Télécharger la documentation complète - Procédé Humi-Stop
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PROCÉDÉ HUMI-STOP<br />
ÉLECTRO-DRAINAGE :<br />
Sols, Bâtiments & Ouvrages d’Art<br />
C<strong>la</strong>ude & Laurent SACCARO<br />
P<strong>la</strong>isance 25,<br />
CH-2300 La Chaux de Fonds<br />
Tél + Fax 032 724 30 66<br />
www.humi-stop.ch<br />
info@humi-stop.ch<br />
Document à l’usage des :<br />
Architectes, ingénieurs, conservateurs du patrimoine, et<br />
responsables communaux des bâtiments.<br />
Introduction<br />
Nous sommes au XXIème siècle et si l’homme, à ce jour, fait<br />
des millions de kilomètres dans l’espace, il faut savoir que<br />
malgré ses progrès technologiques il n’en fait toujours pas<br />
plus de 10 dans le sol. Quand il y parvient, le résultat se<br />
résume à une carotte de forage de 10 cm de diamètre et de<br />
quelques mètres de longueur.<br />
La différence, ainsi que l’état actuel de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète, traduisent<br />
c<strong>la</strong>irement le niveau de ses connaissances et compétences sur<br />
son environnement…<br />
___________________________________________________________________________
Depuis qu’il construit, les remontées d’humidité et de sels<br />
dans les murs ont toujours été ses ennemis permanents. Voici<br />
ce que disait au 19 ème siècle, le célèbre architecte Viollet le<br />
Duc dans son livre " Histoire d’une maison " en matière<br />
d’humidité.<br />
"... Montons au rez-de-chaussée: voyez à l'intérieur comme les<br />
murs <strong>la</strong>issent paraître des efflorescences qui ressemblent à du<br />
coton cardé. C'est le salpêtre qui se forme dans l'intérieur de<br />
<strong>la</strong> pierre et qui, par l'effet de l'humidité du sol, se cristallise<br />
sur le parement. Ce salpêtre altère <strong>la</strong> pierre, finit par <strong>la</strong><br />
ronger et fait tomber, toute peinture que l'on prétendrait<br />
apposer sur <strong>la</strong> paroi intérieure. On fait des enduits hydrofuges<br />
pour arrêter l'effet du salpêtre, mais ces moyens ne font que<br />
retarder un peu son apparition sans détruire le mal, et cet<br />
enduit tombe bientôt comme une croûte. Il faut donc, quand on<br />
construit, à <strong>la</strong> campagne surtout, empêcher l'humidité du sol<br />
de remonter dans l'épaisseur des murs et l'arrêter au niveau<br />
du sol. On a essayé parfois d'interposer une couche de bitume<br />
entre les pierres du soubassement au lieu et p<strong>la</strong>ce du lit de<br />
mortier pour éviter l'aspiration de l'humidité par les pierres,<br />
ce qu'on appelle <strong>la</strong> capil<strong>la</strong>rité; mais ce moyen est très<br />
insuffisant. Le bitume s'échappe sous <strong>la</strong> charge, parce qu'il ne<br />
durcit pas assez pour résister à cette charge, ou bien il s'altère<br />
et se combine avec <strong>la</strong> chaux. Le mieux est d'interposer entre<br />
les premières assises inférieures d'un soubassement un lit<br />
d'ardoises pris dans <strong>la</strong> couche de mortier. L'ardoise arrête<br />
<strong>complète</strong>ment cet effet de capil<strong>la</strong>rité et l'humidité ne peut<br />
remonter dans les murs."<br />
VIOLLET-LE-DUC (E.-E.); Histoire d'une maison; Paris,<br />
Hetzel, 1873; pp.55-57:<br />
___________________________________________________________________________
Où en est-on aujourd’hui ?<br />
Malgré les preuves scientifiques, le phénomène de l’électroosmose<br />
qui a toujours été confondu (voire nié), avec le<br />
phénomène capil<strong>la</strong>ire, continue de l’être. Très peu de<br />
personnes du bâtiment savent expliquer, voire diagnostiquer<br />
un problème d’humidité.<br />
Pour <strong>la</strong> plupart des cas, on préfère appliquer une peinture<br />
« miracle » pour cacher le tout et se donner bonne conscience,<br />
mais le problème n’en est pour le moins pas résolu…<br />
Après 26 années de résultats, beaucoup d’architectes ayant<br />
vérifié l’efficacité de notre procédé passent le mot. La vision<br />
du phénomène d’humidité s’éc<strong>la</strong>irci.<br />
Un architecte ne peut tout connaître, aussi, se trouve-t-il dans<br />
l’obligation de faire confiance.<br />
Mais confiance ne veut pas forcément dire compétence.<br />
Malheureusement, rares sont les artisans qui savent encore<br />
choisir un remède adéquat pour un problème d’humidité.<br />
A vous les réparations et à vos frais s’il vous p<strong>la</strong>ît !<br />
Combien de réputations durement acquises, ont été bafouées<br />
en un chantier par une confiance mal p<strong>la</strong>cée ! Encore une fois,<br />
le <strong>la</strong>bo, ce n’est pas <strong>la</strong> réalité du chantier.<br />
Les performances d’un produit sont généralement établies en<br />
<strong>la</strong>boratoire. Sur le terrain, les prétentions ne sont que très<br />
rarement atteintes.<br />
Sur le terrain, aucun enduit, aucune peinture ne résiste à <strong>la</strong><br />
progression de l’humidité et des sels dans les murs. Un enduit<br />
respirant ne respire pas longtemps.<br />
___________________________________________________________________________
L’expertise avant travaux :<br />
Depuis 10 ans, on parle d’assainissement, d’économies<br />
d’énergie, sans jamais prononcer le mot humidité. A croire<br />
que ce<strong>la</strong> n’existe pas.<br />
Est-ce qu’un mur humide se chauffe facilement ? Autant de<br />
murs humides dans un bâtiment c’est autant de pertes<br />
d’énergie et d’argent. Une iso<strong>la</strong>tion, où qu’elle soit, ne<br />
supprime pas les effets négatifs de l’humidité, au contraire :<br />
perspiration supprimée = aucune évaporation ! Faut-il<br />
supprimer les iso<strong>la</strong>tions ? Non ! Il faut simplement stopper les<br />
remontées d’humidité.<br />
Tout le monde sait ce<strong>la</strong>, mais c’est quand même sans arrièrepensées<br />
que de nombreux propriétaires procèdent<br />
périodiquement, à <strong>la</strong> réfection de leurs bâtiments. Ces travaux<br />
s’exécutent sans chercher l’origine des dégâts. Bien<br />
évidemment, ces investissements périodiques coûtent cher<br />
puisque rapidement l’humidité chargée de salpêtre reprend ses<br />
droits et quasi instantanément de nouveaux dégâts<br />
réapparaissent.<br />
En niant le facteur humidité, on croit faire des économies :<br />
on dépensera deux ou trois fois le budget prévu, et ce, sans<br />
compter les éventuels frais d’avocat !<br />
En amont du choix du remède, une extrême attention doit<br />
d'abord être portée sur une expertise, exécutée sérieusement,<br />
où toutes les explications des dégâts doivent être démontrées.<br />
Des mesures contradictoires, ainsi que les types d'humidité<br />
rencontrés, doivent également être décrits. En cas de<br />
rénovation d'immeuble, il reste très important de faire une<br />
___________________________________________________________________________
expertise des dégâts avant le premier coup de pioche, car ce<br />
qui s'est déjà produit, se reproduira.<br />
Il faut aussi savoir qu’aucun procédé ne peut à lui seul<br />
supprimer toutes les causes d’humidité dans un bâtiment.<br />
Si vous construisez, l'analyse du terrain sera aussi une<br />
démarche capitale pour <strong>la</strong> suite des évènements. Le béton est,<br />
lui aussi, sensible à l’humidité (carbonatation).<br />
En cas d’iso<strong>la</strong>tion par l’extérieur, <strong>la</strong> perspiration du bâtiment<br />
sera supprimée.<br />
Une perspiration supprimée, renvoi toute l’humidité vers<br />
l’intérieur, c’est le plus gros problème actuel avec Minergie,<br />
lorsque les bâtiments sont équipés d’une iso<strong>la</strong>tion périphérique<br />
parfaitement étanche.<br />
En supprimant les remontées d’eau, le procédé <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong> est<br />
dans ce cas d’une extrême utilité.<br />
Traitements de l’humidité:<br />
Pour vaincre l’humidité, certains proposent un p<strong>la</strong>n<br />
d’assainissement qui passe par l’instal<strong>la</strong>tion d’un réseau de<br />
drainage autour du bâtiment, d'autres, des remèdes dont<br />
l'efficacité s'avère aléatoire quand elle n'est pas totalement<br />
absurde ou uniquement commerciale. La confusion "eau-libre<br />
" et "humidité "est très fréquente, et <strong>la</strong> différence doit être faite<br />
avant toute recherche de solution.<br />
Le drainage est un excellent moyen pour éliminer l’eau<br />
excédentaire, mais, un drainage se limite, pour l’essentiel, à<br />
___________________________________________________________________________
l’élimination de « l’eau libre » comme celle des sources, par<br />
exemple.<br />
Malheureusement, de nombreux sols sont soumis à une<br />
hydromorphie (Ex: sols argileux) permanente ou temporaire,<br />
sans que <strong>la</strong> technique du drainage soit efficace. À ce stade, il<br />
est important de rappeler que seule l’eau libre est éliminée<br />
par un réseau de drainage. Combien de mètres de tuyaux de<br />
drainage ont-ils été posés dans ces types de sols sans qu’ils<br />
éliminent le moindre litre d’eau ?<br />
En ce qui concerne les autres traitements de l’humidité, <strong>la</strong><br />
mise au potentiel zéro millivolt des murs est sans équivoque :<br />
c’est <strong>la</strong> seule mesure ou toute tricherie est impossible.<br />
L’humidité ascendante étant un phénomène électrique, il est<br />
facile de comprendre que le circuit bâtiment- terrain doit avoir<br />
un potentiel électrique nul.<br />
Par ailleurs, seul un remède certifié par un organisme<br />
indépendant de contrôle "avant" et "après" son application<br />
sur un bâtiment peut justifier de son intérêt : c’est le cas du<br />
<strong>Procédé</strong> <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong>: ( EPFL Lausanne, SOLEM Carouge)<br />
Comment l’eau est-elle présente dans les murs ?<br />
Les dégâts dus à l’humidité proviennent de différents types<br />
d’eau :<br />
- les eaux d’infiltration<br />
- l’eau de condensation<br />
- l’eau de <strong>la</strong> remontée capil<strong>la</strong>ire<br />
- l’eau véhiculée par l’électro-osmose et l’électro-filtration<br />
Il faut noter que l'électro-migration et l'électro-osmose sont<br />
ignorées, et le plus souvent confondues avec <strong>la</strong> capil<strong>la</strong>rité. Ces<br />
___________________________________________________________________________
phénomènes se cumulent mais sont totalement différents les<br />
uns des autres. Ils doivent être traités séparément.<br />
Capil<strong>la</strong>rité = Loi de Jurin<br />
Electro-osmose = Loi de Faraday , Helmhotz, etc.<br />
Les eaux d’infiltration<br />
Deux types d’eaux d’infiltration nous importunent.<br />
� Le premier type d’eau d’infiltration consiste en une<br />
infiltration d’eau visible (conduite d’eau défectueuse, ou<br />
autre). Dans ces conditions l’origine est plus ou moins<br />
rapidement trouvée et le moyen d’y remédier est<br />
« simple ».<br />
� Le deuxième type d’eau d’infiltration est plus complexe,<br />
car il est lent. Il s’agit du passage d’un liquide à travers<br />
les interstices d’un corps. Il fait appel, par exemple, à<br />
l’infiltration des eaux de pluies qui se diffusent dans le<br />
sol, puis dans les murs.<br />
L’eau de condensation<br />
Ce phénomène est connu, puisqu’il s’agit d’un passage d’une<br />
vapeur à l’état liquide. Les causes qui provoquent ce type de<br />
dégâts sont facilement repérables ; il existe plusieurs moyens<br />
pour remédier à ce défaut. Par exemple : <strong>la</strong> création d’une<br />
venti<strong>la</strong>tion permanente.<br />
___________________________________________________________________________
L’eau de <strong>la</strong> remontée capil<strong>la</strong>ire<br />
C’est l’ensemble des phénomènes re<strong>la</strong>tifs au comportement<br />
des liquides dans des tubes très fins. Au siècle passé, et encore<br />
de nos jours, de nombreux dégâts d’eau ont été mis sur le<br />
compte de <strong>la</strong> capil<strong>la</strong>rité. Toutefois, il nous faut bien admettre<br />
que les dégâts d’humidité dans les murs, engendrés par le<br />
phénomène de <strong>la</strong> remontée capil<strong>la</strong>ire se limitent à quelques<br />
centimètres de hauteur, sans production de sels minéraux. Il<br />
faut aussi faire <strong>la</strong> différence entre les sels hygroscopiques et<br />
les sels efflorescents.<br />
La remontée de l’eau au travers du sol ne dépend pas de <strong>la</strong><br />
seule résultante « capil<strong>la</strong>rité ». Certes, <strong>la</strong> remontée capil<strong>la</strong>ire<br />
participe à ce phénomène, mais dans une faible proportion,<br />
puisque des dégâts engendrés par l’humidité peuvent être<br />
observés sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Le<br />
phénomène de <strong>la</strong> remontée capil<strong>la</strong>ire est renforcé par les<br />
phénomènes d’électro-osmose et d’électro-filtration qui jouent<br />
un rôle primordial. Ils trouvent leur origine physique à<br />
l’échelle nanométrique. C’est à l’interface des particules<br />
d’argile (particules < 2 mm) et de <strong>la</strong> solution interstitielle, où<br />
se forment des couches ioniques, que ces phénomènes se<br />
généralisent. Dans un problème d'humidité, capil<strong>la</strong>rité, électroosmose<br />
et électro-filtration s'ajoutent pour former un seul<br />
potentiel humidifiant.<br />
L’électro-osmose<br />
"Une différence de potentiel électrique provoque un<br />
dép<strong>la</strong>cement du liquide interstitiel de l’anode vers <strong>la</strong> cathode<br />
en raison de <strong>la</strong> non uniformité de <strong>la</strong> distribution des cations et<br />
___________________________________________________________________________
des anions au voisinage de <strong>la</strong> particule chargée": c’est<br />
l’électro-osmose.<br />
De par sa conductibilité électrique, il est aisé de comprendre<br />
qu’un terrain à Verbier est différent d’un autre à Genève.<br />
L’électro-osmose étant une affaire de potentiels électriques, il<br />
y a donc impossibilité de créer une information, ou un remède<br />
standard. Seule une expertise correspondant uniquement à<br />
chaque bâtiment peut rendre compte d’une situation.<br />
Issu du champ électromagnétique terrestre, il est facile de<br />
comprendre que ce phénomène est insensible à tout<br />
enduit (chaux, ciment, peinture filmogène, enduit p<strong>la</strong>stique),<br />
ou appareil miracle. Les faits le démontrent c<strong>la</strong>irement ce<strong>la</strong><br />
depuis des décennies ! La chimie n’a jamais fait disparaître les<br />
champs électriques et magnétiques du globe terrestre et les<br />
vendeurs d’appareils-miracles se gardent bien d’effectuer les<br />
mesures adéquates !<br />
L’électro-filtration<br />
Réciproquement, l’application d’un gradient de potentiel<br />
hydrique fait que l’eau entraîne, dans sa circu<strong>la</strong>tion des<br />
particules chargées, ce qui donne naissance à un courant<br />
électrique. Il s’agit de l’électro-filtration.<br />
Les fortes humidités des murs proviennent des sols<br />
hydromorphes<br />
Il y a très peu de différence entre le sol et les divers matériaux<br />
composant les murs. Les mouvements de l’eau dans le sol et<br />
dans les murs sont identiques. Dans les deux cas, nous avons<br />
affaire à des argiles, des composants minéraux, du calcaire et<br />
___________________________________________________________________________
des ions en solution. A ce stade, il est intéressant de rappeler<br />
une loi de minéralogie, découverte par Pierre Curie. Cette loi<br />
énonce que tous les minéraux soumis à une contrainte<br />
physique, présentent une po<strong>la</strong>rité à sa périphérie. Or, dans <strong>la</strong><br />
nature, les roches, qu’elles soient d’origine magmatiques,<br />
métamorphiques ou sédimentaires, sont soumises à des<br />
contraintes physiques. Ainsi les matériaux de construction<br />
d’origine minérale présentent également tous les ingrédients<br />
pour créer une électro-osmose et une électro-filtration.<br />
Compte tenu que nous avons tous les ingrédients, il est aisé<br />
d’admettre que l’eau qui « circule » dans les sols<br />
hydromorphes, se dép<strong>la</strong>ce avec les mêmes règles dans les<br />
matériaux de construction.<br />
Dès lors comment expliquer <strong>la</strong> présence de nitrates dans les<br />
murs humides si ce n’est par l'acquiescement des phénomènes<br />
d’électro-osmose et d’électro-filtration.<br />
LE PROCEDE HUMI-STOP<br />
Nous sommes donc en présence d’un ensemble d’éléments et<br />
de mécanismes connus. De l’eau po<strong>la</strong>risée, des argiles<br />
également po<strong>la</strong>risées, une solution riche en ions, voilà pour<br />
les éléments. Pour les phénomènes nous retenons, <strong>la</strong> remontée<br />
capil<strong>la</strong>ire, l’électro-osmose, l’électro-filtration et surtout un<br />
courant continu de plusieurs centaines de millivolts. A ce<br />
stade et après avoir constaté <strong>la</strong> présence d’une forte humidité à<br />
l’intérieur d’un bâtiment, comment pouvons-nous stopper ces<br />
phénomènes de remontée des eaux ?<br />
Lorsque nous sommes en présence d’une forte humidité à<br />
l’intérieur d’un bâtiment, rares sont les cas où l’on peut<br />
___________________________________________________________________________
éliminer l’excès d’eau par l’instal<strong>la</strong>tion d’un réseau de<br />
drainage appliqué à l’extérieur du bâtiment. Dans de<br />
nombreux cas, l’humidité provient des sols hydromorphes.<br />
Encore une fois, il ne faut pas confondre humidité et eau libre.<br />
Ainsi, dans un sol l’existence de forces thermodynamiques :<br />
gradients de potentiel hydrique, de potentiel électrique et de<br />
potentiel chimique provoquent des flux de solutions,<br />
d’électrons et de ions. La différence de tension électrique est<br />
généralement très faible, il s’agit de quelques centaines de<br />
millivolts. En fait, nous sommes en présence d’un courant<br />
continu.<br />
L’électro-osmose, c’est <strong>la</strong> sève qui monte dans les arbres : et<br />
si elle monte dans les arbres, elle montera aussi dans vos murs.<br />
Principe du procédé <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong><br />
Pour comprendre l’efficacité du procédé <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong>, il nous<br />
faut revenir aux sources de <strong>la</strong> physique électrique. La loi de<br />
Lenz (ou loi de Lenz-Faraday) sert en électromagnétisme et<br />
permet de déterminer le sens du courant induit. Cette loi peut<br />
s’énoncer comme suit : un changement d’état d’un système<br />
électromagnétique provoque un phénomène dont les effets<br />
tendent à s’opposer à ce changement, ou plus simplement, tout<br />
courant induit s’oppose à <strong>la</strong> source qui lui donne naissance.<br />
Comment remédier à l’eau excédentaire dans les sols<br />
hydromorphes. Après avoir expertisé le sol à l’aide<br />
d’observations in situ et d’analyses appropriées, un correcteur<br />
de champ électromagnétique unique est fabriqué et installé<br />
d’après une méthodologie spécialement adaptée à chaque type<br />
de sols ou à chaque bâtiment. Les conductibilités électriques<br />
des sols, sont différentes d’un endroit à un autre. Comme dit<br />
___________________________________________________________________________
précédemment, un sol à Genève est différent d’un sol à<br />
Verbier, c’est pourquoi il ne peut y avoir de remède universel<br />
contre les remontées d’eau.<br />
Dès <strong>la</strong> pose du procédé <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong>, une modification du<br />
champ électromagnétique s’opère. Elle est mesurée<br />
électriquement instantanément. Dans un même temps le<br />
mouvement ascensionnel de l’eau se trouve inversé. En créant<br />
un champ électromagnétique dans le couple sol–bâtiment ; on<br />
rend ainsi passif les phénomènes de l’électro-osmose et de<br />
l’électro-filtration. On rétabli aussi le bon ordre des po<strong>la</strong>rités.<br />
Tension de l’eau du sol (Watermark)<br />
(http://www.agroressources.com/agriculture/irrigation/sonde<br />
_watermark.php)<br />
Le procédé <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong> est pluridisciplinaire. L’assèchement<br />
du sol au moyen de ce procédé s’applique dans différents<br />
domaines : <strong>la</strong> viticulture, l’arboriculture, les terrains de sport<br />
ou dans des zones de glissements de sols pour protéger des<br />
maisons. Au cours d’un suivi cultural viticole, nous avons<br />
comparé l’assèchement du sol dans deux zones d’une vigne.<br />
Une zone était soumise à l’électro-osmose passive et l’autre<br />
non. Des sondes « watermark » ont été p<strong>la</strong>cées dans le sol<br />
pour suivre l’évolution de l’assèchement. Dans chacune des<br />
zones, deux sondes sont p<strong>la</strong>cées : l’une à 50 centimètres dans<br />
le sol et l’autre à 80 centimètres.<br />
Dans les deux cas (à 50 centimètres comme à 80 centimètres),<br />
nous constatons une différence de tension (voir tableau No 1).<br />
La tension est plus élevée dans <strong>la</strong> zone où <strong>la</strong> vigne est soumise<br />
à l’électro-osmose, donc il y a moins d’eau.<br />
___________________________________________________________________________
Avec Sans Sans<br />
Avec <strong>Humi</strong>- <strong>Humi</strong>- <strong>Humi</strong>- <strong>Humi</strong>-<br />
<strong>Stop</strong> <strong>Stop</strong> <strong>Stop</strong> <strong>Stop</strong><br />
C - 50 C - 80 C - 50 C - 80<br />
28.06.<br />
2006 16<br />
29.06.<br />
41 13 34<br />
2006 11<br />
30.06.<br />
17 14 33<br />
2006 10<br />
01.07.<br />
14 15 32<br />
2006 10<br />
02.07.<br />
15 15 31<br />
2006 14<br />
03.07.<br />
20 17 33<br />
2006 17<br />
04.07.<br />
27 18 34<br />
2006 20<br />
05.07.<br />
35 19 35<br />
2006 23<br />
06.07.<br />
42 20 35<br />
2006 24<br />
07.07.<br />
47 20 35<br />
2006 26<br />
08.07.<br />
50 21 36<br />
2006 27<br />
09.07.<br />
54 23 37<br />
2006 28<br />
10.07.<br />
56 24 37<br />
2006 31 62 26 39<br />
Tableau 1 Assèchement du sol (une zone cerclée correspond<br />
à un assèchement par électro-osmose. Plus le chiffre est élevé<br />
___________________________________________________________________________
plus le sol est sec. Il est intéressant de relever que le<br />
phénomène d’assèchement est plus prononcé en profondeur.<br />
De l’expérience<br />
Après de nombreuses années d’exploitation, le procédé <strong>Humi</strong>-<br />
<strong>Stop</strong> a fait ses preuves dans tous les domaines de l’activité<br />
humaine. Du stade de foot aux monuments historiques, des<br />
vignes aux maisons de maître. L’efficacité du procédé n’est<br />
plus à démontrer. Architectes, polytechnicien, bureau de<br />
physique du bâtiment, conservateurs des monuments<br />
historiques, gérances d’immeubles, ingénieurs, viticulteurs,<br />
tous ont eu l’occasion de contrôler eux-mêmes<br />
l’assèchement durable de leur sol et de leurs bâtiments au fil<br />
des années. La technique, compte tenu de son caractère<br />
exclusif n’est cependant pas inoffensive : elle est loin d’être<br />
un "copié-collé". Si elle est mal appliquée : c’est l’inverse qui<br />
se produit, et les dégâts qui peuvent en résulter tant sur le p<strong>la</strong>n<br />
humain qu’architectural nous invitent à <strong>la</strong> plus grande<br />
prudence. Oui, <strong>la</strong> manipu<strong>la</strong>tion des champs<br />
électromagnétiques et <strong>la</strong> recherche d'eau, n’est pas à <strong>la</strong> portée<br />
de quiconque.<br />
Ce procédé est sans effet secondaire et rentre parfaitement<br />
dans le cadre du développement durable car il respecte<br />
totalement l’environnement et n’engendre aucune pollution<br />
électromagnétique ou chimique. Il est aussi le parfait allié<br />
dans le contexte Minergie.<br />
Pour les Monuments Historiques, il présente entre autres<br />
avantages, celui d'être réversible à 100% et de pouvoir assainir<br />
un bâtiment sans toucher à son gros œuvre. Il s'est révélé être<br />
___________________________________________________________________________
un allié précieux dans <strong>la</strong> restauration et conservation des<br />
peintures murales. Pour <strong>la</strong> préservation du patrimoine<br />
historique bâti, cette solution simple permet de prolonger <strong>la</strong><br />
vie du bâtiment, sans modification de celui-ci ou des<br />
matériaux qui le composent.<br />
L’iso<strong>la</strong>tion par l’extérieur :<br />
Dans le contexte d’iso<strong>la</strong>tion par l’extérieur, rares sont les<br />
maîtres d’ouvrage qui prennent en compte le phénomène<br />
d’humidité et des sels. Le phénomène est inconnu, on n’en<br />
parle pas : on nie le problème.<br />
Il faut comprendre qu’en cas d’iso<strong>la</strong>tion périphérique, <strong>la</strong><br />
perspiration d’un bâtiment est quasi supprimée si les<br />
matériaux utilisés ne sont pas perméables à <strong>la</strong> vapeur. S’ils le<br />
sont, <strong>la</strong> quantité d’eau produite par les remontées du sol est<br />
toujours <strong>la</strong>rgement supérieure au pouvoir d’évaporation du<br />
matériau. Les prétentions sur le sujet sont uniquement un<br />
argument pour vendre : <strong>la</strong> réalité de terrain est toute autre. Par<br />
conséquent, les remontées d’humidité sont dirigées vers<br />
l’intérieur, avec les conséquences que l’on sait. Aucun<br />
bâtiment n’échappe au phénomène électro-osmotique : ce<br />
n’est qu’une question de temps, car il est certain l’eau sortira<br />
un jour ou l’autre soit du sol ou d’un mur.<br />
Le procédé <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong>, en supprimant les remontées<br />
d’eau, offre <strong>la</strong> sécurité de ne pas voir l’iso<strong>la</strong>tion extérieure<br />
refouler humidité et sels à l’intérieur du bâtiment et assure<br />
aux professionnels <strong>la</strong> continuité de leur bonne réputation.<br />
___________________________________________________________________________
CONCLUSIONS<br />
Notre site internet www.humi-stop indique des références dont<br />
les propriétaires et maîtres d’œuvre pensaient, à l'époque,<br />
avoir mis tous les atouts de leur côté pour être à l'abri de<br />
dégâts ultérieurs.<br />
La réalité démontre que ce ne fut pas le cas, car ils n'avaient<br />
malheureusement pas pris en compte le facteur humidité avant<br />
rénovation.<br />
Cette négligence <strong>la</strong> plupart du temps involontaire<br />
(méconnaissance du problème) a, pour certains, coûté dans le<br />
temps plusieurs rénovations de façades, plusieurs rénovations<br />
intérieures, et parfois plusieurs procès avant de trouver notre<br />
solution.<br />
Le <strong>Procédé</strong> <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong> peut être préventif ou curatif, alors<br />
pourquoi faudrait-il attendre <strong>la</strong> venue de dégâts dans un<br />
immeuble pour agir ?<br />
Le renoncement à l’éradication de l’humidité est très<br />
certainement une économie à court terme, mais l’est-il<br />
vraiment pour du plus long terme ?<br />
Nous vous remercions de votre attention, et restons à votre<br />
disposition pour tout renseignement.<br />
Contactez nous !<br />
C<strong>la</strong>ude SACCARO<br />
<strong>Procédé</strong> <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong><br />
___________________________________________________________________________
Références Bibliographiques :<br />
J.-L. Aurault, T. Strzelecki, on the electro-osmotic flowin<br />
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J.C. Bénet, Contribution à l’étude thermodynamique des<br />
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Boston Soc. Civ. Engrg. 39 (1) (1949) 51-83.<br />
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TABLE DES MATIERES<br />
Introduction<br />
Page<br />
1-Où en est-on aujourd’hui ?<br />
2-L’expertise avant travaux<br />
3-Traitements de l’humidité<br />
4-Comment l’eau est-elle présente dans les murs<br />
5-Les eaux d’infiltration<br />
6-L’eau de condensation<br />
7-L’eau de <strong>la</strong> remontée capil<strong>la</strong>ire<br />
8-L’électro-osmose<br />
9-L’électro-filtration<br />
10-Les fortes humidités dans les murs proviennent des sols<br />
hydromorphes<br />
11-Le <strong>Procédé</strong> <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong><br />
12-Principe du procédé <strong>Humi</strong>-<strong>Stop</strong><br />
13-Tension de l’eau du sol<br />
14-De l’expérience<br />
15-Conclusions.<br />
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