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Patho circonstancielles N Renou 2012

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13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong><br />

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LES INTOXICATIONS PAR INGESTION<br />

LES CHOCS THERMIQUES<br />

LA PENDAISON<br />

LES ACCIDENTS ELECTRIQUES<br />

LES NOYADES<br />

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300 000 intoxications aigues par an<br />

Les plus graves sont essentiellement<br />

représentées par des intoxications suicidaires<br />

Chez les enfants les causes sont souvent<br />

accidentelles et pose le problème de la dose<br />

ingérée<br />

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Il faut :<br />

Penser à l’étiologie toxique devant des tableaux<br />

sémiologiques très variés<br />

Connaitre les risques de prise massive des<br />

différents produits toxiques<br />

Proposer une thérapeutique adaptée à triple visée<br />

Epurative<br />

Symptomatique<br />

Spécifique du toxique si elle existe<br />

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Interrogatoire du patient ou de son entourage<br />

Confirmation par prélèvement (sang, urine)<br />

Préciser la quantité, le délai, l’intervalle libre<br />

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Caractéristiques du produit toxique<br />

Savoir les organes cibles<br />

Evaluer le risque encouru en fonction de la<br />

dose ingérée<br />

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Méthode de décontamination<br />

Vomissement (Ipéca)<br />

Aucune étude ne permet d’envisager une influence<br />

favorable sur la PEC<br />

Lavage gastrique<br />

Administration par une sonde naso-gastrique ou un<br />

tube de faucher de petites quantités d’eau tiède qui<br />

sont aspirées dans l’espoir de récupérer une quantité<br />

significative de substance toxique. Ingestion < 60 min<br />

Indication à définir<br />

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Charbon de bois activé<br />

Absorbe une grande quantité de variété de<br />

médicament et de substance toxique à l’exclusion des<br />

acides, bases, éthanol, méthanol, éthylène glycol, fer,<br />

et lithium<br />

Intérêt si précoce < 60 min ( surtout < 30 min)<br />

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Alcalinisation urinaire<br />

Administration de bicarbonate de sodium en IV<br />

pour atteindre un PH urinaire >7,5<br />

Complication :<br />

Hypokaliémie<br />

Hypocalcémie<br />

Indication : Phénobarbital, Salicylé<br />

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Hémodialyse<br />

Diffusion à travers une membrane semi perméable, de<br />

substances de faible poids moléculaire et hydrosolubles<br />

Indication :<br />

Lithium (intoxication sévère avec insuffisance rénale)<br />

Intoxication sévère salicylé (1g) avec insuffisance rénale<br />

et acidose métabolique<br />

Hémodiafiltration continue, Hémoperfusion<br />

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Souvent au premier plan,<br />

Permet de lutter contre les défaillances viscérales<br />

S’opposer à une défaillance respiratoire lors de<br />

trouble majeur de la conscience.<br />

S’opposer à une défaillance cardiaque aigue, à des<br />

troubles du rythme<br />

Traiter un état de mal convulsif<br />

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Ensemble de symptômes cliniques, biologique et/ou<br />

électrographique évocateur d’une pathologie toxique.<br />

Un toxidrome représente un tableau clinique caractéristique<br />

mais non spécifique d’une intoxication, (il n’est en aucun cas<br />

spécifique d’une étiologie toxique)<br />

Une poly intoxication ou des complications peuvent modifier<br />

le tableau clinique.<br />

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Une même classe médicamenteuse ou même produit peut<br />

induire un ou plusieurs toxidromes.<br />

L’intérêt de connaître les principaux toxidromes est de<br />

pouvoir évoquer une pathologie toxique dans les situations<br />

douteuses ou difficiles, de poser l’indication ou la contre<br />

indication d’un antidote, et constitue un élément<br />

d’évaluation de la gravité et de la surveillance.<br />

La surveillance clinique des intoxications doit être constante<br />

et rapprochée, d’autant que l’évolution diverge de celle<br />

attendue.<br />

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Syndrome opioïde<br />

(Morphine, morphino-mimétique, méthadone)<br />

Dépression respiratoire avec un ralentissement de la FR,<br />

perte du contrôle volontaire de la respiration.<br />

Dépression du système nerveux central (coma avec myosis<br />

serré).<br />

Nausées, vomissements, iléus.<br />

Bradycardie sinusale, hypotension artérielle. OAP<br />

Antidote : naloxone<br />

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Syndrome de myorelaxation<br />

(Benzodiazepine et apparentée, décontracturant, barbiturique, carbamate, alcool).<br />

Elle se caractérise habituellement par la coexistence d’effets<br />

anxiolytiques, sédatifs, anticonvulsivants et myorelaxants (ces<br />

quatre effets sont variables selon les molécules et de la dose<br />

ingérée.)<br />

Dysarthrie, confusion et troubles de la vigilance : somnolence ou<br />

coma calme (hypotonique, hyporéflexique, sans signe de<br />

localisation). Tachycardie ou bradycardie sinusale, hypotension<br />

artérielle. Dépression respiratoire centrale et périphérique a<br />

l’origine de pneumopathie d’inhalation.<br />

Antidote : flumazenil<br />

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Syndrome anticholinergique<br />

(Antidépresseurs tri et tetraciclyques, phénothiazines, quinidine, atropine, antihistaminiques,<br />

antiparkinsoniens, collyre à l’atropine, datura.)<br />

Le syndrome résulte du blocage du récepteur cholinergique par des<br />

médicaments agissant au niveau du système nerveux central et/ou<br />

périphérique<br />

Il associe :<br />

Des manifestations neuropsychiques avec une confusion, des<br />

hallucinations, un délire, une dysarthrie, une mydriase bilatérale, des<br />

tremblements accentués par les efforts, une agitation, et des<br />

mouvements tonico- cloniques.<br />

Des signes neuro-végétatifs comprenant sécheresse des muqueuses,<br />

rétention d’urine, constipation, tachycardie.<br />

Les signes neurologiques sont dominés par le coma, l’agitation et les<br />

convulsions qui sont précoces et en font la gravité<br />

Le traitement est symptomatique<br />

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Syndrome adrénergique ou sympathicomimétique<br />

(Théophilline, caféine, salbutamol, amphétamines, cocaïne à faible dose , LSD, éphédrine et<br />

phenylpropalamine)<br />

Les effets sont différents en fonction de la stimulation des récepteurs<br />

Beta adrénergique ou alpha et Béta adrénergique<br />

Les troubles sont d’ordre neurologique liées aux effets psychostimulants<br />

avec des tremblements, une agitation et des convulsions ; la<br />

survenue d’un accident cérébral est possible.<br />

Les troubles cardio-vasculaires associent des palpitations, une<br />

tachycardie sinusale, une hypotension ou hypertension artérielle et des<br />

troubles du rythme ventriculaire.<br />

On peut observer des gastrites, des hémorragies digestives. Il existe<br />

une hyperglycémie une acidose métabolique de type lactique, une<br />

hypokaliémie de transfert, une hyperleucocytose et une<br />

hypophosphorémie.<br />

Le traitement est symptomatique<br />

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Syndrome stabilisant de membrane<br />

(Antidépresseur tri- et tétra cycliques, chloroquine, béta bloquants, antiarythmiques de<br />

classe I, déxtropropoxyphène, cocaïne, carbamazépine, et les phénothiazines.)<br />

l’effet stabilisant de membrane provoque une cardiotoxicité directe par<br />

blocage des canaux sodiques.<br />

Les signes cliniques comportent des troubles cardiologiques avec<br />

apparition sur l’ECG d’un aplatissement diffus des ondes T, d’un<br />

allongement du QT, d’un élargissement des QRS et d’arythmie<br />

ventriculaire. Evolution ultime peut aboutir à une bradycardie<br />

réfractaire suivie d’asystolie ou de troubles sévères du rythme<br />

ventriculaire.<br />

La forme grave associe des convulsions, un syndrome de détresse<br />

respiratoire aigu, une hypokaliémie, et une acidose métabolique.<br />

L’intérêt de l’ ECG est d’établir le diagnostic positif, de suivre l’évolution<br />

et d’indiquer la thérapeutique.<br />

Le traitement spécifique est l’utilisation des sels de sodium<br />

hypertoniques sous monitorage cardiovasculaire.<br />

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Syndrome sérotoninergique<br />

(IMAO, le lithium, les antidépresseurs tricycliques, ecstasy et le L tryptophane.)<br />

Le mécanisme d’action correspond à une augmentation de l’activité<br />

sérotoninergique cérébrale. La sérotonine intervient dans la régulation<br />

du sommeil, de l’humeur, de la température et de l’appétit.<br />

Le tableau clinique associe un cortège de symptômes :<br />

Des troubles neurologiques avec une agitation, une confusion, des<br />

hallucinations, des myoclonies, des tremblements, un syndrome<br />

pyramidal, des spasmes, des convulsions, un coma.<br />

Des troubles neurovégétatifs à type de mydriase, sueurs, tachycardie,<br />

tachypnée, hyperthermie, frissons, hypotension artérielle, diarrhées,<br />

arrêt respiratoire.<br />

Des troubles biologiques avec hyperglycémie, hyperleucocytose,<br />

hypokaliémie, hypocalcémie, CIVD (Coagulation Intra vasculaire Disséminée)<br />

acidose lactique et une rhabdomyolyse (destruction des cellules musculaires striées)<br />

avec élévation des CPK.<br />

Le traitement est symptomatique, avec refroidissement en cas<br />

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d’hyperthermie


Syndrome d’hyperthermie maligne<br />

(Psycho stimulants type ectasy, neuroleptique, halogénés)<br />

Le mécanisme d’action est lié :<br />

à une libération du calcium dans le réticulum sarcoplasmique du muscle<br />

strié qui provoque une contraction musculaire permanente et une<br />

augmentation de la température corporelle (théorie périphérique) au<br />

blocage des récepteurs D2 pré et post synaptiques qui stimule le<br />

système cholinergique et induit un syndrome extrapyramidal (théorie<br />

centrale)<br />

Les signes cliniques associent une hyperthermie supérieur à 38°C, des<br />

troubles de la conscience, des troubles neurovégétatifs, une hypertonie<br />

généralisée des membres, ou une rigidité des muscles du cou.<br />

Le dantrolène et la bromocriptine représentent le traitement<br />

spécifique. Associé au traitement symptomatique (refroidissement,<br />

réhydratation)<br />

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Syndrome pyramidal<br />

(Hypoglycémiants, antidépresseurs polycycliques, phénothiazines, antihistaminiques,<br />

méprobamate, lithium cocaïne à forte dose)<br />

Le mécanisme résulte de l’altération de la voie motrice<br />

volontaire principale.<br />

Les signes cliniques se résument à un coma agité, associé à<br />

des myoclonies et des convulsions<br />

Le traitement est symptomatique<br />

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Syndrome extra-pyramidal<br />

(Phénothiazines, butyphérones, thioxanthènes, benzamides substituées)<br />

Il s’agit d’une altération sur l’ensemble des noyaux gris moteurs, des<br />

fibres afférentes et efférentes situées dans les régions sous corticales et<br />

sous thalamiques.<br />

Les signes cliniques associent un coma (rare),<br />

un syndrome parkinsonien avec des mouvements choréoathétosiques<br />

(Affection neurologique caractérisée par l'association de mouvements choréiques et<br />

d'athétose) (sans position fixe et en continue)<br />

des tremblements, une hyperréflexie, une hypertonie,<br />

une rigidité de type opisthotonos (une contraction généralisée à tous les muscles<br />

extenseurs comme pour le tétanos)<br />

et un trismus (contraction constante et involontaire des muscles des mâchoires<br />

(masséter)).<br />

Le traitement est symptomatique<br />

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Benzodiazépines<br />

C’est la plus courante.<br />

Les troubles de la conscience sont modérés (risque de bradycardie<br />

et de pause respiratoire rare). Le pronostic est en règle bon sauf<br />

en cas d’association avec d’autres psychotropes.<br />

L’action de l’antidote est spectaculaire en cas d’ingestion isolée<br />

de BZ<br />

Barbituriques<br />

Moins fréquente actuellement, les intoxications par les<br />

barbituriques restent graves. Elle sont dues l’ingestion de<br />

phénobarbital.<br />

La clinique comporte un coma hypotonique avec abolition des<br />

réflexes ostéotendineux. Les complications sont marquées par un<br />

encombrement bronchique, une pneumopathie de déglutition, un<br />

collapsus, une hypothermie et une rhabdomyolyse.<br />

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Bêta-bloquants<br />

(Effet stabilisant de membrane) Absorption rapide<br />

Clinique :<br />

Risque ACR dès la première demi heure.<br />

ECG troubles de la conduction (bradycardie sinusale


Paracétamol<br />

Il provoque une cytolyse hépatique deux à trois jours après sa<br />

prise pour une dose ingérée supérieure ou égale à 125mg/kg<br />

soit 5-15g pour un adulte.<br />

Dans les formes les plus sévères une tubulopathie aigue.<br />

La paracétamolémie n’est interprétable qu’à partir de la<br />

4ème heure. Avant cette heure, c’est la dose ingérée<br />

présumée >5g qui motivera le début du traitement par la N<br />

Acétyl cystéine (antidote –acide aminé) sans attendre le dosage.<br />

L’abaque (mode de calcul en microbiologie) permet de déterminer le<br />

risque d’hépatite cytolytique en fonction de la<br />

paracétamolémie et de l’heure d’absorption.<br />

La N Acétyl cystéine n’est pleinement efficace qu’administrée<br />

dans les 8 premières heures<br />

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HYPERTHERMIE D’EFFORT<br />

L’hyperthermie maligne d’effort<br />

Liée à une augmentation extrême de la température<br />

centrale suite à un travail musculaire intense.<br />

Altération des métabolismes cellulaires<br />

Souffrance ischémique des grandes fonctions pouvant<br />

conduire au syndrome de défaillance multi viscérale.<br />

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CIRCONSTANCES<br />

Epreuve physique intense et prolongée<br />

Conditions climatiques, T°, hygrométrie,<br />

obésité, manque d’entraînement, stress, sur<br />

motivation, fatigue, vêtements inadaptés, prise<br />

d’alcool, médicaments<br />

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Céphalées, vertige, vomissements, Tachypnée,<br />

tachycardie<br />

TA normale puis diminuée<br />

Peau rouge, sèche et chaude puis grise et<br />

cyanosée, pli cutané<br />

Convulsions, contractures...<br />

+ ou - CHOC et COMA<br />

T°corporelle sup à 40°C<br />

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CRAMPES MUSCULAIRES<br />

– elles compliquent un effort important, épuisement musculaire,<br />

métabolisme anaérobie et production de lactates.<br />

– La température reste normale et les signes cliniques restent<br />

musculaires.<br />

EPUISEMENT<br />

Etat de déshydratation avancée lié à une perte des sels minéraux et<br />

d’eau<br />

Hypotension orthostatique malaises lipothymiques hypoglycémie,<br />

soif intense<br />

T°centrale légèrement augmentée<br />

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INSOLATION<br />

Provoqué par une charge thermique externe sur l’enveloppe cutanée<br />

par radiation solaire et par convection<br />

Absence de signes neuros et musculaires<br />

Elévation isolée de la T°centrale<br />

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ENDROIT FRAIS ET SEC<br />

RETIRER LES VETEMENTS<br />

DECUBITUS DORSAL ½ assis<br />

ASPERSION D’EAU FRAICHE<br />

REFROIDIR LE PATIENT<br />

OXYGENATION 9 à 15 L/mn<br />

PATIENT EN DETRESSE VITALE<br />

A considérer comme une urgence extrême…<br />

LE TEMPS EST COMPTE...<br />

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Elle doit débuter le plus rapidement possible<br />

1000 ml à 2000 ml Chlorure de Sodium à passer en 1h<br />

SURVEILLANCE<br />

La Température corporelle<br />

Les constantes habituelles:<br />

– Fréquence cardiaque, Tension Artérielle<br />

– Fréquence respiratoire, auscult., SpO2<br />

– Evaluation neurologique continue<br />

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CONDITIONNEMENT<br />

L’INTUBATION oro-trachéale, peut être envisagée.<br />

Préparer le plateau si nécessaire<br />

Médicaments d’induction et d’entretien d’anesthésie à<br />

préparer selon PM<br />

Eviter aspirine, para cétamol, célocurine<br />

POINTS ESSENTIELS<br />

Surveiller la température du patient<br />

Envisager lavage gastrique, perfusions refroidies 4 degrés,<br />

dialyse péritonéale...<br />

Mettre en oeuvre les moyens adaptés à rétablir une<br />

homéothermie rapide<br />

Rapidité d’action, mais attention au Choc thermodifférentiel...<br />

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CONTEXTE<br />

Sans domicile fixe<br />

noyade en eau froide<br />

chute à domicile pers. âgées<br />

accident, avalanche<br />

intox médicamenteuse, coma<br />

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Entre 35 et 32°C<br />

– dysarthries, frissons +++<br />

– vasoconstriction ++, tachycardie,HTA,<br />

extrémités pâles et froides, cyanosées<br />

Entre 31 et 30°C<br />

– stupeur,troubles de la conscience,<br />

dispatition des frissons<br />

– bradypnée, bradycardie<br />

Entre 29 et 28°C<br />

– COMATEUX<br />

– hypertonie ++ des membres sup<br />

– MYDRIASE<br />

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En dessous de 28°C<br />

COMA<br />

Trismus, hypertonie Hypotension<br />

– RISQUE DE FIBRILLATION VENTRICULAIRE<br />

SIGNES PARACLINIQUES<br />

Mesure continue de la T°centrale<br />

Management des fonctions vitales<br />

Réalisation d’un ECG, onde “J” Osborn, élargissement des<br />

complexes<br />

Aucun intérêt de la SpO2, car<br />

vasoconstriction périphérique<br />

Bradycardie sinusale, allongement PR et QT.<br />

Si la température descend en dessous de 28°C: ONDE<br />

J (ou onde de Osborne): Onde surnuméraire déflexion<br />

positive entre la fin du QRS et le début du segment<br />

ST. Aspect de pseudo-bloc de branche.<br />

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Le moins agressif possible<br />

Mobilisation très prudente<br />

déshabiller, sécher, couvrir<br />

VVP avec solutés réchauffés 40 à 43°<br />

Pas de VVC, risque de FV<br />

Intubation si nécessaire<br />

Respect de la bradycardie<br />

Véhicule chauffé, couverture, isolé…<br />

Réchauffement progressif<br />

decubitus strict<br />

Pas de remplissage intempestif<br />

Pas de TTT IV si T°inf à 30°<br />

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Arrêt Cardio-Circulatoire<br />

Tolérance du cerveau:<br />

– 15 min. à 25°C<br />

– 30 min. à 20°C<br />

– 60 min. à 15°C<br />

HYPOTHERMIE ET ACR<br />

Transport précoce vers un centre adapté<br />

Continuer MCE et Ventilation<br />

Envisager une CEC, lavage péritonéal<br />

Mesure de la kaliémie, si K+ inf à 10mmol/l arrêt de la RCP<br />

Si T°sup à 35°C et échec de la Réa<br />

– patient décédé<br />

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•PENDAISON = MODE DE SUICIDE<br />

•1% DES TS ET 43% DES DECES (12 000 DECES / AN PAR<br />

SUICIDE).<br />

•70% DES DECES AVANT L’ARRIVEE DES SECOURS<br />

•SUR LES 30% DE SURVIVANTS LA MOITIE DECEDENT<br />

SECONDAIREMENT.<br />

•C’EST UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE<br />

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La PEC DOIT ETRE SYSTEMATIQUE<br />

•STRUCTURE<br />

•CHOISIR LES PRIORITES<br />

•TRAVAIL EN EQUIPE<br />

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FONCTION NEUROLOGIQUE : N<br />

•<br />

• FONCTION RESPIRATOIRE : R<br />

•<br />

•FONCTION CIRCULATOIRE : C<br />

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* ASPHYXIE : LE LIEN REPOUSSE LA BASE DE LA<br />

LANGUE CONTRE LE VOILE DU PALAIS ET LA FACE<br />

POSTERIEURE DU PHARYNX = VAS<br />

* ARRET DE LA CIRCULATION CEREBRALE :<br />

POIDS , NŒUD (position)<br />

* INHIBITION REFLEXE:<br />

NIVEAU LARYNGE : compression du<br />

pneumogastrique = SYNCOPE<br />

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* NIVEAU CAROTIDIEN : compression glomus /sinus<br />

*MORT PAR INHIBITION REFLEXE (pendu blanc)<br />

•PENDAISON PAR PRECIPITATION:<br />

* FRACTURE DU RACHIS AVEC LESIONS<br />

MEDULLAIRES ET BULBAIRE<br />

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TYPE DE PENDAISON :<br />

•COMPLETE: PIEDS DANS LE VIDE<br />

•INCOMPLETE: PIEDS REPOSENT SUR LE SOL.<br />

•POSITION DU NŒUD :<br />

ANTERIEURE/POSTERIEURE = ISCHEMIE CEREBRALE<br />

LATERAL : RETOUR VEINEUX, CIRCULATION ARTERIELLE<br />

PRESERVEE PENDU BLEU<br />

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ACTION COMPRESSIVE SUR LES STRUCTURES<br />

CERVICALES:<br />

- 2Kg : COMPRESSION JUGULAIRE<br />

15/20 Kg : COMPRESSION CAROTIDE,BASE DE LANGUE<br />

CONTRE PHARYNX<br />

- 5Kg : COMPRESSION TRACHEE ET ARTERES<br />

VERTEBRALES<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 51


SYNDROME RESPIRATOIRE:<br />

•Tachypnée, Bradypnée, Apnée<br />

•Encombrement fréquent, OAP, Dyspnée par œdème<br />

laryngé.<br />

•SYNDROME NEURO-VEGETATIF:<br />

•Troubles vasomoteurs : sueurs<br />

•Troubles cardio-vasc : PA ET POULS instables,<br />

COLLAPSUS<br />

•Trouble thermorégulation: HYPERTHERMIE<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 52


OEDEME CEREBRAL :<br />

•HYPERCAPNIE, HYPOXIE SYNDROME<br />

NEUROLOGIQUE<br />

•COMA+++ : PRONOSTIC PEJORATIF ET<br />

FONCTION DU TEMPS AGITATION, SYNDROME<br />

PYRAMIDAL, CONVULSION, DECEREBRATION,<br />

MYDRIASE, MYOSIS<br />

•ARRET CARDIO-RESPIRATOIRE<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 53


ASPECT DU PENDU :<br />

•Cyanose du visage, pétéchie sur le visage/corps,<br />

•Cou: ligne argentine, sillon<br />

•Langue hors de la bouche<br />

•Exophtalmie<br />

•Érection, éjaculation<br />

•Membres inf et mains livides<br />

•Signes pulmonaires : apnée, brad ou tachnypnee, oedème<br />

laryngé, encombrement, OAP, MENDELSON (inflammation<br />

pulmonaire qui résulte de la pénétration dans les bronches et les poumons de liquide<br />

gastrique.)<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 54


SYNDROME NEUROLOGIQUE :<br />

•PERTE DE CONNAISSANCE<br />

•Hypertonie, Rigidité de décérébration<br />

•Agitation, convulsion<br />

•Hyperéflexivité ostéotendineuse, BABINSKI +<br />

•Mydriase bilatérale, perte urines et selles<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 55


•CONFUS, AGITE, Séquelles neurologiques (cécité,<br />

mutisme, myoclonie)<br />

•SI COMA SUP 48H = MAUVAIS PRONOSTIC<br />

•RACHIS: SOUVENT INDEMNE<br />

•AMNESIE DE L’ACTE<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 56


•TEMPS TRES IMPORTANT:<br />

•Couper la corde, devant témoin +++<br />

•PATIENT= TRAUMA DU RACHIS<br />

MINERVE<br />

•NEURO: RECUPERATION = PERF NaCl, O2,<br />

ATTENTION A OEDEME CEREBRAL,<br />

•EXAMEN CLINIQUE très important<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 57


•LIBERTE DES VAS + O2<br />

•INTUBATION + VENTILATION<br />

•PERFUSION<br />

•TRAITEMENT SPECIFIQUE:<br />

•-BZD: CONVULSION<br />

•MANITOL OU Na Cl hyper(œdème cérébral)<br />

•VASO PRESSEUR pour PA<br />

•REFROIDIR: hyperthermie<br />

•SI ARRET CARDIO RESPIRATOIRE : RCP<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 58


DEFINITIONS<br />

oElectrisation : manifestations physiopathologiques liées au<br />

passage du courant dans l’organisme<br />

oElectrocution : décès par électrisation<br />

oFoudroiement/fulguration : effets de la foudre sur<br />

l’organisme<br />

oArc électrique : amorçage à distance entre 2 conducteurs ou<br />

entre un conducteur haute tension et la victime (passage<br />

superficiel)<br />

oElectricité statique(emmagasinée): décharge lors d’un<br />

contact : pas de lésion d’électrisation<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 59


100 à 200 morts/an<br />

•Plusieurs milliers de blessures<br />

•invalidantes<br />

•H>F (AT, A. bricolage)<br />

•pays industrialisés (3fois plus en Chine)<br />

•Basse tension > Haute tension<br />

•Sous estimation des accidents (bénins)<br />

•3 à 15% des électrisés décèdent = 4 accidents<br />

mortels/million d’habitants/an en Europe<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 60


•Effets biologiques des différents paramètres<br />

•L’intensité (A/mA) TUE<br />

•0,4 mA: Seuil de perception cutanée<br />

•1-2 mA: Sensation cutanée désagréable<br />

•8-12 mA: Contraction musculaire des extenseurs<br />

•20 mA: Contraction musculaire des fléchisseurs<br />

•25-30 mA: ACR si trajet thoracique<br />

•30-100 mA: PC, tétanisation diaphragmatique<br />

•200-1200 mA: ACR par atteinte bulbaire, convulsions<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 61


•Effets biologiques des différents paramètres<br />

•Les volts BRULENT<br />

•Basses tensions( 1000 V): lésions cutanéomusculaires:<br />

brûlures profondes, syndrome des loges,<br />

rhabdomyolyse et insuffisance rénale<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 62


Effets biologiques des différents paramètres<br />

•La fréquence: continu(FV)-Alternatif(FFV)<br />

•Type de contact: uni/bipolaire-direct/arc<br />

•Durée de contact: FV et résistance cutanée<br />

•Surface de contact: S résistance risque cardiaque<br />

•Résistance: (risque cardiaque) (brûlures) avec<br />

os>graisse>tendon>peau>muscle>sang>nerf donc<br />

déplacement du courant le long des axes vasculo-nerveux<br />

•Trajet: court (brûlures locales)/long(risque cardiaque,<br />

lésions neuro-musculo-vasculaires)<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 63


Mécanisme des lésions<br />

•Effet joule<br />

•Destruction des membranes cellulaires<br />

•Destruction vasculaire<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 64


•Accidents du travail: nacelles, distribution, élagage,<br />

béton<br />

•Accidents domestiques: enfants/bricoleurs/sdb<br />

•Accidents de loisirs: mât de bateau, ULM, planeur,<br />

parachute, canne à pêche<br />

•Accidents iatrogènes: bistouri électrique, SAP,<br />

saturomètre<br />

•Suicides<br />

•Conduites insouciantes<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 65


Manifestations cardiaques (48H)<br />

•ACR (1/3) par FV ou asystolie, réa++ car récupération<br />

possible<br />

•IDM par nécrose cellulaire ou thrombose/spasme<br />

coronarien<br />

•Troubles du rythme souvent Supra Ventriculaire<br />

•Troubles de conduction par QT ou Bloc de B<br />

•Poussée hypertensive<br />

•Contusion myocardique (onde de choc/foudre)<br />

•Lésions par anoxie suite à arrêt respiratoire<br />

•Myoglobine, troponine, CPK, CPK-MB, cathé<br />

cardiaque, 13/02/<strong>2012</strong> coronarographie, UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong>scintigraphie 66


Manifestations vasculaires<br />

•Fréquentes<br />

•Installation sur 3 jours<br />

•Artères de petits calibres<br />

•Vaso spasme<br />

•Fragilisation de la paroi: thrombose/hémorragie<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 67


Manifestations neurologiques et céphaliques<br />

•Destruction: totale/partielle, cerveau/cervelet/TC<br />

•Décès, coma profond/prolongé<br />

•Infarctus, œdème, hématomes<br />

•Altération des fonction supérieures: PC(++), troubles<br />

mnésiques ou convulsions<br />

•Neuropathies périphériques<br />

•Atteinte du SNC: HTA<br />

•Troubles neuro-psychiques fréuents et sévères:<br />

(sommeil, dépression, caractère)<br />

•Electromyogramme, TDM, IRM<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 68


Manifestations musculaires<br />

•Souvent > manifestations cutanées<br />

•Par effet joule près des os, par effet direct sur les<br />

myocytes ou par dévascularisation<br />

•Nécrose, sd des loges, rhabdomyolyse puis fibrose<br />

CPK, myoglogine, urines foncées, myoglobinurie,<br />

oligo-anurie, hyperkaliémie, IRM, exploration<br />

chirurgicale<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 69


Manifestations cutanées<br />

•Bas voltage: entrée/sortie (cratère blanc nacré<br />

cartonné insensible sous pellicule d’épiderme noirci<br />

avec zone inflammatoire périphérique) et marques<br />

inflammatoires (marques électriques de Jellineck) :<br />

bouche, barbe, langue, lèvre, scalp : troubles<br />

esthétiques<br />

•Haut voltage (arcs électriques): lésions le long du<br />

trajet avec brûlures profondes, tatouages par fusion<br />

des métaux et brûlures thermiques par inflammation<br />

des vêtements<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 70


Manifestations ophtalmiques<br />

•Kérato-conjonctivite<br />

•Recherche de lésions vasculaires ou neurologiques plus<br />

profondes<br />

•Examen ophtalmologique<br />

Manifestations rénales<br />

•Pré-rénales par hypovolémie<br />

•Rénales<br />

•Néphropathie par compression par sd des loges<br />

•Hyperkaliémie<br />

•Néphropathie tubulo-interstitielle qui régresse en 3 à 4<br />

semaines Nécrose parenchymateuse et vasculaire par<br />

passage du courant<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 71


Manifestations respiratoires<br />

•Arrêt respiratoire par tétanisation des muscles<br />

respiratoires(diaphragme) ou atteinte centrale<br />

•Infarctus, atélectasie, rupture bronchique, pleurésie<br />

Complications de la ventilation assistée et infection<br />

•RP, TDM<br />

Manifestations digestives<br />

•Immédiates ou après qq jours<br />

•Destruction de la paroi abdominale, pancréatite, nécrose et<br />

perforation digestive, lésions hépatiques, iléus paralytique<br />

•Echographie, TDM, fibroscopie, coelioscopie<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 72


Manifestations obstétricales<br />

•Mort in utéro possible même pour des accidents bénins car<br />

le liquide amniotique est un excellent conducteur<br />

Manifestations orthopédiques<br />

•Par tétanisation musculaire (projection loin du conducteur<br />

entraînant chute voire poly traumatisme)<br />

•Par onde de choc (foudre)<br />

•Par chute<br />

•Fracture/luxation (rachis et périphérie)<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 73


Généralités<br />

•Grave: détresse vitale: SMUR puis REA<br />

•Préoccupant: SMUR puis Hospitalisation +/- réa/USIC pdt<br />

48H<br />

•Bénin: si ECG + et/ou Entrée-Sortie hospitalisation<br />

•PREVENTION++ (enfants, normes, …)<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 74


Ballon auto<br />

remplisseur à valve<br />

unidirectionnelle<br />

BAVU<br />

•Alerte: lieu, type courant, nb victimes, nb détresses vitales,<br />

trauma associés, brûlures étendues, 15/18/112<br />

•Dégagement: système de sécurité, interrupteur/disjoncteur,<br />

spécialiste et reculer (arc) pour HT, éviter la chute à l’arrêt du<br />

courant<br />

•Grave: Axe TCT, collier, coquille, LVAS, PLS, BB ou BAVU,<br />

MCE/DSA, emballage stérile/propre, réchauffer, pas de<br />

refroidissement<br />

•Préoccupant: rassurer, réchauffer, repos, emballage<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 75


SMUR/IDE<br />

Grave: traitement symptomatique des détresses vitales<br />

• Scope, sat., TA, EtCO,<br />

• 2 VVP en zone non brûlée/VVC<br />

• O2/BAVU/IOT-VAVC<br />

•MCE, CEE(DSA), Remplissage, Amines vasoactives, Antiarythmiques,<br />

•Protection/Emballage par RL/NaCl, Immobilisation rachis/os,<br />

•SAD, SNG, Analgésie-sédation, ECG<br />

Préoccupant: Scope, SAT, TA, VVP, Analgésie, ECG, O2<br />

Bénin: ECG, E/S<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 76


SPECIALISEE<br />

Chirurgical: escarrotomie, incisions de décharge,<br />

aponévrotomie, amputation<br />

Médical: antibiothérapie (péni/anaérobie et strepto),<br />

diurétiques de l’anse ou osmotiques, dialyse,<br />

symptomatique, alcalinisation,<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 77


DEFINITION<br />

• LA NOYADE EST UNE ASPHYXIE AIGUE PAR INONDATION<br />

BRONCHOPULMONAIRE, CONSECUTIVE A UNE IMMERSION OU<br />

SUBMERSION.<br />

LA QUANTITE D’EAU N’EST PAS IMPORTANTE, MAIS INHIBE LES<br />

ECHANGES GAZEUX ALVEOLOCAPILLAIRE.<br />

EPIDEMIOLOGIE<br />

• 3000 DECES /AN EN France<br />

• 4EME CAUSE D’ACCIDENT<br />

• 2EME CAUSE DE MORTALITE PAR ACCIDENT, MAIS ELLE EST<br />

MAJEURE POUR LES – DE 15ANS<br />

• 17% DES DECES DES 1-4 ANS<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 78


• SURESTIMATION DE SES CAPACITES<br />

• SOUS ESTIMATION DES RISQUES<br />

• MECONNAISSANCE DU MILIEU<br />

• MAUVAISE UTILISATION DU MATERIEL<br />

• DEFAUT DE SURVEILLANCE<br />

• INCAPACITE DE LAISSER LA TÊTE HORS DE<br />

L’EAU<br />

• INCAPACITE DE REAGIR DANS L’EAU<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 79


• REPOSE SUR 2 ELEMENTS<br />

1. EAU AVALEE - POSSIBLE D’AVALER DE 2 A5 L<br />

• DIARRHEE +++<br />

• EAU + SEL PASSE DANS LE SANG<br />

• RISQUE DE REGURGITATION ET D’INHALATION<br />

2. EAU INHALEE<br />

- DE FAIBLE QUANTITE<br />

- OEDEME DE LA PAROI ALVEOLAIRE DU A LA<br />

DESTRUCTION DU SURFACTANT IMPOSSIBILITE<br />

D’ECHANGES GAZEUX<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 80


- 3 STADES<br />

1. SPASME: EAU SPASME LARYNGE<br />

2. DEGLUTITION: HYPOXIE DEGLUTITION<br />

REFLEXE SOUS L’EAU<br />

3. INHALATION: SPASME LARYNGE<br />

INSPIRATION EN IMMERSION<br />

DANS 10% DES CAS LE SPASME LARYNGE<br />

PERSISTE NOYADE A POUMONS SECS<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 81


1. EAU DOUCE :<br />

Na Cl EAU DOUCE < Na Cl SANG<br />

EAU PASSE DANS LA CIRCULATION<br />

SURCHARGE VASC INSUFF CARDIAQUE<br />

2 . EAU DE MER :<br />

Na Cl EAU MER > Na Cl SANG<br />

FUITE LIQUIDIENNE DU SANG A TRAVERS<br />

LA PAROI ALVEOLO CAPILLAIRE OAP<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 82


DEUX TYPES DE NOYADE<br />

1. NOYADE PRIMAIRE ASPHYXIQUE<br />

« NOYADE BLEUE, VRAIE NOYADE »<br />

2. NOYADE SECONDAIRE SYNCOPALE<br />

« NOYADE BLANCHE, FAUSSE NOYADE »<br />

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SE PRODUIT EN CINQ PHASES:<br />

- 1) AGITATION ( MVT DE BOUCHON)<br />

- 2) APNEE REFEXE ( GLOTTE FERMEE)<br />

- 3) REPRISE DE LA RESPIRATION (EAU)<br />

- 4) CONVULSIONS (HYPOXIE, HYPERCO2)<br />

- 5) MORT<br />

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A) STADE 1: L’AQUASTRESS - UN PEU D’EAU AVALEE<br />

- N:CONSCIENCE NORMALE<br />

- R:RESPIRATION NORMALE<br />

- C:CIRCULATION NORMALE<br />

- PERSONNE ANGOISSEE, FROIDE, EPUISEE<br />

- CAT: RECHAUFFER, RASSURER, O2,<br />

SURVEILLANCE A L’HÔPITAL<br />

B) STADE 2 : PETIT HYPOXIQUE - EAU AVALEE, LEGERE INHALATION<br />

- N:CONSCIENCE NORMALE<br />

- R:RESPIRATION PETITE GÊNE<br />

- C:CIRCULATION NORMALE<br />

- PERSONNE ENCOMBREE, FROIDE, EPUISEE, ANXIEUSE<br />

- CAT: RECHAUFFER, RASSURER, O2, PERF,LIBERER VAS,<br />

SURVEILLANCE SaO2, POULS, TA, ASPIRATION DIGESTIVE,<br />

CONSCIENCE.<br />

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C) STADE 3: GRAND HYPOXIQUE - EAU AVALEE +++, INHALATION+<br />

- N:CONSCIENCE SOMNOLENCE /AGITE<br />

- R:RESPIRATION ENCOMBREMENT +++, CYANOSE<br />

DES LEVRES, EXTREMITES (BLEU)<br />

- C:CIRCULATION TACHYCARDIE<br />

- ESTOMAC PLEIN RISQUE D’INHALATION SUP<br />

CONDUITE A TENIR STADE 3 URGENCE<br />

LIBERER VAS, ASPIRATION DIGESTIVE, O2 HT<br />

CONCENTRATION, PREPARER IOT, PERF, RECHAUFFER,<br />

SURVEILLANCE CONSCIENCE +++, SaO2, POULS, TA,<br />

BILAN SANG : IONO, NFS, GDS …..<br />

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D) STADE 4 : ANOXIQUE<br />

- EAU +++ DANS L’ESTOMAC ET POUMONS<br />

- CONSCIENCE COMA<br />

- RESPIRATION NULLE<br />

- CIRCULATION POULS FILANT /ARRET<br />

- ETAT DE MORT APPARENTE<br />

CONDUITE A TENIR STADE 4 URGENCE +++<br />

LIBERER VAS, IOT, ASPIRATION GASTRIQUE, PERF, RCP<br />

AVEC MCE,<br />

AMINE PRESSIVE, DIURESE (Sondage),<br />

SURVEILLANCE DES CONSTANTES, TTT DE L’OAP …..<br />

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LA SYNCOPE EST PRIMITIVE AVANT DE TOMBER<br />

DANS L’EAU: PAS DE CYANOSE<br />

- N:CONSCIENCE COMA<br />

- R:RESPIRATION FAIBLE OU NULLE<br />

- C:CIRCULATION ARRET<br />

- CAT: cf ARRET CARDIAQUE, INTERROGER POUR<br />

CONNAÎTRE LES ATCD<br />

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• SORTIR RAPIDEMENT LA VICTIME DE<br />

L’EAU<br />

• BILAN CLINIQUE +++<br />

• ENGAGEMENT DE LA RCP +++<br />

• SI NON RECHAUFFER, RASSURER, SURVEILLER.<br />

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http://frankpaillard.chez-alice.fr/anesthesie_intoxications_medicamenteuses.htm<br />

http://medecine.univ-lille2.fr/pedagogie/contenu/discipl/med-militaire/froidchaud.pdf<br />

http://ifsi.ch-hyeres.fr/IMG/html/<strong>Patho</strong>_<strong>circonstancielles</strong>_fev2009_fichiers/frame.htm<br />

http://institut-anesthesie-reanimation.org/spip.php?article220<br />

http://urgences-bretagne.fr/<br />

13/02/<strong>2012</strong> UE Urgences - Réa N. <strong>Renou</strong> <strong>2012</strong> 90

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