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PROYECTOS SELAVIP 2006-2007

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ailleur pour compléter les fonds <strong>SELAVIP</strong> qui tels que repris dans le budget soumis, permettait<br />

de payer les madriers, les chevrons, leur usinage ainsi que les planches.<br />

La fondation Jean-François Peterbroeck (Véronique Mairlot - veronique.peterbroeck@skynet.be)<br />

a pris en charge les autres dépenses, tôles, clous de tôles, clous, etc. à concurrence de 50% du<br />

budget. AU terme des constructions, EN avant les enfants a alloué des fonds supplémentaires<br />

pour couler une dalle en béton dans les maisons de Kibwe qui sont sur la lave, sur un terrain en<br />

pente. Les maisons ont chacune 3 pièces et une terrasse couverte à l’avant qui permettra<br />

d’avoir un espace extérieur commun et de cuisiner à l’abri, les jours de pluie.<br />

La collaboration avec le Club des Pauvres à Bunia et ABEM à Goma a également permis de voir<br />

comment fonctionne ces 2 asbl. Un accord a été signée avec ces 2 partenaires afin d’harmoniser<br />

le travail et l’identification des bénéficiaires. Tous deux ont également dû faire appel à d’autres<br />

bailleurs pour financer leurs maisons. Pour tous, le projet a été terminé dans les temps mais à<br />

Kibwe, INUKA doit encore effectuer les travaux suivants :<br />

1. Construction des latrines (Fonds JFP);<br />

2. Réhabilitation de la 17ème maison (Fonds DGCD)<br />

3. Pose des gouttières sur les 17 maisons Kibwe (Fonds DGCD) + achat de 17 citernes<br />

4. Dalle en ciment<br />

A Kibwe, les constructions ne sont pas tout à fait achevées et les bénéficiaires n’ont pas encore<br />

emménagé dans leurs maisons. Le projet tel que prévu avec les fonds <strong>SELAVIP</strong> est bien<br />

terminé.<br />

5. Participants/beneficiaries<br />

Au total, 189 personnes ont bénéficié d’une nouvelle maison ; 35 adultes, 83 filles et 71<br />

garçons. Comme on peut le constater sur les photos de Kitshanga, les bénéficiaires vivaient<br />

dans des conditions très précaires : maison en paille (dans une zone où il pleut quasi tous les<br />

jours), maisons en tôles, etc. Les bénéficiaires de Goma n’ont soit pas de maison, raison pour<br />

laquelle la famille est séparée car c’est plus facile de loger une personne à un endroit que 6 ou<br />

7 ; ils louent des chambres à un prix exorbitant et n’ont plus de moyens pour se nourrir, se<br />

soigner, envoyer leurs enfants à l’école, etc. Comme décrit plus haut, tous ont participé à<br />

certains travaux. A Kibwe, les bénéficiaires doivent quant à eux prester 200 heures de travaux<br />

avant de pouvoir bénéficier d’une maison. INUKA a été obligé d’instaurer ces règles afin de<br />

« forcer » les bénéficiaires à travailler mais également de faciliter leur intégration au sein de la<br />

communauté. Cette dernière ne voit pas seulement une maison construite et donnée aux<br />

bénéficiaires mais leur participation active à ce processus. A Kibwe, étant donné que INUKA a<br />

décidé de démarrer des potagers sur les terrains encore disponibles ainsi qu’un terrain de sport,<br />

tous les enfants du quartier auront un espace de jeux et les femmes pourront échanger certains<br />

produits potagers à un prix concurrentiels car cultivés sur place.<br />

Au moment où INUKA a reçu ces parcelles, il n’y avait personne à Kibwe. Les gens ont peur de<br />

s’installer dans des zones vides. Ils attendent de voir des constructions se faire pour en<br />

démarrer à leur tour alors que l’espace manque à Goma. A ce jour, de nombreuses<br />

constructions aux alentours ont été érigées ainsi que plusieurs écoles dont 2 semblent déjà<br />

fonctionner. A Goma, il est difficile de donner un chiffre pour les bénéficiaires indirects mais on<br />

peut déjà voir qu’ils seront nombreux vu les maisons qui ont fait « naître » d’autres maisons, le<br />

terrain de sport, le potager, etc. Reste bien sûr le problème de l’accès à l’eau et à l’électricité, 2<br />

denrées rares à Goma où que l’on habite. Nous espérons pouvoir convaincre une organisation<br />

d’installer une citerne d’eau.<br />

A Kitshanga, les constructions ont permis aux bénéficiaires de vivre de manière plus autonome.<br />

Par exemple, tous les enfants dorment dans la même maison et ils ne dépendent plus des<br />

voisins ; ils vivent moins au dépens de leurs voisins.

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