La douleur c'est sensible - Valenciennes

la douleur de la parturiente et son traitement
* Correspond à des
spécialités médicales
et les signalent donc
comme telles.
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L’anesthésie péridurale
Son but est de supprimer la douleur en permettant
à la parturiente de participer à son
accouchement, par l’action d’anesthésiques
locaux associés ou non à des dérivés morphiniques
sur les nerfs rachidiens.
Elle est utilisée à dose analgésique pour le
travail et la période post opératoire, à dose
anesthésique pour les césariennes.
Proposée depuis plus de 20 ans, mise
en place en début de travail, elle est
entretenue soit par :
• des injections répétées à la demande
de la future maman par le médecin
anesthésiste.
• une injection continue en seringue
autopulsée afin d’éviter l’analgésie
en “dent de scie”.
• une pompe à analgésie auto contrôlée par
la femme.
L’acquisition de ces pompes permet :
– la participation de la future maman à la
prise en charge de sa douleur.
– une augmentation de la sécurité par
adaptation des doses aux besoins réels
de la personne (réduction de 20 à 50 %
de la consommation à satisfaction égale
ce qui permet également de réduire le
bloc moteur ce qui peut gêner la rotation
de la tête fœtale dans le pelvis et
par là allonger le temps du travail de
même que gêner l’expulsion).
– un raccourcissement des délais entre la
demande et l’injection de l’antalgique,
diminuant ainsi l’anxiété de la future
maman.
Centre hospitalier de Valenciennes
L’anesthésie périrachi
séquentielle
Posée en salle d’accouchement, permet à
la parturiente de déambuler.
Une fois l’espace péridural repéré, une injection
d’anesthésique local et de morphinique
est réalisée en rachi puis le cathéter de péridural
est introduit. La rachi anesthésie va
amener un soulagement immédiat sans bloc
moteur.
Le cathéter péridural assurera le relais dès
réapparition des sensations.
Cette méthode n’est pas encore pratiquée
dans le service par manque de locaux adaptés
à la déambulation des futures mères et
par manque de personnel.
La PCA
Méthode d’analgésie intra veineuse proposée
dans le cas de travail hyper algique
avec contre indication à l’anesthésie
péridurale.
Le rapifen* (morphinique de demie-vie très
courte, passant par la barrière placentaire)
est utilisé.
La parturiente utilise le bouton poussoir de
la pompe d’analgésie dont les différents
paramètres (bolus, période réfractaire, dose
maximale sur 4 heures) seront définis par le
médecin anesthésiste.
Cette technique demandant une surveillance
permanente de la part de l’anesthésiste est
peu utilisée dans le service par manque de
disponibilité.
Toutes ces techniques relèvent de l’anesthésie
et donc sous entendent que les futures
mamans qui vont en bénéficier aient été
vues en consultation d’anesthésie…