4 Résumé français 2012 ¥ 9 ∂personnes de plus de 65 ans seront atteintesau cours de la suite de leur vie dedémence. Plus une personne est vieille, plusles risques sont élevés. En moyenne le tauxde patients atteints de démence est de 60%des services de soins stationnaires. En Allemagneaujourd’hui 11 millions de personnessont <strong>to</strong>uchées. Ce chiffre devrait augmenterd’environ 1,7 millions jusqu’en 2030. Le défilié à cette évolution ne s’impose que trèslentement et difficilement dans laconscience de la société.La démence joue dans <strong>to</strong>utes les formesd’habitat pour la vieillesse un rôle de plus enplus important et transforme l’architecturedes maisons de soins stationnaires. Presque60% des patients sont gérés dans leur environnementfamilial. à côté de cela il existedes <strong>of</strong>fres de prise en charge stationnairesou semi-stationnaires spécialisées dans lesmalades atteints de démence.Se rappeler et s’orienter, ces deux facultéscentrales commencent à diminuer dès le débutde la maladie. En même temps le besoinde protection et de sécurité augmente. Audébut le logement habituel répond à ces besoinset avec la progression de la maladierester chez soi devient de plus en plus difficileet compliqué. Souvent les personnes atteintesde démence sont un danger pourelles-mêmes et pour les autres. En plus cheznombreuses d’entre elles le besoin de bougeraugmente fortement. Un déménagementdevient inévitable.Les formes d’habitat pour les personnes atteintesde démenceDes formes d’habitation en cohabitation sesont développées en plus des asiles desoins pour accueillir des personnes atteintesde démence évolutive. Avec l’aide de servicede soin ambulant il est possible d’accueillirentre six et huit patients. Il s’agit laplupart du temps de logements existants répartisdans des quartiers et qui sont adaptésgrâce à des modifications simples aux besoinsdes habitants. On construit aussi sescolocations pour déments dans des immeublesneufs. Elles sont caractérisées parleurs grandes pièces communes, la plupartdu temps avec une cuisine ouverte, plusieurssalles de bains et <strong>to</strong>ilettes. Chaquecolocataire dispose de sa propre chambrequi lui permet de se retirer.Les oasis de soinLe concept des oasis de soin a été mis aupoint pour les personnes dans des stadesde démence avancés, souvent obligés degarder la chambre et le lit. Six à huit personnesvivent ensemble dans une grandepièce. Leurs lits sont séparés par des rideauxou des cloisons mobiles. La lumièreet les couleurs sont conçues en fonction dela sensibilisation sensorielle des résidents.Une garde-malade est présente en permanenceet en position centrale dans la pièce.Le concept controversé dans le monde pr<strong>of</strong>essionneldes oasis de soin a pour objectifd’<strong>of</strong>frir aux personnes en phase finale dedémence la plus grande part possible departicipation au monde extérieur pour agircontre le phénomène d’isolement.Clarté et diversitéComme les personnes atteintes de démencene peuvent que très rarement exprimer leursimpressions sur leur perception spatialenous sommes obligés d’extrapoler à partirde leur comportement, ce qui pourrait êtrel’expression d’un bien-être. Même si la rechercheest encore à ses débuts dans cedomaine certains principes formels s’imposent.Les personnes démentes ne soufrentpas seulement de diminution cognitive, leurcapacité visuelle et auditives sont souventréduites. L’architecture pour les démentsdoit <strong>to</strong>ujours simplifier l’orientation et exprimerun sentiment de sécurité. Une structurespatiale claire qui puisse être rapidement etintuitivement perçue est une condition. Lescontrastes de couleur entre les sols et lesmurs, qui peuvent encore être renforcés parl’éclairage, sont de véritables aides. Les<strong>to</strong>ns brillants ou bleus des revêtements desol sont à éviter puisque les résidents pourraientles confondre avec des surfacesd’eau et ne pas vouloir marcher dessus. Les<strong>to</strong>ns chauds et soutenus sont mieux différenciéspar les personnes âgées que les<strong>to</strong>ns pastels ou froids. Les traitements descouloirs et l’organisation des espaces communsdoivent tenir compte <strong>to</strong>ut particulièrementdes limites cognitives des résidents.Plutôt que des suites d’espaces complexesil est préférable de favoriser les parcoursdroits qui vont directement au but. Cela nesignifie d’aucune manière un re<strong>to</strong>ur aux circulationsde couloirs infinis qui rappellentdes programmes institutionnels, les circulationsdoivent être rythmées par la couleur, lalumière et les revêtements de sol <strong>to</strong>utcomme par des exceptions à la ligne droite.Beaucoup de plans permettent aux résidentset résidentes de faire des <strong>to</strong>urs : enempruntant les couloirs ils reviennent <strong>to</strong>ujoursà leur point de départ. De cette façonles personnes atteintes de démence qui ressententsouvent un fort besoin de mouvement,peuvent être mobiles dans un espaceprotégé. Ces parcours en boucle doiventêtre aussi organisés selon un principe défini.Les couloirs conçus comme des sectionsd’arc de cercle ne se sont pas avérés satisfaisants.Les couloirs en cul-de-sac ne posentpas de problème quand ils animent, àleur extrémité, les habitants à faire demi<strong>to</strong>ur,par exemple par un élargissement formantcomme une petite place. Dans l’idéalon peut éviter les couloirs en tant que tels.Les chambres de résidents donnent alors<strong>to</strong>utes sur la pièce centrale dans laquelle oncuisine et prend les repas ensemble. Cetteforme n’est pratiquement réalisable quedans les bâtiments neufs. Comme les résidentsrestent pratiquement exclusivement àl’intérieur de leur foyer il est indispensablede créer des atmosphères différentes à l’intérieurmême de celui-ci. Cette possibilitéde choix du lieu de séjour, en fonction desgoûts et de l’humeur du moment, est l’expressiond’une qualité de vie qui ne doit pasêtre négligée pour les résidents. La diversitéformelle, permettant une grande variétéd’expériences sensorielles est une donnéearchitec<strong>to</strong>nique centrale dans le soin.Ensemble dans les quartiersL’intégration et la formation de réseaux sontdes concepts clef pour le futur de l’habitatdans le grand âge. La notion de « quartier »forme le cadre spatial de cette représentationsociale d’une vie plus proche et plusdisponible les uns pour les autres. Dans cetespace social plus accessible les personnesâgées ne doivent pas vivre dans des institutionsspécifiques. Au lieu de cela leurs quartiersseront adaptés à leurs besoins spécifiquespour permettre la vie, ensemble, desjeunes et des vieux. Dans les quartiers lesréseaux de voisinage et l’engagement ci<strong>to</strong>yencomplètent le soutient pr<strong>of</strong>essionnelpour les personnes âgées. Dans cette optiqueles Pays Scandinaves et la Hollandesont assez exemplaires. Dans ces pays lanotion de quartier est déjà mise en œuvresous différentes formes. Ce concept est uneétape importante sur la voie de l’intégrationdes personnes âgées et sur<strong>to</strong>ut des personnesnécessitant des soins. C’est aussiune réaction à la transformation démographique.Les structures existantes des soinset des aides ne sont pas adaptées à l’augmentationdu nombre des personnes nécessitantde l’aide. Déjà aujourd’hui le secteurdes soins souffre d’une pénurie éclatante depersonnel soignant. De la même façon lesoutient des familles qui assurent aujourd’huiune grande partie de la prise encharge des malades ne pourra plus assurerdans ces conditions. Il est indispensable deprévoir de nouvelles formes de prise encharge. Les concepts de quartier s’appuientsur les trois piliers du logement adapté autroisième âge, de l’aide sociale et des soins.La première condition est de construire deslogements qui permettent à leurs habitantsde vivre le plus longtemps possible de façonindépendante. Le soutien social comprendles conseils et la coordination des différentsservices de soins ambulants avec l’aidequotidienne. Le troisième pilier représenteles <strong>of</strong>fres pour les personnes nécessitantdes soins lourds. Dans ce cas là les traitementssont effectués en petits groupes. Demême façon la dernière phase de vie doitavoir sa place dans les quartiers. Il est importantd’intégrer les hospices qui sont leplus souvent aménagés dans des structuresexistantes. Le succès des projets de quartierdépend fortement de facteurs faibles.La participation de <strong>to</strong>us les habitants et lacoopération étroite des acteurs des réseauxsociaux sont décisifs. Seules les coopérationsentre les administrations communales,l’économie immobilière, les prestataires deservice de soin et <strong>to</strong>utes les autres initiatives
UBILEE & FUTURE HEALTH NEEDSROBERT & ELISE WIGHTFor me, personally, the challenge concerning the HealthProgram was paramount. At Makki I met with a deputation<strong>of</strong> nine manteris (medical workers) and assistants,including Ndaibet, Wene, Amos, and others with whomI had worked and helped train. They were accompaniedby new trainees who, as in earlier days, were selectedand supported by the church. I was <strong>to</strong>ld that others werelocated in Wamena, the high plateau and many othervillages. In spite <strong>of</strong> the recent massacre, there are almosttwenty medical workers at different levels <strong>of</strong> training andexperience.They discussed their payments, supplies from thegovernment, preparing monthly reports, weighing babies,clinics for children under 5, immunization programstargeting infants at 2, 4 and 6 months with DPT Polio andHepatitis B, using disposable syringes, ante-natal careand promoting breast feeding for two years. Vitamin Acapsules are given <strong>to</strong> children up <strong>to</strong> age five years.since its inception.) The program would need <strong>to</strong> involvekey personnel from throughout Papua. It should also beculturally appropriate, sustainable and open particularly forthe indigenous Papuan community, but not entirely.The response so far has been positive, and 2008could be a target date, given the planning andnegotiating <strong>to</strong> be done.Please pray for <strong>this</strong> vision <strong>to</strong> be realised in a way thatassists our brothers and sisters in Papua and bringsglory <strong>to</strong> the One who loved us <strong>to</strong> death.However, the medical problems are immense. Withno permanent doc<strong>to</strong>r in Wamena and no doc<strong>to</strong>r in theNorth Baliem, emergency care is almost non existent. Totransfer someone <strong>to</strong> Jakarta is almost impossible and <strong>to</strong>oexpensive and ambulance travel is a hazard. There is alack <strong>of</strong> regular support for upgrading and refreshing skills.I have a list <strong>of</strong> requests which should satisfy thegenerosity <strong>of</strong> interested donors. But the one challengefor me was <strong>to</strong> pursue the possibility <strong>of</strong> setting up abranch <strong>of</strong> the International School <strong>of</strong> Health, similar <strong>to</strong>the one in Adelaide run by Pr<strong>of</strong>essor Tony Radford atFlinders University. (I have been engaged in the program05