(quelques) chiffres - A.HAUSER SA

Le bâtiment de l’atelier de menuiserie, 2005
par exemple en 2000 la préfabrication d’éléments
de toiture pour la salle des sociétés de Moutier, éléments
de plus de 15 m de longueur par 4,50 m de
largeur et dépassant le poids de 4 tonnes.
En 1994,la raison individuelle est transformée en
société anonyme, et en 1999 je deviens propriétaire
de l’entreprise. Au décès de mon père en 2000, le
bel équilibre de la répartition des tâches est rompu.
De nouvelles formules sont à trouver.Dans l’objectif
de maintenir les emplois, un effort est demandé à
chaque collaborateur d’assumer la plus grande responsabilité
possible, de façon à ne pas charger sur
une seule paire d’épaules les tâches assumées
jusque-là par deux personnes. De plus, durant cette
dernière période, quatre anciens employés atteignent
l’âge de la retraite. Le contexte économique
en général, et prévôtois en particulier, étant marqué
en ce début de XXIe siècle par de brusques changements
et une incertitude généralisée, la conduite de
l’entreprise est une rude opération pour quelqu’un
qui, en définitive, se sent plus à l’aise comme
constructeur que comme manager. Dans ce contexte,
des relations humaines de qualité – et j’ai le bonheur
d’en connaître de nombreuses – demeurent
infiniment précieuses. Parmi elles, Jean Kleiber et
Bernard Mertenat, respectivement petit-fils de
Philippe Hauser, le 1er juin 2005
Charles Kleiber et ancien disciple de Walti Kleiber
(ingénieur et fils de Charles) ont eu à cœur de livrer
leur expérience à l’occasion du centenaire de l’entreprise
Hauser. Leurs témoignages élogieux seront
peut-être pour moi lourds à porter, je les accueille
toutefois avec reconnaissance, car ils expriment
bien le sens que peut prendre le terme «construire»
dans ses différentes acceptions.
D’aucuns me considéreront comme trop porté
sur le second degré des choses au détriment de la
vision plus simple, plus réelle et toujours terriblement
actuelle de la loi de la jungle… je ne m’en
défends pas et accepte ces éventuels reproches. La
verticalité restera probablement pour moi toujours
préférable à l’horizontalité, tant il est vrai qu’une
construction généralement s’élève et que mes loisirs
préférés demeurent visiter la montagne et scruter
les merveilles du ciel nocturne.
● Philippe Hauser
15