DESCENTE DE CANYON - Club alpin français d'Orthez
DESCENTE DE CANYON - Club alpin français d'Orthez
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CAF D’ORTHEZ<br />
Camp canyon en Sierra de Guara du samedi 4 mai au mardi<br />
8 mai 2001<br />
Participants : Myriam MEYNIER, Michel LAPLACE<br />
Samedi : Portiacha, Basender<br />
Dimanche : Lumos<br />
Lundi : Alpan<br />
Mardi : barranco del Rio<br />
1 ère année, N° 3 Mai - Juin 2001<br />
C’est un de ces matins<br />
C’est un de ces matins où le soleil embrase<br />
Le manteau cotonneux des brumes des collines ;<br />
C’est un de ces matins où le soleil badine<br />
Sur les sommets neigeux de Pyrénées d’extase ;<br />
C’est un de ces matins où le disque solaire<br />
Rougeoie sur l’horizon au travers des bois nus ;<br />
C’est un de ces matins où l’astre bienvenu<br />
Irise de couleurs les pastels d’aube claire ;<br />
C’est un de ces soirs-là où un cercle de braise<br />
Eclaire de vermeil les cimes béarnaises ;<br />
C’est un de ces soirs-là où l’étoile descend<br />
Dans les nues du lointain retrouver l’océan ;<br />
C’est un de ces soirs-là où le ciel se poudroie<br />
Dans l’éclat des rayons couchants de l’astre roi ;<br />
C’est un de ces soirs-là où la voûte reluit<br />
D’un vif pourpre au ponant jusqu’au profond bleu nuit.<br />
Bruno POUYANNE<br />
Sortie canyon du samedi 12 mai 2001 : Artazul (Navarre –<br />
Espagne)<br />
Participants : Myriam MEYNIER, Michel LAPLACE, Marie<br />
SASPITURRY.<br />
ARTAZUL … « HARTEZUL »,<br />
la fiction d’une réalité ?<br />
Jouons avec les mots !<br />
Décomposons le sophisme* du mot : HART – ET – SOUL<br />
- HART : mot patois signifiant l’état du cerveau<br />
troublé par l’action du vin, de l’alcool<br />
- ET : liaison entre 2 mots<br />
- SOUL : qui est ivre et au sens figuré exalté par les<br />
passions<br />
1<br />
Descente de Canyons :<br />
- Portiacha<br />
- Basender<br />
- Lumos<br />
- Alpan<br />
- Barranco del rio<br />
- Artazul<br />
- Formiga<br />
- Mascun<br />
- Oscuros de Balcès<br />
- Besse inférieur<br />
Légende pyrénéenne :<br />
La Grotte d’Orhy<br />
<strong><strong>DE</strong>SCENTE</strong> <strong>DE</strong> <strong>CANYON</strong><br />
Article dans<br />
l’Œil du canyon N°7<br />
SOMMAIRE<br />
Randonnée<br />
et Pyrénéisme :<br />
- pic de l’Ourlène<br />
- Ochogorrigana<br />
- pic de Bareille<br />
- Baïgoura<br />
- Tozal de Guarra<br />
- piton d’Anchet<br />
- pic Chabourrou<br />
- Posets<br />
Mots croisés n°2<br />
Matériel de montagne<br />
HART ET SOUL – c’est un pléonasme, non ?<br />
A la suite des décennies et de différentes modifications linguistiques,<br />
le mot est finalement devenu HARTEZUL puis<br />
enfin ARTAZUL.<br />
Nous sommes en présence d’un mot nous ramenant à la notion<br />
d’ivresse, d’exaltation…<br />
Samedi 12 mai 2001, c’est pour moi la reprise. Toute la journée<br />
je tombe, je glisse, je me cogne les jambes, les genoux, les<br />
coudes, je vacille, je perd les notions d’équilibre.<br />
IVRESSE ET EXALTATION, c’est HARTEZUL et il n’y a<br />
pas de rapport avec le vin et l’alcool.<br />
Coquin ! Tu y croyais ?<br />
C’est le moment de la question : mais quel rapport avec le canyoning<br />
?<br />
La réponse : tout ceci n’est que baratin. ARTAZUL est un<br />
charmant canyon où se trouve la source d’alimentation en eau<br />
de Pampelune. Le seul rapport avec la fiction HART ET<br />
ZOUL est l’ivresse et l’exaltation dans le canyon !<br />
(Marie SASPITURRY)<br />
* Sophisme = raisonnement qui n’est logiquement correct<br />
qu’en apparence et conçu avec l’intention d’induire en erreur.
L’empreinte de l’isard<br />
Pic de l’Ourlène<br />
Les blocs de marbre gris du ravin d’Artigasse<br />
Se dressent au départ du sentier de l’Ourlène,<br />
Guettant là un sciage à venir dans la plaine,<br />
Et laissant dans le bois une balafre crasse.<br />
Le parfum humide de l’humus des sous-bois<br />
Rythment notre marche vers ces lieux ignorés<br />
Aux noms moins prestigieux que les plus hauts sommets<br />
Qui accueillent nos pas de si nombreuses fois.<br />
Plus haut les fontaines de Congles se déversent<br />
Dans un puits naturel aux bords nets si récents,<br />
Après avoir fleuri, sur les prés verdoyants,<br />
Des gentianes ténues dont les bleus bouleversent.<br />
Quelques perce-neiges sortent d’un long sommeil<br />
Pour chauffer un instant leur si blanche corolle<br />
Sortie randonnée : Ochogorrigana<br />
Sortie randonnée du samedi 12 mai 2001 : Ochogorrigagna.<br />
Participants : Yannick TONNER<br />
Ochogorrigagna, le pic du Loup Rouge. Le merveilleux<br />
temps de samedi invitait à une sortie en Haute-<br />
Soule, alors pourquoi ne pas aller voir ce sommet qui<br />
demande de gravir une dénivellation de 1600 mètres ?<br />
Les gorges d'Olzarté étaient magnifiques et la splendide<br />
hêtraie qui les habille d'un vert tendre n'a jamais<br />
été aussi belle. Il y avait peu de monde allant à la cascade<br />
de Pista et pourtant, on se demande comment une<br />
résurgence jaillissant d'un tel orifice pouvait libérer<br />
autant d'eau. La cascade, très large, blanche et écumeuse<br />
jetait une note de couleur claire dans ce décor<br />
vert. Il y avait un peu de neige pour gagner le sommet,<br />
mais elle était cantonnée à l'arête sommitale. Ochogorrigagna<br />
sait réserver un spectacle digne de ce nom et<br />
le panorama, à lui tout seul, justifie cette ascension. Le<br />
massif du pic d'Anie, Alano, le Visaurin, les pics<br />
Pic de Bareille<br />
Nuages<br />
Dans le ciel bleu paraît un nuage à l’instant,<br />
Puis bientôt un second et d’autres arrivants,<br />
Qui gonflent sagement et paresseusement<br />
Sous l’effet turgescent des courants ascendants.<br />
Certains s’agglutinent, comme passe le temps,<br />
Et ripent vers les gris, renonçant aux tons blancs ;<br />
Une ombre subreptice obscurcit un versant,<br />
Glisse sur un vallon et s’efface pourtant.<br />
2<br />
Quand les névés voisins à la neige si molle<br />
Guettent les prochains froids annoncés au soleil !<br />
La corniche enneigée des flancs du col d’Aran<br />
Accentue l’impression d’un immense décor<br />
Depuis le Pays Basque aux confins de Bigorre<br />
Révélant les vallons d’un Béarn châtoyant.<br />
Une sente isohypse en dessous de la crête<br />
Bordée de loin en loin de jonquilles menues<br />
Nous conduit alors droit vers le but convenu,<br />
Le Pic de l’Ourlène, par une ultime arête.<br />
La descente en ramasse au flanc est du sommet<br />
Nous ramène bien vite à l’orée d’un bois dru<br />
Dont le tapis moussu est souvent parcouru<br />
De sources embourbées par les pluies répétées.<br />
Bruno POUYANNE<br />
d'Aspe, les Trois Rois... étaient couverts d'un blanc<br />
manteau. Le pic d'Orhy se dresse solitaire et domine<br />
outrageusement tous les sommets du Pays Basque.<br />
Tous azimuts la vue est très belle et porte très loin.<br />
Alors, avant de redescendre, d'où vient ce nom de<br />
Loup Rouge (Loup Garou). Probablement des temps<br />
anciens où Ochogorrigagna se trouvait dans une zone<br />
tellement reculée et isolée que des légendes ont immanquablement<br />
circulé. On ne pouvait se rendre par-là<br />
qu'en suivant un cheminement complexe et dangereux.<br />
Les bergers gardant leurs troupeaux pâturant en altitude<br />
devaient affronter ours et loups, la région était peu<br />
sûre. Il ne faut sans doute pas aller chercher plus loin le<br />
nom de ce sommet. Aujourd'hui, si vous partez de<br />
bonne heure dans la hêtraie, vous verrez sans doute des<br />
cerfs. Profitez donc du printemps pour aller découvrir<br />
cette région attachante et aux spectacles renouvelés et<br />
constamment variés.<br />
(Yannick TONNER)<br />
Sortie du samedi 12 mai 2001 au pic de Bareille.<br />
Participants : Joëlle POUYDOMENGE, Fernand DUIZABOULET, Odette GUICHEMERRE, Monique et Bruno<br />
POUYANNE.<br />
Les panaches d’air chaud deviennent bedonnants,<br />
Explosent vers le haut en lobes élégants,<br />
Ombragent à nouveau les pics environnants.<br />
Le soleil disparaît et la lumière descend,<br />
Les nuages noircis deviennent menaçants<br />
Et donneront tantôt un orage éclatant.<br />
Bruno POUYANNE
L’empreinte de l’isard<br />
Bois des Terres Inconnues<br />
Bois des Terres Inconnues :<br />
Ce nom, rien qu’à l’énoncé,<br />
Emoustille l’intérêt<br />
D’en faire tout un menu !<br />
Comment a-t’on pu nommer<br />
D’un lieu que nul ne connaît<br />
Ce bois jadis traversé<br />
Par d’intrépides bergers ?<br />
Est-ce la pente serrée<br />
Qui tînt longtemps éloigné ?<br />
Est-ce un troupeau égaré<br />
Qui batît sa renommée ?<br />
La nature d’une terre<br />
Peut-elle rester inconnue<br />
De ces hommes résolus<br />
A s’y installer naguère ?<br />
Tout ce qui est mal connu<br />
Devient vite mystérieux<br />
Et est affublé au mieux<br />
De l’adjectif « inconnu ».<br />
Bruno POUYANNE<br />
Sortie randonnée : Baïgoura<br />
Sortie randonnée du dimanche 13 mai 2001 : Baïgoura<br />
Participants : Michel LAPLACE, Myriam MEYNIER,<br />
Michel GUERIN, Jean Paul RAFFESTIN, Marie<br />
Pierre LABAT, Denise CASTERA, Nathalie KAS-<br />
MARECK, Marie Elise JAY, Denise CASTERA, Annie<br />
MAGNE, Henriette ALCETEGARRAY, Jean-<br />
Marie LAHARANNE, Muriel DUFAU-LAFARGUE.<br />
Ha !!! Ce foutu mauvais temps ! Encore une sortie qui<br />
tombe à l’eau (c’est vraiment le cas de le dire !). Renoncer<br />
à sortir ? Jamais ! Foi de Cafiste !<br />
Donc direction le Labourd ! Rendez-vous à Bidarray,<br />
célèbre pour son pont Noblia (et surtout ses gâteaux<br />
basques à la cerise noire… mmm…), destination Ossès<br />
et le Baïgoura. Le Baïgoura est un massif montagneux<br />
complètement isolé de la chaîne par la vallée de<br />
la Nive. Il apparaît comme une île dressant ses crêtes<br />
de quartzites nettement au dessus des collines environnantes.<br />
La plus belle ascension se déroule sur la crête<br />
Nord – Sud, sur un parcours accidenté de plus de six<br />
kilomètres (versants suaves à l’Ouest et escarpés à<br />
l’Est). Plusieurs sommets couronnent l’ensemble :<br />
Baïgoura 897m, Laïna 869m, haltzamendy 818m, Elget<br />
701m et Erregelu 865m. Ils offrent d'intéressants<br />
buts de randonnée et donnent à l’ensemble une vigueur<br />
montagnarde.<br />
3<br />
Pic Bareilles<br />
La journée est si belle et le soleil si chaud,<br />
Dans ce printemps pluvieux au sol engorgé d’eau,<br />
Que c’est un vrai plaisir de randonner là-haut,<br />
Vers le cirque d’Ibech, dans la vallée d’Ossau.<br />
Le bois d’Aspeigt détonne avec ses verts sapins<br />
Cernés du vert tendre des feuillus printaniers ;<br />
Quelques gentianes bleues en bouquet sous nos pieds<br />
Et des pavots jaunes balisent le chemin.<br />
Une neige imbibée de soleil accentue<br />
Les reliefs ossalois et sur la voie pentue<br />
Nos souliers s’enfoncent à nulle autre pareille !<br />
Au zénith le regard va aux sommets lointains<br />
Dont les contours ce jour nous paraissent certains<br />
Tant que le temps radieux persiste au Pic Bareilles.<br />
Bruno POUYANNE<br />
Préparation du bulletin du CAF...<br />
Sommet du Baïgoura (en temps normal immense panorama<br />
mais aujourd’hui de vilains nuages nous cachent<br />
la vue), midi trente, l’heure du casse-croûte et<br />
pour les rudes randonneurs que nous sommes il est<br />
temps de sortir nos provisions. Le montagnard doit<br />
opter pour une nourriture saine et équilibrée, exit<br />
donc les éléments perturbateurs néfastes à notre santé<br />
physique et morale. Donc pour commencer, saucisson,<br />
jambon sec de pays et diverses charcuteries.<br />
Puis un morceau de quiche, amené par une âme charitable,<br />
vient agacer nos papilles, fromage de brebis,<br />
de vache et autres mets divins vont calmer nos estomacs.<br />
En boisson, un petit doigt de Porto* pour ouvrir<br />
les débats, un verre d’eau pour les clore… Bref !<br />
Le paradis se trouve peut être au Pays Basque…<br />
Mais je crois que je m’égare, je disais donc que la<br />
barre Gerblé et la boisson Athlon sont d’indispensables<br />
aliments pour le randonneur.<br />
Le trajet du retour se déroule sans problèmes, retour<br />
à Bidarray pour le fameux débriefing, étape indispensable<br />
à toute sortie du CAF. C’est donc au bar<br />
ET… (pas de PUB) que la sortie est analysée, commentée<br />
et critiquée (des fois)… Résultat du jury :<br />
Ouais, c’était chouette, superbe, une sacrée journée,<br />
on reviendra… ou alors : Putain que je me suis fait
L’empreinte de l’isard<br />
ch… dans cette … de sortie ! Hé oui ! Il en faut pour<br />
tous les goûts ! Mais que ce Pays Basque est vraiment<br />
magnifique, en plus il fait parti d’un très beau pays…<br />
Sortie pyrénéisme : Tozal de Guara<br />
Sortie Pyrénéisme du dimanche 20 mai 2001 : Tozal de<br />
Guarra.<br />
Participants : Yannick Tonner, Yves Condom, Marie<br />
Elise Jay, Philippe Laurent<br />
Tozal de Guara, magnifique ascension dimanche. Le<br />
Tozal de Guara, comme son nom l'indique, est le point<br />
culminant de la Sierra du même nom. Son ascension<br />
depuis Nocito est très variée. Sur le chemin on trouvera<br />
un canyon, comportant dix gués à traverser, la remontée<br />
d'une splendide hêtraie, des pentes d'éboulis, le<br />
franchissement de deux cols et des pentes sommitales<br />
très faciles. Ce sommet réserve une vue absolument<br />
magnifique sur la Sierra de Guara et les lointains aragonais.<br />
Il faut gravir le Tozal pour deviner tous les canyons<br />
de la Sierra de Guara et pour voir un paysage de<br />
forêts de conifères de toute beauté. Les randonneurs<br />
qui en font l'ascension ne sont pas très nombreux, et<br />
pourtant, la nuit au camping du village de Nocito est<br />
étonnante. Après un dîner très copieux et délicieux à<br />
l'auberge du village, les rossignols ont chanté toute la<br />
Pic du Baralet en traversée<br />
Bien au-dessus d’Urdos, se trouve un beau vallon<br />
Au départ dominé par les vertes rondeurs<br />
Du col de Lagréou, et puis par la grandeur<br />
Des à-pics de Belonce au teint rouge marron.<br />
L’herbe accueille à présent les jaunes primevères,<br />
Les blancs perce-neiges et les gentianes bleutées ;<br />
La cascade explose d’une vitalité<br />
Qui submerge ses flancs de son eau printanière.<br />
Sortie randonnée : piton d’Anchet<br />
Sortie randonnée du dimanche 27 mai 2001 : piton<br />
d’Anchet<br />
Participants : Yannick Tonner, Jean-Marie Hartmann,<br />
Pierre Jaury, Roland Clouet, Daniel Dufau, Fernand<br />
Duizaboulet, Jean-Marie Laharanne, Muriel Dufau-<br />
Lafargue, Stéphane Vincent, Jean Dupèbe, Nathalie<br />
Kaczmarek, Marie-Jo Lasserre, Pierre Dutreuilh,<br />
Joëlle Poeydomenge, Paul.<br />
Piton d'Anchet, vue exceptionnelle sur la vallée<br />
d'Aspe. La journée de dimanche, belle et lumineuse<br />
comme toutes celles du mois de mai et de juin, a vu<br />
quatorze membres du club, faire une ascension relativement<br />
difficile. Le Piton d'Anchet domine abruptement<br />
le village aspois de Cette. Il est bordé à sa gauche,<br />
par la brèche de l'Ours et par le pic Arapoup. Les<br />
anciens sentiers qui conduisaient sur ces deux sommets<br />
encadrant la brèche ont disparu. Il faut aujour-<br />
4<br />
le notre. A bientôt… (Michel LAPLACE)<br />
* A consommer avec modération, l’abus<br />
d’alcool étant dangereux pour la santé !<br />
nuit. Les insomniaques ont bien sûr trouvé à redire<br />
alors que les autres étaient bercés par ces chants mélodieux.<br />
Le sentier qui mène au Tozal est parfaitement<br />
tracé et balisé. Il est facile bien qu'un peu raide. Le relief<br />
immédiat qui entoure le Tozal est constitué de calcaire,<br />
qui se soulève en aiguilles et en synclinaux perchés<br />
pour monter au plus haut ce sommet étonnant.<br />
Avant d'entamer la descente, il faut faire un peu de<br />
théorie sur la vitesse que l'on peut acquérir dans les<br />
éboulis. Le versant nord du Tozal de Guara est constitué<br />
d'un éboulis qui est certainement le plus intéressant<br />
des Pyrénées. Il est fin et très raide et permet ainsi une<br />
exceptionnelle descente en courant. Il est difficile d'aller<br />
plus vite sur un terrain de montagne et les trois<br />
cents mètres de l'éboulis sont descendus en un temps<br />
record de 5 minutes ! Les fleurs fleurissent partout<br />
vous passerez une bonne journée dans cette région<br />
quel que soit le spectacle que vous recherchez.<br />
(Yannick TONNER)<br />
L’air est si humide et le soleil chauffe tant<br />
Que de gros cumulus gonflent rapidement<br />
Soustrayant à nos yeux les sommets alentour.<br />
Les nuages bas nous laissent imaginer<br />
Néanmoins, les faces et couloirs enneigés,<br />
Parés probablement de leurs plus beaux atours !<br />
Bruno POUYANNE<br />
(20/05/2001)<br />
d'hui gagner la cabane de Lhèze puis monter, au jugé,<br />
dans une hêtraie puis sur des pentes herbeuses conduisant<br />
à l'arête sommitale. Le reste n'est plus qu'une<br />
question de patience. La vue que l'on découvre depuis<br />
le Piton d'Anchet est un ravissement. Toute la vallée<br />
d'Aspe est visible en enfilade, mais c'est le cirque de<br />
Lescun qui est magnifique. De nul autre endroit on ne<br />
peut le voir ainsi dans son entier. Tous les sommets en<br />
sont visibles dans un écrin de verdure de toute beauté.<br />
Un quart d'heure d'efforts supplémentaires mènent à la<br />
brèche de l'Ours. Jamais brèche n'a aussi bien mérité<br />
son nom ! Le versant d'Accous s'enfonce brutalement<br />
dans la forêt après une partie herbeuse presque verticale<br />
! Le retour sur Cette demande quelques précautions<br />
dues à l'incroyable raideur des pentes herbeuses<br />
qu'il faut descendre. Concluons sur cette course que les<br />
efforts à accomplir sont intenses, mais que le panorama
L’empreinte de l’isard<br />
et le spectacle que l'on peut contempler tout au long<br />
de la course sont proportionnels aux efforts accomplis.<br />
Les 14 personnes parties le matin ont trouvé un<br />
quinzième randonneur dans cette région si peu fréquentée.<br />
Ce jeune homme, très agréable, s'est joint<br />
Sortie pyrénéisme : pic de Chabourrou<br />
Sortie pyrénéisme du samedi 2 juin 2001 : pic de<br />
Chabourrou<br />
Participants : Yannick Tonner, Yves Condom, Jean<br />
Hugues Petit, David Boniface, Paul Laborde, Jean<br />
Marie Laharanne, Muriel Dufau-Lafargue.<br />
Pic de Chabarrou, un parcours initiatique. Le départ,<br />
donné au Pont d'Espagne, permet de parcourir<br />
la vallée de Gaube, avec sous les yeux le spectacle<br />
majestueux du Vignemale qui grandit à mesure de<br />
la progression. La cascade de Splumousse est magnifique<br />
et, de bonne heure, il n'y a personne dans<br />
la vallée. Il faut ensuite monter au lac de Chabarrou.<br />
Le sentier est raide et longe des névés. Le lac<br />
apparaît bientôt, il était splendide en ce samedi, encore<br />
recouvert de glace sur les deux tiers de sa surface.<br />
Deux isards broutaient l'herbe tendre, l'un<br />
d'eux, presque blanc, bondissait dans la neige et<br />
nous a suivi un moment. Il se posait visiblement des<br />
questions sur notre destination. Il n'était pas le seul :<br />
la crête des Chabarrou est entaillée de trois brèches,<br />
il faut escalader la bonne pour pouvoir gagner le<br />
sommet. Hélas, le résultat du tirage au sort ne fut<br />
pas bon. Néanmoins, après avoir gravir de magnifi-<br />
Camp canyon en Sierra de Guara du samedi 2 juin<br />
au lundi 4 juin 2001.<br />
Participants : Yves SAINT MARTIN, Michèle LA-<br />
CASA, Hélène JOSUAT, Eliane SANCHEZ, Marie<br />
SASPITURRY, Benoît LOPEZ, Myriam<br />
MEYNIER, Michel LAPLACE et Christiane.<br />
Samedi : Formiga<br />
Après une belle approche en pleine chaleur, on<br />
s'équipe dans la "cueva de las polvorosas" en humant<br />
les effluves chèvres et boucs typiquement locales.<br />
Puis en arrivant en bas des falaises, ambiance<br />
Concorde (la place pas le zinc) et castagnettes (le<br />
folklore ibère) avec une densité de 30 guignols par<br />
rappel, rivalisant de lenteur et d’inefficacité dangereuse.<br />
Les chèvres, dégoûtées, crient de grands<br />
"Bèèèè" (traduire PAS BON !) devant l'acharnement<br />
des techniciens locaux : pas de longes, casques<br />
interdits, aucune réserve alimentaire ou sanitaire,<br />
100 mètres de cordes nouées (pour la défaire<br />
plus rapidement je pense) avec un maximum de<br />
boucles en travers du dos (sinon comment nettoyer<br />
les rochers ?), des bousculades à 10 au bord des<br />
cascades...<br />
au groupe jusqu'à Cette. Il est amusant de trouver quelqu'un<br />
<strong>d'Orthez</strong>, dans une région où ne vont pas vingt personnes<br />
tous les ans !<br />
ques pentes de neige dont l'inclinaison s'accentuait régulièrement,<br />
la brèche révéla un panorama à la hauteur des<br />
efforts accomplis. La vue, vaste et parfaitement dégagée<br />
en cette journée magique, permet de voir le massif du<br />
Néouvielle, de l'Ardiden, du Pic du Midi de Bigorre, du<br />
Monné et de bien d'autres. N'oublions pas le Vignemale,<br />
seigneur incontesté de ces régions admirables. La descente<br />
sur les pentes de neige, effectuée à un rythme impressionnant,<br />
a permis de diviser par trois le temps d'ascension,<br />
et donc de s'octroyer une sieste réparatrice sur<br />
des pelouses moelleuses au bord du lac de Chabarrou. Si<br />
l'ascension de la vallée de Gaube permet de détailler le<br />
Vignemale, la descente se déroule avec le lac de Gaube<br />
en point de mire constant. Quiconque devrait parcourir au<br />
moins une fois dans sa vie cette vallée splendide. Pour<br />
terminer sereinement cette journée éblouissante nous<br />
sommes descendus à la Raillère en suivant le sentier des<br />
Cascades qui démarre au Pont d'Espagne. En cette période<br />
de l'année, le torrent est un être vivant, qui mugit et<br />
se précipite de cascade en ressauts, blanc d'écume et<br />
d'embruns au milieu des sapins et des hêtres !<br />
<strong><strong>DE</strong>SCENTE</strong> <strong>DE</strong> <strong>CANYON</strong><br />
5<br />
(Yannick TONNER)<br />
(Yannick TONNER)<br />
Finalement cela nous amène à quitter le canyon au niveau<br />
de la passerelle, la nuit tombant et les experts nous devançant<br />
mettant un temps infini à trouver le bon trou du<br />
huit... On rentre au camping déçus de cette ambiance surpeuplée<br />
!!!<br />
Dimanche : Mascun<br />
Départ aux aurores Myriamesques (8H) pour arriver dans<br />
les pierriers d'Otin avant le soleil. Enfin une belle montée<br />
pour Michel ! Après une vaine recherche de raccourci,<br />
direction Letosa et arrivée au départ du Mascun après 3<br />
petites heures. Alors là, Horreur !!! 50 fourmis à la première<br />
vasque !<br />
Vues nos cordes, on prend l’option grand rappel rive gauche<br />
(35 mètres) pour doubler quelques dizaines de touristes.<br />
Il y a peu d'eau dans le grand bassin de réception,<br />
d'où sauts à proscrire ! Ceci n'empêche pas des Français<br />
nous suivant de tenter (avec succès finalement) le<br />
"Saltador de la lanas" malgré une corde trop courte ! On<br />
poursuit jusqu'aux cascades de Pena Guara où la foule<br />
s'agglutine, glisse, saute, tombe dans une grande vasque<br />
en essayant de doubler en 18 ème position... Un des sauteurs<br />
arrive avec une telle force que l'impact provoque un<br />
grand craquement dans la roche, perçu par tous ceux se
L’empreinte de l’isard<br />
trouvant encore dans<br />
la vasque (Yves, Myriam<br />
et Benoît). Yves<br />
explique à un barbu<br />
descendeur catastrophique<br />
comment ne<br />
pas faire de tête<br />
d'alouette sous cascade<br />
: l'homme opine<br />
du chef, et recommence<br />
sa fausse manœuvre<br />
en tentant encore<br />
de se noyer. On<br />
double alors, rejoignant<br />
3 Français<br />
sympas (normal ! formés<br />
par l'EFC !) avec<br />
lesquels on discute<br />
dans les oscuros où<br />
ça commence à fraîchir<br />
sérieux. Yves fait passer le groupe au Pozo Nero,<br />
puis au moment où l'on sort de la série de rappels, arrive<br />
l'Espagnol barbu qui n'avait pas encore réussi à se<br />
noyer. Affolé il abandonne son groupe deux rappels<br />
plus haut, récupère sa corde, file jusqu'à nous pour<br />
nous dire qu'un gars vient de se casser une jambe et<br />
qu'on doit prévenir les secours.<br />
Belle efficacité (his)pânique qui abandonne le groupe<br />
avec blessé dans l'eau et le froid en évitant soigneusement<br />
de faire descendre qui que ce soit (ils n'ont plus<br />
de corde !)... Nos jeunes copains <strong>français</strong> partent aviser<br />
tandis que nous continuons plus lentement, guettant<br />
les passages de l'hélicoptère qui ne semble pas<br />
voir quoi que ce soit. Finalement la ballade aura duré<br />
12 heures depuis le départ, dans des conditions d'encombrement<br />
et de cumul de bêtises touristiques que<br />
nous ne souhaitons jamais revoir.<br />
(Yves SAINT MARTIN)<br />
Lundi : Oscuros de Balcès<br />
Article dans<br />
l’Œil du canyon N°7<br />
Sortie canyon du dimanche 10 juin 2001 : Besse inférieur<br />
(vallée d’ossau).<br />
Lac d’Estaens<br />
Le ciel bas se déchire au moment du départ<br />
Inondant promptement le décor de lumière,<br />
Les falaises rouges du bois d’Espélunguère<br />
Et les vertes prairies au pied des cayolars.<br />
Une montée plaisante en un sentier pentu<br />
Nous mène au lac d’Estaens aux rives si austères ;<br />
Au fond quelques sommets aux faces bien sévères<br />
Brillent de mille feux, tout de neige vêtus.<br />
6<br />
Participants : Myriam MEYNIER, Michel LAPLACE,<br />
Jean Paul RAFFESTIN, Eliane SANCHEZ, Marie<br />
SASPITURRY, Marie Elise JAY et Marie Pierre LA-<br />
BAT.<br />
Une fois n’est pas coutume, le mauvais temps venait<br />
du sud, cette fin de semaine (9 et 10 juin 2001). Le<br />
week-end espagnol qui devait permettre de descendre<br />
le canyon de Foz de Fago fut donc annulé. Comme les<br />
adeptes du canyoning sont plutôt du genre tenace, il<br />
n’était pas question de laisser un ciel gris et une misérable<br />
petite pluie perturber les projets. Le Besse inférieur<br />
(secteur des Eaux-Chaudes) fut choisi comme terrain<br />
de jeux.<br />
Après une vingtaine de minutes de marche d’approche,<br />
vêtus des combis, nous voilà au début de la descente.<br />
Pour gagner le départ du premier rappel, Myriam installe<br />
une main-courante ; il n’y a guère plus de 2 mètres<br />
à franchir mais dans cette activité, on n’a pas le<br />
droit à l’erreur ! Auparavant, Michel m’a fait une démonstration<br />
d’utilisation de la longe ; pas de soucis à<br />
se faire, la sécurité est assurée ! Descendent d’abord<br />
quelques personnes confirmées, puis c’est mon tour…<br />
C’est sûr, le cœur bat un peu plus vite quand commence<br />
la descente mais tout se passe bien ; quelqu’un<br />
assure d’en bas et une traction sur la double corde suffit<br />
à arrêter la descente. Me voilà complètement rassurée…<br />
Les rappels vont s’enchaîner, le plus haut flirtera<br />
avec les 30 mètres ! Les vasques sont peu profondes<br />
mais leur fond est occupé par des cailloux recouverts<br />
d’algues, de mousse, de vase qui les rendent TRES<br />
glissants ! Mes mouvements désespérés pour sortir de<br />
certaine vasque ont bien fait rigolé ceux qui attendaient,<br />
tranquillement assis sur un rocher. Nous termineront<br />
le parcours dans le gave et la journée autour<br />
d’un solide casse-croûte, dans le sympathique café des<br />
Eaux-Chaudes, «relooké » et réouvert.<br />
Entourés de pratiquants émérites, les débutants se la<br />
coulent douce : rien à porter, pas de manœuvres de<br />
corde, on vous longe, vous attache, vous « délonge »…<br />
Votre descente est contrôlée… C’est tranquille !!!<br />
Mais en renouvelant l’expérience, il faudra peu à peu<br />
s’intéresser aux manœuvres de cordes et améliorer le<br />
style car descendre sur les genoux, ce n’est quand<br />
même pas très esthétique !<br />
(Marie-Élise JAY)<br />
Sierra de Bernera et Cirque d’Olibon<br />
Sur leurs hauteurs pointues portent en médaillon<br />
Un ruban de neige en corniche suspendue.<br />
Les cloches des troupeaux ne sonnent pas encore<br />
A leur clou suspendues ; mais il y a pléthore<br />
De troupeaux de cloches aux langues bien pendues !<br />
Bruno POUYANNE<br />
(03/06/2001)
L’empreinte de l’isard<br />
Sortie pyrénéisme : Tendenera<br />
Sortie pyrénéisme du dimanche 17 juin 2001 : Tendenera<br />
Participants : Yannick Tonner, Jean-Marie Laharanne,<br />
Yves Condom, Paul Laborde, Paul Laporte,<br />
Mathieu Laporte, Muriel Dufau Lafargue, Francis<br />
Labernadie, sa femme, ses deux filles.<br />
Tendenera, une belle sortie dimanche. L'ascension<br />
de ce sommet espagnol assez éloigné est longue<br />
mais très enrichissante. Les paysages sont d'une incroyable<br />
diversité, alors que la luminosité allait progressant<br />
constamment au cours de la journée. Il faut<br />
tout d'abord remonter trois vallées. Les fleurs sont<br />
légion, les oiseaux chantent, les isards bondissent<br />
dans les pentes raides et les marmottes sont occupées<br />
à réparer les privations de l'hiver. En début<br />
de journée les sommets sont bouchés et les murailles<br />
du cirque nord de la Tendenera semblent descendre<br />
du ciel. Une immense roche, affectant la<br />
forme d'une main fermée et d'un doigt pointé (le<br />
Sortie pyrénéisme : Posets<br />
sortie pyrénéisme du dimanche 1 er juillet 2001 aux<br />
Posets<br />
Participants : Yannick Tonner, Jean-Marie Laharanne,<br />
Muriel Dufau-Lafargue, Paul Laporte, Loïc<br />
Soubis, Philippe Laurent, Christian Guichot.<br />
Posets, second sommet des Pyrénées. Il y a plusieurs<br />
voies pour gravir le Posets. La plus diverse<br />
est certainement celle qui s'élève sur le versant de<br />
Viados. On y trouvera la traversée d'une rivière, une<br />
forêt magnifique, un splendide plateau d'altitude,<br />
quelques courtes portions d'escalade pour gagner la<br />
moraine du glacier de Llardana, des pentes de neige<br />
menant à l'arête sommitale, alors que le parcours de<br />
celle-ci s'effectue entre ciel et terre. Le panorama<br />
du Posets est sans doute le plus vaste de la chaîne<br />
des Pyrénées. Sa situation centrale en fait un observatoire<br />
de tout premier ordre, les Espagnols ne s'y<br />
sont pas trompés, car ils ont installés un refuge à la<br />
base de chacune de ses trois voies d'ascension. Ce<br />
qui fait le charme de ce panorama n'est pas tant son<br />
immensité, mais aussi des premiers plans constitués<br />
d'une grande quantité de lacs, un nœud d'arêtes bel-<br />
Légende pyrénéenne : la Grotte d’Orhy<br />
La Grotte d’Orhy<br />
—-oooOOOooo—-<br />
Un berger vit un jour dans la grotte d'orhy (64) une<br />
dame se coiffant avec un peigne d'or et qui lui dit :<br />
« Si le jour de la Saint-Jean tu me sors de cette<br />
grotte sur ton dos, je te donnerai toutes les richesses<br />
que tu désireras. Mais quoi que tu puisses voir<br />
Doigt de Dieu), indique la direction à suivre. La troisième<br />
vallée conduit au col de Tendenera, la neige est désormais<br />
présente, en grande quantité. Les crampons chaussés permettent<br />
de gravir des pentes fortes qui livrent l'accès à<br />
l'arête sommitale. Celle-ci est raide et étroite, bien couverte<br />
de neige et ne sera pas gravie car l'heure avance.<br />
C'est le moment tant attendu du changement de temps.<br />
Les canyons d'Arrazas sont impressionnants, le Vignemale<br />
et le Mont-Perdu sont les deux grands sommets qui<br />
attirent le plus les regards. La vue sur le sud est fort belle<br />
sur le Cotiella et la Sierra de Guara. Le retour sur le col<br />
de Tendenera va permettre une magnifique descente extrêmement<br />
rapide sur des pentes de neige parfaites. Même<br />
les débutants s'en sont donnés à coeur-joie. Il faut ensuite<br />
parcourir les trois vallées gravies à l'aller, le soleil brille<br />
et le cirque de Tendenera livre tous ses secrets. Les 11<br />
randonneurs qui ont participé à la course sont d'accord<br />
pour dire qu'une belle journée vient de s'écouler.<br />
(Yannick TONNER)<br />
les et aériennes qui convergent la cime, la splendeur des<br />
prairies et des forêts qui entourent Viados et les vastes<br />
champs de neige dominant Estos et Eristé. En ce dimanche<br />
l'air était limpide, une brume de chaleur adoucissait le<br />
piémont aragonais, alors qu'une mer de nuage dissimulait<br />
le piémont <strong>français</strong>. Après une longue pause sur les schistes<br />
chauds du sommet, la descente s'effectua en un éclair<br />
sur les pentes de neige ramollie, qui se prête si bien à de<br />
longues glissades.<br />
(Yannick TONNER)<br />
sur ton chemin, tu ne devras pas avoir peur. » Le jour de<br />
la Saint-Jean venu, le berger prit la dame sur son dos et se<br />
prépara à l'enlever de la grotte. Mais il aperçut tout à<br />
coup sur sa route toutes sortes de bêtes sauvages, et un<br />
dragon qui crachait des flammes l'épouvanta tellement<br />
qu'il abandonna là son fardeau et s'enfuit. La dame jeta un<br />
cri terrible : « Maudit soit mon sort, je suis condamnée à<br />
vivre encore mille ans dans cette grotte. »<br />
J-F. Cerquand<br />
7
L’empreinte de l’isard<br />
MOTS CROISES<br />
Mots croisés n° 2 : Matériel de montagne<br />
par Bruno POUYANNE<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
XI<br />
XII<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12<br />
Solution des mots croisés n° 1<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12<br />
I S K I A L P I N I S M E<br />
II E M P L O Y E E S E G<br />
III S P U R S E R R E<br />
IV E C O C E S T R E D E<br />
V R A N D O N N E E A N<br />
VI I N A L E M N S<br />
VII T Y R O L I E N N E S<br />
VIII E O U E S T O U D O U<br />
IX N E E M E C H A N T<br />
X D I E D R E I A T<br />
XI I N E U I V E D A<br />
XII A G E N T S E N F E R<br />
8<br />
Horizontalement : I.- Système<br />
d’attache rapide au relais. II.- Vallée<br />
pyrénéenne. Répété sans cesse. III.-<br />
Dégradations des semelles, par exemple.<br />
Lieux de ramasse. IV.- Sert plus souvent<br />
à tirer qu’à aiguiser. Au bout de vingt.<br />
Mèche. V.- Laize. Imagina. Il s’ajoute<br />
toujours sans jamais se retrancher. VI.-<br />
Levant. Instrument de repérage à<br />
aiguille. VII.- Quand on le rencontre en<br />
montagne, on fait demi-tour. Parc<br />
National. VIII.- Saint. Canard à duvet<br />
ou marque de vêtements de montagne.<br />
IX.- Petite ville grecque. Couteau bien<br />
connu des montagnards. X.- Faut-il être<br />
alsacien pour en boire en montagne ! Un<br />
allemand. XI.- Quand on les prend en<br />
hiver, ce n’est pas toujours un échec !<br />
Tentative. XII.- Instrument d’altitude.<br />
Pronom personnel.<br />
Verticalement : 1.- Gants sans doigts. Utile à la recherche de personnes. 2.- Bien charpentées.<br />
Pic ou lessive. 3.- Droit d’usage. Possessif. Celui de l’Arva est vital avant le départ. 4.- Longues<br />
robes indiennes. Vin italien. 5.- Sert à interroger. Sert à rappeler. Sert à alunir. 6.- Horloge. 7.- En<br />
matière de. Oiseau migrateur. Celui des Pyrénées ne les couvre pas entièrement. 8.- Bienvenues<br />
au bivouac. Le vainqueur de sa face Nord passa 7 ans au Tibet. 9.- Monnaie scandinave. Col<br />
pyrénéen réputé pour les cyclistes. Sélénium. 10.- Gave basque. Pluies. 11.- Pays qui attire<br />
beaucoup de trekkeurs. Otas la lie du vin. 12.- Qui lésine. Refusé.<br />
L’Empreinte de l’Isard N° 3<br />
Mai - Juin 2001<br />
—-oooOOOooo—-<br />
Rédaction :<br />
Yannick TONNER, Marie SAPITURRY,<br />
Bruno POUYANE,<br />
Myriam MEYNIER, Michel LAPLACE...<br />
Mise en page : Myriam MEYNIER<br />
(logiciel : Publisher)