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FACEBOOK; DEL DESPRECIO DE LAS MASAS A LA «SABIDURÍA DE LAS MULTITUDES». Dr. Adolfo Vásquez Rocca

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Edición bilingüe french-spanish<br />

<strong>FACEBOOK</strong>: DU MÉPRIS ENVERS LES MASSES À <strong>LA</strong> «SAGESSE<br />

<strong>DE</strong>S FOULES»<br />

<strong>Dr</strong>. <strong>Adolfo</strong> <strong>Vásquez</strong> <strong>Rocca</strong><br />

ANTIPO<strong>DE</strong>S, Nº 202 – 2014, Dossier réseaux sociaux - ITECO, Bruselas, Bélgica.<br />

– Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale.<br />

– Centre européen education et coopération au développement, action sociale et<br />

interculturelle<br />

http://www.iteco.be/antipodes/les-ong-sur-le-terrain-des-reseaux/Facebook-du-mepris-envers-les<br />

VÁSQUEZ ROCCA, <strong>Adolfo</strong>, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las<br />

multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid,<br />

http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/<br />

0


"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Facebook: du mépris envers les masses à la “sagesse des foules” 1<br />

Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité, son effectivité et<br />

son opportunisme, par <strong>Adolfo</strong> <strong>Vásquez</strong> <strong>Rocca</strong><br />

Nous avons l’habitude de promouvoir l’opinion des experts, puisque normalement<br />

nous considérons que seule une personne ayant de l’expérience et des<br />

connaissances est capable d’émettre des jugements adéquats dans un domaine<br />

ou une matière en particulier.<br />

Cependant, il y a des études montrant que les décisions collectives sont souvent<br />

plus efficaces que celles prises sur base des connaissances d’un seul expert.<br />

Facebook comme état de «conscience environnementale»<br />

Facebook est un état de « conscience environnementale », un moyen de tuer le<br />

temps (ou de le perdre, naturellement), un réseau de connexions qui répond à la<br />

logique de l’hypertextualité, de l’hyperlien, des moteurs de recherche sponsorisés<br />

1 VÁSQUEZ ROCCA, <strong>Adolfo</strong>, “Facebook: du mépris envers les masses à la «sagesse des foules»”,<br />

Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux<br />

Je t’invite, tu m’acceptes, (N° 202) - Centre de formation pour le développement et la solidarité<br />

internationale.<br />

1


"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

et du « postage » compulsif. Un engrenage puissant de l’industrie globale qui<br />

trafique des bases de données, statistiques, rating télévisuels et profils<br />

psychologiques, dans un processus exhaustif de stratification, cherchant à tout<br />

prix - comme n’importe quel consultant - que le business tourne.<br />

Bien que le projet ait été conçu par Mark Zuckerberg, le véritable visage derrière<br />

Facebook est celui de Peter Thiel, investisseur de capital à risque et philosophe<br />

futuriste. Il est aussi un activiste vigoureux du néo conservatisme. Il a obtenu son<br />

diplôme de philosophie à Stanford et il est coauteur du livre Le mythe de la<br />

diversité, attaque minutieuse contre le multiculturalisme et le libéralisme.<br />

Le mentor philosophique de Thiel est René Girard 2 , de Stanford, qui propose une<br />

théorie selon laquelle le comportement humain fonctionne par désir mimétique.<br />

Girard prétend que les gens se comportent essentiellement en « moutons » et<br />

copient les autres sans réfléchir. La théorie semble être correcte dans les mondes<br />

virtuels de Thiel : l’objet de désir est insignifiant. Tout ce qu’il importe de savoir est<br />

que les êtres humains ont tendance à se mettre en troupeaux. Ce qui explique les<br />

bulles financières, ainsi que l’énorme popularité de Facebook.<br />

Pour Thiel, internet est très séduisant car il promet un type de liberté dans les<br />

relations humaines et les affaires, et une liberté des lois dans les pays. Internet<br />

ouvre un monde d’expansion du libre marché et du laisser faire. Thiel adore<br />

également les paradis fiscaux - comme les Îles Cayman - où se trouve 40 % de<br />

l’argent du monde.<br />

Toutefois, si on analyse bien la politique de confidentialité de Facebook, on se<br />

rend compte qu’elle est ambiguë, voire même pratiquement inexistante.<br />

Facebook semble plutôt constituer un régime totalitaire virtuel, idéologiquement<br />

2 René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand<br />

anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis,<br />

qui a premièrement surgi pour analyser les œuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations<br />

interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les<br />

sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés<br />

contemporaines.<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

motivé, avec une population qui croît d’environ deux millions de personnes par<br />

semaine et qui a déjà surpassé les soixante-cinq millions. Thiel et ses partenaires<br />

ont créé leur propre pays. Un pays de consommateurs.<br />

Facebook est devenu une expérience exceptionnelle, à la fois « machinale » et<br />

virtuelle globale, où nos relations et amitiés sont devenues des biens qui se<br />

vendent aux grandes marques globales. Sur Facebook, nos vies sont un livre<br />

ouvert, où nos données sont l’objet d’une transaction financière.<br />

La sagesse déconcertante des foules ou la théorie des essaims<br />

Au début des années 2000, nous assistions déjà au développement des réseaux<br />

décentralisés contre le paradigme du contrôle hiérarchique. Maintenant, le<br />

cyberspace est devenu dense ; le concept d’une sagesse des foules s’est<br />

imposé, ainsi que le « journalisme citadin » des blogs. Cela pourrait encourager<br />

l’idée que le web finira par se transformer en un système nerveux global, un<br />

cerveau dans lequel chaque internaute constitue un neurone, et par générer une<br />

sorte d’intelligence collective produisant des pensées et des idées au-dessus des<br />

capacités de chacun de ses petits constituants. Cette vision de l’intelligence<br />

rappelle celle qui a été décrite par Philip K. Dick, « Sivaini » [le Système de vaste<br />

intelligence vivante] qui, d’une certaine manière, se définit comme la somme de<br />

plusieurs intelligences individuelles, subalternes, occultes, fondues en une seule<br />

et unique intelligence collective (dépersonnalisée ?) ; intelligence qui, malgré tout,<br />

est définie entre les réseaux du web - et également en dehors de ceux-ci -<br />

comme la nouvelle panacée de la connaissance. Il conviendrait dès lors de se<br />

demander ce que c’est, comment cela fonctionne, et pourquoi - comme les<br />

sirènes - cela attire et attrape les navigateurs entre les fils tourmentés du web 3 .<br />

3 René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand<br />

anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis,<br />

3


"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

L’intelligence collective - toujours à l’intérieur de contextes globalisés - requiert,<br />

pour sa constitution, de l’interactivité et du dialogue au sein du web. Ce dialogue<br />

tend à favoriser les nouveaux modèles discursifs accessibles à tous, dont les<br />

expressions - toujours à caractère public - se glissent à travers les voies de<br />

l’information, à la recherche de participations collaboratives dans un espace<br />

mutant et délocalisé connu comme le web 2.0.<br />

Nous devons comprendre l’hyper-connectivité et le cyberespace comme une<br />

réalité simulée, un « non-lieu », qui agit comme un réseau de transmission<br />

d’information, où nous développons nos interactions communicatives médiatiques<br />

dans le paroxysme des nouveaux réseaux sociaux et le développement de<br />

nouvelles formes de cyber-subjectivité ; et où nous voyons que des concepts<br />

comme celui de citoyenneté, intimité et lieu (non-lieu) sont redéfinis dans ce<br />

nouvel environnement de pouvoirs anonymes, d’empires techno-financiers<br />

implacables et d’implosions sociales.<br />

Le terme web 2.0 est né en 2004, et a été popularisé à partir de ses applications<br />

les plus représentatives (Wikipedia, Youtube, Flickr, Wordpress, Blogger,<br />

Myspace, Facebook, Ohmynews), ainsi que de la suroffre de centaines d’outils,<br />

en essayant d’attirer les utilisateurs - générateurs de contenus.<br />

Selon O’Reilly 4 , principal promoteur de la notion du web 2.0, celle-ci contient sept<br />

qui a premièrement surgi pour analyser les œuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations<br />

interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les<br />

sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés<br />

contemporaines.<br />

4 Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une seconde génération dans<br />

l’histoire du web, basée sur des communautés d’utilisateurs et une gamme spéciale de services,<br />

comme les réseaux sociaux, les blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration<br />

et l’échange d’informations entre utilisateurs.<br />

A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui n’étaient pas<br />

actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de webs plus dynamiques (parfois<br />

dénommés web 1.5), qui offraient des pages html dynamiques créées au vol à partir d’une base de<br />

données actualisée. Dans les deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites)<br />

étaient considérés comme des facteurs très importants.<br />

Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté vers l’interaction et<br />

les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les effets des réseaux en créant ou non des<br />

webs interactifs et visuels. Ainsi, les sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou<br />

4


"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

principes constitutifs : le World Wide Web comme plateforme de travail, le<br />

renforcement de l’intelligence collective, la gestion des bases de données comme<br />

compétence de base, la fin du cycle des actualisations des versions du logiciel,<br />

les modèles de programmation légère allant de pair avec la recherche de la<br />

facilité, le logiciel non limité à un seul dispositif et les expériences enrichissantes<br />

des utilisateurs.<br />

C’est ainsi que se renforcent les effets de réseau conduits par une « architecture<br />

de participation », une innovation et des développeurs indépendants, ainsi que<br />

les petits modèles d’affaires capables de syndiquer des services et contenus.<br />

Sous le concept de web 2.0 peuvent se regrouper alors «toutes ces utilités et<br />

services Internet qui se nourrissent dans une base de données, qui peut être<br />

modifiée par les utilisateurs du service, que ce soit dans son contenu (en<br />

ajoutant, en changeant ou en biffant une information ou en associant des<br />

données à l’information existante), ou dans la façon de le présenter» 5 .<br />

Une fois la révolution des systèmes de publication de contenus assumée comme<br />

avec weblogs et wikis, dans le web 2.0, l’attention se déplace depuis l’information<br />

jusqu’à la méta information. La quantité de données générées commence à se<br />

faire si dense qu’elles ne servent plus à rien si elles ne sont pas accompagnées<br />

par d’autres qui leur assignent une hiérarchie et un signifié. La stratégie de doter<br />

les utilisateurs d’outils pour classer l’information collectivement a été définie<br />

comme folksonomie, dont l’implémentation la plus populaire sont les tags ou<br />

étiquettes. Si les blogs ont démocratisé la publication de contenus, les<br />

folksonomies démocratisent l’architecture de l’information. Les utilisateurs de<br />

Flickr, par exemple, ne partagent pas seulement leurs photos à travers le<br />

service : après leur avoir assigné des étiquettes multiples avec lesquelles ils<br />

associent un signifié aux images, ils construisent une grande structure<br />

webs dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels.<br />

5 Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva », En Telos. Revista<br />

de Comunicación, tecnología y sociedad, 73 (octobre-décembre 2007).<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

sémantique d’images qui peut être parcourue dans tous les sens. Dans le service<br />

de « bookmarks » Del.icio.us social, les utilisateurs étiquètent grâce à différents<br />

concepts les liens intéressants qu’ils trouvent dans le réseau, générant ainsi une<br />

classification thématique très précise de la croissance quotidienne du web. La<br />

communauté de Del.icio.us est en train de mettre en œuvre le simulacre le plus<br />

efficace du vieux rêve du « web sémantique », un web qui puisse soi-même se<br />

comprendre.<br />

La sagesse des foules est une autre manière d’appeler les masses à entrer en<br />

scène, maintenant dans le cyberspace. À ce sujet, James Surowiecki remarque<br />

que « les groupes fonctionnent mieux que les individualités si et seulement si<br />

quatre conditions s’accomplissent : une diversité d’opinions, de décentralisation,<br />

d’indépendance et des mécanismes d’addition de la multitude ; sous les dites<br />

circonstances, chaque individu apporte et évalue une partie de l’information pour,<br />

auprès du reste des individus, atteindre un verdict collectif ». Malgré cela, il reste<br />

encore à démontrer que l’intelligence collective promue par les théoriciens de<br />

l’essaim - somme de beaucoup d’intelligences - est plus effective que celle des<br />

élites réduites.<br />

Surowiecki débute son argument avec une anecdote du scientifique britannique<br />

Francis Galton. En 1906, lors d’une foire agricole, Galton s’est proposé de vérifier<br />

jusqu’à quel point un groupe de 787 personnes pourrait déterminer le poids exact<br />

d’un bœuf. Quand le poids du bœuf a été révélé -543 kilogrammes-, il en est<br />

ressorti que l’estimation de la multitude avait été de 542,5 kilogrammes.<br />

Le livre de Surowiecki s’est transformé en best-seller et le concept de « la<br />

sagesse des foules » (The wisdom of crowds, en anglais) s’est popularisé dans le<br />

monde corporatif. De fait, l’opération de lieux comme Yahoo, Google, Myspace et<br />

Netflix est basée sur cette opportunité de collectivisme en ligne et, récemment,<br />

Netflix, l’entreprise leader pour la location de films, a fait appel à un concours<br />

international ayant recours à cette « sagesse des foules » pour perfectionner son<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

système de recommandations.<br />

Aussi attirant que le pari d’une intelligence supérieure des foules puisse résulter,<br />

il est intéressant de considérer l’avertissement de Charles MacKay, dans son<br />

fameux livre Les délires collectifs extraordinaires et la folie des foules, où l’auteur<br />

se pose la question suivante : pourquoi donc des individus d’habitude sensés et<br />

intelligents se transforment-ils en masses idiotes quand ils agissent<br />

collectivement ? « Les gens, on le sait, pensent en troupeaux ; on peut également<br />

voir qu’ils deviennent fous en troupeaux et récupèrent seulement la sagesse<br />

lentement, un à un ».<br />

Facebook a permis l’entrée en scène des masses, bien qu’il n’ait pas été le<br />

premier à horizontaliser le réseau. D’autres réseaux sociaux existent sur internet<br />

comme HI5 et Myspace qui sont arrivés avant, ou des phénomènes ponctuels<br />

comme Orkut qui sont plus populaires que Facebook dans certains pays comme<br />

l’Inde ou le Brésil. Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité,<br />

son effectivité et son opportunisme. Il est arrivé au bon moment en offrant ce qui<br />

est approprié à l’utilisateur commun et d’une manière facile, expliquant son<br />

incroyable succès dans nos pays. Les gens qui affirmaient que la seule manière<br />

de participer au web était grâce aux blogs, c’est-à-dire dans ce qu’est écrire<br />

aujourd’hui, voient en Facebook leur opportunité d’écriture, puisque le schéma a<br />

été simplifié avec des fonctions préétablies. Facebook facilite l’interaction et la<br />

présence télématique ; cependant, en tant que technologie de l’information, elle<br />

se trouve chaque fois davantage liée aux sujets inutiles ou au simple passetemps,<br />

plus qu’à l’information importante.<br />

Facebook est un réseau à l’intérieur du réseau qui devient chaque fois plus grand<br />

et puissant ; les possibilités d’échange d’information sont illimitées. Il n’y a pas<br />

non plus de limite pour les applications ajoutées au système : les guerres de<br />

vampires, les loups-garous, zombies, etc. Certaines sont si « attirantes » qu’elles<br />

causent une dépendance.<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Il y a un flux constant d’information réclamant notre attention, ainsi que des<br />

invitations qui exigent une réponse. Ainsi, sans que nous le remarquions, notre<br />

compte commence à être saturé à cause de ces applications qui sont une<br />

extension de l’oisiveté, ne permettant pas de distinguer les invitations aux<br />

applications réellement utiles.<br />

Par <strong>Adolfo</strong> <strong>Vásquez</strong> <strong>Rocca</strong> D.Phil<br />

Cet article, jusque là inédit, publié partiellement dans Manuscrits de Blog – Cabinet<br />

de Travail – de l’auteur, a été écrit pendant le printemps 2010 ; récemment inclus<br />

dans une section anthologique de la Revue Almia, Margen cero, de Madrid:<br />

<strong>Vásquez</strong> <strong>Rocca</strong>, <strong>Adolfo</strong>, «Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría<br />

de las multitudes», dans Revista Almiar – nº 66, – 2012 – Margen cero, Madrid.<br />

Traduction de l’espagnol de Daniel de la Fuente<br />

[1] René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est<br />

considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-<br />

Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, qui a premièrement surgi<br />

pour analyser les œuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations<br />

interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la<br />

violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension,<br />

à la violence dans les sociétés contemporaines.<br />

[2] Idalia Rivera, Mario Toache, « La desconcertante sabiduría de las multitudes :<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

De la teoría de los enjambres a la teoría de los borregos y otras cosas<br />

parecidas », RECA, 4 (2012), UNAM.<br />

[3] Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une<br />

seconde génération dans l’histoire du web, basée sur des communautés<br />

d’utilisateurs et une gamme spéciale de services, comme les réseaux sociaux, les<br />

blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration et l’échange<br />

d’informations entre utilisateurs.<br />

A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui<br />

n’étaient pas actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de<br />

webs plus dynamiques (parfois dénommés web 1.5), qui offraient des pages html<br />

dynamiques créées au vol à partir d’une base de données actualisée. Dans les<br />

deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites) étaient<br />

considérés comme des facteurs très importants.<br />

Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté<br />

vers l’interaction et les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les<br />

effets des réseaux en créant ou non des webs interactifs et visuels. Ainsi, les<br />

sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou webs<br />

dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels.<br />

[4] Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia<br />

colectiva», En Telos. Revista de Comunicación, tecnología y sociedad, 73<br />

(octobre-décembre 2007).<br />

<strong>Dr</strong>. <strong>Adolfo</strong> <strong>Vásquez</strong> <strong>Rocca</strong><br />

Articles de cet auteur<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Facebook : du mépris envers les masses à la « sagesse des foules »<br />

Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux<br />

Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202)<br />

Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux<br />

Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202)<br />

Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale.<br />

2, rue Renkin - 1030 Bruxelles<br />

Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux<br />

Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202)<br />

Traducción al francés en Antipodes, publicación trimestral de ITECO, Bruselas,<br />

Bélgica.<br />

Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux<br />

Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202)<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

<strong>FACEBOOK</strong>; <strong><strong>DE</strong>L</strong> <strong><strong>DE</strong>SPRECIO</strong> <strong>DE</strong> <strong><strong>LA</strong>S</strong> <strong>MASAS</strong> A “<strong>LA</strong> SABIDURÍA <strong>DE</strong> <strong><strong>LA</strong>S</strong><br />

MULTITU<strong>DE</strong>S”. 6<br />

<strong>Dr</strong>. <strong>Adolfo</strong> <strong>Vásquez</strong> <strong>Rocca</strong><br />

6 VÁSQUEZ ROCCA, <strong>Adolfo</strong>, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las<br />

multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid,<br />

http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Normalmente solemos favorecer la opinión de los expertos, pues consideramos que<br />

sólo una persona con experiencia y conocimientos es capaz de emitir juicios<br />

correctos en un área o materia en particular.<br />

Sin embargo, hay evidencias de que las decisiones tomadas colectivamente por un<br />

grupo de personas suelen ser más atinadas que las decisiones tomadas sobre la<br />

base del conocimiento de un experto.<br />

1.- Facebook como estado de “conciencia ambiental”.<br />

Facebook es un estado de “conciencia ambiental”, una enorme manera de matar el<br />

tiempo (o perderlo, por supuesto), una maquinaria de conexiones, que responde a la<br />

lógica de la hipertextualidad, del hiperlink, de los motores de búsqueda<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

esponsorizados y el posteo compulsivo. Un poderoso engranaje de la industria<br />

global que trafica con bases de datos, estadísticas, rainting televisivos, y perfiles<br />

psicologógicos, en un exhaustivo proceso de estratificación, que apunta sus<br />

esfuerzos –como cualquier consultora– a que el mercado se active y los negocios<br />

prosperen.<br />

Aunque el proyecto fue concebido por Mark Zuckerberg, la cara real detrás de<br />

Facebook es Peter Thiel, inversor de capital de riesgo y filósofo futurista. Es también<br />

un vigoroso activista del neoconservadurismo. Se graduó en Filosofía en Stanford y<br />

es coautor del libro El mito de la diversidad, un ataque minucioso al multiculturalismo<br />

y al liberalismo.<br />

El mentor filosófico de Thiel es René Girard 7 , de Stanford, quien propone la teoría de<br />

que el comportamiento humano funciona por deseo mimético. Girard alega que la<br />

gente es esencialmente borrega y se copia una a otra sin mucha reflexión. La teoría<br />

parece ser correcta en los mundos virtuales de Thiel: el objeto de deseo es<br />

irrelevante. Todo lo que se necesita saber es que los seres humanos tienden a<br />

moverse en manadas. De ahí las burbujas financieras. Y de ahí la enorme<br />

popularidad de Facebook.<br />

Internet es muy seductor para Thiel porque promete un tipo de libertad en las<br />

relaciones humanas y en los negocios, libertad de las leyes de los países. Internet<br />

abre un mundo de expansión del libre mercado y laissez faire. A Thiel también le<br />

encantan los paraísos fiscales –como las Islas Caimán– donde esta el 40% del<br />

dinero del mundo.<br />

7 René Girard (Aviñón, 1923). A más de ochenta y cuatro años, René Girard –considerado el más grande<br />

antropólogo viviente, cerca de lo que fue Lévi-Straus. Notable por su teoría de la mímesis que surgió<br />

en primera instancia para analizar obras literarias en las que se muestran relaciones interpersonales<br />

miméticas. Posteriormente fue aplicada al análisis de la violencia en las sociedades primitivas que se<br />

fundamentan en lo sagrado; y por extensión, a la violencia en las sociedades contemporáneas.<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Ahora, si se analiza bien la política de privacidad de Facebook es ambigua o<br />

prácticamente no existe. Facebook parece más un régimen totalitario virtual,<br />

ideológicamente motivado, con una población que crece unos dos millones de<br />

personas por semana y que ya ha superado los 65 millones. Thiel y sus socios han<br />

creado su propio país. Un país de consumidores.<br />

Facebook ha devenido un experimento genial a la vez que 'maquinal', una república<br />

virtual global, donde nuestras relaciones y amigos son convertidos en bienes que se<br />

venden a las grandes marcas globales. En Facebook nuestras vidas son un libro<br />

abierto, donde nuestros datos son objeto de una transa bursátil.<br />

2.- La desconcertante sabiduría de las multitudes o la Teoría de los Enjambres.<br />

A comienzos del 2000 ya vivimos el desarrollo de las redes descentralizadas versus<br />

el paradigma del control jerárquico. Ahora el ciberespacio se ha hecho denso; se ha<br />

impuesto la “sabiduría de las multitudes” 8 y el “periodismo ciudadano” de los blogs.<br />

Esto podría alentar la idea que la Web acabará convirtiéndose en un sistema<br />

nervioso global, un cerebro en el que cada internauta constituye una neurona y que<br />

acabará generando algún tipo de inteligencia colectiva que produzca pensamientos e<br />

ideas por encima de las capacidades de cada una de sus pequeñas partes. Este<br />

enfoque de la inteligencia recuerda al descrito por Philip K. Dick 9 SIVAINVI [Sistema<br />

de Vasta Inteligencia Viva] que, de algún modo, se define como la suma de muchas<br />

inteligencias individuales, subalternas, ocultas, fundidas en una sola, única y<br />

¿despersonalizada? inteligencia colectiva; inteligencia que, pese a todo, se define<br />

8 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004.<br />

9 Sivainvi (1981). Famosa trilogía del autor de ciencia-ficción estadounidense Philip K. Dick,<br />

caracterizado por introducir el colectivismo [inteligencia colectiva, alucinaciones colectivas, conciencia<br />

colectiva...] en la mayor parte de sus novelas.<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

entre las redes de la telaraña —y fuera de ellas también— como la nueva panacea<br />

del conocimiento. Cabría entonces cuestionarse qué es, cómo funciona, por qué —<br />

como las sirenas— atrae —y atrapa— a los navegantes entre los procelosos hilos de<br />

la web 10 .<br />

La inteligencia colectiva —siempre dentro de contextos globalizados— requiere,<br />

para su constitución, de la interactividad, del diálogo al interior de la web. Diálogo que<br />

tiende a favorecer nuevos modelos discursivos accesibles a todos, cuyas<br />

expresiones —siempre de carácter público— se deslizan a través de las autopistas<br />

de la información en busca de participaciones colaborativas en un espacio mutante y<br />

deslocalizado conocido como la Web 2.0.<br />

La hiper-conectividad y el ciberespacio habremos de entenderla como una realidad<br />

simulada, un “no-lugar”, que opera como una red de tránsito de información, donde<br />

desarrollamos nuestras interacciones comunicativas mediáticas, en el paroxismo de<br />

las nuevas redes sociales, y el desarrollo de nuevas formas de ciber-subjetividad.<br />

Donde vemos que conceptos como el de ciudadanía, intimidad y lugar (no-lugar) se<br />

redefinen en este nuevo entorno de poderes anónimos, imperios tecnofinancieros<br />

implacables e implosiones sociales.<br />

El término Web 2.0 nació a mediados de 2004 y se popularizó a partir de sus<br />

aplicaciones más representativas, Wikipedia, YouTube, Flickr, WordPress, Blogger,<br />

MySpace, Facebook, OhMyNews, y de la sobreoferta de cientos de herramientas<br />

intentando captar usuarios– generadores de contenidos.<br />

Según O’Reilly 11 , principal promotor de la noción de Web 2.0, los principios<br />

10 RIVERA, Idalia – TOACHE, Mario, “La desconcertante sabiduría de las multitudes: De la Teoría de los<br />

Enjambres a la Teoría de los Borregos y otras cosas parecidas”, RECA, 4 (2012), UNAM.<br />

11 El término Web 2.0 fue acuñado por Tim O'Reilly en 2004 para referirse a una segunda generación en<br />

la historia de la Web basada en comunidades de usuarios y una gama especial de servicios, como las<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

constitutivos de ésta son siete: la World Wide Web como plataforma de trabajo, el<br />

fortalecimiento de la inteligencia colectiva, la gestión de las bases de datos como<br />

competencia básica, el fin del ciclo de las actualizaciones de versiones del software,<br />

los modelos de programación ligera junto a la búsqueda de la simplicidad, el software<br />

no limitado a un solo dispositivo y las experiencias enriquecedoras de los usuarios.<br />

Así se potencian los efectos de red conducidos por una "arquitectura de<br />

participación"; innovación y desarrolladores independientes; pequeños modelos de<br />

negocio capaces de sindicar servicios y contenidos. Como Web 2.0 pueden<br />

entenderse entonces "todas aquellas utilidades y servicios de Internet que se<br />

sustentan en una base de datos, la cual puede ser modificada por los usuarios del<br />

servicio, ya sea en su contenido (añadiendo, cambiando o borrando información o<br />

asociando datos a la información existente), bien en la forma de presentarlos, o en<br />

contenido y forma simultáneamente." 12 -<br />

Asumida la revolución de los sistemas de publicación de contenidos como weblogs y<br />

wikis, en la web 2.0 la atención se desplaza desde la información hacía la<br />

metainformación. La cantidad de datos generados empieza a ser de tal volumen que<br />

no sirven para nada si no vienen acompañados de otros que les asignen jerarquía y<br />

significado. La estrategía de dotar a los usuarios de instrumentos para clasificar la<br />

información colectivamente se ha definido como folksonomía, y su implementación<br />

redes sociales, los blogs, los wikis o las folcsonomías, que fomentan la colaboración y el intercambio<br />

ágil de información entre los usuarios.<br />

El concepto original del contexto, llamado Web 1.0 era páginas estáticas HTML que no eran<br />

actualizadas frecuentemente. El éxito de las punto-com dependía de webs más dinámicas (a veces<br />

llamadas Web 1.5) donde los CMS servían páginas HTML dinámicas creadas al vuelo desde una<br />

actualizada base de datos. En ambos sentidos, el conseguir hits (visitas) y la estética visual eran<br />

considerados como unos factores muy importantes.<br />

Los propulsores de la aproximación a la Web 2.0 creen que el uso de la web está orientado a la<br />

interacción y redes sociales, que pueden servir contenido que explota los efectos de las redes creando<br />

o no webs interactivas y visuales. Es decir, los sitios Web 2.0 actúan más como puntos de encuentro, o<br />

webs dependientes de usuarios, que como webs tradicionales.<br />

12 RIBES, Xavier; Web 2.0: “El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva”, En "Telos. Revista<br />

de Comunicación, Tecnología y Sociedad", 73 (Octubre-Diciembre 2007)<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

más popular son los tags o etiquetas. Si los blogs democratizaron la publicación de<br />

contenidos, las folksonomías están democratizando la arquitectura de la información.<br />

Los usuarios de Flickr, por ejemplo, no sólo comparten sus fotografías a través del<br />

servicio, sino que al asignarles múltiples etiquetas con las que asocian significado a<br />

las imágenes, construyen una gran estructura semántica de imágenes que se puede<br />

recorrer en todas las direcciones. En el servicio de “bookmarks” social del.icio.us, los<br />

usuarios etiquetan con diferentes conceptos los enlaces de interés que encuentran<br />

en la Red, generando así una clasificación temática muy precisa del crecimiento<br />

diario de la Web. La comunidad de del.icio.us está llevando a cabo el simulacro más<br />

eficaz del viejo sueño de la Web Semántica, una Web que se entienda a sí misma.<br />

La sabiduría de las multitudes 13 es otra forma para llamar a la entrada en escena de<br />

las masas –ahora en el ciberespacio–. A este respecto James Surowiecki señala que<br />

“los grupos funcionan mejor que las individualidades si y sólo si se cumplen cuatro<br />

condiciones: diversidad de opiniones, descentralización, independencia y<br />

mecanismos de agregación de la multitud; bajo dichas circunstancias, cada individuo<br />

aporta y valora una parte de la información para, junto al resto de los individuos,<br />

alcanzar un veredicto colectivo”. 14 Pese a ello, está aún por demostrarse que la<br />

inteligencia colectiva promovida por los teóricos del enjambre —suma de muchas<br />

inteligencias— sea más efectiva que las élites reducidas.<br />

Surowiecki inicia su argumento con una anécdota del científico británico Francis<br />

Galton. En 1906, durante una feria ganadera, Galton se propuso averiguar hasta qué<br />

punto podría un grupo de 787 personas determinar el peso exacto de un buey.<br />

Cuando el peso del buey fue revelado -543 kilogramos-, resultó que la estimación<br />

promedio de la multitud había sido, asombrosamente 542,5 kilogramos.<br />

En su momento, el libro de Surowiecki se convirtió en un bestseller y el concepto -la<br />

sabiduría de las multitudes ( The wisdom of crowds , en inglés)- se popularizó en el<br />

13 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004.<br />

14 Ibid.<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

mundo corporativo. De hecho, la operación de sitios como Yahoo, Google, MySpace<br />

y Netflix está basada en esta suerte de colectivismo online y recientemente Netflix, la<br />

empresa líder en alquiler de películas, convocó a un certamen internacional apelando<br />

a la "sabiduría de las multitudes" para perfeccionar su sistema de recomendaciones.<br />

Por seductora que resulte la apuesta a la superior inteligencia de las multitudes, no<br />

sería mala idea detenerse en la advertencia de Charles MacKay 15 en su famoso libro<br />

–Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes– donde se<br />

cuestiona ¿por qué individuos habitualmente sensatos e inteligentes se convierten en<br />

masas idiotas cuando actúan colectivamente?<br />

"La gente, es sabido, piensa en<br />

manadas; se verá que también enloquece en manadas y sólo recobra la cordura<br />

lentamente, uno por uno". 16<br />

Facebook ha permitido la entrada en escena de las masas, aunque no fue el primero<br />

en horizontalizar la red. Existen otras redes sociales en Internet como HI5 y Myspace<br />

que partieron antes, o fenómenos puntuales como Orkut que en Brasil e India es más<br />

popular que Facebook. El fenómeno Facebook puede ser explicado por su<br />

simplicidad, efectividad y oportunismo. Llegó en le momento preciso ofreciendo lo<br />

adecuado para el usuario común y de manera fácil. Eso es lo que lo ha hecho tener<br />

tanto éxito en nuestros países. La gente abrumada con el mensaje elitista que<br />

afirmaba que la única manera de participar en la web estaba en los blogs, es decir,<br />

en escribir hoy ve en Facebook su oportunidad ya que se simplificó el esquema con<br />

funciones prediseñadas. Facebook facilita la interacción y la presencia telemática, sin<br />

embargo como tecnología de la información cada vez se encuentra más relacionada<br />

con asuntos “inútiles” o con la mera entretención más que con información relevante.<br />

Facebook es una red dentro de la red que cada vez se hace más grande y poderosa;<br />

15 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony<br />

Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980<br />

16 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony<br />

Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980<br />

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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

las posibilidades de intercambio de información posiblemente no tengan límites.<br />

Tampoco hay límite para las aplicaciones añadidas al sistema: Guerras de vampiros,<br />

hombres lobo, zombies, etc. Algunas tan “atractivas” que se tornan adictivas.<br />

Hay un flujo constante de información reclamando nuestra atención, también,<br />

invitaciones que exigen una respuesta. Así casi sin notarlo nuestra cuenta comienza<br />

a saturarse de estas aplicaciones que vienen a ser una extensión del ocio que no<br />

permite distinguir las invitaciones a aplicaciones verdaderamente útiles y relevantes.<br />

<strong>Dr</strong>. <strong>Adolfo</strong> <strong>Vásquez</strong> <strong>Rocca</strong><br />

Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado<br />

Universidad Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía<br />

Contemporánea y Estética. Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia<br />

Universidad Católica de Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento<br />

de Artes y Humanidades de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de<br />

Periodismo, Profesor Adjunto Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB<br />

Santiago. Profesor PEL Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC<br />

–– Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México.<br />

Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y<br />

4


"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista<br />

Praxis – Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del<br />

Conselho Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do<br />

Estado do Rio Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía<br />

de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista<br />

Philosophica PUCV. –Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF)<br />

con sede en Bruselas, Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor<br />

visitante en la Maestría en Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. –<br />

Profesor visitante Florida Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria –<br />

Proyecto europeo de Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean<br />

University - Academia.edu. Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y<br />

Postgrado, Universidad Andrés Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la<br />

Escuela Matríztica de Santiago –dirigida por el <strong>Dr</strong>. Humberto Maturana. Consultor Experto<br />

del Consejo Nacional de Innovación para la Competitividad (CNIC)– Artista conceptual.<br />

Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de<br />

climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim<br />

(IAM), Valencia, España, 2008. Invitado especial a la International Conference de la Trienal<br />

de Arquitectura de Lisboa | Lisbon Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés -<br />

Publicado en la sección Architecture de la Anthologie: Le Néant Dans la Pensée<br />

Contemporaine . Publications du Centre Français d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions<br />

, París, © 2012<br />

Doctor en Filosofía, Director de Revista Observaciones Filosóficas<br />

Web: www.danoex.net/adolfovasquezrocca.html<br />

Academia.edu: emui.academia.edu/<strong>Adolfo</strong>Vasquez<strong>Rocca</strong><br />

Eastern Mediterranean University<br />

Linkedin: linkedin.com/pub/adolfo-vasquez-rocca/25/502/21a<br />

Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado Universidad<br />

Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía Contemporánea y<br />

Estética.<br />

Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica de<br />

Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento de Artes y Humanidades<br />

de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de Periodismo, Profesor Adjunto<br />

Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB Santiago. Profesor PEL<br />

Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC.<br />

En octubre de 2006 y 2007 es invitado por la 'Fundación Hombre y Mundo' y la UNAM a dictar<br />

un Ciclo de Conferencias en México.<br />

Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México.<br />

Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y<br />

Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista Praxis.<br />

Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del Conselho<br />

Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do Estado do Rio<br />

Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía de la Pontificia<br />

Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista Philosophica PUCV.<br />

Asesor Consultivo de Enfocarte –Revista de Arte y Literatura– Cataluña / Gijón, Asturias,<br />

España. –Miembro del Consejo Editorial Internacional de 'Reflexiones Marginales' –Revista de<br />

la Facultad de Filosofía y Letras UNAM. –Editor Asociado de Societarts, Revista de artes y<br />

humanidades, adscrita a la Universidad Autónoma de Baja California. –Miembro del Comité<br />

Editorial de International Journal of Safety and Security in Tourism and Hospitality, publicación<br />

científica de la Universidad de Palermo. –Miembro Titular del Consejo Editorial Internacional de<br />

5


"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"<br />

Errancia, Revista de Psicoanálisis, Teoría Crítica y Cultura –UNAM– Universidad Nacional<br />

Autónoma de México. –Miembro del Consejo Editorial de Revista “Campos en Ciencias<br />

Sociales”, Universidad Santo Tomás © , Bogotá, Colombia.<br />

Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF) con sede en Bruselas,<br />

Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor visitante en la Maestría en<br />

Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. – Profesor visitante Florida<br />

Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria – Proyecto europeo de<br />

Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean University - Academia.edu.<br />

Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y Postgrado, Universidad Andrés<br />

Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la Escuela Matríztica de Santiago –dirigida<br />

por el <strong>Dr</strong>. Humberto Maturana. Consultor Experto del Consejo Nacional de Innovación para la<br />

Competitividad (CNIC)– Artista conceptual. Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter<br />

Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de climatización, Colección Novatores, Nº 28,<br />

Editorial de la Institución Alfons el Magnànim (IAM), Valencia, España, 2008. Invitado<br />

especial a la International Conference de la Trienal de Arquitectura de Lisboa | Lisbon<br />

Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés - Publicado en la sección Architecture de la<br />

Anthologie: Le Néant Dans la Pensée Contemporaine . Publications du Centre Français<br />

d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions , París, © 2012. Profesor de Postgrado, Magister<br />

en Biología-Cultural, Escuela Matríztica de Santiago y Universidad Mayor 2013 - 2014<br />

E-mail: adolfovrocca@gmail.com<br />

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