PROYECTOS SELAVIP 2006-2007

ébé à Goma. Pris en charge durant un an à INUKA, Maombi a travaillé et a réussi à acheter
une petite parcelle dans sa communauté d’origine. INUKA l’a aidé à construire sa maison.
La 32 ème maison a été construite pour la famille AKILI MUSTAFA Cette famille prend en charge
non seulement ses propres enfants mais également tous les orphelins doubles de son frère qui
est décédé avec son épouse.
Les critères de sélection des bénéficiaires sont les suivants. Etant donné le nombre de plus en
plus important de personnes en difficulté, nous avons dû revoir nos critères de sélection afin de
servir les plus démunis, d’être aussi clair que possible vis-à-vis de tous les vulnérables et limiter
ainsi les jalousies.
1. Les enfants en transit à INUKA qui n'ont plus de famille et qui sont capables de se prendre en
charge
2. Les enfants en transit à INUKA dont les familles sont sans abris ou qui vivent dans des
maisons en état de délabrement avancé (un abri ou une hutte ou une maison sans toiture,
porte, fenêtre, avec des parois en tôles, en bref, un lieu d'habitation insalubre).
3. Les enfants chefs de ménage (orphelins double sans famille, capables de se prendre en
charge), sans abris ou vivant dans une maison en état de délabrement avancé qui sont capables
de se prendre en charge.
4. Les femmes vulnérables, filles mères, veuves, abandonnées, déplacées, avec un ou plusieurs
enfants en charge, sans logement fixe et dans revenus réguliers.
Par vulnérable, INUKA entend :
- Les femmes et enfants sans revenus réguliers
- Les femmes et enfants sans domicile fixe
L’absence de revenus régulier a des conséquences graves pour l’ensemble de la famille, en
particulier : Faim, scolarisation irrégulière ou pas de scolarisation, dépression des parents
incapables de subvenir aux besoins des enfants et à leurs propres besoins ; irritabilité et in fine
conflits familiaux voire sociaux (risque de voir les enfants voler pour manger, les parents ne
peuvent plus payer leurs dettes ou s’endettent, etc.)
Les bénéficiaires sont toujours identifiés au sein des communautés dans lesquelles les enfants
sont réinsérés et sont identifiés par les enfants réinsérés, l’équipe socio-éducative, les relais
communautaires et les autorités. A Kibwe, la situation est un peu différente puisque En avant
les enfants a reçu ce terrain et qu’il ne s’agit donc pas d’une zone de réinsertion en soi.
Toutefois, nous réinsérons de nombreux enfants à Goma. Dans ce cas, comme déjà mentionné,
8 fratries ont pu être réinsérée dans une maison, une femme violée et blessée par balle que
nous avons prise en charge dans notre projet de broderie pour lui assurer un revenu, une
famille pauvre dont le mari effectue les travaux de gouttières pour INUKA, avec de nombreux
enfants, une femme violée avec sa fillette de 2 ans après assassinat de son mari lors des
affrontements dans la zone de RUTSHURU et qui est déplacée, avec de nombreux enfants ; une
femme veuve réfugiée Mozambicaine prenant en charge ses enfants ;une veuve vulnérable
prenant en charge ses enfants orphelins, sans revenu lui permettant de se loger de façon fixe ;
une famille sans revenus régulier ayant 5 enfants à charge ; une veuve identifiée par le canal
d’un enfant réinséré prenant en charge 6 enfants, sans revenu régulier et vivant sur une
parcelle en location ;un orphelin chef de ménage et handicapé habitant le quartier de
réinsertion des enfants par INUKA et ayant sous sa responsabilité 5 petits frères .
4. Outcomes
Le projet a pu être réalisé tel que prévu dans la demande introduite à SELAVIP. Les maisons ont
été construites en bois d’eucalyptus, meilleur marché que le grevelleria, choisi dans un premier
temps. Toutefois vu le coût des matériaux dans la région, nous avons dû faire appel à un autre