08.01.2021 Views

KRAV MAG AJL JUIN 2018

Magazine International de l'Académie Jacques Levinet (AJL) Arts Martiaux, Self Défense, Combat et Police Training Magazine gratuit en ligne. Abonnement gratuit. Demandes de reportage et de publicité à envoyer à magazine@academielevinet.com.

Magazine International de l'Académie Jacques Levinet (AJL) Arts Martiaux, Self Défense, Combat et Police Training Magazine gratuit en ligne. Abonnement gratuit. Demandes de reportage et de publicité à envoyer à magazine@academielevinet.com.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

MAG AJL

N° 33

Juin 2018

Arts Martiaux

Self Defense

Police Training

www.magazineselfdefense.com


Sommaire MAG AJL - Juin 2018

Cliquez pour vous abonner gratuitement

A ce jour - 38.500 lecteurs et 395.000 vues

Rédacteur en Chef - Capitaine Jacques Levinet

Photographe du magazine - Édith Levinet

Comité de rédaction - Instructeurs AJL

Page 4 - Arnis Kali Maharlika by Master Herbert "Dada" Inocalla

Page 12 - Kundalini Yoga - Le yoga de la conscience

Page 16 - Le Jogo do Pau - Art martial traditionnel portugais

Page 22 - Choisir une pratique martiale par l'Art de la Voie

Page 26 - Self Pro Krav à Genève en Suisse avec l'AJL Suisse

Page 27 - Self Pro Krav à Marrakech au Maroc avec l'AJL Maroc

Page 28 - Self Pro Krav en famille à la mer avec l'AJL Occitanie

Page 34 - Le Bando - Art martial de Birmanie

Page 36 - Defensa personal anti agresion para mujeres

Page 40 - Grand Master Donald Miskel - Martial arts effectiveness

Page 44 - Histoire du Sambo de Russie par le Comité Français Sambo

Page 48 - Fiches techniques de défense contre menace de pistolet

2


Numéros précédents

MAG AJL

3


ARNIS KALI MAHARLIKA

Arnis Kali Maharlika is a system of Filipino self defence.

It is an adaptable style and is a complete sysytem of martial arts.

However, very importantly it has an holistic,

healthy and spiritual base.

Not just in word, but indeed.

The system is for all ages, students range

from teenager to 70 or more year’s age.

Arnis Maharlika is represented by

Master Herbert 'Dada” Inocalla

and his brother Allan 'Datu' Inocalla.

4


Master Herbert "Dada" INOCALLA

Born in the Philippines in Labo Camarines Norte on Luzon Island.

Sons of Vicente Luna Inocalla and Beatriz Dasco Villafria.

Both began martial arts at an early age,

however both realised a more spititual path should be taken.

It led them to India where the brothers spent 1 year in India

qualifying as "Acharya" (spiritual teacher),

under the supervision of Grand Master Shrii Shrii Anandamurti.

They also practice tai chi and yoga regulary.

5


ARNIS KALI MAHARLIKA

Dada/Herbert Inocalla born of Vicente Luna Inocalla a veteran of

WW ll, started martial arts at the age of 6 with the

older brothers Kuyas Frank, Casper & Ben.

A black belt student of GM Rolando Gonzales

and Remy Presas.

A Boy Scout during childhood and a Lt.Col in

the PMT Philippine Military Training. Studied

Archetecture at MIT Mapua Institute of

Technology, A Taoist Yoga monk in India &

Nepal. Acupuncturist & Natural therapist.

ACBC Associação Cultural Brasil China, ABT

Associação Being Tao by GM ,

Dr Joseph Moo Shong Woo.

Clinica Tradicional Chinese GM Dr. Wang Shiao Po.

Co-founders of Universidade da Paz (University of

Peace) - Brasilia, Parque Ecologico Terra Viva, Brasilia.

6


Master Herbert "Dada" INOCALLA

* OBS : O Instituto Wing Chun e o Dojo MCE -

Mente, Corpo e Espírito disponibilizão seus

espaços de treinamentos de acordo com seus

respectivos horários de atividades para os

treinos rotineiros e complementares aos

instrutores em formação.

7


ARNIS KALI MAHARLIKA

Arnis Kali Maharlika Inocalla System with GM Allan "Shishir"Inocalla

& Dra. Marilou InocallaDada Inocalla was a student of Karate and

Judo, Yoga, Chinese medicine, tai chi and finally arnis kali.

He has also featured in films.

He currently is 9th dan in the Arnis Inocalla Maharlika

system of Arnis Kali. He and his brother (Allan

‘Datu’ or ‘Shishir’ Inocalla) created.

In the early years Herbert, travelled the world

through Italy, Germany, Argentina, Uruguay,

Paraguay, United States, Canada and Brazil giving

lectures on spirituality and quality of life.

In Brazil, after having lived in the city of Porto

Alegre, Rio Grande do Sul, came to Brasilia,

where in 1976 he founded the

Academy Magka-Isa.

Dada has also been involved in films and teaches

defence techniques to the Brazilian military and police.

8


Master Herbert "Dada" INOCALLA

Allan Inocalla, after having a troubled youth and being invloved in many fights,, decided at the age of 13 to practice yoga and

follow a more spiritual path that took him to many parts fo the world.

Finally it led him to Canada where he became very involved in teaching and promoting Arnis Kali.

He has been invlolved in many films and productions and has produced books. He is a master also of the balisong or butterfly

knife. He is a life coach and he was the first of 6 men named as Datu (meaning a chieftain or leader) by the late Remy Presas,

founder of modern arnis kali. He continues to promote arnis kali as a filipino national sport.

Dada along with his brother Shishir, continue to grow their schools and style of Arnis.

They currently have schools in Canada, U.S.A, Brazil, and the Philippines.

Herbert “Dada” INOCALLA

Mestre de TAI CHI, YOGA, ARNIS KALI MAHARLIKA (FMA - Filipino Martial Arts),

Defesa Pessoal,Terapia Marcial, Acupunturista e Terapeuta Holistico. CRT 41201 (61) 33261132

9




KUNDALINI YOGA

On l’appelle souvent yoga de la conscience. C’est un travail de transformation qui agit sur le corps l’esprit et l’âme.

En associant des exercices corporelles dynamique la maîtrise du

le chant et la relaxation le Kundalini cherche à

éveiller et à développer notre énergie de vie.

souffle la méditation

Cette forme de yoga a été amenée en Occident

par yogi Bhajan dans les années 60.

Comment ça se passe ?

La pratique prend trois formes :

1/ Asana – les postures

2/ Pranayama – la maîtrise du souffle

3/ Dhyan –la méditation

12


LE YOGA DE LA CONSCIENCE

1/ Asana

On compte environ 50 postures de base dont plusieurs centaines

de mouvements et position sont issus.

Toutes les postures de yoga en font partie (cobra, bon, triangle etc.)

Des étirements extrêmes et la posture sur la tête ne sont pas pratiqués.

En dehors de l’exécution concentrée des exercices et une amélioration

de la souplesse le Kundalini yoga dynamise l’énergie du corps en

éveillant la conscience corporelle.

2/ Pranayama : la maîtrise du souffle.

Notre manière de respirer est intimement liée à notre force de vie et à

notre joie de vivre. C’est pour cela qu’une attention particulière est portée

sur une respiration correcte et profonde.

Et 2 principales respirations enseignées sont :

• La respiration longue et profonde qui détend et amène un sentiment de calme intérieur,

• La respiration du feu qui purifie et apporte beaucoup d’énergie rapidement.

13


KUNDALINI YOGA

3 /Dhyan -la méditation

La méditation fait partie intégrante du Kundalini yoga. C’est le

processus qui permet de contrôler les vagues du mental. Comme

les pensées ne peuvent pas être stoppées sur demande, on utilise

des mots ou des points pour focaliser notre attention et nous

aider à les canaliser.

Déroulement d’un cours

Avant chaque pratique il est important de s’harmoniser.

Le Adi mantra nous permet de se connecter à son intériorité

tout en créant un espace avec le groupe.

Un échauffement peut-être proposé ainsi que des exercices

de Pranayama–respiration, une manière d’entrer en soi et en

contact avec son corps.

Le Kriya représente le cœur du cours c’est une série d’exercices

qui agissent sur une thématique ciblée. il est important

que chacun soit à l’écoute de ses capacités et respecte les limites

de son corps.

La relaxation profonde offre un moment d’intégration pour le corps il est important d’en prendre le temps.

La méditation est un complément nécessaire aux exercices physiques,

elle est généralement pratiquée en fin de cours alors que le mental est plus calme.

Un cours se termine en chantant trois fois Sat Nam,

une manière de remercier l’énergie infinie de la Kundalini et de fermer l’espace partagé.

14


LE YOGA DE LA CONSCIENCE

Quelques conseils

Il est recommandé de ne pas manger deux heures avant de pratiquer

les exercices. Par contre boire est vivement recommandé

avant–pendant–et après un cours pour stimuler les

processus d’élimination.

Pendant leurs lunes, les femmes sont invitées à prendre

soin d’elle en ne forçant pas et en évitant les exercices

qui exerce une pression sur l’abdomen (respiration du

feu, arc, chandelles,etc).

Il est recommandé de pratiquer pieds nus, pour une

meilleure circulation de l’énergie.

En cas de fracture ou autre problème médical, il est

important d’en informer l’enseignant pour éviter toutes

contre-indications.

La régularité et la clé de toute pratique !

Pratiquer avec

Anne Sohie Tourette

Où pratiquer

le Kundalini Yoga

15


JOGO DO PAU

Le Jogo do Pau est un art martial traditionnel portugais, qui a son

origine dans les régions du nord notamment à Fafe et Guimarães, se

trouvant aussi dans des zones de Tras-os-Montes.

Mais ses origines peuvent aussi venir des techniques médiévales de combat

semblables à celles qui sont enseignées dans l'ouvrage médiéval Livro

da Ensinança de Bem Cavalgar Toda Sela (l'art d'être un cavalier sur toutes

les selles) dont l'auteur était Édouard 1er de Portugal (1391-1438).

Fruit de la nécessité, le bâton est devenu le compagnon indispensable des bergers qui voyaient

en lui une arme facile à obtenir, et son utilisation s'est généralisée, et sa manipulation fut enseignée

de génération en génération.

Cet art martial emploie généralement un long bâton mesurant entre 1,5 m et 1,8 m.

Il semble avoir son origine en grande partie dans les zones rurales.

16


ART MARTIAL TRADITIONNEL PORTUGAIS

Les rapports des foires varredelas (la défense d'un ou

deux joueurs contre un nombre supérieur de combattants),

car c'est l'époque des «pousseurs»

(nom donné aux joueurs du Nord) et des "balayeurs

de foires" (joueurs célèbres qui se rendaient aux

foires et aux festivals pour défier les autres,

prouvant ainsi leur valeur), ou les histoire sur

des groupes de joueurs contre les troupes

napoléoniennes, surtout de guérilleros

dans les livres de Camilo, de Aquilino et

d'Eduardo Noronha sont fréquents.

Il faut dire que l'art du bâton était utilisé

pour la légitime défense, le règlement des

litiges et les affaires d'honneur jusqu'aux

défis de village.

En raison de la migration interne, le jeu s'est étendu vers le sud, en

particulier dans les domaines de Lisbonne et du Ribatejo.

La venue des maîtres du Nord avec leur enseignement unique, avait

conduit à l'ouverture de nouvelles écoles, l'une d'elle, à l'Athanaeum

de commerce à Lisbonne.

17


JOGO DO PAU

À

la merci des conditions sociopolitiques de l'époque, le jogo do

pau entra dans un certain déclin durant le milieu du XXe siècle.

La police, cherchait à éviter les combats sanglants.

Il fut plus tard apprécié et avait acquis une énorme popularité,

puis il fut considéré comme une véritable escrime nationale. Le

processus d'organisation au niveau national commença avec la

création, en 1977, à la demande de Maître Pedro Ferreira,

l'Association portugaise de Jogo do Pau.

L

'art du bâton portugais fut consacré durant le championnat ouvert

aux bâtons longs en France dans les années 80, avec la présence des systèmes

de combat au bâton Japonais, Vietnamiens, Français et ceux d'autres nations, les

combattants Portugais furent les champions absolus, après avoir remporté chaque match où ils entrèrent.

En 2001, le Maître Joaquim Monteiro décida de créer la Fédération nationale du Jogo ne Pau,

pour réguler et préserver l'art martial et pour l'instituer comme un sport.

18


ART MARTIAL TRADITIONNEL PORTUGAIS

L'aspect clé du Jogo do Pau pratique est que la plupart des coups sont livrés de façon puissante et tournoyante

qui visent généralement sur le côté du corps et peuvent finir sur l'autre. Pour faire face à ses

coups tournants, il existe des parades simples mais efficaces qui permettent de faire des

contre-attaques rapides.

La nature des coups tournants avec le bâton permettent des parades naturelles et des

contre-attaques caractéristiques dans lesquelles une attaque est déplacée par une

parade suspendant le mouvement qui sera suivi immédiatement à la fin d’un coup

rotatif vers le côté opposé.

Avec ces coups rapides et puissants, la maîtrise de la distance et le moment

est crucial sont les enjeux de cet art martial.

Le Portugal a su conserver de nombreuses traditions et notamment ces arts du combats, comme le

jogo do pau, après tout dans un pays où les disputes finissaient par de grandes rixes où il fallait

sauver l'honneur, il fallait pouvoir se défendre.

19




CHOISIR UNE PRATIQUE MARTIALE

Le choix d’une pratique martiale est une chose importante.

Elle engage le pratiquant pour une certaine durée ou au

moins l’expose à un certain nombre de frais ne serais

ce qu’aux cotisations pour adhérer à telle ou tel fédération.

Aussi il convient de ne pas prendre ce choix à la légère.

Le choix de telle ou telle discipline peut être facilité par

un certain nombre de question.

Quelle est mon objectif ?

Apprendre à me défendre

Dans ce premier cas deux pratiques martiales sont

conseillés.

Les méthodes de self défense et les arts martiaux.

Si les sports de combat peuvent aider, ils sont bien souvent

beaucoup plus éloignés de la réalité que ces deux premières

pratiques.

Le but des méthodes de self défense est justement l’apprentissage

de technique de combat dans le but de faire face

à une agression le plus souvent physique mais aussi parfois

morale. Il n’est pas ici vraiment question de philosophie ou de

développement personnelle. Ces méthodes n’ont qu’un objectif

apprendre à se défendre. Bien ses méthodes repose sur des

techniques simple, parfois instinctives et d’un apprentissage

relativement rapide.

Les arts martiaux à l’inverse nécessiteront parfois une étude

plus longue pour arriver à un résultat similaire au niveau du

combat. Cependant ces pratiques seront souvent plus complexes

techniquement et comprendront un certain nombre de pratiques

philosophiques permettant au pratiquant de se découvrir et de se

construire tout au long de sa pratique.

22


PUBLICATION " L'ART DE LA VOIE "

Apprendre à me connaitre

On distingue ici deux situations. Dans une première situation il

peut s’agir d’apprendre à connaitre les limites de son corps, de

ses possibilités. Dans ce cas la pratique des sports de combat est tout

indiqué car lors des compétitions qu’il s’agisse de casse, de kata ou

de combat, le pratiquant découvrira et fera sans cesse progresser

ses compétences martiales.

Dans un deuxièmes cas il s’agit d’une démarche plus profonde

qui vise à découvrir qui l’on est vraiment, à partir

à la recherche de soi. Les arts martiaux sont alors le meilleur

moyen d’arriver à cette fin et seront alors considéré comme

une forme de méditation en mouvement. Dans ce cas certains

disciplines comme le taiji quan ou le kyudo sont particulièrement

indiqués même si tous les arts martiaux pourront remplir

cet objectif.

Me défouler

Bien souvent les personnes commençant une pratique

martiale le fond dans le but de se défouler

sans forcément rechercher à être efficace dans un

combat réel. Il peut notamment choisir de se purger

d’une certaine agressivité naturelle ou de faire le vide des

soucis du quotidien.

Dans ce cas les sports de combats sont la pratique la plus indiquée.

23


CHOISIR UNE PRATIQUE MARTIALE

Le fait de devenir meilleur peut être appréhendé

sous 3 angles.

D

’un point de vue purement physique il s’agit de se

forger un corps, obtenir une meilleur endurance

etc… dans ce cas, parmi les pratique martiale, la plus indiquée

est celle des sports de combats mais aussi des arts

martiaux dans une certaine mesure. Ceci est particulièrement

vrai pour les arts martiaux dits externes faisant

appel à une certaine force physique.

D’un point de vue martial, dans ce cas il faudra en général

regarder le temps que l’on souhaite passer à pratiquer.

Devenir meilleur

Si l’on souhaite obtenir une meilleure efficacité rapidement dans un combat réel, dans ce cas les méthodes de self défense seront

bien souvent à privilégier. Les arts martiaux eux sont tout aussi efficaces mais seront bien souvent beaucoup plus longs à intégrer

du fait de leur plus grande complexité.

D’un point de vue philosophique. Il s’agit ici d’avoir une meilleur estime de

soi, une meilleur confiance en soi… ou de chercher à s’améliorer à travers un

certain code de conduite. Les arts martiaux sont alors tout indiqués.

Si il s’agit d’avoir moins peur d’une agression dans ce cas les méthodes de self

défense sont très efficace. La pratique des sports de combat est-elle tout aussi

indiqué que les arts martiaux quand il s’agit de permettre à une personne

effacée de s’affirmer.

24


PUBLICATION " L'ART DE LA VOIE "

Est-ce que je souhaite être évalué ?

Dans le cadre d’une compétition

Certaines personnes souhaitent participer à une compétition soit pour évaluer leur

niveau actuelle soit pour évaluer leur progression. Dans ce cas la pratique des sports

de combat est vivement conseillée. Il est à noter qu’un certain nombre d’« art martiaux »

intègre des formes de compétition allant de la compétition de combat à celle

de kata ou de casse. La qualification d’arts martiaux pour ces pratiques

est tout de même critiquable de mon point de vue mais ce n’est pas

l’objet de cet article.

Sur ma progression technique

Il s’agit ici d’être évalué hors de cadre de compétition soit par des examens

internes au club soit organisé au niveau national. Bien que l’on retrouve ceci

dans le cadre des arts martiaux et des sports de combat notamment avec l’obtention

de ceintures et de dan, mais aussi via d’autres biais comme la couleur des

gants en boxe ou le système des menkyo dans certains arts martiaux japonais,

tous les arts martiaux et sports de combats ne délivrent pas de grade.

Dans certains d’entre eux il n’y a pas non plus de réel examens.

Est-ce que je souhaite avoir des difficultés ?

La question est ici assez importante car elle permet de savoir

si l’on souhaite une pratique qui nous correspond pleinement

ou à l’inverse une pratique qui est aux antipodes de nos capacités

actuelles.

Par exemple si une personne est très rigide, elle aura plus de facilités dans

certains arts martiaux comme le karaté ou le Muay thaï que dans des arts

martiaux comme le taiji quan du style yang. Une personne corpulente aura

elle un certain avantage dans les disciplines de lutte. Cependant quel que

soient les capacités de chacun elles ne sont pas des facilités, et il peut d’ailleurs

être très intéressant d’étudier un art martial qui est contraire à notre

nature pour pouvoir évoluer. Ainsi alors que je suis une personne d’un naturelle

assez raide et sec, j’ai eu l’occasion de pratiquer durant deux ans le taiji

quan style yang qui m’a permis de développer ma souplesse et ma fluidité.

Bien entendu le revers de choisir une discipline qui nous est contraire est que

l’on avance progresse beaucoup plus lentement. Il peut en résulter une certaine

frustration et un certain découragement pouvant entrainer un arrêt de la pratique.

25


SELF PRO KRAV A GENEVE (SUISSE)

Le premier stage international de Self Pro Krav ou SPK vient de se dérouler à Genève en Suisse avec la

présence de l'expert fondateur de la discipline, le Capitaine Jacques Levinet, ceinture noire 10e Dan.

Cet évènement a été mis en place par le directeur technique national pour l'Académie Jacques Levinet en

Suisse, Fabrice Broux, instructeur et ceinture noire 1er dan SPK. La trentaine de participantes et participants

hélvétiques ont pu bénéficier des installations superbes de l'association "KABUTO" situé à Plan les

Ouates dans les faubourgs de Genève dirigé par Jean Daniel Pfund, expert suisse en arts martiaux.

La venue de l'expert français a été également l'occasion d'inaugurer la nouvelle section de SPK mis en

place cette saison au sein du club Kabuto sous les directives de l'instructeur suisse Fabrice Broux.

Durant toute une journée les élèves ont pu suivre les démonstrations et la pédagogie déployées par l'expert

francais. Le stage a été un succès total au point que de prochains rendez vous sont d'ores et déjà

programmés en Suisse pour développer la méthode SPK.

Jean Daniel et Jacques

Fabrice Broux

26


SELF PRO KRAV A MARRAKECH (MAROC)

Un stage exceptionnel de Self Pro Krav (SPK), animé par le fondateur de

méthode de Self Défense, le Capitaine Jacques Levinet, ceinture noire

10e Dan SPK, vient de se dérouler dernièrement, pour la seconde fois à

Marrakech au Maroc.

cette

Cet évènement a été organisé par le Directeur Technique National de

Jacques Levinet pour ce pays, Mustapha Kharbouchi, artiste marceinture

noire 6e Dan.

Un succès hors du commun avec la présence d’une cinquantaine

de stagiaires venus participer à cet évènement et suivre les

conseils du Maitre Français en la matière.

l’Académie

tial connu,

Les femmes, malgré leur faible nombre, étaient présentes ainsi que

quelques enfants déjà titrés dans leur art martial.

Mustapha Kharbouchi, haut gradé de karaté et 5e degré de kick

boxing, est le fondateur de l’Académie Bouchiway, dont la renommée

n’est plus à faire dans tout le Maghreb, est suivi par près de 25 clubs dans

la ville de Marrakech. C’est dire le succès de cet athlète marocain de haut

niveau.

27 27


STAGE SELF PRO KRAV FAMILLE A LA MER

Pour la 5eme édition, l’AJL Occitanie (St Sulpice) a organisé un stage de SPK en

famille au bord de la mer à Vias (34).

Encore cette année, le stage a rencontré un très franc succès

avec une quarantaine de participants.

Mais le SPK en famille c’est quoi ?

Ce sont des familles qui sur un week-end viennent pratiquer ensemble le SPK

et cela d’une façon dilettante et détendue.

Pour certaines familles c’est l’occasion de se connaitre

davantage, pour d’autres celle de se rencontrer pour

la première fois.

Les repas (sauf un soir où l’AJL Occitanie invite) sont préparés

par chaque famille et sont partager en commun

façon table espagnole.

Il est évident que rien n’est obligatoire, mais jusqu’ici,

toutes les familles ont joué le jeu et ceci naturellement.

28


ACADEMIE JACQUES LEVINET OCCITANIE

Les repas sont des moments forts de partage et de convivialité, et sont aussi

propices à la discussion, et bien entendu, celle-ci tourne autour du

SPK mais pas que, car ici un tel donne une anecdote, là un autre une

recette, encore d’autres parlent de leurs enfants etc.

Le stage ne durant que deux heures le samedi et deux heures le

dimanche, laisse aux familles du temps libre, ce qui leur permet

de profiter de la plage, de la piscine du camping ou tout

simplement de se reposer.

Le stage au camping se fait à la plage devant

d’autres vacanciers qui n’hésitent pas à

demander des informations sur la discipline.

Toujours dans l’ambiance détente, il est fait

pour découvrir le SPK tout en s’amusant et

passer un bon moment ensemble.

29


STAGE SELF PRO KRAV FAMILLE A LA MER

Se déroulant en commun, enfants et parents suivent les mêmes exercices, et

pour les plus petits comme chacun est libre de suivre ou non le cours, il y

a toujours un ou deux adultes qui veillent sur eux.

Le stage au siège de l'AJL à St Jean de Védas, même s’il est dispensé par le

fondateur Jacques Levinet, n’en reste pas moins un stage d’initiation

et Jacques l’adapte pour qu’il soit ludique afin que les familles apprennent

tout en s’amusant avec leurs enfants.

Cette année, l’AJL Suisse, représentée par Fabrice Broux

(DTN AJL Suisse) était parmi nous, donc je peux dire que

notre stage SPK famille est devenu un stage SPK International

famille.

L’intérêt de ce stage, outre l’apprentissage technique est

surtout de passer un bon moment ensemble.

30


ACADEMIE JACQUES LEVINET OCCITANIE

Je voudrais faire un parallèle avec le stage que j’ai suivi à Split

en Croatie. M’entraîner avec d’autres pratiquants de

pays différents (Allemagne – Luxembourg- Suisse et

Croatie) et ce, dans un pays étranger a été une vraie

cure de jouvence, car égoïstement peut-être, je

ne pensais qu’à pratiquer pour ma progression

personnelle et non plus pour mes élèves et ceci

dans une atmosphère amicale et même si le

travail technique était dur, l’ambiance sérieuse

et appliquée, restait détendue. Pendant ou en

dehors des cours, l’ambiance était la même,

chaleureuse et joyeuse, entre et avec de belles

personnes, comme dirait mon ami Fabrice

(AJL Suisse).

On déjeunait ensemble, on visitait la région

ensemble, on dinait ensemble. Cette

cohésion s’est faite tout naturellement, sans

se forcer car on se sentait comme en ‘’famille’’. Du

moins, c’est comme cela que je l’ai ressenti et je pense ne pas être le seul.

Cohésion due aussi à nos épouses, qui grâce à leur ouverture d’esprit et leur adaptation, ont contribué à ce que ce séjour ne soit pas

qu’un stage de SPK mais un voyage entre amis(es).

Si vous hésitez encore allez sur la page Facebook ou sur notre site et visionnez les photos du stage famille et vous verrez que la bonne

ambiance règne du premier jour au dernier jour du week end et il en a été de même en Croatie.

Le rendez-vous est pris pour le week end de la pentecôte 2019.

31




ART MARTIAL DE BIRMANIE - LE BANDO

Despite the Chinese influences, Bando is credited as a style of armed

and unarmed combat native to Burma.

It is an assimilation of Karate-like striking and kicking techniques,

Judo-like throwing techniques, swordplay and fighting with

knives, spears and sticks. It is also known as Bando-Thaing or

Burmese Boxing.

There are numerous interpretations of the term Bando,

and different linguistic and ethnic groups hold to diverse

translations.

It is generally interpreted in three ways:

1. “way of discipline”

2. “systems of self-defense”

3. “art of fighting or combat”

Some Bando groups have combined all three translations in one,

making it similar to the Japanese term Budo (stop conflict), the

Chinese word Wu Shu (war art), or the English terms military arts

or martial arts.

Some etymologists believe the term Bando derives from Chinese,

while others claim Indian or even Tibetan origins.

Bando is also called “Thaing.”

34


Armed and Unarmed Combat From Burma

There are many styles of Bando, but most follow basic instructional patterns. The art emphasizes

initial withdrawal followed by an attack outside the opponent’s reach. All parts of the body are

employed in these attacks, and once the initial technique is delivered, grappling and locking techniques

are used.

Techniques are learned first through formal exercises in some systems

and only later through sparring.

When the Japanese invaded Burma in 1942, they encouraged the practice and proliferation of Bando

and influenced it by exchanging techniques from Judo, Jujutsu, and Aikido.

After World War II, Bando was furthered through a large

number of competitions.

Bando was introduced in the U.S. by Dr. Maung Gyi, a

college professor who began teaching the art on April

3, 1960, in Washington, D.C. Later, Bando classes were formally

conducted at American University until the fall of

1966.

Dr. Gyi organized the American Bando Association on June 15, 1968, at Ohio

University. Members present at this initiation ceremony took a blood oath.

The International Bando Association was officially formed on March 9, 1946,

by U Ba Than, then director of physical education and athletics for the Union

of Burma.

The IBA was organized in honor of those servicemen who fought

and died in the China-Burma-India theater of World War II.

35


DEFENSA PERSONAL ANTI AGRESIÓN PARA MUJERES

“Cada vez más mujeres están deseando saber defenderse”

¿Son el temor y el miedo, el fermento de la defensa personal? ¿Es un fenómeno

temporal meramente comercial? o como dicen algunos pensadores de

salón, es que la sensación de inseguridad crea este miedo a la agresión. En

otras palabras, ¿no serán los horrores de la sociedad y su desfile mediático,

la causa de esta gangrena de la defensa personal?

¿Quién posee la verdad, si es que la verdad existe en este asunto?

De todos modos, seamos ser muy pragmáticos y tratemos este problema,

más o menos presente entre muchas mujeres que sufren

sus efectos secundarios, como insomnio, miedo de quedarse sola

en casa, salir por la noche o ir a ciertos lugares, náuseas, falta de

confianza… y ¡la lista continúa!

Amplio tema, por lo tanto, si no un reto, el de presentar y hacer

que usted tenga ganas de aprender la “Self Mujeres” del Self

Pro Krav, o SPK. Mi intención no es abordarlo desde un punto de vista

filosófico, psicológico o económico, sino de permanecer en el realismo de

las agresiones comunes que pueden sufrir las mujeres. Está claro, por el bien

de la verdad y sin discriminación alguna, que hay una diferencia notable entre las

cualidades físicas de los hombres y de las mujeres.

¿Trabaja esta diferenciación en contra del género femenino? Ciertamente, estas son menos

machistas y por lo tanto más conscientes de sus posibilidades, así como de sus limitaciones.

En otras palabras, son más realistas frente al peligro. Por otra parte, para salir

de una agresión violenta, tienen menos escrúpulos en el momento hora de

responder en las áreas genitales de los hombres, golpear o morder. Ventaja

o desventaja, la cuestión no se plantea en el momento de la agresión y

cualquier teoría al respecto, es superflua. Seamos realistas frente al

peligro de la calle y a la brutalidad de las agresiones.

En general, las mujeres no son atacadas de la misma manera

que un hombre, ya que las motivaciones son a menudo

diferentes. Los atacantes se dirigen mucho más a su persona

como objeto de deseo y de lujuria, pensando que tienen una

superioridad física para lograrlo. La mujer no es tan débil

como se podría pensar y probablemente es más decidida que

un hombre. Además, cuenta con unas ventajas físicas asociadas

a su sexo, que necesita saber utilizar si le hace falta, para

salir de una situación peligrosa. Lo único que necesita es un

entrenamiento más realista, basado en simulaciones, a fin de

prepararlas para salir de una mala situación.

36


MÉTODO INNOVADOR DE SELF PRO KRAV

Pero hay que ser honesto y avisarles de que el método no es una receta milagrosa. No

hay un golpe definitivo, que convertiría a las mujeres en invencibles. Nunca nada es

seguro, incluso cuando se trata un experto o de un campeón en deportes de combate,

porque no podemos predecir lo imponderable, ni controlar el azar. Por lo

tanto, sigamos siendo modestos, porque la huída, sin perder el honor, seguirá

siendo la primera y última solución que favorecer, pero cuando esto no sea

posible, el método podrá ser útil.

Para el capitán Jacques Levinet, fundador de Self Pro Krav - módulo

femenino - y autor de un libro sobre el método, la pregunta es: ¿qué

está sucediendo cuando un ataque es inminente? Esta fase es crucial para

el camino a seguir. Su evaluación correcta determinará el éxito o el fracaso

de la práctica de nuestro método. Pero, ¿cómo evaluar una situación de

estrés? Debemos ejercitar nuestra mente en una gimnasia cerebral, relativamente

sencilla, haciéndonos las siguientes preguntas para gestionar

la crisis:

¿Por qué? ¿Cuando? ¿Dónde? ¿Qué? ¿Cuanto?

Motivo de la agresión

¿El atacante exige el dinero? Si el peligro de perder la vida es importante, mas

vale ceder, mientras se intenta recoger la mayor cantidad de información, para describir

al agresor y poder identificarlo más tarde. En caso de agresión sexual, merecerá

que se defienda su honor, pero nunca a costa de su vida. Por último, en caso de un acto de violencia

gratuita, el grado de peligro le hará elegir entre la acción o la huida, cuando el riesgo

de secuelas sea demasiado grande.

Momento de la agresión

La escena puede ocurrir de día, en cuyo caso, la visibilidad le

permitirá identificar mejor al autor (o autores). Las características

físicas, número de atacantes, etc.), así como las salidas

oportunas. Por el contrario, si ocurre de noche, no hace

falta decir que usted no tendrá tanta información como en el

primer caso, pero el timbre de voz del atacante será un elemento

significativo.

Las condiciones climáticas más o menos difíciles (lluvia,

nieve, viento, calor) también juegan un papel, por ejemplo,

un calor sofocante o una calzada resbaladiza, especialmente

en caso de persecución. Realizamos entrenamientos en

penumbra y en situación de fatiga, para acostumbrarse a estas

circunstancias especiales.

37


DEFENSA PERSONAL ANTI AGRESIÓN PARA MUJERES

Lugar de la agresión

Si el lugar es abierto (calle), puede ser posible, pero sin ninguna certeza - porque

la cobardía suele estar a la orden del día en estos casos - contar con el entorno

inmediato, debido a los gritos de la externalización de su rebelión. En cambio, si

la agresión se produce en un medio cerrado (apartamento, lugar privado), tendrá

que confiar solamente en su fuerza interior y en su lucidez, para salir de este mal

paso. La escena también puede ocurrir en un lugar sensible (barrio, estadio, manifestación)

o en una zona de riesgo (supermercado, zona comercial). En estos casos,

habrá que considerar el movimiento de las masas y la cantidad de atacantes. Esta

situación requiere más suspicacia y olfato, ya que la valentía no suele ser la característica

de los testigos de delitos.

El entorno d la agresión

Hay que acostumbrarse a la configuración del entorno de la agresión. Un lugar desierto

obligará, necesariamente, a tener una amplia perspectiva de 360°, para encontrar

un elemento trivial de apoyo (arena, agua, pedazo de madera, piedra, silla…) que podría

ayudar a responder. En su defecto para apoyarle, la multitud puede protegerle y sustraerle

al agresor. Considerar el aparente peligro del o de los agresores (armas de fuego o cuchillos)

es también un elemento clave del “¿Cómo?”. Por último, las salidas de emergencia serán

siempre su principal preocupación, para poder huir.

Autores de la agresión

El número de agresores es determinante

para posicionarse, cuando

no se puede escapar. Usted

tendrá que colocarse siempre

en los extremos del grupo,

para iniciar una primera respuesta

que facilite su huída lo más

pronto posible. Ser capaz de describir a sus atacantes es también

un componente del entrenamiento del Self Pro Krav Femenino,

muy útil para poder identificar al o los autores del crimen y comenzar

a reparar el daño mental y físico. El esquema típico de

nuestros ejercicios comienza por la determinación del sexo, el

tipo étnico, la edad aparente, el tamaño, la corpulencia, el color

y el corte de pelo, los signos especiales (cabeza rapada, barba, bigote,

andares), la ropa y su color, el porte de gafas de ver o gafas

de sol, el timbre de voz y el acento, así como el uso de un lenguaje

particular. A esto, hay que añadir la dirección y los medios de huida

de los agresores.

Para el fundador de Self Pro Krav

o SPK, la agresión comienza frecuentemente,

por una fase brutal de

insultos y órdenes. Un diálogo inevitable

se establece entonces. Es este tipo de relación

que insistimos en nuestros cursos, para acostumbrar a las mujeres a este problema que

se articula con lo siguiente: la respiración, el lenguaje, la mentira, la entonación de la voz.

38


MÉTODO INNOVADOR DE SELF PRO KRAV

Respiración

Sin una respiración controlada, no hay acción posible. No se respira de forma

natural en los casos de violencia. Nuestra disciplina privilegia la respiración

abdominal, que permite centralizar su inspiración en el área del

vientre, para manejar el estrés y llevar la energía a la tierra. El objetivo es

“pegarse al suelo” y aprovechar la energía telúrica, en lugar de ventilar el

aire por los pulmones (respiración pulmonar), lo que provoca una pérdida

del equilibrio y de la reacción.

El consejo del experto

La respiración que hay que adoptar en caso de agresión, es la siguiente:

inspiración pulmonar larga por la nariz y con la boca cerrada,

bloqueo abdominal del aire boca abierta, exhalación lenta abdominal

por la boca, durante la fase de diálogo, exhalación seca por la boca en

el momento de la respuesta. Relajación y retomar la inspiración pulmonar,

para una ventilación máxima, una vez que el peligro se ha alejado o durante

la huída.

El entrenamiento permite llegar a esto progresivamente, y

los resultados son espectaculares, especialmente en el nivel

de la confianza. Por el contrario, una mala respiración reduce

el campo visual de la víctima: es el “efecto del túnel”, bien conocido

por los profesionales. Ya no controlamos el cuerpo, ya

no se captan las oportunidades para la huída o la respuesta,

se focaliza la propia mente. El resultado es un inmovilismo,

aniquilando cualquier voluntad de actuar. Nuestro método

ayuda considerablemente a las mujeres, que en general están

más dotadas que los hombres para los cambios en la frecuencia

respiratoria. Una mala respiración es sinónimo de visión estrecha,

desequilibrio e impotencia.

Una crisis acelera la respiración e provoca el pánico.

39


MARTIAL ARTS EFFECTIVENESS

It is my belief that the martial art has to be tailored to reflect the need of

the times we live in. The one hit kill may no longer be necessary but

martial arts effectiveness is.

Greetings my martial arts brethren. I was worried that you might

be falling into complacency and I had better shake you back

into full awareness.

Are you guys ready to get on the ‘way back machine’? I think

that a little time travel might do us all some good so here we

go with one of my ‘back in the day’ dissertations.

How many of you remember when our hands and feet

were considered lethal weapons? Remember when

we were all considered trained killers?

There were even rumors circulating that we had to register

our hands with the police department.

We were so deadly that we were afraid to put our hands

in our pockets in the dead of the Chicago winter.

Might get arrested for carrying a concealed weapon. I even

heard of a karateka who tried to salute and knocked his own

brains out.

Of course I’m exaggerating but karate ‘back in the day’ was a

completely different animal from what it is today.

I’ll address that in a minute but while we’re on our time travel

gig we might as well go back to the time when karate and

such arts meant the difference between life and death.

Maybe the contrast will give us a better idea of where

we are today.

40


GRANDMASTER DONALD MISKEL

There was a time when the unarmed arts were the only recourse that the average

person had in the way of self-defense. Japan was pretty feudalistic

and tried to conquer all of its surrounding neighbors. It was pretty effective

in many instances. Places like Okinawa and Korea came under the influence

of Japan’s militaristic culture. They were conquered and forbidden

to own or bare any type of weapon. These laws were enforced by samurai

who weren’t especially gentle in the fulfilling of their obligations. The

slightest infraction or disrespect met an instant reprisal that more often

than not resulted in the death of the person involved. There were

no halfway measures for minor infractions or misdemeanors. In any

and all instances the results were generally the same. The people in

these countries responded with the only weapons left to them. The

traditional unarmed fighting systems of those countries were developed

to their ultimate level of efficiency.

Many of us are somewhat aware of the skill of the samurai in those

violent times. They were some of the most devastating warriors

in the known world. The people of those subjugated countries had to

contend against them and their combative skills unarmed. Can you imagine

facing one of those superlative warriors and their sword arts bare handed? The

karate masters of Okinawa often did and on many occasions they were able to subdue

and defeat their armed opponents. That required a skill level that most of us can’t

equal today. Most of today’s best martial artists would be more than hard pressed to meet

such a challenge. Very few of us could rise to the occasion.

Not only did the samurai carry superior armament, they wore armor. That meant that

the hands and feet had to be strong enough to penetrate the armor of the opponent

and find access to the nerve centers and pressure points that made victory possible.

That required extensive conditioning of the body’s weapons.

Morph back to the twentieth and twenty first century. In the late fifties

and early sixties when I began to study jiu jitsu and karate the martial

arts were still taught in the old way. Probably not to the same extent

but it still embraced many of the old methods of training. We conditioned

our weapons beating them on makiwari pads, wooden posts and

anything else that would make them tough and impervious to pain and

injury. We practiced tamasiwari techniques breaking everything from

boards to quarry rock with our hands and feet. Our hands were severely

calloused and we sported knots of bone and calcium on our fists the size

of pidgin eggs. I suffer arthritis in my hands today behind such practices.

I’ve managed to break practically every bone in my hands at one time

or another. We exercised and stretched our bodies to the point that we

could do things that should have been nearly impossible. The martial

arts weren’t popular in those days and small wonder why. Anyone with

anything that even vaguely resembled good sense avoided anything like

that like the plague.

Karate was taught different in those days. That was before kenpo or tae

kwon do invaded the martial art world. We were taught differently.

We trained towards a different objective so we trained differently. There

were no boxer type jabs to set up a finishing technique. An adversary wasn’t

worn down with a flurry of punches, kicks and strikes. All of our strikes were designed

for maximum damage and all of our techniques were finishing techniques.

41


MARTIAL ARTS EFFECTIVENESS

There is a lot of argument today about the validity of

the one hit kill. Did it really exist? Is it possible?

The arts that we study were originally designed

to accomplish just such a result. When you

were facing a trained samurai and he was wielding a

razor sharp length of steel you didn’t get more than

the one shot. There were seldom second chances in

such confrontations. The first strike had to be made

to count and that single blow had to drop and finish

the opponent.

Of course, we have to question the practicality of such

extensive training and conditioning of the body today.

These are modern times and we can’t afford to abuse our

hands to the extent that they did in those days. They did very

little precise work with their hands in those days. They were primarily

farmers and laborers. They didn’t require a lot of manual

dexterity. This is a different world. We can’t beat our hands into

bludgeons and make them into clubs and swords.

Those days are gone. A martial art has to reflect the time that the

practitioner lives in. These aren’t feudal times. Still though, if

we insist on using the same techniques we have to have the tools to

make them work. Punching someone on the tip of the chin hard

enough to render them unconscious will do you more damage

than it will them? It’s hard to fight with a fractured hand or a

broken wrist. That’s what we risk when we fight in the old way

with unconditioned weapons. We have to be realistic in our

approach.

So, does the one hit kill really exist? Oh yes. It is still alive and well. We

just have to reassess our approach to the fighting arts to make it realistic.

We have to either condition our hands, change our weapons or change

our technique. Something as simple as striking with a palm heel instead

of a fist or kicking with the shin instead of the toe of the shoe can make all

the difference in the world.

Please understand, I’m not suggesting that we should try to kill everyone

who confronts us with this mystical killing ability.

The punishment has to suit the crime. Breaking someone’s neck for

talking about your momma might be a slight overreaction.

As we develop our ability in the arts our sense of responsibility and

humanity has to develop also.

With great power comes great responsibility.

42


GRANDMASTER DONALD MISKEL

I

love the devastatingly fast techniques of American kenpo and I’m equally impressed with the bone

shattering ability of old school karate. Either is pretty effective by itself but when the capabilities of

both are seamlessly married a fabulous happy medium is accomplished. You now have the best of

both worlds each complimenting the other to good effect.

It is my belief that the martial art has to be tailored to reflect the need of the times we live

in. It’s been ages since I’ve had to face an armed samurai and I seldom have to crash through

armor to reach an opponent’s weak points. Hench the radical conditioning of the hands are

no longer necessary.

Still it would be nice to know that if I am called on to defend myself that my weapons

will be effective. If I have to hit someone I want to know that they’ll stay hit. That is to say

that they’ll be incapacitated long enough for me to make a strategic withdrawal. Taking into

consideration that discretion is still the better part of valor.

If we’re honest with ourselves and realistic in our approach to the fighting arts we should be

able to find the happy medium or combination of ingredients that will work for us. The one

hit kill may no longer be necessary but martial arts effectiveness is.

God bless you, my brethren. Train hard and go with God.

Rev. Dr. Donald Miskel

Donald Miskel started his training

in 1959 at the Jiu Jitsu Institute in

Chicago and trained with several

well-known and respected martial

arts instructors in a number of

disciplines.

He has attained black belt

ranking in six different martial

art disciplines.

Sensei Miskel taught at several locations in and around the Chicago

area for many years. His focus was self-defense instruction

for civilians and specialized, individual, training for law enforcement

personnel and security officers.

He worked in several areas of law enforcement, mental health and

personal security as well as performing Pastoral duties at several

churches and ministries for a number of years.

He helped to create the Black Lotus Combative System and he

founded the

Dante Ryu Gojute Kenpo karate/ Ju jitsu fighting system.

Dr. Miskel is an original member

of the Black Dragon Fighting Society.

43


HISTOIRE DU SAMBO

L'histoire des arts martiaux russes a été délibérément faussée par les purges staliniennes. Cette

désinformation a été maintenue par les services secrets soviétiques, durant les deux grandes

Guerres mondiales et pendant toute la période de la Guerre froide7.

Même chez les Soviétiques, beaucoup ont toujours cru jusqu'à tout récemment qu'Anatoly

Arkadevich Kharlampiev était le seul et unique fondateur du sambo et que ce

système de combat reposait exclusivement sur les arts martiaux russes anciens.

Cette désinformation

était répandue chez les pratiquants

de sambo, les grands champions et même chez les instructeurs les

plus expérimentés.

Des noms comme Viktor Afanasevich Spiridonov et Vasily Sergeevich Oshchepkov

sont restés dans l'ombre jusqu'à tout récemment.

44


PAR LE COMITE FRANCAIS SAMBO - CFS

C'est depuis la sortie d'un livre sur le sambo écrit par Mikhaïl Nikolaevich Lukashev,

livre qui fit scandale en URSS à sa sortie en 1982, que la vérité sur la création

du sambo commença à être dévoilée.

Le dévoilement se poursuivit en 1986 avec la parution d'un

second volume sur l'histoire du sambo. Toute cette épopée

s’amorça quand Lukashev débuta ses recherches et trouva ce

dossier :

URSS. NKVD. Département de la région de Moscou. Cas No.2641

à propos de l'accusation de Vasily Sergeevich Oshchepkov selon la clause

58 de l'article 6 du Code criminel de Russie, Vol 1.

Le dossier était très peu documenté. En résumé, il ne relatait en fait que Vasily

Sergeevich Oshchepkov, instructeur de lutte libre, judo et d'autodéfense

pour l'Armée rouge, avait été arrêté pour crime de trahison car il espionnait

pour le compte des Japonais. Il avait été envoyé au goulag et exécuté sommairement

d'une balle dans la tête.

Toutes ces accusations étaient fausses.

45


HISTOIRE DU SAMBO

Michail Lukashev pratiquait le sambo depuis bien des années. Il

connaissait bien son art martial ainsi que soncurriculum technique,

mais moins son historique. Les livres écrits sur le sambo

par son « présumé » fondateur, Anatoly Arkadevich Kharlampiev, ne

remontaient pas avant 1949. Lukashev avait cru comme tous qu'Anatoly

Kharlampiev était le créateur du sambo et que ce n'était qu'une

synthèse des différents styles de luttes slaves provinciales réalisée

par Kharlampiev sur l'ordre de N.I. Podvoiski.

C'est ce qu'Anatoly Kharlampiev clamait dans ses livres depuis des

années. Mais il subsistait néanmoins quelques incohérences dans

l'histoire de Kharlampiev.

C'est en lisant un article dans la revue Ogonyok,

« L'histoire du sambo » par Rahtanov, que Lukashev commença à

faire des recherches plus approfondies sur l'origine du sambo. Rahtanov

ne parlait pas de Viktor Spiridonov dans son article. Pourtant,

Spiridonov était vétéran de la Guerre russo-japonaise et avait

débuté un travail sur l'autodéfense (le samoz) bien avant Anatoly

Kharlampiev. De plus, Podvoiski était déjà un héros de la révolution

en 1922 lorsqu'il aurait ordonné à Anatoly Kharlampiev de créer le

sambo.

Or, en 1922, ce dernier n'avait que 15 ans. L’histoire n’était donc pas crédible.

De plus, Rahtanov faisait mention dans son article, d'une déclaration

que Kharlampiev avait faite en 1938 au sujet du lien qui existait entre le judo, le jujutsu et la création du sambo, ce qui n'a jamais été

mentionné par Kharlampiev dans aucun de ses livres par la suite. La question demeure ainsi sans réponse.

Mikhaïl Lukashev commença donc son travail de recherche au sujet de Viktor Spiridonov, sa biographie, son travail. Ce fut un travail

ardu et compliqué : la majorité des gens impliqués avec Spiridonov étaient décédés, les archives le concernant au Club Dynamo

avaient disparu. Il ne put trouver, pendant longtemps, que des histoires orales sur Spiridonov, recueillies d'amis, de collègues, de

voisins. Il finit par tomber sur Fyodor Ivanovich Zhamkov qui était Maître de Sport en titre et qui avait travaillé pour Viktor Spiridonov

au Club Dynamo.

C

'est à cette occasion qu'il entendit parler pour la toute première fois de Vasily Oshchepkov. Zhamkov avait été un des étudiants

d'Oshchepkov en 1920 à Vladivostok et il avait étudié le judo avec lui. C'est à partir de ce moment que Lukashev débuta ses recherches

sur Oshchepkov et toute l'histoire du sambo commença à être dévoilée.

46


PAR LE COMITE FRANCAIS SAMBO - CFS

Après la publication de son manuel sur le Sambo en 1982, Lukashev

fut confronté à un tollé de la part des étudiants de Kharlampiev. Au

lieu de déclencher une discussion ouverte au sujet de la véritable origine

du sambo, telle que racontée par Lukashev et lui prouver son erreur, les

étudiants de Kharlampiev écrivirent une lettre de dénonciation et l'expédièrent

au Comité Central du Parti Communiste de l'Union Soviétique.

Les accusations étaient plus ou moins ridicules. Au lieu d'être jetée

à la poubelle, la lettre fut pourtant envoyée et enregistrée au Comité

d'État des Sports d'URSS. Les autorités de ce comité organisèrent

une discussion au sujet du livre et de son auteur. Le livre controversé

était destiné aux jeunes lecteurs.

Il contenait surtout des informations sur les arts martiaux avec un

guide d'apprentissage personnel. Néanmoins, ce sont les anciens vétérans

du sambo, ceux qui avaient contribué à son développement et

à sa propagation à travers tout l'Union Soviétique, qui se sont le plus

intéressés à la discussion.

Ces vétérans du Sambo en connaissaient la véritable histoire et pour la première fois, ils pouvaient la raconter.

Andreï Andreevich Budzinsky, deux fois champion d'URSS et l'un des premiers étudiants de Kharlampiev, joua un rôle particulier

dans cette histoire.

Il forma un conseil de vétérans, et ils rassemblèrent des archives personnelles, des documents d'État, trouvèrent d'anciens compatriotes

de l'époque, ils envoyèrent des lettres dans les musées, etc.

C'est ainsi que de nouvelles informations furent dévoilées.

47


Menace pistolet à bout portant au visage

Fiches réalisées par

le Capitaine Jacques Levinet, expert,

et Pascal Tabaglioo, instructeur SPK

48


Menace pistolet à bout portant au corps

Fiches réalisées par

le Capitaine Jacques Levinet, expert,

et Pascal Tabaglioo, instructeur SPK

49


MAGASIN ET BOUTIQUE EN LIGNE

Spécialiste dans la vente de matériel d’arts martiaux, boxe et

sports de combat

www.comptoir-arts-martiaux.com

ZA de Maignon

5 rue Maryse Bastié

64600 Anglet

Tél : 05 59 63 70 35

Mail : camso2@wanadoo.fr

Fuji-sport-Anglet

CLUBS : possibilité de partenariat (comme avec l’AJL) et de profiter de

remises toute l’année pour le club et ses adhérents.

Devis gratuits par mail (tout matériel d’entrainement)

Alors, contactez-nous !!!!

Nouveau produit en France sur commande :

Aquabag (différentes tailles, couleurs et prix)

Démonstration : https://youtu.be/HJTfrzYcz-w

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!