lettre_ 29.pdf - Amis de l'Art rupestre saharien (AARS)

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
Éditorial
Dear friends,
Saharan rock art is in the spotlight,
but for bad reasons. On Dec 14, the Perpignan
customs services seized 124 archaeological
objects from Morocco, in a
vehicle on its way back to Italia. These
stolen artefacts included stone pendants,
arrow-heads, beads, polished stone axes,
grinding stones, pestles, and… rock
engravings (see pictures on the right).
Three of these rock art pieces have been
cutted very recently (as shown by patina),
obviously to be “exported” and
sold in Europe. One of them was broken
during extraction and has been roughly
repaired.Another one (a beautiful Bovid
ingraved in the Tazina style) looks like
having been extracted long ago: it could
have been taken from an old collection
(perhaps a small provincial museum ?).
The Moroccan Ministry of Culture, in
collaboration with the Ministry of Foreign
Affairs and Cooperation, said it
would take the necessary measures to
recuperate these stolen archaeological
objects. The case will be put on trial in
Sommaire
Editorial......................................... .................. 1
lEs rEncontrEs dE l’aars............................... 2
cartE / Map...................................................... 3
listE dEs hôtEls dE Joigny / hotEls in Joigny.... 4
aars MEEting at Joigny.................................. 5
tablEs d’hôtEs à Joigny / b&b at Joigny.......... 5
La lettre de l’AARS
No. 29 Association des Amis de l’Art Rupestre Saharien
June, and no doubt the smuggler will be
heavily fined. Till then, if you recognize
any of these engravings because you
have previously seen them on the original
spot or in a publication, please don’t
hesitate to contact me, in order to transmit
this information to the concerned
authorities.
Thanks in advance, and all the best,
JLLQ
Chers amis
L’art rupestre saharien est sous les
projecteurs, mais pour de mauvaises
raisons. Le 14 décembre dernier, les
douanes de Perpignan ont saisi 124 pièces
archéologiques en provenance du
Maroc, dans un véhicule qui retournait
en Italie. Parmi les objets volés figuraient
des pendentifs de pierre, des têtes
de flèche, des perles, des haches polies,
des meules, des pilons et… des gravures
rupestres. Trois de ces dernières ont
été détachées très récemment de leur
support (comme le montre la patine),
à l’évidence pour être “exportées” et
vendues en Europe. L’une d’elle a été
Telisaghen : le site de l’Apollon garamante
cassée durant l’extraction, et a subi une
réparation grossière. Une autre (un beau
boviné de style Tazina) semble avoir été
extraite il y a longtemps: elle pourrait
bien avoir été dérobée dans une collection
ancienne (peut-être un petit musée
de province?). Les ministres marocains
de la culture et des affaires étrangères
ont dit que le nécessaire serait fait pour
récupérer ces objets volés. Le procès
se tiendra début juin, et il ne fait aucun
doute que le passeur sera lourdement
pénalisé. En attendant, si vous reconnaissez
l’une ou l’autre de ces gravures
parce que vous l’auriez déjà vue sur son
site d’origine ou grâce à une publication
ancienne, n’hésitez pas à me contacter,
pour que nous transmettions cette information
aux autorités concernées.
Merci d’avance,
et cordialement à tous,
JLLQ
sahara hints / cEnni sahariani (l. dE cola).. 6-7
thE fatE of a dEcoratEd MEnhir (M. Milburn).. 8
christian and haoussa crossEs (M. Milburn) .... 8
dEbats / dEbatEs (a. rodriguE)......................... 9
nouvEllEs / nEws (JllQ)............................... 9
Reconnaissez-vous ces gravures
rupestres dérobées au Maroc ?
Do you Sommaire
recognize these stolen
Moroccan engravings ?
Si oui, merci de contacter :
If so, please contact :
rupestres@club.fr

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
Community Life — Vie assoCiatiVe
Les rencontres de
l’AARS 2006
Les prochaines rencontres de l’AARS
se tiendront à Joigny dans l’Yonne
(France), du 25 au 27 mai 2006.
La municipalité de Joigny met à notre
disposition une salle bien équipée et
très spacieuse. Nous pourrons disposer
de toute la place nécessaire pour réaliser
une petite exposition sécurisée des
artistes sahariens.
Nous aurons également un projecteur
vidéo, un projecteur diapo et un rétroprojecteur.
Le programme provisoire est le suivant:
Jeudi 25
16h30 - 18h30 — Réunion de bureau à
l’hôtel Rive Gauche (qui vous est chaleureusement
recommandé : il est situé
à cinq - dix minutes à pied de notre lieu
de réunion, et il dispose d’un Parking
fermé. En vous présentant, n’oubliez pas
de dire que vous venez pour la réunion
de l’AARS. Pour notre dîner du soir, cet
hôtel peut aussi assurer la restauration à
condition de fixer un ordre de nombre
de personne (entre 20 et 30 personnes à
confirmer). Prix du dîner 24,5 € sans les
boissons. Notez qu’il existe un camping
municipal (tel. 0386620755).
Vendredi 26
9 h00 - 9h30 — Ouverture de la réunion,
premières présentations.
12H00 - 14h00 — Déjeuner
14h00 - 17h00 — Suite des présentations.
17h30 - 19h00 — Assemblée de
l’AARS.
19h00 - 21H00 — Dîner.
Samedi 27
9h00 - 9h300 —Suite des présentations.
12h00 - 14h00 —Déjeuner.
14h00 - 1600 — Suite des présentations
et clôture de la réunion.
16h30 - 18h00 — Réunion de bureau
et/ou du comité d’édition du Cahier
en hommage à Alfred Muzzolini.
19h00 — Dîner de clôture.
Dimanche 28
Si des membres sont intéressés, nous
pouvons solliciter l’organisation d’une
visite aux grottes d’Arcy-sur-Cure qui
se trouvent à une petite heure de Joigny
(voir plan ci-joint) mais il faut prévoir
exactement le nombre de personnes et
en faire la demande à l’avance.
Les personnes envisageant de présenter une
communication lors des rencontres sont
priées de bien vouloir en avertir le président
et d’envoyer le titre de leur intervention à
l’adresse électronique suivante:
rupestres@club.fr
Sur une suggestion de Jacqueline Friquet, Les membres de
l’AARS qui réalisent des carnets de voyage, des aquarelles,
des peintures ou des dessins ayant trait au Sahara peuvent
les apporter, et une petite exposition pourra être organisée
(en toute sécurité) dans la salle de réunion de Joigny.
Apportez de préférence vos œuvres déjà montées ou collées
sur des supports pouvant être accrochés facilement.
If you intend to present a communication
at our meeting, please send an email
with the title of your presentation
to the following address :
rupestres@club.fr

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
Vita ASSociATiVA — ASSoziATiVeS Leben
Rencontres de l’AARS
AARS Meeting
Hauptversammlung von AARS
Riunione dell’AARS
As suggested by Jacqueline Friquet, our members
who use to make paintings, drawings or sketchbooks
during their travels in the Sahara are kindly
requested to bring their work, in order to organize a
small exhibition in the meeting hall at Joigny. Please
bring by preference pieces already mounted on some
framework that could be easily hung on the boards.

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
Community Life — Vie assoCiatiVe
Liste des Hôtels de Joigny
Hotels in Joigny
Nom - Name Categ. Adresse - Address Tel. €
Aux environs — In the surroundings
Vous pouvez aussi contacter l’Office de tourisme :
You can also contact the Tourist Home :
Tel.: 0033 (0)3 86 62 11 05 — e-mail: ot.joigny@wanadoo.fr

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
Vita ASSociATiVA — ASSoziATiVeS Leben
Chambres d’hôtes à Joigny et aux alentours
B&B in Joigny and surroundings
Nom - Name Categ. Adresse - Address Tel.
AARS Meeting 2006
Our next meeting will be held at
Joigny (Yonne) in France, from May
25 to 27. In Joigny, the municipality
offers a large convention hall with all
the requested necessities and a good
equipment : slide projector, video-projector
and overhead projector. We’ll
have enough room to organize a small
exhibit with the works of our Saharan
artists (so don’t hesitate to come with
your watercolors, sketch-books, paintings
or drawings…).
This is the provisional programm:
Thursday, 25
16h30 - 18h30 — Meeting of the
AARS bureau in the “Rive Gauche”
Hotel (see maps and charts). By the
way, this hotel is heartily recommended
to our members; it is only at five
to ten minute walk from the meeting
place, and it has a closed parking lot.
Do not forget to tell them that you
are coming for the AARS meeting.
Please also note that there is a municipal
campsite (tel. 03 86 62 07 55).
For our supper, this hotel can also propose
the catering, provided we confirm
in advance and give them the number
of guests (about 20 to 30). Price for the
supper: 25.5 €, wine not included.
Friday, 26
9h00 - 9h30 — Opening, first presentations.
12H00 - 14h00 — Lunch.
14h00 - 17h00 — Présentations.
17h30 - 19h00 — AARS General
Meeting.
19h00 - 21H00 — Dîner.
Saturday, 27
9h00 - 9h300 — Présentations.
12h00 - 14h00 — Lunch.
14h00 - 1600 — Présentations; end of
the meeting.
16h30 - 18h00 — Meeting of the
AARS Bureau and/or of the editing
comitee for the book in honor of Alfred
Muzzolini.
19h00 — Closing supper.
Sunday, 28
If some members are interested, we
can order a tour to the Arcy-sur-Cure
caves, at about one hour of Joigny. But
we’ll have to know very precisely how
much people are interested, because we
must order in advance.

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
SAhARA hinTS — noTATionS SAhARienneS
Sahara Hints
Notations Sahariennes
Hinweise zur Sahara
From protohistory up to 1965
De la protohistoire à 1965
Von der Vorgeshichte zu 1965
A cura di Lorenzo De Cola
decola.lorenzo@tiscali.it
L. Robecchi brichetti, All’oasi
di Giove Ammone. Viaggio di
L.Robecchi Bricchetti con
incisioni e una grande carta geografica,
Milano, fratelli treves
editori 1890.
Libro importante per vari aspetti:
le informazioni sul suo viaggio
a Siwa nell’estate del 1886
(dopo un soggiorno di un anno in
Egitto) sono preziose perché raccolte
nel momento in cui le tradizioni
erano osservate e ciò che
Brichetti vedeva nell’interno del
paese erano comportamenti non
influenzati dai costumi europei.
I numerosi racconti che gli
vennero fatti dai nomadi e dagli
abitanti delle oasi hanno una
freschezza e una precisione notevoli.
Le osservazioni su aspetti
della vita materiale sono a volte
audaci, sempre acute, e riportano
dettagliatamente circostanze interessanti.
Le due grandi cisterne
sotterranee menzionate lungo
l’itinerario: Bir Abu Batta e Bir
Airam non sono mai più state trovate
(Lorenzo De Cola)
In many respects an important
book: the information about
his journey to Siwa during the
summer of 1886 is precious because
gathered when the traditions
were maintained and what
Brichetti could see in the inland
were behaves not influenced by
European customs. The many
tales the nomads and the inhabitants
of the oasis told him have a
noteworthy freshness and precision.
The remarks concerning aspects
of everyday’s material life
are sometimes audacious; always
perspicuous and report in detail
interestings circumstances.
The two large underground
cisterns mentioned along the voyage:
Bir Abu Batta and Bir Airam
have never been found again (all
the following translation: Lorenzo
De Cola)
Pagina 32 — qualche decina di
Km a E di Alessandria (1) – “Il
poco terreno che coltivano durante
la stagione delle piogge,viene
seminato ad orzo ed a frumento.
Solcano la terra con un aratro che
quasi si può dire TASCABILE,
composto di tre legni: uno che
costituisce la stiva, l’altro cui si
attacca l’animale che è un somaro,
ed il terzo che ha all’estremità
una punta di ferro che è un vomero.
I solchi sono proporzionati a
questo strumento. che raspa appena
la terra e che è guidato da un
beduino con una sola mano.
E’ quell’aratro medesimo che
si vede raffigurato negli antichi
monumenti egiziani, particolarmente
nei simulacri di Osiride,
che in una mano ha il flagello, e
nell’altra questo arnese, qualificato
da Kircher per un monogramma
esprimente l’Agatos Demon.
Page 32 — some tenth of Km E
of Alexandria “The few land they
farm during the rainy season, is
sewed with barley and wheat.
They plough the earth with a
plough that can be defined a pocket
type, composed by three woods:onebeingthe…verticalbar….,
the other to which they hitch the
animal that is a donkey, and the
third that has to its extremity an
iron point which is a ploughshare.
The furrows are proportioned to
this instrument that just scratches
the earth and that is leaded by a
Bedouin just by one hand.
It is that same plow that is represented
in the ancient Egyptian
monuments, particularly in the
portrayal of Osyris, that in one
hand has the scourge, and in the
other this tool, qualified by Kircher
as a monogram expressing
the Agatos Demon.”
Pagina. 76 — “I beduini Ualad-
Ali ed i Senagrah, nonché tutti gli
arabi del deserto, hanno da tempo
immemorabile l’abitudine di distinguere
le loro tribù con segni
particolari e caratteristici che li
distinguono da tribù a tribu, e da
famiglia a famiglia.
I loro gregge, e particolarmente
di cammelli ne portano l’impronta
che serve a riconoscerli subito e
distinguerli dalle tribù vicine.
Però quando la tribù è formata
da una grande quantità di persone,
si aggiungono a questo segno caratteristico,
delle piccole striature
od accessori che servono a distinguere
le grandi famiglie ecc.
…solamente l’occhio attento del
beduino riesce a leggerle subito
anche se sono modificazioni molto
leggere.”
Sono elencati alcuni segni di
marchiature effettuati sia lungo
le coste della Marmarica, sia
anche in alcune parti del centro
del deserto libico. I beduini di
queste regioni quando viaggiano
o pascolano i cammelli tracciano
questi segni sui muri delle tombe,
sulle roccie e sui mucchi di pietre
nel deserto. “Presso la tribu
dei Zenagra il segno r con il t
accompagnato da uno o più tratti
orizzontali P o perpendicolari
l o inclinati . si riproduce
sovente.”
Page 76 — “The Bedouins Ulad-
Ali and the Senagrah, as well as
all the Arabs of the desert, have
from time immemorial the habit
of distinguishing their tribe with
particularandcharacteristicmarks
which set apart from tribe to tribe
and from family to family.
Their herds, and particularly
camel herds, have marks that
help to identify them quickly and
distinguish them from the close
tribes.
But when the tribe is composed
by a great number of people, to
this characteristic mark are added
small streaks or accessories
that allow to distinguish the large
families etc. …Only the attentive
gaze of the Bedouin can read
them at once even as the changes
are very light ones.”
Some signs utilized either
along the coasts of the Marmarica
or also in some parts of the centre
of the Lybic desert are listed .The
Bedouins of these regions, when
travelling or grazing the camels,
carve these marks on the walls of
the tombs, on the rocks or on the
stone heaps in the desert.
“Among the Zenagra tribe the
mark r with the t in conjunction
with one or more horizontal
marks P or perpendiculars l or
inclined . is frequently reproduced.”
Pagina 83 — “La storia della
Libia ci dice che i popoli erano
pastori (1) e perciò si nutrivano di
latte e carne, eccettuata quella di
vacca e di porco.
Si coprivano con pelli di animali,
la testa dei quali serviva
loro da elmo, portavano scudi di
diverse forma e combattevano
con bastoni inarsicciati (induriti
dal fuoco) in punta.”
Page 83 — “The history of lybia
informs us that the peoples (inhabitants)
were sheperds (1) and
therefore fed on meat and milk,
except that of cow and pig.
They covered themselves with
skins of animals, the head of
these animals served as helmet,
bearing shields of different form
and fighting with clubs that had
the point hardened by fire.”
Pagina 138 — oasi di Garah “
E’ tradizione a Gharah – ed è
davvero una curiosa e singolare
tradizione – che il numero degli
uomini nel fiore dell’età non possa
essere più di quattordici poiché
infallibilmente il quindicesimo
morirebbe.”

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
cenni SAhARiAni — hinweiSe zuR SAhARA
Page 138 — oasis of Garah. “ At
Garah it is tradition - and indeed
it is a curious and peculiar one
– that the number of men in their
prime of life might not exceed the
number of fourteen because unerringly
the fifteenth would die.”
Pagina 224 — (dal testo si capisce
che fino a pochi anni prima)
le donne in alcune occasioni praticavano
culti priapici, mentre le
donne sterili ricorrono tuttora a
processioni in cui…” portano falli
mossi con una cordicella. Altre si
adornano il collo con questo emblema
inciso in legno, o fatto di
terracotta screziata, come amuleto
contro il cattivo genio della sterilità.”
Page 224 — (from the text it can
be deduced that up to some years
before)the women in some occasion
performed priapic cults,
whereasthesterilewomenstillhave
recourse to processions during
which “ they wear phalluses moved
by a rope. Others adorn themselves
with this emblem carved in wood,
or made with flecked terracotta, as
an amulet against the evil genius of
sterility.”
Pagina 225 — …”un’altra strana
originalità si è che i vedovi, che,
come dissi, abitano in un apposito
quartiere nell’oasi di Siuwah (villaggio
del Menscihe), portano incisi
sul proprio cranio i fasti (letteralmente
“i fatti onorevoli” ma
in questo contesto si tratta di performances
amatorie) più o meno
celebri delle proprie mogli….
E’ una cosa che colpisce il vedere
quelle teste bizzarre, che
rammentano con vari ghirigori di
figure scarabocchiate alla meglio,
le peripezie coniugali, le vicende
domestiche più intime, i segreti
del talamo sciorinati sulla fronte
e sulle parti posteriori di un povero
vedovo. Ne ho conosciuto
uno che non potendo dimenticare
la propria consorte si fece tatuare
e dipingere sulle parti genitali e
posteriori la storia delle ebbrezze
godute con la propria metà e i
fasti più salienti della epoca coniugale.
Page 225 — ”another strange
oddity is that the widowers, that,
as I mentioned dwell in a specific
quarter in the oasis of Siuwah
(the villane of Mensciche) have
carved on their skull the fasts (literarily
the” honourable facts”,
but in this context we deal with
love performances) more or less
famous of their wives…”
It is shocking to watch those
odds heads, that recall with various
squibbles of figures scribbled
as best as they might, the conjugal
vicissitudes, the more intimate
household events, the secrets of
the thalamus showed off on the
front and on the back parts of a
poorwidower.Imetonethatbeing
not able to forget his spouse had
himself tattoed and painted on the
genital and back parts the story of
the thrill delighted with his better
half and the more prominent fasts
of his conjugal epoch.”
Pagina 287 — come tutti i Mussulmani
i Sivioti non portano il
lutto, ad eccezione di
Alcuni individui “soprattutto
fra le tribù dei Lifajah (l’etniadi
Siwa ritenuta aborigena ), che in
segno di lutto dipingesi le braccia
di color azzurro o bruno e non
se le lava più finchè quei colori
rimangono, mentre le donne,
quando muoiono i loro mariti,
(questa usanza delle mogli Lifaja
sembra essere più diffusa) tingonsi
d’indaco e si lasciano per
qualche tempo cadere in disordine
le chiome, ed usano rivoltare
in senso inverso le stuoie, i tappeti
e i cuscini e tutto ciò di cui
possono disporre.”
Page 287 — Like all of the Muslims
the inhabitants of Siwa do
not go into mourning, except
for some men “moreover in the
tribes of Lifajah (the ethnic group
of Siwa believed to be the aborigen
one), that in order to show
their mourning paint their arms of
blue or dark brown colour and do
not wash them until those colours
last, whereas the women, when
their husbands die (this custom of
Lifajah wifes seems to be more
diffused) dye themselves of indigo
and let for some period their
hair not ii order, and are used to
turn upside down the mats (rugs),
the carpets and the pillows and all
of the stuff they can dispose of”.
Pagina 287 —Riassunto :quando
un siwano muore si avvisano al-
cune donne vecchie ed esperte
che lavano il cadavere e lo spazzolano
con fili di foglie di datteri.
Inoltre i corpi non vengono sotterrati
ma sopra i corpi (affiancati)
si pongono pietre. Vengono
poi spostate le ossa che successivamente
si riuniscono in uno
stesso “sarcofago” (termine testuale,
ma credo improprio). Inoltre
la tradizione impone di portare al
cimitero il corpo solo con il sole
e di non conservare alcun frammento
(penso ai capelli) di un cadavere.
Page 287 — To sum up:When an
inhabitant of Siwa dies, some old
and skilled women are informed,
in order to wash the corpse and
brush it with cords of date leaves.
Moreover the corpses are not buried
but on the corpses (that lay side
by side) stones are laid down. The
bones thus originated are deplaced
and gathered together in a same
“sarchofag” (textual, but I suppose
unfit). Moreover the tradition sets
to take to the graveyard the corpse
only during the day and not to preserve
any fragment (I think to the
hair)of a dead.
Les deux passages qui suivent
peuvent compléter la documentation
des chercheurs s’intéressant
aux monuments lithiques
pour le premier, aux inscriptions
et aux fameux «trilithes» utilisés
comme épreuve de force pour le
second (jllq).
1 — Extrait de :
Henri Lhote, 1933, Essai monographique
sur Tamanrasset, Annales
de l’Académie des Sciences
Coloniales VI: 326-353.
[p. 349]
«On trouve autour de Tamanrasset
quelques tombes antéislamiques,
du type chouchet, sur
la rive gauche de l’oued en face
le poste, à droite et à gauche de
la piste allant à Amsel. À proximité
du village, dans la vallée
de l’oued Sersouf, on trouve un
certain nombre de tombes de petites
dimensions du type chouchet,
dont la hauteur ne dépasse
pas 0m.60 et la largeur 1 mètre,
mais qui sont recouvertes par de
grandes dalles. Elles sont parfois
regroupées par deux ou accolées
contre des rochers. Une tradition
les attribue à une famille de forgerons
morts de famine; quelques-unes
de ces tombes sont
très proches de quelques tombes
touarègues actuelles. Je dois dire
qu’à Amguid, une série de tombes
ovalaires de petites dimensions
m’ont également été données
comme appartenant à une
famille de forgerons qui auraient
mangé de l’Afalezlez (El Betina)
et en serait morte. Les inscriptions
rupestres les plus près seraient
celles de l’oued Aguennar,
signalées dès 1906 par Motylinski.
Le type précamelin y domine,
mais on y trouve également des
tifinars modernes. »
2 — Extrait d’un Manuscrit arabe
non daté, traduit par l’orientaliste
Adolphe de Calassanti Motylinski
et consistant, précise ce
dernier, en un résumé des notes
et renseignements sur l’Extrême
Sud et le Sahara recueillis «il y a
quelques années pour la Zaouia
de Guemar par un t’aleb d’El
Oued, Si Moh’ammed Chérif)».
[p. 285]
«Troisième route de R’edamès
à R’at. Route orientale passant
par Innazar; vingt-cinq étapes de
caravane (1)
[…]
12e [étape] El Ketiba, endroit où
l’on trouve une pierre avec une
inscription en arabe et en targuia.
[…]
16e [étape] Achbirma, eau; on
trouve là une grosse pierre,
quand une caravane passe, les
voyageurs engagent des paris à
qui la transportera».
Source : Motylinski (A. de C.)
1904. Le dialecte berbère de
R’edamès. Paris: Ernest Leroux,
334 p.
1- Itinéraire suivi par Richardson.

La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
SAhARA hinTS — noTATionS SAhARienneS
The fate of a decorated menhir
of the Atlantic Sahara
(Mark Milburn)
It is conceivable that the large decorated
menhir, over 3 m high, which
was formerly at Gleibat Ensur (Rio
de Oro), once towered above a low
tumulus (Nowak et al., 1975: Photos
147 & 185). However this is unclear
from the pictures and there is no mention
of a tumulus in the text. However
H. Nowak told me later that he saw no
hint of a burial monument during his
visit in 1971.
Concern was expressed by the
above authors (page 73) that the fact
of the menhir having been moved in
early 1973 to the damp maritime climate
of Dakhla (Villa Cisneros at that
time) might cause the Libyco-Berber
inscriptions and pecked carvings on
the menhir to vanish in only a few
years. It was recommended, probably
at the instigation of the late Hans Biedermann,
a qualified geologist who
accompanied the group, that an inventory
of all carved symbols on the menhir
should be made without delay. It
is unclear whether such an inventory
was ever made by the relevant authorities
and the exact whereabouts of the
menhir to-day is currently uncertain.
The menhir of Gleibat Ansur, after
Nowak (Herbert) & Ortner (Sigrid
& Dieter), 1975, Felsbilder der Spanischen
Sahara, Graz, ADEVA, 71p.,
209 fig.
Above: fig. 185.
Below: fig. 147.
confusion of christian and
haoussa cross pendants
(Mark Milburn)
In 1955 a short text by R.You commented
briefly on some pendants obtained
by him in Niger. His Figs. 1 and 4 correspond
to the left-hand and right-hand
objects respectively shown by J. Hureiki,
(2003: 462 & Fig. 26). These are
here reproduced as Figs. 1. and 2. On
the same page one can read that they are
“identical to the trefoil Christian cross
still in use among “monophysite” priests
in Ethiopia.”
A slightly later text (B. Dudot, Oct
1955:106) provides information as to the
Haoussa names given to the two objects.
That in Fig. 1 is named “Karaga” and
that in Fig.2 is called “Bartchakeia.”
In fact Fig.1 has been mentioned
as being worn mainly by Haoussa
(R. Mauny, 1954: 70). An example arrived
in the Musée de l´Homme, Paris,
in 1902. That in Fig. 2 does not even
feature in the same article; thus it may
be one of those first brought into vogue
around the 1950s (?) by an extremely
business-orientated director of the National
Museum in Niamey. Its exact origin
is unknown to me. However I have
been unable to find either of the two objects
mentioned by J. Hureiki in a large
work on Ethiopian crosses (W. Korabiewicz,
1973).
References
Dudot (B.) 1955. Notes sur la Croix
d´Agadès. Notes Africaines 68 :
106-108.
Hureiki (J.) 2003. Essai sur les origines
des Touaregs. Paris : Karthala, 764 pp.
Korabiewicz (W.) 1973. The Ethiopian
Cross. Addis Ababa : Holy Trinity
Cathedral, 213 pp.
Mauny (R ) 1954. Une énigme non résolue
: origine et symbolique de la
Croix d’ Agadès. Notes Africaines
63: 70 – 79.
You (R.) 1955. Croix d’Agadès. Notes
Africaines 66 : 39.
Fig. 1. Karaga.
Fig. 2. Bartchakeia.

D É b A T S — D e b A T e S
Le Patrimoine Rupestre Marocain,
Catalogue, par Mohssine
el Graoui, 2005, 11 feuillets.
Monsieur El Graoui, géologue
de formation et Directeur du Centre
National du Patrimoine Rupestre
(Maroc) de son état, vient
de commettre un nouvel essai
pour tenter de nous convaincre
que la préhistoire en général et la
recherche dans le domaine rupestre
en particulier est en plein essor
au Maroc. Nous n’en doutons
pas. Le dernier avatar de cette recherche,
pompeusement baptisé
«catalogue», se présente sous
la forme d’une chemise ouverte
contenant onze feuillets libres et
de manipulation pour le moins délicate.
Le tout est desservi par des
photographies certes en couleur
mais de dimension telle qu’elles
sont de peu d’utilité. Visiblement
destiné à un public de «touristes»
scientifiques qu’il faut aguicher
avec les splendeurs rupestres nationales
(transcription en langues
arabe, espagnole et anglaise), le
«catalogue» qui, par ailleurs, représente
certainement un investissement
pécuniaire important,
est un pâle amalgame de déjà-vu,
de platitudes et d’inutiles redites.
Bien que Monsieur El Graoui ait
eul’indélicatessedenepasciterA.
Simoneau et A. Rodrigue dans sa
bibliographie, ce sont les allégations
même de ces auteurs (celles
de Simoneau sur le «bovidien»,
largement remises en question
depuis, et les nôtres, sur la chronologie
du Haut Atlas, admises
sans discussion) que l’on retrouve
tout au long des feuillets volants.
Le moins que l’on puisse dire est
que la déontologie scientifique,
éthique dont se piquent bien volontiers
certains chercheurs marocains,
est bien le moindre des
soucis de Monsieur El Graoui.
Faire l’impasse sur nos travaux
et ceux de Simoneau est aussi
ridicule et puéril que l’«oubli»
d’Anati, bannissant Muzzolini de
son Who’s Who. Je tiens à signaler
qu’à l’heure actuelle (octobre
2005), il existe quatre références
incontournables (au diable la modestie
et vive la déontologie!)
lorsqu’on prétend vouloir accoucher
d’une «synthèse», aussi
maigre soit-elle, sur l’art rupestre
du Maroc. Il s’agit du Corpus de
Jean Malhomme (1959-1961),
du Catalogue d’André Simoneau
(1977), de mon livre (A. Rodrigue,
1999) et tout récemment de
l’étude de Susan Searight (2004).
Toute «étude», «synthèse», «catalogue»
ou autre «corpus» sur
le sujet qui ferait omission de ces
quatre titres (ou de l’un d’eux) signifierait
que soit l’auteur n’a pas
lu ces travaux, ce qui équivaudrait
à un constat de lamentable insuffisance,
soit qu’il les a lus mais se
dispense d’y faire référence, ce
qui témoignerait d’une volonté
délibérée d’ostracisme aussi ridicule
que nuisible, attitude quoi
qu’il en soit intolérable chez un
«chercheur». Je rappelle, tout à
fait accessoirement, que J. Malhomme,
A. Simoneau et moimême
sommes considérés comme
des «amateurs», avec toute
la nuance péjorative dont peut se
charger le qualificatif. Je rappelle
encore, pour lever le moindre
doute, que pour mener jusqu’à
son terme ma thèse de doctorat
sur l’art rupestre du Haut Atlas
marocain, j’ai bénéficié, dûment
délivrée par l’Institut National
des Sciences de l’Archéologie
et du Patrimoine (Rabat), d’une
autorisation de prospections, de
relevés, de publication et de référence.
Dont acte.
Alain RodRigue
Références bibliographiques
Malhomme (Jean) 1959-1961.
Corpus des gravures rupestres
du Grand Atlas, Publication du
Service des Antiquités du Maroc,
n° 13 et 14, 156 p et 164 p.
Simoneau (André) 1977. Catalogue
des sites rupestres du
Sud-marocain, Rabat, Ministère
d’État chargé des Affaires Culturelles,
127 p.
Rodrigue (Alain) 1999. L’art rupestre
du Haut Atlas marocain,
Paris, L’Harmattan, 420 p.
Searight (Suzan) 2004. The prehistoric
rock art of Morocco.
A study of its extension, environment
and meaning. Oxford,
BAR International Series 1310
(Archeopress), 246 p.
La Lettre de l’AARS, No. 29 (2006)
n o u V e L L e S — n e w S
mnkl lx mus g xmk
« Dans le désert de mon cœur,
qui agrandit le désert de sable,
le silence, avec ses mains d’air et de sable,
ajoute un voile à mon voile »
(Aménokal Moussa ag-Amastan)
Nous avons appris la disparition de l’aménokal Akhamouk Alhadj
Moussa ag Akhamouk ( mnkl lx mus g xmk ) qui fut député
à la mort de son frère Bey Akhamouk en 1975, puis membre du Conseil
National jusqu’en 1998. Nous transmettons nos condoléances attristées à
sa famille, en particulier à son fils Abdelmadjid Akhamouk et à son petitfils
Chekib ag Ibrahim Akhamouk.
Ses principaux prédécesseurs furent les iménokalen Iounes ag Sidi
(1790), Ag Mama ag Sidi (1830), El Hadj Ahmed ag el Hadj el Bekri
(1830-1877), Ahitarel ag Mohammed Biska (1877-1900), Attici ag Amellal
et Mohammed ag Ourzig (1900-1905), Moussa ag Amastan (1905-
1920), Akhamouk ag Ihemma (1920-1941), Meslah ag Amaias (1941-
1950), Bey ag Akhamouk (1950-1975).
A paper of interest for people dealing
with Moroccan rock art and domestication
:
“Prehistoric contacts over the
Straits of Gibraltar indicated by
genetic analysis of iberian bronze
Age cattle”,
Cecilia Anderung, Abigail Bouwman,
Per Persson, José Miguel Carretero
, Ana Isabel Ortega , Rengert
Elburg, Colin Smith , Juan Luis Arsuaga,
Hans Ellegren and Anders
Götherström,
Proceedings of the National Academy
of Sciences, June 14, 2005,
vol. 102, No. 24, p. 8431-8435.
Authors’ abstract : The geographic
situation of the Iberian Peninsula
makes it a natural link between Europe
and North Africa. However, it
is a matter of debate to what extent
African influences via the Straits
Gibraltar have affected Iberia’s
prehistoric development. Because
early African pastoralist communities
were dedicated to cattle breeding,
a possible means to detect prehistoric
African–Iberian contacts
might be to analyze the origin of
cattle breeds on the Iberian Peninsula.
Some contemporary Iberian
cattle breeds show a mtDNA haplotype,
T1, that is characteristic to
African breeds, generally explained
as being the result of the Muslim
expansion of the 8th century A.D.,
and of modern imports. To test a
possible earlier African influence,
we analyzed mtDNA of Bronze
Age cattle from the Portalón cave
at the Atapuerca site in northern
Spain. Although the majority of
samples showed the haplotype T3
that dominates among European
breeds of today, the T1 haplotype
was found in one specimen radiocarbon
dated 1800 calibrated years
B.C. Accepting T1 as being of African
origin, this result indicates prehistoric
African–Iberian contacts
and lends support to archaeological
finds linking early African and Iberian
cultures. We also found a wild
ox haplotype in the Iberian Bronze
Age sample, reflecting local hybridization
or backcrossing or that
aurochs were hunted by these farming
cultures.

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