15 - 18 - 112 - 115
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<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Le Centre de Traitement<br />
et de Régulation des Appels<br />
de la Haute-Savoie<br />
(CTRA)<br />
L e C e n t r e d e T r a i t e m e n t e t d e R é g u l a t i o n d e s A p p e l s 1 5 - 1 8 - 1 1 2 e t 1 1 5
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Depuis le 11 juillet 1996, toutes les demandes<br />
de secours effectuées avec les numéros d’appel<br />
d’urgences <strong>15</strong>, <strong>18</strong> ou <strong>112</strong> aboutissent, en un seul<br />
point : le Centre de Traitement et de Régulation<br />
des Appels (CTRA), situé à Meythet.<br />
Le CTRA est géré conjointement par :<br />
- le Service Départemental d’Incendie et de<br />
Secours (SDIS)<br />
- et le Centre Hospitalier de la Région d’Annecy<br />
(CHRA).<br />
Depuis, d’autres partenaires publics et<br />
associatifs sont venus rejoindre cette dynamique<br />
de partenariat : le service Téléalarme du Conseil<br />
Général, les ambulanciers privés (ATSU -<br />
Association des Transports Sanitaires d’Urgence),<br />
les médecins libéraux (AMLU - Association des<br />
Médecins Libéraux pour l’Urgence), puis dernièrement<br />
le numéro d’appel « 1<strong>15</strong> » pour les<br />
urgences sociales.<br />
Face à un système de traitement de l’alerte<br />
vieillissant et à l’impossibilité de prendre en<br />
compte de nouvelles fonctionnalités, depuis<br />
2005 le SDIS et le CHRA travaillent sur un projet<br />
de modernisation de la plate-forme avec la<br />
volonté d’intégrer et de partager des outils d’aide<br />
à la décision les plus performants.<br />
Suite à l’appel d’offre lancé en 2006, la société<br />
Systel a été retenue.<br />
Après plus de 5 ans de travail, l’ouverture de ce<br />
nouveau plateau est intervenue le 3 février 2011,<br />
il garantit l’optimisation des temps d’envoi des<br />
moyens, grâce au partage d’un même logiciel<br />
d’aide à la décision.<br />
Le CTRA a été inauguré officiellement par le<br />
Ministre de l’intérieur, Monsieur Manuel Valls,<br />
le 11 octobre 2013.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Sommaire<br />
Une dynamique de partenariat <strong>15</strong>-<strong>18</strong>-<strong>112</strong> et 1<strong>15</strong><br />
Les partenaires publics<br />
Les partenaires associatifs<br />
La victime au cœur du dispositif<br />
La plateforme commune<br />
Six pôles de compétences pour une meilleure efficacité<br />
La modernisation des outils d’aide à la décision<br />
Le financement du projet<br />
La mise en œuvre du réseau numérique : Antarès<br />
Information à la population sur les enregistrements<br />
Les partenaires
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Une dynamique<br />
de partenariat<br />
Lors de sa mise en place en 1996, le Centre de Traitement et de Régulation des Appels (CTRA) a fait<br />
de la Haute-Savoie un précurseur en ce qui concerne la gestion coordonnée des appels d’urgence.<br />
Les services publics ont en effet impulsé une dynamique de rapprochement, permettant aux autres<br />
professionnels de l’urgence de rejoindre le plateau commun. Cette synergie a favorisé la coordination<br />
des services dans le traitement des appels d’urgence reçus et l’optimisation des moyens mis<br />
en œuvre sur chaque intervention. Aujourd’hui les différents partenaires vont encore plus loin en<br />
partageant le même logiciel et les mêmes bases de données.<br />
Les partenaires publics<br />
Le CHRA et le SDIS 74 :<br />
Le Centre Hospitalier de la Région d’Annecy<br />
(CHRA) et le Service Départemental d’Incendie<br />
et de Secours de Haute-Savoie (SDIS 74) ont pu<br />
concrétiser une collaboration étroite, par l’inauguration,<br />
le 16 juillet 1996, d’une plate-forme<br />
commune départementale de traitement et de<br />
régulation des appels <strong>15</strong>, <strong>18</strong> et <strong>112</strong> : le CTRA.<br />
Le 26 novembre 1996 la centralisation est<br />
achevée : 100 % des appels « <strong>112</strong> » (numéro<br />
unique européen), « <strong>18</strong> » (sapeurs-pompiers)<br />
et « <strong>15</strong> » (Service d’Aide Médicale Urgente -<br />
SAMU) sont traités dans la nouvelle structure,<br />
implantée à la direction du SDIS 74, à Meythet.<br />
...<br />
Quelques chiffres :<br />
Moyens<br />
et activité opérationnelle 20<strong>15</strong> :<br />
Sapeurs-pompiers :<br />
89 centres de secours<br />
<strong>15</strong>3 605 appels <strong>18</strong> -<strong>112</strong> arrivés au plateau<br />
53 582 interventions<br />
SAMU :<br />
252 734 appels reçus par le <strong>15</strong><br />
<strong>15</strong>6 600 dossiers régulés<br />
96 819 conseils donnés
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Une dynamique<br />
de partenariat<br />
...<br />
La police, la gendarmerie, la Direction de la<br />
Voirie et des Transports du Conseil Général<br />
(DVT) et les bases hélicoptères :<br />
Même s’ils ne se trouvent pas sur le plateau commun,<br />
les autres partenaires publics du secours du<br />
SDIS 74 sont également équipés du nouveau logiciel<br />
:<br />
- les commissariats de la Police Nationale (Annecy<br />
et Thonon-les-Bains),<br />
- la Direction des Voiries et des Transports du<br />
Conseil Général (DVT),<br />
- le Centre Opérationnel de Renseignements de<br />
la Gendarmerie (CORG)<br />
- et les bases hélicoptères de Chamonix et de<br />
Meythet.<br />
Le service Téléalarme du Conseil Général :<br />
Créé en 1987 par le Conseil Général, les<br />
opérateurs du service Téléalarme complètent,<br />
depuis octobre 2003 l’écoute réalisée par les<br />
sapeurs-pompiers. Ils assurent une permanence<br />
journalière 7 jours sur 7, de 8 heures à 20 heures.<br />
Ceci afin d’apporter un meilleur service aux 6 200<br />
abonnés du dispositif qui bénéficient ainsi<br />
d’une écoute permanente et conviviale et d’une<br />
réponse immédiate et adaptée à chacun de leurs<br />
appels.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Une dynamique<br />
de partenariat<br />
Les partenaires associatifs<br />
L’Association des Transports Sanitaires<br />
Urgents (ATSU 74) :<br />
Un protocole tripartite entre le SDIS, le CHRA et<br />
l’Association des Transports Sanitaires Urgents<br />
(ATSU 74) a été signé le 29 mai 1997 et actualisé<br />
le 14 mars 2012.<br />
L’ensemble des compagnies d’ambulances du<br />
département, réunies au sein de l’ATSU 74, sont<br />
associées au plateau commun.<br />
A cette fin, un permanencier de l’ATSU 74 assure<br />
des gardes jours et nuits et supervise l’engagement<br />
des ambulances privées depuis le CTRA.<br />
Le Groupement d’Associations d’Insertion<br />
Annécien (GAIA) :<br />
Le numéro « 1<strong>15</strong> », porté par l’association GAIA,<br />
regroupe et coordonne une quarantaine de lieux<br />
d’hébergement sur le département. Il est destiné<br />
aux personnes sans abri et en grande difficulté<br />
et permet d’accéder à une permanence téléphonique<br />
365 jours par an. Au cours de l’hiver, ce<br />
sont près de 350 places d’hébergements (hôtels<br />
compris) qui sont gérées et mise à disposition<br />
des personnes sans abri par le 1<strong>15</strong>.<br />
L’Association des Médecins Libéraux pour<br />
l’Urgence (AMLU 74) :<br />
De même, les médecins libéraux se sont regroupés.<br />
Présents de 20h à 8h, tous les jours,<br />
les week-ends et jours fériés de 8h à 20h, ils<br />
assurent le lien et supervisent avec les autres<br />
services la permanence des soins sur l’ensemble<br />
du département.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
La victime<br />
au cœur du dispositif<br />
Le SDIS 74 est le premier en France à s’engager dans cette mutualisation des moyens.<br />
Le logiciel de traitement de l’alerte appelé « Start » permet :<br />
• d’améliorer l’efficacité du service,<br />
• de mutualiser les moyens matériels et humains,<br />
• d’intégrer les nouvelles technologies,<br />
• de disposer de bases de données opérationnelles actualisées,<br />
• et d’améliorer les infrastructures de gestion de l’alerte.<br />
Ceci afin que les victimes bénéficient d’un gain de temps dans l’arrivée des secours et de<br />
l’optimisation de l’envoi des moyens.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
La plateforme<br />
commune<br />
Six pôles de compétences pour une meilleure efficacité<br />
Le pôle prise d’appel : il est armé par 2 à 3 sapeurs-pompiers et 2 assistants de régulation<br />
médicale du SAMU. Leur mission est de décrocher les appels <strong>15</strong>, <strong>18</strong> et <strong>112</strong> concernant leur service :<br />
« Service d’urgences, j’écoute », de prendre les premières informations (commune, adresse, nature<br />
de l’intervention) et de déclencher rapidement les secours grâce au logiciel d’aide à la décision « Start ».<br />
Puis suivant la nature du secours le logiciel propose à l’opérateur de transférer l’appel vers un des<br />
pôles : SAMU, Secours à personnes (SAP) ou CODIS. « Ne quittez pas, les secours sont partis, je<br />
vais vous passer une personne qui va vous poser d’autres questions ».<br />
Le pôle CODIS (Centre opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours) : 2 à 4 sapeurs-pompiers<br />
ont en charge le suivi des interventions sapeurs-pompiers, l’engagement<br />
de renfort si nécessaire, ainsi que l’engagement des équipes spécialisées. Un sapeur-pompier<br />
du Groupe Montagne assure une permanence quotidienne pour assurer un soutien technique<br />
lors du traitement des appels. Ils ont en charge également le suivi de toute l’activité<br />
radio. Le fonctionnement du pôle CODIS est identique au fonctionnement de l’ancien CODIS.<br />
Le pôle SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente) : 2 à 3 assistants de régulation médicale et<br />
médecins répondent à la demande d’Aide Médicale d’Urgence, c’est-à-dire l’assistance pré-hospitalière<br />
(dans la rue, à domicile, sur le lieu de travail...) aux victimes d’accidents ou d’affections<br />
soudaines en état critique (malaise, maladie, ou femmes enceintes). 2 médecins régulateurs<br />
(urgentiste(s) et/ou généraliste(s)) régulent les ressources de soins urgents et orientent les patients<br />
vers les services les plus adaptés à leur cas. Le secret médical est conservé. Le 1<strong>15</strong>, pour les<br />
urgences sociales a rejoint le plateau.
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La plateforme<br />
commune<br />
Le pôle Secours à personnes (SAP) : il est composé d’une personne de l’Association des<br />
Transports Sanitaires d’Urgences (ATSU), chargée de réguler l’utilisation des ambulances privées,<br />
d’un officier du Service de Santé et de Secours Médical, qui gère les moyens sapeur-pompier, vérifie<br />
l’engagement des VSAV et leur arrivée sur les lieux et d’un assistant de régulation médicale du<br />
SAMU qui récupère les bilans de chaque victime.<br />
Le pôle Commandement : ce pôle regroupe le chef de salle et l’officier CODIS, avec les<br />
mêmes missions qu’actuellement. Le chef de salle supervise le déroulement et la gestion de l’ensemble<br />
des interventions de la salle et l’officier CODIS est en charge d’informer les autorités et<br />
autres services à prévenir, ouvrir un synergie et gérer les médias.<br />
Le pôle débordement : lorsque le CTRA réceptionne de nombreux appels concernant par<br />
exemple un événement météo (vent, orages, pluies…), des opérateurs supplémentaires sont appelés<br />
en renfort et prennent place au pôle débordement. Le pôle est également à disposition du SAMU<br />
dans le cas d’une charge importante d’appels comme par exemple dans le cas d’une épidémie de<br />
grippe.<br />
Le service téléalarme du Conseil général assure un service d’écoute à ses 6 200 abonnés<br />
sur le département. Les sapeurs-pompiers complètent cette écoute la nuit.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
La plateforme<br />
commune
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
La plateforme<br />
commune<br />
La modernisation des outils d’aide à la décision<br />
Le système cartographique a été élaboré<br />
grâce au partenariat avec la Régie de<br />
Gestion des Données (RGD) et l’Institut Géographique<br />
National (IGN). De nombreuses<br />
informations ont été cartographiées telles<br />
que les hydrants, les Etablissements Recevant<br />
du Public (ERP), les établissements<br />
répertoriés (ETARE), les numéros de rue, les<br />
sens de circulation…<br />
Le système d’aide à la décision bénéficie de<br />
l’annuaire inversé. Les appelants sont identifiés<br />
dès leur appel (nom, prénom, adresse…).<br />
Les terminaux embarqués, appelés « têtes<br />
pilotes », permettent la remontée numérique des<br />
informations vers le CTRA (bilan, statuts des engins…),<br />
mais également la géolocalisation des<br />
véhicules. Ainsi les opérateurs du CTRA pourront<br />
dérouter un véhicule de secours de retour<br />
d’intervention par exemple, sur une autre intervention,<br />
située à proximité et ainsi gagner du<br />
temps pour la victime.<br />
...<br />
Le Serveur Vocal Interactif (SVI)<br />
permet aux sapeurs-pompiers volontaires, par<br />
un simple coup de téléphone de donner leurs<br />
disponibilités en temps réel. Ces données remontent<br />
directement dans le logiciel « Start ».<br />
Ainsi les opérateurs et assistants de régulation<br />
médicale situés sur le plateau connaîssent en<br />
temps réel la disponibilité des personnels.
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La plateforme<br />
commune<br />
...<br />
Grâce au réseau numérique, la transmission<br />
de l’alerte dans les casernes gagne en efficacité<br />
(arrivée de l’alerte sur les bips, choix intelligent<br />
des relais…).<br />
De nombreuses interfaces permettent la<br />
remontée des informations des bases de données<br />
administratives au logiciel de traitement de<br />
l’alerte comme : l’interface ressources humaines<br />
permet la remontée des informations traitées au<br />
Groupement Ressources Humaines concernant<br />
les affectations, les aptitudes médicales<br />
(Service de Santé et de Secours<br />
Médical) ou la formation des agents pour<br />
ce qui concerne l’Unité Fonctionnelle de<br />
Formation (UFF).<br />
L’interface matériels roulants permet au logiciel<br />
« Start » de proposer des véhicules au départ pour<br />
chaque centre. L’interface cartographique permet<br />
la mise à jour des données cartographiques,<br />
via le service prévision (hydrants, établissements<br />
répertoriés, secteurs géographiques…).<br />
Les centres d’incendie et de secours sont tous<br />
équipés de « baies centres » comprenant un<br />
portail web. Les casernes peuvent ainsi gérer<br />
les temps de travail de leurs agents grâce aux<br />
plannings de garde, modifier les informations<br />
liées aux personnels et accéder à toutes les<br />
bases de données existantes.<br />
Comme sur les portails web des centres de<br />
secours, les partenaires (police, gendarmerie…)<br />
peuvent visualiser les ordres de départ des<br />
interventions sapeurs-pompiers sur leur console.<br />
Ces ordres de départ sont accompagnés de<br />
message type du genre « pour action » ou « pour<br />
information ». Des fenêtres permettront d’échanger<br />
virtuellement, de façon similaire au « chat »<br />
que tout le monde connaît.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Le financement<br />
du projet<br />
L’appel d’offre a été lancé en 2006 sous forme<br />
d’un dialogue compétitif, puis l’attribution est<br />
intervenue en 2007. Le choix s’est porté sur la<br />
société Systel.<br />
Le Service Départemental d’Incendie et de<br />
Secours de la Haute Savoie (SDIS 74) a assuré<br />
la maîtrise d’œuvre.<br />
La construction d’un nouveau bâtiment, sur le<br />
site de la Direction à Meythet a permis d’accueillir<br />
un nouveau plateau technique plus spacieux,<br />
de près de 600 m² sur lequel est installé le nouveau<br />
Centre de Traitement et de Régulation des<br />
Appels et le Centre Opérationnel Départemental<br />
d’Incendie et de Secours (CTRA-CODIS).<br />
Le nouveau logiciel de gestion des alertes, la<br />
sécurisation des accès téléphoniques et l’assistance<br />
à la maitrise d’ouvrage auront nécessité<br />
6 700 000 euros.<br />
La mise en œuvre du nouveau réseau radio<br />
numérique ANTARES (adaptation nationale<br />
des transmissions aux risques et aux secours)<br />
s’est effectuée avec près de 5 375 000 euros<br />
(mobiles, bases radio, terminaux pour l’alerte,<br />
portatifs, bips…).<br />
L’aménagement de ce plateau ainsi que sa<br />
maîtrise d’œuvre ont été réalisés pour un montant<br />
de 1 075 000 euros.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
La mise en œuvre<br />
du réseau radio<br />
numérique Antarès<br />
En Haute-Savoie, le système d’alerte change,<br />
mais également le système de communication<br />
radio : « Antarès ». Il s’agit de deux projets<br />
différents avec de fortes interactions.<br />
Les SDIS ont l’obligation depuis le décret 2006-<br />
106 du 3 février 2006, de passer sur le réseau<br />
Antarès permettant l’interopérabilité de<br />
l’ensemble des réseaux et des acteurs de la<br />
sécurité (police, gendarmerie, sapeurs-pompiers…).<br />
Ce réseau crypté permet aux autorités<br />
de communiquer entre elles.<br />
Le parc Antarès comprend les terminaux embarqués<br />
dans les véhicules, plus précisément l’installation<br />
des Boitiers Emetteur Récepteur (BER)<br />
dans les véhicules courants type Fourgon Pompe<br />
Tonne (FPT), Echelle Pivotante Aérienne (EPA),<br />
Véhicule de Secours Aux Victimes (VSAV), Véhicule<br />
Toute Utilité (VTU), Véhicule Léger (VL)…,<br />
et la dotation en portatifs (postes radio TPH700).<br />
Plus de 600 têtes pilotes équipent également les<br />
véhicules de secours. Grâce au réseau numérique<br />
Antarès les sapeurs-pompiers et le SAMU<br />
bénéficient de la remontée des statuts, de la<br />
géolocalisation et donne la possibilité d’envoyer<br />
des messages type sms.<br />
Quelques chiffres :<br />
Sur le département :<br />
3 916 bips<br />
1 031 postes analogiques<br />
1 479 postes antarès<br />
(portatifs et mobiles)<br />
41 faisceaux hertziens<br />
650 mobiles à bord des véhicules<br />
227 bases radio implantées dans les centres<br />
Plus de 600 têtes pilotes<br />
125 baies d’alerte dans les centres
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
IMPORTANT<br />
Information<br />
à la population<br />
Le Directeur départemental des services d’incendie et de secours de la Haute-Savoie attire<br />
l’attention des usagers sur le fait que les conversations téléphoniques échangées lors d’un appel<br />
au « <strong>18</strong> » au « <strong>112</strong> » ou au « <strong>15</strong> », font l’objet d’un enregistrement, par un traitement automatisé<br />
(déclaration à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) en date du 1er<br />
février 2011).<br />
Les informations collectées sont réservées à l’usage des services en charge du traitement de l’alerte<br />
en vue d’une réécoute dans l’intérêt d’une meilleure prise en charge des personnes secourues.<br />
Conformément aux dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique,<br />
aux fichiers et aux libertés, toute personne peut obtenir communication et, le cas échéant, rectification<br />
ou suppression des informations la concernant, en s’adressant au Directeur Départemental des<br />
services d’incendie et de secours de la Haute-Savoie.
<strong>15</strong> - <strong>18</strong> - <strong>112</strong> - 1<strong>15</strong><br />
Les partenaires<br />
SAMU<br />
AMLU<br />
Association<br />
des Médecins<br />
Libéraux pour l’Urgence<br />
GAIA<br />
Groupement<br />
d’Associations<br />
d’Insertion Annécien<br />
Contact presse :<br />
Service communication SDIS 74 - 04 50 22 76 58<br />
pottierj@sdis74.fr