ROBERTO BELLAROSA - Proximag - Lavenir.net

RENCONTRE
JEAN-PHILIPPEWATTEYNE
«Mons, c’est ma ville !»
Il aréalisé un parcours exceptionnel au concours «Top Chef» en
arrivant aux portes de la finale. Jean-Philippe Watteyne n’en
reste pas moins modeste et réaliste. Son objectif ?Asseoir sa
réputation àMons, dans ses deux restaurants.
Même s’il est né àLouvain-la-
Neuve (ses parents étaient
étudiants à l’époque),
Jean-Philippe Watteyne est un Montois
pure souche. Il n’envisagerait
pour rien au monde de quitter sa ville.
Qu’est-ce qui vous plaît àMons ?
Mons, c’est ma ville. Je l’ai toujours
adorée,ainsi que tout ce qui va avec :
le folklore, l’esprit festif… Je n’ai jamais
raté un Doudou !Même lorsque
je travaillais au Club Med en Grèce,
j’ai fait l’aller-retour pour participer
au Doudou. Et puis, la taille de Mons
me plaît, je n’aime pas les grandes
villes. Ici, tout le monde se connaît, il
yaune bonne ambiance.
Quelles sont vos bonnes adresses dans
la région ?
Il yaévidemment La 5 e Saison et son
chef, Pierre-Yves Gosse. C’était mon
coach durant TopChef.Une véritable
encyclopédie de la cuisine, qui aune
grande précision dans ses cuissons
notamment. Sinon, j’aime aller manger
un petit bout, tranquille, le midi à
la Brasserie L’Envers. C’est un pote.
Tout comme le patron du café L’Âne
Barré, où on trouve toujours une
chouette ambiance, avec une clientèle
sympa.
Vous vous fournissez aussi en produits
locaux ?
Mes fruits et légumes viennent de
J’aurais voulu…
…faire de la cuisine !Jenepense pas que j’aurais pu faire
autre chose. Concernant l’aventure TopChef, jesuis toujoursencontact
avec certains candidats, dont Florent avec
qui je me suis lié d’amitié. Je passe souvent dans son
Auberge du Vert Mont, située dans le nord de la France. Il
projette d’ouvrir un nouvel établissement, dans un vieux
chez Fruitop, ici àMons. Ils ont une
très belle sélection de bons produits.
Pour la viande, je vais àlaboucherie
ABC, qui propose entre autres du
porc local et offre une qualité constante.
Quant au fromage, je me rends
en face, chez Mimolette Cacahuète.
Vous cuisinez aussi àlamaison ?
Pas vraiment !C’est ma femme, Maureen,
qui prend le relais. Mais je ne
dis pas non àunbon barbecue. J’y
cuis des gambas ou des aiguillettes
de canard farcies avec un demi-abricot
et du thym. Il yaaussi l’incontournable
camembertbraisé :unpetit camembert
deNormandie moulé àla
louche…
hangar, grâce auquel il souhaite ramener le terroir
flamand dans le vieux Lille. Nous avons des projets
culinaires tous les deux. Nous envisageons d’élaborer
des dîners àquatre mains et –pourquoi pas ?–
de coanimer une émission culinaire ensemble.
A.D.
Dates clés
■ Jean-Philippe Watteyne est né le 19 novembre 1979.
■ Dès 4ou5ans, il réalise déjà des pâtisseries en compagnie
de sa maman ou de sa grand-mère.
■ À15ans, il étudie l’hôtellerie-restauration àl’Ilon Saint-
Jacques, puis la pâtisserie-chocolaterie àl’ITN (Namur).
■ En 1998, il sertensalle à l’Air du temps,puis au Castel de
Pont-à-Lesse àDinant, ainsi qu’au Luxembourg.
■ En 2001, il exerce durant 3ans au Club Med, où il rencontre
son épouse, Maureen Daniel.
■ 2009 :Illance son resto iCook.Une deuxième enseigne,
Le P’tit Bistro de Jean-Phi, devrait ouvrir ces jours-ci.
A.D.
Plus d’infos sur
www.lavenir.net/proximag
Votre soudaine popularité vous apropulsé
au-devant de la scène. Les gens
s’arrêtent pour vous regarder àtravers
la vitre de votre resto…
Le téléphone n’arrête pas de sonner
dès 9h du matin !Leresto affiche
complet en soirée jusqu’en octobre.
Pour unetable le midi, il faut attendre
juillet. Àprésent, il faut bien gérer
afin que les clients qui viennent grâce
àl’émission reviennent car ils auront
bien mangé. Àpartcela, j’ai retrouvé
plein de copains d’enfance !Notamment
de primaires de Notre-Damede-Messines.
Et un groupe d’anciens
GO du Club Med m’a fait la surprise
de venir manger un soir.
Nadia Chater
PROXI BASTOGNE 5