L'Italie, ce bijou?. ! - Accueil

Editorial
Editoriale
Par M. Samuele PORSIA Directeur.
Bien assis, entrain d’analyser les données sur les échanges algéro-italiens afi n de
m’en inspirer pour la rédaction de cet éditorial, paf ! une donnée me saute aux yeux, je ne
pouvais pas la rater, celle-là, 1125 % d’augmentation en une année. Enorme ! Passer de 2,25
millions d’Euros à 32 millions d’Euros, et pour ce type de produits, en l’occurrence les bijoux
et articles d’orfèvrerie. Ma surprise passée, je me suis mis à analyser cette donnée
« providentielle » : comment expliquer ce boom ?.
En réalité, ce chiffre est doublement justifi é, d’une part cela signifi e que la mise en place de
règles régissant cette activité d’importation paraît porter ses fruits, et, plus encore, qu’elle
semble être acceptée par les professionnels du secteur qui préfèrent passer par les circuits
légaux. D’autre part, cette donnée peut nous renseigner sur une amélioration des conditions
de vie des Algériens, du moins de ceux qui ont les moyens de se permettre des produits d’un
luxe avéré. Et quand il s’agit de produits de luxe et de goût, le consommateur algérien ne se
trompe pas, c’est le « made in Italy » qu’il choisit, tout naturellement.
Cela est vraiment de bon augure parce que plus l’Algérie se développe, plus le label « made
in Italy » renforce sa présence sur le marché algérien.
L’Italie qui a été là pendant les périodes de malheur de l’Algérie, ne pouvait manquer de
l’accompagner dans son bonheur, bonheur dont le bijou est l’expression apparente.
L’Italia, che gioiello…. !
Comodamente seduto, intento ad analizzare i dati degli scambi italo-algerini per trarne
un’ispirazione per redigere questo editoriale, paf ! Un dato mi salta agli occhi, non potevo non
notarlo: 1125 % d’aumento in un anno. Enorme ! Passare da 2,25 milioni di euro a 32 milioni di
euro, soprattutto per dei prodotti quali i gioielli e gli articoli d’orefi ceria. Passata la sorpresa, mi
sono messo ad analizzare questo dato « provvidenziale » : come spiegare questo boom ?
In realtà, questa cifra è doppiamente giustifi cata : da una parte, vuol dire che l’istituzione di
regole che disciplinano quest’attività d’importazione sembra portare i suoi frutti, meglio ancora,
ch’essa sembra essere accettata dai professionisti del settore i quali preferiscono passare
per i circuiti legali. D’altra parte, il dato ci fornisce delle indicazioni sul miglioramento delle
condizioni di vita degli algerini, o quantomeno di alcuni di loro che, avendone i mezzi, possono
permettersi dei prodotti d’indubbio lusso. E quando si tratta di prodotti di lusso e di buon gusto,
il consumatore algerino non sbaglia, e sceglie naturalmente il « made in Italy ».
Questo è davvero di buon augurio, perché più l’Algeria si sviluppa più il marchio « made in Italy
» rafforza la sua presenza sul mercato algerino.
L’Italia, che è stata qui durante i momenti di sventura dell’Algeria, non poteva mancare di
accompagnarla in quelli di felicità, felicità di cui il gioiello è l’espressione più appariscente.
L’Italie, ce bijou…. !
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Sommario
Sommario
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Editorial Editoriale
Le Mot de l’Ambassadeur
Saluto dell’Ambasciatore
Focus:
Electro 2008 : les italiens en force
Electro 2008 : gli italiani in forza
Packaging 2008 : des opérateurs algériens en Toscane
Packaging 2008 : operatori algerini in Toscana
SITP 2007 : l’Italie en pôle position
SITP 2007 : l’Italia in pole position
SIAC 2007: l’innovation italienne à l’honneur
SIAC 2007: l’innovazione italiana in primo piano
Yacht Med – Gaeta : naviguer dans le luxe
Yacht Med – Gaeta : navigare nel lusso
Ecomondo – Rimini : un “environnement” à succès
Ecomondo – Rimini : un “ambiente” di successo
Forum sur le Tourisme en Méditerranée : les opérateurs algériens en quête
d’opportunités
Forum sul Turismo nel Mediterraneo : investitori algerini in cerca di opportunità
Les leçons d’une visite au District du bois à Pesaro
Le lezioni di una visita al distretto del legno a Pesaro
Cibus Tech – Parme : les algériens en masse !
Cibus Tech – Parma : gli algerini in massa!
Evènement Evento:
Rencontre d’affaires: Alger appelle, Milan répond
Incontro d’affari: Algeri chiama, Milano risponde
Sommet intergouvernemental d’Alghero
Vertice intergovernativo di Alghero
Formation Formazione :
Formation sur l’extrusion plastique : une première à Oran
Formazione sull’estrusione plastica : una prima a Orano
Formation sur l’extrusion plastique : une première à Oran
Formazione sull’estrusione plastica : una prima a Orano
Des jeunes formés pour l’export à Pérouse
Studenti algerini in formazione sull’internazionalizzazione d’imprese a Perugia
Voir Venise et apprendre !
Scoprire Venezia e apprendere!
Cours de formation pour chefs d’entreprises
Corso di formazione per imprenditori algerini
Interview intervista :
Lorenzo Donato, Directeur Général d’Alitalia Algérie : la révolution des horaires
Lorenzo Donato, Direttore Generale di Alitalia Algeria : la rivoluzione degli orari
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Sommario
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Ambassade d’Italie Ambasciata d’Italia :
Coopération: Programme de certifi cation des plants pour améliorer la
production fruitière en Algérie
Cooperazione: “Programma di Certifi cazione delle piante per migliorare la
produzione frutticola in Algeria“
Record historique des exportations italiennes vers l’Algérie en 2007
Record storico delle esportazioni italiane verso l’Algeria nel 2007
Panorama International Panorama Internazionale
Rapport sur l’économie italienne du 3ème trimestre 2007
Rapporto sull’économia italiana del 3° trimestre 2007
Présentation à Rome du rapport sur l’investissement mondial 2007
Presentazione a Roma del rapporto sull’investimento mondiale 2007
Le point sur le secteur vitivinicole italien en 2007
Il punto sul settore vitivinicolo italiano nel 2007
ICE Alger News
“60% des PME algériennes équipées par l’Italie“
“60% delle PMI algerine equipaggiate dall’Italia“
Actualité des activités et opportunités pour les entreprises italiennes en Algérie
Attualità delle attività e opportunità per le società italiane in Algeria
Présentation de sociétés
Presentazione di imprese
Culture Cultura :
Portrait de Saint Augustin
Ritratto di S. Agostino
Opportunités d’Affaires Opportunità d’affari
Calendrier des foires et salons spécialisés en Italie
Calendario delle manifestazioni fi eristiche in Italia
Agenda ICE des initiatives en Algérie
Agenda ICE delle iniziative in Algeria
Revue de presse de Crescendo 2 : ils parlent de nous…
Rassegna stampa Crescendo 2 : dicono di noi…
Album Photos
Fotogalleria

Voilà un passage-clé de la Déclaration fi nale du premier Sommet
italo-algérien, qui s’est tenu à Alghero, en Sardaigne, le 14 novembre
2007.
Un partenariat économique fort est déjà une réalité dans plusieurs
secteurs, mais il est en même temps un objectif partagé à réaliser
dans d’autres domaines.
Dans le secteur énergétique, la relation italo-algérienne date de plusieurs
décennies et ne se limite pas aux fortes importations italiennes
d’hydrocarbures, mais elle concerne également la recherche, l’exploration
et la production. Il s’agit d’un partenariat qui est en train de
se développer aussi dans des pays tiers et qui ne saurait se limiter
aux hydrocarbures, mais qui présente des potentialités dans d’autres
domaines de la production énergétique.
Le partenariat est aussi le signe distinctif de la collaboration dans le
secteur BTPH, où les compagnies italiennes ont donné une contribution
fondamentale au cours de ces dernières décennies - même
dans les périodes les plus diffi ciles - pour la réalisation d’importants
ouvrages un peu partout en Algérie, qu’il s’agisse de barrages, de
routes ou de chemin de fer. La qualité de la production, l’excellence
technique, l’effort consacré à la formation du personnel algérien et au
transfert du savoir faire à différents niveaux, sont bien connus.
Des initiatives importantes ont été entamées en ce qui concerne la
promotion de la collaboration industrielle. Récemment, par exemple,
une délégation de la Chambre de Commerce de Milan regroupant
une trentaine d’entreprises lombardes, s’est rendue en visite à Alger
et à Blida, pour un forum de présentation (auquel ont participé le
Ministre de la PME et les dirigeants des confédérations patronales
algériennes) suivi de rencontres b2b, qui ont déjà donné des résultats
encourageants.
Les relations entre les régions et les villes italiennes et algériennes
offrent également de grandes opportunités, en termes de collaboration
industrielle, de gestion des services et d’aménagement du territoire,
ainsi que de relations culturelles, qui demeurent un instrumentclé
pour la connaissance et la coopération mutuelles.
Dans ce cadre, les banques italiennes ont développé un intérêt pour
l’Algérie et pour la région maghrébine et nord-africaine en général. Il
s’agit d’une perspective nouvelle, qui pourrait soutenir et accompagner
les entreprises italiennes en Algérie.
Le progrès dans la reforme économique dans ce pays et dans l’accompagnement
des investisseurs étrangers demeure un facteur déterminant,
qui pourrait donner une impulsion décisive au partenariat
italo-algérien dans tous les domaines. Un partenariat, justement, en
Crescendo.
S.E. Giampaolo Cantini
Le Mot de l’Ambassadeur
Saluto dell’Ambasciatore
«L’Italie et l’Algérie ont considéré que leurs rapports étaient suffi samment mûrs pour un saut qualitatif,
susceptible de permettre l’élargissement de leur coopération vers l’établissement d’un partenariat économique
et énergétique garant de la pérennité et de la solidité de leurs liens.»
«L’Italia e l’Algeria ritengono che i loro rapporti siano suffi cientemente maturi pe r un salto qualitativo, suscettibile
di permettere l’allargamento della loro cooperazione che vada verso l’instaurarsi d’un partenariato economico ed
energetico garante della perennità e della solidità dei loro legami.»
Giampaolo Cantini
Ambassadeur d’Italie
Ecco un passaggio chiave della Dichiarazione fi nale del primo
Summit italo-algerino, tenutosi ad Alghero, in Sardegna, il 14
novembre 2007.
Un partenariato economico forte è già una realtà in diversi settori,
ma è al contempo un obiettivo condiviso da realizzare in altri campi.
Nel settore energetico le relazioni italo-algerine risalgono a vari
decenni fa e non si limitano alle forti importazioni italiane di
idrocarburi, ma riguardano anche la ricerca, l’esplorazione e la
produzione. Questo partenariato sta sviluppandosi anche in paesi
terzi e non è destinato a limitarsi agli idrocarburi, perché presenta
delle potenzialità in altri settori della produzione energetica.
Il partenariato è il segno distintivo anche della collaborazione nel
settore « edilizia, idraulica, lavori pubblici », in cui le compagnie
italiane hanno dato un contributo fondamentale nel corso degli
ultimi decenni – anche nei momenti più diffi cili – per la realizzazione
d’importanti lavori un po’ ovunque in Algeria: dighe, strade, ferrovie.
La qualità della produzione, l’eccellenza tecnica, lo sforzo rivolto alla
formazione del personale algerino e al trasferimento del know-how
a vari livelli, sono risaputi.
Sono state intraprese importanti iniziative per quanto riguarda
la promozione della collaborazione industriale. Di recente, per
esempio, una delegazione della Camera di Commercio di Milano
che ha riunito una trentina di imprese lombarde, si è recata in visita
ad Algeri e a Blida, per un forum di presentazione (al quale hanno
partecipato il Ministro della PMI e i dirigenti delle confederazioni
padronali algerine) seguito da incontri b2b, che hanno già dato dei
risultati incoraggianti.
Le relazioni fra le regioni e le città italiane e algerine offrono
anch’esse grandi opportunità, in termini di collaborazione
industriale, di gestione dei servizi e d’organizzazione del territorio,
nonché di relazioni culturali, che restano uno strumento chiave per
la conoscenza e la cooperazione reciproche.
In questo quadro, le banche italiane hanno sviluppato un interesse
per l’Algeria e per la regione magrebina e nord-africana in generale.
Si tratta di una prospettiva nuova, che potrebbe sostenere ed
accompagnare le imprese italiane in Algeria.
Il progredire della riforma economica in questo paese e
nell’accompagnamento degli investitori stranieri resta un fattore
determinante, che potrebbe dare un impulso decisivo al partenariato
italo-algerino in tutti i settori. Un partenariato, appunto, in
Crescendo.
Giampaolo Cantini
Ambasciatore d’Italia
Le Mot de l’Ambassadeur Le Mot de l’Ambassadeur
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Focus
Electro 08
les italiens en force
Electro 2008 : gli italiani in forza
La deuxième édition du Salon Electro/Automation/Energy
‘08 s’est tenue cette année du 9 au 12 mars au Palais des
Expositions, Pins Maritimes, à Alger. A l’occasion de la cérémonie
d’inauguration, M. Martin Marz, PDG de Fairtrade, organisateur
de l’événement, a annoncé la tenue de plusieurs conférences et
présentations techniques destinées aux professionnels du secteur.
Les représentants de plusieurs multinationales – M. Valfre pour
ABB, M. Sothy Chhoa pour Legrand, M. Saâd pour Schneider, M.
Herbert Shaal pour Siemens, M. Enrico Casini pour Ansaldo – ont
été unanimes à signaler l’augmentation de leur chiffre d’affaires en
Algérie ces dernières années, et à mettre l’accent sur l’impulsion
sensible donnée au processus de développement.
Regroupant 70 exposants (dont 12 italiens) venus de 14 pays, cette
manifestation s’est déroulée dans un contexte particulièrement
favorable. En effet, l’Algérie a entamé un vaste plan de développement
doté de plus de 100 milliards de dollars, incluant un ambitieux
programme d’électrifi cation.
Organisée par l’Institut italien pour le Commerce Extérieur (ICE), la
participation italienne a enregistré cette année la présence de douze
entreprises dont trois, qui proposaient du matériel d’éclairage, ont
particulièrement retenu l’attention. Parmi elles, la société Lanzini
Luminaires, qui fabrique des produits pour l’éclairage de routes
et tunnels, piscines, salles et terrains de sports, boîtes de nuit…
Le bureau de liaison est en instance de création afi n d’assurer la
commercialisation et le service après-vente, puis de mettre en place
un réseau d’installation et de maintenance.
Il faut savoir que l’Italie a enregistré cette année la plus forte
participation étrangère à cette manifestation, avec des sociétés
qui pour la plupart se déplaçaient pour la première fois en Algérie,
dans le but de prospecter le marché local et d’offrir aux opérateurs
algériens une vision globale de l’offre italienne d’équipements et de
technologies de pointe, permettre des échanges d’informations et
créer des opportunités de collaboration commerciale et industrielle
à même de promouvoir l’industrie électronique et électrotechnique
en Algérie.
La partecipazione italiana, organizzata dall’ICE, ha visto
la presenza di dodici imprese, di cui una decina presenti nello
stand ICE e attive nei settori della produzione di energia elettrica,
apparecchi elettrici, componenti elettronici ed elettromeccanici,
automazione, illuminazione e sistemi di sicurezza. La presenza
italiana all’edizione 2008 è la più rilevante tra quelle straniere e la
maggior parte delle PMI espositrici visitava l’Algeria per la prima
volta, per sondare il mercato locale e offrire agli operatori algerini
una visione complessiva dell’offerta italiana di attrezzature e
tecnologie avanzate. Da segnalare anche la presenza di società
già ben conosciute dagli operatori algerini del settore, in quanto
già insediate nel mercato locale, come Ansaldo Energia per
la realizzazione di centrali elettriche, Inprotec, specializzata in
automazione e controllo industriale, e il general contractor ABB,
che, per quanto riguarda il Mediterraneo, dipende da ABB Italia. Va
sottolineato che in Italia il settore dell’elettronica e dell’elettrotecnica
ha realizzato un fatturato di 60 miliardi di euro nel 2006 e presenta
ampi margini di crescita, dato l’importante programma d’investimenti
in ricerca e sviluppo e dato il carattere altamente tecnologico del
settore, in cui l’Italia resta molto competitiva. Per quanto riguarda
invece il mercato algerino, l’Italia ha esportato, nei primi dieci mesi
del 2007, più di 86 milioni di euro di macchinari e apparecchi elettrici
di precisione (+13%), più di 23 milioni di euro di motori, generatori
e trasformatori elettrici e 20 milioni di euro di apparecchi per la
distribuzione e il controllo elettrico (+12%). Ciò rifl ette l’attenzione
crescente dell’Italia per il mercato algerino in questi settori e
conferma il bilancio positivo della sua partecipazione al precedente
Salone Electro 2007.

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Focus
D’autres sociétés, à l’instar de ABB Italie et Ansaldo Energia, toutes
deux bien connues des opérateurs algériens du secteur, étaient
également présentes à cet événement.
La division italienne du groupe ABB, lder mondial dans les technologies
de l’énergie et de l’automation, était représentée par M. Michele Savona.
Partenaire de longue date de la société algérienne Sonelgaz, ABB Italie
fournit des transformateurs de puissance, des panneaux et des passe
-travées haute tension.
La société Ansaldo a déjà installé 172 000 MW à travers le monde, dont
la centrale électrique de Mers El Hadjadj, près d’Arzew, en 1974 ; c’était
à l’époque la plus grande centrale d’Afrique avec 850 MW. Depuis, les
contrats se sont succédés avec l’opérateur public Sonelgaz. Ansaldo
est représenté en Algérie depuis 23 ans. M. Casini, son Directeur
résident, qui a été approché par des opérateurs privés intéressés par
la production d’électricité, affi rme que le marché algérien offre un grand
potentiel.
En Italie, le secteur de l’électronique et de l’électrotechnique a réalisé un
chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros en 2006. Ce secteur, hautement
technologique et où l’Italie reste très compétitive, dispose d’importantes
marges de progrès, vu le vaste programme d’investissement dans la
recherche et le développement.
Quant au marché algérien, l’Italie a exporté en 2007 plus de 86 millions
d’euros de machines et d’appareils électriques de précisions (+13%),
plus de 23 millions d’euros de moteurs, générateurs et transformateurs
électriques et 20 millions d’euros d’appareils pour la distribution et le
contrôle électrique (+12%). Cela refl ète l’importance croissante que
l’Italie accorde au marché algérien et confi rme le bilan positif de sa
précédente participation au Salon Electro ‘07.
INTERVIEWS EXPRESS
Bruna Pagnutti,
responsable de Luce di Pagnutti Bruna
“Nous espérons travailler en Algérie”
En quoi consiste l’activité de votre entreprise ?
Nous sommes spécialisés dans la production
de composants pour luminaires et éclairage. Nous fabriquons des
douilles et nos composants sont certifi és conformes aux normes iso
9001/2000.
Etes-vous leader dans votre domaine en Italie ?
En Italie, nous sommes une Pme, mais qui possède la qualité et
l’innovation. Il faut savoir que les douilles colorées que nous fabriquons
sont uniques dans le monde.
Quel a été votre chiffre d’affaires en 2007 ?
5 milliards d’euros.
Etes-vous présents au Maghreb ?
Non. C’est la première fois que nous venons dans un pays du Maghreb.
Outre l’Italie, nous sommes présents en Allemagne, Pologne, Bulgarie
et Russie
Comptez-vous investir le marché algérien et y avoir des parts dans
votre activité ?
Nous espérons travailler en Algérie et trouver le bon partenaire pour
vendre nos produits.
Uniquement vendre ou avec l’objectif de produire localement ?
Cela dépendra du type de partenariat que nous allons trouver.
Antonino Culcasi,
responsable chez Layer Electronics
“L’Algérie sera peut-être notre premier distributeur en
Afrique”
Pouvez-vous nous présenter Layer Electronics ?
Notre entreprise a été créée dans le Sud de l’Italie en
1967.
Nous fabriquons, entre autres, des systèmes pour le
contrôle de l’énergie électrique, des onduleurs, des
stabilisateurs de tension et des éoliennes.
Nos produits sont utilisés par différents secteurs
d’activités à l’instar de ceux des fi nances, des postes, de la santé, de
la marine et de l’industrie.
Quel a été votre chiffre d’affaires pour l’année 2007 ?
Il a été de l’ordre de 700 000 euros.
Quelles sont vos perspectives en Algérie ?
Nous sommes ici pour la première fois. Nous voulons travailler avec
des partenaires algériens, le tout est de les trouver.
Etes-vous présents en Afrique ?
Non. Nous espérons que l’Algérie sera notre premier distributeur en
Afrique.
Alberto Verzini,
directeur commercial Issac
Glass, Isaac light, Farplast
“Nous sommes à la recherche de
nouveaux clients”
Notre entreprise est spécialisée
dans les plafonniers et les
composants pour éclairage. Il faut savoir que très peu de fabricants
dans le monde travaillent avec les composants pour éclairage. Nous
fabriquons également des chandeliers et des appliques pour portes
extérieures. En Italie, nous sommes une entreprise très importante.
Qu’attendez-vous de cette première visite en Algérie ?
Nous sommes à la recherche de nouveaux clients, la politique de
l’entreprise étant de trouver de nouveaux marchés dans les pays
émergeants d’Afrique et d’Amérique du Sud
Etes-vous déjà présents en Afrique du Nord ?
Oui. Nous sommes présents au Maroc, en Libye et en Egypte.
Quel type de partenariat recherchez-vous en Algérie ?
La première étape consistera à présenter notre entreprise, mais nous
sommes à la recherche d’un partenariat avec des entreprises locales.
Qu’attendez-vous de ce Salon ?
Nous profi tons de cette foire pour rencontrer les professionnels
algériens, nous comptons également sur l’aide de l’ICE.
Article et interviews réalisées par Le Point Economique

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Focus
Une mission d’opérateurs des pays méditerranéens du secteur
packaging, dont trois opérateurs algériens sélectionnés par le Bureau
ICE d’Alger, a été organisée du 14 au 17 janvier 2008 à Lucca (Région
Toscane) par la Chambre de Commerce de Lucca, en collaboration
avec Toscana Promozione.
Mr Alessandro Adami, en sa qualité de chargé des activités
productives de la Province et de Vice-Président de la société de
la Chambre de Commerce provinciale opérant dans le domaine
de l’internationalisation des entreprises, a inauguré le « Packaging
2008 », en présence de Mr Osvaldo Bertuccelli, Président di Lucca
Promos, des principaux industriels provinciaux de l’emballage, et des
représentants des pays du bassin méditerranéen.
A cette occasion, des rencontres ont eu lieu avec les entreprises de
la province de Lucca ainsi que des visites aux principales usines
de production, une opportunité pour les opérateurs algériens
pour découvrir les dernières innovations dans le domaine, et pour
rencontrer d’éventuels partenaires intéressés à développer des
actions de partenariat en Algérie.
En 2005, le chiffre d’affaires mondial du secteur de l’emballage a été
évalué à environ 470 milliards d’euros, les Etats Unis représentant
30% du marché, suivis par l’Europe Occidentale (27%) et le Japon
(17%). En Europe, l’Italie occupe la seconde place avec une
production d’environ 18 milliards d’euros, avec la France et après
l’Allemagne.
Les entreprises de la province de Lucca exportent surtout des
emballages primaires et secondaires (sacs industriels, fi lm plat et
tubulaire en polyéthylène, fi lm extensible
et machines) et emballages “converting” à
plusieurs couleurs, également pour usage
alimentaire, sacs et enveloppes thermiques
ainsi que machines et équipements de
conditionnement. Selon les experts, les Pays
de la Méditerranée offrent encore de grandes
marges de croissance.
Packaging 2008 : des opérateurs algériens en Toscane
Packaging 2008 : operatori algerini in Toscana
Alla presenza di Osvaldo
Bertuccelli, presidente
di Lucca Promos, e di
Alessandro Adami, nella
sua duplice veste di
assessore provinciale alle
attività produttive e vice
presidente della società
della camera di commercio
provinciale che opera nel
campo dell’internazionaliz
zazione delle imprese, ha
preso il via a Villa Bottini
“Packaging 2008”. Si tratta
di un’iniziativa organizzata
da Lucca Promos in
collaborazione con Toscana
Promozione e rivolta ad
un gruppo di operatori
provenienti dai paesi del
Mediterraneo, invitati per
visitare le industrie lucchesi
del settore dell’imballaggio con le quali sviluppare rapporti d’affari.
La delegazione algerina, composta da 3 operatori del settore
selezionati dall’Uffi cio ICE di Algeri, ha avuto incontri con le
imprese della provincia e visitato i principali impianti di produzione,
un’opportunità per gli operatori invitati di scoprire le ultime
innovazioni tecnologiche e incontrare partner interessati a
sviluppare collaborazioni con l’Algeria.
Come hanno spiegato Bertuccelli e Adami, in Italia l’industria
dell’imballaggio ha raggiunto un peso considerevole e offre
potenzialità di ulteriore sviluppo. A livello mondiale, il fatturato del
comparto imballaggi è stato valutato, nel 2005, circa 470 miliardi
di euro. Gli Usa restano il mercato principale, con una quota del
30%, seguiti da Europa occidentale (27%) e Giappone (17%). In
Europa, all’Italia spetta il secondo posto con una produzione di
circa 18 miliardi di euro, insieme alla Francia e dopo la Germania.
Le aziende lucchesi esportano soprattutto imballaggi primari e
secondari, ovvero sacchi industriali (fi lm piani e tubolari, fi lm e
involucri in polietilene, fi lm estensibili, macchine) e imballaggi
“converting” a più colori, anche per uso alimentare, sacchi e buste
termiche. Secondo gli esperti, i paesi del Mediterraneo offrono
ancora margini di crescita.

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Focus
Le 5ème Salon International des Travaux Publics (SITP) s’est
tenu au Palais des Expositions d’Alger du 24 au 27 novembre 2007.
Destiné aux professionnels du secteur, il regroupait 208 exposants,
dont 67 étrangers venus de 11 pays.
Le 5ème SITP a été inauguré par le Premier ministre algérien, M.
Abdelaziz Belkhadem, accompagné du ministre des Travaux publics,
M. Amar Ghoul.
S. E. Gian Paolo Cantini, le nouvel ambassadeur d’Italie en Algérie,
était également présent à l’inauguration de cet important salon,
accompagné de M. Samuele Porsia, directeur du bureau d’Alger
de l’Institut pour le commerce extérieur (ICE) et de M. Giuseppe
Morandini, vice-président du patronat italien (Confi ndustria),
à sa deuxième visite à Alger en 2007. La délégation a visité
quelques stands italiens. La représentation italienne, forte de
13 exposants, était encadrée par l’ICE, dont le stand regroupait
quelques opérateurs : Longinotti (équipements mécaniques), Tuxor
(matériaux sidérurgiques pour l’ingénierie civile et la pétrochimique),
Gilef Group (équipements de travaux publics). D’autres sociétés
italiennes spécialisées dans des secteurs aussi divers que pointus,
comme les systèmes parasismiques, les joints de chaussées, les
équipements de travaux publics…, disposaient de leur propre stand,
vu l’importance des projets mis en chantier (ou en voie de l’être) en
Algérie : CAF Industries, Comec Engineering, CMC, Anese, STE,
Geodata, IGC Venezia, Tensacciai, FIP Industriale, Equital. Certains
de ces opérateurs disposent de représentations en Algérie, dont ils
connaissent les rouages administratifs et les diffi cultés du terrain.
Cependant, ils sont quasi unanimes à dénoncer la diffi culté à obtenir
SITP 2007 :
l’Italie en pôle position
SITP 2007 :
l’Italia in pole position
Il 5° Salone Internazionale dei Lavori Pubblici (SITP) si è svolto
al Palazzo delle Esposizioni d’Algeri dal 24 al 27 novembre 2007.
Destinato ai professionisti del settore, ha riunito 208 espositori, di
cui 67 stranieri provenienti da 11 paesi.
Il 5° SITP è stato inaugurato dal primo ministro algerino, Abdelaziz
Belkhadem, accompagnato dal ministro dei lavori pubblici, Amar
Ghoul.
Era presente all’inaugurazione di quest’importante salone anche
S. E. Gian Paolo Cantini, il nuovo ambasciatore d’Italia in Algeria,
accompagnato da Samuele Porsia, direttore dell’uffi cio d’Algeri
dell’Istituto nazionale per il commercio estero (ICE) e da Giuseppe
Morandini, vice-presidente della Confi ndustria, alla sua seconda
visita ad Algeri nel 2007. La delegazione ha visitato alcuni stand
italiani. La partecipazione italiana (13 espositori) è stata organizzata
dall’ICE, il cui stand ha riunito le società : Longinotti (attrezzature
meccaniche), Tuxor (materiali siderurgici per l’ingegneria civile e
la petrolchimica), Gilef Group (attrezzature per lavori pubblici). Le
altre società italiane, specializzate in settori tanto diversi quanto
avanzati, come i sistemi antisismici, i giunti di carreggiata, le
attrezzature per lavori pubblici…, disponevano di uno stand proprio,

des visas pour leurs clients,
affi rmant que «cela
peut nuire aux affaires».
Questionné sur ce sujet,
S. E. Giampaolo Cantini a
répondu : «Des opérateurs
italiens éprouvent
également des diffi cultés
à obtenir des visas pour
venir en Algérie. Il faut
une réciprocité et mettre
en place des procédures
d’accréditation. «
L’ambassadeur a ajouté
: «Les échanges algéroitaliens
ont enregistré une intensifi cation cette dernière année. Les
sociétés italiennes sont très actives dans le secteur des travaux
publics en Algérie. Elles ont une expérience du terrain et sont
disposées à apporter une contribution encore plus large.»
Le ministre algérien des Travaux publics a indiqué que «des contacts
seront noués pendant ce salon en vue de signer des contrats de
partenariat entre les entreprises nationales et étrangères». Il a ajouté
: «Nous voulons que ce salon soit à la mesure des grands projets en
cours ou qui seront lancés en 2008, dont l’autoroute Est-Ouest pour
laquelle une enveloppe fi nancière de 800 milliards de dinars a été
allouée». M. Belkadem a, pour sa part, déclaré que «le développement
du partenariat entre les entreprises algériennes et étrangères est un
élément clé de la stratégie de relance économique».
vista l’importanza dei progetti già intrapresi o in fase di preparazione
in Algeria : CAF Industries, Comec Engineering, CMC, Anese,
STE, Geodata, IGC Venezia, Tensacciai, FIP Industriale, Equital.
Alcuni di questi operatori hanno rappresentanze in Algeria, di cui
conoscono gli ingranaggi amministrativi e le diffi coltà pratiche. Sono
tuttavia unanimi nel denunciare la diffi coltà di ottenere visti per i loro
clienti, affermando che «ciò può nuocere agli affari». Interpellato
in proposito, S. E. Giampaolo Cantini ha risposto che «Anche
degli operatori italiani incontrano diffi coltà per ottenere i visti per
l’Algeria. Ci vuole reciprocità e bisogna stabilire delle procedure di
accreditamento. «
«Gli scambi italo-algerini» – ha aggiunto l’ambasciatore – hanno
registrato un’intensifi cazione durante l’ultimo anno. Le società
italiane sono molto attive in Algeria nel settore dei lavori pubblici.
Conoscono il terreno e sono disposte ad apportare un contributo più
vasto.»
Il ministro algerino dei lavori pubblici ha affermato che «durante
il salone sono previsti incontri per arrivare alla fi rma di contratti di
partenariato fra imprese nazionali e straniere». «Vogliamo – ha
aggiunto – che questo salone sia all’altezza dei grandi progetti in
corso o che saranno lanciati nel 2008, fra cui l’autostrada est-ovest
per la quale sono stati stanziati 800 miliardi di dinari». Da parte
sua, Belkadem ha dichiarato che «lo sviluppo del partenariato fra le
imprese algerine e straniere è un elemento chiave della strategia di
rilancio economico».
> 13

14
>
Focus
Destiné aux professionnels de l’industrie et du commerce de
produits alimentaires et boissons, le 11ème Salon International de
l’Agroalimentaire, de l’Emballage et du Conditionnement (SIAC
Food 2007) s’est tenu au Palais des Expositions d’Alger du 17 au
20 novembre 2007. Ce salon a été une occasion idéale, soit pour les
opérateurs du marché algérien de l’agroalimentaire, qui est en pleine
expansion, soit pour les opérateurs italiens pour nouer de nouveaux
contacts et positionner leurs produits sur le marché local.
L’I.C.E. (Institut italien pour
le commerce extérieur),
dont la mission principale
est la promotion du
Made in Italy, a regroupé
dans son stand au SIAC,
quelques constructeurs
italiens dont : Tecnopan
(constructeur de machines
pour la boulangerie et
la pâtisserie), Lavazza
(machines à café) et
Volpi SPA. Ce dernier a
présenté, pour la première fois en Algérie, son appareil « Giulivo
», petite invention révolutionnaire pour la cueillette des olives qui a
remporté un franc succès chez les visiteurs provenant des régions à
forte culture oléicole.
La Région Piémont (nord-ouest de l’Italie), participant pour la
deuxième fois à une exposition en Algérie, et l’Association des
PME (API) de la province d’Alessandria – représentée par Mr Marco
Tromba, ont présenté, dans leur stand au SIAC, 17 entreprises
spécialisées dans les équipements de production, de stockage
(silos) et de conditionnement alimentaire, toutes à la recherche de
distributeurs et d’agents.
Pour rappel, la Région Piémont a une longue tradition dans la
production de produits alimentaires, boissons et technologies de
l’agro-industrie. L’API Alessandria, pour sa part, est chargée de la
promotion de 1 500 PME/PMI spécialisées dans différents créneaux
(équipements, produits et services).
En raison du prix élevé des produits fi nis italiens pour le consommateur
algérien, M. Tromba a évoqué la possibilité d’opter pour l’importation
de produits semi-fi nis, à conditionner sur place par des opérateurs
algériens, ce qui pourrait contribuer au développement de l’industrie
en Algérie. Par ailleurs, il a également rapporté que les entreprises
italiennes spécialisées dans les équipements pour l’industrie
agroalimentaire garantiraient à leurs partenaires la formation du
personnel, la maintenance et une assistance technique permanente.
A une question concernant la concurrence chinoise et européenne,
SIAC 2007:
L’innovation italienne à l’honneur
SIAC 2007:
L’innovazione italiana in
primo piano
Destinato ai professionisti dell’industria e del commercio
di prodotti alimentari e bevande, l’11° Salone Internazionale
dell’Agroalimentare, dell’Imballaggio e del Packaging (SIAC Food
2007) si è svolto al Palazzo delle Esposizioni d’Algeri dal 17 al 20
novembre 2007. Il salone è stato un’occasione ideale sia per gli
operatori del mercato algerino dell’agroalimentare, che è in piena
espansione, sia per gli operatori italiani per stringere nuovi contatti e
piazzare i rispettivi prodotti sul mercato locale.
L’I.C.E. (Istituto nazionale per il commercio estero), la cui missione
principale è la promozione del Made in Italy, ha riunito nel proprio
stand al SIAC alcuni produttori italiani : Tecnopan (costruttore di
macchine per la lavorazione del pane e la pasticceria), Lavazza
(macchine da caffé) e Volpi SPA. Quest’ultimo ha presentato, per
la prima volta in Algeria, il suo apparecchio « Giulivo », una piccola
invenzione rivoluzionaria per la raccolta delle olive che ha riscosso
molto successo presso i visitatori provenienti dalle regioni olivicole
del paese.
La Regione Piemonte, che partecipava per la seconda volta ad
un’esposizione in Algeria e l’Associazione delle PMI (API) della
provincia d’Alessandria, rappresentata da Marco Tromba, hanno
presentato, nel loro stand al SIAC, 17 imprese specializzate nelle
attrezzature di produzione, di stoccaggio (silos) e di packaging
alimentare, tutte alla ricerca di distributori e agenti.
Ricordiamo che il Piemonte ha una lunga tradizione di produzione di
prodotti alimentari, bevande e tecnologie agro-industriali e che l’API
è incaricata della promozione di 1.500 PMI specializzate in diversi
segmenti di mercato (attrezzature, prodotti, servizi).
Dato il prezzo elevato dei prodotti fi niti italiani per il consumatore
algerino, il sig. Tromba ha indicato la possibilità d’importare
prodotti semi-fi niti da confezionare in loco da parte di operatori
algerini, cosa che potrebbe contribuire allo sviluppo dell’industria in
Algeria. Egli ha peraltro riferito che le imprese italiane specializzate
nelle attrezzature per l’industria agroalimentare garantirebbero
ai propri partner la formazione del personale, la manutenzione e
un’assistenza tecnica permanente.
Rispondendo ad una domanda sulla concorrenza cinese ed

M. Tromba a répondu : «La concurrence européenne ne fait pas peur
du point de vue qualité. Seule l’Allemagne est un concurrent sérieux,
mais cher.» Il estime par ailleurs que les opérateurs privés qui ont opté
- dans un premier temps - pour un équipement chinois, en raison de
son prix peu élevé, se sont vite rendu compte, à la première panne,
qu’il valait mieux acquérir un matériel fi able et garanti. Pour conclure,
M. Tromba a affi rmé : «Les Italiens viennent pour collaborer, et non
pas vendre uniquement.»
Fatiha Meziani
ICF, Food Division
Bien que disposant d’un espace insuffi sant, cette entreprise spécialisée
dans le séchage et la granulation de tous produits, en particulier les
plantes, exposait un imposant équipement de laboratoire. Après des
années d’absence – ICF a conclu des marchés avec le secteur public
algérien (SNIC, SNMC) dans les années 1980 – son représentant, M.
Tristano Montipo, a décidé de revenir parce que «le pays a de larges
capacités actuellement. Nous avons compris que c’est le moment
d’être là». Il a ajouté que «les équipements disponibles en Algérie,
dans les secteurs de la santé, de l’alimentaire et de la parapharmacie,
sont obsolètes. Nous proposons des équipements lourds, mais nous
espérons avoir des contacts intéressants».
Sarl Delta Azzura
Implantée à Aïn Benian, près d’Alger, cette société de droit algérien,
créée en 2001, est spécialisée dans la fabrication des emballages
en polystyrène. Delta Azzura fabrique sur place, en utilisant des
moules importés d’Italie, divers emballages isothermes, aux normes
européennes, pour le conditionnement et le transport de la viande,
du poisson...
De deux produits en 2001, Delta Azzura propose aujourd’hui
vingt modèles différents, parmi lesquels un produit destiné aux
pépiniéristes et une boîte isotherme pour le conditionnement des
glaces. Comme annoncé par son Directeur, M. Franco Pepe, Delta
Azzurra a récemment élargi encore la gamme proposée en installant
une ligne de thermoformage pour la production d’alvéoles à œufs qui
est entrée en production début 2008. L’implantation de Delta Azzura
en Algérie a permis la création de 20 postes d’emploi.
Bramica Sarl
Cette société de droit algérien, créée en 1997, représente plusieurs
PME italiennes spécialisées dans la fabrication de matériel agroalimentaire.
Sa clientèle se compose essentiellement d’entreprises
privées. Son directeur, M. Paolo Andalo, grand connaisseur du
marché algérien, a accentué son activité sur le service après-vente
: «Nous sommes ici surtout pour assurer la maintenance.» Se
demandant «pourquoi les IDE vont surtout au Maroc et en Tunisie»,
M. Andalo souhaite «que la législation soit plus claire pour rassurer
les potentiels investisseurs».
Bramica propose des machines à café de nouvelle génération,
utilisant les dosettes à papier-fi ltre, celles en plastique étant interdites
en Europe en raison des risques qu’elles présentent pour la santé.
europea, il sig. Tromba ha sostenuto che «La concorrenza europea
non fa paura dal punto di vista della qualità. Solo la Germania è un
concorrente serio, ma caro» e che, d’altra parte, gli operatori privati
che hanno scelto un’attrezzatura cinese per via dei prezzi più bassi,
si sono resi conto in fretta, al primo guasto, che conviene acquistare
un macchinario affi dabile e garantito. In conclusione, il sig. Tromba
ha affermato che «Gli italiani vengono per collaborare e non solo
per vendere.»
Fatiha Meziani
ICF, Food Division
Pur avendo a disposizione uno spazio insuffi ciente, quest’impresa
specializzata nell’essiccazione e la granulazione di ogni tipo di
prodotti, in particolare piante, esponeva un’imponente attrezzatura
da laboratorio. Dopo anni d’assenza – ICF ha concluso contratti
con il settore pubblico algerino (SNIC, SNMC) negli anni Ottanta
– il suo rappresentante, Tristano Montipo, ha deciso di tornare,
perché «il paese ha oggi molte capacità. Abbiamo capito che è il
momento di esserci» ed ha aggiunto che «le attrezzature disponibili
in Algeria nei settori della sanità, della parafarmacia e alimentare,
sono obsoleti. Noi proponiamo attrezzature pesanti, ma speriamo di
avere contatti interessanti».
Sarl Delta Azzura
Insediata ad Aïn Benian, vicino ad Algeri, questa società di diritto
algerino, costituita nel 2001, è specializzata nella fabbricazione di
imballaggi in polistirene. Utilizzando stampi importati dall’Italia, Delta
Azzura fabbrica in Algeria vari imballaggi isotermi, conformi alle
norme europee, per il packaging e il trasporto di carne, pesce, ecc.
Da due prodotti nel 2001, Delta Azzura propone oggi una ventina di
modelli diversi, fra cui un prodotto destinato ai vivaisti e una scatola
isoterma per confezionare i gelati. Come annunciato dal direttore
Franco Pepe, Delta Azzurra ha recentemente ampliato ancora di
più la propria gamma installando una linea di termoformatura per
la produzione di alveoli per uova, entrata in produzione all’inizio
del 2008. L’insediamento di Delta Azzura in Algeria ha permesso la
creazione di 20 posti di lavoro.
Bramica Sarl
Questa società di diritto algerino, costituita nel 1997, rappresenta
diverse PMI italiane specializzate nella fabbricazione di attrezzature
agro-alimentari. La sua clientela è composta principalmente da
imprese private. Il direttore, Paolo Andalo, gran conoscitore del
mercato algerino, ha incentrato l’attività sul servizio post-vendita
: «Siamo qui soprattutto per garantire la manutenzione.» Il sig.
Andalo, che si chiede «perché gli IDE vadano soprattutto verso il
Marocco e la Tunisia», spera «che la legislazione sia più chiara per
rassicurare i potenziali investitori».
Bramica propone delle macchine da caffé di nuova generazione,
che utilizzano i dosatori con carta da fi ltro (quelli in plastica sono
vietati in Europa perché rischiosi per la salute).
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16
>
Focus
Yacht Med – Gaeta : La construction navale à l’honneur
“ naviguer dans le luxe ”
L’Institut italien du commerce extérieur a encore une fois
innové en matière de recherche de nouveaux gisements
d’affaires pouvant lier l’Italie et l’Algérie.
Après les multiples secteurs d’activités où les deux pays ont réalisé
un boom en partenariat, notamment pour les 8 derniers mois de l’année
2007, la partie italienne a proposé aux hommes d’affaires algériens un
tout autre secteur à prospecter : l’industrie de la construction navale
et nautique. A ce titre, la coquette ville côtière de Gaeta, distante
de Rome de quelques 150 km, a été choisie par les organisateurs
italiens pour la manifestation intitulée YACHT MED FESTIVAL (15-16
novembre 2007), un salon réservé aux métiers de la construction des
embarcations de plaisance. L’événement, organisé par la Chambre
de commerce de Latina en collaboration avec l’Institut du commerce
extérieur italien (ICE), a drainé des professionnels de nationalités
différentes dont une délégation d’hommes d’affaires algériens, et pas
des moindres puisqu’il s’agissait certes d’une équipe réduite mais de
valeur certaine, en ce sens qu’elle était constituée de producteurs et
non de simples traders venus pour la belle affaire commerciale. Des
fabricants de bateaux de plaisance totalement algériens, à l’image
de la jeune société MOUSSA NAUTICS INDUSTRY de Blida, de la
Yacht Med – Gaeta : La cantieristica navale in primo piano
“navigare nel lusso”
L’Istituto nazionale per il commercio estero ha innovato ancora
una volta in tema di ricerca di opportunità d’affari fra l’Italia e
l’Algeria.
Dopo il boom di collaborazione realizzato dai due paesi in
molteplici settori d’attività, soprattutto durante gli ultimi otto mesi
del 2007, la parte italiana ha proposto agli uomini d’affari algerini
un settore del tutto diverso da sondare : la cantieristica navale e
nautica. La simpatica città costiera di Gaeta, a circa 150 km da
Roma, è stata scelta dagli organizzatori italiani per accogliere la
manifestazione YACHT MED FESTIVAL (15-16 novembre 2007),
un salone dedicato ai mestieri della costruzione di imbarcazioni
da diporto. L’evento, organizzato dalla Camera di commercio di
Latina in collaborazione con l’Istituto nazionale del commercio
estero, ha richiamato professionisti di diverse nazionalità fra cui
una delegazione di uomini d’affari algerini, di tutto rispetto benché
ridotta in numero, perché era composta da produttori e non da
semplici commercianti alla ricerca di occasioni di (ri)vendita. Dei
fabbricanti di imbarcazioni da diporto totalmente algerine – come la
giovane società MOUSSA NAUTICS INDUSTRY di Blida, la società
POLYOR di Orano con i suoi 35 anni d’esperienza e le cui barche
non hanno nulla da invidiare ai prodotti europei che “popolano”
i porti algerini, si sono recate a Gaeta per stringere dei rapporti
d’affari. Oltre a queste due società private, l’impresa pubblica
ERENAV (riparazione navale) ha inviato un suo rappresentante
per sondare le offerte italiane e il mercato dei pezzi di ricambio e
di altri servizi potenzialmente interessanti. Un’occasione preziosa

société POLYOR d’Oran avec ses 35 ans d’expérience et dont les
embarcations de plaisance n’ont rien à envier aux produits européens
peuplant les ports algériens, ont fait le déplacement à Gaeta pour
nouer des relations d’affaires. En plus de ces entreprises privées,
l’entreprise publique ERENAV (réparation navale) a dépêché un
représentant pour sonder les offres italiennes et prospecter le
marché des pièces de rechange et d’autres services potentiellement
intéressants. Une occasion précieuse pour diversifi er les sources
d’approvisionnement, d’autant que l’Italie est connue pour être
leader dans le domaine de la construction navale et nautique sur les
segments des embarcations de
plaisance et à usage militaire.
Pour la partie italienne,
l’importance de l’événement a
été soulignée par la présence
des offi ciels de la province de
Latina et l’allocution du maire
de Gaeta, ainsi que par les
interventions dans les débats
de nombreux professionnels du
secteur qui ont fait le point sur
la situation de l’industrie navale
italienne et ce, en des termes
francs –reconnus comme
tels par un des dirigeants de
l’ICE, Mr Gianluigi Liberati.
Ce n’était pas tant ce débat
qui allait retenir l’attention des
opérateurs présents et de la
délégation algérienne, qui a
préféré se faufi ler entre les
stands des exposants pour dénicher la nouveauté, le savoir faire et les
dernières évolutions du secteur. Imposant par son design particulier
et son architecture unique, le produit italien a suscité l’admiration
des participants, dont les Norvégiens qui nous ont fait part de leurs
impressions face à l’avancée des Italiens. Pour leur part, les Algériens
ont cherché des fournisseurs de matières premières, d’intrants et de
savoir faire à importer. « La construction des bateaux a beaucoup
évolué. Il est intéressant de rechercher de nouveaux matériaux,
tels la fi bre de verre, entrant dans le processus de fabrication » a
déclaré le manager algérien Abdelhalim Gaouar, patron de Polyor.
Des sociétés spécialisées dans les équipements militaires et de
surveillance des frontières étaient également présentes à ce salon et
affi chaient l’ambition de conclure des contrats avec l’Algérie pour la
fourniture d’appareillages de transmission et de télécommunication.
Si l’ICE dégage des budgets spéciaux pour de telles missions, il
faut reconnaître qu’il est loin de naviguer à vue puisque nous avons
eu pour notre part à découvrir ….que des Algériens fabriquent des
bateaux. Et cela reste plaisant même si ce sont fi nalement les Italiens
qui nous l’ont appris.
Abdelkrim Alem
per diversifi care le fonti di rifornimento, tanto più che l’Italia è
riconosciuta come leader nel settore della cantieristica navale e
nautica per quanto riguarda le imbarcazioni da diporto e ad uso
militare.
Da parte italiana, l’importanza dell’evento è stata sottolineata dalla
presenza delle autorità della provincia di Latina e dall’allocuzione
del sindaco di Gaeta, oltre che dai dibattiti animati da numerosi
professionisti del settore che hanno fatto il punto della situazione
dell’industria navale italiana, in termini molto franchi – come ha
riconosciuto il dirigente dell’ICE Gianluigi Liberati. L’attenzione
degli operatori presenti e della delegazione algerina non si è però
concentrata sul dibattito, quanto sugli stand degli espositori, alla
ricerca delle novità, del know-how e delle più recenti evoluzioni
del settore. Il prodotto italiano, che s’impone per la particolarità
del design e dell’architettura, ha suscitato l’ammirazione dei
partecipanti, anche dei norvegesi, che hanno condiviso con noi
le loro impressioni sui progressi degli italiani. Gli algerini hanno
cercato dei fornitori di materie prime, di componenti e di know-how
da importare. « La costruzione delle imbarcazioni si è molto evoluta.
E’ interessante cercare nuovi materiali da utilizzare nel processo
produttivo, come la fi bra di vetro » ha dichiarato Abdelhalim
Gaouar, proprietario di Polyor. Erano presenti al salone anche
delle società specializzate in attrezzature militari e di sorveglianza
delle frontiere, che hanno chiaramente manifestato l’ambizione di
concludere contratti con l’Algeria per la fornitura di apparecchiature
di trasmissione e telecomunicazione. Se l’ICE prevede dei budget
speciali per questo tipo di missioni, bisogna riconoscere che è ben
lungi dal navigare a vista, perché ci ha dato modo di scoprire che
degli algerini costruiscono imbarcazioni. E questo fa piacere, anche
se l’abbiamo saputo grazie agli italiani.
Abdelkrim Alem
> 17

18
>
Focus
La 10ème édition du Salon International du Recyclage des Matières,
de l’Energie et du Développement Durable, ECOMONDO, organisé
à Rimini (Italie) du 7 au 10 novembre 2007 par la société des Foires
de Rimini en collaboration avec l’Institut italien pour le Commerce
Extérieur, a vu la participation de 960 exposants sur une surface
de 75.000 m² et la présence de 52.595 visiteurs provenant de 61
pays dont l’Algérie. Ecomondo 2007 a porté sur différents thèmes
: infrastructures et solutions innovantes pour le développement
urbanistique et l’économie d’énergie, le développement industriel, le
cycle de l’eau et l’assainissement, la qualité de l’air et l’énergie des
sources renouvelables. Tous ces thèmes ont été également abordés
au cours de 211 séminaires, workshop et rencontres qui se sont
déroulés en marge de cette manifestation.
Ce salon annuel, qui représente l’événement le plus important du
secteur de l’environnement en Europe, a vu la participation des plus
importantes sociétés internationales du secteur de l’environnement
et de l’énergie (sections : environnement/eau/énergie, techniques
environnementales, études d’ingénierie et consulting), ainsi que des
consortiums d’entreprises spécialisées dans la récolte, le traitement,
le recyclage et la gestion intégrée des déchets. Les exposants
ont présenté les nouvelles technologies pour améliorer la gestion,
l’écoulement et le recyclage des déchets spéciaux dangereux et
autres (électriques, électroniques), et les technologies les plus
prometteuses dans le traitement des eaux usées, comme les barrières
perméables réactives et zones réactives.
Sur invitation de l’Institut italien pour le Commerce Extérieur, trois
sociétés algériennes ont visité Ecomondo, les 9 et 10 novembre : la
Sarl ENVIBAC, spécialisée dans le consulting environnemental, la
Sarl Hydro Environnement, spécialisée dans la détection des réseaux
d’eau et l’assainissement par radar géophysique, et la Sarl Amenhyd,
spécialisée dans l’aménagement environnemental et hydraulique.
Compte rendu de la société AMENHYD
Au cours de la première journée de la visite, des meetings ont été organisés
au sein du stand de l’Institut italien pour le Commerce Extérieur où
chaque délégation avait son propre espace afi n de recevoir les hommes
d’affaires.
Le stand a été visité par plusieurs personnes jugées dans l’ensemble intéressantes
par les trois sociétés de la délégation algérienne. La visite
la plus intéressante fût celle de IDRO ENGINEERING et IDRO DEPU-
RAZIONE, représentés par M. Giovanni Benedetti et M. Marco Spada,
spécialisés dans l’engineering et dans le traitement des lexivias. Ce sont
des équipementiers de stations d’épuration et ils réalisent aussi des installations
spéciales.
La deuxième journée était consacrée aux visites des stands d’exposition
de la foire par les différentes délégations. Le nombre important d’exposants
a rendu la visite de l’ensemble des stands pratiquement impossible.
Parmi les exposants intéressants il y avait le groupe DECO, représentée
par M. Roberto Pascalini, spécialisé dans le traitement des biogaz, l’engineering,
la réalisation et la gestion de centres d’enfouissement technique.
Notre intérêt durant cette mission s’est porté sur des partenaires spécialisés
dans :
> Le traitement des biogaz
> Le traitement des lexivias
> Les centres de tri
ECOMONDO 2007 :
Un “environnement” à succès
ECOMONDO 2007:
un “ambiente” di successo
L´undicesima edizione della fi era internazionale del recupero di
materiali ed energia e dello sviluppo sostenibile, si è chiusa a Rimini
Fiera assieme a KEY ENERGY, la prima fi era internazionale per
l´energia e la mobilità sostenibile, il clima e le risorse per un nuovo
sviluppo, e a Ri3 - Rigenera, Ricarica, Riusa, terza rassegna della
rigenerazione, della ricarica e del riuso dei supporti di stampa,
hardware e prodotti per informatica e telematica.
La manifestazione ha conosciuto un autentico successo di visitatori
professionali, registrando 57.907 ingressi (+ 10,1% rispetto al
2006). Eccellente anche la copertura mediatica, con 381 giornalisti
accreditati in fi era, a testimonianza della totale adesione dei media
specializzati italiani ed esteri. Numeri importanti, che consacrano la
leadership nel settore: è stato infatti superato ampiamente il muro
delle mille aziende presenti, distribuite su 75mila metri quadrati.
L´edizione 2007 di ECOMONDO ha valorizzato il tema del recupero
come risorsa economica, con alcune specializzazioni per fi liera di
materiali. Numerose sono state le novità in questa direzione e la
stretta connessione con il mercato ha consentito di valorizzare in
tempo reale le nuove frontiere dello sviluppo tecnologico in tema
ambientale.
Il coordinatore scientifi co di Ecomondo, il professor Luciano
Morselli, illustrando i temi portanti degli oltre 170 seminari che,
durante i quattro giorni della manifestazione, hanno richiamato a
Rimini Fiera il fi or fi ore della scienza e dell´ambiente, riassume
i numeri di un grande evento: “Esclusi i corsi di formazione, gli
spettacoli e i concerti, abbiamo organizzato 179 convegni, con 35
sessioni (+5,3% rispetto al 2006). I convegni internazionali sono
stati dieci, con cinque sottosessioni. In tutto, ECOMONDO ha
ospitato circa 1.200 relatori (+18%). I partecipanti sono stati circa
10.700 (+7,4%). Numerose le sfi de ambientali discusse: dalle
risorse da preservare, all´esigenza d’implementare le energie
rinnovabili. Le risposte sono tutte nei postulati dello sviluppo
sostenibile ed ECOMONDO le ha sviluppate analiticamente.

Forum sur le Tourisme en Méditerranée
les opérateurs algériens en quête d’opportunités à Rimini
Forum sul Turismo nel Mediterraneo,
investitori algerini in cerca di opportunità a Rimini
Une délégation d’opérateurs algériens accompagnée par un
représentant du Ministère de l’Environnement, de l’Aménagement du
Territoire et du Tourisme, s’est déplacée à Rimini, sur invitation de
l’ICE, pour participer à la 7ème édition du Forum sur le Tourisme en
Méditerranée, qui s’est déroulé du 24 au 27 novembre 2007 dans
cette ville balnéaire de renommée internationale sur la côte Adriatique
italienne. Ce Forum a eu lieu en marge de la 57ème édition du Salon
International des Equipements Hôteliers (S.I.A), auquel la délégation
algérienne était également conviée.
Organisée dans le cadre d’un accord entre l’Institut italien pour
le Commerce Extérieur (ICE), l’Association des Chambres de
Commerce italiennes (Unioncamere) et le Ministère Italien du
Commerce International, et en collaboration avec la Chambre de
Commerce, Industrie, Agriculture et Artisanat de Rimini et la Foire
de Rimini, cette importante manifestation a enregistré la présence
de professionnels et de représentants des ministères du tourisme de
plusieurs pays du bassin méditerranéen (Algérie, Egypte, Jordanie,
Maroc, Libye, Syrie, Tunisie et Turquie). Des rencontres à leur
intention ont été organisées avec les entrepreneurs italiens afi n de
promouvoir la collaboration sur la base d’une approche complète à
la fi lière hôtellerie et tourisme, tant dans la production de biens que
dans la fourniture de services.
Les opérateurs algériens ayant participé à cette manifestation sont
soit des porteurs de projets touristiques de grande envergure,
comme le Groupe LALAOUI, le Meziane Hôtel Group, le Grand
Hôtel d’Oran, soit des opérateurs spécialisés dans les équipements
hôteliers, comme les Ets Talaoubrid et la Sarl SAITEC. Le Ministère
de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et du Tourisme,
pour sa part, était représenté par un responsable de l’Agence
Nationale du Développement du Tourisme (ANDT).
Au cours de son séjour à Rimini, la délégation algérienne a participé
aux travaux du forum sur les opportunités touristiques dans le bassin
méditerranéen, où l’Algérie peut occuper une place de premier plan
étant donné ses capacités et son potentiel de développement d’un
tourisme de qualité. Les rencontres d’affaires avec des opérateurs
italiens ont été organisées avec l’objectif de fi naliser à terme des
projets sectoriels de partenariat, qui pourront bénéfi cier de l’expérience
italienne dans ce domaine. L’Italie, pays ayant un immense potentiel
touristique, continue de fi gurer parmi les premiers pays au monde en
termes de capacités touristiques.
Una delegazione di operatori
algerini accompagnata da un
rappresentante del Ministero
dell’Ambiente, dell’Organizzazione
del Territorio e del Turismo, ha
partecipato, su invito dell’ICE, alla
7a edizione del Forum sul Turismo
nel Mediterraneo, svoltosi dal 24 al
27 novembre 2007 a Rimini, città
balneare di fama internazionale
sul mar Adriatico. Il Forum si è
tenuto a margine della 57a edizione del Salone Internazionale delle
Attrezzature Alberghiere (S.I.A), al quale era esteso l’invito della
delegazione algerina.
Questa importante manifestazione, organizzata nel quadro d’un
accordo fra l’Istituto nazionale per il Commercio Estero (ICE),
l’Unioncamere e il Ministero italiano del Commercio Internazionale,
e in collaborazione con la CCIAA di Rimini e Rimini Fiera, ha
registrato la presenza di professionisti e di rappresentanti dei
ministeri del turismo di diversi paesi del bacino del Mediterraneo
(Algeria, Egitto, Giordania, Marocco, Libia, Siria, Tunisia e Turchia).
Degli incontri fra questi visitatori e gli imprenditori italiani sono
stati organizzati per promuovere una collaborazione basata su
un approccio globale alla fi liera alberghiera e turistica, sia per la
produzione di beni che per la fornitura di servizi.
Gli operatori algerini che hanno partecipato alla manifestazione
di Rimini sono promotori di progetti turistici di grandi dimensioni,
come il Gruppo LALAOUI, il Meziane Hôtel Group, il Grand Hotel
di Orano, e operatori specializzati nelle attrezzature alberghiere,
come Ets Talaoubrid e la Sarl SAITEC. Il Ministero dell’Ambiente,
dell’Organizzazione del Territorio e del Turismo era rappresentato
da un dirigente dell’Agenzia Nazionale per lo Sviluppo del Turismo
(ANDT).
Durante il soggiorno a Rimini, la delegazione algerina ha
partecipato ai lavori del forum sulle opportunità turistiche nel bacino
mediterraneo, dove l’Algeria può occupare una posizione di primo
piano date le sue capacità e il suo potenziale di sviluppo di un
turismo di qualità. Gli incontri d’affari con degli operatori italiani sono
stati organizzati con l’obiettivo di fi nalizzare a termine dei progetti
settoriali di partenariato che potranno benefi ciare dell’esperienza
italiana. L’Italia, paese dall’immenso potenziale turistico, continua a
fi gurare fra i primi paesi al mondo in termini di capacità turistiche.
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20
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Focus
Les leçons d’une visite au District du bois à Pesaro
Le lezioni di una visita al Distretto del legno a Pesaro
Six producteurs algériens de meubles en bois étaient en tournée
à Pesaro dans la région Marche en Italie. Objectif : s’enquérir des
dernières nouveautés dans les technologies de la transformation du
bois.
Réputés pour rassembler les plus performantes usines du
machinisme de la transformation du bois, la région Marche et la
province de Pesaro Urbino, en bordure de la mer Adriatique, sont
aujourd’hui un lieu incontournable pour les artisans et les industriels
du bois et de l’ameublement du monde entier.
A l’initiative de l’ICE (Institut italien du commerce extérieur) et de la
région Marche, et en collaboration avec la Confi ndustria (Confédération
des industriels italiens) et l’API
(Association des petites et
moyennes industries italiennes),
une mission d’opérateurs
et producteurs algériens de
meubles en bois a été conviée,
du 21 au 26 octobre 2007, à
visiter des « sites industriels
de constructeurs de machines,
outillages et autres équipements
pour l’industrie du bois, ainsi que
des entreprises utilisatrices pour
des démonstrations directes
de l’utilisation de quelques
machines et procédés «.
La délégation algérienne,
composée par les sociétés
Mobicam (Oran), Mobilium
(Blida), Ammour et Cie (Blida),
New Meuble (Tlemcen) et Optima Meuble (Alger), a visité une
quinzaine d’entreprises spécialisées, parmi lesquelles : Paoloni
Macchine (Fano), SCM Group - Morbidelli (Pesaro), Biesse (Pesaro),
Stemas (Pesaro) et Aerotecnica Sperandei (Pesaro).
La visite s’est clôturée le 25 octobre par une réunion au siège de la
Confi ndustria de Pesaro avec les patrons d’entreprises italiennes du
secteur venus marquer ensemble leur aspiration renouvelée à nouer
des relations commerciales denses avec les opérateurs algériens.
La région Marche,
un modèle de développement industriel
La région Marche est devenue un modèle de développement à très
forte concentration industrielle ; en l’espace de cinquante ans, elle
s’est forgée une réputation mondiale. Dans cette région qui compte
environ1.5 millions d’habitants, un habitant sur huit est entrepreneur.
Renommée pour ses industries mécaniques, notamment celles de la
Sei produttori algerini di mobili in legno si sono recati a Pesaro,
regione Marche, Italia. Obiettivo : informarsi sulle ultime novità in
tema di tecnologie della trasformazione del legno.
Rinomate perché riuniscono sul loro territorio le fabbriche più
competitive di macchinari per la trasformazione del legno, la regione
Marche e la provincia di Pesaro Urbino, sul mar Adriatico, sono oggi
un riferimento obbligato per gli artigiani e gli industriali del legno e
dell’arredamento del mondo intero.
Su iniziativa dell’ICE (Istituto nazionale per il commercio estero)
e della regione Marche, in collaborazione con la Confi ndustria
(Confederazione degli industriali italiani) e l’API (Associazione delle
piccole e medie imprese italiane), una missione di operatori algerini
dell’arredamento in legno è stata invitata, dal 21 al 26 ottobre 2007,
a visitare dei « siti industriali di costruttori di macchine, utensili e
altre attrezzature per l’industria del legno, nonché delle imprese
utilizzatrici per delle dimostrazioni dirette dell’utilizzo di alcuni
macchinari e procedimenti».
La delegazione algerina, composta dalle società Mobicam
(Orano), Mobilium (Blida), Ammour et Cie (Blida), New Meuble
(Tlemcen) e Optima Meuble (Algeri), ha visitato una quindicina di
imprese specializzate, fra le quali : Paoloni Macchine (Fano), SCM
Group - Morbidelli (Pesaro), Biesse (Pesaro), Stemas (Pesaro) e
Aerotecnica Sperandei (Pesaro).
La visita si è conclusa il 25 ottobre con una riunione nella sede
della Confi ndustria di Pesaro con i titolari di imprese italiane del
settore, che hanno ribadito la volontà comune di stabilire rapporti
commerciali densi con gli operatori algerini.
La regione Marche,
un modello di sviluppo industriale
La regione Marche è diventata un modello di sviluppo a fortissima
concentrazione industriale e, nel giro di cinquant’anni, si è
guadagnata una fama mondiale. In questa regione di circa un
milione e mezzo di abitanti, un abitante su otto è imprenditore.
Famosa per le sue industrie meccaniche, soprattutto quelle di

transformation du bois, elle compte pas moins de 3700 entreprises
liées directement à la transformation du bois et à la fabrication de
meubles de tous genres, avec une spécifi cité pour les meubles de
cuisine qui représentent 16% du total industriel de la région et emploient
environ 27000 personnes. Dans le secteur de la transformation du
bois, la région regroupe soit des entreprises fabriquant des machines
à commande électronique de très haute précision capables de
dessiner et découper tout type de panneau (comme Morbidelli-SCM,
Biesse, Paoloni), soit de petites entreprises de sous-traitance qui font
aujourd’hui la performance et l’étonnante fl exibilité de cette industrie.
Les réadaptations technologiques continues, fruit des départements
recherches et développement au sein des entreprises, ont toujours
accompagné la croissance du secteur.
Les exportations de l’industrie mécanique du bois et du meuble de
la région Marche sont destinées à hauteur de 40 % aux pays de
l’Union européenne ; les pays en développement absorbent 30%
des exportations. Les années 50 et 60 ont été pour la région celles
du décollage des activités industrielles, les années 70 celles de
l’accumulation des ressources, tandis que les années 90 et 2000 ont
vu la diversifi cation de l’organisation et l’ouverture vers les marchés
extérieurs. L’entreprise Biesse, par exemple, a récemment installé
une usine en Inde afi n d’optimiser ses coûts et se rapprocher des
marchés asiatiques à très fort potentiel commercial.
Aujourd’hui, les machines italiennes pour la transformation du bois
sont présentes dans la quasi-totalité des salons spécialisés de la
planète, à des prix qui restent généralement plus abordables que
ceux des concurrents allemands.
Quid du marché algérien ?
En Algérie, hormis l’importation de meubles d’Italie, de Turquie ou
d’ailleurs, le secteur de la transformation du bois n’a pas encore
connu son décollage. La transformation du bois est restée confi née
dans ses petits retranchements de menuiserie ou d’ébénisterie.
Les opérateurs algériens accompagnés à Pesaro par l’ICE,
soutiennent que “l’absence de normes établies, de communication
entre professionnels du secteur et, de ce fait, l’absence de commandes
groupées de bois transformé, empêchent le développement de
commandes en séries sur le marché algérien. Cela, conjugué au
développement de la corruption et des pratiques frauduleuses
autour des appels d’offres, barre, selon eux, la route à l’avènement
d’une véritable industrie de la transformation du bois. Dans une telle
situation, les machines de très haute précision vues dans le district
industriel de Pesaro risquent de ne pas trouver trop d’acquéreurs.
L’essentiel des opérateurs se refusant à s’engager dans de trop forts
investissements tant que l’organisation du marché algérien du bois
n’aura pas montré ne serait-ce que le bout de son nez...
En attendant, les machines italiennes de petite ou moyenne
dimension feront, bien entendu, le bonheur de ceux qui ont rêvé
durant ce séjour de devenir de véritables industriels qui voudraient
tant pouvoir apporter aussi “leur bois” au million de logements et aux
autres projets lancés par le gouvernement.
Réda Rachid Allalouche
trasformazione del legno, essa conta circa 3700 imprese legate
direttamente alla trasformazione del legno e alla fabbricazione di
mobili d’ogni genere, con una specializzazione nei mobili da cucina,
che rappresentano il 16% del totale industriale della regione e
occupano circa 27000 persone. Nel settore della trasformazione
del legno, la regione comprende sia delle imprese produttrici di
macchine a controllo elettronico ad altissima precisione capaci di
disegnare e tagliare qualsiasi tipo di pannello (come Morbidelli-
SCM, Biesse, Paoloni), sia delle piccole imprese subappaltatrici
che contribuiscono in modo determinante alla competitività e
alla straordinaria fl essibilità di questa industria. I riadattamenti
tecnologici continui, frutto dei dipartimenti ricerca e sviluppo delle
imprese, hanno sempre accompagnato la crescita del settore.
Le esportazioni dell’industria meccanica del legno e
dell’arredamento della regione Marche sono destinate per il 40
% ai paesi dell’Unione europea e per il 30% assorbite dai paesi
in via di sviluppo. Gli anni Cinquanta e Sessanta sono stati per
la regione quelli del decollo industriale, gli anni Settanta quelli
dell’accumulazione delle risorse, mentre gli anni Novanta e Duemila
hanno visto la diversifi cazione dell’organizzazione e l’apertura verso
e mercati esteri. Biesse, per esempio, ha recentemente aperto una
fabbrica in India per ottimizzare i costi ed avvicinarsi ai mercati
asiatici a forte potenziale commerciale.
Oggi le macchine italiane per la trasformazione del legno sono
presenti nella quasi-totalità dei saloni specializzati del pianeta, a
prezzi che sono generalmente più abbordabili rispetto a quelli dei
concorrenti tedeschi.
E il mercato algerino ?
In Algeria, a parte l’importazione di mobili dall’Italia, dalla Turchia o
da altri paesi, il settore della trasformazione del legno non è ancora
decollato. La trasformazione del legno è rimasta confi nata in piccole
attività di falegnameria ed ebanisteria.
Gli operatori algerini accompagnati a Pesaro dall’ICE sostengono
che “l’assenza di norme e di comunicazione fra professionisti
del settore e, di conseguenza, l’assenza di ordini congiunti di
legno trasformato, impediscono lo sviluppo di ordini in serie sul
mercato algerino. Secondo loro, questo stato di fatto, sommato alla
corruzione e alle pratiche fraudolente in materia di gare d’appalto,
sbarra la strada all’avvento di una vera e propria industria della
trasformazione del legno. In una situazione del genere, le macchine
ad altissima precisione viste nel distretto industriale di Pesaro
rischiano di non trovare molti acquirenti. La maggioranza degli
operatori non vuole impegnarsi in investimenti troppo forti fi ntanto
che l’organizzazione del mercato algerino del legno non avrà
almeno cominciato a delinearsi...
In attesa, le macchine italiane di piccola e media dimensione
soddisferanno sicuramente coloro che hanno sognato, durante
questa missione, di diventare dei veri industriali che vorrebbero
tanto poter apportare il proprio contributo al milione di alloggi e agli
altri progetti lanciati dal governo.
Réda Rachid Allalouche
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Focus
CIBUS TEC 2007:
les algériens en masse!
CIBUS TEC – Salon International des Technologies de l’Industrie
Agroalimentaire, le plus grand rendez-vous des technologies
alimentaires, qui depuis plus de soixante ans est la vitrine non
seulement du « savoir faire » italien mais aussi de l’évolution
technique qui a su se positionner sur les marchés internationaux,
s’est tenu à Parme, en Italie, du 17 au 20 Octobre 2007.
Placé sous le signe de l’innovation et de l’internationalisation, CIBUS
TEC a été le lieu où 250 délégués étrangers, en représentation de
27 pays, ont été les principaux acteurs d’un business fructueux et
prometteur.
CIBUS TEC a été aussi l’occasion de mettre en relief la synergie
entre l’agriculture et le secteur de l’industrie agroalimentaire qui
convergent vers les mêmes objectifs.
Une importante délégation algérienne, composée de gérants
d’entreprises spécialisées dans l’industrie agroalimentaire, invitée
par l’ICE (Institut italien pour le Commerce Extérieur) et la Foire
de Parme, s’est rendue à Parme pour visiter ce salon et découvrir
les nouveaux procédés de production réalisés dans le domaine :
installations complètes pour conserveries de produits végétaux,
poissons et concentré de tomate, transformation de fruits et légumes,
lait et dérivés, huiles et graisses, etc.
Parmi les entreprises sélectionnées par l’ICE, spécialement versées
dans la transformation de la viande, des produits laitiers et des
matières grasses (beurre, margarine), fi gurait également la COJEK
SpA, fi liale du Groupe CEVITAL, spécialisée dans la production de
conserves alimentaires et jus de fruits.
Il est toutefois important de souligner que la plupart des opérateurs
en visite à CIBUS TECH ont concrétisé des transactions avec des
constructeurs italiens pour l’acquisition de nouveaux équipements et
machines.
Les opérateurs algériens ont eu l’occasion de rencontrer, lors d’une
soirée gala offerte par la Foire de Parme le 18 octobre, de nombreux
industriels du secteur agroalimentaire en provenance de la Tunisie
et des villes de San Paolo, Toronto, Santiago, Pékin, Séoul, Moscou,
Paris, Athènes, New Delhi, Téhéran, Casablanca, Istanbul, Varsovie,
Kiev et Almaty. Ils se sont donnés rendez-vous dans deux ans à la
prochaine édition du CIBUS TEC.
CIBUS TEC 2007:
gli algerini in massa!
CIBUS TEC – Dal 17 al 20 ottobre 2007, a Parma, si è svolto il
Salone Internazionale delle Tecnologie dell’Industria Agroalimentare,
il principale appuntamento per le tecnologie alimentari, che da oltre
sessant’anni è la vetrina non solo del know-how italiano ma anche
dell’evoluzione tecnica che ha saputo posizionarsi sui mercati
internazionali.
Organizzato all’insegna dell’innovazione e dell’internazionalizzazio
ne, CIBUS TEC ha accolto 250 delegati stranieri, in rappresentanza
di 27 paesi, protagonisti di un business fruttuoso e promettente.
CIBUS TEC è stata un’occasione per evidenziare la sinergia
fra l’agricoltura e il settore dell’industria agroalimentare, che
convergono verso gli stessi obiettivi.
Una folta delegazione algerina di amministratori di imprese
specializzate nell’industria agroalimentare, invitata dall’ICE (Istituto
nazionale per il Commercio Estero) e dalle Fiere di Parma, si è
recata a Parma per visitare il salone e scoprire i nuovi processi
produttivi messi a punto nel settore : impianti completi per fabbriche
di conserve di prodotti vegetali, pesce, concentrato di pomodoro,
per la trasformazione di frutta e verdura, latte e derivati, oli e grassi,
ecc.
Fra le imprese algerine selezionate
dall’ICE, operanti soprattutto nella
trasformazione della carne, dei
prodotti lattieri e delle materie
grasse (burro e margarina),
fi gurava anche la COJEK Spa,
fi liale del Gruppo CEVITAL
specializzata nella produzione di
conserve alimentari e succhi di
frutta.
Va sottolineato che la maggior
parte degli operatori in visita a
CIBUS TEC ha fi nalizzato delle
transazioni con i costruttori italiani
per l’acquisto di nuove macchine
ed attrezzature.
In occasione di una serata di gala offerta dalle Fiere di Parma il
18 ottobre, gli operatori algerini hanno avuto modo d’incontrare
numerosi industriali del settore agroalimentare provenienti dalla
Tunisia e dalle città di San Paolo, Toronto, Santiago, Pechino, Seul,
Mosca, Parigi, Atene, Nuova Delhi, Teheran, Casablanca, Istanbul,
Varsavia, Kiev e Alma-Ata. Si sono dati appuntamento fra due anni,
alla prossima edizione di CIBUS TEC.

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Evènement Evento
En collaboration avec la Région de Lombardie, la Chambre de
commerce italo-arabe, la Chambre Algérienne de Commerce et
d’Industrie (CACI), la Chambre de commerce de Milan (Promos)
et l’Ambassade d’Italie, le Bureau d’Alger de l’Institut italien pour le
Commerce Extérieur (ICE) a organisé, les 27 et 28 janvier 2008, à
l’Hôtel Mercure d’Alger, des rencontres d’affaires algéro-italiennes.
Cette initiative visait à faciliter aux PME italiennes la recherche de
nouvelles opportunités avec des opérateurs algériens. En plus des
offi ciels, la délégation italienne comptait les représentants de 34
sociétés de production et d’un consortium d’une centaine d’opérateurs
dans différents secteurs.
L’ouverture des travaux a été l’occasion pour S. E. Giampaolo
Cantini, Ambassadeur d’Italie à Alger, de rappeler la déclaration
fi nale du Sommet algéro-italien qui s’est tenu en novembre 2007 en
Sardaigne ; les deux parties avaient alors exprimé «leur satisfaction
quant au développement tangible et continu de leurs relations
économiques et commerciales. Elles se sont, sur ce plan, félicitées
de la présence de plus en plus forte des entreprises italiennes en
Algérie et ont relevé les opportunités qu’offrent les deux économies
pour l’établissement d’un véritable partenariat». M. Cantini a rappelé
que le Président algérien, Abdelaziz Boutefl ika, avait déclaré à cette
occasion qu’il faudrait «ramener Milan en Algérie» pour booster le
partenariat économique. L’Ambassadeur a ajouté que «les relations
entre les deux pays sont de longue date» et que «les entreprises
italiennes n’ont jamais quitté l’Algérie, même dans les moments les
plus diffi ciles».
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
Discours du Ministre de la PME et de l’Artisanat Mustapha Benbada
Discorso del Ministro della PMI e dell’Artgianato Mustapha Benbada
In collaborazione con la Regione Lombardia, la Camera di
commercio italo-araba, la Camera Algerina di Commercio e
Industria (CACI), la Camera di commercio di Milano (Promos) e
l’Ambasciata d’Italia, l’uffi cio d’Algeri dell’Istituto nazionale per
il Commercio Estero (ICE) ha organizzato, il 27 e 28 gennaio
2008, all’hotel Mercure d’Algeri, degli incontri d’affari italo-algerini.
L’iniziativa si proponeva di aiutare le PMI italiane nella ricerca di
nuove opportunità con gli operatori algerini. Oltre alle autorità, la
delegazione italiana comprendeva i rappresentanti di 34 società di
produzione e di un consorzio di un centinaio di operatori di diversi
settori.
All’apertura dei lavori, S. E. Giampaolo Cantini, Ambasciatore
d’Italia in Algeria, ha richiamato la dichiarazione fi nale del vertice
italo-algerino tenutosi nel novembre 2007 in Sardegna ; le due
parti avevano allora espresso «la propria soddisfazione in merito
allo sviluppo tangibile e continuo delle loro relazioni economiche e
commerciali. Esse si sono felicitate della presenza sempre più forte
delle imprese italiane in Algeria ed hanno rilevato le opportunità
offerte dalle rispettive economie per l’instaurarsi di un vero e proprio
partenariato». L’Ambasciatore ha ricordato la dichiarazione del
Presidente algerino Abdelaziz Boutefl ika in Sardegna secondo
cui bisognerebbe «portare Milano in Algeria» per dinamizzare il
partenariato economico; ha poi aggiunto che «le relazioni fra i due
paesi sono ormai storiche» e che «le imprese italiane non hanno
mai lasciato l’Algeria, neppure durante i momenti più diffi cili».

Le Ministre algérien de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada,
a exprimé le souhait de voir «une dynamique nouvelle renforcer la
coopération». Il a lancé aux opérateurs italiens : «Votre présence
en Algérie est opportune à plus d’un titre», avant d’évoquer
le Mémorandum d’entente et l’Accord-cadre de coopération
fi nancière, «deux instruments appropriés pour soutenir la création
de partenariats». Il a ajouté que «400 projets de partenariat sont
enregistrés au ministère de la PME, dont une trentaine sont présents
aujourd’hui»,et qu’il faudrait aller vers «la création d’un pôle»
économique, car «le nouvel environnement est propice en Algérie».
Mohamed Chami, Directeur de la CACI et Coprésident du Forum,
a ensuite rappelé que l’Italie est «notre principal partenaire en
Europe», ajoutant qu’en Algérie, «il y a un potentiel immense mais
insuffi samment exploité».
M. Claudio Rotti, Vice-Président de la société pour l’internationalisation
des entreprises de la Chambre de Commerce de Milan (Promos), a mis
en exergue «l’approfondissement des relations bilatérales, dans une
phase d’évolution décisive». M. Antonio Baldini, ancien Ambassadeur
d’Italie, a exprimé son émotion de se retrouver en Algérie. Il est
maintenant conseiller à la Chambre arbitrale internationale de Milan.
Il a affi rmé que «la présence de nombreux hommes d’affaires italiens
est un indice de l’intérêt de l’Italie pour l’Algérie. Il faut faire de ce
partenariat un modèle dans l’espace euroméditerranéen». M. Baldini
est intervenu par la suite à plusieurs reprises durant le débat.
M. Réda Hamiani, Président du Forum des Chefs d’Entreprises
(FCE), une puissante association patronale algérienne, a mis en
garde : «Nous ne voulons pas que notre pays s’installe dans la rente
pétrolière, car c’est une richesse éphémère.» Il a ajouté : «L’économie
algérienne est confrontée à de nouveaux défi s, à une mondialisation
lourde de conséquences et à l’assaut asiatique. Il nous faut trouver
des parades avec nos partenaires italiens.» M. Hamiani a conclu en
affi rmant que les entreprises privatisables et les PME algériennes,
«qui doivent grandir», peuvent constituer un tremplin pour atteindre
le marché africain. Le président de la Confédération Algérienne du
Patronat (CAP), M. Boualem M’rakech, a abondé dans le même
sens. Il a annoncé «la disponibilité de la CAP à accompagner la
création de partenariats». «Dans ce cadre, nous avons déjà reçu
une délégation d’hommes d’affaires de Sardaigne.» M. Habib Yousfi ,
président de la Confédération générale des entreprises algériennes
(CGEA), une autre association patronale, a salué «l’organisation de
ce Forum d’affaires pour encourager le développement qui découle
d’engagements bilatéraux». Il a ajouté que «le choix des entreprises
lombardes est judicieux».
M. Abdelmadjid Baghdadli, Directeur Général de l’Agence Nationale
de Développement Industriel (ANDI) a évoqué les moyens mis en
place pour la création d’entreprises, le développement du partenariat
et pour séduire les investisseurs étrangers.
M. Abdelkader Taïeb Ezzraïmi, PDG du Groupe SIM, a été le premier
opérateur privé algérien à concrétiser, en 1997, un partenariat avec
la société italienne Ocrim International, puis, en 1999, avec la société
Fava pour la production de pâtes alimentaires. Premier producteur
privé de céréales, le groupe SIM satisfait 70% du marché algérien.
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
Il Ministro algerino della PMI e dell’Artigianato, Mustapha Benbada,
ha espresso l’augurio di vedere «una nuova dinamica rafforzare
la cooperazione» e si è rivolto agli operatori italiani : «La vostra
presenza in Algeria è opportuna da molti punti di vista», ricordando
poi il Memorandum d’intesa e l’Accordo quadro di cooperazione
fi nanziaria, «due strumenti atti a sostenere l’instaurarsi di
partenariati». Benbada ha aggiunto che «al Ministero della PME
sono registrati 400 progetti di partenariato, una trentina dei quali
rappresentati qui oggi» e che bisogna puntare alla «creazione
di un polo» economico, perché «in Algeria c’è un nuovo clima
favorevole».
Mohamed Chami, Direttore della CACI e Copresidente del Forum,
ha ricordato che l’Italia è «il nostro principale partner in Europa»,
aggiungendo che in Algeria «c’è un potenziale immenso, ma non
suffi cientemente sfruttato».
Claudio Rotti, Vice-presidente della società per
l’internazionalizzazione delle imprese della Camera di Commercio
di Milano (Promos), ha evidenziato «l’approfondimento delle
relazioni bilaterali, che sono in una fase d’evoluzione decisiva».
Antonio Baldini, ex Ambasciatore d’Italia, ha espresso la sua
personale emozione di ritrovarsi in Algeria. Nella sua attuale veste
di consigliere alla Camera arbitrale internazionale di Milano, ha
affermato che «la presenza di numerosi uomini d’affari italiani è
un indice dell’interesse dell’Italia per l’Algeria e che bisogna fare
del loro partenariato un modello nello spazio euro-mediterraneo».
Baldini è in seguito intervenuto a più riprese durante il dibattito.
Reda Hamiani, Presidente del Forum dei dirigenti d’impresa (FCE),
una potente associazione padronale algerina, ha avvertito : «Non
vogliamo che il nostro paese si riposi sulla rendita petrolifera,
perché si tratta di una ricchezza effi mera» ed ha aggiunto :
«L’economia algerina si trova di fronte a sfi de nuove, ad una
mondializzazione gravida di conseguenze e all’assalto asiatico.
Dobbiamo trovare delle risposte con i nostri partner italiani».
Hamiani ha concluso affermando che le imprese privatizzabili
e le PMI algerine, «che devono crescere», possono costituire
un trampolino verso il mercato africano. Il Presidente della
Confederazione Algerina del Padronato (CAP), Boualem M’rakech,
ha insistito sugli stessi punti, annunciando «la disponibilità della
CAP ad incoraggiare la creazione di partenariati». «A tal fi ne,
abbiamo già accolto una delegazione di uomini d’affari sardi.»
Habib Yousfi , Presidente della Confederazione generale delle
imprese algerine (CGEA), un’altra associazione padronale, ha
salutato «l’organizzazione di questo Forum d’affari per favorire lo
sviluppo degli impegni bilaterali» ed ha aggiunto come la scelta
delle imprese lombarde sia giudiziosa.
Abdelmadjid Baghdadli, Direttore Generale dell’Agenzia Nazionale
dello Sviluppo Industriale (ANDI) ha riassunto gli strumenti attivati
per creare delle imprese, sviluppare forme di partenariato e attrarre
gli investitori stranieri.
Abdelkader Taïeb Ezzraïmi, PDG del Gruppo SIM, è stato il primo
operatore privato algerino, nel 1997, a concretizzare un partenariato
con la società italiana Ocrim International, e in seguito, nel 1999,
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Evènement Evento
Présente en Algérie depuis 40 ans (1968), la Saipem est spécialisée
dans le secteur des hydrocarbures. M. Manlio Valfré, responsable
fi nancier, a remercié l’ICE pour «son irremplaçable support offert
aux entreprises italiennes». Il a ajouté que «la Saipem, entreprise
pionnière, a relevé les défi s du transfert de connaissances» et a
donné «une impulsion aux compétences locales».
Un autre exemple de partenariat réussi a été présenté par M.
Tommaso Gusti, partenaire de M. Boualem Boussada dans la Verrerie
technique de Blida (VTB), une Sarl spécialisée dans la fabrication
d’isolateurs électriques. «L’Algérie étant un marché important pour
l’électrifi cation en haute et moyenne tensions, la mondialisation est
une opportunité à saisir», a affi rmé M. Gusti.
M. Issad Rebrab, PDG du Groupe Cevital, a pour sa part annoncé
la création de Mediterranean Float Glass (MFG) Europe, fi liale
de MFG Algérie. En plus de combler les besoins nationaux, MFG
Algérie, d’une capacité de 180 000 tonnes/an de verre plat, envisage
d’exporter 70% de sa production. La fi liale installée à Milan assurera
la distribution en Europe du Sud.
Le bilan de la coopération avec les pays arabes a été établi par M.
Sergio Marini, président de la Chambre de commerce italo-arabe,
qui a également rappelé l’importance du Sommet algéro-italien de
novembre 2007. M. Marini a préconisé la création d’un bureau de
l’ANDI en Italie afi n de faciliter les démarches des opérateurs.
Par la suite, M. Samuele Porsia, Directeur de l’ICE Alger, a tracé
les grandes lignes de la stratégie de l’ICE pour la promotion des
entreprises italiennes et l’assistance aux entrepreneurs algériens,
annonçant la programmation de cycles de formation et de séminaires
spécialisés. M. Porsia a brossé un rapide tableau de «l’évolution
remarquable des relations économiques» depuis son arrivée, en
2004, ajoutant que «130 entreprises italiennes sont en Algérie dans
divers secteurs et sous diverses formes et 4 IDE ont été concrétisés».
M. Porsia a ensuite annoncé le programme de l’après-midi du 27
janvier et de la journée du 28 janvier : des rendez-vous entre les 35
représentants italiens et oltre duecento opérateurs algériens.
En fait, plus de 250 entreprises algériennes (importateurs,
producteurs et consortiums locaux) activant dans divers secteurs
(industrie plastique, mécanique, pharmacie, packaging, automation
industrielle et électrotechnique, etc.) étaient inscrites aux rencontres
avec les entreprises italiennes. Cette forte participation s’est traduite
par plus de 700 rendez-vous d’affaires. A la fi n de la seconde journée
du forum, un premier bilan faisait état de l’intérêt de trois entreprises
italiennes : Bizzozero Mica (emballages en carton ondulé) ; Valente
Spa (machines et outillage pour le secteur ferroviaire) intéressée à un
partenariat avec une entreprise de Constantine ; Pigozzi Impiantistica
(systèmes de production électrique, énergies renouvelables) qui
envisage la réalisation d’un projet de lutte contre la désertifi cation.
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
con la società Fava per la produzione di paste alimentari. Primo
produttore privato di cereali, il gruppo SIM soddisfa il 70% del
mercato algerino.
Presente in Algeria da 40 anni (1968), la Saipem è specializzata nel
settore degli idrocarburi. Manlio Valfré, responsabile fi nanziario, ha
ringraziato l’ICE per «l’insostituibile sostegno offerto alle imprese
italiane» ed ha aggiunto che «la Saipem, impresa pioniera, ha
raccolto le sfi de del trasferimento delle conoscenze» e ha dato «un
impulso alle competenze locali».
Un altro esempio di partenariato riuscito è stato presentato
da Tommaso Gusti, partner di Boualem Boussada nella
“Verrerie technique de Blida” (VTB), una srl specializzata
nella fabbricazione di isolanti elettrici. «L’Algeria è un mercato
importante per l’elettrifi cazione ad alta e media tensione e quindi la
mondializzazione è un’opportunità da cogliere», ha affermato Gusti.
Issad Rebrab, PDG del Gruppo Cevital, ha invece annunciato la
costituzione di Mediterranean Float Glass (MFG) Europe, fi liale di
MFG Algérie. Oltre a soddisfare i bisogni nazionali, MFG Algérie,
che ha una capacità produttiva di vetro piatto di 180 000 tonnellate/
anno, prevede di esportare il 70% della propria produzione. La
fi liale costituita a Milano assicurerà la distribuzione nell’Europa
meridionale.
Il bilancio della cooperazione con i paesi arabi è stato tracciato da
Sergio Marini, presidente della Camera di commercio italo-araba,
che ha peraltro richiamato l’importanza del vertice italo-algerino
del novembre 2007. Marini ha raccomandato l’apertura di un uffi cio
dell’ANDI in Italia per facilitare le pratiche degli operatori.
Samuele Porsia, Direttore dell’ICE Algeri, ha indicato le linee
guida della strategia dell’ICE per la promozione delle imprese
italiane e l’assistenza agli imprenditori algerini, annunciando la
programmazione di cicli di formazione e di seminari specialistici.
Ha riassunto brevemente «l’evoluzione considerevole delle
relazioni economiche» dal suo arrivo nel 2004, aggiungendo che
«130 imprese italiane sono in Algeria in diversi settori e in diverse
forme, mentre sono stati realizzati 4 investimenti diretti». Porsia
ha infi ne annunciato il programma del pomeriggio del 27 gennaio
e della giornata del 28 gennaio : una serie di incontri diretti fra i 35
rappresentanti italiani e oltre duecento operatori algerini.
In effetti, più di 250 imprese algerine (importatori, produttori
e consorzi locali) operanti in diversi settori (industria plastica,
meccanica, farmacia, packaging, automazione industriale ed
elettrotecnica, ecc.) si erano iscritte per gli incontri con le imprese
italiane. Questa forte partecipazione ha dato luogo a più di 700
incontri d’affari. Alla fi ne della seconda giornata del forum, un primo
bilancio evidenziava l’interesse di tre imprese italiane : Bizzozero
Mica (imballaggi in cartone ondulato) ; Valente Spa (macchine e
strumenti per il settore ferroviario) interessata ad un partenariato
con un’impresa di Costantina ; Pigozzi Impiantistica (sistemi di
produzione elettrica, energie rinnovabili) che intende realizzare un
progetto di lotta contro ladesertifi cazione.

En marge du 2e forum d’affaires algéro-italien, M. Mustapha
Benbada, ministre algérien de la PME et de l’Artisanat, et S.E.
Giampaolo Cantini, ambassadeur d’Italie à Alger, ont animé une
rencontre avec la presse.
M. Benbada a mis l’accent sur la nécessité d’impulser une nouvelle
dynamique afi n de promouvoir les relations et la coopération dans tous
les domaines, à la faveur des engagements pris par les Présidents
des deux pays. Il a mis en exergue «les innombrables opportunités
d’affaires et d’investissement qu’offre actuellement le marché
algérien, notamment dans le secteur de la PME, qui nécessite une
mobilisation des efforts en vue de la création, en Algérie, d’un pôle
industriel semblable à celui qui existe en Lombardie».
Le ministre a profi té de l’occasion pour évoquer «une proposition
de traitement des PME algériennes en diffi culté» pour «permettre la
réhabilitation de l’outil de production à travers un plan de redressement
économique et d’assainissement fi nancier». Le traitement se fera au
cas par cas par les institutions concernées (le ministère des Finances
et les banques) et visera les entreprises qui disposent de capacités
de production avérées et de réelles perspectives de développement.
Cette mesure permettra aux entrepreneurs algériens de prendre
davantage d’initiatives pour développer le partenariat.
Pour sa part, l’ambassadeur Cantini a indiqué que les opérateurs
économiques italiens connaissent le potentiel que représente le
marché algérien. Le Forum est une occasion pour les communautés
d’affaires des deux pays pour explorer de nouvelles pistes de
coopération et de partenariat.
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
In margine del 2° forum d’affari italo-algerino, Mustapha
Benbada, ministro algerino della PMI e dell’Artigianato, e S.E.
Giampaolo Cantini, ambasciatore d’Italia ad Algeri, hanno tenuto un
incontro con la stampa.
Il sig. Benbada ha messo l’accento sulla necessità dare impulso ad
una nuova dinamica per promuovere le relazioni e la cooperazione
in tutti i settori, col favore degli impegni presi dalle più alte autorità
politiche dei due paesi. Ha evidenziato «le innumerevoli opportunità
d’affari e d’investimento offerte dal mercato algerino, soprattutto
nel settore della PME, il quale ha bisogno di una mobilitazione di
sforzi per creare, in Algeria, un polo industriale simile a quello della
Lombardia».
Il ministro ha approfi ttato dell’occasione per ricordare «una proposta
di risanamento delle PMI algerine in diffi coltà» che «permetta
l’ammodernamento dell’attrezzatura produttiva grazie ad un piano
di ristrutturazione economica e di risanamento fi nanziario». Questo
risanamento sarà condotto caso per caso dal ministero delle
Finanze e dalle banche e riguarderà le imprese che dimostrano
reali capacità di produzione e prospettive di sviluppo. Questa
misura permetterà agli imprenditori algerini un più ampio margine
d’iniziativa per sviluppare il partenariato.
A sua volta, l’ambasciatore Cantini ha affermato che gli operatori
economici italiani conoscono il potenziale rappresentato dal mercato
algerino. Il Forum è un’occasione perché le comunità d’affari dei
due paesi esplorino nuove vie di cooperazione e partenariato.
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Evènement Evento
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
l’Italie, la Lombardie et l’Algérie
Cette mission en Algérie s’inscrit dans une «stratégie méditerranéenne»
que la Chambre de Commerce de Milan a développée ces
dernières années, consciente de l’importance stratégique de la
zone méditerranéenne pour les processus d’internationalisation des
entreprises lombardes et italiennes, soit en termes d’opportunités
d’affaires que d’ouverture de nouveaux marchés.
Pendant les trois ans 2003-2006, les Pays de la zone méditerranéenne
ont fait enregistrer des taux moyens de croissance de 6% par an.
Dans ce cadre, l’Italie, avec plus de 50 milliards d’euros d’échanges
commerciaux par an, plus de 1.000 entreprises présentes dans
cette zone et un chiffre d’affaires dépassant les 10 milliards d’euros,
confi rme son rôle de partenaire commercial et industriel de premier
ordre. Milan et la Lombardie génèrent, à eux seuls, presque un tiers
des rapports économiques et industriels italiens avec la Région
Méditerranéenne, se proposant comme le partenaire le plus important
pour une intégration renouvelée.
Si nous analysons les données relatives à l’échange commercial,
nous remarquons qu’en 2006 l’Italie a fait enregistrer, pour la
première fois, un échange de 53 milliards d’euros, ce qui représente
une augmentation de 19% par rapport à 2005. Aujourd’hui, le marché
méditerranéen représente 8% du total des échanges avec le reste
du monde, en 2006 il était de 6% ; il a désormais dépassé le volume
d’échanges d’affaires avec les Etats-Unis et le Canada (40 milliards
d’euros en 2006).
J’ajoute à cela que 35% du total des échanges italiens avec l’Algérie
est généré par des entreprises de notre région, la Lombardie ; c’est
Claudio Rotti
Vice-Président
Vice Presidente
Promos/CCIAA di Milano
l’Italia, la Lombardia e l’Algeria
Questa missione in Algeria s’inquadra in una “strategia
mediterranea” che la Camera di Commercio di Milano ha sviluppato
negli ultimi anni, consapevole della rilevanza strategica dell’area
mediterranea per i processi d’internazionalizzazione delle imprese
lombarde e italiane, sia in termini di opportunità di business, che di
apertura di nuovi mercati.
Nel triennio 2003-2006, i Paesi dell’area mediterranea hanno fatto
registrare tassi di crescita medi del 6% annuo. In questo quadro
l’Italia, con oltre 50 miliardi di euro annui di scambi commerciali,
più di 1000 imprese presenti nell’area e un fatturato superiore a
dieci miliardi di Euro, conferma il proprio ruolo di partner primario
commerciale e industriale. Milano e la Lombardia generano da
sole quasi un terzo dei rapporti economici e industriali italiani con
la Regione Mediterranea, proponendosi come il più autorevole
interlocutore per una rinnovata integrazione.
Se analizziamo i dati relativi all’interscambio commerciale, notiamo
come nel corso del 2006 l’Italia abbia fatto registrare per la prima
volta un interscambio di 53 miliardi di €, e cioè il 19% in più rispetto
al 2005. Il mercato mediterraneo oggi “pesa” sul totale degli scambi
italiani con il resto del Mondo l’8%, nel 2000 era il 6%, e ha ormai
superato il volume d’affari interscambiato con Stati Uniti e Canada
(40 miliardi di euro nel 2006).
A questo aggiungo che il 35% del totale dell’interscambio italiano
con l’Algeria è generato da imprese della nostra regione, la
Lombardia, ed è per questo che Milano può svolgere con sempre
maggior forza il ruolo di piattaforma naturale d’interscambio fra
il mercato europeo e le economie mediterranee. Milano oggi
rappresenta la più qualifi cata porta d’ingresso, il “gate europeo” per
gli scambi da e verso il Mediterraneo.

pour cette raison que Milan peut jouer, de plus en plus fort, le rôle
de plateforme naturelle d’échanges entre le marché européen et les
économies méditerranéennes. Milan représente aujourd’hui la porte
d’entrée, le « portail européen » pour les échanges de et vers la
Méditerranée.
Quant aux investissements directs étrangers, le discours est
différent. Sur ce point, beaucoup de travail reste à faire. En dehors
des grandes opérations dans le secteur énergétique, les initiatives
sont encore peu nombreuses. C’est justement sur ce thème que
nous sommes intéressés à travailler, pour une participation plus
déterminée des entreprises de petite et moyenne dimension aux
relations commerciales et d’investissement entre nos deux pays.
Aussi bien l’Italie que l’Algérie accordent une grande importance au
développement des petites et moyennes entreprises. L’Italie, avec un
système productif constitué à 90% de PME, représente un modèle
de production fl exible qui trouve son application la plus concrète
justement dans les relations commerciales avec l’étranger.
Dans ce sens, je m’adresse au Ministre Benbada, les mots duquel
nous poussent à chercher des formes de collaboration entre nos
institutions qui encouragent et facilitent les relations économiques.
Je pense à de nouveaux instruments fi nanciers garantissant les
opérations commerciales des petites et moyennes entreprises, trop
souvent mises en marge par le système de crédit ; je pense à des
programmes d’assistance sectorielle et à la participation d’entreprises
algériennes aux expositions offertes par le système milanais des
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
Diverso invece è il discorso per quanto riguarda gli investimenti
diretti esteri. Su questo versante c’è ancora molto da lavorare. Se
escludiamo le grandi operazioni nel settore energetico, le iniziative
sono ancora poche. Ed è proprio su questo tema che ci interessa
lavorare, per una più decisa partecipazione delle imprese di piccola
e media dimensione nelle relazioni commerciali e di investimento
tra i nostri due paesi. Sia l’Italia che l’Algeria attribuiscono grande
importanza allo sviluppo delle piccole e medie imprese. L’Italia,
con un tessuto produttivo costituito al 90% da PMI, rappresenta
un modello di produzione fl essibile che proprio nelle relazioni
commerciali con l’estero trova la sua applicazione più concreta.
Mi rivolgo in questo senso al Ministro Benbada, le cui parole
ci spronano a cercare forme di collaborazione tra le nostre
istituzioni che incentivino e favoriscano le relazioni economiche.
Penso a nuovi strumenti fi nanziari che garantiscano le operazioni
commerciali delle piccole e medie imprese, troppo spesso
emarginate dal sistema del credito; penso a programmi di
assistenza settoriale, e a partecipazioni di imprese algerine alle
esposizioni offerte dal sistema fi eristico milanese, uno dei più
avanzati nella regione sud-europea.
La partecipazione di una così folta delegazione di imprese,
diversifi cata su numerosi settori economici, costituisce per noi
il primo passo di un percorso di approfondimento deciso dei
rapporti bilaterali, attraverso nuove iniziative che spero vedranno
protagonista proprio il Ministero delle Piccole e Medie Imprese.
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Evènement Evento
foires, l’un des plus avancés de la région sud de l’Europe.
La participation d’une délégation d’entreprises si nombreuse et
diversifi ée par secteurs économiques, constitue pour nous le
premier pas d’un parcours d’approfondissement ferme des rapports
bilatéraux, par de nouvelles initiatives qui, je l’espère, auront comme
protagoniste le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises.
Nous estimons, en effet, que les relations entre l’Italie et l’Algérie
sont actuellement dans une phase d’évolution décisive, passant
par les accords nationaux sur les projets concernant l’énergie et les
infrastructures, d’une part, et par le développement des relations
commerciales en faveur du tissu d’entreprises des deux pays, d’autre
part. En tant que Promos et Chambre de Commerce de Milan,
nous sommes depuis longtemps engagés sur ces fronts, avec un
programme d’activité qui s’inscrit dans un cadre vaste et structuré.
Par conséquent, nous n’intervenons pas uniquement dans les
services d’accompagnement aux entreprises italiennes, mais aussi
dans de nombreux projets nouveaux et concrets : dans le domaine
de la fi nance, par la création du fonds de capital-investissement
Euromed en appui aux entreprises italiennes intéressées à investir
dans la région (qui sera présenté ce matin par le représentant de
Finlombarda Sgr, la société qui gère ce fonds) ; dans le domaine de
la formation, par la réalisation d’un master spécifi que pour de jeunes
étudiants provenant des Pays méditerranéens ; dans le domaine de
la communication, par le développement d’Ansamed, la première
agence italienne d’information sur le monde méditerranéen ; dans le
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
Noi crediamo, infatti, che le relazioni tra Italia e Algeria siano in
questo momento in una fase di evoluzione decisiva, che passa
da una parte, attraverso accordi nazionali sui progetti energetici
e infrastrutturali, e dall’altra, attraverso lo sviluppo delle relazioni
commerciali, a sostegno del tessuto imprenditoriale dei due paesi.
Come Promos e Camera di Commercio di Milano siamo da tempo
impegnati su questi fronti, con un programma di attività che si
inserisce in un quadro ampio e articolato. Non interveniamo solo
nei servizi d’affi ancamento alle imprese italiane, ma anche in molti
nuovi e concreti progetti: nel campo della fi nanza, con la creazione
del fondo di private equity Euromed che supporta le imprese
italiane interessate ad investire nell’area (che sarà presentato in
questa mattinata dal rappresentante di Finlombarda Sgr, società
di gestione del fondo); nella formazione con la realizzazione di
un master specifi co per giovani studenti provenienti dai Paesi
mediterranei; nella comunicazione con lo sviluppo di Ansamed, la
prima agenzia Italiana di informazione del mondo mediterraneo;
nella sicurezza giuridica attraverso un progetto dedicato della
Camera Arbitrale di Milano.
Tra l’ultima decade di maggio e la prima di giugno 2008, la Camera
di Commercio di Milano organizzerà poi la sesta edizione della
Conferenza Annuale del Laboratorio Euro-Mediterraneo. Si tratterà
di un’edizione ancora più prestigiosa delle precedenti, alla quale

domaine de la sécurité juridique, par un projet consacré à la Chambre
Arbitrale de Milan.
Entre la dernière décade de mai et la première décade de juin 2008,
la Chambre de Commerce de Milan organisera la sixième édition de
la Conférence Annuelle du Laboratoire Euro Méditerranéen. Ce sera
une édition encore plus prestigieuse que les précédentes, à laquelle
participera le sommet de la hiérarchie gouvernementale de notre
pays et durant laquelle seront abordés les principaux thèmes de
l’actualité, comme par exemple la proposition de création de l’Union
Méditerranéenne que l’Espagne, la France et l’Italie discuteront
à Paris en juillet prochain. Nous espérons pouvoir compter sur la
présence de l’Algérie et avoir à Milan une importante délégation
algérienne. En marge de la conférence, et en prévision de celleci,
nous pourrons travailler ensemble à l’organisation d’une série
de rencontres spécialisées pour créer d’importantes occasions de
débats au niveau institutionnel et d’entreprises, et encourager par
cela la création de formes de collaboration réelles et stables entre
nos Pays.
Il est fondamental que la rencontre d’aujourd’hui ne fi nisse pas à la
fi n de cette mission. Il est important, en effet, de continuer à travailler
pour augmenter la connaissance réciproque entre nos entrepreneurs,
à l’aide de rencontres comme celle-ci, à réaliser ici en Algérie ainsi
qu’à Milan.
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
interverranno i massimi vertici governativi del nostro Paese e
durante la quale verranno affrontate tematiche d’attualità, come
ad esempio la proposta della creazione dell’Unione Mediterranea
che Francia, Italia e Spagna discuteranno a Parigi nel prossimo
Luglio. Ci auguriamo di poter contare nell’occasione sulla presenza
dell’Algeria e di avere a Milano un’importante delegazione algerina.
A latere della conferenza, e in previsione dell’evento, potremo
lavorare insieme all’organizzazione di una serie di incontri dedicati
per creare importanti momenti di dibattito a livello istituzionale e
imprenditoriale e favorire di conseguenza l’instaurarsi di reali e
stabili forme di collaborazione fra i nostri Paesi.
E’ fondamentale che l’incontro di oggi, non fi nisca al termine
di questa missione. E’ importante, infatti, continuare a lavorare
per aumentare la conoscenza reciproca fra i nostri imprenditori,
attraverso incontri come questo da realizzarsi qui in Algeria ma
anche a Milano.
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Evènement Evento
Saipem, un partenaire fi able
J’ai le plaisir de vous informer sur quelques aspects signifi catifs de la
présence de la Saipem en Algérie.
Cette présence s’est développée sur une période de temps
importante puisque la Société a dépassé le cap des 40 ans d’activité
dans le Pays, années ayant accompagné sa transformation vers une
organisation de plus en plus stable de progrès et de développement
économique. Dans ce cadre, la Saipem a terminé aujourd’hui sa
période de pionnière, qui appartient désormais à l’histoire des liens
forts unissant ce Pays et notre Société.
En réalisant des projets d’importance stratégique dans le secteur
des hydrocarbures, partout sur le territoire algérien, la Saipem a
relevé tous les défi s, par des réponses précises pour ce qui est de
l’ingénierie, de la technologie et de la logistique.
En outre, le processus de transfert des connaissances dont les
ressources locales ont pu bénéfi cier, a été fondamental. Tout cela
restait toutefois relégué à la dimension, bien qu’importante, de projets
particuliers.
Il manquait le caractère accompli d’une réalité entrepreneuriale
caractérisée par une présence stable et continue dans le temps, étant
donné que les défi s lancés aujourd’hui par le marché ont changé et
concernent profondément la dimension de la responsabilité sociale
d’une entreprise dans un contexte de collaboration plus large.
La Saipem respecte cette exigence par des actions concrètes, en tant
que partenaire fi able pour les principales Sociétés opérant dans le
même secteur, pour stimuler la croissance des compétences locales,
du point de vue technique autant que managérial, afi n de réaliser au
mieux les projets dans le milieu où elle travaille.
C’est sur ces bases que la Saipem a entrepris la constitution d’une
Société de droit algérien créant les conditions préalables pour un
avenir de présence qualifi ée et responsable.
Notre Société a institué des formes de partenariat avec des Sociétés
locales pour la réalisation de projets futurs prenant en considération
les nouvelles exigences du marché, et a renforcé sa présence par
l’ouverture d’un nouveau siège à Alger où il a été mis en œuvre
un pôle d’ingénierie qui bénéfi cie actuellement de l’expérience
professionnelle d’une soixantaine d’ingénieurs, tous de nationalité
algérienne. L’objectif est d’arriver à gérer les projets avec le
maximum de potentiel disponible en Algérie, puisque nous sommes
conscients que ce potentiel existe et qu’il faut le valoriser. Grâce à
sa réalité locale et à ses liens avec la Maison Mère, la Saipem peut
et veut être un interlocuteur de référence pour les Sociétés désirant
entrer dans ce marché situé aux portes de l’Europe et qui continue
à avoir de très fort taux de croissance, parce qu’elle estime que le
partenariat est l’une des formules les plus appropriées à suivre pour
le développement de ces initiatives entrepreneuriales.
Manlio Valfré
Directeur Administration Finances et Contrôle
Direttore Amministrazione Finanza e Controllo
Saipem Contracting Algerie Spa.
Saipem, un partner
affi dabile
Ho il piacere di portare alla vostra conoscenza alcuni passaggi
signifi cativi della presenza Saipem in Algeria.
Questa presenza si è sviluppata in un arco temporale importante
visto che la Società ha superato il traguardo dei 40 anni
d’operatività nel Paese, anni che ne hanno accompagnato la
trasformazione verso un assetto sempre più stabile di progresso e
sviluppo economico. In questo contesto, la Saipem si lascia oggi
alle spalle il periodo pionieristico che ormai fa parte della storia dei
legami forti che uniscono questo Paese e la nostra Società.
Nella realizzazione di progetti di rilevanza strategica nel settore
degli idrocarburi, ovunque nel territorio algerino, la Saipem ha
raccolto tutte le sfi de, producendo risposte puntuali sul piano
dell’ingegneria, della tecnologia e della logistica.
Inoltre, fondamentale è stato il processo di trasferimento delle
conoscenze di cui, nel tempo, le risorse locali hanno potuto
benefi ciare. Tutto ciò era però rimasto confi nato alla dimensione, sia
pure importante, del singolo progetto.
Mancava il senso fi nito di una realtà che avesse un connotato di
presenza stabile e continua nel tempo, dato che le sfi de proposte
oggi dal mercato sono cambiate e investono in maniera profonda la
dimensione della responsabilità sociale di un’azienda in un contesto
di collaborazione più vasto.
La Saipem rispetta quest’esigenza con azioni concrete, in quanto
partner affi dabile per le principali Società che operano nello stesso
settore, nel dare un impulso deciso alla crescita delle competenze
locali sia sul piano manageriale che tecnico per realizzare al meglio
i progetti nel contesto ambientale in cui opera.
E’ su queste basi che la Saipem ha intrapreso la costituzione di una
Società di diritto algerino che crea i presupposti per un futuro di
presenza qualifi cata e responsabile.
La nostra Società ha stipulato forme di partenariato con Società
locali per la realizzazione di futuri progetti che tengano in
considerazione le nuove esigenze di mercato ed ha potenziato
la sua presenza con l’apertura di una nuova sede ad Algeri nella
quale è stato implementato un polo di ingegneria che si avvale
oggi dell’esperienza professionale di una sessantina di ingegneri,
tutti di nazionalità algerina. L’obiettivo è quello di arrivare a gestire
i progetti con il massimo del potenziale disponibile in Algeria,
consapevoli della sua esistenza e dell’esigenza di valorizzarlo.
Attraverso la sua realtà locale, ed i suoi legami con la Casa Madre,
Saipem può e vuole essere un interlocutore di riferimento per quelle
Società desiderose di competere in questo mercato, situato alle
porte d’Europa, che continua ad avere fortissimi indici di crescita,
perché ritiene il partenariato una delle formule più adatte da
praticare per lo sviluppo di queste iniziative imprenditoriali.

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Evènement Evento
Visite à Blida, un grand “feeling”
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
Visita a Blida, un grande “feeling”
Mercredi 29 janvier, le club hippique de Blida a accueilli 13 opérateurs
italiens et 19 de leurs homologues algériens membres du Club des Mercoledì 29 gennaio, il club ippico di Blida ha accolto 13
entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI). La rencontre a été imprenditori italiani e 19 algerini soci del Club degli imprenditori e
ouverte par M. Taïeb-Ezzraïmi, président du CEIMI, qui a dit tout industriali della Mitidja (CEIMI). L’incontro è stato aperto dal sig.
l’intérêt des membres du Club pour “l’importance des enjeux qui sous- Taïeb-Ezzraïmi, presidente del CEIMI, che ha ribadito l’interesse dei
tendent cette initiative”. Notons que M. Taïeb-Ezzraïmi est président soci del Club per “l’importante posta in gioco di questa iniziativa”.
du groupe SIM, qui active dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de Ricordiamo che il sig. Taïeb-Ezzraïmi è presidente del gruppo
la santé, de l’immobilier…
industriale SIM, che opera nei settori dell’agro-alimentare, della
M. Taïeb-Ezzraïmi a présenté l’association qu’il préside et dont il sanità, dell’immobiliare…
a été l’un des membres fondateurs au début des années 1990. Le Taïeb-Ezzraïmi ha presentato l’associazione da lui presieduta e di
CEIMI compte aujourd’hui 626 adhérents (PME et PMI) qui totalisent cui è stato socio fondatore all’inizio degli anni Novanta. Il CEIMI
un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros et un effectif de 34 800 conta oggi 626 aderenti (PMI) che totalizzano un fatturato di 2,1
employés. “C’est une force de réfl exion et d’anticipation (…) dont miliardi di euro e 34 800 dipendenti. “E’ una forza di rifl essione
l’action contribue à l’amélioration de l’environnement dans lequel e di anticipazione (…) la cui azione contribuisce a migliorare
le secteur de la PME/PMI évolue, une force ouverte sur le monde, l’ambiente in cui evolve il settore della PMI, una forza aperta sul
attentives aux mutations touchant au commerce international ainsi mondo, attenta ai mutamenti del commercio internazionale e alle
qu’à leurs retombées”, a affi rmé M. Taïeb-Ezzraïmi. Il a ensuite loro conseguenze”, ha affermato Taïeb-Ezzraïmi, per poi ricordare
évoqué “la conclusion et l’entrée en vigueur de l’Accord d’association “la conclusione e l’entrata in vigore dell’Accordo d’associazione
avec l’Union européenne, l’imminence de l’adhésion de l’Algérie à con l’Unione europea, l’imminente adesione dell’Algeria al WTO
l’OMC et la privatisation en cours des entreprises publiques”. Il a e la privatizzazione in corso delle imprese pubbliche”. Ha parlato
parlé du “contexte de refondation de l’environnement des affaires en del “contesto di rifondazione dell’ambiente degli affari in Algeria
Algérie (…), sa libéralisation et l’ouverture économique”, créant un (…), la sua liberalizzazione e l’apertura economica”, che creano un
environnement propice à la concrétisation de partenariats d’affaires ambiente propizio alla concretizzazione di partenariati d’affari fra
entre entreprises italiennes et algériennes.
imprese italiane ed algerine.
Après ses remerciements au CEIMI pour l’organisation de la Dopo aver ringraziato il CEIMI per l’organizzazione dell’incontro,
rencontre, M. Porsia, directeur du bureau d’Alger de l’ICE, a affi rmé il sig. Porsia, direttore dell’uffi cio d’Algeri dell’ICE, ha affermato
que “depuis trois ans, les échanges entre la wilaya de Blida et l’Italie che “da tre anni a questa parte, gli scambi fra la wilaya di Blida e
sont en constante augmentation”. Il a évoqué le 2e Forum d’affaires l’Italia sono in costante crescita”. Ha ricordato il 2° Forum d’affari
algéro-italien qui s’est déroulé les 27 et 28 janvier en présence du italo-algerino svoltosi il 27 e 28 gennaio alla presenza del ministro
ministre algérien de la PME/PMI et de l’Artisanat, d’offi ciels italiens algerino della PMI e dell’Artigianato, di autorità italiane e algerine, di
et algériens ainsi que de trois associations patronales et du CEIMI. tre associazioni padronali e del CEIMI. Ivano Russo, della Camera
M. Ivano Russo, de la Chambre de commerce de Milan, a ensuite di commercio di Milano, ha quindi espresso la propria soddisfazione
exprimé son plaisir d’être présent à une rencontre majeure pour le di partecipare ad un incontro decisivo per lo sviluppo delle relazioni
développement des relations bilatérales entre les opérateurs de la bilaterali fra gli operatori della Mitidja e della regione Lombardia.
Mitidja et ceux de la région de Lombardie.
Dopo le allocuzioni d’apertura, imprenditori e industriali hanno
Après les allocutions, entrepreneurs et industriels ont présenté leurs presentato le rispettive società e ambizioni e il tipo di partenariato
entreprises, leurs ambitions et le type de partenariat recherché. Le desiderato. Il resto della mattinata è stato dedicato agli incontri
reste de la matinée a été consacré à des rencontres d’affaires. Un d’affari. Una colazione ha quindi riunito tutti i partecipanti in
déjeuner a ensuite réuni tous les participants dans une ambiance un’atmosfera conviviale.
conviviale.

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Evènement Evento
Interview à M. Abdelkader Taïeb-Ezzraimi
Président du C.E.I.M.I
M. Taïeb Ezzraïmi, président du CEIMI, a bien voulu répondre à quelques
questions, en marge de la rencontre d’affaires algéro-italienne qui s’est
déroulée à Blida le 29 janvier 2008.
Crescendo : Que recherchent les entrepreneurs algériens à travers ce
genre de rencontre ?
M. Taïeb Ezzraïmi : Pour ce qui est des entreprises algériennes en
général et particulièrement celles adhérentes au CEIMI, elles sont
toutes à la recherche d’un partenariat productif. Nous recherchons
chez les partenaires italiens non pas des moyens fi nanciers, mais
un apport technologique, un savoir-faire. C’est surtout l’expérience
reconnue mondialement des entreprises italiennes que nous voulons
copier ; nous voulons apprendre ce qu’elles ont acquis depuis des
dizaines d’années. C’est malheureux, je le dis, nous avons toujours
eu des rencontres avec des entrepreneurs étrangers, européens, la
plupart d’entre eux viennent en Algérie pour vendre. Aujourd’hui, nous
avons la visite d’opérateurs qui veulent produire chez nous.
Parmi les adhérents au CEIMI, y a-t-il beaucoup d’entrepreneurs à la
recherche d’un partenariat ?
Il y en a énormément. Parmi nos adhérents, 80% sont pour un
partenariat productif et non pour un partenariat commercial. Il existe,
aussi bien au sein du CEIMI qu’ailleurs, des entreprises commerciales
et il en existera toujours. Mais chez nous, il est temps qu’on pense
au partenariat ramenant un savoir-faire, une technologie. Nous
avons besoin effectivement d’argent, mais c’est complémentaire. Et
secondaire aussi.
Quels sont les atouts qui pourraient convaincre les opérateurs étrangers
d’investir en Algérie ?
Nous avons des atouts extraordinaires. La main-d’œuvre n’est pas
chère du tout, les transports, la position géographique de l’Algérie, en
plus d’un marché prêt à consommer.
Mais il faut croire qu’il y a quelque chose qui coince, qui tire vers le
bas…
Je l’ai déjà dit et je le répète : les lourdeurs bureaucratiques sont
un frein au développement des PME/PMI et des partenariats.
Notre administration et nos banques doivent se mettre à niveau. La
centralisation de la décision est également un handicap. Et puis le
foncier industriel est un sujet tabou, personne n’en parle, personne ne
prend de décision. Aujourd’hui, on parle de privatisation, on parle de
vente, mais personne ne se décide.
Un texte est à l’étude, en ce moment…
Encore des lourdeurs… Ce texte date de la loi de fi nances 2005. Il y a
des textes qui sortent, mais qui ne sont pas en application. Il y a des
étrangers qui viennent, intéressés par l’achat des entreprises publiques
privatisées. La commission se réunit tous les six mois.
Des opérateurs algériens également veulent acquérir ces entreprises.
Etant Algérien installé en Algérie, je soumissionne et j’attends. Je suis
Intervista a
Sig. Abdelkader Taïeb-Ezzraimi
Presidente C.E.I.M.I.
Taïeb Ezzraïmi, presidente del CEIMI, ha
gentilmente accettato di rispondere ad
alcune domande, in margine dell’incontro
d’affari italo-algerino svoltosi a Blida il 29
gennaio 2008.
Cosa cercano gli imprenditori algerini in
questo genere di incontri ?
Le imprese algerine in generale e in
particolare quelle aderenti al CEIMI,
sono tutte alla ricerca di un partenariato
produttivo. Nei partner italiani, non
cerchiamo tanto dei mezzi fi nanziari,
quanto piuttosto un apporto tecnologico, un know-how. E’ soprattutto
l’esperienza mondialmente riconosciuta delle imprese italiane che
vogliamo copiare; vogliamo imparare ciò che loro hanno acquisito da
anni. E’ triste dirlo, abbiamo avuto diversi incontri con imprenditori
stranieri, europei, i più vengono in Algeria per vendere. Oggi riceviamo
la visita di operatori che vogliono produrre qui da noi.
Fra gli aderenti al CEIMI, ci sono molti imprenditori alla ricerca di un
partenariato ?
Moltissimi. L’80% dei nostri aderenti vuole un partenariato produttivo,
non commerciale. Certo, sia nel CEIMI che altrove ci sono imprese
commerciali e ce ne saranno sempre. Ma è tempo di pensare ad
un partenariato che porti un know-how, una tecnologia. Abbiamo
anche bisogno di denaro, ma si tratta di un aspetto complementare; e
secondario.
Quali sono gli atout che potrebbero convincere gli operatori stranieri
ad investire in Algeria ?
Abbiamo degli atout straordinari. Una mano d’opera che costa poco,
i trasporti, la posizione geografi ca dell’Algeria, oltre ad un mercato
pronto a consumare.
Viene però da pensare che c’è qualcosa che non va…
L’ho detto altre volte e lo ripeto : le pesantezze burocratiche
sono un freno allo sviluppo delle PMI e dei partenariati. La nostra
amministrazione e le nostre banche devono mettersi al passo con i
tempi. La centralizzazione delle decisioni è un altro handicap. E poi
il patrimonio immobiliare industriale è un tabù, nessuno ne parla,
nessuno decide. Oggi si parla di privatizzazione e di vendita, ma
nessuno prende una decisione.
Un testo di legge è attualmente allo studio…
Ancora burocrazia… Questo testo risale alle legge fi nanziaria 2005.
Si fanno delle leggi, ma non si applicano. Ci sono stranieri che
vengono e che sono interessati all’acquisto delle imprese pubbliche
privatizzate. La commissione si riunisce ogni sei mesi.

indulgent parce que je ne peux pas faire autrement. Mais l’étranger
n’est pas obligé d’être patient et indulgent. Pour lui, le temps c’est
de l’argent. Certains pays de l’Est sont dans la même attente que
nous d’investissements directs étrangers. Mais chez eux, il existe
véritablement un guichet unique, le foncier est à un coût symbolique…
Tout est fait pour séduire l’investisseur. Chez nous, le foncier coûte 10
000 DA le mètre carré. C’est scandaleux.
Je vais vous citer un exemple personnel, vécu. Dans ce cadre de la
privatisation, j’ai acheté une entreprise au prix du marché, avec 160
employés, avec des équipements obsolètes. Si je n’étais pas Algérien,
attaché à mon pays, j’aurai eu du mal à l’accepter. Un partenaire
étranger ne peut agir ainsi. Il ne fait pas ce genre de concession.
Les associations patronales peuvent-elles infl uer sur les mécanismes
mis en place pour le développement du secteur productif ?
Les pouvoirs publics devraient associer le secteur privé à la prise de
décision. Nous, les privés, nous sommes sur le terrain, nous connaissons
la réalité du marché. Nous pouvons préconiser des solutions rapides
et effi caces.Si nous devons investir tout ce que nous avons comme
liquidités dans le foncier, que nous reste-t-il pour produire ?
De par sa position géographique, l’Algérie pourrait accueillir des
délocalisations. Qu’en est-il ?
Les Italiens sont là aujourd’hui pour tâter le terrain. Mais nos entreprises
sont à la recherche de partenariats pour produire des biens qui sont
jusque-là importés. Les étrangers sont prudents, mais c’est légitime. Il
faut qu’on arrive à les mettre en confi ance et ça prend du temps. J’ai
moi-même, en tant que chef d’entreprise, une relation de partenariat
avec une société italienne, ça a pris du temps mais ça fonctionne
maintenant très bien.
Même au niveau du transfert des bénéfi ces ?
Imaginez qu’on n’a pas encore réglé le problème du transfert des
bénéfi ces. Les lois sont claires, mais c’est leur mise en application qui
est diffi cile. Votre banquier vous renvoie vers la Banque centrale. Faites
une demande et attendez…
Rencontre d’a� aires Incontro d’a� ari
Alger appelle, Milan répond
Algeri chiama, Milano risponde
Ci sono anche degli operatori algerini che vogliono acquisire queste
imprese. Come algerino che lavora in Algeria, presento la mia offerta
e aspetto. Sono indulgente, perché non posso fare altrimenti. Ma
lo straniero non è obbligato ad essere paziente ed indulgente. Per
lui, il tempo è denaro. Alcuni paesi dell’est aspettano come noi degli
investimenti diretti stranieri, con la differenza che, da loro, esiste
davvero uno sportello unico e i terreni sono a prezzi simbolici… Si fa
di tutto per sedurre l’investitore. Qui da noi, il terreno costa 10.000 DA
al metro quadro. E’ scandaloso.
Le faccio un esempio personale, vissuto. Nell’ambito della
privatizzazione, ho comprato un’impresa a prezzo di mercato, con 160
lavoratori e con impianti obsoleti. Se non fossi stato algerino, legato
al mio paese, avrei fatto fatica ad accettarlo. Un partner straniero
non può comportarsi in questo modo. Non è disposto a questo tipo di
concessioni.
Le associazioni padronali possono infl uire sui meccanismi predisposti
per lo sviluppo del settore produttivo ?
Le autorità dovrebbero associare il settore privato al processo
decisionale. Noi privati siamo sul terreno, conosciamo la realtà del
mercato e possiamo proporre delle soluzioni rapide ed effi caci. Se
siamo obbligati ad investire tutte le nostre liquidità nell’immobiliare,
cosa ci resta per produrre ?
Data la sua posizione geografi ca, l’Algeria potrebbe accogliere delle
delocalizzazioni. A che punto siamo su questo ?
Gli italiani sono qui oggi per sondare il terreno. D’altra parte, le nostre
imprese sono alla ricerca di partenariati per produrre beni attualmente
importati. Gli stranieri sono prudenti, ma è normale, ne hanno il diritto.
Dobbiamo riuscire a rassicurarli e questo richiede tempo. Io stesso,
come imprenditore, ho un rapporto di partenariato con una società
italiana, c’è voluto del tempo, ma adesso le cose funzionano molto
bene.
Anche per quanto riguarda il trasferimento degli utili ?
Pensi che non abbiamo ancora risolto il problema del trasferimento
degli utili… Le leggi sono chiare, ma la loro applicazione è diffi coltosa.
La vostra banca vi dice di rivolgervi alla Banca centrale. Presentate la
domanda e aspettate…
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Evènement Evento
Sommet intergouvernemental d’Alghero :
“favoriser une politique économique partenariale
entre l’Algérie et l’Italie“
Vertice intergovernativo di Alghero :
“favorire una politica economica di partenariato
tra l’Algeria e l’Italia“
En application du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération
signé le 27 janvier 2003, M. Romano Prodi, président du conseil
des ministres de la République Italienne et M. Abdelaziz Boutefl ika,
président de la République Algérienne Démocratique et Populaire,
ont présidé, à Alghero (Sardaigne), le 14 novembre 2007, le premier
sommet italo-algérien, avec la participation de nombreux ministres
de leurs Gouvernements respectifs.
Les travaux, qui se sont déroulés dans une atmosphère empreinte
d’amitié, d’entente et de compréhension, ont permis de procéder à
une évaluation globale de l’ensemble des relations bilatérales et à
un large échange de points de vue sur les questions régionales et
internationales ainsi que sur un certain nombre de questions d’intérêt
commun.
Les deux parties ont, en particulier, exprimé leur satisfaction quant au
développement tangible et continu de leurs relations économiques et
commerciales. Elles se sont, sur ce plan, félicitées de la présence de
plus en plus forte des entreprises italiennes en Algérie et ont relevé
les opportunités qu’offrent les deux économies pour l’établissement
d’un véritable partenariat économique et pour l’accroissement des
investissements.
A ce titre, elles ont considéré que leurs rapports étaient suffi samment
mûrs pour un saut qualitatif, susceptible de permettre l’élargissement
de leur coopération vers l’établissement d’un partenariat économique
et énergétique garant de la pérennité et de la solidité de leurs liens.
Elles se sont engagées à adopter toutes les mesures nécessaires
à promouvoir ce partenariat, y compris la facilitation de visas
d’entrée de longue durée pour les entrepreneurs et les techniciens.
Par ailleurs, elles ont invité les entreprises à élargir les bases de
la coopération bilatérale et à ouvrir le champ de leur intervention à
d’autres secteurs que ceux de l’énergie, à l’instar du tourisme, de la
pêche, de l’agriculture, de la construction de la PME.
Les deux parties prennent acte, avec satisfaction, des progrès
In applicazione del trattato d’amicizia, di buon vicinato e di
cooperazione fi rmato il 27 gennaio 2003, il sig. Romano Prodi,
presidente del consiglio dei ministri della Repubblica Italiana
e il sig. Abdelaziz Boutefl ika, presidente della Repubblica
Algerina Democratica e Popolare, hanno presieduto, ad Alghero
(Sardegna), il 14 novembre 2007, il primo vertice italo-algerino,
con la partecipazione di numerosi ministri dei rispettivi Governi.
I lavori, che si sono svolti in un’atmosfera di amicizia, intesa e
comprensione, hanno permesso di procedere ad una valutazione
globale dell’insieme delle relazioni bilaterali e ad ampio scambio
di vedute sulle questioni regionali ed internazionali, nonché sur un
certo numero di questioni d’interesse comune.
Le due parti, in particolare, hanno espresso la propria
soddisfazione in merito allo sviluppo tangibile e continuo delle loro
relazioni economiche e commerciali. Esse si sono congratulate
della presenza sempre più forte delle imprese italiane in Algeria
ed hanno rilevato le opportunità offerte dalle due economie per
l’instaurarsi di un vero e proprio partenariato economico e per la
crescita degli investimenti.
In tal senso, esse hanno ritenuto che i loro rapporti fossero
suffi cientemente maturi per un salto qualitativo, suscettibile di
permettere l’allargamento della loro cooperazione che vada verso
l’instaurarsi d’un partenariato economico ed energetico garante
della perennità e della solidità dei loro legami. Esse si sono
impegnate ad adottare tutte le misure necessarie per promuovere
questo partenariato, compresa la facilitazione dei visti d’entrata di
lunga durata per imprenditori e tecnici. Esse hanno peraltro invitato
le imprese ad ampliare le basi della cooperazione bilaterale e
ad aprire il campo del loro intervento ad altri settori oltre a quello
dell’energia, come il turismo, la pesca, l’agricoltura, la costruzione
della PMI.

éalisés dans les activités du comité technique bilatéral pour les
infrastructures qui s’est réuni à Rome en marge du sommet, afi n de
consolider la coopération bilatérale, promouvoir des projets d’intérêt
commun relatifs aux infrastructures routières et autoroutières,
portuaires et aéroportuaires, mettre en place des programmes de
formation et d’échange d’information scientifi que, notamment sur
le thème de la protection des grandes infrastructures contre les
risques sismiques, ainsi qu’examiner la possibilité d’une éventuelle
collaboration en matière d’exploitation des grands axes autoroutiers.
Concernant la coopération instituée par le Mémorandum sur la Petite
et Moyenne Entreprise, signé en Décembre 2006, il a été décidé de
tout mettre en oeuvre pour la réalisation des actions prévues. A cet
effet, le Comité bilatéral prévu par le Mémorandum se réunira au
cours du premier trimestre 2008 en Italie, en marge des travaux de la
Commission Mixte Economique programmée pour cette période.
Les principaux instruments en phase de négociation ont été
passés en revue, avec l’objectif d’en accélérer la conclusion :
l’accord phytosanitaire, les accords en matière de protection des
consommateurs, de contrôle de la qualité des produits industriels, de
contrôle de la qualité des produits alimentaires, et l’accord technique
entre l’ANAS et l’AGA en matière de réglementation, d’études
fi nancières, de formation et de gestion des réseaux autoroutiers.
Dans le secteur stratégique de la coopération énergétique, les deux
parties ont exprimé leur détermination à développer un véritable
partenariat. Les relations dans ce domaine et leurs perspectives
de développement ont été examinées, non seulement pour ce qui
concerne la recherche, l’exploration et la distribution de gaz et de
pétrole, mais aussi pour ce qui concerne la génération électrique et
les énergies renouvelables.
Un accord de principe a été arrêté pour l’extension des contrats de
fourniture de gaz.
Les deux parties se sont félicitées de la signature de l’Accord Galsi
portant sur la réalisation d’un nouveau Gazoduc qui permettra
d’augmenter la fourniture en gaz de l’Algérie vers l’Italie, via la
Sardaigne.
Les deux Parties ont réitéré leur attachement au processus de
Barcelone et exprimé leur volonté d’œuvrer activement à son
renforcement et à sa redynamisation. Elles ont également indiqué
leur volonté d’œuvre ensemble au sein de l’espace du Dialogue en
Méditerranée Occidentale (5+5), de même que dans le cadre du
Forum Méditerranéen, pour promouvoir la coopération dans la région.
Les deux parties ont marqué leur disponibilité à renforcer davantage
les liens entre les deux rives de la Méditerranée.
Au terme de leur rencontre et en vertu du traité d’amitié, de bon
voisinage et de coopération, les deux parties ont décidé de tenir le
prochain Sommet italo-algérien en Algérie en 2008.
Le due parti prendono atto, con soddisfazione, dei progressi
compiuti nelle attività del comitato bilaterale per le infrastrutture
che si è riunito a Roma in margine del vertice, al fi ne di consolidare
la cooperazione bilaterale, promuovere dei progetti d’interesse
comune relativi alle infrastrutture stradali e autostradali, portuali ed
aeroportuali, istituire dei programmi di formazione e di scambio di
informazioni scientifi che, in particolare sul tema della protezione
delle grandi infrastrutture contro i rischi sismici, nonché esaminare
la possibilità di un’eventuale collaborazione in materia di gestione
dei grandi assi autostradali.
Per quanto riguarda la cooperazione istituita dal Memorandum
sulla Piccola e Media Impresa fi rmato nel dicembre 2006, si è
deciso di fare tutto il necessario per attuare le azioni programmate.
A tal fi ne, il Comitato bilaterale previsto dal Memorandum si riunirà
in Italia durante il primo trimestre 2008, in margine dei lavori della
Commissione Mista Economica fi ssata per questo periodo.
Sono stati esaminati i principali strumenti di negoziato, con
l’obiettivo di accelerarne la conclusione : l’accordo fi tosanitario,
gli accordi in materia di protezione dei consumatori, di controllo
della qualità dei prodotti industriali, di controllo della qualità dei
prodotti alimentari, e l’accordo tecnico fra l’ANAS e l’AGA in tema
di regolamentazione, studi fi nanziari, formazione e gestione delle
reti autostradali.
Nel settore strategico della cooperazione energetica, le due
parti hanno espresso la loro determinazione a sviluppare un vero
e proprio partenariato. Le relazioni in questo settore e le loro
prospettive di sviluppo, sono state esaminate non solo negli aspetti
relativi alla ricerca, all’esplorazione e alla distribuzione di gas e
petrolio, ma anche in quelli relativi alla generazione elettrica e alle
energie rinnovabili.
E’ stato defi nito un accordo di principio per l’estensione dei
contratti di fornitura di gas.
Le parti si sono congratulate della fi rma dell’Accordo Galsi
relativo alla realizzazione di un nuovo gasdotto che consentirà di
aumentare la fornitura di gas algerino all’Italia via la Sardegna.
Le due parti hanno reiterato il proprio attaccamento al processo
di Barcellona ed espresso la volontà di lavorare attivamente al
suo rafforzamento e al suo rilancio. Esse hanno anche espresso
la volontà di lavorare insieme all’interno dello spazio di Dialogo
nel Mediterraneo Occidentale (5+5) e nell’ambito del Forum
Mediterraneo per promuovere la cooperazione regionale. Le
due parti hanno sottolineato la propria disponibilità a rafforzare
maggiormente i legami fra le due sponde del Mediterraneo.
Al termine dell’incontro e in virtù del trattato d’amicizia, di buon
vicinato e di cooperazione, le due parti hanno deciso di tenere il
prossimo Vertice italo-algerino in Algeria, nel 2008.
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Formation Formazione
Formation sur l’extrusion plastique : une première à Oran
Formazione sull’estrusione plastica : una prima a Orano
« Tendances et développement dans le secteur des matières
plastiques : Processus d’extrusion des tubes plastiques »
Oran, 19 et 20 février 2008
L’I.C.E. (Institut Italien pour le Commerce Extérieur) – Bureau
pour la promotion des échanges de l’Ambassade d’Italie et
l’ASSOCOMAPLAST (Association italienne des constructeurs de
moules et machines pour l’industrie du plastique et du caoutchouc),
sous le haut patronage de S.E. le Ministre de la Petite et Moyenne
Entreprise et de l’Artisanat, Mr Mustapha BENDADA et en étroite
collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de
l’Oranie, ont organisé à l’Hôtel Royal d’Oran, les 19 et 20 février
dernier, un séminaire de formation sur la technologie de l’extrusion
plastique.
Ce séminaire, auquel était présent S.E. l’Ambassadeur d’Italie, Mr
Giampaolo Cantini, a été animé par un expert de l’Assocomaplast,
Mr Gianmarco Cortivo. Il était adressé à un vaste public, comprenant
les producteurs de tuyaux locaux, les représentants de la Chambre
de Commerce, de l’Institut Algérien du Pétrole, des producteurs
de plastiques algériens, et d’autres membres de l’industrie de
transformation des plastiques.
L’expert de l’Assocomaplast a fait état dans un premier temps de la
classifi cation des tuyaux en plastique à pression et autres. Ensuite, il
a décrit les différents polymères employés pour cette application, en
allant de la famille des thermoplastiques tels que le PE, le PP, le PVC
jusqu aux thermodurcissables et le PE réticulé. Pour chaque produit
ont été illustrés aussi bien les points positifs que ceux négatifs,
ainsi que leur possible application dans les tubes pour le transport
de l’eau potable, froide et chaude, du gaz, des produits chimiques,
SEMINARIO DI FORMAZIONE SULLA
TECNOLOGIA D’ESTRUSIONE DELLA
PLASTICA AD ORANO
Il primo seminario previsto dall’intesa operativa 2007 ICE/
ASSOCOMAPLAST si è svolto ad Orano (Algeria nord occidentale)
il 19 e 20 febbraio scorsi. Il tema scelto è stato: «Tendenze
e sviluppi delle materie plastiche, problematiche relative alla
produzione di tubi». Il seminario di formazione, patrocinato dal
locale Ministero della Piccola Impresa e dell’Artigianato, è stato
organizzato dall’ICE e da ASSOCOMAPLAST, in collaborazione con
la Camera di Commercio e dell’Industria della provincia di Orano. Il
programma formativo delle giornate di Orano prevedeva:
1) un breve seminario informativo sul mercato delle materie
plastiche nella UE, i trend a livello mondiale della richiesta e utilizzo
della plastica, una panoramica delle innovazioni nelle materie prime,
macchinari, tecnologie e applicazioni;
2) un corso d’aggiornamento professionale sui tubi in plastica, sulle
materie prime attualmente utilizzate e le loro caratteristiche, le
tecnologie di produzione, i metodi di prova e i test di omologazione,
la normativa ISO, e la messa in opera. Era presente anche
dall’Ambasciatore Giampaolo Cantini, in missione ad Orano con

mais aussi dans le domaine non pression comme les eaux usées, le
drainage, l’irrigation et les égouts. Par la suite, ont été abordés les
différentes technologies de production, notamment l’extrusion pour
les thermoplastiques et les tubes en résines thermodurcissables,
ainsi que les technologies de la pose, avec et sans trachée. Une
partie a également été dédiée aux résines et tuyaux et à la nécessité
de leur homologation aux normes internationales ISO et EN, à
l’importance des essais sous pression hydrostatique à long terme et,
pour fi nir, aux aspects commerciaux et fi nanciers de ces différentes
technologies.
L’initiative est intervenue dans le cadre des activités de formation
qu’organise l’Institut Italien pour le Commerce Extérieur dans les
différents domaines et secteurs. Le séminaire/formation d’Oran fait
suite à d’autres initiatives organisées par le Bureau ICE d’Alger
dans le cadre de la Convention passée avec l’Assocomaplast pour
la promotion du secteur des constructeurs de machines pour la
transformation de la matière plastique et du caoutchouc. En effet,
des responsables de production et des techniciens d’entreprises
algériennes du secteur de la transformation plastique ont bénéfi cié, en
2006 et 2007, de cours de formation-perfectionnement en Italie chez
de grandes fi rmes italiennes du secteur où leurs ont été présentées
les technologies italiennes dans le secteur de l’extrusion plastique.
Il est à rappeler que l’Italie reste l’un des plus grands exportateurs
d’équipements et machines pour la transformation plastique dans le
monde. Avec une production de l’ordre de 2,6 milliards d’Euros, elle
se classe en effet à la deuxième position, très légèrement devancée
par l’Allemagne, qui paradoxalement se trouve être le premier client
de l’Italie dans le domaine, avec 12,3 % du total des exportations.
Pour ce qui est des exportations vers l’Algérie, l’Italie, avec plus de
13 millions d’Euros en 2006, reste le premier grand fournisseur de
machines et moules pour plastiques et caoutchouc.
L’organisation de cette initiative dans la capitale de l’Ouest algérien,
en l’occurrence Oran, répond aussi à l’effort déployé pour la
reconquête d’un marché traditionnellement fourni en équipements
allemands au contraire des régions Centre et Est où l’Italie conserve
son leadership.
En outre, les responsables de l’Assocomaplast ont entamé des
discussions avec l’I.A.P. – Institut Algérien du Pétrole – pour une
collaboration dans le domaine de la formation, de la fourniture
d’équipements de laboratoires et de l’échange d’informations.
Grâce à ces initiatives, le volet formatif se trouve être un excellent
vecteur pour l’insertion des technologies italiennes sur le marché
algérien et répond a une exigence hautement appréciée par les
opérateurs du secteur, pour lesquels il ne s’agit plus d’acheter
simplement des machines, mais aussi de s’informer et se former
dans un secteur en perpétuelle évolution.
L’ICE, dans le cadre de ses activités de promotion du Made in Italy, a
donné une place importante au volet formation, qui reste une condition
importante pour améliorer aussi bien la gestion que les processus
productifs en Algérie ; d’autre part, ce genre d’activités renseigne sur
le niveau de collaboration entre les réalités économiques des deux
pays, avec le soutien de leurs plus hautes autorités.
oltre cento operatori di aziende di trasformazione della plastica che
hanno partecipato al seminario. Questa iniziativa ha permesso ad
Assocomaplast di avviare discussioni con l’I.A.P. (Istituto algerino
del petrolio) per una collaborazione nel settore della formazione,
per la fornitura di attrezzature da laboratorio e per scambi di
informazioni. L’Algeria rappresenta il primo mercato di destinazione
dei nostri macchinari nel continente africano con 13,3 milioni di
euro di esportazioni, seguita dalla Tunisia. Tuttavia, la vendita di
macchinari italiani è in calo del 10%, seguita dalla Germania e dalla
Francia, mentre la Cina ha fatto un balzo in avanti con 7 milioni
di vendite. Il settore della plastica in generale (materie plastiche,
additivi e macchinari) è comunque in crescita del 17%, per un totale
di 38,5 milioni di euro nel mercato algerino. L’organizzazione dei
due seminari fa seguito a due corsi di formazione sulla tecnologia
dell’estrusione di tubi e profi lati svoltisi, rispettivamente, dal
18 al 29 giugno 2007 e dal 24 novembre al 2 dicembre 2007
presso il CESAP di Zingonia (BG). Entrambi i corsi, organizzati
dall’Assocomaplast, erano destinati ai soli tecnici e/o responsabili di
produzione, selezionati dall’ ICE.
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Formation Formazione
Des jeunes formés pour l’export à Pérouse
Studenti algerini in formazione per l’export a Perugia
Le master de niveau II en Internationalisation et communication
du système productif en Méditerranée, est organisé chaque année,
depuis 2004, par l’Université pour les Etrangers de Pérouse, avec
l’objectif de favoriser le développement des rapports économiques
entre l’Italie et les pays de la rive Sud de la Méditerranée.
Le master est conçu pour former des profi ls professionnels de
soutien aux processus d’internationalisation productive dans la
région, par l’étude intensive des langues arabe et italienne, des cours
spécialisés en sciences juridiques et économiques, et par une période
d’apprentissage professionnel en Italie ou dans un pays de la rive Sud
de la Méditerranée.
Co-fi nancé par le Ministère italien du Commerce International et
organisé en collaboration avec la Société pour les Entreprises
Italiennes à l’Etranger (Simest spa) et l’Ecole de Langues Etrangères
de l’Armée, ce master, grâce à une organisation bien structurée
des contenus technico-juridiques et linguistiques / culturels de son
programme d’études, a garanti jusqu’à présent, à ceux/celles l’ayant
suivi, un bon niveau d’insertion professionnelle dans les marchés
respectifs.
L’inauguration a eu lieu le 28 novembre 2007, dans la Salle
Goldoniana du Palais Gallenga (le bâtiment principal de l’Université
pour les Etrangers de Pérouse), par l’allocution de la Rectrice de
l’Université, Prof. Stefania Giannini, suivie par celle du Directeur
Scientifi que du Master, Prof. Giovanni Paciullo, qui a présenté les
contenus et les objectifs de cette formation, et par les interventions du
Président d’Assafrica & Mediterraneo, M. Corrado Bocci, du Directeur
Général de Simest, M. Massimo D’Aiuto, du Président de l’Agence
pour le Droit aux Etudes Universitaires, Prof. Maurizio Oliviero et du
commandant de de l’Ecole de Langues Etrangères de l’Armée, le
Général Augusto Staccioli. M. Mauro Agostini, Sous-Secrétaire d’Etat
pour le Commerce International, a prononcé le discours de clôture.
Trente (30) jeunes licenciés ont été admis à cette troisième édition,
qui se déroule durant l’année universitaire 2007/2008. Ils proviennent
d’Italie, Algérie (2 personnes), Egypte,
Jordanie, Lybie, Maroc, Syrie, Palestine
et Turquie, et bénéfi cient d’une bourse
mensuelle.
Le master, d’une durée de 9 mois avec
l’obligation d’assister aux cours, garantira
60 crédits formatifs.
Après 4 mois d’études intensives de
langue italienne pour les participants de la
rive sud de la Méditerranée, et de langue arabe pour les participants
italiens, les cours de spécialisation ont commencé, enrichis par des
conférences et des tables rondes, parmi lesquelles “Droit islamique
et droit de l’Europe occidentale”, une table ronde pour débattre des
perspectives de “raccordement” entre les systèmes juridiques des
deux zones géopolitiques.
Les deux participants algériens comptent, à la fi n de cette expérience
de formation, pouvoir s’insérer dans un milieu professionnel leur
permettant de développer les relations économiques et la coopération
entre l’Algérie et l’Italie.
Il master di II livello in Internazionalizzazione e comunicazione
del sistema produttivo nell’area del Mediterraneo è organizzato
annualmente, dal 2004, dall’Università per Stranieri di Perugia, con
l’obiettivo di favorire lo sviluppo dei rapporti economici tra l’Italia ed i
paesi della sponda sud del Mediterraneo.
Il master è fi nalizzato alla formazione di profi li professionali di
supporto ai processi d’internazionalizzazione produttiva in queste
aree, attraverso lo studio intensivo delle lingue araba e italiana,
lezioni specialistiche di contenuto giuridico ed economico ed un
periodo di tirocinio professionale da svolgere in Italia o in un Paese
dell’area sud mediterranea.
Cofi nanziato dal Ministero del
Commercio Internazionale ed
organizzato in collaborazione
con la Società per le Imprese
Italiane all’Estero (Simest spa)
e la Scuola di Lingue Estere
dell’Esercito, il master, grazie
all’articolata modulazione dei
contenuti tecnico-giuridici e linguistico-culturali del suo piano di studi,
ha fi nora garantito a coloro che vi hanno partecipato un buon livello
di collocazione lavorativa nei mercati di riferimento.
L’inaugurazione si è svolta il 28 novembre 2007, nella Sala
Goldoniana di Palazzo Gallenga (edifi cio principale dell’Università
per stranieri di Perugia), con l’intervento della Rettrice dell’Ateneo,
prof.ssa Stefania Giannini, seguito da quello del Direttore Scientifi co
del Master, prof. Giovanni Paciullo, che ha illustrato i contenuti e
le fi nalità del modulo formativo e dagli interventi del Presidente di
Assafrica & Mediterraneo, Dr. Corrado Bocci, dell’Amministratore
Delegato di Simest, Ing. Massimo D’Aiuto, del Presidente
dell’Agenzia per il Diritto allo Studio Universitario, prof. Maurizio
Oliviero e del comandante della Scuola di lingue estere dell’esercito,
Generale Augusto Staccioli. L’On. Mauro Agostini, sottosegretario di
Stato al Commercio Internazionale, ha tenuto l’intervento conclusivo
Sono stati ammessi a questa terza edizione, che si svolge durante
l’anno accademico 2007/2008, 30 giovani laureati provenienti da
Italia, Algeria (2 persone), Egitto, Giordania, Libia, Marocco, Siria,
Palestina e Turchia, i quali benefi ciano di una borsa di studio
mensile.
Il corso, di una durata di 9 mesi con frequenza obbligatoria, garantirà
il riconoscimento di 60 crediti formativi.
Dopo 4 mesi intensivi di lingua italiana per i partecipanti della sponda
sud del Mediterraneo, e di lingua araba per i partecipanti italiani,
sono cominciati i corsi di specializzazione, arricchiti da conferenze
e tavole rotonde tra le quali “Diritto islamico e diritto dell’Europa
occidentale”, una tavola rotonda per dibattere le prospettive di
“raccordo” tra i sistemi giuridici delle due aree geopolitiche.
I due partecipanti algerini confi dano di poter inserirsi, alla fi ne di
quest’esperienza formativa, in un ambito lavorativo che permetta
loro di sviluppare le relazione economiche e di cooperazione tra
l’Algeria e l’Italia.

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Formation Formazione
EURO-MEDITERRANEAN SCHOOL 2007
Entrepreneurs et interculturalité
La déclaration de Barcelone de 1995 a amorcé une nouvelle phase
dans les relations euro méditerranéennes, sous le signe d’un
rapprochement à la fois commercial, culturel et politique qui va – c’est
le cas de le dire – crescendo.
Dans cette optique, l’investissement dans le capital humain et par
conséquent dans l’éducation et les échanges interculturels, est
prioritaire en vue de tisser des liens solides et durables. C’est pourquoi
la V.I.U - Université Internationale de Venise et l’Altis Postgraduate
Institute of Business & Society - Université Catholique du Sacré
Cœur de Milan, avec le soutien des Chambres de Commerce de
Milan, Naples et Venise, ont travaillé conjointement afi n de mettre sur
pied l’Euro-Mediterranean School, dont la deuxième édition a débuté
en septembre 2007.
L’objectif de cette initiative, dont les bailleurs de fonds ont permis
la prise en charge totale des candidats, était de dispenser une
formation en post-graduation à de jeunes diplômés porteurs d’un
projet entrepreneurial ou exerçant une activité professionnelle ayant
trait aux échanges euro-méditeranéens.
La formation proposée, d’une durée de six semaines, à raison de huit
heures par jour, a porté sur l’entreprenariat dans le cadre interculturel
euro-méditerranéen et a permis de présenter aux participants les
cadres de référence fi nanciers, juridiques et de gestion de la PME
dans l’Union Européenne, avec des approfondissements sur le
modèle italien. Plusieurs visites sur sites ont été organisées afi n de
mieux cerner l’expérience italienne en matière de « coopétition » des
PME dans les districts industriels.
L’EMS 2007 a réuni des enseignants de divers Pays européens (France,
Pays Bas, Italie, et Grèce) et
des candidats provenant d’Italie
et de plusieurs Pays du Moyen
Orient et du Maghreb (Algérie,
Egypte, Israël, Jordanie, Liban,
Palestine, Syrie, Tunisie). Cette
communauté hétérogène en
matière de nationalités a favorisé
une compréhension pratique
et vécue de ce que représente
l’interculturalité.
Par la suite, les candidats ont eu
l’opportunité d’effectuer un stage
pratique de quatre semaines
pour parfaire les 6 semaines de
Voir Venise et apprendre !
Scoprire Venezia e apprendere!
EURO-MEDITERRANEAN SCHOOL 2007
Imprenditoria e interculturalità
La dichiarazione di Barcellona del 1995 ha innescato una
fase nuova nelle relazioni euro-mediterranee, all’insegna di un
ravvicinamento al contempo commerciale, culturale e politico che va
– è il caso di dirlo – crescendo.
In quest’ottica, l’investimento in capitale umano e quindi in
educazione e scambi interculturali, è prioritario al fi ne di tessere
legami solidi e duraturi. Ecco perché la V.I.U - Università
Internazionale di Venezia e l’Altis Postgraduate Institute of Business
& Society - Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano, con il
sostegno delle Camere di Commercio di Milano, Napoli e Venezia,
hanno lavorato insieme per realizzare l’Euro-Mediterranean School,
la cui seconda edizione è iniziata nel settembre 2007.
L’obiettivo di quest’iniziativa, i cui fi nanziatori hanno consentito
la copertura totale delle spese di soggiorno dei candidati, era di
dispensare una formazione di post-graduazione a dei giovani
diplomati portatori di un progetto imprenditoriale o che esercitano
un’attività professionale attinente agli scambi euro-mediterranei.
La formazione proposta, di una durata di sei settimane per otto ore
giornaliere, verteva sull’imprenditoria nell’ambito interculturale euromediterraneo
e ha consentito di presentare ai partecipanti i quadri
di riferimento fi nanziari, giuridici e gestionali della PMI nell’Unione
Europea, con degli approfondimenti sul modello italiano. Sono
state organizzate diverse visite a siti produttivi per far comprendere
meglio l’esperienza italiana di concorrenza cooperativa (coopetition)
delle PMI nei distretti industriali.
L’EMS 2007 ha riunito insegnanti di diversi Paesi europei (Francia,
Paesi Bassi, Italia e Grecia) e
candidati italiani e provenienti da
vari Paesi del Medio Oriente e del
Maghreb (Algeria, Egitto, Israele,
Giordania, Libano, Palestina,
Siria, Tunisia). Questa comunità
eterogenea per nazionalità
ha favorito una comprensione
pratica e vissuta di cosa sia
l’interculturalità.
In un secondo tempo, i candidati
hanno avuto l’opportunità di
compiere uno stage pratico di
quattro settimane a coronamento
delle 6 settimane di formazione

formation théorique ; la sélection de l’organisme d’accueil a été faite
en fonction du profi l professionnel de chacun.
Dans le cadre de ces stages en entreprise, l’Italie et l’Algérie ont
pu partager leurs expériences. Le Bureau ICE d’Alger a accueilli la
jeune stagiaire Eleonora Poli, candidate à l’EMS 2007 et diplômée en
relations internationales. D’autre part, les candidats Amina Azougui,
Louisa Belkhiri et Walid Rebbah, ont été sélectionnés par l’ICE d’Alger
pour représenter l’Algérie et ont effectué leurs stages respectivement
chez Cargo Clay transportations and logistics solutions company, Altis
Postgraduate Institute of Business & Society - Université Catholique
du Sacré Coeur et Promos, l’Agence de la Chambre de Commerce
de Milan spécialisée dans l’internationalisation qui a organisé, en
partenariat avec l’ICE, les rencontres d’affaires italo-algériennes de
janvier 2008 à Alger .
Esprit d’entreprise, échange d’expériences, communication et
médiation au delà des clivages, ce sont les maîtres mots de cette
expérience transnationale, et autant de facteurs pour une entente
et un enrichissement mutuels durables entre ces Pays qui sont déjà
unis par la proximité et une histoire commune.
Cours de formation pour chefs d’entreprises
Corso di formazione per imprenditori algerini
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme
d’Action du Mémorandum d’Entente Algéro-italien
dans le domaine de la PME, le Ministère de la PME
et de l’Artisanat et l’Institut italien pour le Commerce
Extérieur – ICE, Bureau pour la promotion des échanges
de l’Ambassade d’Italie, ont organisé un cours de
formation destiné aux chefs d’entreprises, du 29 mars au
2 avril dernier, à la salle Mohamed Belouizdad – EGTC
(Esplanade SOFITEL) Hamma – Alger.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence
de S.E. le Ministre de la Petite et Moyenne Entreprise
et de l’Artisanat, Mr Mustapha BENDADA et S.E.
l’Ambassadeur d’Italie, Mr Giampaolo CANTINI.
Cette formation a été dispensée par des experts italiens
de renommée internationale, désignés par l’Institut
italien pour le Commerce Extérieur, et a traité plusieurs
thématiques, à savoir : la constitution et la gestion d’un
teorica ; la selezione dell’organismo di accoglienza è stata fatta in
funzione del profi lo professionale di ciascuno.
Nell’ambito di questi stage in impresa, Italia e Algeria hanno potuto
condividere le rispettive esperienze. L’uffi cio ICE di Algeri ha
accolto la giovane stagista Eleonora Poli, candidata all’EMS 2007 e
laureata in relazioni internazionali. Parallelamente, i candidati Amina
Azougui, Louisa Belkhiri e Walid Rebbah sono stati selezionati
dall’ICE di Algeri per rappresentare l’Algeria ed hanno effettuato i
loro stage rispettivamente presso Cargo Clay transportations and
logistics solutions company, Altis Postgraduate Institute of Business
& Society - Università Cattolica del Sacro Cuore e Promos,
l’agenzia specializzata in internazionalizzazione della Camera
di Commercio di Milano, che ha organizzato, insieme all’ICE, gli
incontri d’affari italo-algerini tenutisi ad Algeri nel gennaio 2008.
Spirito d’impresa, scambio di esperienze, comunicazione e
mediazione al di là dei fattori di separazione sono le parole chiave di
questa esperienza transnazionale e altrettanti fattori per un’intesa e
un arricchimento reciproci e durevoli fra questi Paesi, giù uniti dalla
prossimità geografi ca e da una storia comune.
consortium à l’exportation, la présentation des systèmes
de développement locaux (districts industriels),
le marketing à l’exportation, les problématiques
communautaires et les fi nancements européens.
Ce cours, destiné en premier lieu aux opérateurs ayant
une vocation à l’exportation, publics et privés, a vu
aussi la participation de représentants d’institutions et
organismes ayant un lien avec les exportations, tels que
le Ministère du Commerce, le Ministère des Finances, le
Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques,
l’Agence pour la Promotion des Exportations (ALGEX),
l’Association des Banques et Etablissements Financiers
(ABEF), l’Association des Exportateurs Algériens
(ANEXAL), les Douanes Algériennes, le FGAR, le
FINALEP et l’ANART.
On y reviendra plus en détails dans le prochain numéro
de Crescendo
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46
>
Interview intervista
Directeur Général d’Alitalia Algérie
Direttore Generale di Alitalia Algeria
Crescendo : La nouveauté pour 2008 est-elle représentée par la
révolution des horaires?
Lorenzo Donato : La redéfi nition du réseau Alitalia pour l’été 2008
permettra de répondre positivement aux exigences de la clientèle
Alitalia et, dans notre cas spécifi que, des passagers en partance
de l’aéroport d’Alger. L’offre Alitalia prévoit des vols d’Alger pour
Rome et Milan. De Rome, l’offre permettra de continuer sur 23
autres destinations en Italie, 40 destinations internationales et 14
destinations intercontinentales. Précisément, l’aéroport d’Alger sera
relié avec l’Italie et, de là, avec le reste du monde.
Crescendo : Quel est l’avantage pour les opérateurs algériens qui
doivent se rendre dans d’autres pays, en plus de l’Italie?
L.D. : L’optimisation du réseau permet de réduire considérablement le
temps de correspondance à Fiumicino pour ceux qui, de l’étranger, y
compris d’Algérie, veulent aller dans une ville italienne en passant par
Rome. L’avantage le plus évident pour la clientèle Alitalia qui partira
d’Alger pour se rendre dans d’autres pays du monde, résidera dans
le nombre accru de destinations que l’on peut atteindre de la plateforme
de correspondance (hub) de Rome Fiumicino. En particulier,
l’offre Alitalia de Rome permet d’atteindre 23 autres destinations en
Italie, 40 destinations internationales (parmi lesquelles: Athènes,
Madrid, Istanbul, Londres, Paris, Dubaï, Le Caire, etc.) et 14
destinations intercontinentales (parmi lesquelles la nouvelle liaison
vers Los Angeles à partir du 1er juin 2008, qui s’ajoutera aux vols
déjà opérationnels pour Miami, Boston, New York Newark, Chicago,
Toronto, Tokyo, Osaka, San Paolo, Caracas, Buenos Aires, Lagos e
Accra).
Toutes les correspondances ont été conçues pour permettre aux
clients en Algérie de partir pour Rome et puis pour le reste du Monde
dans la même journée, en évitant de longs transits et les éventuels
problèmes de visa.
Exemples de destinations que l’on ne pouvait pas atteindre dans la
journée et pour lesquelles il y a maintenant des correspondances
commodes:
La révolution des horaires
La rivoluzione degli orari
Crescendo : La novità per questo 2008 è rappresentata dallo
stravolgimento degli orari?
Lorenzo Donato : La ridefi nizione del Network Alitalia per l’estate
2008 permetterà di rispondere in maniera signifi cativa alle esigenze
della clientela Alitalia e, nello specifi co, dei passeggeri in partenza
dall’aeroporto di Algeri. L’offerta Alitalia prevede collegamenti
da Algeri per Roma e Milano. Da Roma, l’offerta permetterà
di proseguire su altre 23 destinazioni in Italia, 40 destinazioni
internazionali e 14 destinazioni intercontinentali. Nello specifi co,
l’aeroporto d’Algeri sarà collegato con l’Italia e, da qui, con il resto
del mondo.
Crescendo : Qual è il vantaggio per gli operatori algerini che
devono recarsi in altri paesi oltre l’Italia?
L.D. : L’ottimizzazione del network permette di diminuire
notevolmente il tempo di connessione su Fiumicino per chi
dall’estero, compresa l’Algeria, vuole raggiungere una città italiana
passando per Roma. Il vantaggio più evidente per la clientela
Alitalia che partirà da Algeri per recarsi in altri paesi del mondo,
starà nel maggior numero di destinazioni raggiungibili dall’hub di
Roma Fiumicino. In
particolare, l’offerta
Alitalia da Roma
permette di raggiungere
altre 23 destinazioni in
Italia, 40 destinazioni
internazionali (tra
cui: Atene, Madrid,
Istanbul, Londra,
Parigi, Dubai, Cairo,
ecc.) e 14 destinazioni

Alger – Rome - New York (2h20’ de transit)
Alger – Rome - Miami (1h55’ de transit)
Alger – Rome - Chicago (2h35’ de transit)
Alger – Rome - Buenos Aires (2h35’ de transit)
Les temps de correspondance pour d’autres destinations sont
considérablement réduits, comme dans le cas d’Alger – Rome- San
Paolo: de 2h05’ à 45’.
Les destinations en Europe et en Italie ont des correspondances
aisées, inférieures à 2h, par exemple: Londres 45’, Moscou 1h,
Venise 1h05’, Zurich 1h25’, Téhéran 1h40’.
Crescendo : Pouvez-vous nous présenter la politique Alitalia de
customer care et fi délisation des clients ?
L.D. : Le 1er janvier 2008, Alitalia a lancé son nouveau programme
Mille Miglia qui prévoit beaucoup de nouveautés et plus d’avantages
pour nos clients habituels. Parmi les nouveautés les plus importantes:
une plus grande fl exibilité, avec la possibilité de demander des billets
gratuits même en aller simple, et un plus grand nombre de miles
gagnés selon le prix du billet –les miles, en effet, seront calculés
non seulement sur la base de la distance parcourue, mais aussi au
tarif d’achat. De cette manière, il sera possible de gagner jusqu’à
trois fois plus de miles en voyageant en classes Affaires et Magnifi ca
vers des destinations internationales, ou bien avec un billet en classe
économique à plein tarif sur des vols nationaux. En Algérie, Alitalia a
également créé et lancé, depuis deux ans, un programme dédié aux
petites/moyennes entreprises, et appelé Alicorporate. L’adhésion est
rapide et gratuite et, à partir du moment où une entreprise est inscrite
au Programme, elle a droit à une série d’avantages, parmi lesquels:
le cumul des miles pour demander des billets gratuits et l’inscription
automatique des employés de l’entreprise à notre programme Mille
Miglia.
AZ803 Alger 04:40 - Rome 07:30 (Dim-Lun-Mer-Jeu-Ven)
AZ802 Rome 23:00 - Alger 23:59 (Sam-Dim-Mar-Mer-Jeu)
AZ801 Alger 16:20 - Rome 19:10 (Sam-Lun-Mar-Jeu-Ven)
AZ800 Rome 14:15 - Alger15:15 (Sam-Lun-Mar-Jeu-Ven)
AZ873 Alger 20:00 - Milan Mxp 22:50 (Dim-Lun-Mer-Ven)
AZ872 Milan Mxp 17:45 - Alger 18:55 (Dim-Lun-Mer-Ven)
intercontinentali (tra cui il nuovo collegamento per Los Angeles
a partire dal 1° giugno 2008, che si aggiunge agli
operativi per Miami, Boston, New York Newark,
Chicago, Toronto, Tokio, Osaka, San Paolo, Caracas,
Buenos Aires, Lagos e Accra).
Tutte le coincidenze sono state disegnate per
permettere ai clienti in Algeria di partire per Roma
e poi per il resto del Mondo nell’arco della stessa
giornata, senza più lunghi transiti ed eventuali
problemi di visto.
Esempi di destinazioni prima non raggiungibili in
giornata che trovano ora comode coincidenze:
Algeri – Roma - New York (2h20’ di transito)
Algeri – Roma - Miami (1h55’ di transito )
Algeri – Roma - Chicago (2h35’ di transito)
Algeri – Roma - Buenos Aires (2h35’ di transito)
Altre destinazioni vedono notevolmente ridotti i tempi di
connessione come nel caso di Algeri – Roma- San Paolo: da 2h05’
ad appena 45’.
Le destinazioni in Europa e in Italia trovano facili connessioni,
inferiori alle 2h, ad esempio: Londra 45’, Mosca 1h, Venezia 1h05’,
Zurigo 1h25’, Teheran 1h40’.
Crescendo : Può illustrarci la politica Alitalia di customer care e
fi delizzazione dei clienti?
L.D. : Il 1° gennaio 2008, Alitalia ha lanciato il nuovo programma
Mille Miglia che prevede molte novità e maggiori vantaggi per i
nostri clienti frequent fl yer. Tra le novità più importanti: maggiore
fl essibilità con la possibilità di richiedere biglietti premio anche
one-way, e più miglia guadagnate secondo il prezzo del biglietto
–le miglia, infatti, saranno calcolate non solo in base alla distanza
percorsa, ma anche alla tariffa d’acquisto. Si potrà così guadagnare
fi no al triplo di miglia viaggiando in classe Business e Magnifi ca
verso destinazioni internazionali o con biglietto di Full Fare
Economy sui voli domestici. In Algeria, Alitalia ha inoltre creato e
lanciato, da due anni, un programma dedicato alle piccole/medie
imprese chiamato Alicorporate. L’adesione è rapida e gratuita e dal
momento in cui l’azienda risulta iscritta al Programma ha diritto ad
una serie di vantaggi tra i quali: l’accumulo di miglia per richiedere
biglietti premio e l’iscrizione automatica dei dipendenti dell’azienda
al programma Mille Miglia.
AZ803 Algeri 04:40 - Roma 07:30 (Dom-Lun-Mer-Gio-Ven)
AZ802 Roma 23:00 - Algeri 23:59 (Sab-Dom-Mar-Mer-Gio)
AZ801 Algeri 16:20 - Roma 19:10 (Sab-Lun-Mar-Gio-Ven)
AZ800 Roma 14:15- Algeri15:15 (Sab-Lun-Mar-Gio-Ven)
AZ873 Algeri 20:00 - Milano Mxp 22:50 (Dom-Lun-Mer-Ven)
AZ872 Milano Mxp 17:45 - Algeri 18:55 (Dom-Lun-Mer-Ven)
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PRÉSENTATION DU PROJET DE COOPÉRATION
ENTRE L’ITALIE ET L’ALGÉRIE
PRESENTAZIONE DEL PROGETTO DI COOPERAZIONE TRA
L’ITALIA E L’ALGERIA
“Programme de Certifi cation des plantes pour améliorer la production
fruitière en Algérie”
Le projet “Programme de certifi cation des plantes pour améliorer la
production fruitière en Algérie“ a été fi nancé par un don
de 2.185.590 € du Ministère italien des Affaires Etrangères (Direction
Générale de la Coopération pour le Développement), dans le cadre
de l’accord de la VI Commission Mixte Algéro-Italienne. Le projet
a été élaboré pour assurer au Gouvernement algérien l’assistance
nécessaire pour relancer le programme de certifi cation des plantes,
fi nalisé pour l’amélioration de la production fruitière locale.
Le projet vise donc :
– l’assistance pour l’analyse et l’éventuelle révision du cadre
législatif national pour qu’il soit conforme et adapté au contexte
international; des groupes de travail seront créés pour les aspects
relatifs aux secteurs de la production du matériel de propagation
certifi é, de la protection des plantes, du contrôle phytosanitaire des
importations et de la réglementation de l’activité pépiniériste;
– l’institution d’un service de certifi cation national pour le
matériel de propagation des espèces fruitières (à noyau, de la famille
des Pomaceae, oliviers, agrumes et vigne);
– le commencement d’une sélection des candidats clones
parmi les variétés locales d’intérêt commercial des espèces cidessus;
– la production et distribution, à l’échelle nationale, de matériel
de propagation indemne de virus ou indemne des virus principaux
(virus-controllato), en garantissant l’assistance aux pépinières et aux
institutions scientifi ques chargées de conserver le plasma germinatif
de base et de propager le matériel végétatif;
– l’aide à la constitution d’une association de producteurs
de plantes, représentative du secteur privé, à laquelle sera fourni le
matériel sélectionné et sain à propager.
Le projet est une initiative pour l’amélioration de la production fruitière
en Algérie, qui peut se réaliser uniquement par la mise en place d’un
système effi cace de production des plantes, suivant les nouvelles
orientations des consommateurs et répondant aux exigences du
marché de la conservation et de la transformation des produits
fruitiers. En outre, cette opération se propose l’extension du calendrier
de la récolte des différentes espèces fruitières, en élargissant le
nombre de variétés de chaque espèce par l’introduction de nouvelles
sélections indemnes d’infections virales et par la valorisation des
variétés autochtones, souvent plus résistantes aux infections des
parasites –ceci permettant de réduire les coûts de production et le
niveau des résidus chimiques dans les productions fruitières. Le
“Programma di Certifi cazione delle piante per migliorare la
produzione frutticola in Algeria“
Il progetto “Programma di certifi cazione delle piante per migliorare
la produzione frutticola in Algeria“ è stato fi nanziato con un dono
di 2.185.590 € del Ministero degli Affari Esteri italiano (Direzione
Generale Cooperazione allo Sviluppo) nell’ambito dell’accordo della
VI Commissione Mista Italo-Algerina. Il progetto è stato elaborato
nell’intento di assicurare la necessaria assistenza al Governo
Algerino per il rilancio del programma di certifi cazione delle piante,
fi nalizzato al miglioramento della produzione frutticola locale.
Il progetto si prefi gge quindi:
– l’assistenza per l’analisi e la possibile revisione del quadro
legislativo nazionale in modo da ch’esso sia coerente ed in linea
con il contesto internazionale; saranno creati dei tavoli di lavoro
per gli aspetti relativi ai settori della produzione del materiale di
propagazione certifi cato, della protezione delle piante, del controllo
fi tosanitario delle importazioni e della regolamentazione dell’attività
vivaistica;
– l’istituzione di un servizio di certifi cazione nazionale per il
materiale di propagazione dei fruttiferi (drupacee, pomacee, olivo,
agrumi e vite);
– l’avvio di una selezione dei candidati cloni fra le varietà
locali di interesse commerciale di drupacee, pomacee, olivo ed
agrumi;
– la produzione e distribuzione, su scala nazionale,
di materiale di propagazione virus-esente o virus-controllato,
garantendo l’assistenza ai vivai ed alle istituzioni scientifi che
incaricate di conservare il germoplasma di base e di propagare il
materiale vegetativo;
– il supporto alla costituzione di un’associazione di produttori
di piante, rappresentativa del settore privato, alla quale verrà fornito
il materiale selezionato e sano da propagare.
Il progetto è un’iniziativa volta al miglioramento della produzione
frutticola in Algeria, che può realizzarsi unicamente attivando un
sistema effi ciente di produzione delle piante, secondo i nuovi
orientamenti del consumatore e rispondendo alle esigenze del
mercato della conservazione e della trasformazione dei prodotti
frutticoli. Inoltre, l’intervento è fi nalizzato all’estensione del
calendario di raccolta delle varie specie frutticole, arricchendo
il parco varietale di ciascuna specie mediante l’introduzione di
nuove selezioni esenti da infezioni virali e la valorizzazione delle
varietà autoctone, spesso più tolleranti alle infezioni parassitarie,

projet vise également à encourager la politique de sauvegarde des
ressources naturelles (sol et eau), selon les recommandations du
Plan National de Développement Agricole (PNDA), en adaptant les
systèmes culturaux aux conditions climatiques et pédologiques, avec
des retombées aussi en termes d’augmentation du revenu du monde
agricole et rural.
Destinataires du projet en Algérie: le Ministère de l’Agriculture et
du Développement Rural Algérien (MADRA) avec sa Direction de
la Protection des Plantes et des Contrôles Techniques (DPVCT),
l’Institut Technique pour l’Arboriculture Fruitière et la Vigne (ITAF),
l’Institut National pour la Protection des Végétaux (INPV) et le Centre
National pour les Contrôles et la Certifi cation (CNCC)
Le projet, d’une durée de 3 ans, sera réalisé par l’Institut Agronomique
Méditerranéen de Bari (IAMB), siège italien du Centre de Hautes
Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM), en collaboration
avec des institutions ministérielles et scientifi ques italiennes, avec
les Services techniques des Régions et avec des pépiniéristes, seuls
ou associés.
Ambassade d’Italie
Ambasciata d’Italia
Chancellerie Consulaire – Bilan 2008
Pour faciliter les contacts entre les entreprises italiennes et
algériennes, la Chancellerie Consulaire de l’Ambassade d’Italie à
Alger a adopté, ces derniers mois, quelques nouvelles mesures:
- élimination de la nécessité de rendez-vous pour les visas
d’affaires (depuis le mois de février 2008, tous les demandeurs de
visas d’affaires sont reçus sans rendez-vous, de dimanche à jeudi,
de 8.30 à 11.00);
- réduction au minimum de la durée des procédures (aux opérateurs
ayant des rapports consolidés avec l’Italie, les visas d’affaires
sont désormais délivrés le jour même de la demande); grâce à
l’élimination de la nécessité de rendez-vous, un opérateur peut
pratiquement renouveler son visa en l’espace d’une journée;
- allongement signifi catif de la durée des visas de circulation
octroyés: plus d’un quart des visas délivrés ont eu une durée d’une
année ou plus;
- augmentation du nombre de visas délivrés (en 2007, 8.074 visas
ont été délivrés, avec une augmentation de 16,11% par rapport à
l’année précédente), notamment les visas à caractère professionnel
(affaires et mission), qui ont constitué 46,51% des visas délivrés.
Ambassade d’Italie à Alger
Chancellerie Consulaire
page web: www.ambalgeri.esteri.it
e-mail: consolare.algeri@esteri.it ou info.algeri@esteri.it
fax: 00213 21 924555
riducendo così i costi di produzione ed il livello dei residui chimici
nelle produzioni frutticole. Il progetto tende inoltre ad incoraggiare
la politica di salvaguardia delle risorse naturali (suolo ed acqua)
come raccomandato dal Piano Nazionale di Sviluppo Agricolo
(PNDA), adeguando i sistemi colturali alle condizioni climatiche
e pedologiche con un effetto anche in termini di incremento del
reddito del mondo agricolo e rurale.
Destinatari dell’intervento in Algeria : il Ministero dell’Agricoltura
e dello Sviluppo Rurale Algerino (MADRA) con la Direzione della
Protezione delle Piante e dei Controlli Tecnici (DPVCT), l’Istituto
Tecnico per la Frutticoltura e la Vite (ITAF), l’Istituto Nazionale per la
Protezione dei Vegetali (INPV) ed il Centro Nazionale per i Controlli
e la Certifi cazione (CNCC)
Il progetto, della durata di 3 anni, verrà attuato dall’Istituto
Agronomico Mediterraneo di Bari (IAMB), sede italiana del Centro di
Alti Studi Agronomici Mediterranei (CIHEAM), in collaborazione con
istituzioni ministeriali e scientifi che italiane, con i servizi tecnici delle
Regioni e con operatori vivaisti singoli o associati
Cancelleria Consolare – Bilancio 2008
Per facilitare i contatti tra le imprese italiane ed algerine, la
Cancelleria Consolare dell’Ambasciata d’Italia ad Algeri ha adottato
negli ultimi mesi alcune nuove iniziative:
- eliminazione della necessità di appuntamento per i visti per affari
(dal mese di febbraio 2008, tutti i richiedenti dei visti per affari
vengono ricevuti senza appuntamento dalla domenica al giovedì
dalle 8.30 alle 11.00);
- compressione al minimo della durata delle procedure (agli
operatori che hanno rapporti consolidati con l’Italia, i visti d’affari
vengono oramai abitualmente rilasciati lo stesso giorno della
richiesta); grazie all’eliminazione della necessità di appuntamento,
un operatore può in pratica rinnovare il proprio visto nell’arco di una
giornata;
- allungamento signifi cativo della durata dei visti di circolazione
concessi: più di un quarto dei visti rilasciati hanno avuto una durata
di un anno o superiore;
- aumento del numero di visti rilasciati (nel 2007 si sono
rilasciati 8.074 visti, con un aumento del 16,11% rispetto all’anno
precedente), con particolare riferimento ai visti di carattere
professionale (affari e missione), che hanno costituito il 46,51% dei
visti rilasciati.
Ambasciata d’Italia ad Algeri
Cancelleria Consolare
pagina web: www.ambalgeri.esteri.it
e-mail: consolare.algeri@esteri.it o info.algeri@esteri.it
fax: 00213 21 924555
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BILAN DES ECHANGES 2007 ALGERIE/ITALIE – Données ISTAT
Record historique des exportations italiennes vers l’Algérie en 2007
Le cadre macroéconomique du Pays apparaît solide et continue à
être caractérisé, surtout en termes fi nanciers, par des indicateurs
positifs. Le PIB de l’Algérie, en effet, a augmenté, en 2007, d’environ
3,4%, grâce surtout au secteur des infrastructures (+9,5%) et des
services (+7%) tandis que les autres secteurs, comme l’industrie et
les hydrocarbures, n’ont pratiquement pas bougé. L’indice des prix
à la consommation reste sous contrôle, bien qu’en augmentation
de 3.5%, accompagné par une diminution progressive du chômage
qui se stabilise à 12% de la population active et touche surtout les
jeunes. En 2007, le service de la dette a diminué jusqu’à 3,6% du PIB
par rapport à 16% en 2005, grâce notamment aux accords bilatéraux
conclus avec les 17 pays créditeurs. La balance commerciale de
l’Algérie présente un actif record de 33,5 milliards de dollars, dû
surtout à l’augmentation considérable du prix des hydrocarbures, qui
a engendré aussi une augmentation des réserves de change, égales
actuellement à 111 milliards de dollars, malgré une augmentation
il quadro macroeconomico del Paese appare solido e continua ad
essere caratterizzato, soprattutto in termini fi nanziari, da indicatori
positivi. Infatti, il PIL dell’Algeria è cresciuto nel 2007 circa del 3,4%,
grazie soprattutto al settore delle infrastrutture (+9,5%) e dei servizi
(+7%) mentre gli altri settori come l’industria e gli idrocarburi sono
rimasti praticamente fermi, l’indice dei prezzi al consumo resta sotto
controllo anche se in crescita del 3.5% accompagnato anche da
una progressiva diminuzione della disoccupazione attestandosi al
12% della popolazione attiva, prevalentemente giovanile. Il servizio
del debito si è ridotto al 3,6% del PIL nel 2007 rispetto al 16% del
2005, soprattutto grazie agli accordi bilaterali conclusi con i 17 paesi
creditori. Da rilevare inoltre che la bilancia commerciale dell’Algeria
presenta un attivo record di 33,5 miliardi dollari, dovuto soprattutto
al notevole incremento del prezzo degli idrocarburi, determinando
anche un aumento delle riserve valutarie, attualmente ammontanti a
111 miliardi di dollari, nonostante un sostenuto incremento del 22%

soutenue des importations (+22%) qui s’élèvent à 27 milliards de
dollars.
Cette situation économique satisfaisante enregistrée en 2007 a
bénéfi cié également aux exportations italiennes, qui ont augmenté
de 19% et ont confi rmé l’Italie comme deuxième fournisseur de
l’Algérie après la France. Les exportations italiennes vers l’Algérie
sont en augmentation constante depuis 2004 et leur valeur absolue
pour 2007 (1,85 milliards d’euros) constitue un record historique.
L’Algérie se confi rme, pour la deuxième année consécutive, comme
le troisième marché de destination de nos marchandises dans le
continent africain, dépassant l’Afrique du Sud et se plaçant derrière la
Tunisie et l’Egypte. Malgré cela, le solde de la balance commerciale
reste négatif pour l’Italie pour environ 4,5 milliards d’euros, bien qu’il
faille remarquer une diminution consistante du défi cit en pourcentage
(-31%, correspondant à environ 2 milliards d’euros).
Pour ce qui concerne, par contre, nos importations, l’Italie est, après
les Etats Unis, le pays qui importe le plus de l’Algérie, pour un
montant de 6,3 milliards d’euros. En 2007, pour la première fois, nos
importations (représentées à 98% par le gaz naturel et les produits
pétroliers raffi nés), ont diminué par rapport à l’année précédente (-
21%). En 2007, l’échange commercial avec l’Algérie a atteint une
valeur de 8,2 milliards d’euros (contre 9,5 milliards en 2006) et a
donc diminué en pourcentage de 14%.
Bien que la balance commerciale avec l’Algérie reste négative, en
2007 quelques secteurs ont enregistré une forte croissance, comme
par exemple les produits de la métallurgie, les structures et les outils
métalliques, qui, avec le secteur mécanique, représentent 65%
de nos exportations. Il faut mentionner quelques produits dont les
exportations ont augmenté considérablement, comme les produits
sidérurgiques (+28% et 400 millions d’euros de ventes); les machines
pour l’utilisation d’énergie mécanique (+35% et 435 millions d’euros
de ventes), les produits pétroliers raffi nés et les lubrifi ants (+175%
et 143 millions d’euros). Le secteur des matériaux de construction
et éléments métalliques a augmenté de 100% (valeur 40 millions
d’euros). A signaler aussi: les véhicules (38 millions d’euros et une
augmentation de 36%); les machines et les appareils électriques avec
un montant de ventes de 111 millions d’euros (+22%); les machines
outils avec 38 millions d’euros de ventes (+29%); les accessoires et
les pièces de rechange avec 34 millions d’euros de ventes (+17%);
les articles d’habillement et les fourrures (+70%) pour un total de
4,7 millions de ventes; d’autres biens de consommation de l’industrie
manufacturière qui ont atteint les 37 millions d’euros avec une
augmentation de 66%, et les produits alimentaires avec 23 millions
de ventes, en légère augmentation (+15%). A signaler le boom de
l’exportation de bijoux et produits d’orfèvrerie, avec un montant de
32 millions d’euros et une croissance record de 1.125% par rapport
à l’année précédente.
En diminution, par contre, les ventes de meubles (-21% avec 20
millions d’euros), de produits textiles (-33% avec 9 millions d’euros),
de produits agricoles (-50% avec 8 millions d’euros), de chaussures
et produits en cuir (-35% avec 7 millions d’euros), de bois et dérivés
(-10% avec 8 millions d’euros). Les autres secteurs confi rment les
valeurs de 2006, comme les électroménagers (27 millions), les
tuyaux (57 millions) et les emballages (25 millions).
delle importazioni per un totale di 27 miliardi di dollari.
Di questo contesto economico soddisfacente registrato nel 2007
hanno benefi ciato anche le esportazioni italiane che sono cresciute
del 19% confermando l’Italia come secondo fornitore dell’Algeria
dietro la Francia. Si tratta di un aumento costante iniziato sin dal
2004 per un ammontare in valori assoluti di 1,85 miliardi di euro,
record storico per le nostre esportazioni verso l’Algeria. L’Algeria
si conferma cosi’ per il secondo anno consecutivo il terzo mercato
mercato di destinazione delle nostre merci nel continente africano
superando il Sudafrica e collocandosi dietro la Tunisia e l’Egitto.
Nonostante ciò, il saldo della bilancia commerciale resta negativo
per l’Italia per circa 4.5 miliardi di euro anche se è da rilevare un
calo evidente del defi cit in termini percentuali del 31% e in valori
assoluti di circa 2 miliardi.
Per quanto concerne invece le nostre importazioni, l’Italia, dopo gli
Stati Uniti, è il paese che ha importato maggiormente dall’Algeria
per un ammontare di 6,3 miliardi di euro. Le nostre importazioni,
rispetto all’anno scorso, sono per la prima volta diminuite del
21% nel 2007, rappresentate al 98% dall’acquisto di gas naturale
e prodotti petroliferi raffi nati. Nell’anno appena conclusosi
l’interscambio commerciale con l’Algeria ha raggiunto gli 8,2 miliardi
di € di controvalore (contro 9,5 miliardi nel 2006) ed è diminuito
pertanto in termini percentuali del 14%.
Benché la bilancia commerciale con l’Algeria permanga negativa,
si attira in particolare l’attenzione su alcuni comparti che nel
2007 hanno evidenziato una forte crescita come ad esempio i
prodotti della metallurgia, strutture ed utensili metallici che insieme
alla meccanica rappresentano il 65% del nostro export. Preme
menzionare alcuni prodotti le cui esportazioni sono cresciute
notevolmente quali i prodotti della siderurgia, 400 milioni € di
controvalore e +28% di incremento; le macchine per l’impiego di
energia meccanica con un aumento del 35% e 435 milioni € di
vendite, i prodotti petroliferi raffi nati e lubrifi canti con 143 milioni e
175% d’incremento. Il settore degli elementi di costruzione e metallo
è aumentato del 100% per un controvalore di 40 milioni di €, gli
autoveicoli, 38 milioni di € con un incremento del 36 %, macchine e
apparecchiature elettriche in crescita del 22% per un controvalore di
111 milioni di €, le macchine utensili e 38 milioni di vendite (+29%),
accessori e pezzi di ricambio con 34 milioni di € di vendite (+17%),
gli articoli di abbigliamento e pellicce aumentati del 70% per un
totale di 4,7 milioni di vendite, ed altri beni di consumo dell’industria
manifatturiera che hanno toccato i 37 milioni € con un aumento del
66% nonchè i prodotti alimentari con 23 milioni di vendite, in lieve
aumento del 15%. Da segnalare il boom dell’export di gioielli e
articoli di orefi ceria per un ammontare in valori assoluti di 32 milioni
di €, in crescita record del 1125% rispetto all’anno precedente.
In calo invece le vendite di mobili (-21%) e 20 milioni di vendite,
di prodotti tessili (-33%) con 9 milioni di vendite (-35%), di prodotti
agricoli (-50%) con 8 milioni di vendite, di prodotti in cuoio e
calzature (-35%) con 7 milioni di vendite, di legno e derivati (-10%)
con 8 milioni di vendite. Mentre gli altri comparti confermano i valori
del 2006 come gli elettrodomestici (27 milioni), tubi (57 milioni)
nonchè gli imballaggi con 25 milioni di vendite.
> 51

52
>
Panorama Intenrational
Rapport sur l’économie italienne
du 3ème trimestre 2007
Rapporto sull’économia italiana
del 3° trimestre 2007
Les opportunités pour les entreprises italiennes Pendant la
période 2008-2009
Le VI Rapport ICE - Prometeia Evolution du commerce avec l’étranger
par zone set secteurs a été présenté le 4 décembre dernier, au siège
de l’ICE de Rome, en présence du Ministre du Commerci International,
Mme Emma Bonino, et du Président de l’ICE, M. Umberto Vattani.
Le rapport présente le scénario prévu pour les deux prochaines
années, par secteurs commerciaux et par débouchés des exportations
italiennes. Ces prévisions sont basées sur un modèle économétrique
spécialement conçu. Il contient des approfondissements sur: les
répercussions de la crise du système immobilier sur l’économie des
Etats Unis, les “pays pont”, une opportunité pour la concurrence sur
les marchés lointains, une estimation des potentiels du commerce
étranger à l’aide d’un modèle gravitationnel.
Les contenus du rapport ont été présentés par Giorgia Giovannetti
et Andrea Dossena et commentés par Paolo Onofri (Association
Prometeia), Andrea Bianchi (Ministre du développement économique)
et Gabriele Del Torchio (Ducati Motor Holding S.p.A.). Il y a eu aussi
l’intervention du Président de la Petite Industrie (Confi ndustria), M.
Giuseppe Morandini.
Données statistiques
Croissance du PIB et contribution des exportations
(III trimestre 2007)
Pendant le troisième trimestre, le produit intérieur brut de l’Italie a
progressé de 1,9 pour cent par rapport au même trimestre de 2006
(valeurs coordonnées avec l’an 2000 comme année de référence). La
croissance a eu une accélération par rapport au trimestre précédent:
la variation enregistrée a été de 0,4 pour cent par rapport à celle de
0,1 pour cent du deuxième trimestre.
La demande nationale a positivement contribué à la croissance,
grâce, en particulier, à la composante investissements.
Par contre, la contribution apportée par la composante demande
étrangère se confi rme négative pendant le troisième trimestre, comme
elle l’était dans le relevé précédent. Cette tendance est justifi ée par
une nette reprise de la croissance des importations de biens et de
services, après la réduction enregistrée au cours des deux trimestres
précédents. Cette reprise est probablement liée au dynamisme de
l’activité d’investissement des entreprises.
Les estimations concernant toute l’année 2007 prévoient une variation
Le opportunità per le imprese italiane nel biennio 2008-2009
Il 4 dicembre scorso, presso la Sede ICE di Roma, è stato presentato
il VI Rapporto ICE - Prometeia Evoluzione del commercio con
l’estero per aree e settori, alla presenza del Ministro del Commercio
Internazionale Emma Bonino e del Presidente dell’ICE Umberto
Vattani.
Nel rapporto viene presentato lo scenario di previsione per il prossimo
biennio per settori merceologici e mercati di sbocco delle esportazioni
italiane, basato su un modello econometrico appositamente costruito.
Al suo interno si trovano approfondimenti su: le ripercussioni della crisi
del sistema immobiliare sull’economia degli Stati Uniti, i “paesi ponte”,
un’opportunità per la competizione sui mercati lontani, una stima dei
potenziali di commercio estero attraverso un modelli gravitazionale.
I contenuti del rapporto sono stati illustrati da Giorgia Giovannetti
ed Andrea Dossena e commentati da Paolo Onofri (Associazione
Prometeia), Andrea Bianchi (Ministero dello sviluppo economico) e
Gabriele Del Torchio (Ducati Motor Holding S.p.A.). È intervenuto
anche il Presidente della Piccola Industria (Confi ndustria) Giuseppe
Morandini.
Dati statistici
Crescita del PIL e contributo delle esportazioni
(III trimestre 2007)
Il prodotto interno lordo dell’Italia nel terzo trimestre dell’anno è
aumentato dell’1,9 per cento rispetto allo stesso trimestre del 2006
(sui valori concatenati con anno di riferimento 2000). La crescita
ha accelerato in confronto al trimestre precedente: la variazione
registrata è stata dello 0,4 per cento rispetto a quella dello 0,1 per
cento del secondo trimestre.
La domanda nazionale ha contribuito positivamente alla crescita,
grazie in particolare alla compon ente degli investimenti.
Si conferma negativo invece, nella terza frazione dell’anno come
nella precedente rilevazione, il contributo apportato dalla componente
estera della domanda. Questo andamento è giustifi cato da una
netta ripresa della crescita delle importazioni di beni e servizi, dopo
la contrazione mostrata nei due precedenti trimestri. Tale ripresa è
presumibilmente da collegare con la riscontrata dinamicità dell’attività
di investimento delle imprese.

du produit brut de l’ordre de 1,8 pour cent.
Données sectorielles (III trimestre 2007)
L’évolution du solde manufacturier de l’Italie, pendant les neuf
premiers mois de l’année, a été positive.
D’après les données relatives aux parts de marché par secteurs
commerciaux sur les exportations mondiales, on remarque une
amélioration de la part de l’Italie sur les exportations des produits
manufacturés pendant la première moitié de 2007.
Exportations régionales (III trimestre 2007)
Pendant la période allant de janvier à septembre 2007, les exportations
des régions de l’Italie nord occidentale ont augmenté à un taux
légèrement inférieur par rapport à la moyenne nationale (11,5%),
tandis que celles de l’Italie nord orientale ont augmenté suivant la
moyenne nationale. Le taux de croissance des exportations de l’Italie
centrale a été légèrement supérieur à la moyenne nationale, ainsi
que le taux global des exportations des régions du Sud, même si la
dynamique de ces dernières a été caractérisée par une différence
plus marquée entre les régions.
Secondo le stime, per l’intero 2007, si prevede una variazione del
prodotto intorno all’1,8 per cento.
Dati settoriali (III trimestre 2007)
Positiva, nei primi nove mesi dell’anno, l’evoluzione del saldo
manifatturiero per l’Italia.
Dai dati relativi alle quote di mercato per settori merceologici sulle
esportazioni mondiali, si nota un miglioramento della quota dell’Italia
sulle esportazioni di manufatti nella prima metà del 2007.
Esportazioni regionali (III trimestre 2007)
Nel periodo che va da gennaio a settembre 2007 le esportazioni
delle regioni dell’Italia nord occidentale sono cresciute ad un tasso
lievemente inferiore rispetto alla media nazionale (11,5%), mentre
quelle dell’Italia nord orientale sono aumentate in linea con la media
nazionale. Il tasso di crescita delle esportazioni dell’Italia centrale è
stato, anche se di poco, superiore alla media nazionale così come nel
complesso quello delle esportazioni nel Sud Italia, anche se la loro
dinamica è stata più differenziata a livello regionale.
> 53

54
>
Panorama Intenrational
Présentation à Rome du rapport sur l’investissement mondial 2007
Presentazione a Roma del rapporto sull’investimento mondiale 2007
Une recherche CNUCED sur les tendances en matière
d’investissements indique que les investissements
directs étrangers (IDE) vers l’Afrique ont plus que
doublé entre 2004 et 2006, atteignant le chiffre record
de 36 milliards de dollars USA, soutenus par la course
aux matières premières, par la recherche de bénéfi ces
plus importants et par un climat généralement
favorable aux initiatives des entreprises.
Le Rapport sur les investissements mondiaux 2007:
Sociétés transnationales, industries extractives et
développement ajoute que la valeur des fusions
et acquisitions (M&A) transfrontalières effectuées
en Afrique en 2006, a atteint le niveau record de
18 milliards de dollars US. Environ la moitié de ces
M&A a été conclue par des sociétés transnationales
(STN) des pays asiatiques en voie de développement.
Une croissance considérable des investissements d’expansion et
fi nalisés à la mise en place d’entreprises industrielles sur site vierge
(greenfi eld ventures), a été également enregistrée.
Malgré ces accroissements des investissements, en 2006 la part
de la région par rapport aux IDE globaux, a diminué, en passant de
3,1% au cours de l’année précédente à 2,7%. La part africaine des
IDE globaux reste petite même en comparaison des chiffres de l’Asie
méridionale, orientale et sud orientale (15% du total mondial) et de
l’Amérique Latine et Caraïbes (6%).
En 2006, les fl ux des IDE provenant de l’Afrique ont, eux aussi,
atteint un niveau record (8 milliards de dollars US ; dans ce cadre,
les entreprises de la République d’Afrique du Sud se sont affi rmées
comme les principaux investisseurs de la région.
Toujours en 2006, les fl ux des IDE en entrée ont dépassé le milliard
de dollars US dans huit pays africains et ont augmenté dans 33
autres pays. Les 10 premiers pays africains destinataires des
investissements ont reçu environ 90% (32 milliards de dollars US du
fl ux global dirigé vers ce continent. Les pays d’Afrique du Nord ont
bénéfi cié de fl ux record, provenant en partie de STN asiatiques. Dans
tous les pays de cette sous-région (exception faite pour le Maroc,
où, toutefois, les fl ux en entrée sont restés consistants sur base
relative), les fl ux d’investissements en entrée destinés à différents
secteurs économiques, ont augmenté. En Afrique sub-saharienne,
l’affl ux d’IDE a enregistré une montée en fl èche dans toutes les
sous-régions, à l’exclusion de l’Afrique méridionale, dans la foulée
de grands investissements dans les activités extractives de pétrole
brut et minéraux.
Autant les M&A transfrontalières que les investissements d’expansion
ou de mise en place de greenfi eld ventures, ont joué un rôle important
Una ricerca UNCTAD sulle tendenze in fatto
di investimenti riferisce che gli investimenti
diretti esteri (IDE) verso l’Africa sono più che
raddoppiati tra il 2004 e il 2006 toccando
la cifra record di 36 miliardi di dollari USA,
stimolati dalla corsa alle materie prime,
dall’intento di conseguire maggiori profi tti e
da un clima generalmente più favorevole alle
iniziative delle imprese.
Il Rapporto sugli investimenti mondiali
2007: Società transnazionali, industrie
estrattive e sviluppo aggiunge che il
valore delle fusioni e acquisizioni (M&A)
transfrontaliere condotte in Africa nel 2006
ha raggiunto il livello record di 18 miliardi di
dollari USA. Circa la metà di queste M&A
è stata conclusa da società transnazionali (STN) dei paesi asiatici
in via di sviluppo. Si è anche registrata un’importante crescita
degli investimenti d’espansione e fi nalizzati al lancio di greenfi eld
ventures.
Nonostante gli aumenti degli investimenti sopra indicati, nel 2006
la quota della regione in rapporto agli IDE globali è diminuita,
passando dal 3,1% dell’anno precedente al 2,7%. La quota
africana degli IDE globali risulta piccola anche in confronto con le
cifre dell’Asia meridionale, orientale e sud-orientale (15% del totale
mondiale) e dell’America Latina e Caraibi (6%).
Anche i fl ussi di IDE in uscita dall’Africa hanno raggiunto nel 2006 il
livello record di 8 miliardi di dollari USA, in un contesto che ha visto
le imprese della Repubblica Sudafricana affermarsi come principali
investitori della regione.
Nel 2006, i fl ussi di IDE in entrata hanno superato il miliardo di
dollari USA in otto paesi africani e sono aumentati in altri 33 paesi. I
primi 10 paesi africani destinatari degli investimenti hanno ricevuto
il 90% circa (32 miliardi di dollari USA) del fl usso complessivo
diretto al continente. I paesi del Nord Africa hanno benefi ciato
di fl ussi record, provenienti in parte da STN asiatiche. In tutti i
paesi di questa sub-regione (fatta eccezione per il Marocco, nel
quale, tuttavia, i fl ussi in entrata sono rimasti consistenti su base
relativa) sono aumentati i fl ussi di investimenti in entrata rivolti a
vari settori economici. Nell’Africa sub-sahariana, l’affl usso di IDE ha
fatto segnare un’impennata in tutte le sub-regioni, esclusa l’Africa
meridionale, sulla scia di grandi investimenti in attività estrattive di
greggio e minerali.
Tanto le M&A transfrontaliere quanto gli investimenti d’espansione o
di lancio di greenfi eld ventures hanno rivestito un ruolo importante

dans les pays destinataires des investissements, en particulier en
Egypte et au Nigeria. En Egypte, qui est le principal destinataire
des investissements étrangers en Afrique, les fl ux en entrée ont
dépassé les 10 milliards de dollars US; 80% de ces investissements
sont allés aux activités d’extraction du pétrole brut. Le Nigéria s’est
affi rmé comme étant le premier destinataire des IDE pour l’Afrique
occidentale; dans ce pays, la grande majorité des IDE a concerné le
secteur pétrolier, et le premier investisseur étranger a été la Chine.
La vague d’IDE vers le secteur primaire africain, commencée il
y a quelques années, a gardé son élan et privilégié les industries
pétrolières, minières et du gaz naturel. Le secteur tertiaire a continué
aussi à attirer des investissements directs étrangers, en particulier
dans les secteurs des transports, du stockage et des communications.
Les fl ux des IDE dirigés vers le secteur manufacturier des pays de
l’Afrique du Nord ont continué à augmenter, à un rythme lent mais
constant.
La recherche de nouvelles réserves de ressources naturelles a
stimulé l’affl ux d’IDE vers les pays les moins développés du continent
africain : après deux années de diminution, ces investissements ont
été de l’ordre de 8 milliards de dollars US.
En 2006, en matières d’IDE, plusieurs pays africains ont apporté
des modifi cations à leurs cadres législatifs et règlementaires, visant
à consolider les fl ux en entrée et encourager des investissements
spécifi ques engendrant des effets positifs sur le développement de
leurs économies respectives. Les perspectives pour les IDE vers
l’Afrique se confi rment bonnes, grâce au niveau toujours élevé des
prix des biens primaires sur les marchés mondiaux, ce qui permet
aux STN, en particulier celles asiatiques, d’obtenir de bons revenus
du capital investi. On prévoit, toutefois, que la croissance subira un
certain ralentissement en 2007, par suite d’une stagnation des affl ux
massifs d’IDE dans les industries pétrolières de quelques pays.
Afrique: Les 10 principales économies destinataires de fl ux d’IDE, 2005-2006a
(milliards de dollars US)
Africa: Le 10 principali economie destinatarie di fl ussi di IDE, 2005-2006a
(miliardi di dollari USA)
Source: CNUCED, Rapport sur les investissements mondiaux 2007
a Données ordonnées sur la base du montant des fl ux d’IDE en
entrée en 2006
per i paesi destinatari degli investimenti, e in particolar per l’Egitto
e la Nigeria. In Egitto, il principale destinatario degli investimenti
esteri in Africa, i fl ussi in entrata hanno superato i 10 miliardi di
dollari USA; l’80% di questi investimenti è stato rivolto ad attività
diverse dall’estrazione del greggio. La Nigeria si è affermata come
il principale paese di destinazione dell’Africa occidentale; qui
l’affl usso di IDE è stato rivolto in misura ampiamente prevalente al
settore petrolifero e il più robusto investitore estero è stata la Cina.
L’ondata di IDE verso il settore primario africano iniziata da qualche
anno a questa parte ha mantenuto la sua forza, privilegiando in
particolare le industrie del greggio, del gas naturale e dei minerali.
Anche il terziario ha continuato ad attrarre investimenti diretti esteri,
in particolare nei settori dei trasporti, del magazzinaggio e delle
comunicazioni. I fl ussi di IDE diretti al settore manifatturiero dei
paesi dell’Africa del Nord hanno continuato a crescere a ritmo lento
ma costante.
La ricerca di nuove riserve di risorse naturali ha stimolato l’affl usso
di IDE verso i paesi meno sviluppati del continente africano, con
investimenti dell’ordine degli 8 miliardi di dollari USA, dopo due anni
di calo.
Per quanto riguarda il clima per gli IDE rivolti alla regione, nel 2006
molti paesi africani hanno apportato ai propri quadri legislativi e
regolamentari modifi che fi nalizzate a consolidare i fl ussi in entrata e
ad incentivare i fl ussi specifi ci dai quali derivano gli effetti più positivi
per lo sviluppo delle rispettive economie. Le prospettive per gli IDE
verso l’Africa si confermano buone in virtù del livello sempre elevato
dei prezzi dei beni primari nei mercati mondiali, che consente alle
STN, in particolare asiatiche, di conseguire buoni redditi dal capitale
investito; si prevede tuttavia che il quadro di crescita accuserà un
certo rallentamento nel 2007 a seguito di una stasi dei massicci
affl ussi di IDE nelle industrie petrolifere di alcuni paesi.
Fonte: UNCTAD, Rapporto sugli investimenti mondiali 2007
a Dati ordinati in base all’entità dei fl ussi IDE in entrata nel 2006
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56
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Panorama Intenrational
VENDANGES 2007
LE POINT SUR LE SECTEUR VINICOLE ITALIEN
ASSOCIATION ŒNOLOGUES ŒNOTECHNICIENS
ITALIENS
Organisation Nationale des Techniciens du Secteur
Vinicole
ASSOENOLOGI
BUREAU DE PRESSE
20121 Milano / Via Privata Vasto, 3 / Tél. (02)99785721 r.a. /
Fax (02)99785724
La quantité diminue et la qualité augmente. La
production mondiale de vin, sur la base de la
moyenne de la période 2004/2006, est d’environ
300 millions d’hectolitres, dont 170 proviennent
des Pays de l’Union Européenne, qui produit donc
presque 60% du vin mondial. 17% de la production
mondiale et 30% de celle communautaire “parlent
encore italien”. Nous écrivons “encore” car la
moyenne de nos productions diffère selon les
périodes considérées. En effet, elle était de
61,7 millions d’hectolitres pendant la décennie
1987/1996, de 51,4 millions d’hectolitres pendant
la période 1997/2006, et de 48,4 millions
d’hectolitres ces cinq dernières années.
Parallèlement, il y a eu une diminution de la
surface affectée au raisin de cuve: 1.230.000
hectares en 1980, 970.000 hectares en 1990 et
792.000 hectares aujourd’hui. Pendant les quinze
dernières années, nous avons perdu 178.000
hectares de vignobles, juste un peu moins de
l’actuelle surface de vignobles des deux régions
de Piémont et Sicile.
Une donnée inquiétante? D’une part, oui, vu que
pendant que nous arrachons, d’autres plantent et
conquièrent des marchés; d’autre part, non, parce
que notre viticulture s’est spécialisée, en éliminant
le superfl u au bénéfi ce d’une amélioration
qualitative sensible et reconnue.
Le secteur en chiffres. Le chiffre d’affaires de
l’ensemble du secteur vinicole italien est de
10 milliards d’euros, dont environ 3,2 milliards
provenant des exportations. Il faut ajouter à
ce chiffre au moins 2 milliards d’euros liés à la
technologie de cave. En effet, la technologie de
cave italienne est la plus répandue au monde.
Selon l’Assoenologi, 60% de la production porte sur
VENDEMMIA 2007
IL PUNTO SUL SETTORE VITIVINICOLO ITALIANO
ASSOCIAZIONE ENOLOGI ENTECNICI ITALIANI
Organizzazione Nationale Di Categoria Dei Tecnici
Settore Vitivinicolo
ASSOENOLOGO
20121 Milano / Via Privata Vasto, 3 / Tél. (02)99785721
r.a. / Fax (02)99785724
La quantità diminuisce e la qualità aumenta.
La produzione mondiale di vino, sulla base
della media del triennio 2004/2006, è di circa
300 milioni di ettolitri, di cui 170 provengono
dai Paesi dell’Unione Europea, che produce
pertanto poco meno del 60% del vino
mondiale. Il 17% della produzione mondiale
ed il 30% di quella comunitaria “parlano
ancora italiano”. Scriviamo “ancora” poiché
la media delle nostre produzioni è diversa
a seconda dei periodi considerati. Essa,
infatti, è di 61,7 milioni di ettolitri se riferita al
decennio 1987/1996, cala a 51,4 milioni di
ettolitri se rapportata al periodo 1997/2006,
per diminuire a 48,4 milioni se calcolata sugli
ultimi cinque anni.
Parallelamente è mutata la superfi cie di uva
da vino che nel 1980 era di 1.230.000 ettari,
nel 1990 era scesa a 970.000 ettari ed oggi
è di 792.000 ettari. Negli ultimi quindici anni
si sono persi 178.000 ettari di vigneto, poco
meno di quanti ne hanno oggi il Piemonte e la
Sicilia insieme.
Un dato preoccupante? Da una parte sì, visto
che mentre noi spiantiamo altri piantano e
conquistano i mercati; da un’altra no perché la
nostra viticoltura si è specializzata eliminando
il superfl uo a vantaggio di un sensibile e
riconosciuto miglioramento qualitativo.
Il comparto in cifre. Il business dell’intero
settore vitivinicolo è di 10 miliardi di euro, di
cui circa 3,2 miliardi dati dall’esportazione.
A questo si devono aggiungere almeno altri
2 miliardi di euro, riferiti alla tecnologia di
cantina. Infatti la tecnologia di cantina italiana
è la più diffusa al mondo.

le vin rouge et 40% sur le vin blanc. Presque 50% de la production de
vin italien est contrôlée par les coopératives. Les entreprises ayant un
registre de mise en bouteilles sont environ 30.000, et chacune d’entre
elles détient en moyenne (toujours selon les données élaborées
par Assoenologi) cinq labels différents. En Italie, les entreprises
productrices de raisin sont un peu plus de 500.000. En 1990, elles
étaient 810.000.
Vingt ans d’évolution. En l’espace de vingt ans, le vin italien est
passé du statut d’“aliment” à celui de “bien voluptuaire”. Pendant dix
ans, jusqu’à 2002, nos exportations ont constamment augmenté,
atteignant des records tout à fait remarquables.
En 2001, les ventes de vin en bouteilles ont dépassé celles de vin en
vrac. En 2002, aux Etats Unis, nos vins ont dépassé les vins français,
autant en quantité qu’en valeur: les Etats-Unis sont actuellement notre
premier marché. En 2003, le secteur du vin a atteint la première place
dans l’agro-alimentaire, c’est-à-dire que sur 100 euros exportés, 20
proviennent des produits des vignobles. Actuellement, le poste “vin”
représente, en moyenne, 40% de nos exportations agro-alimentaires
au Canada, aux Etats-Unis et au Japon.
2006 et 2007: les exportations s’envolent à nouveau. Tandis que
la consommation interne continue à diminuer (au point que, selon
l’Assoenologi, nous sommes aujourd’hui à 49 litres/an par tête contre
plus de 100 dans les années 70), les exportations, bien qu’avec des
hauts et des bas, ont recommencé à s’envoler.
2006 a fait enregistrer les données suivantes: +5,8% de vin exporté
en valeur, +11,5% en volume, c’est-à-dire 18 millions d’hectolitres,
+1,9% par rapport à 2005. Les données des 6 premiers mois de 2007
indiquent une autre nette augmentation: +14,5% d’exportations en
volume et +11,4% en valeur par rapport à la même période de 2006.
Un futur plein d’espoirs et de concurrence. Selon l’Assoenologi,
on ne peut pas compter sur une augmentation importante de
la consommation interne. Pendant les prochaines années, le
développement se jouera donc sur les capacités d’identifi er et
gagner de nouvelles parts de marché à l’étranger. Mais cela ne
sera certainement pas facile, puisque les concurrents étrangers
augmentent et sont de plus en plus agressifs.
Sans considérer la situation européenne, nous devons souligner que
l’Australie a presque triplé sa surface de vignobles en l’espace de
dix ans. Aujourd’hui, elle produit 15 millions d’hectolitres par an, dont
75% exportés, bien que, en 2006, la grande majorité des grandes
entreprises ait enregistré un bilan insatisfaisant. En Australie, quatre
entreprises détiennent plus de 70% du vin mis en bouteilles. En
quelques d’années, le Chili est passé de 4 à 10 millions d’hectolitres.
Il en exporte presque 80%. Les entreprises vinicoles chiliennes sont
environ 130, dont 90% travaillent uniquement pour l’exportation. Au
Chili aussi, les paramètres de référence ont été revus, parce que la
croissance des revenus n’a pas eu lieu.
Des informations plus spécifi ques sont disponibles dans le site
Internet: www.assoenologi.it
Secondo l’Assoenologi il 60% della produzione è di vino rosso ed il
40% bianco. Poco meno del 50% della produzione di vino italiano
è detenuta dalle cooperative. Le imprese in possesso di registro di
imbottigliamento sono circa 30.000 ed ognuna mediamente, sempre
secondo i dati elaborati da Assoenologi, detiene cinque diverse
etichette. Le aziende produttrici di uva in Italia sono poco più di
500.000. Nel 1990 erano 810.000.
Vent’anni di evoluzione. Il vino italiano in vent’anni è passato da
“alimento” a “genere voluttuario”. Per dieci anni, fi no al 2002, le
nostre esportazioni sono ininterrottamente cresciute, raggiungendo
primati di tutta considerazione.
Nel 2001 il vino in bottiglia ha superato nelle vendite all’estero
quello sfuso. Nel 2002 negli Stati Uniti d’America i nostri vini
tranquilli hanno superato quelli francesi, sia in quantità che in
valore: gli Usa oggi sono il nostro primo mercato. Nel 2003 il settore
vino ha raggiunto il primo posto nell’agroalimentare, nel senso che
su 100 euro esportati 20 sono da imputare a prodotti derivanti dal
vigneto. Attualmente la voce “vino” costituisce mediamente il 40%
delle nostre esportazioni agroalimentari in Canada negli Stati Uniti
d’America ed in Giappone.
2006 e 2007: le esportazioni tornano a volare. Mentre i consumi
interni continuano a calare, tanto che secondo l’Assoenologi oggi
siamo a 49 litri pro-capite contro gli oltre 100 degli anni Settanta, le
esportazioni, sia pure tra alti e bassi, sono tornate a volare.
Il 2006 si è chiuso con +11,5% di vino esportato in volume e di
+5,8% in valore, ossia 18 milioni di ettolitri, l’1,9% in più rispetto al
2005. Ed i primi 6 mesi del 2007 mettono in luce un deciso ulteriore
incremento, che fa salire al 14,5% i volumi ed all’11,4% i valori,
rispetto allo stesso periodo del 2006.
Un domani pieno di speranze e di concorrenza. Secondo
l’Assoenologi è diffi cile pensare ad un sensibile incremento dei
consumi interni e, pertanto, nei prossimi anni lo sviluppo si giocherà
sulla capacità di individuare e conquistare sempre maggiori spazi
all’estero. Ma questo non sarà facile visto che i concorrenti stranieri
aumentano e con sempre maggiore aggressività.
Lasciando perdere la situazione europea, dobbiamo rilevare che
l’Australia in dieci anni ha quasi triplicato la sua superfi cie vitata.
Oggi produce 15 milioni di ettolitri all’anno di cui il 75% esportati,
anche se l’ultima gestione ha fatto registrare bilanci insoddisfacenti
per la stragrande maggioranza delle grandi aziende. In Australia
quattro aziende detengono oltre il 70% dell’imbottigliato. Il Cile in
pochi anni è passato da 4 a 10 milioni di ettolitri. Ne esporta quasi
l’80%. Le aziende vinicole cilene sono circa 130, di cui il 90%
lavorano solo per l’esportazione. Anche in questo Paese i parametri
di riferimento negli ultimi anni sono stati rivisti perché l’ulteriore
crescita di introiti non c’è stata.
Ulteriori più specifi che informazioni sono disponibili nel sito Internet:
www.assoenologi.it
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58
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Nous reproduisons ici l’interview accordée par
Hassen Ferli, Trade Analyst à l’ICE au journal
El Watan - Economie, en marge du séminaire
organisé par l’INC sous le thème de “la PME face
aux défi s de la mondialisation” où il a présenté une
communication sur la PME en Italie.
El Watan Economie : L’Italie est connue pour
un être modèle en terme de PME. Quel est le
secret d’une telle réussite ?
L’Italie est le pays de la PME par excellence. A
chaque fois qu’on cite des exemples de réussite,
les pays où la PME est très développée, on cite
l’Italie. Donc, c’est un peu l’exemple modèle. Il faut
savoir qu’en Italie, il y a quelques 3,5 millions de
PME-PMI, ce qui représente environ 25% du total
PME/PMI d’Europe des 15. C’est le premier pays
en terme de PME/PMI en Europe et dans le monde.
L’Italie a développé depuis longtemps un très
important réseau d’entreprises de petite et moyenne
taille. Ces entreprises ont eu à se développer dans des contextes
très favorables sur le plan économique. A l’intérieur du pays d’abord
puisque l’organisation économique était faite de façon à aider ces
PME à se développer d’une manière assez importante. Et ce qui a
aidé à cela, c’est la formation de districts économiques. L’Italie est
connue pour être un modèle dans ce sens. Des districts régionaux
où il y a une spécialisation sur une typologie de production et avec
tous les intervenants autour d’un secteur. A Turin, par exemple, on a
Fiat et tout autour, un important réseau de PME s’est formé comme
sous traitants et intervenants dans le secteur de l’automobile : pièces
détachées, composants etc. Emilie Romagne qui est une très grande
région spécialisée dans le développement des agroindustries. Du
Côté de Pesaro c’est tout ce qui est immobilier, tout un réseau de
PME s’est développé autour de l’immobilier et de l’ameublement. La
région de la Lombardie où il y a développement des services à travers
la ville de Milan qui reste une référence en matière de développement
de services avec la Bourse de Milan. On peut citer encore d’autres
exemples.
El Watan Economie : Quel est le poids de ces PME/PMI dans les
exportations italiennes ?
Si la PME est majoritaire en Italie, au niveau des exportations, 90%
est assuré par des entreprises qui ont un chiffre d’affaire de plus de
2.5 millions d’euros et 10% des exportations provient des entreprises
qui ne dépassent pas les 250.000 euros. Donc, quand on se met
dans la logique des exportations, se sont les grosses entreprises qui
exportent. Mais la PME reste le moteur de l’économie italienne.
Le modèle italien repose t-il sur l’entreprise familiale ?
On ne décide pas d’avoir un modèle comme ça. C’est beaucoup
plus par la tradition de l’entreprise en Italie. Elle s’est formée par des
individus qui se développent en entreprises familialeset qui restent
confi nées dans les limites familiales. La majorité sont des entreprises
familiales qui ont moins de 10 employés. La moyenne des entreprises
italiennes c’est 3,9 employés.
El Watan Economie : Sur le plan institutionnel, comment est
géré le secteur ?
Il y a le ministère de l’économie italienne. Il y a actuellement un super
ministère du développement économique qui trace les grandes
lignes de la politique économique du pays. Le soutien au PME-PMI
se fait par le biais d’institutions spécialisées à l’image du SIMEST
qui dans une approche orientée vers les marchés étrangers aide
les entreprises italiennes à s’internationaliser en leur fi nançant
soit des études de faisabilité, soit des études de marché, soit leur
participation à des appels d’offres à l’étranger mais aussi en entrant
dans le capital de leur entreprise à créer à l’étranger. C’est un peu
les différentes formes de soutien à l’entreprise ce qui leur assure une
grande mobilité sur les marchés étrangers.
El Watan Economie : Quels rôles pour les collectivités locales?
Les régions ont des pouvoirs assez importants et qui soutiennent
sous différentes formes les PME de la région en créant aussi des
institutions régionales. Dans chaque région, on trouve un bureau
pour la promotion des entreprises à l’étranger et accompagne ces
entreprises à la recherche d’opportunités de débouchées pour leurs
produits, à la recherche de marchés à l’étranger, en organisant
différents
types de manifestation et d’actions de promotion.
El Watan Economie : Qu’en est-il du rôle pour l’université ?
L’université joue un rôle important puisque des réseaux entre
entreprises et université existent. Il y a aussi les grandes écoles
de management dont les plus prestigieuses comme la Bocconi
à Milan. Elle est la plus grande école de commerce italienne et a
des réseaux de relations avec les entreprises italiennes et même
étrangères. Mais c’est aussi valable pour toutes les universités
italiennes où des formations sont assurées avec le soutien des
entreprises, à l’image du Simest qui est l’institution de soutien à
l’internationalisation des entreprises italiennes, qui organise des
Masters pour l’internationalisation.
El Watan Economie : Que pensez-vous de l’environnement
économique de la PME/PMI en Algérie ?
Il est beaucoup plus facile de créer son entreprise actuellement.
Donc des verrous bureaucratiques ont sautés. Reste que tout

est lié à l’environnement économique. Les problèmes sont liés à
l’économie algérienne en général et pas uniquement à la PME. Le
système fi nancier et bancaire n’a pas connu d’avancées espérées
et l’accès au foncier industriel reste encore diffi cile. Tant que ces
problèmes ne sont pas résolus, il n’y aura pas de développement
de la PME comme cela s’est fait ailleurs. L’Algérie essaie d’opter
pour un autre modèle d’économie où l’Etat n’intervient pas. L’Etat se
désengage de la gestion des entreprises. Pour preuve, la politique
de privatisation déjà menée. C’est un modèle qui se crée et qui
ne peut être basé que sur le PME/PMI. Cependant, il y a lieu de
relever concernant l’expérience des privatisations en Algérie, qu’un
nombre assez important d’entreprises italiennes ont manifestée
leurs intérêts à reprendre des sociétés algériennes, certaines d’entre
elles ont soumissionné, d’autres ont même étés sélectionnées, de
longues négociations ont étés engagées pour la reprise d’entreprises
publiques privatisables, et après ça n’a pas abouti pour des raisons
qui restent à déterminer. Je peux vous citer des exemples comme
UN CONSORTIUM DIRIGÉ PAR PIZZAROTTI REMPORTE UN
MARCHE DE 350 MILLIONS D’EUROS.
12 NOV - Un Consortium dirigé par l’entreprise italienne Pizzarotti et
Alstom Ferroviaria Spa a remporté l’appel d’offres pour la réalisation de
la ligne de tramway de la ville de Constantine -la troisième ville d’Algérie
par nombre d’habitants- d’un montant de 350 millions d’euros. Un autre
consortium avec un chef de fi le italien, en l’occurrence l’entreprise
Impregilo, avait également participé à cet appel d’offres, organisé par
l’Entreprise Metro d’Alger. La ligne du tramway, avec 6 stations, devrait
entrer en service en 2010 et prévoit une capacité de transport de 6000
voyageurs par heure dans les deux sens. Le délai pour la réalisation des
travaux est de 30 mois.
NECESSITE D’AMELIORER INFRASTRUCTURES ET
COMPETITIVITE
26 NOV - Une étude réalisée récemment par la Banque Mondiale et
mesurant la compétitivité des Pays sur le plan international sur la base de
l’effi cacité des liaisons logistiques, place l’Algérie à la 140ème place sur
150 Pays analysés. Selon la Banque Mondiale, l’Algérie ne disposerait
pas d’une règlementation effi cace et de procédures commerciales sûres
en mesure de la rendre compétitive sur le marché international. Il s’avère
nécessaire d’améliorer les liaisons logistiques et d’accélérer la mise
en place de procédures douanières qui garantiraient au Pays, en plus
d’avantages technologiques, une augmentation des investissements
étrangers orientés vers les exportations. Selon les données du Forum
Economique de Davos, l’Algérie occupe la 42ème place, sur 136 Pays
examinés, par importance du marché intérieur. Ce facteur, accompagné
par des politiques appropriées, permettrait à l’économie algérienne de
bénéfi cier de plus d’investissements. Toutefois, malgré la réforme des
infrastructures actuellement en cours, le Pays se trouve à la 82ème place
par effi cacité des transports et à la 64ème par niveau des institutions.
Globalement, toujours selon les données du Forum pour 2007, la
compétitivité du marché algérien est classée à la 81ème place: parmi les
pays de l’Afrique du Nord, l’Algérie se place après la Tunisie, le Maroc
et l’Egypte.
la privatisation d’Enamarbre, Altumet, Bag fi liale de l’EMB. Ce sont
des exemples où les partenaires italiens étaient des partenaires de
premier plan, porteurs de projets industriels qui assuraient le maintien
de l’activité, sinon la développer encore plus, et qui assure à moyen
et long terme la pérennité de l’emploi et de l’expansion même sur le
plan international.
El Watan Economie : Un dernier mot sur la présence des
entreprises italienne en Algérie ?
Actuellement, 125 entreprises italiennes sont installées en Algérie.
En 2004, elles étaient 80 entreprises. Ce sont des entreprises qui
interviennent dans des secteurs variés notamment les équipements
ou l’accompagnement des entreprises, et sont fournisseurs des PME
algériennes. A ce titre, il faut savoir que 60% des PME algériennes
sont équipées par des entreprises italiennes, selon les chiffres
communiqués par le ministre algérien de la PME.
UN CONSORZIO GUIDATO DALL’ITALIANA PIZZAROTTI SI
AGGIUDICA UNA COMMESSA DI 350 MILIONI DI EURO.
12 NOV - Un Consorzio guidato dall’Impresa Pizzarotti e Alstom
Ferroviaria Spa si è aggiudicato la gara per la realizzazione della linea
tramviaria della città di Constantina -la terza dell’Algeria per numero
di abitanti- per un ammontare di 350 milioni di Euro. Alla gara, indetta
dall’Entreprise Metro d’Alger, ha partecipato anche un consorzio con
capofi la Impregilo. La linea tram, con 6 stazioni, dovrebbe entrare in
servizio nel 2010 e prevede una capacità di trasporto di 6000 utenti
l’ora in entrambi i sensi. La scadenza per la realizzazione dei lavori è di
30 mesi.
NECESSARIO MIGLIORARE INFRASTRUTTURE
E COMPETITIVITÀ
26 NOV - Un recente studio promosso dalla Banca Mondiale che
misura la competitività dei Paesi sul piano internazionale sulla
base dell’effi cienza dei collegamenti logistici, pone l’Algeria al 140°
posto su 150 Paesi analizzati. Secondo la Banca Mondiale, l’Algeria
non sembrerebbe disporre di una regolamentazione effi cace e di
procedure commerciali sicure in grado di renderla competitiva sul
mercato internazionale. Appaiono necessari un miglioramento dei
collegamenti logistici e una velocizzazione delle pratiche doganali,
che garantirebbero al Paese, oltre a vantaggi tecnologici, un aumento
degli investimenti esteri sulle esportazioni. Secondo i dati del Forum
Economico di Davos, l’Algeria si posiziona al 42° posto, su 136 Paesi
esaminati, per importanza del mercato interno. Questo fattore, se
accompagnato da politiche corrette, permetterebbe all’economia
algerina di benefi ciare di maggiori investimenti. Tuttavia, nonostante
che la riforma delle infrastrutture sia in atto, il Paese si trova all’ 82°
posto per effi cienza dei trasporti e al 64° per il livello delle istituzioni.
Nel complesso, secondo i dati raccolti dal Forum per il 2007, la
competitività del mercato algerino è classifi cabile all’ 81° posto: tra i
paesi del Nord Africa, l’Algeria si trova dopo Tunisia, Marocco ed Egitto.
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D’IMPORTANTS INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR
FERROVIAIRE
19 DEC – Dans le cadre du programme de relance économique 2004-
2009, le Gouvernement algérien a prévu un projet de modernisation
du réseau ferroviaire. 11 milliards de dollars US ont été alloués à la
construction et à la modernisation des réseaux nationaux, auxquels la
Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) a récemment
ajouté 7 milliards de dollars US pour la rénovation des voies. La SNTF
a également prévu d’importantes contributions pour l’électrifi cation du
réseau périphérique d’Alger: selon les prévisions, les premiers trains
commenceront à circuler avant la fi n de 2008. Dans le cadre du plan
de modernisation des transports ferroviaires, la même société a acheté,
en juillet 2007, 30 locomotives au Canada (82 millions de dollars US) et
64 trains en Suisse (280 millions d’euros). En outre, la SNTF a décidé
d’acheter 17 petits trains pouvant transporter au maximum 200 personnes
et qui seront utilisés pour le transport régional pour relier Alger à Chlef ,
Oran à Tlemcen, et Constantine à Annaba. Ces investissements visent
à aligner le système de transport ferroviaire algérien aux standards
internationaux, en sorte que, d’ici 2010, 80 millions de personnes
pourront habituellement voyager dans les trains du pays. Nous rappelons
que l’Italie a remporté, au cours de l’année 2007, plus de 2 milliards
d’euros de contrats dans le secteur des infrastructures ferroviaires et de
tramway, avec les entreprises Condotte d’Acqua, Rizzani Eccher, Trevi,
Pizzarotti.
LE PLAN DE SOUTIEN À LA CROISSANCE OFFRE DES
OPPORTUNITES AUX OPERATEURS QUALIFIES
08 FEV - L’Algérie offre plusieurs opportunités d’investissement et
commerciales, à court et moyen termes, aux opérateurs qui veulent
s’insérer dans les dynamiques de croissance du marché national liées au
niveau élevé des réserves de change et au grand défi cit d’infrastructures
à combler. Le deuxième plan de relance économique (2005-09),
dénommé Programme Complémentaire de Soutien à la Croissance
(PCSC), prévoit des fi nancements de plus de 145 milliards de dollars
répartis sur cinq grands domaines d’intervention: (1) amélioration des
conditions de vie de la population: logement (construction d’un million de
logements), santé, instruction et formation, approvisionnement hydrique,
distribution de gaz et d’électricité; (2) développement des infrastructures
de base; (3) soutien au développement économique; (4) modernisation
des services publics ; (5) développement des nouvelles technologies de
communication. Les deux premiers domaines d’intervention sont de loin
les plus importants et absorbent, respectivement, 45.4% et 40.5% du
montant global. A ce programme, s’ajoutent deux autres programmes
de développement, ceux pour le Sud et les Hauts Plateaux, auxquels
sont destinés 620 milliards de Dinars Algériens (6,90 milliards d’euros).
La réalisation de ce «plan Marshall» algérien implique l’importation de
l’expérience professionnelle et de la technologie étrangères, comme
l’atteste la multiplication des visites de délégations étrangères. Le
Programme Complémentaire de Soutien à la Croissance est analysé
RILEVANTI INVESTIMENTI NEL SETTORE FERROVIARIO
19 DIC - Nell’ambito del programma di rilancio economico 2004-2009, il
Governo algerino ha previsto un progetto di modernizzazione della reta
ferroviaria. Sono stati stanziati 11 miliardi di USD, per la costruzione e
l’ammodernamento delle reti nazionali, a cui recentemente la Società
Nazionale dei Trasporti Ferroviari (la SNTF) ha aggiunto 7 miliardi di
USD per il rinnovo dei binari. Importanti anche i contributi della SNTF
per l’elettrifi cazione della rete periferica di Algeri: secondo le previsioni,
i primi treni inizieranno a circolare entro fi ne 2008. Nel quadro del
piano di modernizzazione dei trasporti ferroviari, la stessa società ha
acquistato, nel luglio 2007, 30 locomotive dal Canada (82 milioni di
USD) e 64 treni dalla Svizzera (280 milioni di euro). La SNTF ha inoltre
deciso di comprare 17 piccoli treni che possono trasportare un massimo
di 200 persone; questi ultimi saranno utilizzati per il trasporto regionale
per collegare Algeri a Chelf, Orano a Tlemcen e Costantina ad
Annaba. Questi investimenti mirano ad adeguare il sistema di trasporto
ferroviario algerino agli standard internazionali, di modo tale che, entro
il 2010, 80 milioni di persone potranno abitualmente viaggiare sui treni
del Paese. Ricordiamo che l’Italia si è aggiudicata nel corso del 2007
oltre 2 miliardi di euro di appalti nel settore delle infrastrutture ferroviarie
e tranviarie, con le imprese Condotte d’Acqua, Rizzani Eccher, Trevi,
Pizzarotti.
IL PIANO DI SOSTEGNO ALLA CRESCITA OFFRE OPPORTUNITÀ
AGLI OPERATORI QUALIFICATI
08 FEB - L’Algeria offre diverse opportunità d’investimento e
commerciali, nel breve e medio periodo, agli operatori che vogliono
inserirsi nelle dinamiche di crescita del mercato nazionale legate all’alto
livello delle riserve di cambio e all’importante defi cit di infrastrutture da
colmare. Il secondo piano di rilancio economico (2005-09), denominato
Programma Complementare di Sostegno alla Crescita (PCSC), prevede
uno stanziamento di oltre 145 miliardi di dollari ripartiti su cinque
grandi aree d’intervento: (1) miglioramento delle condizioni di vita
della popolazione: alloggi (costruzione di 1 milione di alloggi), sanità,
istruzione e formazione, approvvigionamento idrico, distribuzione di
gas ed elettricità; (2) sviluppo delle infrastrutture di base; (3) sostegno
allo sviluppo economico; (4) modernizzazione del servizio pubblico;
(5) sviluppo delle nuove tecnologie di comunicazione. Le prime due
aree d’intervento sono di gran lunga le più importanti e assorbono
rispettivamente il 45,4% e il 40.5% dell’importo globale. A questo
programma si aggiungono altri due importanti programmi di sviluppo:
quello per il Sud e quello per gli Altopiani, a cui sono stati destinati 620
miliardi di Dinari Algerini (6,90 miliardi di Euro). La realizzazione di
questo «piano Marshall» algerino implica l’importazione dell’esperienza
professionale e della tecnologia straniera, come attesta il susseguirsi
delle visite di delegazioni straniere. Il Programma Complementare di
Sostegno alla Crescita è analizzato più in dettaglio in un documento

plus en détail dans un document élaboré par le Bureau ICE d’Alger et
publié en février 2008.
LA DIRECTION DES TRAVAUX POUR LE LOT EST DE L’AUTOROUTE
EST-OUEST CONFIEE A DES ENTREPRISES ITALIENNES
08 FEV – Dans le cadre du projet de la nouvelle autoroute algérienne estouest,
divisée en trois segments, un consortium de quatre entreprises
italiennes (ANAS Spa, ITALCONSULT, INCO Sarl et S.T.E-Structure
& Transport Engineering), a gagné l’appel d’offres international pour
le contrôle et la surveillance des travaux de réalisation de 399 km du
segment Est de l’autoroute pendant une période de 40 mois. Le montant
du contrat est d’environ 100 millions d’euros (dont environ 60 millions
payables en euros et le reste en monnaie locale). En avril 2006, le
consortium japonais COJAAL, composé par les entreprises KAJIMA,
TAISEI, MAEDA, NISHIMATSU, HAZAMA et ITOCHU, s’était fait adjuger
la réalisation de ce même segment de l’autoroute. Le contrôle et la
surveillance des travaux du segment central de l’autoroute, de 169 km,
ont été par contre attribués à l’entreprise canadienne SNC LAVALIN
(contrat s’élevant à environ 68 millions d’euros). Le consortium chinois
CITIC/CRCC s’était fait adjuger, en 2006, la réalisation des segments
centre et ouest de l’autoroute.
NOUVELLES DISPOSITIONS POUR L’EXPORTATION DE DECHETS
FERREUX ET NON FERREUX
18 FEV - Une nouvelle procédure pour l’exportation de déchets ferreux
et non ferreux a été introduite dans la législation en vigueur. Après
l’introduction de l’autorisation obligatoire du Ministère du Commerce
pour pouvoir exercer cette activité, l’exportation de déchets ferreux
et non ferreux sera soumise à l’autorisation délivrée par la Direction
Algérienne de Commerce à partir du lieu d’embarquement, et non
plus du lieu d’origine de l’exportateur. Par exemple, si l’opérateur local
est installé dans la région Est du Pays et veut exporter son produit à
partir d’Oran, l’autorisation sera délivrée par la Direction du Commerce
d’Oran. Il s’agit d’une nouvelle disposition pour la sécurité du circuit de
l’opération, destinée à contrôler tous les opérateurs qui effectuent ce
type d’exportations. On rappelle que l’activité d’exportation de déchets
fut suspendue au début de 2007 à cause des nombreux vols de cuivre et
autres déchets, ainsi que pour des raisons fi scales. Par la suite, afi n de
régulariser l’activité, le Ministère du Commerce a introduit, le 1er février
2007, un cahier des charges que les opérateurs doivent observer pour
pouvoir obtenir la délivrance de l’autorisation d’exporter les déchets
ferreux et non ferreux. En plus de cette autorisation, l’opérateur doit
obtenir l’autorisation d’exporter pour chaque opération commerciale. La
législation a réduit d’une façon draconienne le nombre d’exportateurs,
qui, d’après le dernier recensement, seraient une trentaine, au lieu
d’une centaine comme avant. La nouvelle loi impose aux opérateurs
de se conformer à la règlementation en vigueur pour ce qui concerne
le rapatriement des recettes provenant de l’exportation dans un délai
de 60 jours, le respect du pesage ainsi qu’une déclaration sur l’origine
des déchets acquis et les factures respectives prouvant l’achat licite. A
souligner que cette activité est importante pour les importations italiennes
elaborato dall’Uffi cio ICE di Algeri pubblicato nel febbraio 2008.
CONSORZIO DI IMPRESE ITALIANE SI AGGIUDICA GARA
INTERNAZIONALE DA 100 MILIONI PER LAVORI AUTOSTRADALI
08 FEB - Nell’ambito del progetto della nuova autostrada, suddivisa
in tre tronconi, che collegherà l’Algeria dall’est all’ovest del paese,
un Consorzio di quattro imprese italiane, formato da ANAS Spa,
ITALCONSULT, INCO srl e S.T.E-Structure & Transport Engineering, si
è aggiudicato la gara internazionale per il controllo e la sorveglianza dei
lavori per la realizzazione di 399 km del troncone Est dell’ autostrada
algerina per un periodo di 40 mesi. Il valore dell’appalto è di circa
100 milioni di euro (di cui la quota parte in euro è di ca. 60 milioni
e la parte restante in valuta locale). Nell’aprile 2006 il consorzio
giapponese COJAAL, formato dalle imprese KAJIMA, TAISEI,
MAEDA, NISHIMATSU, HAZAMA e ITOCHU si era già aggiudicato la
parte inerente la realizzazione dello stesso troncone dell’autostrada.
Il controllo e la sorveglianza dei lavori del troncone centrale
dell’autostrada, di 169 km di lunghezza, è stato invece aggiudicato
all’impresa canadese SNC LAVALIN per un controvalore di ca. 68
milioni di euro. Il consorzio cinese CITIC/CRCC si era già aggiudicato,
nel 2006, la realizzazione dei tronconi autostradali del centro e
dell’ovest del Paese.
NUOVE DISPOSIZIONI PER L’ESPORTAZIONE DI ROTTAMI
FERROSI E NON
18 FEB - Una nuova procedura per l’esportazione di rottami ferrosi e
non è stata introdotta nella legislazione in vigore. Dopo l’introduzione
del nulla osta obbligatorio da parte del Ministero del Commercio per
poter operare in quest’attività, l’esportazione di rottami ferrosi e non
sarà sottoposta ad autorizzazione rilasciata dalla Direzione algerina
del Commercio del luogo d’imbarco e non più del luogo d’origine
dell’esportatore. Ad esempio, se un operatore locale è insediato
nella Regione Est del Paese e vuole esportare il suo prodotto da
Orano (ovest Algeria), l’autorizzazione sarà rilasciata dalla Direzione
del Commercio di Orano. Trattasi di una nuova disposizione per la
sicurezza del circuito dell’operazione, destinata a monitorare tutti
gli operatori che effettuano tali esportazioni. Si ricorda che l’attività
d’esportazione di rottami fu sospesa all’inizio del 2007 per via dei
molteplici furti di rame e altri rottami nonché per motivi fi scali. In
seguito, al fi ne di regolarizzare l’attività, il Ministero del Commercio
ha introdotto, il 1° febbraio 2007, un capitolato che gli operatori
devono osservare per poter ottenere il rilascio del nulla osta alle
esportazioni di rottami ferrosi e non. Oltre il nulla osta, l’operatore
deve poi ottenere l’autorizzazione all’esportazione per ogni singola
operazione commerciale. La legislazione ha ridotto drasticamente il
numero di esportatori, che, stando all’ultimo censimento, sarebbero
una trentina invece del centinaio di prima. La nuova legge impone agli
operatori di conformarsi alla disciplina in vigore per quanto riguarda
il rimpatrio degli introiti derivanti dall’esportazione entro 60 giorni, il
rispetto della pesatura nonché una dichiarazione sulla provenienza
dei rottami acquisiti e relative fatture comprovanti l’acquisto lecito. Si
sottolinea come quest’attività sia rilevante per le importazioni italiane
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de l’Algérie. Pendant les dix premiers mois de 2007, l’Italie a importé plus
de 50 millions d’euros et elle détient la première place au niveau européen
avec d’autres importateurs hors UE, comme la Turquie et d’autres pays
arabes. Les déchets ferreux et non ferreux constituent, en effet, le premier
produit importé en dehors du secteur des hydrocarbures, qui continue à
représenter 98% de nos importations de l’Algérie. Il faut remarquer que
les opérateurs italiens investissent en Algérie aussi dans ce domaine:
10% des entreprises autorisées à exporter des déchets ferreux et non
ferreux, sont italiennes. Selon les dernières données de source locale,
la nouvelle législation a réduit les fraudes fi scales, mais elle a également
fait diminuer de 20%, en 2007, les exportations algériennes de déchets
ferreux et non ferreux, qui ont été de l’ordre de 180 millions d’euros.
INVESTISSEMENTS CONSIDERABLES DANS LE SECTEUR DE LA
SANTÉ
18 MARS – Selon le Ministre algérien de la Santé, l’Etat algérien a affecté
19 milliards d’euros pour atteindre, à l’horizon 2025, les objectifs du
schéma directeur du secteur de la santé publique. Ces investissements
permettront la réalisation de 86.000 lits supplémentaires dans les
hôpitaux et le remplacement de 12.181 lits situés dans des hôpitaux
désormais obsolètes, ainsi que la construction d’hôpitaux préfabriqués.
Il est prévu également la réalisation de 30 nouveaux hôpitaux: quelques
appels d’offres ont déjà été organisés, d’autres le seront en 2009.
L’allocation prévue par la loi des fi nances 2008 pour le secteur de la
santé représente 9,61% du total des dépenses publiques, c’est-à-dire
6,77% du PIB. L’allocation annuelle pour la santé a été, en 2007, de
171 dollars par tête, tandis qu’en 2004, elle était de 77 dollars par tête. A
titre de comparaison, l’indice OMS est de 189 dollars par tête au niveau
mondial.
PÊCHE ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS HALIEUTIQUES
Le président de la société générale des participations étatiques
SOGEPORT a annoncé la création imminente de plus de 1.000 emplois
directs dans les ports de pêche grâce à 63 nouvelles concessions
d’activités commerciales/industrielles attribuées à 34 investisseurs
nationaux et étrangers, pour un investissement estimé à environ 13
millions d’euros. Ces activités concernent la réparation navale, les
équipements de levage et halage, les entrepôts frigorifi ques, la fabrication
de glaces, les halles à marée.
La deuxième édition du salon euro-méditerranéen de la pêche et
de l’aquiculture, SEMPA 2008 (gestion responsable et sélective
des ressources halieutiques), se tiendra du 19 au 22 mai 2008 dans
l’enceinte de la foire d’Oran et proposera de nouvelles opportunités
d’investissement, en particulier pour les activités de fourniture de pièces
de rechange et matériels pour la pêche et pour les stations d’avitaillement
en carburants et lubrifi ants.
Au début de cette année, une entreprise italienne de la région Pouilles
a conclu un contrat de fourniture clés en main d’une installation
d’aquaculture (environ 800.000 €), à Azzefoun, en Kabylie. Cet
investissement est le deuxième réalisé sur le marché algérien dans le
secteur de l’aquaculture, et s’ajoute à ceux déjà opérationnels pour la
production de moules, huîtres, etc.
dall’Algeria. Nei primi dieci mesi del 2007, l’Italia ha importato per più
di 50 milioni di euro e detiene il primo posto a livello europeo insieme
ad altri importatori extra UE come la Turchia ed altri paesi arabi. I
rottami ferrosi e non sono infatti il principale prodotto importato al
di fuori del settore degli idrocarburi, che continua a rappresentare il
98% delle nostre importazioni dall’Algeria. Da notare che gli operatori
italiani investono in Algeria anche in questo settore: il 10% delle
imprese autorizzate ad esportare rottami ferrosi e non, sono italiane.
Infi ne, secondo gli ultimi dati di fonte locale, la nuova legislazione ha
ridotto le frodi fi scali, ma ha anche fatto diminuire del 20% nel 2007
le esportazioni algerine di rottami ferrosi e non, che si sono attestate
intorno ai 180 milioni di euro.
INGENTI INVESTIMENTI NEL SETTORE DELLA SANITÀ
18 MAR – Secondo il Ministro algerino della Sanità, la Stato algerino
ha stanziato 19 miliardi di euro per il raggiungimento, entro il 2025,
degli obiettivi del piano regolatore per il settore della sanità. Tali
investimenti consentiranno la realizzazione di 86.000 posti letti
supplementari destinati agli ospedali e la sostituzione di 12.181 posti
letti ubicati in ospedali ormai obsoleti, nonchè la costruzione di ospedali
prefabbricati. E’ prevista anche la realizzazione di 30 nuovi ospedali:
alcune gare sono già state indette, altre lo saranno nel 2009. Lo
stanziamento previsto dalla legge fi nanziaria 2008 per il settore della
sanità è pari al 9,61% del totale della spesa pubblica, ossia 6,77% del
PIL. Lo stanziamento annuale della sanità nel 2007 è stato pari a 171
dollari pro capite, mentre nel 2004 era di 77 dollari pro capite. A titolo
comparativo, l’indice OMS è di 189 dollari pro capite a livello mondiale
PESCA E COMMERCIO DI PRODOTTI ITTICI
Il presidente della società generale delle partecipazioni statali
SOGEPORT (pesca e commercio di prodotti ittici) ha annunciato
l’imminente creazione di oltre 1.000 posti di lavori diretti nei porti di
pesca grazie a 63 nuove concessioni di attività commerciali/industriali
attribuite a 34 investitori nazionali e stranieri per un investimento totale
stimato di circa 13 milioni di €. Queste attività riguardano la riparazione
navale, le attrezzature di sollevamento e alaggio, i magazzini frigoriferi,
la fabbricazione di ghiaccio, i mercati coperti di prodotti ittici.
La seconda edizione del salone euro-mediterraneo della pesca e
acquicoltura SEMPA 2008 (gestione responsabile e selettiva della
risorsa alieutica) si terrà dal 19 al 22 maggio 2008 nella zona fi eristica
di Orano e proporrà nuove opportunità d’investimento, in particolare per
le attività di fornitura di pezzi di ricambio e materiali per la pesca e per
le stazioni di rifornimento di carburanti e lubrifi canti.
All’inizio di quest’anno, un’impresa pugliese ha concluso la fornitura
chiavi in mano di un impianto di acquicoltura, per ca. 800.000 euro, ad
Azzefoun, nella regione della Cabilia. Quest’investimento è il secondo
realizzato nel mercato algerino nel settore dell’acquicoltura, e si
aggiunge a quelli già in corso nella produzione di cozze, ostriche, ecc.

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CANDY Group, le premier groupe privé en Europe dans
le secteur électroménager, en mission en Algérie
CANDY Group, il primo gruppo privato in Europa nel settore
Dans le cadre du développement du partenariat
industriel entre entreprises italiennes et algériennes, une
délégation du Groupe italien Candy Electroménagers a
séjourné à Alger du 05 au 10 novembre 2007. Le Groupe
Candy est le plus grand groupe privé européen, et l’un des
leaders mondiaux, dans le secteur de l’électroménager.
Candy a la paternité de la première machine à laver
moderne, dont il est l’inventeur. Ces dernières années,
le groupe Candy a racheté de grandes marques de
l’électroménager, parmi lesquelles Rosières, Zerowatt et
la prestigieuse Hoover, dont le nom est intimement lié à
l’aspirateur, au point que la langue anglaise en a fait un
verbe pour décrire l’action d’aspirer (to hoove).
Au cours de cette mission, organisée par l’Institut italien
pour le Commerce Extérieur (ICE), la délégation Candy
a visité les principales entreprises algériennes du
secteur en vue de nouer un partenariat industriel pour
la production en Algérie d’appareils électroménagers,
qui bénéfi cierait du know-how technologique de Candy,
et de son expérience dans le domaine de la gestion,
du marketing et de la commercialisation de ce type de
produits.
Candy compte s’implanter et investir dans le marché
algérien, en y apportant des produits de haute qualité à
des prix étudiés et en assurant un service après vente
de qualité. D’autres visites ont, en effet, suivi la mission
de novembre pour la mise en place de cet important
partenariat. Il est fort probable que les premières
machines à laver Candy seront sur le marché algérien
durant cette année.
degli elettrodomestici, in missione in Algeria
Nell’ambito dello sviluppo del partenariato industriale
fra imprese italiane e algerine, una delegazione
del gruppo italiano Candy Elettrodomestici è stata
in missione ad Algeri dal 5 al 10 novembre 2007.
Va ricordato che la prima lavatrice moderna è
un’invenzione Candy. Oggi il gruppo Candy è il più
grande gruppo privato europeo e uno dei leader
mondiali nel settore degli elettrodomestici. Negli
ultimi anni, il gruppo ha rilevato grandi marche di
elettrodomestici, fra le quali Rosières, Zerowatt e la
prestigiosa Hoover, il cui nome è strettamente legato
all’aspiratore, a tal punto che la lingua inglese ne ha
fatto il verbo per descrivere l’azione di aspirare (to
hoove).
Nel corso della missione, organizzata dall’Istituto
nazionale per il Commercio Estero (ICE), la
delegazione Candy ha visitato le principali imprese
algerine del settore al fi ne di concludere un
partenariato industriale per la produzione in Algeria
di elettrodomestici, che si avvarrà del know-how
tecnologico di Candy e dell’esperienza del gruppo
nel campo della gestione, del marketing e della
commercializzazione di questo tipo di prodotti.
Candy conta di installarsi e investire nel mercato
algerino, apportandovi dei prodotti a prezzi mirati e
assicurando un servizio post-vendita di qualità. Dopo la
missione di novembre, infatti, si sono succedute altre
visite per realizzare questo importante partenariato.
Molto probabilmente, le prime lavatrici Candy saranno
immesse sul mercato algerino durante l’anno in corso.

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Presentation de societes
PROGETTI EUROPA & GLOBAL S.p.A.
Piazza Stia, 8
I 00138 ROMA
Tel. +39.06.88.17.41
Fax. +39.06.88.17.42.10
www.progettieuropa.it
Président : Paolo TROCCA
PROGETTI EUROPA ALGERIE S.p.A. (PEA)
Siège social : 01, Rue Turky Kaddour – Chéraga – Alger
Bureau de liaison : 41 bis, Rue des Pins – Hydra – Alger
Tel. +213/21693286 – Fax : +213/21481302
E-mail : pealgerie@yahoo.fr
Président du Conseil d’Administration : Guido BALBO
Directeur Général : Noureddine KIES
La société Progetti Europa & Global SpA de Rome et la société
algérienne Engineering Acquisition SpA (Ingepar SpA) d’Alger
ont constitué, en date du 1er Janvier 2008, une nouvelle société
d’engineering et de construction de droit algérien, dénommée
Progetti Europa Algérie Spa, opérant principalement dans le secteur
des hydrocarbures et des industries connexes.
Progetti Europa Algérie – s.p.a
ENGINEERING & CONTRACTING
PROGETTI EUROPA & GLOBAL S.p.A.
Piazza Stia, 8
I 00138 ROMA
Tel. +39.06.88.17.41
Fax. +39.06.88.17.42.10
www.progettieuropa.it
Presidente : Paolo TROCCA
PROGETTI EUROPA ALGERIE S.p.A. (PEA)
Sede sociale : 01, Rue Turky Kaddour – Chéraga – Alger
Uffi cio di rappresentanza : 41 bis, Rue des Pins – Hydra – Alger
Tel. +213/21693286 – Fax : +213/21481302
E-mail : pealgerie@yahoo.fr
Presidente del Consiglio di Amministrazione : Guido BALBO
Direttore Generale : Noureddine KIES
La società Progetti Europa & Global SpA di Roma e la Ingepar SpA
di Algeri (società algerina Engineering Acquisition), hanno costituito,
a decorrere dal 1° gennaio 2008, una nuova società di ingegneria
e costruzione di diritto algerino, il cui nome è Progetti Europa
Algérie Spa, operante nel settore degli idrocarburi e delle industrie
connesse.

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Culture Cultura
Le 13 novembre 354, à Thagaste (actuel Souk Ahras), en Algérie,
naissait Saint Augustin, grand philosophe, théologien et homme de
foi qui a marqué l’histoire de l’Eglise et de la pensée occidentale.
Saint Augustin, l’un des principaux pères de l’Eglise et l’un des
trente-trois docteurs de l’Eglise, naquit en Algérie, vers la fi n de
l’empire romain en Afrique du Nord. Hippone, l’actuelle Annaba, dont
il fut évêque de 395 à 430, fut le lieu où il écrivit toutes ses œuvres
les plus importantes et d’où rayonna sa renommée en Afrique, en
Méditerranée et dans l’Histoire.
Augustin, Aurelius Agostinus, naquit en 354 à Thagaste (actuel Souk
Ahras), qui faisait alors partie de la province romaine de l’Afrique
proconsulaire, de père païen et d’une mère chrétienne. Cette dernière,
qui deviendra Sainte Monique, exerça une infl uence remarquable
sur la vie spirituelle de son fi ls. Augustin étudia d’abord dans la ville
proche de Madaure, puis, grâce à l’aide fi nancière d’un ami de son
père, il compléta ses études de rhétorique à Carthage, où il se rendit
entre 370 et 371. Parmi les auteurs latins, il avait une prédilection
pour Cicéron, théoricien de la philosophie comme sagesse qui
mène à la félicité. En 373, il commença l’activité d’enseignant de
rhétorique et grammaire dans sa ville natale ; l’année suivante, il
retourna à Carthage, où il enseigna jusqu’à 383, puis il décida d’aller
à Rome, et de là, peu de temps après, à Milan, où sa rencontre avec
l’évêque Ambroise fut fondamentale pour sa conversion spirituelle.
Il abandonna la chaire de rhétoricien de Milan et, de 384 à 386, se
retira dans la localité proche de Cassiciaco, où il mena une vie de
retraite spirituelle avec sa mère Monique, son frère et son fi ls Adéodat,
Portrait de Saint Augustin
Ritratto di S. Agostino
Il 13 novembre del 354, a Tagaste (odierna Souk Ahras), in Algeria,
nasceva Sant’Agostino, grande fi losofo, teologo e uomo di fede che
ha segnato la storia della Chiesa e del pensiero occidentale.
Sant’Agostino, uno dei principali padri della chiesa latina e uno dei
trentatré dottori della Chiesa, nacque in Algeria, verso la fi ne del
periodo dell’impero romano in Nordafrica. Ippona, l’odierna Annaba,
di cui fu vescovo dal 395 al 430, fu il luogo in cui scrisse tutte le
sue opere più importanti e da cui si irradiò la sua fama in Africa, nel
Mediterraneo e nella Storia.
Agostino, Aurelius Agostinus, nacque nel 354 a Tagaste (odierna
Souk Ahras), nell’allora provincia romana dell’Africa proconsolare,
da padre pagano e madre cristiana. Quest’ultima, che diventerà
Santa Monica, esercitò una notevole infl uenza nella vita spirituale
del fi glio. Agostino studiò dapprima nella vicina Madaura, poi, grazie
agli aiuti fi nanziari di un amico del padre, completò i suoi studi di
retorica a Cartagine, dove si trasferì tra il 370 e il 371. Fra gli autori
latini prediligeva Marco Tullio Cicerone, teorico della fi losofi a come
saggezza che conduce alla felicità.
Nel 373 iniziò l’attività d’insegnante di retorica e grammatica nella
natia Tagaste; l’anno successivo ritornò a Cartagine, dové insegnò
fi no al 383, poi decise di trasferirsi a Roma, e da qui, poco dopo, a
Milano, dove l’incontro con il vescovo Ambrogio fu fondamentale per
la sua conversione spirituale. Agostino lasciò la cattedra di retore
di Milano e, dal 384 al 386, si ritirò nella vicina Cassiciaco, dove
condusse una vita di ritiro spirituale insieme alla madre Monica,
al fratello e al fi glio Adeodato, nato da una relazione durata molti
anni, e dove scrisse le sue prime opere, fra cui “La Vita Felice” e
i “Soliloqui”. Nel 387 ottenne il battesimo proprio da Ambrogio e
lasciò Milano per tornare a Tagaste. Durante il tragitto la madre morì
a Ostia. Tornato in Africa, vendette tutti i suoi beni ed organizzò una
piccola comunità di tipo monastico. Nel 391 fu ordinato sacerdote
e nel 395 vescovo d’Ippona. Risalgono a questo periodo le sue
opere più importanti, fra cui il suo capolavoro dogmatico-teologico
“La Trinità” e la celeberrima “La Città di Dio”, opera monumentale
nella quale convergono considerazioni e temi a carattere storico,
fi losofi co e teologico. Agostino mise il suo ingegno al servizio della
dogmatica cristiana, che difese contro eresie e dottrine varie, tra cui
il manicheismo, il donatismo e il pelagianesimo. Con la sua vita e le

né d’une relation d’une durée de plusieurs années, et où il écrivit
ses premières œuvres, parmi lesquelles “La Vie Heureuse” et les
“Soliloques”. En 387, il fut baptisé par Ambroise et quitta Milan pour
retourner à Thagaste. Pendant le voyage, sa mère mourut à Ostia,
près de Rome. Revenu en Afrique, Augustin vendit tous ses biens
et organisa une petite communauté de type monastique. En 391, il
fut ordonné prêtre et, en 395, évêque d’Hippone. Remontent à cette
période ses œuvres les plus importantes, parmi lesquelles son chefd’œuvre
théologique “La Trinité” et la très célèbre “La Cité de Dieu”,
œuvre monumentale dans laquelle convergent des considérations
et des thèmes à caractère historique, philosophique et théologique.
Augustin mit son génie au service du dogme chrétien, qu’il défendit
contre différentes hérésies et doctrines, parmi lesquelles le
manichéisme, le donatisme et le pélagianisme. Il fut, par sa vie et ses
œuvres, le héraut de l’amour miséricordieux de Dieu pour les êtres
humains et de l’amour fraternel des êtres humains entre eux. Les
“Confessions”, écrites en 397, sont son chef-d’œuvre littéraire. Par
cette œuvre, Augustin inaugura le genre littéraire de l’introspection
autobiographique, et il formula, entre autres, sa théorie sur le rapport
entre temps, éternité et création. Augustin mourut en 430 pendant
le siège d’Hippone par les Vandales, qui avaient envahi l’Afrique du
Nord via l’Espagne.
A Annaba, quatrième ville d’Algérie, le site archéologique de
l’ancienne Hippone (exhumé à plusieurs reprises entre 1895 et
1964 et d’un exceptionnel intérêt historique et artistique, comme
le musée annexe récemment agrandi et restauré) comprend
les vestiges des basiliques de la paix et léontienne où Augustin
prêcha plusieurs sermons, et la domus Juliani, probablement
sa maison. Sur la colline surplombant le site de la ville antique,
la basilique moderne, dédiée à Saint Augustin, a été érigée à
la fi n du XIX siècle et inaugurée en 1900. Construite sur les
vestiges d’un temple à Saturne, en utilisant le granit rose du
massif de l’Edough, le marbre de Guelma et l’onyx d’Ain Smara
(Constantine) pour les colonnes et le pupitre, la basilique abrite
un monument funèbre à Saint Augustin, avec une relique (avantbras
droit) portée à Annaba de Pavie, en Italie, en 1842.
A Souk Ahras, chef-lieu de la wilaya 41, une ville d’environ
120.000 habitants à 98 km au sud d’Annaba, à proximité de la
frontière avec la Tunisie, se trouve l’olivier pluriséculaire de Saint
Augustin.
Madaure (à environ 6 km à l’Est de l’actuel M’Daourouch et à
25 km de Souk Ahras). Ville d’origine numide, elle devint une
colonie romaine à la fi n du Ier siècle, sous les Flaviens: l’une
des premières colonies romaines en Afrique. Réputée pour ses
écoles pendant la période de l’empire romain, Madaure fut la
ville natale d’Apulée (125-180, l’auteur de “L’âne d’or”). Les
vestiges archéologiques s’étendent sur une superfi cie d’environ
30 hectares et comprennent des thermes, un forum, un théâtre,
des basiliques, des huileries, une forteresse byzantine.
sue opere, fu messaggero dell’amore misericordioso di Dio per gli
esseri umani e degli esseri umani fra loro. Le “Confessioni”, scritte
nel 397, sono il suo capolavoro letterario. Con quest’opera, Agostino
inaugurò il genere letterario dell’introspezione autobiografi ca, e
formulò, fra l’altro, la sua teoria sulla relazione fra tempo, eternità
e creazione. Agostino morì nel 430 durante l’assedio d’Ippona da
parte dei Vandali, che avevano invaso il Nord Africa via la Spagna.
Ad Annaba, quarta città d’Algeria, il sito archeologico dell’antica
Ippona, riportato alla luce a più riprese fra il 1895 e il 1964 e
d’eccezionale interesse storico-artistico, come l’annesso museo
recentemente ampliato e restaurato, comprende anche i resti
delle basiliche della pace e leontina in cui Agostino tenne vari
sermoni, e la cosiddetta domus Juliani, probabilmente la sua
casa. Sulla collina che domina il sito archeologico, si trova la
moderna basilica di Sant’Agostino, inaugurata nel 1900. Costruita
utilizzando il granito rosa del vicino massiccio dell’Edough,
il marmo di Guelfa e l’onice di Ain Smara (Costantina) per le
colonne e il pulpito, la basilica custodisce il monumento funebre
a Sant’Agostino con una reliquia (l’avambraccio destro) portata
ad Annaba da Pavia nel 1842.
A Souk Ahras, capoluogo dell’omonima wilaya 41, città di circa
120.000 abitanti a 98 km a sud di Annaba, a ridosso della frontiera
con la Tunisia, si trova l’olivo plurisecolare di Sant’Agostino.
Madaura (a circa 6 km dall’odierna M’Daourouch e a 25 km da
Souk Ahras). Città d’origine numida, divenne colonia romana
alla fi ne del I secolo d.C., sotto i Flavi: una delle prime colonie
romane in Africa. Famosa per le sue scuole all’epoca dell’impero
romano, Madaura ha dato i natali ad Apuleio (125-180, l’autore de
“L’asino doro”). Le vestigia archeologiche coprono una superfi cie
di circa 30 ettari e comprendono delle terme, un foro, un teatro,
delle basiliche, degli oleifi ci, una fortezza bizantina.
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Opportunités d’a� aires
AtlasItalia
L’entreprise italienne AtlasItalia Srl propose
à la vente:
> Des unités frigorifi ques
> Des composants frigorifi ques
Pour plus d’informations, contacter I.C.E. – Bureau pour
la Promotion des Echanges de l’Ambassade d’Italie
24, Chemin Cheikh Bachir El-Ibrahimi – EL-BIAR
– AlgerTél. : +213 21/921575, 79, 90 – Fax : +213
21/921577 ou par mail : algeri.algeri@ice.it et/ou hakim.
cheniti.algeri@ice.it
PROPOSITION DE VENTE
INSTALLATION DE PRODUCTION DE
POLYMERES TECHNIQUES
Une Entreprise italienne propose à la vente une installation
complète pour la production de polymères techniques
(nylon), au moyen de polymérisation discontinue du caprolactame.
L’installation, dont la capacité de production est de 6.000 tonnes/an, est
composée de deux lignes de production indépendantes, complètement
automatisées, en mesure de fournir du nylon avec viscosité de 2,5 à 4,0
(mesurée en acide sulfurique), pour moulage ou extrusion.
Chacune des lignes est constituée de :
> installation de polymérisation avec deux réacteurs de 4.5 mc/chacune
> installation de lavage chips avec un laveur de 18 mc
> Installation de séchage chips avec un séchoir roulant de 18 mc
L’Installation complète est par ailleurs dotée de :
> centrale thermique de 3.000.000 de Kcal
> installation de concentration pour la récupération de caprolactame
> installation de stockage, pesage, de conditionnement et de
palettisation du produit fi ni.
Pour plus d’informations, contacter I.C.E. – Bureau pour la Promotion
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Ibrahimi – EL-BIAR – Alger – Tél. : +213 21/921575, 79, 90 – Fax : +213
21/921577 ou par mail : algeri.algeri@ice.it et/ou naima.boutib.algeri@
ice.it

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Calendrier des foires et salons spécialisés en Italie
Calendario delle manifestazioni � eristiche in Italia

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Agenda ICE des initiatives en Algérie
Agenda ICE delle iniziative in Algeria

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Revue de presse de Crescendo 2 : ils parlent de nous…
Rassegna stampa Crescendo 2 : dicono di noi…

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Album photos fotogalleria
Cocktail organisé lors de la présentation du desk BNL
auprés de BNP Paribas El-Djazaïr
1. Cocktail organisé lors de la présentation du desk BNL auprés de BNP Paribas El-Djazaïr
2. Cocktail organisé lors de la présentation du desk BNL auprés de BNP Paribas El-Djazaïr
3. Cocktail organisé lors de la présentation du desk BNL auprés de BNP Paribas El-Djazaïr
4. M. Omar Mayouf & M. Samir Samir Meklati Meklati - DELONGHI Algérie
5. M. M. Pinel - - DG DG KPMG KPMG Algérie Algérie
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Album photos fotogalleria
Rencontre d’A� aires - Réception à la Résidence de l’Ambassadeur
1. L’ensemble de la délégation italienne pour une photo souvenir
2. Présence Présence de la presse algérienne
3. 3. L’ex Ambassadeur Ambassadeur d’Italie d’Italie en en Algérie, Algérie, M. Badini en en discussion avec M. M. CHAMI CHAMI
4. M. M. Menoncello, PDG de la société Valente en en compagnie compagnie de Mme Chelgham Chelgham - Panapesca
5. M. M. M’rakech, Président de la CAP en compagnie de M. M. Porsia
6. S.E. L’Ambassadeur d’Italie d’Italie - M. Chami, DG de la CACI CACI - M. M. Porsia

Album photos fotogalleria
1. Déjeuner offert par la Chambre de Commerce de Milan
2. Déjeuner offert par la Chambre de Commerce de Milan
3. Déjeuner offert par le CEIMI à la délégation italienne en visite à Blida
4. Photo souvenir de la délégation italienne en visite à Blida au siège du CEIMI
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Album photos fotogalleria
n°03- Mars - Juin 2008
Une publication de l’Ambassade d’Italie et
l’Institut italien pour le Commerce Extérieur
24, chemin Cheikh Bachir El Ibrahimi
16030 - El Biar - Alger
Tél.: 00 213 (0) 21 92 15 75 / 79 /90
Fax : 00 213 (0) 21 92 15 77
E-mail : algeri.algeri@ice.it
Site Web : www.italtrade.com/algerie
1. Echange de cadeaux entre le Ministre Benbada et Claudio Rotti
2. Stand Crescendo
3. M. Orsi, PDG de Saipem en compagnie de M. Porsia
Directeur :
Samuele Porsia
Staff ICE
Nadjia Tsabet
Hassen Ferli
Naima Boutib
Meriem Mokrani
Hakim Cheniti
Mohamed Fouad Bensidi
Conception, réalisation et publicité
Cité Saïd Hamdine, 170 Lgts, Bt 2, n°3
16030 - Bir Mourad Rais - Alger
Tél./Fax : 00 213 (0) 21 44 09 31
contact@vectorgraphics-dz.com