La douleur c'est sensible - Valenciennes

la migraine
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Sur le plan thérapeutique, après l’avoir rassurée
sur la bénignité de son état, on lui
proposera un simple traitement de la crise
de migraine ou son association à un traitement
dit “de fond” si celles-ci sont
fréquentes, intenses et de longue durée.
Les traitements actuels de la migraine,
si ceux-ci sont pris dans de bonnes conditions
(posologie, moment de la prise, durée
du traitement, respect des contre-indications),
permettent de dire que la migraine
n’est plus une fatalité.
Mais si Madame n’avait pas la migraine ? Et
bien en dehors du prétexte… le plus probable
est une céphalée dite de “tension”
encore appelée céphalée psychogène, plus
fréquente que la migraine, et qui n’a pas de
rapport avec l’hypertension artérielle. C’est
la plus fréquente des céphalées chroniques.
Elle se distingue de la migraine par son
siège bilatéral souvent en casque, localisé
à la nuque et à l’occiput, ou au sommet du
crâne ou à la racine du nez. Elle est décrite
Centre hospitalier de Valenciennes
comme un serrement ou une pression non
pulsatile, d’intensité légère à modérée,
n’augmentant pas avec l’activité physique,
sans nausées mais avec parfois une photophobie
ou une phonophobie. Elle dure 30
minutes à 7 jours. Le plus souvent, elle
répond bien aux antalgiques simples. On
associe parfois un traitement anxiolitique,
ces céphalées étant souvent secondaires à
un état de tension psychique excessive, aux
stress de la vie quotidienne…
Notre chère Madame allant mieux, nous
arrêtons ici notre discours sans oublier bien
sûr qu’il existe bien d’autres causes à des
céphalées : les traumatismes crâniens, la
méningite et l’hémorragie méningée, les
tumeurs cérébrales, l’algie vasculaire de la
face et la névralgie faciale, les causes
toxiques et médicamenteuses, la maladie
de Horton, les céphalées associées à des
affections de voisinage ophtalmologiques,
stomatologiques, ORL ou cervicales…