La Vallée Klausbach - Nationalpark Berchtesgaden - Bayern
La Vallée Klausbach - Nationalpark Berchtesgaden - Bayern
La Vallée Klausbach - Nationalpark Berchtesgaden - Bayern
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F<br />
<strong>La</strong> vallée <strong>Klausbach</strong> (<strong>Klausbach</strong>tal),<br />
située dans la zone ouest du<br />
Parc National de <strong>Berchtesgaden</strong>,<br />
présente des zones boisées, ainsi<br />
que des falaises escarpées. <strong>La</strong><br />
vallée s’étend sur environ 7 km<br />
entre le lac Hintersee et le col<br />
Hirschbichl, ancien poste de douane<br />
à la frontière autrichienne. A<br />
l’est elle est renfermée par le massif<br />
Hochkalter et à l’ouest par le<br />
massif Reiteralm. Entre mai et octobre<br />
le col Hirschbichl est desservi<br />
par un service de bus régional.<br />
Les bus circulent plusieurs fois par<br />
jour, avec trois arrêts au cours du<br />
trajet, permettant ainsi aux randonneurs<br />
de choisir parmi divers circuits.<br />
Créée par les<br />
périodes glacières<br />
<strong>La</strong> vallée <strong>Klausbach</strong> doit sa forme<br />
actuelle aux dernières périodes<br />
glacières. Il y a environ 10,000 ans,<br />
la fonte d’un gigantesque glacier<br />
au-delà du col Hirschbichl creusa<br />
l’actuelle vallée en forme de „U“.<br />
Des amas de gravier formèrent par<br />
la suite un sol quasiment plat.<br />
<strong>La</strong> <strong>Vallée</strong><br />
<strong>Klausbach</strong> –<br />
<strong>La</strong> Nature en Cours<br />
de Changement<br />
Etat Libre de Bavière<br />
Mais qui était<br />
donc ”Klaus”?<br />
Le ”<strong>Klausbach</strong>” – ”Bach” signifie<br />
ruisseau - creusa jadis un cours en<br />
méandre à travers la vallée. Au 19è<br />
s. on en changea le cours, formant<br />
un lit plat pour le transport du bois.<br />
Ceci mit fin à l’inondation annuelle<br />
de la vallée, phénomène indispensable<br />
à la survie d’un bois marécageux.<br />
Le nom ”<strong>Klausbach</strong>” vient du<br />
”Klause” (barrage) au niveau du col<br />
Hirschbichl que l’on ouvrait autrefois<br />
pour chasser les troncs d’arbres<br />
jusqu’au fond de la vallée.<br />
Une forêt<br />
très particulière<br />
<strong>La</strong> nature joue selon ses propres<br />
règles: ceci est facile à reconnaître<br />
dans le Parc National. <strong>La</strong> forêt<br />
change constamment par l’influence<br />
des avalanches, des tempêtes,<br />
des bostryches ou de la vieilleisse<br />
naturelle. Naître, croître et mourir:<br />
ces trois phases de la vie se<br />
trouvent étroitement liées dans le<br />
Parc National. <strong>La</strong>isser libre cours<br />
à la nature est le but principal de<br />
tout parc national. Le fait que l’on<br />
ne peut guère désigner la vallée<br />
<strong>Klausbach</strong> comme une forêt primitive<br />
mais plutôt un bois d’épicéas,<br />
est principalement dû au déboisement<br />
provoqué par les besoins en<br />
bois de l’industrie saline. <strong>La</strong> forêt<br />
mixte d’origine fut remplacée par<br />
une plantation d’épicéas, arbres<br />
appéciés pour leur croissance rapide.<br />
L’âge semblable de tous ces<br />
arbres, ainsi que leurs racines<br />
poussant en surface, y rendent<br />
l’épicéa vulnérable aux tempêtes.<br />
<strong>La</strong> forêt est un<br />
système de<br />
protection naturelle<br />
<strong>La</strong> grande variété d’arbres typique<br />
d’une forêt mixte alpine est influencée<br />
avant tout par le climat. Les<br />
difficultés de survie croissent avec<br />
l’altitude. Normalement l’on y trouverait<br />
avant tout le hêtre, le pin de<br />
montagne, l’épicéa et le sycomore<br />
jusqu’à une altitude de 1400 m.<br />
Au-delà, l’épicéa et le mélèze –<br />
plus résistants au froid – domineraient<br />
les pentes élevées. <strong>La</strong> limite<br />
des arbres se trouve aux alentours<br />
de 1800 m d’altitude. Au-delà le<br />
climat n’y permet pas l’apparition<br />
d’arbres. Surtout en montagne, la<br />
structure naturelle de la forêt joue<br />
un rôle majeur. Ses racines en retiennent<br />
le sol et ses troncs ralentissent<br />
les avalanches, les chutes<br />
de pierres et les éboulements de<br />
boue.<br />
Un éboulis<br />
en mouvement<br />
Les limites de la capacité d’autoprotection<br />
de la forêt sont très visibles<br />
en contrebas de l’effondrement<br />
de la paroi rocheuse du<br />
”Kleiner Mühlsturzhorn”. Par pluies<br />
abondantes, d’énormes quantités<br />
d’éboulis glissent vers le fond du<br />
ravin ce qui entraîne des changements<br />
visibles du paysage: le ruisseau<br />
<strong>Klausbach</strong> doit changer son<br />
cours et des sections du vieux<br />
sentier et des ponts disparaîssent.<br />
Une partie<br />
de glissade …<br />
En février 1999 un effondrement<br />
monumental de la paroi rocheuse<br />
du mont Hochkalter déversa un<br />
éboulis de pierres et de gravier le<br />
long de la falaise jusqu’en-dessous<br />
du chemin de randonnée. <strong>La</strong> vague<br />
d’air précédant la chute de pierres,<br />
atteignant une vitesse de près de<br />
300 km/h, détruisit environ 20 ha<br />
de forêt dans son cours. Le bois<br />
déchiqueté portait à juste titre le<br />
nom de ”<strong>La</strong>hn”, ce qui signifie<br />
avalanche!<br />
En montagne, l’avalanche est un<br />
phénomène tout à fait normal. Elle<br />
ne signifie pas seulement la destruction<br />
mais elle crée en fait un<br />
nouvel habitat pour les animaux et<br />
les plantes. Une végétation nouvelle<br />
prend déjà pied aux extrémités<br />
de l’éboulis. Des pionniers typiques,<br />
tels que le sorbier sauvage et<br />
le bouleau, nous prouvent que<br />
l’ancienne monoculture d’épicéas<br />
peut – sans l’intervention de l’homme<br />
– se transformer en une forêt<br />
mixte naturelle de montagne.<br />
Les coléoptères:<br />
une gourmandise<br />
pour certains!<br />
Non seulement les avalanches,<br />
mais aussi les tempêtes peuvent<br />
ravager une forêt. Ceci fut mis en<br />
évidence suite au passage de la<br />
tempète ”Wiebke” en 1990. En<br />
accord avec la devise du Parc National<br />
concernant la zone interne,<br />
on n’intervint point au niveau de<br />
la zone dévastée au lieu-dit ”Ofental”.<br />
Les bostryches typographes –<br />
de la famille des coléoptères peuvent<br />
”sentir” les pins affaiblis! Leurs<br />
acheminements sous l’écorce<br />
produit des dessins rappellant<br />
des lignes d’imprimerie. Ceci empêche<br />
la montée de sève et finit<br />
par tuer l’arbre. D’un autre côté le<br />
régime alimentaire du pic tridactyle<br />
comprend avant tout des insectes<br />
vivant dans le bois mort. Plus la<br />
présence des bostryches est importante,<br />
plus l’on y rencontre le<br />
pic tridactyle.<br />
L’affouragement<br />
du gibier: une<br />
transigeance hivernale<br />
Jadis, à l’approche de l’hiver, le<br />
cerf commun quittait la forêt haute<br />
en faveur des bois peu enneigés<br />
des collines en contrebas. De nos<br />
jours, le développement rural, ainsi<br />
que les routes, en empêchent<br />
l’accès. Afin de limiter l’endommagement<br />
des jeunes arbres par les<br />
morsures du gibier, il est regroupé<br />
dans un parc d’environ 45 ha où<br />
l’affouragement est assuré quotidiennement.<br />
Au printemps on en<br />
ouvre les portes pour permettre<br />
aux cerfs de regagner les hauteurs.<br />
Le ”rois des airs”<br />
Un couple d’aigles royaux habite<br />
les falaises qui surplombent la<br />
vallée <strong>Klausbach</strong>. Avec un peu de<br />
chance l’on peut les apercevoir<br />
tournoyer dans les hauteurs. L’aig-<br />
le royal fait son nid à une altitude<br />
de 900 à 1400 m. Quand à ses terrains<br />
de chasses, eux, se situent<br />
encore plus haut. Il peut ainsi rapporter<br />
sa proie en se laissant planer<br />
vers son nid en contrebas. Sa<br />
technique de chasse est raffinée,<br />
elle aussi. Profitant de l’élément de<br />
surprise, l’aigle tombe sur sa proie<br />
comme un bolide à près de 300<br />
km/h! Ainsi peut-il facilement emporter<br />
des marmottes, des lièvres<br />
des neiges, de jeunes chamois et<br />
des gélinottes. L’aigle royal est un<br />
animal fidèle qui reste sa vie durant<br />
(environ 20 ans) avec le même<br />
compagnon, régnant sur un territoire<br />
d’environ 60 km 2 .<br />
L’aigle royal est un signe indubitable<br />
d’un système écologique en<br />
ordre. Il est gardien de la bonne<br />
santé générale et la preuve de bonnes<br />
conditions de vie. L’aigle royal<br />
choisit un lieu où le gibier est en<br />
bonne santé. Si cette condition<br />
n’est pas remplie, il émigre vers<br />
d’autres régions. Cependant les<br />
besoins croissants de loisirs par<br />
l’être humain présente un danger<br />
pour le système écologique alpin,<br />
et par conséquent, pour l’aigle royal.<br />
Entre 1994 et 2000 une étude<br />
eut pour thème les conséquences<br />
de l’utilisation par l’homme du territoire<br />
de l’aigle (par exemple le parapente).<br />
Cette étude, ainsi que les<br />
mesures adoptées, est publiée par<br />
l’administration du Parc National.<br />
<strong>La</strong> végétation<br />
<strong>La</strong> végétation est bien plus variée<br />
en montagne que dans la plaine.<br />
Les changements de climat dans<br />
une zone relativement close, ainsi<br />
que les variations de pierre et de<br />
sol, permettent à des plantes très<br />
diverses de pousser côte à côte.<br />
Dießbach-<br />
Stausee<br />
<strong>La</strong> faune<br />
Hochalm<br />
Hirscheckbahn<br />
5<br />
Hochkalter<br />
8<br />
Schärtenspitze<br />
Ramsau<br />
Plus l’altitude est élevée, plus les<br />
conditions de survie sont rudes:<br />
semblable à un voyage d’Europe<br />
Centrale au grand nord! Voici quelques<br />
plantes typiques de la vallée<br />
<strong>Klausbach</strong>: au départ d’Hintersee,<br />
nous découvrons un prés couvert<br />
de primevères farineuses qui en<br />
mai et juin se vantent de magnifiques<br />
fleurs roses au gosier jaune.<br />
Leur nom latin ”primula” (de primus<br />
= le premier) indique leur floraison<br />
printanière. <strong>La</strong> face inférieure<br />
de ses feuilles est blanche et pâteuse,<br />
d’où la désignation ”farineuse”.<br />
Une très vieille plante à la forme inhabituelle<br />
se trouve dans les clairières<br />
de pâture: le genévrier commun.<br />
Pouvant atteindre jusqu’à<br />
800 ans d’âge, on lui doit plusieurs<br />
utilisations. Ses baies facilitent la<br />
Kammerlinghorn<br />
2<br />
P<br />
1<br />
Un des oiseaux les plus impressionants<br />
de la vallée <strong>Klausbach</strong> est<br />
bien l’aigle royal (voir ”roi des air”<br />
plus haut). Il ne faut pas être orthinologue<br />
pour reconnaître à première<br />
vue un pic dont six sousespèces<br />
vivent dans le Parc National.<br />
Le martellement par lequel il<br />
marque son territoire et pour attirer<br />
un compagnon du sexe opposé<br />
s’entend surtout au printemps<br />
dans toute l’étendue de la vallée<br />
<strong>Klausbach</strong>. En cherchant un peu<br />
des yeux, l’on découvre ci et là les<br />
creux d’arbres où le pic fait son<br />
nid. Une exposition lui est dédiée<br />
au point d’information du Parc National<br />
à Hintersee. En forêt l’on ne<br />
rencontre jamais le problème d’un<br />
”appartement inhabité”: les écureuils,<br />
sittelles et chauves-souris<br />
4<br />
7<br />
P<br />
6<br />
4<br />
digestion et le fonctionnement de<br />
l’estomac et son bois parfume les<br />
produits fumés. Ses baies bleues<br />
apparaissent tous les 2 ou 3 ans<br />
seulement et s’utilisent aussi comme<br />
condiment ou pour faire de<br />
l’eau de vie. Mais attention, com-<br />
2<br />
1<br />
3<br />
P<br />
Info<br />
1<br />
Hintersee<br />
5<br />
8<br />
3<br />
Info<br />
font volontiers leur nid dans les demeures<br />
de pics abandonnées.<br />
Il en est de même pour la chouette<br />
de Tengmalm que l’on entend surtout<br />
à l’automne et au début du<br />
printemps poussant son cri de<br />
marquage du territoire ”hou-houhou-hou-hou”.<br />
Contraire à l’aigle<br />
royal, cette chouette chasse princi-<br />
6<br />
2<br />
Taubensee<br />
me condiment le genièvre n’est comestible<br />
qu’en petite quantité!<br />
Même de loin, on peut facilement<br />
apercevoir un d’un pionniers sur<br />
les sites dévastés par les avalanches<br />
et les tempêtes: le sorbier<br />
reconnaissable à ses baies rouges.<br />
Mühlsturzhörner<br />
4<br />
Edelweißlahner<br />
9<br />
<strong>La</strong>ttengebirge<br />
Wagendrischlhorn<br />
10<br />
palement la nuit. Ses yeux, placés<br />
vers l’avant et extrèmement sensible<br />
à la lumière, peuvent repérer<br />
une souris de loin et lui permettent<br />
de naviguer avec précision dans<br />
l’obscurité.<br />
”Quels sont donc ces points rouges<br />
qui bourdonnent à travers les<br />
prés en été?” pourrait-on se demander<br />
das la vallée <strong>Klausbach</strong>.<br />
De juillet à octobre on y voit – et on<br />
y entend – le criquet à ailes rouges.<br />
Cependant on ne voit les ailes postérieures<br />
rouges de ce grillon aimant<br />
la chaleur que lorsqu’il vole.<br />
Son chant est produit par le frottement<br />
de ses pattes arrières contre<br />
ses ailes. L’habitant le plus grand<br />
du Parc National est le cerf commun<br />
qui, de jour, reste invisible au<br />
visiteur. Mais de novembre à avril<br />
7<br />
De par son feuillage, le sorbier des<br />
oiseaux ressemble au frêne mais il<br />
n’y est pas apparenté. Peu exigeant<br />
et de courte vie, le sorbier<br />
se propage rapidement sur les<br />
terrains ouverts grâce aux oiseaux<br />
et aux renards qui en mangent les<br />
baies.<br />
Une fleur par laquelle on pourrait<br />
pratiquement mettre sa montre à<br />
l’heure s’appelle la gentiane à<br />
feuilles d’asclépiade. Elle ouvre<br />
ses pétales entre 8:00 et 9:00 h du<br />
matin pour les refermer entre 17:00<br />
et 18:00 h le soir. Elle est facile à<br />
reconnaître en août et septembre<br />
grâce aux fleurs bleue-nuits qui<br />
jonchent sa haute tige. Notre plus<br />
grande orchidée, appelée sabot<br />
de vénus, est une curiosité même<br />
pour ceux qui ne s’intéressent guère<br />
à la botanique. Sa lèvre gonflée,<br />
11<br />
3<br />
l’on peut observer de près cet animal<br />
timide à la station d’affouragement.<br />
Ses défenses impressionantes<br />
sont utilisées pendant la saison<br />
du rut. Les confrontations de rivalité,<br />
cependant, se déroulent selon<br />
rappelant un sabot, sert de piège à<br />
insectes. Ceux qui s’y prennent ne<br />
peuvent en ressortir que par un<br />
chemin bien précis. En ce faisant<br />
ils se couvrent de pollen qui sera,<br />
lui, déposé sur le stigmate de la<br />
prochaine fleur, assurant ainsi la<br />
pollinisation croisée.<br />
1 8<br />
Frontière nationale<br />
Frontière du parc<br />
Pistes de randonnée<br />
et chemins alpins<br />
Remontée mécanique<br />
Point d’information<br />
du parc national<br />
Sites principaux<br />
Refuges et huttes<br />
de restauration<br />
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
Schärtenalm<br />
Blaueishütte<br />
Traunsteiner Hütte<br />
Hirschbichl<br />
Pâturages<br />
6<br />
7<br />
8<br />
9<br />
10<br />
11<br />
Ragertalm<br />
Bindalm<br />
Litzlalm<br />
Kammerlingalm<br />
Kallbrunnalm<br />
Halsalm<br />
Mordaualm<br />
<strong>La</strong>ttenbergalm<br />
Moosenalm<br />
Schwarzbachalm<br />
Reiteralm<br />
Détails d’imprimerie:<br />
Ministère public bavarois de questions d’environnement<br />
et de santé – Publié par l’Administration<br />
du Parc National de <strong>Berchtesgaden</strong>,<br />
Doktorberg 6, D-83471 <strong>Berchtesgaden</strong>, République<br />
Fédérale d’Allemagne, Tél. +49(0)8652 /<br />
9686-0, Fax: +49(0)86 52 / 9686-40, E-Mail: poststelle@npv-bgd.bayern.de,<br />
Internet: www.nationalpark-berchtesgaden.de<br />
– Textes: B. Bolz,<br />
B. Frühwald – Photos: K. Wagner et L. Köppl,<br />
Administration du Parc National – Carte panoramique:<br />
W. Krabichler, Kitzbühel – Mise en page:<br />
N. Hasenknopf & GL-Werbestudio – Traduction<br />
française: David Harper – Imprimé par Druckerei<br />
Plenk, <strong>Berchtesgaden</strong>.<br />
2ère édition 2010. Imprimé sur papier recyclé.<br />
des règles bien précises et, en<br />
général, les blessures graves sont<br />
rares. A l’automne le cri de rut du<br />
mâle revendique son territoire et<br />
ses biches. A chacun sa façon de<br />
communiquer!<br />
S I T E S P R I N C I P A U X<br />
1<br />
Service d’Information du<br />
Parc National à Hintersee<br />
avec Aire d’Expérience<br />
de la Nature<br />
Venez rendre visite à deux habitants<br />
de la vallée <strong>Klausbach</strong>!<br />
Notre exposition vous permet de<br />
mieux connaître l’aigle royal et le<br />
pic. Vous y trouverez aussi des informations<br />
sur les randonnées,<br />
les prévisions météos, etc.<br />
Rampez, écoutez, tatez, sentez et<br />
admirez … Appelez sans portable?<br />
Utilisez tous vos sens pour<br />
découvrir les secrets de la nature<br />
et comprendre ses rapports complexes.<br />
Ou venez vous reposer<br />
tout simplement dans notre jardin<br />
dans un décor spectaculaire.<br />
Vous y êtes les bienvenus!<br />
2<br />
Le Pâturage Halsalm<br />
En passant par Halsgrube, appelé<br />
aussi le ”fossé aux serpents” à<br />
cause des vipères habitant ce<br />
lieu, une courte montée vous<br />
mène à Halsalm. Du pied des<br />
falaises abruptes du mont Reiteralm<br />
vous serez récompensé par<br />
une vue imprenable sur le lac Hintersee<br />
et sur la vallée de Ramsau.<br />
En hiver ce magnifique haut-pâturage<br />
est un lieu de prédilection<br />
des chamois.<br />
Sur les Traces de l’Aigle …<br />
Trois parcours différents vous<br />
permettent d’étudier l’habitat de<br />
l’aigle royal dans la vallée <strong>Klausbach</strong>.<br />
Les sentiers menant vers<br />
Ragert-Alm, Halsalm ou bien au<br />
”réfectoire” de l’aigle sont jonchés<br />
d’informations sur ce ”roi<br />
des airs”. Avec un peu de chance<br />
vous pourrez même apercevoir<br />
l’aigle royal en vous servant des<br />
jumelles installées à cet effet.<br />
Pour en savoir plus sur cet oiseau<br />
majestueux, voir la section ”rois<br />
des airs” ou visitez le service d’informations<br />
du parc national à<br />
Hintersee.<br />
3 Le Parc d’Hiver du Gibier<br />
(novembre - avril)<br />
Pour ceux qui aimeraient voir notre<br />
plus grand gibier à sabots, il<br />
faut rendre visite au parc d’affouragement<br />
du Parc National en hiver.<br />
Là vous pourrez observer de<br />
près le cerf commun en toute<br />
tranquilité. Pour en savoir plus<br />
sur ce végétarien impressionant,<br />
voir la section ”la faune” plus<br />
haut.<br />
4<br />
L’Eboulis<br />
Des rochers de plusieurs mètres<br />
de diamètre et des quantités colossales<br />
de débris situés au gué<br />
près de la route conduisant à<br />
Hirschbichl témoigne de l’empleur<br />
de l’éboulis qui eut lieu en<br />
septembre 1999. Une cicatrice de<br />
couleur claire est encore visible<br />
dans les falaises des Mühlsteinhörner.<br />
Environ 250,000 m3 de roches<br />
dévalèrent le ravin jusque<br />
dans la vallée en contrebas. Par<br />
pluie abondante le glissement<br />
continue encore à transformer le<br />
paysage environnant.<br />
Service d’Informations<br />
5 à Engert-Holzstube<br />
Cette ancienne cabane forestière<br />
abrite à présent une exposition<br />
qui a pour thème le processus de<br />
transformation d’une forêt d’exploitation<br />
en une forêt naturelle.<br />
Elle montre le dépérissement des<br />
forêts d’épicéas plantées par<br />
l’homme sur le présent territoire<br />
du Parc National et comment,<br />
d’elle même, la forêt se transforme<br />
en forêt alpine mixte.<br />
6<br />
Bindalm<br />
De juin à septembre ce grand alpage<br />
ouvert et ses ”Almkasers”<br />
(refuges de pâturage) à Bindalm<br />
est un lieu idéal pour prendre un<br />
casse-croûte et savourer un verre<br />
de lait frais. Jadis, l’été, les vachers<br />
se partagaient avec leurs<br />
troupeaux ces soi-disantes ”huttes<br />
en rond” (Rundumkaser). Une<br />
de ces huttes anciennes est préservée<br />
à Bindalm. Ici les vaches<br />
paîssent sur les prés, ainsi que<br />
dans les bois attenants. Afin de<br />
réduire les dommages causés aux<br />
arbres par le broutage de l’écorce<br />
des jeunes arbres, l’administration<br />
du Parc National s’efforce de<br />
défricher les clairières en forêt.<br />
Ainsi les fermiers peuvent-ils mener<br />
leurs troupeaux dans des clairières<br />
closes.<br />
7<br />
Reiteralm<br />
Le massif Reiteralm, un plateau<br />
montagneux de calcaire du Dachstein<br />
et de dolomite de Ramsau<br />
se caractérise par ses grandes<br />
étendues plates perchées entre<br />
1500 et 2000 m et délimitées par<br />
des retombées vertigineuses en<br />
bordure. L’on accède au plateau<br />
aux vues panoramiques par des<br />
sentiers escarpés tels que Böslsteig<br />
et Schaflsteig. Un accès<br />
plus facile est celui du Wachterlsteig<br />
qui aboutit au refuge Traunsteiner<br />
Hütte, ouvert aux randonneurs<br />
de mai à octobre.<br />
Pin suisse à Reiteralm<br />
Une curiosité botanique à noter<br />
est celle de la présence à Reiteralm<br />
de bois d’épicéas et de pins<br />
suisses, natifs des alpes centrales<br />
et des alpes du sud. Le pin sylvestre<br />
ou ”suisse” est facilement<br />
reconnaissable à sa croissance<br />
trapue et à son écorce rugueuse<br />
grise. De toutes les forêts alpines<br />
allemandes, c’est à Reiteralm que<br />
l’on trouve cet arbre en abondance.<br />
8<br />
Hochkalter<br />
Atteignant environ 2606 m d’altitude,<br />
le mont Hochkalter est le<br />
deuxième pic dans le Parc National.<br />
Contrairement au plateau<br />
élevé du mont Reiteralm, le Hochkalter<br />
présente des flancs escarpés<br />
jusqu’au sommet. Les alpinistes<br />
ayant de l’expérience peuvent<br />
entreprendre des ascensions<br />
agréables sur ces deux<br />
massifs. Cependant, demandez<br />
des informations détaillées avant<br />
de partir.<br />
Le ”Glacier Bleu”<br />
(Blaueisgletscher)<br />
C’est également dans le Parc National<br />
que se trouve le glacier le<br />
plus nordique des Alpes. Dû à<br />
l’échauffement du climat, depuis<br />
un sièce environ, la surface du<br />
glacier a diminué de la moitié. Le<br />
fait qu’il existe encore est grâce à<br />
son emplacement sur le versant<br />
nord d’un haut sommet, ainsi<br />
qu’aux avalanches qui l’alimentent<br />
chaque hiver. Le refuge Blaueishütte<br />
(1680 m) est ouvert aux<br />
randonneurs de mai à octobre.<br />
C’est un excellent point de départ<br />
pour un ”voyage au royaume de la<br />
glace”.
Vue du Pâturage Bindalm sur les „Dolomites de Ramsau“<br />
Photo K. Wagner (Admin. Parc Nat.)