DESCENTE DE CANYON Vallon de Pouey Trénous - Club alpin ...
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CAF D’ORTHEZ<br />
<strong>Vallon</strong> <strong>de</strong> <strong>Pouey</strong> <strong>Trénous</strong><br />
Nul n’ose imaginer trouver un si charmant<br />
Lac à l’eau <strong>de</strong> fonte où, la marmotte intrépi<strong>de</strong><br />
Furtivement s’abreuve et déguerpit, rapi<strong>de</strong><br />
Devant notre intrusion et sans un sifflement.<br />
Quel plaisir <strong>de</strong> tremper son corps dégoulinant<br />
Dans ce laquet sans nom à l’eau claire et limpi<strong>de</strong><br />
A l’écart du sentier <strong>de</strong>venu insipi<strong>de</strong><br />
A nos yeux rafraîchis par ce bain surprenant !<br />
Quelle joie <strong>de</strong> nager dans une eau tempérée<br />
Par le soleil brûlant d’un été déclaré,<br />
Parmi le granit clair <strong>de</strong>s grands blocs émergents !<br />
Qu’il est doux <strong>de</strong> sécher dans ce vent modéré<br />
Quand ruisselle le temps en ce lieu retiré<br />
Et dans l’insouciance d’un retour contingent !<br />
Bruno POUYANNE<br />
(01/07/2001)<br />
Les canyons que nous avons parcourus <strong>de</strong>puis cet été,<br />
fort nombreux, sont répartis sur notre département et en<br />
Espagne (Alava, Guipúzcoa, Navarre et Aragon).<br />
En Navarre, on a <strong>de</strong>scendu les canyons suivants : Arrandari,<br />
Jordan / Arrako, Zélaïa lors d’un camp estival<br />
fort sympathique. En Soule, nous avons parcouru<br />
nombre <strong>de</strong> canyons affluents <strong>de</strong> Kakouéta ou se trouvant<br />
à sa périphérie tels que Althagnéta, Achoura, Inkhazkubu…,<br />
nous sommes aussi allé explorer la zone <strong>de</strong><br />
la gorge d’Olhadubie où notre terrain <strong>de</strong> jeu s’est porté<br />
sur les canyons <strong>de</strong> Pixta, Zitziratze…<br />
Des week-end en vallée d’Aspe nous ont permis <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>scendre Ets courets qui est un petit canyon forestier<br />
fort charmant, la gorge du Sansanet (appelée aussi Ets<br />
Gau<strong>de</strong>ts) dont la brièveté n’a d’égal que les sensations<br />
apportées par son eau très vive et turbulente. Le Sharrumbaut<br />
<strong>de</strong> la Brennère, secret et isolé, du fait du matériel<br />
abandonné que l’on a trouvé sur place et qui témoigne<br />
qu’il ne faut pas l’entreprendre contre son gré.<br />
1 ère année, N° 4 Juillet - Septembre 2001<br />
Descente <strong>de</strong> Canyons :<br />
- Zitziratze,<br />
- Arrandari,<br />
- Jordan / Arrako,<br />
- Zélaïa,<br />
- Foz <strong>de</strong> Fago,<br />
- Gourzy inférieur,<br />
- Celhy,<br />
- Althagnéta,<br />
- Achoura,<br />
- les sources <strong>de</strong> la<br />
Bidouze,<br />
- Pixta,<br />
- Irusta,<br />
- Ets Courets,<br />
- la gorge du Sansanet,<br />
- Sharrumbaut <strong>de</strong> la<br />
Brennère<br />
- le Saugué,<br />
Légen<strong>de</strong> pyrénéenne :<br />
Le saint bondissant<br />
<strong><strong>DE</strong>SCENTE</strong> <strong>DE</strong> <strong>CANYON</strong><br />
1<br />
SOMMAIRE<br />
- Anitch,<br />
- Lapassat,<br />
- la Leze,<br />
- le Gorgol,<br />
- Baranco <strong>de</strong> la Virgen,<br />
- Alborceral,<br />
- Estrechos <strong>de</strong> Balcès,<br />
- San Martin <strong>de</strong> Val <strong>de</strong><br />
Onsera,<br />
- Huevo.<br />
Randonnée<br />
et Pyrénéisme :<br />
- Vignemale / Mont Perdu,<br />
- pic <strong>de</strong> Montaigu,<br />
- refuge <strong>de</strong> Soula,<br />
- Visaurin au clair <strong>de</strong> lune,<br />
- Gavarnie,<br />
- pic d’Anchet.<br />
Mots croisés n°3 :<br />
Sommets pyrénéens<br />
Anitch et le Lapassat nous ont fait connaître <strong>de</strong> nouveaux<br />
participants…<br />
Les sources <strong>de</strong> la Bidouze et la caverne <strong>de</strong> la Leze qui<br />
sont <strong>de</strong>ux traversée souterraines effectuées en techniques<br />
canyon, nous ont fait découvrir <strong>de</strong>ux facettes différentes<br />
du mon<strong>de</strong> souterrain : l’intimité et les concrétions d’un<br />
ruisseau souterrain cascadant au milieu <strong>de</strong>s gours, <strong>de</strong>s<br />
draperies et autres dépôts stalagmitiques ; le gigantisme<br />
et la forte fréquentation <strong>de</strong> la rivière souterraine <strong>de</strong> la<br />
Leze avec sa bouche d’entrée et <strong>de</strong> sortie imposantes<br />
nous font prendre conscience <strong>de</strong> notre petitesse face aux<br />
forces <strong>de</strong> la nature.<br />
La vallée d’Ossau quand à elle nous a permis d’initier<br />
nos compagnons à certaines techniques remédiant aux<br />
dangers <strong>de</strong> notre activité. Le canyon école du Gourzy<br />
inférieur a été parcouru plusieurs fois dans un but d’apprentissage.<br />
Le Celhy et sa célèbre casca<strong>de</strong> du serpent<br />
permet d’appréhen<strong>de</strong>r la gran<strong>de</strong> verticale.<br />
L’Aragon, terre <strong>de</strong> soleil, nous offre les petits bijoux que
L’empreinte <strong>de</strong> l’isard<br />
sont le Gorgol et la Foz <strong>de</strong> Fago. A la fois ludiques et<br />
splendi<strong>de</strong>s, ces gorges nous émerveillent à chaque <strong>de</strong>scente.<br />
Et la Sierra <strong>de</strong> Guarra, paradis <strong>de</strong> tout canyoniste<br />
nous a accueillie à bras ouverts lorsque la météo en<br />
France laissait à désirer. Le baranco <strong>de</strong> la Virgen et ses<br />
chèvres folles, l’Alborceral et ses arbousiers, les estrechos<br />
<strong>de</strong> Balcès, le San Martin <strong>de</strong> Val <strong>de</strong> Onsera, le Hue-<br />
Pyrénéisme : Vignemale et Mont Perdu<br />
Sortie pyrénéiste du samedi 11 août 2001 : Vignemale<br />
et Mont Perdu<br />
Participants : Yannick TONNER, Jean-Marie LAHA-<br />
RANNE.<br />
Vignemale / Mont-Perdu : peut-on combiner ces <strong>de</strong>ux<br />
courses dans une même journée ? Il fallait le tenter<br />
pour le savoir. Brulle avait réalisé cet exploit en 1891,<br />
il ne restait plus qu'à partir sur ses traces. Le départ fut<br />
donné samedi matin à minuit dans le brouillard <strong>de</strong> Gavarnie.<br />
La mer <strong>de</strong> nuages n'était pas épaisse et le ciel<br />
lumineux, éclairé par une <strong>de</strong>mi-lune, était magnifique.<br />
Le glacier d'Oussoue recouvert <strong>de</strong> neige très dure était<br />
dans <strong>de</strong>s conditions parfaites. Cette nuit étoilée et magique<br />
était celle <strong>de</strong>s étoiles filantes. Le retour sur Gavarnie<br />
fut paisible. L'ascension du Vignemale n'avait<br />
<strong>de</strong>mandé que 5h30 et sa <strong>de</strong>scente 4h00. Après un bon<br />
déjeuner chez Olivier, il fallut partir pour le Mont-<br />
Pyrénéisme : pic <strong>de</strong> Montaigu<br />
Sortie du samedi 18 août 2001 : pic <strong>de</strong> Montaigu<br />
Participants : Yannick Tonner, Philippe Laurent, Cédric<br />
Maupaté.<br />
Montaigu, voisin du Pic du Midi <strong>de</strong> Bigorre. Plusieurs<br />
parcours permettent <strong>de</strong> gravir ce sommet. Le plus intéressant<br />
passe par le col <strong>de</strong> Toss et les laquets du Montaigu.<br />
En ce samedi, <strong>de</strong>s conditions météo particulières<br />
régnaient sur les Pyrénées. Un effet <strong>de</strong> fœhn avait entièrement<br />
dégagé le Piémont et les avants-monts <strong>de</strong> la<br />
chaîne, alors que les sommets frontière recevaient <strong>de</strong><br />
plein fouet les nuages venus d'Espagne. Une <strong>de</strong>s<br />
conséquences <strong>de</strong> cet effet <strong>de</strong> fœhn était une température<br />
d'une gran<strong>de</strong> douceur et une netteté formidable<br />
<strong>de</strong>s reliefs environnants. Cette netteté s'étendait<br />
sur la plaine et on ne savait ce qu'il fallait admirer le<br />
plus : la montagne ou la plaine bigourdane. Le Pic du<br />
Midi <strong>de</strong> Bigorre attire bien entendu le regard, car son<br />
immense antenne <strong>de</strong> 150 mètres <strong>de</strong> haut, qui couronne<br />
le sommet, lui confère une prééminence sur tous les<br />
2<br />
vo : tant <strong>de</strong> canyons, tous différents pour notre plus<br />
grand plaisir.<br />
Irusta, fidèle à elle-même, nous laisse toujours apercevoir<br />
les voiliers et les surfeurs, au loin dans la baie <strong>de</strong><br />
Fontarrabie / Hendaye…<br />
C’est sûr ! On y reviendra encore !!!<br />
(Myriam MEYNIER)<br />
Perdu. La chaleur du milieu <strong>de</strong> la matinée était déjà<br />
importante et le cirque <strong>de</strong> Gavarnie d'une splen<strong>de</strong>ur et<br />
d'une netteté remarquable. Sous le col d'Astazou il fallut<br />
se résigner. Une tendinite violente vint mettre fin à<br />
cette course accomplie aux <strong>de</strong>ux tiers.<br />
Pour pouvoir l'accomplir entièrement, il aurait fallu<br />
que trois personnes partent ensemble. N'étant que<br />
<strong>de</strong>ux, il était clair que la douleur au genou <strong>de</strong> l'un décidait<br />
du sort <strong>de</strong> la course. Dommage, les conditions<br />
étaient parfaites et la forme physique excellente. Le<br />
sommeil ne se manifestait pas, il faudra donc remettre<br />
cette course à une date ultérieure. De bien belles images<br />
resteront cependant en mémoire : les étoiles filantes<br />
et un panorama nocturne <strong>de</strong> montagnes enneigées<br />
puis un soleil d'été dans un ciel sans nuage, éclairant<br />
un formidable paysage <strong>de</strong> montagnes.<br />
(Yannick TONNER)<br />
sommets qui l'entourent. Le Montaigu est une cime<br />
composée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sommets unis par une arête étroite.<br />
Il est très facile <strong>de</strong> passer <strong>de</strong> l'un à l'autre en été, alors<br />
qu'il faut prendre quelques précautions pour effectuer<br />
le même parcours en hiver. Ces <strong>de</strong>ux sommets sont<br />
complémentaires, l'un offrant une plus belle vue sur la<br />
plaine et l'autre sur la montagne. La vie pastorale est<br />
bien présente sur le massif, les belles prairies entourant<br />
le Montaigu sont pâturées par <strong>de</strong> nombreux troupeaux.<br />
La pyrami<strong>de</strong> sommitale et suffisamment escarpée pour<br />
que les animaux ne si hasar<strong>de</strong>nt pas. Le vent du sud<br />
agitée les splendi<strong>de</strong>s tapis <strong>de</strong> bruyère fleurie et achevait<br />
la maturation <strong>de</strong>s premières myrtilles. Allez-y,<br />
l'ascension est facile en été, vous bénéficierez d'un panorama<br />
immense, dans une paix ambiante qui saura<br />
vous reposer <strong>de</strong> la vie quotidienne agitée qui est la nôtre<br />
en ce moment.<br />
(Yannick TONNER)<br />
Séjour dans les Hautes Pyrénées du 20 au 23 Août 2001<br />
Participants : Michel Guérin et Jean-Paul Raffestin.<br />
Au programme : Gran<strong>de</strong> casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gavarnie ; Nuit<br />
au sommet du Vignemale ; Cañyon du Saugué.<br />
Vous connaissez certainement la récente revue Pyrénéenne<br />
"Respyr" que nous consultons régulièrement<br />
pour nous donner quelques idées... C'est grâce à elle<br />
que nous avions découverts les cañyons ariégeois...<br />
Cette année, un article sur la <strong>de</strong>scente du Saugué dans<br />
le gave <strong>de</strong> Gavarnie avait titillé notre fibre<br />
"aventureuse". Il est vrai que dans cette région, nous<br />
avions <strong>de</strong>puis longtemps quelques projets :<br />
• L'ascension du Mont Perdu en 4 jours : passage<br />
par la brèche <strong>de</strong> Roland, visite complète <strong>de</strong> la<br />
grotte glacée <strong>de</strong> Casteret en spéléo, Mont Perdu
L’empreinte <strong>de</strong> l’isard<br />
<strong>de</strong>puis le refuge <strong>de</strong> Goriz, retour par le Canyon<br />
d'Or<strong>de</strong>sa et Bujaruelo en faisant au passage<br />
la casca<strong>de</strong> toboggan <strong>de</strong> 60 mètres du<br />
Lapasoza en technique canyon... !!!<br />
Bonjour la condition…<br />
• Le canyon d'Astazou Barra<strong>de</strong> dans le cirque<br />
<strong>de</strong> Gavarnie qui semble très technique, difficile<br />
et très long. Il démarre à presque 3000<br />
mètres et gar<strong>de</strong> souvent <strong>de</strong>s névés dangereux...<br />
Il y a longtemps que Michel m'en<br />
parle, mais il est à faire impérativement avec<br />
<strong>de</strong>s gens compétents, si vous voyez ce que je<br />
veux dire...<br />
...Et puis pour tout ça, il nous faut absolument <strong>de</strong>s<br />
porteurs... ou <strong>de</strong>s porteuses !<br />
Lundi 20 Août 2001: 15 heures. Nous observons<br />
<strong>de</strong>puis la route <strong>de</strong> Gédre la <strong>de</strong>rnière casca<strong>de</strong> du<br />
Saugué dans son écrin <strong>de</strong> verdure. Elle s'appelle<br />
Pich Gaillard et mesure 55 mètres. Ca "bouste" pas<br />
mal, et c'est impressionnant. Le rappel se fera en<br />
une seule fois et mouillé... (!!!) avec arrivée dans un<br />
bain d'écume chantilly et une tempête force 6... !!!<br />
Nous partons à la CRS <strong>de</strong> Gavarnie pour nous renseigner<br />
sur la météo. Sympas les gars, ils nous donnent<br />
les topos du Saugué, mais aussi du canyon<br />
d'Ossoue. Mais surtout, info très importante, ils<br />
nous garantissent une météo sans nuage pendant 4<br />
jours... !!!<br />
On se regar<strong>de</strong> avec Michel et là, sans rien se dire,<br />
on est d'accord. Oui, on va le faire... Depuis le<br />
temps que j'en rêvais... Oui, c'est possible, on a un<br />
minimum <strong>de</strong> matériel, mais on va se procurer ce<br />
qu'il nous manque : piolets, crampons. On va<br />
s'acheter <strong>de</strong> la nourriture pour 2 jours, et une bouteille<br />
<strong>de</strong> vin pour fêter ça la haut, un réchaud, il faut<br />
penser à amener <strong>de</strong> l'eau, beaucoup d'eau, mais pas<br />
trop non plus car on a pas encore trouvé nos fameuses<br />
porteuses. On amènera la bâche qui est dans la<br />
voiture pour se protéger du vent la nuit, on a <strong>de</strong>s<br />
anoraks pour se protéger du froid, nos duvets et les<br />
matelas isolants feront l'affaire et au cas où les couvertures<br />
<strong>de</strong> survie... Amener aussi <strong>de</strong>s tee-shirt <strong>de</strong><br />
rechange, car on va transpirer dans la montée...<br />
Vous ne pouvez pas vous rendre compte <strong>de</strong> l'excitation<br />
qui montait en moi. Tout ça, c'est la faute à mes<br />
lectures : Le Conte Henry Russel, le Fou du Vignemale.<br />
J'avais déjà suivi ses traces à 4 reprises pour<br />
gravir la cime du Vignemale, mais je n'avais jamais<br />
dormi au sommet <strong>de</strong> la Pique Longue à 3298 mètres<br />
d'altitu<strong>de</strong> !!! Ce Vignemale qui a cristallisé toutes<br />
les passions pyrénéistes : ses glaciers, ses murailles,<br />
son histoire et surtout son indéfinissable poésie ont<br />
réussi à surmonter son étymologie <strong>de</strong> "Mauvaise<br />
Cime".<br />
Oui, le grand jour, c'est pour <strong>de</strong>main.<br />
En attendant, nous allons à pieds jusqu'à la gran<strong>de</strong><br />
Casca<strong>de</strong>. C'est magnifique. C'est à juste titre que<br />
Gavarnie fait maintenant partie du patrimoine mondial <strong>de</strong><br />
l'UNESCO ! C'est dommage que nous ne puissions pas<br />
<strong>de</strong>scendre cette chute d'eau éternelle, mais cela fait bien<br />
envie et on s'amuse à y penser... Nous nous arrachons à<br />
ce spectacle <strong>de</strong> la nature pour chercher un lit que nous<br />
trouvons... à l'Hôtel <strong>de</strong>s Voyageurs. Les distingués Pyrénéistes<br />
que vous êtes, savent évi<strong>de</strong>mment que ce lieu<br />
n'était autre que celui ou <strong>de</strong>scendait "le seigneur <strong>de</strong>s cavernes"<br />
lors <strong>de</strong> ses retours à la civilisation. Russel avait<br />
en effet fait construire 7 grottes dont la <strong>de</strong>rnière à 18 m<br />
du sommet s'appelle "Paradis". C'est là que nous nous<br />
abriterons en cas <strong>de</strong> problème...<br />
Lever à 6 heures. Arrivée au sommet à 16 heures. On a<br />
pris notre temps... On a pas pu faire autrement. On a eu<br />
plusieurs coups <strong>de</strong> barres !!! Pas <strong>de</strong> petit déjeuner le matin...<br />
Bravo !!! Ca commençait mal. Première grosse fatigue<br />
à la moraine frontale du glacier. On mange <strong>de</strong> la<br />
soupe... Je cluque... On repart, à 2 à l'heure. C'est pénible...<br />
Re station (et Jésus tomba pour la X ème fois...). Re<br />
soupe. Il nous reste les 300 <strong>de</strong>rniers mètres <strong>de</strong> caillasse.<br />
Michel se sent pousser <strong>de</strong>s ailes, moi pas, mais alors pas<br />
du tout. Bref, c'est à l'énergie que je gravis les <strong>de</strong>rniers<br />
centimètres... Ca y est, j'y suis et pour un bout <strong>de</strong> temps...<br />
Quel Bonheur !<br />
Et en plus, il n'y a personne. Je suis surpris car le refuge<br />
<strong>de</strong> Baysselance est fermé pour travaux pour 2 ans et je<br />
pensais qu'il y aurait d'autres farfelus pour faire les gagas<br />
sur les cailloux... Tant mieux. Ah oui, c'est vrai, on a vu<br />
quand même 2 gars arriver par la face nord avec tout leur<br />
barda et la quincaillerie ! Des pros qui ne jouent pas dans<br />
la même catégorie et qui sont vite re<strong>de</strong>scendus...<br />
Petit à petit, nous prenons possession <strong>de</strong> notre "domaine".<br />
Nous installons le camp et nous mangeons tout en scrutant<br />
les horizons bleutés. Nous sommes <strong>de</strong>venus Contemplatifs...<br />
Zens... Rêveurs... Fascinés... Envoûtés... Ensorcelés...<br />
La méditation s'installait en nous. Encore plus lors<br />
du coucher du soleil qui déclinait rapi<strong>de</strong>ment dans la<br />
gueule béante du Pic du Midi d' Ossau. C'était impressionnant.<br />
Et puis il y avait ce silence, <strong>de</strong>venu rare <strong>de</strong> nos<br />
jours... C'est vrai, il y a toujours un bruit quelque part,<br />
même lointain, une voiture, un chien... Ici, rien. Si, au fur<br />
et à mesure que montait la mer <strong>de</strong> nuage qui envahissait<br />
les vallées et laissait les plus hauts pics apparents, le vent<br />
forcissait. Il existait par rafales, pas très fortes, mais pour<br />
nous dire qu'il était là, menaçant dans cette nuit qui nous<br />
enveloppait <strong>de</strong> milliers d'étoiles... Et puis les idées <strong>de</strong><br />
gran<strong>de</strong>ur, toute relative que nous, petits hommes, nous<br />
pensions tout bas : Nous sommes les seuls à être là. Exclusivité.<br />
Possession. Privilège...<br />
Les différents auteurs qui on fait <strong>de</strong>s biographies <strong>de</strong> Russel<br />
disaient "il règne sans partage sur un infini <strong>de</strong> brumes,<br />
d'aurores, d'abîmes et <strong>de</strong> chocards". Le mieux est encore<br />
<strong>de</strong> le laisser parler : "On a beau faire le tour du mon<strong>de</strong>, on<br />
ne saurait rien voir <strong>de</strong> plus sublime que les <strong>de</strong>rnières minutes<br />
d'une belle soirée d'automne sur les sommets glacés<br />
<strong>de</strong>s Pyrénées, alors que le silence et la désolation <strong>de</strong>s<br />
nuits montent <strong>de</strong>s plaines assombries et que les pics tout<br />
3
L’empreinte <strong>de</strong> l’isard<br />
entourés d'azur ou <strong>de</strong> vapeurs pourpres rougissent<br />
comme <strong>de</strong> la braise". Et encore : "C'est malgré soi<br />
qu'on est poète en ces hauteurs. Mais on y est heureux<br />
aussi, car le bonheur y <strong>de</strong>vient naturel et la sagesse<br />
facile". Sous la patine <strong>de</strong>s mots, tout est posé, et pour<br />
longtemps. Beauté sauvage et libre, ivresse <strong>de</strong> l'inconnu,<br />
mystère et poésie, sagesse. Une montagne à vivre<br />
entre neige et nuit. La Solitu<strong>de</strong> du Bonheur.<br />
Le 26 Août 1880, soit presque jour pour jour, 121 ans<br />
avant notre "escapa<strong>de</strong>", Russel monte au Vignemale,<br />
pris d'un violent éclat d'extravagance. Ce sera sa fameuse<br />
et unique nuit. Nuit initiatique ! De corps et<br />
d'esprit avec la neige et le rocher, la tête seule dégagée,<br />
luci<strong>de</strong> et froi<strong>de</strong> sur le mystère et la terreur <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux mon<strong>de</strong>s supraterrestres, hostiles, affrontés puis<br />
confondus et réconciliés en un rêve hallucinatoire.<br />
Russel s'endort, la tête auréolée <strong>de</strong> givre, vaincu <strong>de</strong><br />
fatigue et <strong>de</strong> stupeur, son délire apaisé dans la communion<br />
<strong>de</strong> la nature.<br />
Nous nous sommes réveillés pour voir l'aurore qui<br />
avait commencée sans nous, le vent qui s'était calmé<br />
après avoir bien soufflé toute la nuit, rendant notre<br />
sommeil agité, les nuages qui aux premiers rayons <strong>de</strong><br />
l'astre solaire s'étaient petit à petit effilochés pour laisser<br />
place au Grand Bleu... Quelle ne fut pas notre surprise<br />
<strong>de</strong> voir apparaître vers les 9 heures du matin trois<br />
têtes hirsutes qui étaient parties à la frontale quelques<br />
heures plus tôt pour être surs d'êtres les premiers !!!<br />
Pyrénéisme : refuge <strong>de</strong> Soula<br />
Sortie pyrénéisme du dimanche 26 août 2001 : refuge<br />
<strong>de</strong> Soula<br />
Participants : Yannick Tonner, Jean-Louis Petibon,<br />
Cédric Maupaté, Philippe Laurent, Nick Grant, Denis<br />
Sarrouille.<br />
Refuge <strong>de</strong> la Soula, 2ème époque. Nous avons parlé<br />
<strong>de</strong> ce refuge voici exactement 1 an, il est temps d'y revenir<br />
un peu. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s gorges <strong>de</strong> Clarabi<strong>de</strong>, le refuge<br />
<strong>de</strong> la Soula est une halte indispensable à ceux qui<br />
veulent faire un course d'importance sur l'un <strong>de</strong>s plus<br />
beaux massifs pyrénéen. Les gens qui fréquentent le<br />
refuge sont très agréables, nous en voulons l'exemple<br />
<strong>de</strong>s Amis du Parc dont nous avons partagé la table et<br />
la conversation. Le repas, toujours aussi copieux, était<br />
agrémenté d'une sauce "qui va bien". Vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rez<br />
aux gardiens d'où vient l'origine <strong>de</strong> ce nom, vous<br />
aurez ainsi une histoire à raconter autour <strong>de</strong> vous. Les<br />
gardiens, Christophe et Jean-Marc, savent mettre ce<br />
qu'il faut d'ambiance dans leur refuge pour que tout le<br />
mon<strong>de</strong> se sente bien (aussi bien les randonneurs débutants<br />
que les montagnards confirmés), et pour avoir<br />
envie d'y revenir ! En ce dimanche la course accomplie<br />
était d'importance. Partis à 6h15, nous<br />
sommes montés au lac <strong>de</strong> Pouchergue, puis à celui <strong>de</strong><br />
Clarabi<strong>de</strong>. Des glaçons y flottaient encore mélancoliquement<br />
à la surface. La montée au port <strong>de</strong> Ghias est<br />
très ru<strong>de</strong>, mais ouvre la vue sur l'Espagne. 3 sommets<br />
4<br />
Déception, même et surtout lorsqu'on leur apprit que<br />
nous avions dormi sur place... Nous avons vite plié tout<br />
notre matériel et laissé la hor<strong>de</strong> sauvage envahir notre<br />
"privilège". Sur le chemin du retour, nous étions fiers<br />
d'expliquer aux gens que l'on croisait pourquoi nous<br />
re<strong>de</strong>scendions si tôt...<br />
Le repas à Gavarnie fut excellent et copieux. La nuit<br />
fut plus calme et paisible, d'une seule traite...<br />
Le len<strong>de</strong>main, quelques peu diminués, nous avons attaqués<br />
le Saugué. Je gar<strong>de</strong> un mauvais souvenir <strong>de</strong> cette<br />
main courante trop lâche où je ne serais pas arrivé à me<br />
récupérer sans le secours <strong>de</strong> Michel... Mais ce canyon<br />
est vraiment magnifique. Quel bouillon en bas <strong>de</strong> la<br />
fameuse casca<strong>de</strong> !!! Ah oui, si vous voulez faire cette<br />
<strong>de</strong>scente, il faudra faire une navette, car nous avons<br />
fait 4 km supplémentaires sur la route, puis en "Stop"<br />
un Camping Car pourri et une voiture qui puait le<br />
chien, pour finir à bout <strong>de</strong> souffle, exténué et en implorant<br />
un pilote <strong>de</strong> moto pour qu'il m'emmène jusqu'à ma<br />
"Titine" garée encore très loin...<br />
Pour conclure, je vous donne quelques références <strong>de</strong><br />
lecture : "Le Vignemale et autres textes" <strong>de</strong> Henry<br />
Russel avec la préface <strong>de</strong> Didier, le gardien <strong>de</strong> Baysselance.<br />
C'est un véritable document. "Russel, le Fou du<br />
Vignemale" et "Le comte fantastique" <strong>de</strong>ux articles <strong>de</strong><br />
Pyrénées Magazine n°2 et Hors série n°5. Ca vaut le<br />
coup... Après, on est plus pareil…<br />
(Jean Paul « PAPAGAYO » RAFFESTIN)<br />
<strong>de</strong> 3 000 mètres, les<br />
pics <strong>de</strong> Clarabi<strong>de</strong> et<br />
celui <strong>de</strong> Ghias, sont<br />
faciles à gravir (4h30<br />
d'ascension <strong>de</strong>puis le<br />
refuge) et offrent un<br />
point <strong>de</strong> vue admirable<br />
et complémentaire sur<br />
les Pyrénées : le Posets<br />
est colossal, mais on<br />
voit aussi le Perdiguère,<br />
l'Aneto, le<br />
Mont-Perdu, le Néouvielle...<br />
la <strong>de</strong>scente directe<br />
du pic <strong>de</strong> Ghias,<br />
un peu hasar<strong>de</strong>use, permet <strong>de</strong> gagner le lac du même<br />
nom en un temps très bref. Le plus dur reste à faire :<br />
monter au port d'Oo. La vue que l'on y découvre, sur<br />
une région glaciaire, mérite les efforts accomplis. Il<br />
ne reste plus alors qu'à gagner le col <strong>de</strong>s Gourgs<br />
Blancs, puis à revenir à la Soula (5h10 <strong>de</strong>puis le<br />
sommet) en passant à côté <strong>de</strong> toute une série <strong>de</strong> lacs<br />
aux couleurs différentes. Les gardiens écouteront votre<br />
course et la <strong>de</strong>scente <strong>de</strong>s gorges <strong>de</strong> Clarabi<strong>de</strong>, à<br />
l'ombre <strong>de</strong>s pins séculaires, apaisera votre esprit et<br />
votre corps en vous invitant à revenir bientôt.<br />
(Yannick TONNER)
L’empreinte <strong>de</strong> l’isard<br />
Randonnée : Visaurin au clair <strong>de</strong> lune<br />
Sortie randonnée du samedi 1 er septembre 2001 :<br />
Visaurin au clair <strong>de</strong> lune<br />
Enfin une nocturne au programme <strong>de</strong> randonnée !<br />
Ce premier week-end <strong>de</strong> septembre coïncidait avec<br />
la pleine lune et la montée au Visaurin, qui n’est<br />
pas <strong>de</strong>s plus faciles, s’est néanmoins merveilleusement<br />
prêtée à l’expérience.<br />
Après un dîner à Etsaut (l’hôtel restaurant <strong>de</strong>s<br />
Voyageurs ne nous reverra pas <strong>de</strong> sitôt…) nous voilà<br />
au parking <strong>de</strong> Sansannet, prêts à partir, à 23 H<br />
30. Le ciel n’est pas très dégagé mais les nuages<br />
laissent quand même, <strong>de</strong> temps en temps, apparaître<br />
la lune. Le trajet débute par une montée en forêt ; la<br />
lampe frontale est d’abord nécessaire pour éviter les<br />
embûches du sentier mais dès la sortie du bois, en<br />
terrain dégagé, la clarté lunaire suffit et nous nous<br />
passerons <strong>de</strong>s frontales sur la majeure partie du parcours.<br />
L’ambiance d’une randonnée au clair <strong>de</strong> lune est<br />
particulière ; le silence, d’abord, surprend : pas <strong>de</strong><br />
cris d’oiseaux, pas <strong>de</strong> crissements d’insectes…<br />
Seuls les aboiements d’un chien et le tintement <strong>de</strong>s<br />
clarines nous signalent la proximité d’un troupeau.<br />
Même les randonneurs sont moins bavards…La lumière<br />
renvoyée par la lune estompe un peu les reliefs<br />
et les distances ; au loin, une bergerie est éclairée,<br />
comme un petit phare immobile…<br />
Nous arrivons en vue du lac d’Estaens, le gros cairn<br />
toujours en place indique la bifurcation ; le versant<br />
étant dans l’ombre, il faut, au début, chercher un<br />
peu la trace qui s’élève longuement en lacets. Puis<br />
c’est l’entrée dans le cirque d’Olibon et nous traversons<br />
ses pelouses moelleuses sous le regard <strong>de</strong> la<br />
lune. Un peu plus haut, un large vallon sert <strong>de</strong> dortoir<br />
aux troupeaux et les vaches nous regar<strong>de</strong>nt passer<br />
tranquillement. La montée se poursuit, à flanc<br />
<strong>de</strong> montagne, sur un terrain plus acci<strong>de</strong>nté et c’est<br />
un névé persistant qui arrête notre progression nocturne<br />
; sans équipement adéquat, il est plus pru<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong> ne pas s’y aventurer et le contourner sans risque<br />
nécessite une visibilité supérieure à celle qu’offre la<br />
lune…<br />
A 5 heures, le bivouac est alors improvisé : chacun<br />
trouve une place à son goût pour déplier poncho,<br />
couverture <strong>de</strong> survie et duvet ; protégés du vent par<br />
Pyrénéisme à Gavarnie<br />
Sortie pyrénéiste du dimanche 10 septembre 2001 :<br />
Gavarnie<br />
Participants : Yannick Tonner, Florence Chaumont,<br />
Jean-Hugues Petit, Christophe.<br />
Le cirque <strong>de</strong> Gavarnie par le faîte. Des nombreuses<br />
manières qui permettent <strong>de</strong> reconnaître le cirque <strong>de</strong><br />
Gavarnie, parlons aujourd'hui d'une voie originale.<br />
les rochers, nous essayons <strong>de</strong> dormir, certains y arrivant<br />
mieux que d’autres… qui ont tout le temps d’admirer le<br />
ciel étoilé…Deux heures plus tard, le jour se lève et le<br />
ciel embrase les parois rocheuses toutes proches ; en<br />
quelques minutes, c’est la montagne entière qui s’illumine<br />
en dévoilant un immense panorama. Le soleil réchauffe<br />
très vite l’atmosphère et c’est le moment <strong>de</strong> se<br />
lever pour profiter du spectacle ; une frange <strong>de</strong> soleil auréolant<br />
un rocher, l’Ossau en arrière-plan feront, peutêtre,<br />
une belle photo, un beau souvenir sûrement !<br />
Des têtes ébouriffées sortent peu à peu <strong>de</strong>s duvets, étranges<br />
chrysali<strong>de</strong>s colorées. Chacun s’occupe <strong>de</strong> son petit<br />
déjeuner tandis que nous rejoint le groupe que nous <strong>de</strong>vions<br />
retrouver au sommet, arrêté plus tôt que nous dans<br />
sa progression par le manque <strong>de</strong> visibilité du début <strong>de</strong> la<br />
nuit. Le névé, maintenant, n’est plus un obstacle ; il est<br />
facilement traversé et nous continuons la montée…<br />
L’objectif n’est plus si loin quand se présente la « voie<br />
romaine », curieuse pente herbeuse bordée d’une barre<br />
calcaire et qui se gravit, lentement, grâce à <strong>de</strong>s<br />
« marches » tracées sans doute par les passages répétés.<br />
Le sentier traverse ensuite <strong>de</strong>s éboulis avant d’arriver à<br />
un col où se révèle un superbe panorama : au premier<br />
plan, tout près, le Castillo <strong>de</strong> Acher et sa silhouette ondulée<br />
<strong>de</strong> livre ouvert ; le gris du calcaire voisine avec le<br />
rouge <strong>de</strong>s roches volcaniques, <strong>de</strong>s pelouses bien vertes<br />
habillent d’autres pentes…C’est très beau…Au loin, le<br />
pic d’Anie, les aiguilles et le pic d’Ansabère, la Table <strong>de</strong>s<br />
Trois Rois, les <strong>de</strong>ux Billare…Et, sur la gauche, tout proche,<br />
l’objectif : le Visaurin… L’atteindre est maintenant<br />
facile, le sentier court sur les <strong>de</strong>rnières pentes d’éboulis et<br />
c’est enfin le sommet ! Cette fois, nous profitons pleinement<br />
<strong>de</strong> l’immense panorama en faisant, au soleil, une<br />
longue pause casse-croûte.<br />
La <strong>de</strong>scente sera longue, « agrémentée » d’un détour par<br />
la brèche <strong>de</strong> Secus ; les pentes mi-herbeuses, micaillouteuses<br />
ne se dévalent pas toujours avec aisance…<br />
Nous retrouvons le lac d’Estaens que nous contournons<br />
sur son bord sud pour reprendre l’itinéraire suivi à la<br />
montée. Le groupe « s’effiloche » un peu mais finit par se<br />
reconstituer près <strong>de</strong>s voitures. Un pot <strong>de</strong> clôture au Permaillou<br />
et c’est une très belle course qui s’achève, une<br />
première nocturne qui, je l’espère, inaugure une longue<br />
série ! A quand la prochaine ?<br />
(Marie Elise JAY)<br />
Le cirque délimite en effet en gran<strong>de</strong> partie la frontière<br />
entre la France et d'Espagne. Alors, pourquoi ne pas partir<br />
du versant français, suivre longtemps la frontière, avant<br />
<strong>de</strong> revenir par le côté espagnol ? Une bonne condition<br />
physique est indispensable, mais les paysages sont d'une<br />
extraordinaire diversité. Partis du col <strong>de</strong>s Tentes, on passera<br />
bientôt au pied du glacier <strong>de</strong>s Gabiétous puis à la<br />
5
L’empreinte <strong>de</strong> l’isard<br />
base <strong>de</strong> la face nord du Taillon ,avant <strong>de</strong> gagner le refuge<br />
<strong>de</strong>s Sarra<strong>de</strong>ts. De cet endroit, la vue sur le Marboré,<br />
la gran<strong>de</strong> casca<strong>de</strong> du cirque et le Casque est tout<br />
simplement magnifique. De bonne heure, l'ascension<br />
<strong>de</strong> la brèche <strong>de</strong> Roland <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra quelques précautions.<br />
Le glacier est bien découvert et, si la trace est<br />
bonne, il ne faut pas glisser ! En ce dimanche le vent<br />
soufflait fort à la brèche. Le vent est un paresseux qui<br />
choisit les passages les plus faciles pour franchir la<br />
frontière : pourquoi escala<strong>de</strong>r un sommet, alors qu'il<br />
peut traverser une immense ouverture dans la paroi ?<br />
La <strong>de</strong>scente sur le pas <strong>de</strong>s isards est très belle, car elle<br />
se déroule le long <strong>de</strong>s murailles qui hissent le Casque<br />
à plus <strong>de</strong> 3000 mètres. L'ascension <strong>de</strong> celui-ci est facile,<br />
celle <strong>de</strong> la Tour l'est tout autant. Nous ne parlerons<br />
pas <strong>de</strong> leurs panoramas mais simplement <strong>de</strong> celui,<br />
hallucinant, qui permet <strong>de</strong> voir les abîmes du cirque<br />
Randonnée : pic d’Anchet<br />
Sortie randonnée du dimanche 17 septembre 2001 :<br />
pic d’Anchet<br />
Participants : Yannick Tonner, Fernand Duizaboulet,<br />
Cédric Maupaté, Denis Sarrouilhe, Yves Condom, Roland<br />
Clouet, Aitor, Jon, Josetxu.<br />
Vallée d'Aspe, début <strong>de</strong> journée dans le brouillard. Les<br />
itinéraires décrits par le docteur Boisson, et qui se situent<br />
au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> Cette, ont un grand besoin<br />
d'être remis à jour. En ce dimanche, les nuages<br />
accrochaient les sommets le matin, alors que le brouillard<br />
était situé à une basse altitu<strong>de</strong>. La montée à la cabane<br />
<strong>de</strong> Lhèse est facile, il fallut alors prendre une décision<br />
: continuer ou faire <strong>de</strong>mi-tour ? Une fois la première<br />
solution adoptée, l'ascension du pic d'Anchet,<br />
telle que décrite voici 60 ans, s'est déroulée sur <strong>de</strong>s<br />
pentes d'une telle rai<strong>de</strong>ur, qu'elle est dorénavant totalement<br />
déconseillée. Le miracle météo s'accomplit<br />
alors, et le bleu du ciel apparut à travers les nuages.<br />
Randonnée : col d’Ayous<br />
Sortie randonnée du dimanche 24 septembre 2001 :<br />
col d’Ayous.<br />
Participants : Yannick Tonner, Denis Sarrouilhe, Cédric<br />
Maupaté.<br />
Il est <strong>de</strong>s sorties que l'on ne se lasse pas <strong>de</strong> réaliser.<br />
Remonter le chemin <strong>de</strong> la Mâture est un jeu d'enfant,<br />
où l'on prendra un plaisir d'autant plus grand si l'on<br />
observe bien les alentours. Ce chemin, a été taillé, au<br />
temps <strong>de</strong> Louis XIV pour approvisionner la marine<br />
royale en futaies <strong>de</strong> hêtres bien droits. On voit partout<br />
<strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> trou <strong>de</strong> mines, solution adoptée pour tailler<br />
ce chemin à flanc <strong>de</strong> précipice. Juste en face se<br />
trouve le fort du Portalet. Celui-ci a été construit, dans<br />
la roche lui aussi, à la fin du XIXè siècle. Les soldats<br />
en garnison sont venus certainement se promener sur<br />
ce "chemin" splendi<strong>de</strong>. Ils ont laissé, <strong>de</strong> place en<br />
place, leurs noms inscrits avec une calligraphie inimi-<br />
6<br />
<strong>de</strong>puis le col <strong>de</strong> la Casca<strong>de</strong>. Sous le Marboré le terrain<br />
change, le calcaire se colore : c'est une splen<strong>de</strong>ur. Passer<br />
ensuite au pied du Cylindre et du Mont-Perdu permet<br />
<strong>de</strong> franchir une très belle étape <strong>de</strong> haute montagne.<br />
La <strong>de</strong>scente au refuge <strong>de</strong> Goriz est le prélu<strong>de</strong> à un retour<br />
vers la France dans <strong>de</strong>s paysages totalement différents.<br />
L'herbe et les fleurs appellent la vie, les marmottes<br />
et les isards répon<strong>de</strong>nt présents. Il ne reste plus qu'à<br />
gravir le col <strong>de</strong> Millaris, puis celui du Descargador,<br />
avant une halte à la grotte Glacée du Marboré. On y<br />
trouvera <strong>de</strong> la glace fossile ! Ce dimanche le ciel était<br />
entièrement bleu en Espagne. Le Moncayo, à 150 kilomètres,<br />
ressemblait à une île flottant sur un océan <strong>de</strong><br />
vallées <strong>de</strong> vapeur bleutée, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>squelles émergeait<br />
une infinité <strong>de</strong> lignes <strong>de</strong> crêtes signalant l'Aragon<br />
et la Navarre.<br />
(Yannick TONNER)<br />
Ceux-ci ne laissèrent plus que quelques écharpes <strong>de</strong><br />
brume ceinturant les sommets <strong>de</strong> Lescun. Le soleil régnait<br />
en maître sur la montagne, dispensant une luminosité<br />
et une splen<strong>de</strong>ur, prémices <strong>de</strong> l'automne qui<br />
s'avance. Les ramures <strong>de</strong>s arbres commencent à changer<br />
<strong>de</strong> couleur, les bruyères se colorent, les myrtilles et<br />
les mûres sont appétissantes. Le panorama du pic<br />
d'Achet est absolument magnifique et les efforts pour<br />
gravir ce sommet sont brefs, à condition <strong>de</strong> monter par<br />
la cabane <strong>de</strong> Narbèze. Cet itinéraire étudié lors <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>scente sur Cette à permis un magnifique trajet sous<br />
bois, alors que les troupeaux <strong>de</strong> brebis <strong>de</strong>scendaient<br />
vers la plaine. La transhumance elle aussi appelle l'automne,<br />
la saison avance : c'est la meilleure époque <strong>de</strong><br />
l'année pour bénéficier <strong>de</strong> superbes spectacles en montagne.<br />
(Yannick TONNER)<br />
table, sur les trous <strong>de</strong> mine. Il faut les regar<strong>de</strong>r avec attention,<br />
le temps les efface peu à peu. Dimanche, malgré<br />
<strong>de</strong> mauvaises prévisions météo, le groupe est monté<br />
ainsi du chemin <strong>de</strong> la Mâture jusqu'au col d'Ayous.<br />
La course est longue mais intéressante. En chemin,<br />
nous trouvâmes un garçon très sympathique, parti pour<br />
trois semaines <strong>de</strong> traversée <strong>de</strong>s Pyrénées. Restés ensemble<br />
avec lui jusqu'au col, nous voisinâmes aussi<br />
avec un groupe d'une trentaine <strong>de</strong> jeunes Belges venus<br />
découvrir nos montagnes, leur flore et leur faune.<br />
Quelques gouttes <strong>de</strong> pluie à peu <strong>de</strong> distance du col ont<br />
jeté un peu d'inquiétu<strong>de</strong>, vite dissipée par le retour d'un<br />
peu <strong>de</strong> soleil. Le temps n'était pas très beau, mais est<br />
resté clément et sec toute la journée. La <strong>de</strong>scente sur le<br />
refuge du Larry et Urdos est toujours aussi intéressante<br />
et les vues renouvelées sur la vallée d'Aspe sont tout<br />
simplement enchanteresses. Les fougeraies <strong>de</strong>viennent
L’empreinte <strong>de</strong> l’isard<br />
ocre, les hêtres, peu à peu se colorent <strong>de</strong> chaud et<br />
les sommets, dégagés <strong>de</strong>s nuages dès la mi-journée,<br />
prennent <strong>de</strong>s teintes mélancoliques. L'automne ap-<br />
Pyrénéisme : pic du Midi <strong>de</strong> Bigorre<br />
Sortie pyrénéisme du dimanche 1 er octobre 2001 :<br />
Pic du Midi <strong>de</strong> Bigorre<br />
Participants : Yannick Tonner, Cédric Maupaté,<br />
Yves Condom.<br />
Pic du Midi <strong>de</strong> Bigorre, vue immense. Tout le<br />
mon<strong>de</strong> connaît le Pic du Midi <strong>de</strong> Bigorre, sa situation<br />
et son profil. Sa silhouette, à l'écart <strong>de</strong>s Pyrénées,<br />
l'a longtemps fait considérer comme le point<br />
culminant <strong>de</strong> la chaîne. Le général <strong>de</strong> Nansouty<br />
comprit, au XIXè siècle, que l'endroit serait idéal<br />
pour y construire un observatoire météorologique et<br />
astronomique. Alors, pourquoi ne pas partir à sa découverte<br />
? Différentes voies permettent d'en gagner<br />
la cime. En ce dimanche, la remontée du val d'Arises,<br />
au milieu <strong>de</strong>s troupeaux, était un véritable enchantement.<br />
L'arête nord-nord-est, à la pente sévère,<br />
était délicieusement déserte. Les vues que l'on découvre<br />
tout au long <strong>de</strong> l'ascension sont constamment<br />
renouvelées sur la plaine, immense et parfaitement<br />
nette en ce dimanche. L'arrivée au sommet <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
un peu <strong>de</strong> travail sur une courte arête rocheuse,<br />
puis un <strong>de</strong>rnier détour conduit sur les terrasses<br />
supérieures <strong>de</strong> l'observatoire. Le pic est dominé<br />
par une antenne géante (qui en connaît l'altitu<strong>de</strong><br />
exacte ?) Les terrasses procurent une vue immense,<br />
probablement la plus étendue <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong>s Pyré-<br />
Légen<strong>de</strong> pyrénéenne : le saint bondissant<br />
Le saint bondissant<br />
—–oooOOOooo—–<br />
Le jeune Aventin était, en cette fin du VIII ème siècle<br />
<strong>de</strong> notre ère, pâtre au village <strong>de</strong> Sainte-Marie, en<br />
vallée <strong>de</strong> Larboust (31). Confronté à la domination<br />
<strong>de</strong>s Maures et aux tentatives <strong>de</strong> prosélytisme <strong>de</strong><br />
l'islam, le jeune chrétien, qui se plaisait à vivre en<br />
ermite dans le val d'Astos, prit son bâton d'apôtre et<br />
se mit à porter la bonne parole, la sienne et celle <strong>de</strong><br />
la chrétienté menacée, à travers le haut Comminges.<br />
Traqué par les Maures qui avaient, à juste titre, pris<br />
ombrage <strong>de</strong> sa volubilité évangéliste, le jeune<br />
Aventin se retrouva acculé, aux environs <strong>de</strong> la tour<br />
<strong>de</strong> Castel-Blancat, au bord <strong>de</strong> l'abîme. Sûr <strong>de</strong> sa<br />
bonne étoile, le saint homme en <strong>de</strong>venir s'élança et<br />
retomba, après un bond miraculeux, quelque <strong>de</strong>ux<br />
cent mètres plus bas, sur une pierre qui porte <strong>de</strong>puis<br />
la trace <strong>de</strong> son pied. Après l'avoir rattrapé, ses poursuivants<br />
trouvèrent plus sûr <strong>de</strong> décapiter Aventin. A<br />
peine fut-il supplicié que le jeune pâtre, récidiviste<br />
par <strong>de</strong>ux fois du délit <strong>de</strong> fuite <strong>de</strong>vant l'autorité, prît<br />
proche. D'ici à une huitaine <strong>de</strong> jours, sa livrée colorée annoncera<br />
sa présence partout.<br />
(Yannick TONNER)<br />
nées. En ce dimanche une telle quantité <strong>de</strong> sommets apparaissaient<br />
au regard, qu'il était impossible <strong>de</strong> tous les<br />
détailler. L'air était d'une limpidité merveilleuse ; les couleurs,<br />
bleus, violets, roux, formaient un patchwork extraordinaire<br />
; le lac d'Oncet, d'un bleu transparent, laissait<br />
voir tout son relief bathymétrique. La neige a touché la<br />
crête frontière : le Perdiguère, le Mont-Perdu, le Cylindre,<br />
le Marboré, étaient saupoudrés <strong>de</strong> blanc. Les monts du<br />
Pays Basque étaient visibles, ainsi que la ville d'Orthez et<br />
les usines <strong>de</strong> Lacq. La <strong>de</strong>scente sur le col <strong>de</strong> Sencours et<br />
la Baigt <strong>de</strong> Sencours est facile et vous mettra sur le chemin<br />
<strong>de</strong>s porteurs qui ravitaillaient l'observatoire au XIX<br />
et au début du XXè siècle.<br />
C'est la voie d'ascension<br />
que nous vous<br />
recommandons <strong>de</strong>puis<br />
l'hôtel d'Arises. Vous<br />
bénéficierez d'une paix<br />
royale tout au long <strong>de</strong><br />
cette ascension, alors<br />
que votre tenue proclamera<br />
votre activité <strong>de</strong><br />
montagnard à tous ceux<br />
qui sont montés par le<br />
téléphérique.<br />
(Yannick TONNER)<br />
sa tête dans ses mains et s'en fut trépasser à l'endroit précis<br />
qui avait vu son atterrissage hors du commun <strong>de</strong>puis<br />
les hauteurs <strong>de</strong> Castel-Blancat. Inhumé sur place, Aventin<br />
tomba dans l'oubli.<br />
Tout en serait resté là sans l'obstination d'un taureau qui,<br />
trois siècles plus tard, grattait fiévreusement le sol <strong>de</strong> son<br />
sabot. Rien ni personne ne pouvait empêcher le bovidé<br />
d'effectuer quotidiennement, malgré la sévère correction<br />
que lui infligeait son gardien, cette sorte <strong>de</strong> pèlerinage<br />
énigmatique. Intrigués, les gens du village <strong>de</strong> Sainte-<br />
Marie, découvrirent, ensevelis à l'endroit que le <strong>de</strong>stin<br />
leur indiquait, les restes d'un corps avec la tête détachée<br />
du tronc. L'évêque <strong>de</strong> Saint-Bertrand <strong>de</strong> Comminges fut<br />
alerté, les restes authentifiés : c'était bien ceux du jeune<br />
pâtre qui avait défié les Maures et l'avait payé <strong>de</strong> sa vie.<br />
La dépouille, miraculeusement conservée, fut chargée sur<br />
un charroi, et les boeufs allèrent d'eux-mêmes jusqu'au<br />
village <strong>de</strong> Sainte-Marie. On décida <strong>de</strong> la construction<br />
d'une église à l'endroit où ils s'étaient arrêtés. C'est <strong>de</strong>puis<br />
ce jour béni du XI ème siècle que Sainte-Marie s'appelle<br />
Saint-Aventin, en hommage à l'apostolat <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong> ses<br />
enfants, décapité pour sa foi et sa ferveur.<br />
Ph. Terrancle<br />
7
L’empreinte <strong>de</strong> l’isard<br />
MOTS CROISES <strong>de</strong> Bruno POUYANNE<br />
Mots croisés n° 3 : Sommets Pyrénéens <strong>de</strong> 3 000 m<br />
Quelques pyrénéistes du CAF d’Orthez font actuellement la<br />
course pour savoir lequel d’entre eux atteindra en premier le<br />
cap <strong>de</strong>s 100 sommets <strong>de</strong> 3 000 m gravis. Vous n’en trouverez<br />
pas 100 dans ces mots croisés, mais vous serez sûrement en<br />
course pour remplir cette grille !<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
XI<br />
XII<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12<br />
Solution <strong>de</strong>s Mots croisés N° 2<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12<br />
I M O U S Q U E T O N L<br />
II O S S A U S E R I N E<br />
III U S U R E S N E V E S<br />
IV F U S I L G T E P I<br />
V L E S C R E A A N<br />
VI E S T B O U S S O L E<br />
VII S A B I M E P N U<br />
VIII A S T E I D E R<br />
IX A R T A O P I N E L<br />
X R I E S L I N G E I N<br />
XI V E S T E S E S S A I<br />
XII A L T I M E T R E S E<br />
8<br />
Horizontalement :<br />
I.- Le plus occi<strong>de</strong>ntal. II.- Le plus haut.<br />
Sigle basque. III.- Bas <strong>de</strong> gamme. Elle<br />
domine Gavarnie. Note. IV.- Pourtant le<br />
diable n’y monte pas souvent. Noms<br />
génériques accompagnant quelques<br />
3000 m. V.- D’un port du Liban. Au<br />
<strong>de</strong>ssus du refuge du Portillon. VI.- Le<br />
plus connu <strong>de</strong>s Ariégeois. Clef <strong>de</strong> chef.<br />
VII.- Au « milieu » du massif du<br />
Vignemale. Tenter. VIII.- Organisation<br />
clan<strong>de</strong>stine. Fabricant <strong>de</strong> l’aspirine. IX.-<br />
Combats. Célèbre à l’Anie. X.- Mesure<br />
chinoise. Réseau clan<strong>de</strong>stin. XI.-<br />
Féminin. Se fatigue. XII.- Vallée<br />
inondée. Lettre grecque. Tube<br />
luminescent.<br />
Verticalement : 1.- Autre nom du Pic d’Estibère Male. Tour sur la crête <strong>de</strong> Costérillou. 2.-<br />
Sommet sans nom. Lithium. 3.- Pronom. Au pluriel, elles sont trois. 4.- Tel le sommet. Seul pic<br />
<strong>de</strong> ces mots croisés qui ne culmine pas à 3 000 m ! 5.- Génisse. Pour regar<strong>de</strong>r en arrière. 6.- Ligue<br />
universitaire américaine. On le ramasse à l’automne. 7.- Heureusement que le nôtre est dans la<br />
bon sens ! Région française. 8.- Gran<strong>de</strong> dégingandée toute remuée. Fleuve frontalier. 9.- On y<br />
passe en faisant le tour du cirque <strong>de</strong> Troumouse. 10.- Magicien. On en fait sous les montagnes.<br />
11.- Petit 3 000 d’Espagne au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> Panticosa. 12.- Vue imprenable sur le Campbielh.<br />
L’Empreinte <strong>de</strong> l’Isard N° 4<br />
Juillet - Septembre 2001<br />
—-oooOOOooo—-<br />
Rédaction :<br />
Yannick TONNER, Marie-Élise JAY,<br />
Bruno POUYANNE,<br />
Myriam MEYNIER, Michel LAPLACE...<br />
Mise en page : Myriam MEYNIER<br />
(logiciel : Publisher)