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NOTICE SUR
VICTOR TOURNEUR
MEMBRE DE L'ACADÉMIE
Né à Verviers le 27 juin 1878,
décédé à Boitsfort le 25 février 1967,
La carrière de Victor Tourneur a été dominée
par l'imprévu. Ce jeune chercheur — à 21 ans,
il publiait deux études sur des tombes belgoromaines
et des rites funéraires qui témoignaient
d'un remarquable scrupule d'exactitude scientifique
— semblait destiné à une chaire universitaire
: la conjoncture politique, qui trop souvent
a pesé chez nous sur la recherche scientifique,
le força à se réfugier dans l'administration ;
mais, si lourdes qu'elles aient été, les charges
administratives — qu'il remplit d'ailleurs toujours
avec l'optique de l'homme de science — ne le
détournèrent point de la recherche ; mieux,
elles provoquèrent chez lui, chaque fois que le
loisir lui en était laissé — n'a-t-il pas confessé
qu'à peu près tout ce qu'il a publié était le fruit
d'un travail nocturne ou de quinze pauvres

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petits jours de vacances ! — un acharnement
au travail dont sa bibliographie fournit un
témoignage éloquent : on reste confondu en
effet devant l'ampleur et la variété de ses publications
qui vont de notes de chronique concises
à des discussions critiques détaillées, d'articles
de faible étendue à des volumes de synthèse.
Ce docteur en philologie classique (qui avait
fait aussi la candidature en philologie romane)
orienta son activité vers un sujet encore inexploré
dans notre' pays : les langues et les littératures
celtiques et on doit regretter qu'absorbé bientôt
par d'autres tâches, il ait renoncé à poursuivre
des études si bien amorcées dans un domaine
pourtant riche et qui n'est encore aujourd'hui
que peu exploité en Belgique. Mais ce regret
s'atténue si l'on songe que Tourneur concentra
désormais tout son labeur scientifique sur une
discipline dont il allait devenir un maître incontesté
: la numismatique.
Celtisant, numismate, administrateur éclairé,
tel paraît donc aux yeux du biographe ce Wallon
robuste à l'activité inépuisable et au bon sens
solide.
Le celtisant. — Verviétois de naissance mais
d'une famille originaire de Beuzet (il aimait
à rappeler qu'un Tourneur avait été messager

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d'un comte de Namur), Victor Tourneur, au
sortir de l'Athénée de sa ville natale, s'inscrivit
à l'Université de Liège où il se sentit très tôt
attiré par les antiquités nationales. Suivant
l'impulsion de son maître Godefroid Kurth, il
décida de s'orienter vers la philologie celtique
dont il aurait pu devenir, si les circonstances
l'avaient voulu, un des promoteurs en Belgique.
Une bourse de voyage conquise au Concours
Universitaire lui permit d'effectuer des séjours
d'études en Allemagne et en France : c'est ainsi
qu'il fréquenta les cours et conférences des
grands celtisants de l'époque, R. Thurneysen
à Fribourg-en-Brisgau, H. Zimmer à Berlin,
H. d'Arbois de Jubainville et H. Gaidoz à Paris
tandis que les antiquités gauloises du Musée
de Saint-Germain, qu'il étudiait sous la direction
de Salomon Reinach, n'avaient plus de secret
pour lui. Estimant à juste titre que la connaissance
d'une langue vivante est le complément
indispensable et la pierre de touche idéale qui
permettent de mieux pénétrer le sens des textes
épigraphiques ou littéraires anciens, il poussa
le scrupule jusqu'à étudier le breton de façon
pratique en suivant, dans un institut commercial
de Paris, un cours donné à l'intention des
voyageurs de commerce !
Les travaux de cette époque vont de notes
toponymiques et étymologiques à l'édition, avec

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traduction française, d'un mystère breton (Saint-
Crépin et Saint-Crépinien) et sa vocation de
celtologue est encore confirmée en 1906 par
la publication — dans la Bibliothèque de la
Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université
de Liège — d'une Esquisse d'une histoire des
études celtiques qui, depuis soixante ans, n'a été
ni remplacée ni complétée. Ce volume devait
être suivi d'un autre pour lequel la matière
était déjà en grande partie réunie : Bibliographie
de la philologie celtique comparée ; hélas, il ne
parut jamais, notre auteur, découragé, semble-t-il,
par le manque d'intérêt témoigné pour les études
celtiques par les milieux universitaires belges et
attiré entre-temps par d'autres activités, renonçant
à en poursuivre la rédaction et mettant ainsi fin
brusquement à sa période celtisante.
Le numismate. — A la vérité. Tourneur venait
de s'engager dans une nouvelle voie : se rendant
compte de l'importance des monnaies et des
médailles en tant que documents d'histoire,
que ce soit sous l'aspect politique ou économique
ou du point de vue de l'épigraphie ou encore
de celui de l'histoire de l'art, il consacra désormais
— et sans plus désemparer — son temps
libre à cette discipline. Très rapidement, sa

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vocation de numismate s'affirma et il fut appelé
à jouer un rôle important dans la Société Royale
de Numismatique tandis que des publications
nombreuses et importantes le consacraient sur
le plan international : monographies savantes,
catalogues raisonnes, biographies patiemment
reconstituées, telle celle de Jehan de Candida,
médailleur de Charles le Téméraire.
Victor Tourneur excellait dans ce qu'il appelait
lui-même le « travail analytique personnel »
mais c'est par excès de modestie qu'il déclarait
n'avoir jamais composé d'ouvrages d'ensemble ;
il est remarquable en effet que, pour les deux
domaines de recherches qu'il aborda successivement
et que nous venons d'évoquer, il nous
livra deux petits volumes dans lesquels l'art
difficile de la vulgarisation s'appuie sur une
érudition solide et une exploitation critique
des sources : ce sont en 1944 Les Belges avant
César — il revenait ainsi, après une infidélité
de près de quarante ans, aux études celtiques —
et en 1945 l'Initiation à la numismatique.
Pour être venue tard, la consécration universitaire
fut cependant pour lui une grande source
de satisfaction. En 1931, l'Université de Bruxelles
le nomma titulaire d'un enseignement créé pour
lui et intitulé « Numismatique et histoire de la
monnaie » ; quelques années plus tard, elle lui
confiait également 1'« Histoire de la gravure en

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médaille ». En 1937, I e
Collège de France le
désigna pour occuper la chaire G. Schlumberger :
les leçons qu'il fit à cette occasion — Les rois
de France de Philippe-Auguste à Philippe-le-Bel
et la monnaie de Flandre — eurent un grand
retentissement. C'est en 1939 enfin qu'il fut élu
Membre de notre Classe des Lettres et des Sciences
Morales et Politiques dont il fut le Directeur
en 1956.
L'administrateur. — Quant au troisième volet
du tryptique que constitue la vie intellectuelle
de Victor Tourneur, je veux dire son activité
administrative, il n'est pas malséant de l'évoquer
ici puisqu'aussi bien notre regretté Confrère,
avec la haute conscience qui le caractérisait,
ne l'envisagea jamais que comme un service à
rendre aux savants et aux chercheurs, aux maîtres
et aux étudiants, que ce soit comme Bibliothécaire
au Cabinet des Médailles où il entra en 1903
et dont il devait prendre la direction en 1919,
que ce soit plus tard, à partir de 1929, comme
Conservateur en Chef de la Bibliothèque Royale
où on n'a pas oublié comment, luttant contre
un empirisme désuet, il fit régner la rigueur
scientifique aussi bien dans les méthodes de
gestion de ce grand établissement que dans les

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critères à appliquer lors du recrutement du
personnel. Tout en s'acquittant de ces hautes
fonctions, il joua un rôle eminent dans de
nombreuses sociétés savantes du pays et de
l'étranger et il est bon d'insister ici sur ce que
lui doit la Société pour le Progrès des Études
Historiques et Philologiques.
C'est en 1904 que nous trouvons son nom
pour la première fois dans la liste des membres
et, jusqu'à la fin de son activité scientifique,
il en restera un collaborateur assidu. Dès l'année
suivante, il fait une communication sur une
étymologie galloise et il prendra encore la parole
à plusieurs reprises dans la suite. En 1906, il
accepte de remplir les fonctions de trésorier et,
dès lors, son intervention dans la vie de la Société
devient décisive.
C'est lui en effet qui, au lendemain de la
Première Guerre mondiale, dans une séance
mémorable tenue dans les locaux de l'Université
de Bruxelles le 14 novembre 1920, expose son
plan de création d'une revue. En fait, la société,
créée en 1874, publiait depuis 1898 (année où
elle avait failli mourir de « sa douce, mais peu
glorieuse mort » mais avait été rénovée et régénérée)
un Bulletin qui se bornait à reproduire le
compte rendu de ses séances ; suspendue en 1914,
la publication en avait repris en 1920. Mais
Victor Tourneur désirait davantage et nous ne

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pouvons mieux faire que de reproduire quelques
extraits du plaidoyer qu'il prononça à cette
occasion :
« Cependant notre Bulletin, avec ses malheureuses
seize pages mensuelles imprimées
sur un pauvre papier, est bien peu de chose, et
je me demande s'il est digne d'une société comme
la nôtre. Je me demande si l'on pourrait, si l'on
ne devrait pas faire plus et mieux. Avant la
guerre, il paraissait en Belgique une multitude
de revues ; celles-ci étaient plus ou moins opposées
les unes aux autres ; l'esprit d'union qui a fait
tant de chemin dans les cœurs depuis la guerre,
n'avait pas encore apparu. Il s'ensuivait une
déperdition ou plutôt une dispersion des forces
intellectuelles.
» Actuellement la plupart des revues d'avant la
guerre n'ont plus reparu. Ni les historiens, ni les
orientalistes, ni les romanistes, ni les germanistes
n'ont à leur disposition d'organe qui leur permette
de faire connaître les résultats de leurs travaux.
» C'est cette revue que nous devrions songer à
créer. Elle s'appellerait : Revue Belge de Philologie
et d'Histoire.
» Elle publierait des travaux qui seraient
groupés sous les rubriques suivantes : i° philologie
orientale ; 2° philologie classique ; 3 0 philologie
romane ; 4° philologie germanique ; 5 0 philologie
celtique ; 6° histoire ; 7 0 pédagogie.

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» Elle comprendrait en outre une partie bibliographique
et une chronique.
» Elle pourrait paraître tous les deux mois par
fascicules d'environ huit feuilles d'impression.
Le prix de l'abonnement serait de 25 francs.
» A sa tête se trouverait un comité de rédaction
composé comme celui du Bulletin et un secrétaire
de la rédaction. Tout reposerait sur celui-ci :
l'expérience a démontré que les comités de rédaction
sont fort peu assidus.
» Le secrétaire de la rédaction devrait être doué
et investi d'une autorité suffisante pour maintenir
des proportions harmonieuses entre les quantités
des différentes matières : la revue ne devrait
pas pouvoir être accaparée par certains, au
détriment des autres. »
Venaient ensuite quelques considérations sur les
possibilités de financement. Henri Pirenne, faisant
comme Tourneur le procès des querelles partisanes
qui avaient trop longtemps divisé la recherche en
Belgique, se déclara convaincu « qu'une revue qui
ne serait l'organe d'aucune école, d'aucune tendance,
d'aucune coterie mais rassemblerait tous les
membres d'une association qui a déjà tant fait
pour le progrès des études philologiques et historiques,
qu'une revue vraiment nationale, serait
appelée au plus grand succès et ne pourrait que
servir le bon renom de notre pays ». Et c'est
à l'unanimité que le projet Tourneur fut adopté.

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Ainsi naquit une revue qui, présente aujourd'hui
dans toutes les grandes bibliothèques universitaires
du monde, est le fidèle reflet de l'activité
des chercheurs belges dans les domaines de la
philologie et de l'histoire et dont les volumes,
forts chaque année de quelque 1500 pages, font
honneur à notre pays.
Le Secrétaire Perpétuel de l'Académie. — Mais
comment ne pas souligner ici les services éminents
qu'il rendit à notre Compagnie au cours
d'années cruciales. C'est pour servir la Science
qu'au moment même où l'éméritat allait lui
laisser plus de loisir, il accepta la lourde charge
de Secrétaire Perpétuel de l'Académie royale
de Belgique, charge d'autant plus lourde qu'elle
s'accomplissait à un moment — de 1948
à 1953 — où pesaient encore sur les valeurs
intellectuelles de notre pays comme sur toute
son économie les cinq années d'une guerre implacable.
L'ardeur qu'il mit à suivre les travaux de
l'Académie, à assurer son prestige, à faire connaître
ses publications, à préserver ses prérogatives
contre les empiétements d'un pouvoir central
volontiers envahissant (et nous savons comment,
jusqu'aux dernières séances de notre Classe
auxquelles sa santé lui permit d'assister, il con

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serva toute sa combativité lorsqu'il s'agissait
de défendre ce qu'il considérait comme essentiel
dans ces domaines), tout cela a été dit éloquemment
au cours de cette mémorable séance
d'hommage qui se tint en 1954 en présence de Sa
Majesté la Reine Elisabeth à la fin de son mandat
de Secrétaire Perpétuel.
S'adressant au jubilaire, Charles van den
Borren lui disait notamment : « C'est principalement
dans l'exercice de cette mission que nous
vous avons vu à l'œuvre et que nous avons pu
apprécier vos qualités d'administrateur. Votre
bon sens, votre calme olympien, votre façon
d'envisager les choses les plus compliquées ou
les plus irritantes sans jamais vous énerver, vous
ont admirablement servis pendant les trop brèves
années — 1948-1953 — où vous avez rempli
votre mandat.
» C'est notamment à la Classe des Beaux-Arts,
à laquelle j'appartiens, que nous avons pu nous
louer de votre bonne humeur un rien bourrue,
mais si bien faite pour arrondir les angles, suggérer
et imposer les décisions les plus sages, les plus
rationnelles, les plus conformes aux intérêts de
l'Académie. Il faut bien avouer que ce n'est pas
toujours très commode de se mettre, en toutes
circonstances, au diapason de la psychologie
— combien nuancée et parfois si divergente — de
nos différentes classes, et de faire en sorte que

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tout le monde soit heureux et satisfait. Or, cet
idéal, vous l'avez atteint par une tactique de
franchise et de loyauté, qui équivaut à la meilleure
des diplomaties.
» L'une des raisons pour lesquelles nous vous
devons de la reconnaissance, c'est la conscience
et le dévouement dont vous n'avez cessé de faire
preuve pendant les cinq années de votre secrétariat.
Toujours à votre poste, toujours prêt à
tout, répondant toujours sans délai à toute
demande que l'on vous adressait, vous vous
êtes donné tout entier à votre tâche avec la plus
ample générosité, vous oubliant vous-même,
sacrifiant de gaieté de cœur ce qui faisait l'objet
de vos recherches personnelles, et tout cela ad
majorem Academiae gloriam !
» Oui, c'est bien là l'objectif persistant qui
vous a guidé dans votre comportement à l'égard
de l'Académie. Le prestige de la vénérable institution
thérésienne a toujours été l'un de vos soucis
les plus chers. Qu'elle ne soit pas reléguée au
rang des antiquailles, dont on ne parle qu'avec
un sourire sceptique, qu'elle apparaisse inconditionnellement
aux yeux du public comme
représentative par excellence de la pensée désintéressée,
dans le domaine de la science et de
la création artistique : voilà ce à quoi vous avez
travaillé de toute votre âme, sans songer un
instant à épargner vos peines. Quiconque vous

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a vu à l'œuvre, dans votre effort pour assurer
à notre Institut le prestige auquel il a droit,
peut témoigner avec usure de ce que vous avez
toujours fait ce qui devait être fait pour atteindre
ce but.
» On ne saurait nier, dans cet ordre d'idées,
que vous avez eu une large part dans la
« reconstruction » de ces valeurs intellectuelles
et morales que quatre années de guerre avaient,
sinon totalement compromises, tout au moins
fortement retardées dans leur expression et
leur expansion. Je pense surtout ici à ces mémoires
si nombreux, dont la publication avait été suspendue,
pendant ces temps de malheur, et qui ont
dû à votre diligence d'être imprimés et répandus
dans le monde avec un record de vitesse, après la
libération. »
C'est aussi au cours de cette cérémonie que
lui fut remise la très belle médaille de Marcel
Rau — quel hommage eût pu mieux lui
convenir ? — où s'inscrivait avec tant de prestance
ce profil qui nous fut familier et qui ne sortira
pas de sitôt de notre mémoire.
Maurice LEROY.

BIBLIOGRAPHIE
Charles VAN DEN BORREN et Jules VANNÉRUS,
Discours prononcés à l'occasion de la Manifestation
en l'honneur de M. Victor Tourneur,
Mercredi 17 mars 1954 à 15 h. dans Bulletin
de la Classe des Lettres et des Sciences morales
et politiques de l'Académie royale de Belgique,
t. XL (1954). PP- 162-195.
Maurice LEROY, Hommage à Victor Tourneur
dans Bulletin de la Classe des Lettres et des
Sciences morales et politiques de l'Académie
royale de Belgique, t. LUI (1967), pp. 171-
174.
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Maurice LEROY, Notice nécrologique de Victor
Tourneur dans Revue Belge de Philologie et
d'Histoire, t. XLVI (1968), pp. 333-336.
Notre confrère Félix ROUSSEAU nous a aimablement
documenté sur les débuts de la carrière
de Tourneur.
Quant à la bibliographie des œuvres de Victor
Tourneur, que l'on trouvera ci-après, elle a été
m e
dressée par M Marie VAN COMPERNOLLE-
TOURNEUR à laquelle nous adressons nos vifs
remerciements. On notera que, devant le nombre
m e
élevé des publications de son père, M Van
Compernolle s'est bornée à citer dans l'ordre
chronologique, les livres et articles (pour autant

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qu'ils aient pu être tous relevés), laissant notamment
de côté de nombreux textes tels que préfaces,
notices nécrologiques, comptes rendus ou notes
de caractère administratif
Les revues le plus fréquemment citées sont
indiquées par les abréviations suivantes.
B.N. : Biographie nationale.
Bull. : Bulletin de la Classe des Lettres et
des Sciences morales et politiques
de l'Académie royale de Belgique.
B.S.V.A.H. : Bulletin de la Société verviétoise
d'Archéologie et d'Histoire.
G.N. : La Gazette Numismatique.
M.B. : Le Musée belge.
P.M. : Pro Medico.
R.B.N.S. : Revue Belge de Numismatique et de
Sigillographie.
R.B.P.H. : Revue belge de Philologie et
d'Histoire.
R.B.A.B. : Revue des Bibliothèques et Archives
de Belgique.
R.C. : Revue celtique.
TOURNEUR V., Les Sépultures et Rites funéraires
en Belgique jusqu'à la fin de l'Époque Romaine,
Verviers, 1899, 46 p. (Extraits des suppléments
de 1'« Union libérale » des 15, 22 juillet et
30 septembre.)

TOURNEUR, Une question d'antiquités grecques.
L'eK(/>v)iXoopla, Revue de l'Instruction Publi­
que en Belgique, T. 42, 1899, pp. 369-381.
—, Étude sur quatre tombes belgo-romaines découvertes
à Stembert, B. S. V. A. H., T. 2, 1900,
pp. 77-100.
—, Grès à inscriptions du Musée communal de
Verviers, B. S. V. A. H., T. 3, 1902, pp. 1-15.
—, Le culte des saints Cosme et Damien et les
origines de Verviers, B. S. V. A. H., T. 3, 1902,
PP. 353-355.
—, Semicupium-Percussor, M. B., T. 6, 1902,
pp. 77-81.
—, Germani-Gaesati (an 222 av. J.-C), M. B.,
T. 6, 1902, pp. 178-189.
—, Recherches sur la Belgique celtique, I. Inscription
de Neutto, fils de Tagausius (Celles-lez-
Dinant), M. B., T. 6, 1902, pp. 423-439.
—, Le Catholicon breton, R. B. A. B., T. 1, 1903,
pp. 312-319.
—, Le Trésor de monnaies romaines de Petit-
Rechain (Dison), B. S. V. A. H., T. 4, 1903,
pp. 315-318.
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—, Note sur le sens juridique de fir, R. C, T. 24,
1903, pp. 121-126.
—, Ar furnes ac ar jagrin, moralité bretonne,
R. C, T. 24, 1903, pp. 255-269.
—, Pangur Ban, R. C, T. 24, 1903, pp. 412-413.

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TOURNEUR, Recherches sur la Belgique celtique,
II. Les forêts namuroises à noms celtiques, M. B.,
T. 7, 1903, pp. 476-480.
—, Le mystère breton de saint Crépin et de saint
Crépinien, R. C, T. 25, 1904, pp. 299-343,
420-437 ; T. 26, 1905, pp. 96-111, 200-217,
290-319 ; T. 27, 1906, pp. 16-48.
—, Une Médaille commémorative de la Fondation
de Bois-le-Duc, R. B. A. B., T. II, 1904, pp. 85-
93.
—, Deux gras d'Henri II de Chypre (1285-1306 ;
1310-1324) et la fin du monnayage de l'or blanc
dans ce royaume, G. N., T. 9, 1904, pp. 3-7.
—, Recherches sur la Belgique celtique, III. Orolauno,
Arlon, Arel, M. B., T. 9, 1905, pp. 44-
49.
—, Une imitation gauloise (?) du têtradrachme
d'Athènes, G. N., T. 10, 1905, pp. 1-9.
—, Un denier d'alliance entre l'êvêque Otbert et
le duc Henri de Limbourg, G. N., T. 10, 1905,
pp. 47-48.
—, La participation du Cabinet des Médailles
de la Bibliothèque royale de Belgique à l'Exposition
universelle de Liège, G. N., T. 10, 1905,
PP- 49-51-
—, Une monnaie de nécessité des Bellovaques,
G. N., T. 10, 1905, pp. 83-93.
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—, Le florin de Jean IV de Brabant, R. B. N. S.,
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R. B. N. S., T. 74, 1922, pp. 207-209.
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—, Méreau d'huissier du Présidial d'Ypres,
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T. 31, 1962, coll. 679-682.
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