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Supplément Carême 2012 - Diocèse de Perpignan

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Lecture du livre <strong>de</strong>s Actes <strong>de</strong>s Apôtres<br />

(5, 27bb-32.40b-42)<br />

Les Apôtres comparaissaient <strong>de</strong>vant le<br />

grand conseil ; le grand prêtre les interrogea :<br />

« Nous vous avions formellement interdit<br />

d’enseigner le nom <strong>de</strong> cet homme-là, et voilà<br />

que vous remplissez Jérusalem <strong>de</strong> votre enseignement.<br />

Voulez-vous donc faire retomber sur<br />

nous le sang <strong>de</strong> cet homme ?»Pierre, avec les<br />

Apôtres, répondit alors :«Il faut obéir à Dieu<br />

plutôt qu’aux hommes. Le Dieu <strong>de</strong> nos pères a<br />

ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le<br />

fixant sur une poutre <strong>de</strong> bois. C’est lui que<br />

Dieu, par sa puissance, a élevé en faisant <strong>de</strong> lui<br />

le Premier, le Sauveur, pour apporter à Israël la<br />

conversion et le pardon <strong>de</strong>s péchés. Quant à<br />

nous, nous sommes les témoins <strong>de</strong> tout cela,<br />

avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux<br />

qui lui obéissent. » On interdit alors aux<br />

Apôtres, après les avoir fouettés, <strong>de</strong> parler du<br />

nom <strong>de</strong> Jésus, puis on les relâcha. Mais eux, en<br />

sortant du grand conseil, repartaient tous<br />

joyeux d’avoir été jugés dignes <strong>de</strong> subir <strong>de</strong>s<br />

humiliations pour le nom <strong>de</strong> Jésus. Tous les<br />

jours, au Temple et dans leurs maisons, sans<br />

cesse, ils enseignaient cette Bonne Nouvelle :<br />

Jésus est le Messie.<br />

➞ Magistère : Liberté religieuse et respect<br />

mutuel – S.S. Benoît XVI, Message<br />

pour la paix du 1er janvier 2011<br />

La liberté religieuse est à l’origine <strong>de</strong> la<br />

liberté morale. Elle doit être comprise non<br />

seulement comme une absence <strong>de</strong> la coercition,<br />

mais d’abord comme une capacité d’ordonner<br />

ses choix selon la vérité. Il existe un<br />

lien infran-gible entre liberté et respect ; car,<br />

« la loi morale oblige tout homme et tout<br />

groupe social à tenir compte, dans l’exercice <strong>de</strong><br />

leurs droits, <strong>de</strong>s droits d’autrui, <strong>de</strong> leurs<br />

<strong>de</strong>voirs envers les autres et du bien commun<br />

<strong>de</strong> tous ». Une liberté ennemie ou indifférente<br />

Catholiques du Centre-Ville - <strong>Supplément</strong> <strong>Carême</strong> <strong>2012</strong><br />

Semaine Sainte<br />

Parole <strong>de</strong> Dieu<br />

« Qui perd sa vie à cause <strong>de</strong> moi la gar<strong>de</strong>ra »<br />

à l’égard <strong>de</strong> Dieu finit par se nier elle-même et<br />

ne garantit pas le plein respect <strong>de</strong> l’autre. Une<br />

volonté qui se croit radicalement incapable <strong>de</strong><br />

rechercher la vérité et le bien n’a plus <strong>de</strong> raisons<br />

objectives ni <strong>de</strong> motifs pour agir, sinon<br />

ceux que lui imposent ses intérêts momentanés<br />

et contingents, elle n’a pas « une<br />

i<strong>de</strong>ntité » à conserver et à construire en opérant<br />

<strong>de</strong>s choix vraiment libres et conscients.<br />

Elle ne peut donc revendiquer le respect <strong>de</strong> la<br />

part d’autres « volontés », elles aussi détachées<br />

<strong>de</strong> leur être plus profond et qui, <strong>de</strong> ce fait,<br />

peuvent faire valoir d’autres « raisons » ou<br />

même aucune « raison ». L’illusion que l’on<br />

puisse trouver dans le relativisme moral la clé<br />

d’une coexistence pacifique, est en réalité l’origine<br />

<strong>de</strong>s divisions et <strong>de</strong> la négation <strong>de</strong> la<br />

dignité <strong>de</strong>s êtres humains. On comprend alors<br />

qu’il soit nécessaire <strong>de</strong> reconnaître une double<br />

dimension dans l’unité <strong>de</strong> la personne<br />

humaine : la dimension religieuse et la dimension<br />

sociale. A cet égard, il est inconcevable<br />

que <strong>de</strong>s croyants « doivent se priver d’une partie<br />

d’eux-mêmes – <strong>de</strong> leur foi – afin d’être <strong>de</strong>s<br />

citoyens actifs ; il ne <strong>de</strong>vrait jamais être nécessaire<br />

<strong>de</strong> nier Dieu pour jouir <strong>de</strong> ses droits ».<br />

➞ Martyrs d’aujour-d’hui : PAKISTAN<br />

- viols et homici<strong>de</strong> <strong>de</strong> jeunes filles chrétiennes<br />

(14 octobre 2010)<br />

Des sources fiables <strong>de</strong> Fi<strong>de</strong>s rapportent le<br />

cas <strong>de</strong> Lubna Masih, 12 ans, fille <strong>de</strong> Saleem et<br />

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