PROYECTOS SELAVIP 2006-2007
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8. Sustainability<br />
Dans les conditions actuelles, il serait utopique de penser que l’Etat prendra en charge ce genre<br />
de projet. Durant ces dernières années, le Congo s’est appauvri. Non seulement il est dans les<br />
premiers sur la liste des pays les plus corrompus au monde mais il est également 1 des 3 pays<br />
qui se sont appauvris en Afrique ces 10 dernières années (Zimbabwe et Zambie) en raison de la<br />
corruption mais, dans les Kivu, en raison de la guerre. Même si la situation sécuritaire s’est un<br />
peu améliorée, la région souffre d’un manque de projets de développement. La population a<br />
toujours vécu de l’agriculture et ses 15 dernières années, ce secteur a énormément souffert de<br />
la guerre, les champs étant pillés par les armées ou non accessibles en raison de l’insécurité.<br />
Toutefois, les gens veulent venir vivre en ville et on ne peut empêcher l’exode rural. Pour pallier<br />
à ce problème, nous avons essayé de mettre sur pied un projet où les constructions sont<br />
simples, faciles d’entretien, sur des parcelles de450 m 2 sans compter les espaces de culture<br />
mentionnés plus haut. En 2011, INUKA tentera d’analyser l’impact de ces constructions ainsi<br />
que celles des améliorations de l’habitat qui ont été faites dans le cadre d’un projet soutenu par<br />
la Coopération au Développement Belge. En fonction des résultats obtenus, INUKA poursuivra<br />
son projet ou le modifiera pour répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires. Toutefois,<br />
dans le cadre de la réinsertion des fratries prises en charge à INUKA, il faudra toujours<br />
construire des maisons pour ceux qui n’en ont pas.<br />
9. Closure<br />
La coordinatrice de l’équipe a organisé de nombreuses rencontres avec les bénéficiaires pour<br />
leur expliquer leur participation aux travaux de la construction mais également pour les<br />
sensibiliser aux objectifs d’INUKA. Ils sont sensibilisés à leur responsabilité vis-à-vis de leurs<br />
enfants. Ces réunions ont porté leurs fruits car les bénéficiaires ont compris qu’ils doivent<br />
participer activement et que les maisons sont pour eux et donc pour leur bien. Pour ceux de<br />
Goma qui doivent prester des heures, ils ont également compris qu’ils doivent s’impliquer et<br />
viennent travailler avec des amis, des voisins, ce qui crée de nouveaux liens de solidarité. En se<br />
mettant au travail, ils se remettent dans la vie active et reprennent goût à la vie.<br />
Les constructions ont également été vues pas de nombreux bailleurs, par les administrateurs du<br />
CA de EALE Congo. Le fait que <strong>SELAVIP</strong> a permis le démarrage des constructions a permis à En<br />
avant les enfants et son projet INUKA de convaincre d’autres bailleurs de venir compléter les<br />
fonds qui manquaient.<br />
10. Financial report<br />
De manière générale, le budget a été respecté et le livre de caisse avec toutes les dépenses<br />
ainsi que la synthèse des dépenses se trouvent en annexe. Comme on peut le constater dans le<br />
listing des dépenses, les madriers ont été remplacés par des chevrons car ces derniers étaient<br />
meilleure marché. D’où nous avons utilisé plus de chevrons en plus grande quantité par rapport<br />
aux prévisions et n’avons pas utilisé du tout les madriers. Egalement pour une question de coût,<br />
nous avons remplacé les planches grevelleria par des planches eucalyptus. Ces économies<br />
nous ont permis de construire 2 maisons supplémentaires (32 maisons au total alors qu’il était<br />
prévu d’en construire 30 avec le même budget).<br />
Pour la supervision estimée à USD 5000, les dépenses s’élèvent à USD 4900.2 qui<br />
correspondent à des déplacements ; à 20% du salaire de Louis-Joseph Ucaki pendant 9 mois,<br />
temps qu’il a mis à disposition pour la supervision de ce projet. En mars, le chef de projet a dû<br />
quitter INUKA, ce qui justifie que nous avons dû engager un superviseur (Blaise) pour le<br />
chantier Kibwe. Etant donné que le terrain de Kibwe est un peu à l’écart de la ville et qu’il n’est