Bien plus fiables que leurs aînés - Matériel Agricole

I ls
Occasion
En décembre 2002, JCB remplaçait son Fastrac vedette,
le 3185, par le 3190 au look modifié. Pour les néophytes
du Fastrac, le nouveau venu paraissait avoir bénéficié
d’une simple modernisation du moteur et de la cabine.
Mais JCB est en fait allé bien plus loin, apportant à
ses nouveaux modèles un élément essentiel : une
fiabilité renforcée. Les Fastrac 3190 et 3220 furent
respectivement remplacés, en mai 2006, par les 3200 et
3230 dont le moteur Cummins de 6,7 litres répond aux
normes d’émission Tier III.
ne sont pas rares, encore
aujourd’hui, ceux qui pensent
que Fastrac et fiabilité sont deux
concepts de nature opposée. Pourtant
les tracteurs de JCB ont connu,
dès 2001, de nombreuses améliorations
en matière de solidité. Des
progrès qui ont, par la suite, été
poussés encore plus loin sur le 3190
et le 3220, lancés en mars 2003. Ces
deux tracteurs restent d’ailleurs les
Fastrac les plus fiables à ce jour.
Débarrassés des nombreux petits
reproches faits à leurs prédécesseurs,
ils ont simplifié le travail des
techniciens de la marque tout en
rehaussant le degré de satisfaction
des propriétaires. De fait, il est
honnête de dire qu’aujourd’hui ces
modèles, s’ils ont été soignés et s’ils
justifient d’un carnet d’entretien à
jour, constituent de bons investissements
de deuxième main.
Outre leur puissance et leur système
de freinage, sur lequel nous
reviendrons, les 3190 et 3220
14 - Mai 2007 - Matériel Agricole - Services
sont quasiment identiques. Les
deux modèles sont proposés en
versions Standard et Plus. Les
Fastrac Standard présentent,
entre autres, des distributeurs
hydrauliques à commande mécanique
et un levier de vitesses à
prise directe sur la boîte. Sur la
version Plus, ils sont respectivement
remplacés par des unités à
commande électronique et par
un câble, options qui rendent les
versions Plus moins bruyantes en
cabine. Il n’y a en effet pas de
trous laissant passer les bruits
de la mécanique.
JCB Fastrac 3190 et 3220
Bien plus fiables
que leurs aînés
Article paru dans la revue anglaise Profi.
Traduction Daniel Bailly et Jérémie Guicheney.
Le Factrac 3220 Plus a, par ailleurs, fait l’objet
d’un essai dans Matériel Agricole n° 97.
JCB Fastrac 3190 Plus
Année : 2004 Heures de travail : 5 800
État général : bon Prix : 60 000 euros
Commentaire : relevage avant, historique complet, pneus 520/70R30
usés à 50 %.
Un Fastrac Plus mieux
équipé
En France, les tracteurs en version
Plus sont largement plus répandus,
bien que les modèles Standard
présentent tout de même certains
avantages. Le changement de
vitesse à l’aide du levier à prise
directe, par exemple, est bien plus
précis, même si sa course est longue.
Le câble sur une version Plus
nécessite parfois plus de 500 heures
d’utilisation avant de s’assouplir, et
Gamme Fastrac : caractéristiques moteur
Modèle 3190 3220
Moteur Cummins QSB Cummins QSB
Puissance DIN
127 kW / 170 ch
à 2 300 tours/min
138 kW / 185 ch
à 2 300 tours/min
Couple maximal
750 Nm
à 1 500 tours/min
823 Nm
à 1 500 tours/min
Réserve de couple 45 % 37 %
Capacité du réservoir 350 litres 350 litres
même après cela, les changements
restent musclés et demandent une
certaine adaptation. Les câbles
ont par ailleurs besoin d’être bien
suivis et entretenus. Pour ces raisons,
un acheteur potentiel qui
envisagerait surtout des utilisations
routières peut préférer une version
Standard.
Il convient également de noter que
les Fastrac Plus sont équipés d’une
cabine Deluxe, les versions Standard
ayant de leur côté conservé
l’habitacle du 3185 et son panneau
de contrôle à main droite un peu
daté. Les modèles Plus disposent
par ailleurs de contrôles électroniques
pour le relevage avant
optionnel et de phares supplémentaires.
Ils en comptent dix à
l’avant et six à l’arrière alors que
les tracteurs Standard en ont six
devant et quatre derrière.

JCB Fastrac 3220 Plus
Année : 2004 Heures de travail : 4 800
État général : moyen Prix : 57 000 euros
Commentaire : relevage avant, historique complet, pneus 520/70R30
usés à 40 %.
JCB Fastrac 3190 Plus
Année : 2003 Heures de travail : 2 500
État général : excellent Prix : 74 000 euros
Commentaire : relevage avant, historique complet, pneus 520/70R30
usés à 60 %, vérins arrière de 90 mm.
En ce qui concerne le coût, la version
Plus coûtait en neuf 6 000 euros de
plus que la Standard. Une différence
assez faible, au regard des prestations
fournies, qui a conduit la plupart
des acheteurs de l’époque à opter
pour la version Plus.
Deux circuits de freinage
différents
Un autre point de détail important
concerne les vérins du relevage
arrière. Les unités standard de
85 mm de diamètre offrent une
capacité de 7 tonnes. Des vérins
optionnels de 90 mm permettaient
de passer à 8 tonnes. La
faible différence de coût, moins
de 400 euros, explique, là aussi,
pourquoi le deuxième montage
équipe aujourd’hui la plupart des
tracteurs en service.
Sous leurs capots, les Fastrac 3190
et 3220 abritent le même moteur, un
La pompe à essence
Bosch VP 44 a pu poser
des problèmes, mais les
unités défaillantes ont été
remplacées sous garantie.
Vérifiez les filtres, un
carburant propre est
primordial pour la longévité
de la pompe.
Cummins QSB44 six cylindres de
5,9 litres (les différences entre les
deux montages sont récapitulées
dans l’encadré Caractéristiques
moteur). Outre la puissance des
blocs, les deux tracteurs se différencient
mécaniquement par leur
circuit de freinage. Le 3190 est ainsi
doté de freins à disque à simple
étrier sur les deux ponts, tandis
que le 3220 bénéficie de freins
ABS à double étrier, à l’avant et à
l’arrière. Le système de freinage
du 3220 pouvait cependant être
installé à la demande sur un 3190.
La suspension renforcée était également
disponible en option sur les
deux tracteurs.
Lorsque les 3190 et 3220 sont sortis,
début 2003, les principaux développements,
autres que le design et
l’évolution de la cabine, concernaient
le nouveau moteur, répondant aux
normes Tier II, et les commandes
électroniques des distributeurs
hydrauliques. La transmission,
une boîte à
Prenez un peu de temps
pour vérifier les coupleurs
hydrauliques. L’huile sale
s’entend très mal avec les
valves électroniques.
Un circuit contaminé subit
un blocage des solénoïdes
et une usure prématurée
des joints.
Parmi les équipements
des modèles Plus figurent
le levier de vitesses relié
par un câble à la boîte
ainsi que les commandes
électroniques de
distributeurs hydrauliques.
Un intérieur sale laisse
souvent présager d’un
manque d’entretien. C’est
un point important à
vérifier.
54 vitesses avant et 18 arrière fabriquée
par JCB et Eaton, restait en
effet la même. Il était alors trop
tôt pour commenter la qualité de
fabrication des machines et leur
fiabilité. Et c’est pourtant dans ces
deux domaines que se trouvent les
principales améliorations apportées
par les 3190 et 3220. Ce sont des
produits nettement mieux finis que
le 3185, qui lui-même était déjà un
véhicule en phase d’évolution. En
effet, les dernières générations de
3185 ont bénéficié de nombreux
réajustements qui, dès 2001, ont
amorcé une volonté d’amélioration
de la qualité qui continue à ce jour.
Les derniers 3185 et tous les 3190
et 3220 sont des tracteurs fiables,
débarrassés de défauts récurrents.
Cette qualité se traduit par des
valeurs résiduelles plus élevées et
surtout par le fait que ces engins font
de bons tracteurs d’occasion. Et ce,
même s’ils affichent 6 000 heures
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Occasion
de travail au compteur.
Les 3190 et 3220 embarquent tous
deux le moteur Cummins QSB à
quatre soupapes par cylindre, un
bloc équipé de la désormais honnie
pompe à gasoil Bosch VP 44. Cet
accessoire a de fait un passé chargé,
qui a posé de gros problèmes à
tous les constructeurs qui l’ont
installée.
Quelques points à vérifier
La bonne nouvelle est que Bosch
trouva assez rapidement la cause
de ces mauvais fonctionnements,
permettant ainsi le remplacement
de la pièce sur les Fastrac affec-
Les principales
caractéristiques
Transmission : Boîte semipowershift
à 54 vitesses avant et
18 arrière, avec fonction Autoshift
pour le passage automatique.
Prise de force : 1 000 et 540 tr/min
à l’arrière, optionnelle à l’avant.
Enclenchement électrohydraulique.
Relevages : Catégorie III à l’arrière.
Capacité 7 000 kg ou 8 000 kg en
option. Relevage avant Zuidberg
de catégorie III optionnel, 3 500 kg
de capacité.
Pompe et réservoir hydrauliques :
Pompe Bosch à débit constant.
Débit maximal de 104 litres/minute
et 210 bars de pression. Capacité
du réservoir : 120 litres.
Suspensions : À ressorts hélicoïdaux
et barre antiroulis à l’avant.
Oléopneumatique avec correction
d’assiette à l’arrière.
Freins : Système pneumatique à
commande hydraulique, avec ABS
en option. À disques sur les quatre
roues ; à étrier simple sur le 3190,
à double étrier sur le 3220.
Répartition du poids : Sur la base
d’un 3190 Plus, avec relevage
avant, mais sans ballasts et sans
conducteur : avant 4 315 kg, arrière
3 655 kg. Total 7 970 kg.
Plate-forme arrière : 1,25 m x
2,25 m. Capacité : 2 500 kg sur
les versions Standard, 3 250 kg
sur les versions Plus.
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Des freins à double étriers équipent les modèles 3220…
tés avant qu’ils ne sortent de leur
période de garantie. C’est pourquoi
tous les modèles d’occasion doivent
logiquement avoir reçu une unité
VP 44 fiable. Contrôlez tout de
même que la modification a bien
été effectuée. Un tracteur qui n’a
pas son carnet d’entretien a très
bien pu passer à travers les mailles
du filet. Pour vous convaincre du
bien fondé de la démarche, sachez
qu’un kit de pompe neuf vaut entre
1 200 et 1 500 euros.
Restons du côté du circuit d’alimentation
en carburant. Il est important
que les filtres soient remplacés
régulièrement. Cela vaut même la
peine de les changer plus souvent
que ne le prévoit le programme
d’entretien du Fastrac : deux fois
par an ou toutes les 250 heures
est une fréquence raisonnable et
efficace.
Outre la pompe, la principale vérification
à effectuer sous le capot
concerne le système d’échappement.
Le collecteur, comme la protection
thermique du pot, est sujet aux
fissures, un problème qui demeu-
rera sur les 3190 et 3220 jusqu’à
leur remplacement par le 3230 en
mai 2006. Cela vaut donc la peine
de vérifier les fixations du circuit
d’échappement et de les remplacer si
elles sont usées. Si le pot bouge trop,
il force en effet sur la tubulure qui,
à son tour, peut fissurer l’onéreux
collecteur.
Du côté de la transmission, la boîte
de vitesses et les arbres ne sont plus
les sources de problèmes qu’ils
étaient sur les précédents tracteurs
JCB. Les Fastrac construits après
2001 peuvent d’ailleurs arguer d’une
excellente fiabilité sur ces points. Il
faut cependant inspecter les moyeux,
afin d’y détecter d’éventuelles fuites,
problèmes peu vraisemblables sur
des modèles bien entretenus. Ceci
dit, il est prudent de changer l’huile
du moyeu, particulièrement à l’avant,
toutes les 250 plutôt que toutes les
500 heures.
Sur les modèles Plus, ne soyez pas
étonnés d’avoir à forcer sur le levier
pour enclencher les vitesses. Comme
nous l’avons évoqué précédemment,
c’est tout à fait normal. Le passage
Examinez attentivement l’arrière du tracteur et vous apprendrez beaucoup
de choses sur la manière dont il a été utilisé. Notez ici les
vérins de 90 mm de diamètre qui poussent la capacité de levage
de 7 à 8 tonnes.
Tandis que le 3190 reçoit, de série,
un étrier simple à l’avant et à l’arrière.
de la vitesse doit être dur à trouver
tout en restant précis. Il ne doit pas
être vague, ou lâche. Les câbles ont
parfois besoin d’être retendus et il
leur arrive aussi d’être usés. Sur
des tracteurs affichant 4 000 à 6 000
heures de travail, il est raisonnable
d’investir dans un jeu de câbles
neufs. Mieux vaut inclure cette
opération au reconditionnement,
plutôt que d’attendre la rupture
Lorsque le pot d’échappement vibre
trop, il peut causer des fissures dans
la tubulure, sur les fixations ou sur
le collecteur. Vérifiez la présence de
soudures douteuses.
de la pièce.
Passons maintenant aux roues : les
freins à simple étrier du Fastrac 3190
sont efficaces lorsqu’ils travaillent
sur un terrain pas trop accidenté et
avec un outil correctement accroché
au tracteur. Il faut cependant avouer
Sur certains tracteurs, les garde-boue se fendent.
Une réparation avec du câble, en prenant soin
de faire un trou au bout de la fissure pour
bloquer sa progression, est bien moins chère qu’une
pièce neuve.

Le relevage avant Zuidberg était fréquemment monté, accompagné
des 18 masses de 14 kg. Vérifiez qu’il n’a pas subi trop de dommages
et que le troisième point est bien livré avec le tracteur.
que sur route vallonnée, les double
étriers du 3220 améliorent très
nettement la capacité de freinage
du véhicule tout en limitant l’usure
des disques. Le 3220 est donc, sans
conteste, un meilleur investissement
pour une utilisation sur route. Pour
les travaux aux champs, ce système
de freinage est plus un bonus qu’une
nécessité. Regardez si les disques ne
sont pas trop usés et assurez-vous
que les freins agissent de façon
équilibrée. Sur les tracteurs qui
font rarement de gros freinages
d’urgence, il arrive que les étriers
arrière se grippent.
Respecter la qualité
de l’huile
Derrière un modèle Plus, on trouve
un système électronique, construit
par Vansco, de contrôle des distributeurs
hydrauliques. C’est le
même que celui des TM de New
Holland. Pour beaucoup, cette spécification
seule justifie le choix
d’une version Plus. Pourquoi ? Parce
que cet élément est beaucoup plus
simple à programmer et à utiliser
que les commandes mécaniques
des modèles Standard. Il permet
également de prérégler le débit
et le temps. Ce système Vansco a
cependant quelques défauts. Ses
tiroirs hydrauliques, par exemple,
n’apprécient guère l’huile sale ou
usagée. Les utilisateurs un peu
négligents quant à la propreté de
leur huile risquent fort de se retrouver
confrontés à des problèmes de
pannes ou de fuites.
Tout utilisateur débutant sur Fastrac
doit savoir que les charges arrimées
à l’arrière sont transférées au châssis
du tracteur grâce à une pièce de
jonction en forme de V. Situés sous la
plate-forme arrière et visibles sous les
flexibles hydrauliques, les boulons de
montage de ce montant doivent être
vérifiés et resserrés périodiquement,
en particulier quand le tracteur travaille
avec des outils lourds tels qu’une
charrue réversible à six ou sept corps.
Si le propriétaire les laisse prendre
du jeu, les boulons peuvent tomber
ou, plus grave et plus onéreux, la
jonction peut se
fendre. En ce qui
concerne l’allure
générale du trac-
Sur la photo cela
ressemble à un
vrai labyrinthe
mais en fait,
l’accès aux
composants
hydrauliques est
excellent.
En résumé
Ceux qui cherchent un 3220
Standard auront le plus de difficultés
à satisfaire leur envie.
En effet, ce sont plutôt les premiers
3190 qui ont été vendus
sous cette version. Les 3220
version Plus ont rencontré un
plus grand succès commercial
et tout naturellement se
retrouvent aujourd’hui en plus
grand nombre sur le marché de
l’occasion. En ce qui concerne le
compteur horaire, il semble que
les Fastrac affichent en moyenne
plus d’heures de travail que
des tracteurs conventionnels
sortis de concession au même
moment. Mais ces heures ont
pour la plupart été consacrées à
des travaux superficiels ou à des
transports routiers. Bien que les
capacités de traction du Fastrac
soient loin d’être ridicules, des
enquêtes auprès des acheteurs
d’engins neufs suggèrent en effet
que ces premiers propriétaires
ont rarement choisi le tracteur
JCB pour des travaux profonds.
Une inspection de l’attelage
arrière et de son usure reste la
meilleure façon de savoir com-
teur et sa finition, il faut savoir que
JCB a externalisé la fabrication de
certains composants, dont diverses
pièces de fixation et la plupart des
accessoires peints en gris : boîte à
outils ou couvercle de batterie.
Une qualité de peinture
hétérogène
Pour la plupart des modèles 3190
et 3220, les sous-traitants ont peint
eux-mêmes ces éléments aux couleurs
JCB, leur permettant de passer
directement sur la chaîne de montage.
Malheureusement, la qualité
du revêtement de ces composants
est rarement à la hauteur de celle du
reste du tracteur, et il n’est pas rare de
trouver de la corrosion à leur niveau.
Cette détérioration peut même devenir
sévère si on la laisse s’installer.
Un point à prendre en compte si le
Fastrac que vous cherchez est destiné
à épandre de l’engrais.
Sur les tracteurs lavés régulièrement
au nettoyeur haute pression, les stickers
se sont généralement décollés.
ment le précédent conducteur a
utilisé la machine.
La plupart des Fastrac effectuent
plus de 1 500 heures de
travail par an, il n’est donc pas
rare de rencontrer un modèle
vieux de trois ans affichant
6 000 heures. Fastrac et durs
labeurs routiers vont souvent de
pair, au grand dam des freins,
des axes, de la suspension et de
la transmission. En conséquence,
vérifiez en priorité l’usure de ces
composants plutôt que de vous
focaliser sur les petits défauts
de fabrication.
JCB équipait ces modèles avec
une large gamme de pneus,
dans laquelle on trouvait un
520/70R30. Cette monte a été
supprimée à partir de juin 2005
après que des problèmes, lors
d’utilisations en surcharge, ont
été détectés. Ces gommes ne
doivent cependant pas effrayer
l’acheteur d’occasion, car elles
n’étaient la cause de soucis
qu’utilisées avec des charges
trop importantes ou à des pressions
inadéquates. Si vous avez
un doute, parlez-en à JCB.
De même, la couleur jaune de leur
capot, de la cabine et de leur toit
s’est souvent affadie. Ajoutez à cette
vision des garde-boue craquelés et
un Fastrac peut facilement paraître
beaucoup plus fatigué qu’il ne l’est
réellement. Ceci dit, les revendeurs
ont la possibilité de rafraîchir les
accessoires à relativement moindre
coût. Quoi qu’il en soit, comme
pour tout matériel d’occasion, un
extérieur en mauvais état est souvent
le signe d’un entretien global
peu assidu et doit conduire à une
grande prudence.
C’est à peu près tout ce qu’il y a
à dire sur les points de contrôle
importants. On peut rajouter que
quelques exemplaires ont pu souffrir
de petits défauts électriques mais,
à la différence des modèles Fastrac
précédents, il n’y a pas une liste sans
fin de remplacements à prévoir. Un
3190 de première génération est
par ailleurs quasiment aussi fiable
qu’un tracteur sorti des chaînes de
montage à la fin 2005.
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