Supplément Carême 2012 - Diocèse de Perpignan
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refusé <strong>de</strong> louer la salle paroissiale à Camp Belos.<br />
Le séminariste Mario Dayvit Pinheiro Reis, 31<br />
ans, tué par balles le 4 juillet 2010 par les<br />
voleurs <strong>de</strong> sa voiture à Rio <strong>de</strong> Janeiro. Le Père<br />
Bernardo Muniz Rabelo Amaral, 28 ans, agressé<br />
par un auto-stoppeur est mort <strong>de</strong>s suites <strong>de</strong> ses<br />
blessures le 20 novembre 2010, à Humberto <strong>de</strong><br />
Campos. Le père Josenir Morais Santana, 48 ans,<br />
a été tué par balle, le 25 octobre 2010 à<br />
Fortaleza, au volent <strong>de</strong> sa voiture.<br />
En Colombie : Luis Enrique Pineda, coopérateur<br />
salésien, 57 ans a été agressé puis poignardé<br />
à Bogota le 20 mars 2010. Le Père<br />
Román <strong>de</strong> Jesús Zapata, 51 ans, a été assassiné le<br />
24 mars 2010. Son corps ligoté a été retrouvé<br />
dans son presbytère, à Turbo. Le Père Herminio<br />
Calero Alumia, 36 ans, a été assassiné dans <strong>de</strong>s<br />
circonstances troubles à un barrage <strong>de</strong> police,<br />
entre Bogota et Soacha, le 20 août 2010. Le Père<br />
Carlos González, 47 ans, a été assassiné à l’arme<br />
blanche à Manizales, le 6 mai 2010, par <strong>de</strong>ux<br />
jeunes <strong>de</strong> 19 et 20 ans, qui ont tenté <strong>de</strong> lui voler<br />
sa voiture. Devant le refus du prêtre, ils l’ont sauvagement<br />
agressé <strong>de</strong> 20 coups <strong>de</strong> couteau avant<br />
<strong>de</strong> l’abandonner sur la route.<br />
Au Mexique : Le Père José Luis Parra<br />
Puerto, 50 ans, assassiné le 17 février 2010, après<br />
s’être fait voler le fourgon à bord duquel il voyageait,<br />
à Mexico. Le Père Carlos Salvador Wotto,<br />
83 ans, retrouvé le 4 juillet 2010, dans sa<br />
paroisse bâillonné et ligoté, le corps portant <strong>de</strong><br />
nombreuses traces <strong>de</strong> brûlures et <strong>de</strong> coups, à<br />
Oaxaca.<br />
Au Pérou : Le Père Linán Ruiz Morales, 80<br />
ans, et son collaborateur Ananias Aquila, 26 ans,<br />
ont été retrouvés morts le 27 aout 2010, au couvent<br />
Saint-François, où ils résidaient, à Lima. Ils<br />
ont été torturés puis tués par <strong>de</strong>s cambrioleurs.<br />
Au Venezuela : Le Père Esteban Robert<br />
Wood, 68 ans, canadien, a été assassiné le 28<br />
avril 2010 à Puerto Ordaz. Son homici<strong>de</strong> a été<br />
attribué à un voleur qui l’aurait tué après l’avoir<br />
cambriolé.<br />
En Equateur : Le corps du Père Miroslaw<br />
Karczewski, 45 ans, missionnaire polonais, a été<br />
retrouvé dans la cure <strong>de</strong> sa paroisse, à Santo<br />
Domingo <strong>de</strong> los Colorados, le 6 décembre 2010,<br />
portant <strong>de</strong>s blessures sur le cou et sur d’autres<br />
parties du corps.<br />
En Haïti : Julien Kénord, 27 ans, volontaire<br />
à la Caritas, a été tué par balle à la sortie <strong>de</strong><br />
la banque <strong>de</strong> Port-au-Prince, où il venait d’encaisser<br />
un chèque, le 8 octobre 2010.<br />
Catholiques du Centre-Ville - <strong>Supplément</strong> <strong>Carême</strong> <strong>2012</strong><br />
➞ Saints martyrs : Saint Christophe<br />
Magallanes, prêtre, et ses compagnons, martyrs<br />
Le P. Christophe Magallanes (1869-1927)<br />
et ses 24 compagnons, prêtres et laïcs, martyrs<br />
du Mexique; le P. Christophe a été béatié en<br />
1992. Au Mexique, dès 1913, un décret<br />
ordonne la fermeture <strong>de</strong>s églises et l’arrestation<br />
<strong>de</strong>s prêtres. On interdit <strong>de</strong> dire « adios » ou « Si<br />
Dieu le veut » (« si Dios quiere »), <strong>de</strong> sonner les<br />
cloches, d’apprendre à prier aux enfants; on<br />
détruit les églises, expulse les congrégations<br />
religieuses, on met hors-la-loi les organisations<br />
professionnelles non gouvernementales, l’enregistrement<br />
<strong>de</strong>s prêtres est rendu obligatoire. En<br />
1924-1928, le général Plutarco Elias Calles, qui<br />
a juré <strong>de</strong> détruire la foi chrétienne, mène une<br />
politique anticléricale et provoque le soulèvement<br />
<strong>de</strong>s « Cristeros » qui résistent (1926-<br />
1929). Ils affrontent les régiments du pouvoir,<br />
qui entrent à cheval dans les églises, profanent<br />
le Saint-Sacrement, et se déchaînent. Vingt<strong>de</strong>ux<br />
<strong>de</strong>s martyrs dont on fait mémoire<br />
aujourd’hui étaient <strong>de</strong>s prêtres diocésains,<br />
comme Christophe Magallanes, et trois d’entre<br />
eux étaient <strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> l’action catholique.<br />
L’un d’eux, Manuel Morales, âgé <strong>de</strong> 28 ans, était<br />
marié et père <strong>de</strong> trois petits enfants. Avant<br />
d’être fusillé, il s’exclama: « Je meurs, mais<br />
Dieu ne meurt pas, il aura soin <strong>de</strong> ma femme et<br />
<strong>de</strong> mes enfants ».<br />
« Au cours du pèlerinage jubilaire <strong>de</strong>s<br />
Mexicains, l’Église est heureuse <strong>de</strong> proclamer<br />
saints ces ls du Mexique: Cristóbal Magallanes<br />
et 24 compagnons martyrs, prêtres et laïcs au<br />
cours <strong>de</strong>s trente premières années du XX ème siècle.<br />
La majeure partie appartenait au clergé<br />
séculier et trois d’entre eux étaient <strong>de</strong>s laïcs profondément<br />
engagés dans l’assistance aux prêtres.<br />
Ils n’abandonnèrent pas le courageux exercice<br />
<strong>de</strong> leur ministère lorsque la persécution<br />
religieuse s’accrut sur la terre mexicaine bienaimée,<br />
déchaînant la haine contre la religion<br />
catholique. Tous acceptèrent librement et sereinement<br />
le martyre comme témoignage <strong>de</strong> leur<br />
propre foi, pardonnant <strong>de</strong> façon explicite à leurs<br />
persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique<br />
enracinée dans les communautés ecclésiales<br />
qu’ils servaient, promouvant également<br />
leur bien-être matériel, ils sont aujourd’hui un<br />
exemple pour toute l’Eglise et pour la société<br />
mexicaine en particulier. » Homélie <strong>de</strong> Jean-<br />
Paul II pour la canonisation, dimanche 21 mai<br />
2000. (source : site nominis.cef.fr) ❑