28 VOtrE réGIOn un réseau de relations entre indépendants Mis sur pied en 2007, le Cercle économique Jurbisien pose une réflexion sur les indépendants, les professions libérales et les TPE. Il veut être un club d'entreprise à l'échelle de l'entité optimisme et positivité sont de mise. / Jean-ClauDe Mauroy
En 2007, un groupe d'habitants et de commerçants de Jurbise décident de mettre sur pied un espace de discussion autour des entreprises, des indépendants, des professions libérales. Un lieu où ceux-ci pourraient s'échanger leurs bonnes pratiques et faire profiter à d'autres leur expérience. Le Cercle économique Jurbisien était né. Dix personnes ont contribué à le créer. Le Cercle compte aujourd'hui plus de cinquante membres. Parmi eux, Jean-Claude Mauroy, indépendant venu du monde de la finance. Il en est le président et fondateur. «Le constat, à l'origine, était que nous nous trouvions dans une entité à la croisée des chemins entre des villes telles que Mons, Soignies, Ath, Saint- Ghislain, souligne Jean-Claude Mauroy. Jurbise est une entité verte où l'on trouve une série de commerces. Nous n'avions ni association de commerçants, ni service club en tant que tel, mais toute une série de nouveaux habitants et commerçants s'installaient sur la route d'Ath. Comment pourrions-nous faire pour mettre en relation les anciens et les nouveaux ? Le point commun pour devenir membre est de vivre à Jurbise, même si l'on a son commerce à l'extérieur, soit d'avoir son commerce à Jurbise, même si l'on n'y vit pas.» pArtAger Leur métier ou Leurs pAssions Pour tisser ce réseau Business to Business (B2B), les membres choisissent de se rencontrer à raison d'une réunion bimestrielle, au Royal Golf Club du Hainaut. Là, des orateurs, venus de l'extérieur, ou membres du club, partagent des informations sur leur métier ou leur passion, autour d'un lunch. Parmi les orateurs déjà invités : François Goudailliez, président de la Chambre de commerce et de l'Industrie, des représentants du Forem, Hainaut Développement. Lors de la dernière réunion, qui s'est tenue le 19 mars dernier, le Cercle économique Jurbisien avait invité Julie Lebeque, responsable opérationnelle pour la Sowalfin (Société wallonne de Financement et de garantie pour les Indépendant et les TPE). Les conférences s'adressent parfois au grand public. «Il nous arrive parfois de faire des activités à l'extérieur : initiation au golf, visite à l'hippodrome de Wallonie.» Les membres sont issus de tous les horizons : entreprises agricoles, comptables, textiles, médecin, commerce de proximité. Chaque métier ou profession est représenté par trois personnes au maximum. Le Cercle souhaite éviter la surreprésentation. De même, les membres doivent être de bonne réputation et sont amenés au sein du club par parrainage. «Nous voulons rester proches. La taille, c'est celle de la convivialité et du plaisir de se contacter. Nous n'avons pas envie de devenir une association de commerçants parce que nous voulons être plus large. L'important est de savoir ce que fait l'autre, dans un échange win-win.» A terme, le cercle aimerait se voir jouer un rôle mobilisateur par rapport à l'emploi. Pourquoi pas par la création de Job days, où les patrons qui recherchent seraient mis en présence de gens en demande. En outre, la saison prochaine, le CEJ fêtera ses cinq ans. Fabrizio Schiavetto