Charles-Haddon Spurgeon - porte notes

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Spurgeon accepta de nombreuses invitations avec comme principe
de partager la collecte en deux : une partie pour les organisateurs
l’autre pour la construction du nouveau temple. Des appels et
souscriptions permirent de recueillir en moyenne 7 à 8 000
Francs/mois. 112 500 francs étaient rassemblés en moins d’un ans.
Le principe de Spurgeon était de ne jamais contacter de dettes,
même pour un si important projet. Cependant, juste avant
l’ouverture, il restait encore des factures à payer… Spurgeon
décida alors d’organiser une « vente de charité ». Cela ne fut
certes pas approuvé par tous, mais les sommes recueillies
permirent de solder les comptes, et à l’ouverture de pouvoir
affirmer que toutes les factures étaient payées.
L’église fut du sur-mesure, pour le ministère de Spurgeon. Nous
verrons que plus tard cette énorme bâtisse s’avèrera peut adapter
et fonctionnel pour un usage courant, une fois le ministère
exceptionnel de Spurgeon achevé.
L’architecture emprunte du style grec,
pour rappeler que le NT était écrit en
grec ! (Dallimore, p.88).
« Deux galeries surplombaient la salle
du bas. Le tout contenait à peu près
3 600 places assises. Au bout de
chaque banc se trouvaient des
strapontins qui, une fois mis en place,
pouvaient recevoir encore 1 000
personnes. Quelques 1 000 autres
pouvaient se tenir debout…
Derrière l’auditorium, au niveau de la
première galerie, se trouvaient 3
bureaux ; celui du centre pour le
pasteur et les autres pour les diacres et
anciens. Au-dessus, parallèlement à la
seconde galerie, se trouvait un petit
salon pour les dames, et des pièces
d’entrepôt des Bibles et des livres
préparés pour la distribution….
En dessous de la tribune réservée à la
prédication, se situait une estrade de
taille similaire, où l’on avait encastré
un baptistère de marbre, parfaitement
visible de tous, selon le désir de
Spurgeon. Un plancher amovible
recouvrait le baptistère sur lequel on
plaçait la table de communion et les
chaises à l’occasion de la Sainte Cène.
(Dallimore, p.92).