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Étude Habiba Laloui - Unesco

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‐ 2- Polarité : arabophone/ francophones: ce caractère qui distingue et<br />

domine la scène scientifiques et culturelle algérienne depuis l’indépendance et<br />

même avant, et qui a connu son ampleur après le projet de l’arabisation ; qui a<br />

consacré cette polarité en créant un pôle de résistance francophone devant une<br />

politique qui vise à débarrasser l’Algérie indépendante de la domination d’une<br />

langue «le français» -et donc d’ une culture- vue toujours comme langue de<br />

colonisation, et un pôle de « militarisation » arabophone qui considère la<br />

domination de la langue arabe comme accomplissement de l’indépendance.<br />

Malgré l’existence des intellectuels et des hommes de la culture -de deux<br />

pôles- qui ont dépassé ce genre d’ affrontassions en essayant d’investir<br />

l’existence de ces deux langues dans des projets culturels multilingues…qui<br />

favorisent l’exploitation de l’héritage culturel de l’Algérie de l’avant 1962,<br />

mais ce genre d’efforts reste très marginalisés devant des combats superficiels<br />

et inefficaces (échange d’accusations et de Standardisations ; genre<br />

arabophones = rétroactif, conservateurs.., francophones = pro-colonisateurs<br />

« fils de la France !! » ) qui commandent la relation entre ces deux pôles.<br />

Une réalité qui reste toujours un élément encombrant de tout projet culturel qui vise à<br />

investir dans toute la richesse culturelle d’une Algérie dit multiple.<br />

‐ Polarité: citadins/ ruraux: ce facteur est dû à une politique de centralisation qui<br />

a créé beaucoup de contraintes entre les citoyens du même pays; un phénomène<br />

très explicite surtout entre les habitants(ou les anciens habitants) de la capital<br />

dit « algérois », considérés toujours comme les privilégiées de tout projet<br />

d’investissement ou de développement y compris bien sûr ceux de la culture, et les<br />

habitants de l’Algérie dit « profonde ». Ce fait a engendré des graves blessures<br />

dans le corps social d’une Algérie, qui n’a pas encore su comment investir dans ses<br />

ressources humaines et comment créer au lieu de ses pseudos villes des vraies<br />

villes riches animés vivantes créatives, tout en respectant les valeurs de la vie<br />

rural indispensables pour chaque pays dans ses zones ruraux, ces zones qui ne doit<br />

pas être aussi mises à coté et désertifiés , ce genre d’équilibre raté est<br />

indispensable pour tout projet culturel qui a comme but de faire profiter toute la<br />

texture social du pays des même avantages et profits sans discrimination ou<br />

marginalisation …et donc investir toutes les capacités créatifs du pays quel que<br />

soit leur emplacement.<br />

Devant ces trois obstacles majeurs notre réseau risque d’être une reproduction d’une réalité<br />

politico-sociale qui rejette l’idée du débat en elle-même, et qui se limite à des pseudos débats<br />

qui ne dépassent pas les vraies épreuves d’un projet/ rêve : Bâtir une Algérie riche multiple<br />

solide et originale !!

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