Rapport annuel 2011 - Contact Netz
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<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2011</strong>
Sommaire<br />
Editorial 3<br />
Direction 4<br />
Pôle d’intérêt 6<br />
Projets et qualité 8<br />
Travail 10<br />
Consultation et formation 12<br />
Réduction des risques 14<br />
Logement et offre résidentielle 16<br />
ZAS 18<br />
Budget 20<br />
Comités et personnel 21<br />
Services et adresses 23<br />
Impressum 25<br />
2
En <strong>2011</strong>, le Réseau <strong>Contact</strong> a<br />
connu plusieurs grands<br />
moments: les 40 ans de<br />
l’antenne biennoise (Drop-in),<br />
les 25 ans du local d’injection de<br />
Berne et les 100 ans au total des<br />
cinq programmes de travail et<br />
d’intégration bernois (TRIVA<br />
Holz+Textil 35 ans; Bauprojekt<br />
25 ans; Job Tact 15 ans; LOLA<br />
15 ans; Citypflege 10 ans).<br />
Par son travail de pionnier, le<br />
Réseau <strong>Contact</strong> a fait bouger les<br />
choses non seulement dans<br />
le canton de Berne, mais aussi<br />
au niveau suisse et même<br />
international.<br />
Therese Frösch<br />
Présidente Réseau <strong>Contact</strong><br />
Editorial<br />
Chères lectrices et chers lecteurs,<br />
chers membres des comités,<br />
chères collaboratrices et chers<br />
collaborateurs du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Le développement des offres en matière de dépendance reste essentiel afin<br />
de pouvoir répondre professionnellement à cette problématique ardue.<br />
En <strong>2011</strong>, le Réseau <strong>Contact</strong> s’est à nouveau engagé dans cet esprit. L’ouverture<br />
axée sur les solutions des problématiques significatives ainsi que la<br />
gestion soigneuse des ressources limitées sont l’expression d’une culture<br />
institutionnelle vivante qui s’oriente en fonction aussi bien des souffrances<br />
des personnes concernées et de celles de la société que des changements<br />
politiques et économiques. Si le Réseau <strong>Contact</strong> parvient à conserver cette<br />
culture, l’institution restera flexible, adaptable et prometteuse.<br />
La direction stratégique continue sur la voie de l’innovation et de la durabilité<br />
grâce à des coopérations partenariales. Le comité de fondation a été<br />
renforcé par de nouveaux/velles représentant-e-s de Bienne, Berthoud,<br />
Langenthal et du Seeland. Avec Santé bernoise, nous avons approfondi<br />
notre collaboration dans le cadre de la Fédération santé et dépendance<br />
(FSD) Berne. Par ailleurs, l’échange étroit avec les services psychiatriques<br />
régionaux, qui a fait ses preuves depuis des années, a été particulièrement<br />
important. Il est à espérer que la stratégie d’aide en matière de dépendance<br />
esquissée par la Direction de la santé publique et de la prévoyance<br />
sociale (SAP) stimulera ces prochaines années un processus constructif et<br />
orienté sur la communauté.<br />
J’adresse des remerciements particuliers aux membres des instances et<br />
à tout le personnel du Réseau <strong>Contact</strong>. Un grand merci aux Services<br />
psychiatriques universitaires, à tous les partenaires actifs dans le domaine<br />
de l’aide en matière de dépendance ainsi qu’aux administrations, notamment<br />
à celles de Santé bernoise et de la SAP. Notre travail n’est possible<br />
que dans un contexte coopératif.<br />
3
Le Réseau <strong>Contact</strong> apporte<br />
des réponses actuelles aux<br />
problèmes et aux défis en<br />
mutation que l’on observe en<br />
matière de dépendance.<br />
En <strong>2011</strong>, nous avons une fois<br />
de plus développé durablement,<br />
grâce à des nouveaux accents,<br />
le travail avec les jeunes et<br />
les parents dans le domaine de<br />
la réduction des risques, du<br />
conseil et de la thérapie. Les<br />
secteurs du logement et du<br />
travail ont de nouveau profité de<br />
notre proximité avec les clients<br />
et le marché. Globalement,<br />
le taux d’utilisation des offres du<br />
Réseau <strong>Contact</strong> a été excellent<br />
en <strong>2011</strong>. Le résultat <strong>annuel</strong> est<br />
donc réjouissant.<br />
Jakob Huber<br />
Directeur Réseau <strong>Contact</strong><br />
Innovant et durable,<br />
Réseau <strong>Contact</strong><br />
fait bouger les choses<br />
Direction<br />
LA RéDuCTIOn DES RISquES PASSE à L’ORIEnTATIOn SuR LE<br />
DéVELOPPEmEnT<br />
Par sa nouvelle stratégie pragmatique et innovante de réduction des<br />
risques, le Réseau <strong>Contact</strong> a accompli avec succès un changement de<br />
paradigme et créé de nouvelles impulsions pour le canton de Berne<br />
et pour toute la Suisse. En plus de la santé et de l’intégration ainsi que<br />
du soulagement de l’espace public, les nouveaux piliers de la stratégie<br />
ont fait leurs preuves: 18 ans est l’âge minimal pour pouvoir utiliser<br />
nos offres; fin de l’anonymat au sein de l’institution; interventions<br />
différentes selon les groupes cibles (de l’accompagnement jusqu’à la<br />
sortie); distribution limitée dans le temps de méthadone au K+A<br />
(centre d’accueil et de contact) avec le projet ZASKA. Concernant les<br />
consultations de toxicomanes, l’aspect contraignant est très apprécié.<br />
En changeant d’attitude pour la réduction des risques (passage de<br />
l’orientation sur l’acceptation à l’orientation sur le développement),<br />
le Réseau <strong>Contact</strong> est parvenu à tenir compte de nouveaux besoins<br />
politiques et spécifiques.<br />
nOuVEAu ZAS à LAnGEnTHAL<br />
Le 5 décembre <strong>2011</strong>, après des retards dus à des oppositions du<br />
voisinage, le centre ambulatoire pour le traitement des addictions ZAS<br />
Langenthal (Zentrum Ambulante Suchtbehandlung) a ouvert ses locaux<br />
de traitement à la Bahnhofstrasse 32. Il propose un traitement de<br />
substitution à des patients toxicomanes et les soutient sur la voie de la<br />
réintégration sociale. On constate déjà que le ZAS Langenthal répond à<br />
un réel besoin. De fait, 24 programmes de méthadones étaient déjà<br />
occupés au bout de huit semaines.<br />
4
SAnTé BERnOISE ET RéSEAu<br />
COnTACT<br />
– Les deux institutions conseillent<br />
de manière complète sur tous les<br />
problèmes de dépendance liés soit à<br />
des substances légales ou illégales<br />
soit à des addictions comportementales.<br />
– Le Réseau <strong>Contact</strong> conseille les<br />
jeunes jusqu’à 18 ans et leurs<br />
proches ainsi que les adultes<br />
marginalisé-e-s et mal intégré-e-s de<br />
tout âge qui présentent une consommation<br />
de stupéfiants.<br />
– Les deux institutions conseillent les<br />
jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans.<br />
Pour les personnes qui se trouvent<br />
encore dans un setting familial ou de<br />
formation, le Réseau <strong>Contact</strong><br />
propose des offres spécialisées.<br />
– Santé bernoise conseille les adultes<br />
integré-e-s de plus de 25 ans et leurs<br />
proches.<br />
Direction<br />
LES JEunES Au CœuR DES CEnTRES DE COnSuLTATIOn<br />
Avec la réattribution stratégique des domaines d’activité entre Santé<br />
bernoise et le Réseau <strong>Contact</strong> dans le cadre de la Fédération santé et<br />
dépendance (FSD) Berne, les centres de consultation du Réseau <strong>Contact</strong><br />
ont renforcé leur profil dans le conseil aux jeunes et aux parents en<br />
matière de dépendance (voir encadré). L’un des points forts est le travail<br />
orienté sur la réalité de vie des jeunes et sur le travail accompli en<br />
matière d’addiction. Le projet Rave it safe se situe à l’intersection entre<br />
la prévention, la consultation et la réduction des risques. Pour le Réseau<br />
<strong>Contact</strong>, le travail par les pairs établi de longue date avec AwareDance-<br />
Culture a ouvert la voie pour atteindre des jeunes ayant une conduite à<br />
risque ainsi que pour proposer des messages crédibles en matière de<br />
prévention, de réduction des risques et de conseil.<br />
LA FSD InTEnSIFIE SOn TRAVAIL STRATéGIquE<br />
Dans le cadre de la Fédération santé et dépendance (FSD) Berne, le<br />
Réseau <strong>Contact</strong> a intensifié sa collaboration avec Santé bernoise. Dans<br />
le contexte de la stratégie d’aide en matière de dépendance du canton<br />
et en tant que fédération faîtière ouverte, la FSD entend examiner la<br />
mise en place de nouvelles coopérations et aussi d’en entreprendre.<br />
L’évolution des valeurs de la société (plus de régulation, moins de<br />
finances pour l’Etat et ses tâches dans le domaine de la santé et du<br />
social) se reflète aussi dans le travail en matière de dépendance. Il est<br />
donc d’autant plus essentiel que les milieux politiques, administratifs et<br />
institutionnels recherchent ensemble des solutions non bureaucratiques,<br />
efficaces et tenant compte des coûts. Pour la FSD, une étroite<br />
collaboration avec les services psychiatriques régionaux est particulièrement<br />
importante.<br />
5
Le centre d’accueil et de<br />
contact (K+A) de Berne a<br />
souffert d’une surcharge<br />
chronique pendant des années.<br />
Les entrées ont dû être régulées.<br />
Des mesures d’urgence,<br />
telles que l’augmentation des<br />
places de consommation, ont<br />
été nécessaires. Les formes de<br />
consommation ont changé.<br />
Avec sa nouvelle stratégie de<br />
réduction des risques, le<br />
Réseau <strong>Contact</strong> a réagi à ces<br />
défis. Il montre dans quelle<br />
direction les K+A doivent se<br />
développer pour conserver<br />
à l’avenir leur position centrale<br />
dans la réduction des risques<br />
et pour rester très utiles aussi<br />
bien aux utilisateurs/trices<br />
qu’au grand public.<br />
Jakob Huber<br />
Directeur Réseau <strong>Contact</strong><br />
L’avenir des centres d’accueil<br />
et de contact<br />
Pôle d’intérêt<br />
ExPéRIEnCES POSITIVES AVEC LA nOuVELLE STRATéGIE<br />
Les premières expériences faites avec la nouvelle stratégie de réduction<br />
des risques montrent qu’elle fonctionne et que ses effets sont quasiment<br />
tous positifs sur l’offre, l’environnement et la politique. Pour le K+A à<br />
Berne, les mesures essentielles sont les suivantes: l’approche orientée<br />
sur le développement, la suppression de l’anonymat avec l’enregistrement<br />
obligatoire des client-e-s, l’encadrement spécifique à chaque<br />
groupe cible et à chaque classe d’âge, ainsi que l’introduction de la<br />
prescription de méthadone au K+A visant une sortie de la toxicodépendance.<br />
La suppression de l’anonymat a été une révolution culturelle.<br />
Bien qu’au début, elle ait créé des craintes et des incertitudes chez les<br />
client-e-s, elle peut aujourd’hui être considérée comme positive. Grâce<br />
aux entretiens réguliers de bilan et d’admission, les professionnel-le-s du<br />
K+A disposent de nettement plus d’informations sur leur clientèle et<br />
peuvent donc collaborer de manière plus ciblée avec les autres offres<br />
d’accompagnement. Cela permet d’éviter les doublons. Les jeunes de<br />
moins de 25 ans ont une personne de référence dans l’équipe. L’objectif<br />
est de faire sortir les jeunes de cette tranche d’âge aussi vite que possible<br />
du K+A. La prescription limitée à trois mois de méthadone, appelée<br />
ZASKA à Berne, peut être qualifiée de succès. En huit mois, 15 personnes<br />
sur les 16 qui ont participé ont pu passer à un programme de<br />
substitution existant.<br />
COnTRAInTE ET ADAPTATIOnS à LA COnSOmmATIOn DE<br />
méLAnGES<br />
Avec l’introduction de la nouvelle stratégie de réduction des risques, le<br />
Réseau <strong>Contact</strong> a aussi créé la base permettant de définir l’évolution du<br />
travail avec les toxicomanes dans le K+A à Berne et ses alentours: la<br />
6
Du POSITIF SuR LA nOuVELLE<br />
STRATéGIE DE RéDuCTIOn DES<br />
RISquES<br />
– Les utilisateurs/trices apprécient<br />
le côté contraignant, la structure<br />
claire, le système de personnes<br />
de référence et les entretiens<br />
individuels.<br />
– Il n’y a pas eu de problèmes majeurs<br />
lors de la suppression de l’anonymat<br />
ni de signaux concrets laissant<br />
penser que le groupe cible n’est plus<br />
accessible.<br />
– L’engagement et la stimulation de<br />
compétences professionnelles<br />
centrales donne une identité et de la<br />
motivation aux collaborateurs/trices;<br />
le travail administratif supplémentaire<br />
est gérable.<br />
Pôle d’intérêt<br />
gestion contraignante de la clientèle, notamment avec les plus<br />
jeunes, est encore renforcée. Les toxicomanes de longue date,<br />
plus âgés, peuvent utiliser le K+A comme structure de jour.<br />
Le réseautage avec les autres services spécialisés concernés est<br />
stimulé. La consommation de mélanges, en particulier la consommation<br />
croissante d’alcool, est considérée avec plus d’attention;<br />
les mesures spécifiques sont adaptées au besoin. De fait, il est<br />
possible que la tendance à consommer des drogues synthétiques et<br />
pharmaceutiques, déjà observée dans quelques pays européens,<br />
atteigne la Suisse (cf. Trendspotter Summary Report EMCDDA, <strong>2011</strong>).<br />
Les cercles spécialisés doivent aussi prendre en considération cette<br />
évolution potentielle.<br />
LES TOxICOmAnES PLuS âGéS ET LE TRAVAIL DE PAIRS<br />
Grâce aussi aux différentes offres de traitement, de nombreux<br />
toxicomanes deviennent plus âgés. Le K+A devra également adapter<br />
son infrastructure aux besoins liés aux pathologies et aux limitations<br />
dues à l’âge. L’implication des personnes concernées pourrait être<br />
renforcée sous forme de travail par les pairs. Jusqu’à présent, il<br />
n’existe au K+A qu’un seul poste de travail pour les utilisateurs/trices:<br />
une aide au bar pendant trois heures par jour. Les expériences<br />
ponctuelles qui ont été faites pour impliquer davantage les client-e-s<br />
dans le travail et pour leur confier des responsabilités sont positives<br />
et doivent être encouragées.<br />
7
Comme dans le domaine<br />
des consultations, le travail<br />
du Réseau <strong>Contact</strong> sur des<br />
projets était principalement<br />
orienté sur les sujets liés au<br />
groupe cible des jeunes. Avec<br />
Rave it safe et les journées<br />
d’action <strong>2011</strong>, nous nous<br />
sommes positionnés comme une<br />
institution attrayante, proche de<br />
la réalité et compétente pour<br />
répondre aux questions et aux<br />
attentes des jeunes par rapport<br />
à la consommation, à la dépendance,<br />
aux loisirs, aux sorties et<br />
au «devenir adulte». Cette<br />
orientation est soutenue et<br />
accompagnée professionnellement<br />
grâce à des outils comme<br />
le diagnostic psychosocial et le<br />
qmS.<br />
Fritz Brönnimann<br />
Responsable Projets<br />
QMS Controlling<br />
Projets et qualité<br />
Forger l’avenir avec les jeunes<br />
RAVE IT SAFE POuRSuIT SES EFFETS<br />
Le projet Safer Dance Swiss, lancé avec danno.ch (Radix Ticino) et<br />
financé grâce au soutien d’Infodrog et de sponsors externes, a déjà<br />
déployé ses effets en <strong>2011</strong> lors de plusieurs événements à l’extérieur<br />
du canton de Berne. Dans le cadre de ce projet et en collaboration avec<br />
d’autres organisations comme Safer Party, nuit blanche, Première<br />
ligne, Infodrog, etc., un monitoring national est en cours d’élaboration.<br />
Il s’agit d’un instrument de dépistage et d’intervention précoces<br />
dans le secteur de la vie nocturne. L’ISGF (Institut für Sucht- und<br />
Gesundheitsforschung) de Zurich se charge de l’évaluation des activités<br />
et des effets de Safer Dance Swiss.<br />
DIAGnOSTIC PSyCHOSOCIAL<br />
Le projet «Pratique contrôlée/Diagnostic psychosocial» a commencé<br />
en septembre 2009 dans tous les centres de consultation du<br />
Réseau <strong>Contact</strong>. L’offre a été conçue, introduite, accompagnée et<br />
évaluée par l’université de Fribourg (centre de recherche sur la réhabilitation<br />
et la psychologie de la santé). Le diagnostic psychosocial se<br />
compose de trois questionnaires. A son admission en consultation,<br />
le/la client-e remplit un questionnaire en ligne. Le programme indique<br />
alors un diagnostic de risque dans les domaines «situation sociale<br />
de départ», «problèmes internes», «problèmes externes» et «consommation<br />
de substances». Le diagnostic est discuté par le/la conseiller/<br />
ère avec le/la jeune concerné-e; des consultations ou une thérapie<br />
adéquate sont négociées. A la fin des consultations, un deuxième<br />
questionnaire est rempli. Le troisième l’est trois mois après la conclusion<br />
des consultations. Cela permet d’examiner les effets et la durabilité<br />
des interventions et de les améliorer continuellement.<br />
8
COnFIRmATIOn D’unE BOnnE<br />
quALITé<br />
Lors de l’audit de recertification par<br />
l’entreprise SQS, les équipes et les<br />
responsables de projets du Réseau<br />
<strong>Contact</strong> ont été interrogés et examinés.<br />
Dans un climat de critique constructive,<br />
l’auditeur dirigeant a passé en<br />
revue notre système QuaThéDA et la<br />
«pratique vécue». En plus d’une grande<br />
reconnaissance, le rapport d’audit très<br />
complet fournit également à la<br />
direction du Réseau <strong>Contact</strong>, aux<br />
programmes et aux équipes des<br />
indications et des idées pour améliorer<br />
les règlementations, les processus<br />
et le pilotage. Le Réseau <strong>Contact</strong><br />
a été recertifié pour les trois prochaines<br />
années sur la base du résultat<br />
de l’audit.<br />
Projets et qualité<br />
JOuRnéES D’ACTIOn Du RéSEAu COnTACT En <strong>2011</strong><br />
Les journées d’action <strong>2011</strong> étaient consacrées à la réalité de vie<br />
des jeunes et au travail accompli en matière d’addiction. Elles ont eu<br />
lieu de septembre à novembre <strong>2011</strong>. Quatre événements culturels<br />
différents ont été organisés à Thoune, Langenthal, Bienne et Berne.<br />
Un congrès s’est déroulé à Berne. Pendant ces événements, les<br />
jeunes ont conçu des actions et des présentations liées à leur réalité<br />
de vie et aux sujets qui les intéressent au quotidien. Ces activités<br />
multiples, colorées et créatives, et dont la devise était «Plaisir sans<br />
délire», ont attiré et fasciné un grand nombre de personnes, jeunes et<br />
adultes. Elles ont aussi un effet durable: la collaboration commencée<br />
avec les jeunes se poursuit de diverses manières. Lors du congrès qui<br />
a eu lieu le 22 septembre <strong>2011</strong> dans la grande salle de la Reithalle de<br />
Berne, au «forum des institutions», 140 participant-e-s ont discuté du<br />
travail orienté sur la réalité de vie des jeunes et à celui accompli en<br />
matière d’addiction, des objectifs et du travail hors-murs. Ils/elles ont<br />
échangé leurs expériences et leurs contacts. Le réseautage et la<br />
collaboration contraignante interinstitutionnelle sont précisément des<br />
aspects qui doivent être traités par le Réseau <strong>Contact</strong> dans le domaine<br />
du dépistage et de l’intervention précoces et suivis avec des<br />
institutions partenaires intéressées.<br />
9
En <strong>2011</strong>, une année marquée<br />
par la crise, les programmes<br />
de travail de la fondation<br />
Réseau <strong>Contact</strong> se sont imposés<br />
de manière satisfaisante sur<br />
le marché. Bien que nos produits<br />
et nos marchandises soient<br />
situés plutôt dans un segment<br />
supérieur, ils se sont bien<br />
vendus malgré l’environnement<br />
difficile. Cela était d’ailleurs<br />
nécessaire afin de pouvoir offrir<br />
à un grand nombre de client-e-s<br />
de réelles possibilités de travailler<br />
et de s’occuper. Les deux<br />
principaux objectifs, la mise à<br />
disposition de postes de travail<br />
et l’acquisition de mandats, ont<br />
été atteints grâce à des activités<br />
diverses.<br />
Carl müller<br />
Directeur antenne régionale<br />
Berne – Travail<br />
Continuité économique<br />
malgré la crise<br />
Travail<br />
100 AnnéES DE PROGRAmmES DE TRAVAIL à BERnE – un JuBILé<br />
PARTICuLIER<br />
En <strong>2011</strong>, les programmes de travail à Berne ont fait un bilan passionnant<br />
de 100 années d’existence au total. Les programmes TRIVA<br />
(bois et textile) produisent depuis 35 ans des produits de qualité<br />
supérieure qui se vendent très bien sur le marché. Le Bauprojekt du<br />
Réseau <strong>Contact</strong> construit, peint, nettoie et effectue des déménagements<br />
depuis 25 ans sur des chantiers du canton de Berne. Depuis<br />
15 ans, Job Tact recycle des déchets électroniques et embellit les<br />
jardins de la région. LOLA, le magasin du quartier Lorraine, vend de<br />
savoureux produits et propose des apéros inoubliables à des dizaines<br />
de sociétés depuis 15 ans. Quant à Citypflege, il veille depuis 10 ans à<br />
ce que la ville de Berne soit un peu plus propre. Comme chacun de<br />
ces anniversaires n’était pas un jubilé au sens classique du terme,<br />
ils ont été célébrés à l’interne. Ensuite, les participant-e-s se sont vite<br />
remis-e-s au travail pour entamer de manière prometteuse les<br />
100 prochaines années d’activité!<br />
TAP – unE HISTOIRE à SuCCèS<br />
Sur mandat de la ville de Berne, l’antenne régionale Berne-Travail<br />
de la fondation Réseau <strong>Contact</strong> a mis en place le projet pilote TAP<br />
(Testarbeitsplätze). Le projet a été évalué. En tant que mandant<br />
principal, le canton de Berne a tiré la conclusion que ce type de postes<br />
de travail constitue un bon moyen de tester la capacité et l’envie<br />
de travailler des personnes dépendant de l’aide sociale. C’est la raison<br />
pour laquelle il a été décidé fin <strong>2011</strong> d’élargir ce modèle à d’autres<br />
villes du canton de Berne.<br />
10
FAITS ET CHIFFRES <strong>2011</strong><br />
En <strong>2011</strong>, avec 102’890 heures<br />
effectuées, les programmes de travail<br />
de la fondation Réseau <strong>Contact</strong> ont<br />
dépassé les objectifs fixés<br />
(97’000 heures). En revanche, le chiffre<br />
moyen de 90 places de travail pour les<br />
client-e-s n’a pas été tout à fait atteint<br />
(85,4), bien qu’il ait augmenté par<br />
rapport à 2010. Le taux d’utilisation<br />
considéré par rapport à la moyenne<br />
des client-e-s présent-e-s était de<br />
95 %. Le nombre total des client-e-s<br />
impliqué-e-s est passé de 358 à 371.<br />
Cela a entraîné une baisse de 33 % à<br />
31 % du nombre des client-e-s se<br />
présentant régulièrement au travail.<br />
Travail<br />
DJAmBA – L’éLARGISSEmEnT VA BOn TRAIn<br />
L’année <strong>2011</strong> a été caractérisée par une nette augmentation des<br />
heures de travail; cela s’est exprimé notamment par le fait que le<br />
contingent des places de travail de Djamba à Bienne chez Syphon<br />
(bourse d’éléments de construction et entreprise sociale) était épuisé<br />
depuis l’été et qu’il a même été dépassé. En <strong>2011</strong>, le repas de midi<br />
s’est bien établi. Introduit en été 2010, il est devenu un élément fixe de<br />
l’offre de Djamba. Il sert entre cinq et douze repas de midi du lundi au<br />
vendredi. Pendant la dernière semaine de <strong>2011</strong>, nous avons effectué<br />
pour la première fois toute une série d’activités avec nos client-e-s<br />
(excursions, jeux de société, atelier de musique). Les échos ont été très<br />
positifs. Nous renouvellerons l’expérience fin 2012.<br />
WERKSTATT PLuS – LA COnSOLIDATIOn RéuSSIT<br />
En <strong>2011</strong>, l’exploitation de Werkstatt Plus a consisté à consolider la<br />
fusion de Werkstatt 18 et d’à propos plus. La fusion sur un nouveau<br />
site à Thoune de deux projets aussi différents a été un réel challenge,<br />
mais aussi une tâche passionnante. Nos carnets de commandes très<br />
bien remplis nous y ont considérablement aidés, de même que<br />
la grande motivation de nos client-e-s, en nombre plus élevé que le<br />
nombre de places de travail que nous pouvions leur proposer.<br />
La fusion des deux projets a créé une forte dynamique qui a nettement<br />
stimulé la motivation. Pour conclure, disons encore que le nouveau<br />
label Werkstatt Plus s’est bien établi dans l’Oberland bernois.<br />
11
Les centres de consultation du<br />
Réseau <strong>Contact</strong> conseillent<br />
des adolescent-e-s et des jeunes<br />
adultes ainsi que leur entourage.<br />
Depuis la nouvelle répartition<br />
des tâches entre le Réseau<br />
<strong>Contact</strong> et Santé bernoise, les<br />
thèmes de l’alcool, du tabac et<br />
des nouveaux médias sont<br />
dorénavant du ressort du Réseau<br />
<strong>Contact</strong>. Comme dans les<br />
années précédentes, le projet<br />
Formation a été bien utilisé.<br />
Rahel Gall Azmat<br />
Directrice antenne régionale<br />
Thoune-Oberland<br />
Consultations aussi<br />
sur l’alcool, le tabac et<br />
les nouveaux médias<br />
Consultation et formation<br />
nOuVEAux SuJETS ET nOuVELLES FORmES D’InTERVEnTIOn<br />
Selon la nouvelle répartition des tâches entre les centres de<br />
consultation du Réseau <strong>Contact</strong> et ceux de Santé bernoise, les jeunes<br />
sont conseillé-e-s par le Réseau <strong>Contact</strong> et les adultes intégré-e-s par<br />
Santé bernoise, cela indépendamment du sujet des consultations<br />
(stupéfiants, alcool, tabac, addictions comportementales ou nouveaux<br />
médias). Cela a permis d’accomplir un pas décisif: la suppression de la<br />
distinction entre les substances légales et illégales. L’année <strong>2011</strong> a<br />
donc été caractérisée par une clarification des attributions, et surtout<br />
par la gestion des nouveaux sujets. C’est ainsi que le personnel du<br />
Réseau <strong>Contact</strong> s’est familiarisé en particulier avec les thématiques de<br />
l’alcool, du tabac et des nouveaux médias. Des nouveaux produits ont<br />
été élaborés, des produits existants ont été adaptés et testés, par<br />
exemple MassVoll. Il s’agit d’un programme d’intervention brève<br />
destiné aux jeunes souhaitant réduire leur consommation d’alcool.<br />
COnSuLTATIOnS POuR ADOLESCEnT-E-S, JEunES ADuLTES ET<br />
PAREnTS<br />
Comme les années précédentes, de nombreuses jeunes personnes<br />
ont été conseillées en <strong>2011</strong> (cf. encadré ci-dessous). En plus des<br />
consultations destinées directement aux jeunes, celles s’adressant aux<br />
parents ou aux autres personnes de référence gagnent en importance.<br />
Ce sont souvent les adultes qui s’adressent en premier aux centres<br />
de consultation pour poser des questions sur le comportement<br />
addictif des adolescents. Le coaching des parents continue d’être une<br />
offre essentielle et appréciée. Dans le domaine de la formation et<br />
de la sensibilisation, différentes manifestations ont été organisées.<br />
Par exemple, un «parcours de délire» a été mis au point. Il permet aux<br />
12
FAITS ET CHIFFRES <strong>2011</strong><br />
Centres de consultation<br />
1’877 personnes ont été atteintes.<br />
6’600 entretiens ont été menés, dont<br />
les trois quarts dans le cadre d’une<br />
consultation psychosociale et un quart<br />
sous forme de thérapie. En <strong>2011</strong> aussi,<br />
le pourcentage d’hommes (70 %) a<br />
dépassé celui des femmes dans les<br />
centres de consultation. Une bonne<br />
moitié des client-e-s demande conseil<br />
en raison d’une consommation de<br />
cannabis, un tiers pour de l’héroïne ou<br />
de la cocaïne. On enregistre une légère<br />
croissance pour les offres destinées<br />
aux groupes ainsi que pour la<br />
formation et la sensibilisation.<br />
Schulprojekt<br />
Le taux d’utilisation était élevé.<br />
143 participant-e-s ont suivi les offres<br />
de formation. Chez quasiment 70 %<br />
des participant-e-s, la situation de la<br />
formation ou de la vie professionnelle<br />
a été améliorée.<br />
Consultation et formation<br />
participant-e-s de voir de manière ludique comment leur capacité de<br />
réaction et de contrôle est amoindrie par la consommation d’alcool.<br />
Ce parcours a été proposé à Thoune lors de la foire d’automne de<br />
l’Oberland et à Berne sur la place fédérale. Nous avons également<br />
donné des informations sur les différentes formes de consommation de<br />
stupéfiants, sur les dépendances et sur les risques lors de soirées de<br />
parents, devant des classes ou dans le cadre d’événements publics.<br />
SCHuLPROJEKT – unE AIDE POuR PASSER DAnS LE mOnDE Du<br />
TRAVAIL<br />
En <strong>2011</strong> aussi, l’offre Schulprojekt a été vivement utilisée. Une liste<br />
d’attente a dû être mise en place la plupart du temps. Les partici-<br />
pant-e-s suivent généralement un cours de 90 minutes par semaine,<br />
soit seul-e-s, soit en petit groupe. Les matières principales sont<br />
l’allemand, les maths, la culture générale et l’informatique. Par ailleurs,<br />
de nombreux/ses participant-e-s sont heureux/ses de recevoir du<br />
soutien lorsqu’ils/elles posent leur candidature à des formations ou à<br />
des emplois. Il est réjouissant de noter qu’en été <strong>2011</strong>, certain-e-s de<br />
nos participant-e-s ont commencé une formation ou terminé un<br />
apprentissage avec succès. Le cours de candidature destiné aux<br />
client-e-s de la fondation Terra Vecchia à Kehrsatz (thérapies brèves) a<br />
été poursuivi toute l’année; cependant, pour des raisons d’organisation,<br />
le cours n’a plus eu lieu à Kehrsatz, mais dans les locaux du service<br />
Schulprojekt du Réseau <strong>Contact</strong> à Berne.<br />
13
Les offres de la réduction<br />
des risques s’adaptent<br />
continuellement aux nouvelles<br />
attentes et orientations. Il en<br />
a été de même en <strong>2011</strong>. A<br />
Berne, le jubilé des 25 ans du<br />
premier local d’injection au<br />
monde, l’actuel K+A (centre<br />
d’accueil et de contact) a<br />
été un événement réussi.<br />
Le Cactus de Bienne a un grand<br />
défi à relever.<br />
Ines Bürge<br />
Directrice antenne régionale<br />
Berne – Réduction des risques<br />
nouveaux services<br />
et défis dans la réduction<br />
des risques<br />
Réduction des risques<br />
JuBILé à BERnE POuR LES 25 AnS Du K+A<br />
En août <strong>2011</strong>, le K+A (centre d’accueil et de contact) à Berne a célébré<br />
son 25e anniversaire sous la forme d’une journée portes ouvertes à la<br />
Hodlerstrasse. Environ 400 personnes sont venues. L’intérêt pour le<br />
travail du K+A et de La Strada, le centre d’accueil mobile du Réseau<br />
<strong>Contact</strong> pour les travailleuses du sexe toxicodépendantes, a été<br />
immense. Les équipes ont organisé des visites guidées permettant de<br />
se rendre compte du travail effectué en coulisses. Les délices culinaires<br />
et les concerts de Christine Lauterburg et de Tinu Heiniger avec<br />
ALL STAR BAND dans l’arrière-cour du K+A ont fait de ce jubilé un<br />
événement réussi. L’intérêt des journalistes avant cette journée portes<br />
ouvertes a été considérable. Les retombées médiatiques ont été très<br />
positives.<br />
Du nOuVEAu Au K+A DE BERnE<br />
En automne <strong>2011</strong>, après des retards dus à des oppositions, le nouveau<br />
toit a enfin pu être installé au-dessus de la cour située devant le K+A.<br />
Ce toit résiste à la neige et au vent. Il offre un abri sûr aux client-e-s.<br />
Dans le cadre de la nouvelle stratégie de la réduction des risques,<br />
les consultations ont été intensifiées. Le système de personnes de<br />
référence, notamment pour les jeunes toxicomanes, a été élargi.<br />
Cette offre «KAB» a été très appréciée. Par ailleurs, fin <strong>2011</strong>, un<br />
groupe de toxicomanes a entamé le programme KISS («Kontrolle im<br />
Selbstbestimmten Substanzkonsum»), un programme d’autocontrôle<br />
de type comportemental destiné à réduire de manière ciblée la<br />
consommation de substances légales et illégales. Le programme est<br />
dirigé par des formateurs/trices internes au K+A qui ont suivi une<br />
formation adéquate.<br />
14
CHIFFRES ET FAITS <strong>2011</strong><br />
Centres d’accueil et de contact /SPuT<br />
– nombre de client-e-s enregistré-e-s<br />
K+A (Berne): 922, dont 74,1 %<br />
d’hommes et 25,9 % de femmes<br />
Cactus (Bienne): 407, dont 77 %<br />
d’hommes et 23 % de femmes<br />
– utilisation des locaux de<br />
consommation<br />
K+A (Berne): 79 %,<br />
Cactus (Bienne): 70 %<br />
– unités de consultation*<br />
K+A (Berne), Cactus (Bienne) et<br />
SPUT Thoune: 20’374<br />
– unités de soin*<br />
K+A (Berne), Cactus (Bienne) et<br />
SPUT Thoune: 6’212<br />
– Taux de retour des seringues<br />
Toutes les régions: 77 %<br />
La Strada (Berne)<br />
Nombre de clientes enregistrées: 84<br />
Nombre de clientes par soir: 16<br />
* Nombre d’unités de 15 min<br />
Réduction des risques<br />
RECHERCHE D’un nOuVEAu SITE POuR CACTuS à BIEnnE<br />
A Bienne, le centre d’accueil et de contact Cactus a de grands défis à<br />
relever. En raison de problèmes financiers et de pressions exercées<br />
par le voisinage, la brasserie Yucca, lieu de séjour pour les client-e-s du<br />
centre Cactus, doit malheureusement fermer. La ville a mandaté<br />
un groupe de travail pour trouver un nouveau site. Dans ces nouveaux<br />
locaux, Cactus pourra offrir non seulement les services actuels,<br />
mais aussi l’encadrement et la supervision d’un local de séjour.<br />
L’ALCOOL GAGnE En ImPORTAnCE<br />
Streetwork, qui propose des consultations et de l’animation en milieu<br />
ouvert à Bienne, reste à l’avant-garde avec son nouveau concept<br />
d’interventions orientées sur la réalité de vie. L’équipe a repris l’outil<br />
«Alcotool» mis au point par Santé bernoise et l’a adapté pour des<br />
interventions mobiles. Cela permet de sensibiliser des adolescent-e-s<br />
et des jeunes adultes à leur consommation d’alcool. Dans le cadre<br />
d’une phase de test, la consommation contrôlée d’alcool amené avec<br />
soi a été autorisée jusqu’à fin <strong>2011</strong> dans les locaux de l’Infocafé<br />
du SPUT de Thoune (échange de seringues). Le groupe de pilotage<br />
du projet Réduction des risques à Thoune avait approuvé l’essai.<br />
L’évaluation a été positive. L’Infocafé du SPUT a été bien fréquenté en<br />
<strong>2011</strong>. De nombreux/ses client-e-s sont venu-e-s très régulièrement<br />
et le nombre des consultations brèves a augmenté. La plupart des<br />
client-e-s est très satisfaite de l’offre.<br />
15
Les secteurs du logement<br />
et de la thérapie résidentielle<br />
du Réseau <strong>Contact</strong> réunissent<br />
quatre offres. Seul un entretien<br />
soigneux permet de déterminer<br />
si le Wohnnetz Aare-Emme ou<br />
Interlaken, le TBW de Langenthal<br />
ou Prisma répondent le<br />
mieux aux besoins d’un-e<br />
client-e. La condition préalable<br />
la plus importante pour toutes<br />
les offres est la motivation du/<br />
de la client-e à relever les défis<br />
posés par un logement accompagné<br />
ou partiellement encadré<br />
ou par une thérapie.<br />
Franziska Reist<br />
Directrice antenne régionale<br />
Haute-Argovie/Emmental<br />
Logement et offre résidentielle<br />
Offres de logement et Prisma<br />
– un défi pour les client-e-s<br />
motivé-e-s<br />
THéRAPIE RéSIDEnTIELLE: ABSTInEnCE ET RESPOnSABILISATIOn<br />
Prisma propose des thérapies résidentielles individuelles dans des familles<br />
d’accueil. Les personnes qui demandent une telle thérapie sont d’accord<br />
de rester abstinentes, que cela soit en étant sobres ou avec le soutien<br />
de la méthadone. Dans une famille paysanne, les client-e-s trouvent un<br />
environnement familial qui leur est peut-être inconnu ou qu’ils/elles n’ont<br />
plus fréquenté depuis longtemps. Ils/elles participent à la vie quotidienne à<br />
la ferme, assument des responsabilités, par exemple pour les poules ou<br />
les chevaux, ce qui leur donne une structure journalière. Des entretiens<br />
entre la famille d’accueil, le/la client-e et le personnel de Prisma ont lieu au<br />
moins une fois par semaine. Prisma offre aussi des entretiens individuels<br />
et des psychothérapies externes. La durée du séjour dans les familles<br />
d’accueil est fixée en fonction des objectifs déterminés en commun.<br />
HéBERGEmEnT AVEC EnCADREmEnT PARTIEL:<br />
COmPéTEnCES SOCIALES<br />
Le TBW (Teilbetreutes Wohnen) de Langenthal est une offre de logement à<br />
bas seuil qui propose une structure journalière. Les habitant-e-s n’ont pas<br />
encore l’objectif d’être abstinent-e-s. Ils/elles veulent commencer par retrouver<br />
pied et par se confronter à leur dépendance et à leur toxicomanie. Ils/<br />
elles souhaitent réapprendre à vivre avec un rythme quotidien fixe: se lever le<br />
matin, aller au lit le soir, manger régulièrement, soigner son corps, laver ses<br />
vêtements, respecter les rendez-vous, effectuer des travaux simples… sans<br />
oublier de consommer moins de stupéfiants ou d’alcool. L’équipe du TBW<br />
motive les client-e-s à suivre une désintoxication et attend d’eux/elles un<br />
minimum de compétences sociales. De fait, ils/elles intègrent une communauté<br />
relativement grande et doivent s’organiser le soir, la nuit et le week-end<br />
avec leurs colocataires.<br />
16
FAITS ET CHIFFRES <strong>2011</strong><br />
Wohnnetz Aare-Emme et Wohnnetz<br />
Interlaken ont accompagné au total<br />
155 personnes (119 hommes et<br />
36 femmes). 53 % d’entre elles ont<br />
pu être intégrées sur le marché libre<br />
du logement. Le TBW a encadré<br />
11 personnes (10 hommes et<br />
1 femme). Le taux d’occupation de<br />
l’offre d’hébergement était de 83 %.<br />
40 % des personnes hébergées ont pu<br />
être intégrées sur le marché libre du<br />
logement. Prisma a placé 9 personnes<br />
(8 hommes et 1 femme). Le taux<br />
d’occupation moyen était de 4,27.<br />
Logement et offre résidentielle<br />
HéBERGEmEnT ACCOmPAGné: COmPéTEnCES DE LOGEmEnT<br />
Les personnes qui ont du mal à vivre dans un espace restreint avec<br />
d’autres personnes trouvent leur place dans un hébergement accompagné.<br />
Le Wohnnetz Interlaken leur offre un accompagnement dans leur<br />
propre logement et soutient dorénavant aussi les client-e-s qui<br />
cherchent un appartement. Le Wohnnetz Aare-Emme encadre des<br />
client-e-s aussi bien dans leurs propres appartements que dans des<br />
appartements loués par le Réseau <strong>Contact</strong>. L’hébergement accompagné<br />
exige d’autres compétences essentielles des client-e-s. Les personnes<br />
intéressées doivent faire preuve d’un minimum de compétence en<br />
matière de logement. Concrètement, ils/elles doivent maintenir leur<br />
appartement dans un certain état de propreté et ne pas gêner leur<br />
voisinage par du bruit, par des odeurs ou par un nombre exagéré de<br />
visites. Les client-e-s doivent être capables de gérer leur structure<br />
journalière de manière relativement autonome.<br />
PLACEmEnT APRèS EnTRETIEn InDIVIDuEL SOIGnEux<br />
Avec ses quatre offres de logement et de thérapie, le Réseau <strong>Contact</strong><br />
couvre un vaste spectre de solutions d’hébergement, l’hébergement<br />
étant compris ici au sens large du terme, car un placement chez Prisma<br />
met l’accent sur la thérapie plutôt que sur l’hébergement. Il n’existe<br />
pas de client-e idéal-e pour chaque type d’offre. Toutes les offres de<br />
logement et de thérapie examinent, avant l’admission, la motivation, les<br />
ressources et les besoins des candidat-e-s.<br />
17
L<br />
’année <strong>2011</strong> a été placée<br />
sous le signe d’un<br />
élargissement de l’offre du ZAS<br />
(Zentrum Ambulante Suchtbehandlung)<br />
et de l’extension<br />
jusqu’à Langenthal des structures<br />
ayant fait leurs preuves à<br />
Berne. Avec notre partenaire<br />
de longue date, les Services<br />
psychiatriques universitaires,<br />
les développements prévus<br />
en 2010 ont pu être réalisés<br />
avec succès au cours de <strong>2011</strong>.<br />
Roberto Carnibella<br />
Directeur antenne régionale<br />
Berne – ZAS Consultation Formation<br />
Traitements de substitution<br />
aussi à Langenthal et au K+A<br />
à Berne<br />
ZAS<br />
LAnCEmEnT Du nOuVEAu COnCEPT DE TRAITEmEnT Au ZAS<br />
Le nouveau concept de traitement a été lancé début <strong>2011</strong>. Il s’oriente<br />
davantage en fonction des besoins des patient-e-s et tient compte<br />
des différents groupes de patient-e-s du ZAS. En effet, il considère<br />
que les patient-e-s ont besoin d’une offre plus ou moins intensive et<br />
respecte ce fait. Les expériences faites en <strong>2011</strong> nous encouragent<br />
à poursuivre sur cette voie. En plus de l’adaptation du concept décrite<br />
ci-dessus, le lancement de ZASKA (substitution au centre d’accueil<br />
et de contact K+A à Berne) et le soutien à l’introduction d’un traitement<br />
de substitution à Langenthal sur le modèle du ZAS de Berne ont été<br />
les sujets essentiels en <strong>2011</strong>.<br />
BOnnES ExPéRIEnCES AVEC LE ZASKA<br />
L’idée d’une substitution à la méthadone à bas seuil dans les locaux<br />
du K+A est née fin 2009 dans le cadre de la nouvelle stratégie de<br />
réduction des risques du Réseau <strong>Contact</strong>. Dans l’esprit d’une approche<br />
orientée sur le développement, l’objectif du ZASKA est de convaincre<br />
plus de personnes dépendantes qui ne suivent pas encore de<br />
traitement de suivre un programme de substitution et de traitement<br />
et, par ce moyen, de les extraire du K+A. Le programme ZASKA a été<br />
lancé le 1er avril <strong>2011</strong>. Au début, les entretiens hebdomadaires<br />
d’admission ont été menés par les responsables du ZAS (médecin/<br />
assistant social) dans les locaux du K+A. La durée du traitement au<br />
ZASKA pendant laquelle la méthadone peut être obtenue au K+A est de<br />
trois mois au maximum. Pendant cette période, il doit se produire<br />
un passage dans un centre de substitution ou dans un autre centre de<br />
traitement. Un passage plus rapide est possible en tout temps et<br />
même souhaitable. Depuis son lancement, ZASKA a permis d’effectuer<br />
18
FAITS ET CHIFFRES <strong>2011</strong><br />
Pendant l’année <strong>2011</strong>, 318 patient-e-s<br />
âgé-e-s de 19 à 64 ans étaient en<br />
traitement au ZAS de Berne. Il y avait<br />
75,9 % d’hommes et 24,1 % de<br />
femmes. 78 % étaient de nationalité<br />
suisse et 22 % d’une autre nationalité.<br />
15 admissions dans un centre de substitution ou de traitement.<br />
La majorité des patient-e-s traité-e-s est rapidement passée dans les<br />
structures du ZAS, c’est-à-dire que ces personnes n’obtiennent plus<br />
la méthadone dans les locaux du K+A. La présence régulière de<br />
collaborateurs-/trices du ZAS au K+A est devenue un élément fixe de<br />
l’offre pour les deux unités organisationnelles. Aujourd’hui, il est<br />
évident que grâce à l’approche du ZASKA, des toxicomanes peuvent<br />
être extraits du K+A.<br />
ZAS<br />
LAnGEnTHAL A SOn PROPRE ZAS<br />
La mise en exploitation du ZAS de Langenthal prévue pour août <strong>2011</strong><br />
n’a pu se faire que le 1er novembre <strong>2011</strong>. Une interpellation politique au<br />
parlement de la ville de Langenthal ainsi qu’une opposition à la<br />
requête de changement d’affectation, nécessaire pour l’exploitation du<br />
ZAS de Langenthal, ont retardé l’ouverture de ce dernier. Cependant,<br />
quelques semaines après son ouverture, 24 patient-e-s avaient déjà<br />
été admis-e-s dans un programme de méthadone. Cela montre qu’il<br />
existe un réel besoin de places de thérapies de ce genre dans la région.<br />
ZAS Langenthal est une offre du Réseau <strong>Contact</strong> lancée en collaboration<br />
avec les Services psychiatriques universitaires du canton de Berne<br />
et avec la coopérative Solidarität Langenthal.<br />
19
Budget <strong>2011</strong><br />
Budget<br />
Coûts personnel Frais généraux Total charges Produits Budget <strong>2011</strong><br />
Coûts / Overhead 1’956’000.00 508’800.00 2’473’800.00 -119’900.00 2’353’900.00<br />
Consultation Thérapie Formation 2’778’000.00 343’238.00 3’121’238.00 -200’750.00 2’920’488.00<br />
Consultations et thérapie ambulatoires 2’255’740.00 265’288.00 2’521’028.00 -132’070.00 2’388’958.00<br />
Sensibilisation / Cours 243’260.00 24’450.00 267’710.00 -8’680.00 259’030.00<br />
Formation 279’000.00 53’500.00 332’500.00 -60’000.00 272’500.00<br />
Réduction des risques 3’168’000.00 572’878.00 3’740’878.00 -217’916.00 3’522’962.00<br />
Matériel d’injection (SPUT) 211’000.00 272’250.00 483’250.00 -99’600.00 383’650.00<br />
Centres d’accueil et de contact 2’382’000.00 215’100.00 2’597’100.00 -62’916.00 2’534’184.00<br />
Streetwork 282’000.00 40’400.00 322’400.00 -1’000.00 321’400.00<br />
La Strada 177’000.00 17’400.00 194’400.00 -10’000.00 184’400.00<br />
Rave it Safe 116’000.00 27’728.00 143’728.00 -44’400.00 99’328.00<br />
Travail 3’326’000.00 1’916’080.00 5’242’080.00 -2’386’430.00 2’855’650.00<br />
Logement 544’000.00 910’840.00 1’454’840.00 -1’454’840.00 0.00<br />
ZAS 1’286’000.00 430’500.00 1’716’500.00 -1’716’500.00 0.00<br />
Thérapie résidentielle (Prisma) 588’000.00 52’150.00 640’150.00 -640’150.00 0.00<br />
TOTAL 13’655’000.00 4’734’486.00 18’389’486.00 -6’736’486.00 11’653’000.00<br />
Le budget de la fondation Réseau <strong>Contact</strong> est établi selon un contrat de prestations avec la Direction de la santé publique<br />
et de la prévoyance sociale du canton de Berne.<br />
Le bilan <strong>annuel</strong> de la fondation Réseau <strong>Contact</strong> est révisé par la maison Röthlisberger SA à Berne.<br />
20
Comités et personnel du Réseau <strong>Contact</strong>*<br />
Comités et personnel<br />
COnSEIL DE FOnDATIOn<br />
Therese Frösch, présidente | Andreas Blaser, vice-président | Klaus Baumgartner, caissier, Berne | Martin Albrecht, Berne | Sven<br />
Baumann, Berne | Dirce Blöchlinger, Lyss | Andreas Diggelmann, Berthoud | Stefan Frank, Soleure | Fritz Freuler, Bienne | Marc<br />
Hämmerli, Berne | Jakob Huber, directeur (avec voix consultative) | Natalie Imboden, Berne | Martin Inversini, Langenthal |<br />
Sadeta Jaberg, Heimberg | Renate Kunz, Thoune | Peter Lerch, Roggwil | Andreas Lüscher, Thoune | Heinz Lüthi, Lyss | Anita<br />
Marxer, Berne | Pierre-Yves Moeschler, Bienne | Regula Müller, Berne | Reto Müller, Langenthal | Beatrice Reusser, Bienne |<br />
Max Sager, Thoune | Johanna M. Schlegel, Berthoud | Ueli Spring, Lyss | Silvia Steidle-Kubli, Bienne | Nils von Allmen,<br />
Interlaken | Flavia Wasserfallen, Berne<br />
COmITé DE FOnDATIOn<br />
Therese Frösch, présidente | Andreas Blaser, vice-président | Klaus Baumgartner, caissier | Sven Baumann | Andreas Diggelmann |<br />
Marc Hämmerli (représentant du personnel) | Jakob Huber, directeur (avec voix consultative) | Heinz Lüthi | Reto Müller | Beatrice<br />
Reusser | Ueli Spring<br />
COmITé DE DIRECTIOn<br />
Jakob Huber, directeur | Rahel Gall Azmat, directrice antenne régionale Thoune-Oberland | Ines Bürge, directrice antenne régionale<br />
Berne - Réductions des risques | Roberto Carnibella, directeur antenne régionale Berne - ZAS Consultaion Formation | Eric Moser,<br />
directeur antenne régionale Biel-Bienne | Carl Müller, directeur antenne régionale Berne - Travail | Franziska Reist, directrice antenne<br />
régionale Haute-Argovie/Emmental<br />
COmITé Du PERSOnnEL<br />
Sarah Amrein, région Biel-Bienne | Susanne Fleischli, service central | Stefan Frank, région Haut-Argovie/Emmental | Martin Grossen,<br />
région Thoune-Oberland | Marc Hämmerli, région Berne | Renate Kunz, région Thoune-Oberland | Robert Moser, région Biel-Bienne<br />
PERSOnnEL<br />
Zineta Abdic, Maja Abplanalp, Andreas Aegerter, Nicole Aegerter, Sara Agner, Melek Akkaya, Daniel Althaus, Sara Ambrosi, Sarah<br />
Amrein, Abraham Amstutz, Giulia Angeli, Eve Angst, Katharina Arni, Marisa Auroi-Marcucci, Khadija Aznag, Iris Balmer, Peter<br />
Baumann, Anna Bernet, Martin Bertschi, Esther Bigler-Schmid, Simone Bischof, Max Bitterli, Beatrice Blaser, Kharinna Maria Blättler,<br />
Michael Blau, Jonas Born, Philip Bösiger, Anna Bouwmeester, Ariel Brands, Irene Briner-Reusser, Fritz Brönnimann, Urs Brönnimann,<br />
Nicole Bundi, Ines Bürge, Sandra Bürgi, Bruno Bürki, Hans Burri, Martin Burri-Allemann, Roberto Carnibella, Umberto Castra, Gaël<br />
Cattin, Barbara Cauderay, Margrith Cavin-Peter, Özlem Cek, Heidi Chalupny Uzun, Stefano Cilloni, Kibar Cipil Isiktas, Mireille Conrady,<br />
Pietro de Vito, Sabrina Dürmüller, Sigal Elkayam, Jeannine Erb, Danier Erzer, Rosa Ferrara, Gabriela Fischer, Susanne Fleischli,<br />
Ruth Lilian Flores Galarza Geiser, Florence Flückiger, Marlise Flückiger, Philipp Flury, Stefan Frank, Christelle Frauchiger, Rosmarie<br />
Fritschi-Debrunner, Mirjam Früh-Röthlisberger, Andreas Fuchs, Helen Fuhrer, Rahel Gall Azmat, Daniele Garbini, Christian Geiser,<br />
Xenia Gerber, Mario Giandon, Katrin Gosteli, Simone Gremminger, Simon Grichting, Irène Gross, Martin Grossen, Mithat Güzel,<br />
Sarah Haas, Jeannette Hafner, Marc Hämmerli, Jan Hartmann, Sandra Hasler, Lou Hausherr, Annett Heckl, Hannes Hergarten,<br />
Philippe Rachel Hernandès, Rahel Herrmann, Roger Herzig, Christian Huber, Jakob Huber, Mareike Hubertus, Rita Hubrich, Sabine<br />
Hug, Thomas Hug, Monika Hürlemann Lüthi, Beatrice Hutmacher, Lucas Imhof, Christian Imoberdorf, Marlise Iseli Rifai, Jlhan Isiktas,<br />
Claudio Jakob, Daniela Martina Jenni, Julia Joos, Anthony Jubin, Martin Junker, Brigitta Kisters, Björn Klünsch, Margrith Kohler,<br />
Jennifer Köhmstedt Stämpfli, Daniel-Urs König, Melanie Krauss-Hössl, Vladimir Krcmar, Brigitte Krenger, Claudia Kunz, Renate<br />
Kunz, Samuel Kunz, Madeleine Ruth Künzi von Gunten, Suzanne Lanker, Tamara Lattapiat, Heinz Ledermann, Iris Legesse, Christine<br />
Leu Andrist, Natacha-Fatima Leuenberger-Tia, Sonja Liechti-Haller, Niklaus Liggenstorfer, Marianne Linder, Martin Lobsiger,<br />
Pierrette Loosli, Dieter Loosli, Monika Lüdin, Nadja Luginbühl, Ana Maria Luginbühl-Pontes, Thierry Luterbacher, Eva Lüthi, Peter<br />
Lüthi, Bérit Maggio-Jeanneret, Zorica Marijanovic, Ruth Marti, Ernst Marti, Karin Mathys, Hans Maurer, Beatrice Maurer, Elsbeth<br />
Maurer-Eschmann, Anna Mazzaraco, Martin McGarty, Jleni Mebrahtu, Sophie Meier, Sabine Meier Gehri, Barbara Meier-Gäumann,<br />
Simon Meister, Tamara Merico, Helene Messmer, Regula Metzger-Wyss, Ueli Meyer, Denise Michel, Christa Michel-Linder, Anne-<br />
Lise Minder, Heinz Mirtl-Bättig, Eric Moser, Robert Moser, Monika Mosimann, Anouk Mühlemann, Carl Müller, Nina Müller, Heidi<br />
Müller-Blaser, Peter Mürner, André Mürner, Tobias Nelles, Sidonie Faida Nelson Bagira, Thilo Neuenschwander, Albehar Neziri,<br />
* Sont mentionnés tous les membres de comités ainsi que les collaborateurs/trices<br />
actifs/actives en <strong>2011</strong> pour le Réseau <strong>Contact</strong><br />
21
Comités et personnel<br />
Susanne Nobs, Nicole Nyffenegger-Wittwer, Janine Oggier Haberthür, Ingrid Panhuber, Olivier Paratte, Caroline Peier, Therese<br />
Probst-Probst, Anne-Catherine Prod’hom, Franziska Reist, Markus Rinderknecht, Eveline Riolo, Antonio Rotondo, Roland Rüfenacht,<br />
Christian Rufener, Sabine Rust, Markus Sager, Hüseyin Sapkiran, Thevajeyanthini Sathiyaraj, Ruth Schaffner, Antoinette Schär, Yves<br />
Schärer, Christian Scheidegger, Tamara Schmutz, Brigitte Schmutz, Andreas Schneider, Stefan Schnidrig, Heike Schröder Droux,<br />
Roland Schürch, Monique Schwab-Hirschi, Erika Sidler, Peter Siegenthaler, Senada Smajic-Becirevic, Franziska Spahr-Dietiker,<br />
Jacqueline Spinnler, Agnes Spring, Gabriela Stähli, Jacqueline Stalder, Othmar Steiner, Daniel Steinmann, Tatjana Storz, Lukas<br />
Streit, Barbara Stutzmann, Brigitte Summ, Annette Suri Dawicki, Esther Tellenbach, Jacqueline Thase, Claudia Thoma, Brigitte Trachsel-Jost,<br />
Aranya Udry, Barbara Uetz, Martina Uhlmann-Bébié, Veronique Ulli, Franziska Vogel, Wolfgang Vogel, Karin Vonlanthen-Bill,<br />
Eric Walder, Nina Waldispuehl, Mirjam Weber-Siegenthaler, Gerhard Wehrli, Christa Wernli, Hans Widmer, Petra Wohlwend, Karin<br />
Würsch, Patrik Wyrsch, Karin Wyss, Christian Wysser, Fabienne Zay, Martin Zegg, Andreas Zeller, Yannik Zeller, Kurt Zimmermann,<br />
Hans Rudolf Zölch, Chantal Zürcher, Janine Zürcher, Elsbeth Zürcher Ledermann, Doris Zürcher-Hirsbrunner, Rebekka Zysset<br />
ASSOCIATIOn DE SOuTIEn RéSEAu COnTACT RéGIOn BERnE<br />
Jörg Aschwanden, Rita Aschwanden, Silvio Ballinari, Rudolf Bätscher, Gerhard Baumgartner, Lukas Baumgartner, Marie-Louise Durrer,<br />
Lela Gautschi Siegrist, Bernehard Giger, Peter Hablützel, Michael Haldemann, Marianne Hammer, Susanna Hauser, Urs Imhof, Michael<br />
Jordi, Blaise Kropf, Anita marxer, Urs Mataré, Barbara Mathis, Renate Müller, Heinz Nussbaum, Marianne Rohr, Anna Rüdeberg, Claes<br />
Rüdeberg, Andreas Rufer, Christine Schaer, Theres Scherer, Miriam Schwarz, Roland Stübi, Tina Schultz, Julie Ting, Ursula Vollenweider,<br />
Alec von Graffenried, Flavia Wasserfallen (Les noms des membres du comité sont marqués en gras)<br />
COmmunAuTé D’InTéRêT RéSEAu COnTACT RéGIOn BIEnnE-SEELAnD-JuRA BERnEOIS<br />
Dirce Blöchlinger, Franklin Cooper, Monique Courbat, Aldo dalla Piazza, Alain Desbiolles, Blaise Ducommun, Christopher Eastus,<br />
René Eschmann, Erich Fehr, Fritz Freuler, Dominique Giauque-Gagnebin, Patrice Hirt, Marianne Hysek, Marie-Laure Krafft, Sylvain<br />
Loigerot, Heinz Lüthi, Christine Meier, Jean-Pierre Probst, Alain Ramseyer, Beatrice Reusser, Franziska Rittel, Heidi Schneider,<br />
Silvia Steidle-Kubli, Christine Villard, Yves Voirol, Catherine von Allmen Gossin, Hans Zehnder, Albert Zuberbühler, Commune<br />
municipale Vauffelin, Gemeindeverwaltung Vinelz, Katholisches Pfarramt Lyss, Oberstufenzentrum Madretsch Biel, Paroisse<br />
réformée Péry, Schulärztlicher Dienst Biel, Suprax<br />
COmmunAuTé D’InTéRêT RéSEAu COnTACT RéGIOn HAuTE-ARGOVIE/EmmEnTAL<br />
Annemarie Akermann, Ursula Angst, Angela Brianza, Lucienne Burkhard, Veronika Bühler, Marcel Cavin, Esterina Degiacomi, Ruth<br />
Furer-Zulauf, Susanne Gruner, Annerös Gygax-Itten, Judith Holzer, Carmela Jäggi Boppart, Adrian Jaisli, Beatrice Kuert, Marianne<br />
Lehmann, Peter Lerch, Hansrudolf Leuthold, Erwin Lüthi, Ruth Lüthi, Christa Markwalder, Renata Müller, Brigitte Siegenthaler,<br />
Johanna m. Schlegel, Elsbeth Steiner, Fred Stettler, Adrian Struchen, Brigitte Trösch, Jürg von Arx, Adrian Vonrüti, Reformierte<br />
Kirchgemeinden Langenthal/Untersteckholz und Lotzwil (Les noms des membres du comité sont marqués en gras)<br />
ASSOCIATIOn DE SOuTIEn RéSEAu COnTACT RéGIOn THOunE-OBERLAnD<br />
Therese Aeschbacher, Rolf Allenbach, Esther Amacher, Roland Amstutz, Dora Anneler, Daniel Bähler, Rosmarie Bärtschi, Brigitte Berger,<br />
Kurt Berger, Roger Berthoud, Andreas Blaser, Annelies Brügger, Alain Brülisauer, Daniel Bühler, Sonja Bühler, Hanspeter Bruni,<br />
Heinz Bucher, Monika d’Incau-Mani, Beatrix Donski, Samuel Eicher, Andrea Erni Hänni, ursula Erni, Astrid Fahrni, Susanne Gafner,<br />
Rahel Gall Azmat, Susanne Gertsch, Gertrud Gobeli, Peter Gosteli, Helene Gusset, Vroni Hell, Martin Hofer, Walter Holzer, Rosmarie<br />
Iseli, Kurt Jaberg, Sadeta Jaberg, Jaggi & Partner AG, Corina Kocher-Maag, Nicole Künzi, Josephine Lehmann, Margrith Lenherr, Gladys<br />
Luginbühl-Surbeck, Irene Marti Bichsel, Christine Matti, Heinz Matti, Andrea Maurer-Theiler, Kilian Moser, Paul Moser, Beat Müller, Ruth<br />
Müller, Hans Nyffeler, Erwin Rohrbach, André Roten, Madeleine Rupp, Max Sager, Marcus A. Sartorius, Daniel Schlosser, Susanna<br />
Schmid-Geissler, John Schmocker, Margrit Schweingruber, Hanspeter Stauffer, Susanne Stauffer, Walter Stegmann, Rosmarie Stettler,<br />
Renato Tognina, Hansruedi Urech, Margret von Bergen, Kuno von Känel, Margrit von Niederhäusern, Margrith Werthmüller, Theodor<br />
Wittwer, Kurt Zimmermann (Les noms des membres du comité sont marqués en gras)<br />
22
Services et adresses du Réseau <strong>Contact</strong><br />
RéSEAu COnTACT<br />
Direction<br />
Monbijoustrasse 70<br />
Case postale, 3000 Berne 23<br />
Tél. 031 378 22 20<br />
info@contactmail.ch<br />
www.reseaucontact.ch<br />
Rave it safe<br />
Sensibilisation et conseils Nightlife<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Monbijoustrasse 70<br />
Case postale, 3000 Berne 23<br />
Tél. 031 378 22 32<br />
raveitsafe@contactmail.ch<br />
AnTEnnES RéGIOnALES BERnE<br />
ZAS COnSuLTATIOn FORmATIOn<br />
Direction<br />
Monbijoustrasse 70<br />
Case postale, 3000 Berne 23<br />
Tél. 031 378 22 56<br />
info.bern-beratung@contactmail.ch<br />
<strong>Contact</strong> Bern/Beratungsstützpunkt münsingen<br />
Centre de consultation pour la jeunesse,<br />
les parents et les questions de dépendance<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Monbijoustrasse 70<br />
Case postale, 3000 Berne 23<br />
Tél. 031 378 22 22<br />
contact.bern@contactmail.ch<br />
Schulprojekt<br />
Programme de soutien scolaire et de formation<br />
professionnelle du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Zieglerstrasse 30, 3007 Berne<br />
Tél. 031 312 09 48<br />
schulprojekt.bern@contactmail.ch<br />
ZAS Berne<br />
Centre ambulatoire pour le traitement des<br />
addictions du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Zieglerstrasse 30<br />
Case postale 34, 3010 Berne<br />
Tél. 031 382 26 60<br />
zas.bern@contactmail.ch<br />
TRAVAIL<br />
Direction<br />
Güterstrasse 8, 3008 Berne<br />
Tél. 031 380 84 70<br />
info.bern-arbeit@contactmail.ch<br />
Bauprojekt<br />
Programme de travail et d’intégration<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Güterstrasse 8, 3008 Berne<br />
Tél. 031 382 04 75<br />
bauprojekt.bern@contactmail.ch<br />
Citypflege<br />
Programme de travail et d’intégration<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Güterstrasse 8, 3008 Berne<br />
Tél. 031 378 22 59<br />
Mobile 079 667 36 08<br />
citypflege.bern@contactmail.ch<br />
Job Tact<br />
Programme de travail et d’intégration<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Güterstrasse 8, 3008 Berne<br />
Tél. 031 382 04 75<br />
jobtact.bern@contactmail.ch<br />
LOLA<br />
Magasin de quartier<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Lorrainestrasse 27, 3013 Berne<br />
Tél. 031 332 00 22<br />
lola.bern@contactmail.ch<br />
TRIVA Holz+Textil<br />
Programme de travail et d’intégration<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Wankdorffeldstrasse 102, 3014 Berne<br />
Tél. 031 311 70 50<br />
triva.bern@contactmail.ch<br />
RéDuCTIOn DES RISquES<br />
Services et adresses<br />
Direction<br />
Hodlerstrasse 22, 3011 Berne<br />
Tél. 031 310 06 52 / 079 775 53 74<br />
info.bern-schadensminderung@contactmail.ch<br />
K+A<br />
Centre d’accueil et de contact<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Hodlerstrasse 22, 3011 Berne<br />
Tél. 031 310 06 50<br />
anlaufstelle.bern@contactmail.ch<br />
La Gare<br />
Local de rencontre pour alcooliques<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Bollwerk 4, 3011 Berne<br />
Tél. 031 311 81 06<br />
lagare.bern@contactmail.ch<br />
La Strada<br />
Centre d’accueil mobile<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Hodlerstrasse 22, 3011 Berne<br />
Tél. 079 702 08 39<br />
lastrada.bern@contactmail.ch<br />
23
AnTEnnE RéGIOnALE BIEL-BIEnnE<br />
Direction<br />
15, ruelle du Haut<br />
Case postale, 2501 Bienne<br />
Tél. 032 321 75 00<br />
info.biel-bienne@contactmail.ch<br />
Cactus<br />
Centre d’accueil et de contact<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
25, rue des Tanneurs<br />
Case postale, 2501 Bienne<br />
Tél. 032 322 96 86<br />
cactus.biel-bienne@contactmail.ch<br />
<strong>Contact</strong> Biel-Bienne<br />
Centre de consultation pour la jeunesse,<br />
les parents et les questions de dépendance<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
15, ruelle du Haut<br />
Case postale, 2501 Bienne<br />
Tél. 032 321 75 00<br />
contact.biel-bienne@contactmail.ch<br />
Djamba<br />
Programme de travail et d’intégration<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
5, rue des Fontaines<br />
Case postale, 2501 Bienne<br />
Tél. 032 321 75 00<br />
djamba.biel-bienne@contactmail.ch<br />
Oasis<br />
Espace femmes<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
25, rue des Tanneurs<br />
Case postale, 2501 Bienne<br />
Tél. 032 322 96 86<br />
Streetwork<br />
Conseils et animation en milieu ouvert<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
15, ruelle du Haut<br />
Case postale, 2501 Bienne<br />
Tél. 032 323 36 65<br />
streetwork@contactmail.ch<br />
AnTEnnE RéGIOnALE HAuTE-ARGOVIE /<br />
EmmEnTAL<br />
Direction<br />
Bahnhofstrasse 59, 3400 Burgdorf<br />
Tél. 034 422 02 01<br />
info.oberaargau-emmental@contactmail.ch<br />
JBO<br />
Centre de consultation pour la jeunesse,<br />
les parents et les questions de dépendance<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Schulhausstrasse 5, 4900 Langenthal<br />
Tél. 062 915 87 87<br />
jbo.langenthal@contactmail.ch<br />
JuDRO<br />
Centre de consultation pour la jeunesse,<br />
les parents et les questions de dépendance<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Bahnhofstrasse 59, 3400 Burgdorf<br />
Tél. 034 422 02 01<br />
judro.burgdorf@contactmail.ch<br />
Prisma<br />
Thérapie en famille d’accueil<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Monbijoustrasse 70<br />
Case postale, 3000 Berne 23<br />
Tél. 031 378 22 24/46<br />
prisma@contactmail.ch<br />
TBW<br />
Hébergement avec encadrement partiel<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Spitalgasse 4, 4900 Langenthal<br />
Tél. 062 923 40 33<br />
tbw.langenthal@contactmail.ch<br />
Wohnnetz Aare-Emme<br />
Habitation assistée<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Zentrum 32, 3322 Urtenen-Schönbühl<br />
Tél. 031 382 04 88<br />
wohnnetz.a-e@contactmail.ch<br />
ZAS Langenthal<br />
Centre ambulatoire pour le traitement des<br />
addictions du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Bahnhofstrasse 32, 4900 Langenthal<br />
Tél. 062 915 87 80<br />
zas.langenthal@contactmail.ch<br />
AnTEnnE RéGIOnALE<br />
THOunE-OBERLAnD<br />
Services et adresses<br />
Direction<br />
Scheibenstrasse 3, 3600 Thoune<br />
Tél. 033 225 21 23<br />
info.thun-oberland@contactmail.ch<br />
<strong>Contact</strong> Interlaken<br />
Centre de consultation pour la jeunesse,<br />
les parents et les questions de dépendance<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Rugenparkstrasse 17, 3800 Interlaken<br />
Tél. 033 823 23 88<br />
contact.interlaken@contactmail.ch<br />
<strong>Contact</strong> Thun<br />
Centre de consultation pour la jeunesse,<br />
les parents et les questions de dépendance<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Scheibenstrasse 3, 3600 Thoune<br />
Tél. 033 225 21 21<br />
contact.thun@contactmail.ch<br />
SPuT Thun<br />
Echange de seringues et infocafé<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Hofstettenstrasse 15a, 3600 Thoune<br />
Tél. 033 221 73 35<br />
sput.thun@contactmail.ch<br />
Werkstatt Plus<br />
Offre de travail et structure du jour<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Lerchenfeldstrasse 14, 3603 Thoune<br />
Tél. 033 225 01 40<br />
werkstattplus.thun@contactmail.ch<br />
Wohnnetz Interlaken<br />
Habitation assistée<br />
du Réseau <strong>Contact</strong><br />
Rugenparkstrasse 17, 3800 Interlaken<br />
Tél. 033 823 23 88<br />
contact.interlaken@contactmail.ch<br />
24
Lectorat et coordination<br />
Anne-Catherine Prod’hom<br />
Photos<br />
© Réseau <strong>Contact</strong> <strong>2011</strong><br />
(Journées d’action <strong>2011</strong> et 25 ans K+A)<br />
Traduction<br />
Odile nerfin<br />
Réalisation<br />
www.sonjarychener.ch<br />
© 2012 Réseau <strong>Contact</strong><br />
www.reseaucontact.ch<br />
Impressum<br />
25