L'aventure du projet SPELE-EAU à Siou Blanc - accueil

Un karst méditerranéen
Les massifs nord toulonnais vus de la Seyne-Sur-Mer
Sur le pourtour de la grande bleue, de multiples
plateaux karstiques envoient leurs eaux souterraines
se marier avec celle de la mer. Sur la frange
française, les karsts se succèdent de Perpignan à Menton.
Seuls coupent cet alignement l’embouchure du
Rhône qui a favorisé au développement de la Camargue
et de ses plaines fertiles, puis les Maures et l’Esterel.
Dans ces rivages ensoleillés, les phyllades
protègent la rade de Toulon dominée au Nord par les
puissants contreforts calcaires du crétacé qui font sa
beauté. Ce site exceptionnel a vu se développer une
ville et son agglomération qui, au fil des siècles a été
toute entière dédiée a l’activité militaire.
Pour nous spéléologues, c’est aussi autre
chose : au pied des montagnes provençales, des noms
sonnent aux oreilles des plongeurs, comme le font
les hauts sommets himalayens pour les alpinistes :
Saint-Antoine, Le Ragas... Ces siphons de l’extrême
dépassent les 100 m de profondeur et se développent
sous le niveau marin !
Ces terres, partagées entre l’influence
provençale et l’image azuréenne, sont des terres de
contraste. D’un côté, une masse calcaire énorme, vêtue
de la garrigue méditerranéenne cachant des lapiaz qui
Situation Géologique du
massif de Siou Blanc
Siou Blanc
Massifs cristallins
Dépression alluviale
Provence calcaire
absorbent la majeure partie des eaux de pluies. De l’autre, de puissants exutoires dont les crues foudroyantes font frissonner les autochtones. Les
couches de sédiments calcaires de ces lieux ont reçu la visite de nombreuses générations de spéléologues qui ont défloré au fil des années de nouveaux
passages s’inscrivant dans le patrimoine souterrain.
Une partie de Siou Blanc vue du sommet de la Vieille Valette
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