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Édito RÉTABLISSONS LA VÉRITÉ ! La photo www.ville-aurillac.fr LA PAGE DU MOIS Aurillac infos Monsieur le Préfet du Cantal a récemment déclaré à la presse que la ville d’Aurillac n’avait pas de politique de développement du logement social ! Cette affirmation appelle de ma part deux remarques : - le Préfet du Cantal devrait se rappeler qu’il est soumis à un devoir de réserve ; lorsqu’il porte un jugement de fond sur la politique conduite par la municipalité d’Aurillac, il outrepasse son rôle et bafoue ce devoir fondamental de tout fonctionnaire ; - Monsieur le Préfet aurait du tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de tenir des propos totalement erronés et dénués de tout fondement ! Qu’on en juge ! D’après les services de l’Etat eux-mêmes (donc, les services de Monsieur le Préfet), la ville d’Aurillac possédait au 1er janvier 2004, 2716 logements sociaux sur les 14.117 résidences principales de la commune. Ceci représente 19,24 % de logements sociaux à Aurillac, commune qui, à elle seule, regroupe 62,91 % des logements sociaux du Cantal ! Arpajon-sur-Cère n’en compte que 6,5 %, Mauriac 12,5 %, Saint-Flour 13,9 %. Premier constat : aucune commune du Cantal n’a autant de logements sociaux qu’à Aurillac. Deuxième constat : si l’on compare Aurillac à des villes de même importance, extérieures au département, on constate que Rodez ne compte que 9,2 % de logements sociaux, Brive 13,7 %, le Puy-en-Velay 18,2 %, Vichy 9,7 %, etc… Précisons pour être complet que la Ville d’Aurillac a construit 215 logements sociaux depuis 2001, date de notre retour aux affaires. Il est vrai qu’il manque des logements sociaux dans l’agglomération d’Aurillac ; mais, il serait excessif de demander à la Ville d’Aurillac, seule, de régler ce problème. En effet, les communes voisines construisent avant tout des pavillons en accession à la propriété….. elles attirent donc les catégories socio-professionnelles moyennes et supérieures. C’est ainsi que ces communes hébergent des habitants qui ont le revenu moyen le plus élevé, cependant qu’à Aurillac, ce revenu moyen ne cesse de baisser. D’après les dernières statistiques connues, le revenu moyen des Aurillacois plaçait notre commune en 13 ème position seulement sur les 21 communes que compte la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac. Si l’on rappelle que c’est à Aurillac que les taux de taxe d’habitation sont les plus élevés de l’agglomération, nous sommes dans une situation où nous demandons à nos contribuables, plus pauvres que la moyenne de ceux de l’agglomération, l’impôt le plus élevé puisque nous assurons de nombreuses charges pour les habitants plus riches en moyenne des communes voisines (théâtre, école de musique, clubs sportifs, etc..). C’est la raison pour laquelle, si nous réalisons encore, à l’avenir, des logements sociaux, nous prévoyons aussi un important rééquilibrage, avec la construction de pavillons en accession à la propriété (Cueilhes en particulier). René SOUCHON, Maire d’Aurillac, Ancien Ministre, Premier Vice-Président du Conseil Régional d’Auvergne A l’occasion de la venue du cirque Médrano à Aurillac et en accord avec la direction de l’établissement, le Centre Communal d’Action Sociale d’Aurillac a offert 700 places gratuites aux familles répondant aux critères d’attribution des aides du CCAS. Cette soirée spéciale a permis à de nombreux enfants d’assister à un spectacle magique, de s’émerveiller devant un programme qui mettait en valeur les animaux. Aurillac infos avril 2005 - N°24 ❯ En hausse Le déploiement des connexions internet trés haut débit à destination des entreprises. France Télécom annonce pour le troisième trimestre 2005, l’implantation d’une fibre optique sur les zones d’activités de Baradel, du Garric, du Bousquet et de Tronquières. L’opérateur “historique” prévoit en plus, de délivrer d’ici fin 2006, un débit garanti de 2 Mb/s à toutes les entreprises qui le souhaiteront quel que soit leur lieu d’implantation. ❨ En baisse Le nombre de postes d’enseignants supprimés dans les écoles de la ville. Le Maire d’Aurillac accompagné de ses adjoints et d’un bon nombre de conseillers municipaux sont allés à la rencontre de Maryse Savouret, Inspectrice d’Académie et au terme d’une discussion d’une heure, ont réussi à sauver un poste et demi (groupe scolaire des Alouettes) sur les 6 suppressions pressenties. Depuis 4 ans, 20 postes d’enseignants ont été supprimés à Aurillac. Le chiffre Le visage... Aidé à l’époque par l’agence “Entreprendre au Pays d’Aurillac” dans le cadre d’un concours de créateurs, Laurent Maury a fondé il y a un an l’entreprise TéléConcept. Si l’idée de ce centre d’appels a germé rapidement dans l’esprit de son fondateur, le parcours vers la création n’a pas été des plus simples. Peu de décideurs ont cru à la viabilité du projet car si le concept est connu dans les grandes agglomérations, il reste inédit dans le Cantal. Seule structure de ce type dans le département, TéléConcept tente de répondre aux besoins d’artisans, commerçants, professions libérales ou sociétés qui souhaitent rester en contact avec leur clientèle. TéléConcept propose donc des services aussi variés que la domiciliation commerciale, l’accueil téléphonique, la gestion informatisée d’agendas, le secrétariat et la communication téléphonique. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 2 personnes à temps plein mais aussi 3 personnes extérieures (travail à domicile). Après un an de fonctionnement, les choses deviennent intéressantes. Une trentaine de clients font régulièrement confiance à TéléConcept comme l’association des taxis du Cantal qui vient de lui confier sa gestion. Aujourd’hui, Laurent Maury espère faire mieux connaitre son entreprise et voir ses activités se développer. Connu dans le milieu du foot aurillacois, ce jeune créateur d’entreprise a souvent fait le parallèle avec sa carrière sportive :“Tout est question de volonté.” 955 C’est le nombre d’accouchements pratiqués en 2004 à la maternité du Centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac. Ce chiffre est publié par le magazine Modergnat dans sa livraison de mars 2005 dans un article panorama des maternités auvergnates, témoignages de mamans à l’appui. Dans le même numéro, on apprend que les Cantaliens sont les Auvergnats qui consomment le moins d’antidépresseurs.
Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit Vite dit L’Office de Tourisme du Pays d’Aurillac propose gratuitement les mercredis 20 et 27 avril 2005, des balades insolites dans le vieil Aurillac sur le thème de l’eau. D’une durée de deux heures, ces visites permettront de découvrir la ville autour de sa rivière, ses fontaines, ses puits et ses canaux. Rendezvous au Square à 15 heures. 04 71 48 46 58 Le 15 janvier dernier, élus et membres des conseils de quartier sont allés à la rencontre des Aurillacois en vue de les sensibiliser aux nuisances liées aux déjections canines. Dans le prolongement de cette action, la Ville d’Aurillac lance une campagne de communication sur le thème “T’as pas honte” afin de lutter contre un certain nombre d’incivilités telles que les déjections canines, le bruit... Le Musée Galliera (Musée de la mode de la Ville de Paris) prépare une exposition sur les accessoires de mode sous l’Occupation qui ouvrira début 2006. Le Musée d’Art et d’Archéologie d’Aurillac se joint au projet et lance un appel aux Aurillacois, particuliers et entreprises, pour des documents, des objets, parapluies ou autres, fabriqués pendant l’Occupation. Contact : 04 71 45 46 10 et musee.art@ mairie-aurillac.fr actu Aurillac infos COMITÉ DE JUMELAGE : TROIS ANS POUR AIDER BOUGOUNI Entamé il y a 20 ans, le jumelage entre Aurillac/Arpajon et la cité malienne de Bougouni a connu des hauts et des bas, essentiellement en raison des soubresauts politiques qu’a affronté le Mali. Du 18 au 25 janvier, une délégation du Comité de Jumelage, avec à sa tête René Souchon, s’est rendue à Bougouni afin d’évaluer les besoins en termes de santé, d’éducation et de développement local. Les conclusions de cette visite sont éloquentes “Rien n’a fondamentalement changé depuis 20 ans.” Cette situation amène les responsables du comité à mettre en place un plan de coopération renforcée sur trois ans. Une démographie galopante L’une des principales causes du sous-développement de l’Afrique Noire est la démographie galopante. “Ce qui marque en arrivant à Bougouni, c’est le nombre d’enfants.” Alain Calmette, premier Adjoint au Maire d’Aurillac, présent sur place, s’est naturellement intéressé au secteur de l’éducation. “La forte démographie implique un taux de scolarisation très faible en primaire, et en second cycle environ 50%, et pourtant, les classes sont surchargées. Certaines accueillent près de 100 élèves. Les besoins sont énormes en termes de fournitures, d’infrastructures et de nombre d’enseignants.” Un don de la CAMIF de 2000 euros a été remis sous forme d’un chèque au lycée de Bougouni. Un centre de santé vieillissant Aidé au début du jumelage et doté en matériel, le centre de santé de Bougouni était cité il y a 20 ans en référence dans tout le Mali pour la qualité de ses installations et de ses soins. Aujourd’hui, comme l’explique Roland Bray, premier adjoint au Maire d’Arpajon-sur-Cère “c’est l’ombre d’un hôpital, l’hygiène y est aléatoire, le matériel a vieilli ou ne fonctionne plus par manque de maintenance.” Pourtant les besoins existent. Aujourd’hui, seuls ceux qui ont les moyens de se rendre à Bamako sont soignés correctement. Ils sont peu Les femmes maraîchères prennent leur avenir en main nombreux. Du matériel est espéré en dentisterie, lunetterie et en radiologie. L’établissement manque aussi cruellement de personnel formé et d’une équipe de maintenance. Des femmes dynamiques Depuis plusieurs années déjà, le Comité de Jumelage aide des associations fondées par des Aurillac infos Un nombre d’enfants et de jeunes impressionnant avril 2005 - N°24 femmes bougouniennes. Ces dernières ont décidé de s’organiser pour dégager des revenus du fruit de leur travail. C’est en particulier le cas des femmes maraîchères qui exploitent un certain nombre de potagers. “Nous avons déjà acheté du matériel et ces derniers mois, leur production est en progression de 30 à 60%” explique Jean-Pierre Roume, adjoint au Maire d’Aurillac. “Nous continuerons de les aider car le fonctionnement de leur association est sain, ce qu’elles font est courageux et elles ont en projet de créer de nouveaux jardins plus proches du fleuve.” Le revenu annuel de ces femmes s’étale entre 75 et 150 euros. Il reste largement insuffisant pour subvenir aux besoins des familles et pourtant, elles ne baissent pas les bras. Un plan sur trois ans Après avoir reçu des Maliens un accueil chaleureux, “c’est un trait constant de leur personnalité” souligne Jeanine Massoubre, élue du bureau du Comité, la délégation aurillacoise est rentrée en France et s’est réunie pour mettre au point un plan triennal afin de relancer le jumelage-coopération avec la cité de Bougouni. “Dans tous les cas de figure, les futures actions ne seront entreprises qu’avec une implication des Maliens” explique René Souchon qui a présenté le 5 mars dernier les grandes lignes de ce plan : En matière d’éducation, la construction de 3 à 6 classes par an, l’apport de fournitures scolaires achetées sur place, une aide à la scolarisation des filles et une recherche de partenariat avec des établissements scolaires d’Aurillac et Arpajon sont nécessaires. En terme de développement local, les associations de femmes seront aidées sur le plan matériel mais aussi humain. Des partenariats sont aussi espérés avec des associations cantaliennes. Sur le plan de la santé, l’hôpital de Bougouni sera aidé en partenariat avec le Centre Hospitalier Henri Mondor et tout autre établissement intéressé. Parce que d’autres besoins sont apparus, comme l’achat de deux camions-bennes supplémentaires (Bougouni n’en possède qu’un!), le Comité de Jumelage lance un appel à la générosité des Aurillacois et des Arpajonnais. Déjà, la Ville d’Aurillac a décidé, dans son budget 2005, de doubler la subvention au jumelage de Bougouni pour la porter à 33 712 Euros soit 10% du budget global de Bougouni. la délégation du Comité de Jumelage en visite
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