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est financé par ses pays membres qui y contribuent
grâce aux payeurs de taxes. Le Fond d’Assistance
aux Victimes qui compenserait les victimes pour leurs
blessures par balles, serait financé par ce Fond dont
l’argent proviendrait des pays membres les plus riches,
qui lui serait géré par l’ONU.
Un tel fond serait extrêmement onéreux à administrer
et le risque qu’il soit utilisé à des fins corrompues est
immense. Imaginez une famille pauvre qui réalise
qu’en blessant un de ses enfants par balle, puisse
bénéficier d’une aide financière. Impossible vous
dites ? Non, pas vraiment, j’ai moi-même été témoin
d’enfants Africains qui mendiaient après avoir été
blessés par leur parents pour pouvoir faire plus pitié
et rapporter ainsi plus d’argent à leur famille. De plus,
plusieurs fonctionnaires corrompus n’auront qu’à
garder l’argent pour eux plutôt que de la remettre aux
victimes légitimes.
Le troisième groupe d’intervenants est un des plus
insidieux, ce sont ceux qui veulent faciliter leur accès
aux armes pour s’en servir pour réprimer leurs propres
citoyens. Ils s’entendent très bien avec le premier
groupe qui veut augmenter le contrôle des armes à
feu et l’accès aux munitions, leur commerce et leurs
transferts pour désarmer leurs citoyens et gouverner
par la peur.
Le quatrième groupe d’intervenants est celui dont
les pays supportent les groupes terroristes pour faire
avancer leurs propres objectifs politiques. Ceci devient
un sujet épineux puisque certains veulent appuyer les
combattants révolutionnaires qui cherchent la libération
de gouvernements tyranniques. Mais le problème est
qu’aucun des pays assemblés ne s’accordent sur la
différence entre des terroristes et des combattants
révolutionnaires.
Comme vous pouvez le constater, les rencontres de
l’ONU à propos du Traité sur le Commerce des Armes
sont un spectacle fascinant de politique internationale
qui ont le potentiel d’affecter directement les Canadiens.
Qu’est ce que vous pouvez faire ? Ne jamais capituler
! Continuer de vous battre pour conserver vos droits.
Vous devez réaliser que la NFA a besoin de votre appui
pour faire entendre votre voix.
La pression internationale est très forte pour qu’il y ait
une entente sur ce traité. Quand vous lirez ces lignes, il
est possible qu’une telle entente ce soit réalisée. Mais
même si ce n’est pas le cas, ceux qui travaillent sur le
Programme d’Action sur les Petites Armes et les Armes
Légères vont se rencontrer à l’ONU à la fin du mois
d’août et au début de septembre.
A notre plus grand malheur, ceux qui veulent nous
désarmer sont très bien financés. Même en l’absence
d’un Traité sur le Commerce des Armes, il est fort
probable que certains pays concluent un marché entre
eux - un marché qui exclurait les pays qui veulent un
traité restreint qui protègerait les droits de possession
d’armes par des civils. Ceci pourrait être très néfaste
puisqu’un tel traité ne ferait pas parti d’un commun
accord et il y aurait de conséquences graves pour le
Canada même si nous ne le signions pas.
Certains pays veulent tout contrôler sévèrement et
surtout l’accès aux armes à feu par ceux qui ne sont
pas selon eux des ‘acteurs de l’état’. Ces gens qui ne
représentent pas l’état sont, semble-t-il des rebelles ou
des terroristes , mais la définition du terme inclus toute
personne qui ne fait pas parti d’une police nationale ou
d’une force militaire. Tous les civils sont inclus dans la
définition du terme ‘non-acteur de l’état’, et cela veut
dire vous et moi. Le mouvement vers un traité sur le
commerce des armes est une certitude qui va continuer
peu importe le résultat des réunions à New York cet
été. La NFA demeure toujours pleinement engagée à se
battre pour défendre vos droits sur tous les fronts. Une
dure lutte nous attends. Avec votre appui continu j’ai
confiance que nous serons victorieux.
www.nfa.ca September - October 9