Pages Réseau Ouest - Avril 2010 - Entraid

Ouest T TCR
La cuma Breizh Energie s’exporte
La Stemster, outil de
récolte des TTCR de saules
acquis par la cuma Breizh
Energie dans le cadre du
projet Life-Wilwater,
intéresse les voisins. La
cuma a organisé cet hiver
une tournée pour couper
quelques hectares de TTCR de saules et de peupliers en Allemagne
et en région parisienne. La technique de récolte des saules en
tiges entières est très peu répandue, seules deux machines de ce
type existent en Europe, l’autre étant en Irlande. Avis aux
amateurs.
Ouest Aile
Une antenne en Pays de la Loire
Gaëlle Le Guen est de retour à Aile jusqu’en
décembre 2010. Elle prendra en charge une partie
des missions de Sophie Merle, partie en congé
maternité. Elle assurera pour le projet Green
Pellets, l’évaluation du potentiel de production de
biocombustibles d’un territoire, et effectuera
différentes missions liées aux diagnostics de
l’exploitation agricole et territoire. Elle participera
Gaëlle
Le Guen.
également à l’animation du Plan biogaz agricole avec Armelle
Damiano (accompagnement de projet, valorisation du digestat,
programme Biodecol 2). Son poste, basé à Nantes, inaugure
l’ouverture d’une antenne de Aile en Pays de la Loire.
Calvados
Rencontres cuma 2010
En ce début d’année, l’équipe de la FD 14 se déploie sur le terrain
pour rencontrer les cuma du Calvados.
Les questionnaires, initialement rédigés afin de mettre à jour les
informations “administratives” des cuma pour Cum@net, se sont
transformés en guide d’entretien et les RDV riches en échanges.
Ainsi, administrateurs et animateurs FD retrouvent les membres
des bureaux des cuma pour faire le point sur le fonctionnement
tant administratif (statuts, Kbis...) que pratique (gestion des
matériels, répartition des tâches, des responsabilités...) de la
coopérative.
En cette période de crise, ces rencontres permettent également
de se pencher sur les besoins et les projets pour éventuellement
les corréler avec les nombreuses subventions en cours.
Retrouvez cette rubrique en intégralité ainsi que celle
des précédents numéros sur www.entraid.com
Calvados AG Fdcuma
Studieuse et conviviale
Les cuma du Calvados s’étaient donné rendez-vous à Soulangy, près
de Falaise, pour leur assemblée générale. Dans un contexte difficile,
le mouvement cuma se mobilise pour montrer l’intérêt des cuma sur
le territoire.
La Fédération des cuma organise
son activité et sa présence
auprès des cuma afin de
favoriser l’émergence de projets
dans les groupes. L’investissement
des cuma en 2009 a
été de 3 millions d’euros, sur le
même niveau que 2008. L’an
dernier, les animateurs sont
intervenus ou ont apporté une
aide sur les investissements ou
le fonctionnement à 61 cuma,
soit la moitié des cuma.
“On y croit à nouveau”
En fin de matinée, des responsables
de cuma ont témoigné
sur le thème : “Moins de
charges ? Mettez de la cuma
dans vos exploitations !”. Les
intervenants ont souligné l’importance
des échanges au
sein d’une cuma pendant cette
période de crise. “Après une
réunion, on est regonflé, on y
croit à nouveau”. Tous s’attachent
à agir sur les charges de
mécanisation. C’est d’autant
plus facile si, en amont, l’organisation
de la cuma est solide
et claire. Les responsables des
cuma ont pu échanger leurs
“recettes” pour assurer le
fonctionnement et la cohésion
entre les adhérents (entretien,
Antoine Vivien présente le matériel.
James Louvet, président de la
Fdcuma : “Nous, fédération de
proximité des cuma, devons nous
adapter en permanence avec le
souci de répondre au mieux aux
besoins du terrain. Cette
adaptation n’est ni un écran de
fumée ni une annonce de tribune,
c’est une réalité qui doit se
traduire par des actes concrets.”
suivi, renouvellement, dialogue,
compteurs, réunions,...).
Ils ont souligné le soutien de la
Fdcuma dans leur travail.
Cette journée s’est terminée
autour du matériel des cuma
locales et du banc de contrôle
des pulvérisateurs de Normandiag’Pulvé.
Les responsables
des cuma de Sassy, du Boulaire
et du Laizon, les administrateurs
locaux de la Fdcuma
se sont investis pour la réussite
de cette AG des 45 ans de
la fédération. E. Fels
avril 2010 27 Entraid’

Réseau
Calvados Cuma de la Motte
Cuma 2010, une occasion de faire
le point
La cuma de la Motte a ouvert ses portes à la FD en ce début de mois.
Avec 45 adhérents, elle s’étend sur un périmètre de plusieurs
kilomètres au cœur du Pays d’Auge, partageant 25 matériels à
vocation d’élevage essentiellement : épandeur, parc de contention,
semoirs, tarière, benne... Et les projets ne manquent pas.
L’adhésion de chaque adhérent
est forte, mais la difficulté
principale réside dans la
communication interne. Les
NTIC ne sont pas forcément
dans toutes les exploitations
et le temps manque parfois
pour faire le point, en particulier
sur les investissements.
“Les renouvellements des
matériels sont généralement
décidés à la dernière minute,
dans l’urgence, sans forcément
prendre le temps de choisir la
meilleure option”.
Des projets d’achat concrets
La rencontre “cuma 2010” est
donc l’occasion de prendre un
peu de temps pour parler du
projet d’achat d’un télescopique
(25 % d’aide du CRBN) et
réfléchir sur d’autres matériels,
comme un andaineur, un
nouvel épandeur, un couloir qui
viendrait compléter le parc
mobile et un broyeur d’accotement
qui trouverait une place
certaine sur ces exploitations
bocagères.
L’après-midi se termine autour
d’un verre de cidre et d’un
gâteau maison, mais la
réflexion est sérieusement
amorcée. La prochaine étape
doit permettre de réunir tous
les adhérents de la cuma pour
présenter les différents projets
de façon plus concrète, en
s’appuyant sur les prévisionnels
proposés par la Fdcuma.
L’enveloppe du Conseil régional
de Basse-Normandie pouvant
jouer favorablement sur
les futurs investissements, il
faut battre le fer pendant qu’il
est chaud, les dossiers doivent
être bouclés pour le 30 avril.
Chiffres clef
cuma de la Motte
■ Créée en 1983
■ 45 adhérents
■ 25 matériels
■ 11 515 € de travaux
Manche
Filière bois et insertion
professionnelle
La Fdcuma et Haiecobois ont organisé une formation en partenariat
avec l’association IPE Environnement (Initiative pour l’emploi
environnement) qui mène des chantiers d’insertion dans le domaine
de l’environnement.
But : présenter la filière bois aux personnes en insertion
professionnelle, afin qu’ils puissent éventuellement s’orienter vers
cette filière émergeante sur le département, qui implique
l’apparition de nouveaux métiers. De l’origine du bois aux
chaudières à bois, en passant par la qualité des plaquettes
requise et du choix primordial d’une déchiqueteuse faisant des
copeaux de qualité, tout a été passé en revue. Chacun des
participants y a trouvé son compte, qu’ils aspirent à travailler en
espaces verts ou à la maintenance de machines : la filière est
plutôt diverse. SLT
Manche
Succès des portes ouvertes
chaudières à bois déchiqueté
Deux journées portes ouvertes “chaudières à bois déchiqueté en
exploitation agricole”, avec démonstration de déchiquetage par la
cuma Ecovaloris, se sont déroulées en février dernier.
Une centaine de personnes se sont déplacées. Ces chaudières
chauffent, en plus des maisons d’habitation, les équipements
agricoles : la première d’une puissance de 30 kW l’eau chaude
d’une salle de traite et l’autre de 150 kW un atelier porcin.
M. Gautier est l’un des premiers exploitants à avoir installé une
chaudière à bois chez lui ; il est trésorier de l’association
Haiecobois et très engagé dans la filière. L’autre agriculteur,
M. Charuel, éleveur de porcs explique sa démarche : “c’est bien
de montrer ce qu’on fait, ça montre que les éleveurs de porcs
aussi participent à l’entretien de l’environnement car on a souvent
mauvaise presse”. Il envisage d’ailleurs de replanter des arbres
sur sa ferme afin de devenir autonome en combustible. Une belle
démarche volontaire alliant à la fois économie et écologie. SLT
La déchiqueteuse à grappin de la cuma Ecovaloris en pleine action.

Réseau
Manche Inauguration du hangar de St-Quentin
La cuma n’est pas un long fleuve tranquille !
Samedi 30 janvier, l’ensemble des adhérents, les élus du territoire et du réseau cuma se sont rassemblés pour inaugurer le hangar de la cuma
du Holme et fêter les 30 ans de la cuma sur la commune de St Quentin sur le Homme...
Une soixantaine de personnes hangar, au milieu des matéférents intervenants ont tous cuma sur St-Quentin et dans le
avaient répondu à l’invitation riels, les membres fondateurs eu une pensée pour Gustave réseau fédératif au niveau
du président, Noël Datin, et et l’équipe dirigeante de la Aubrée, décédé en septembre départemental, régional et sur
des membres du conseil d’ad- cuma du Holme ont retracé dernier. Il avait été la cheville le plan national.
ministration du Holme. Dans le 30 ans de vie de cuma. Les dif- ouvrière de l’évolution des
N.Pignerol
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3
Retour en photos sur les moments forts de cet après-midi
1- Le président, Noël Datin a insisté sur
le lien social que constitue la cuma.
Il a fait part de sa propre expérience :
parti plusieurs années de St-Quentin
puis de retour sur la ferme familiale,
la cuma lui a permis de s’intégrer dans
le milieu agricole et de constituer
une équipe d’entraide.
3- A tour de rôle, l’équipe dirigeante a
témoigné des différentes activités et
du fonctionnement de la cuma.
Philippe Plé, 1 er président de la cuma
du Holme et responsable d’un groupe
tracteur ; Ange Bonnieux, responsable
de l’activité bottelage (prestation
complète : tracteur+chauffeur+round
baller : entre 5 à 6 000 balles par an !)
et Fabrice Girres, témoignant de son
choix vers la mécanisation collective.
Serge Lemarchand et Didier Muriel :
les managers du salarié.
2- Francis Cescato, de la revue Entraid’
et animateur de la manifestation a
interviewé les membres fondateurs de
la cuma du Lait Bouilli, Francis Girres
et André Ponganne : la cuma a débuté
par l’activité ensilage, élément
fédérateur.
Une plaquette conçue par Entraid’ a été
éditée à l’occasion des 30 ans de cuma
à St-Quentin.
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4- Yann Lenoir, salarié permanent
depuis plus de 7 ans : “je suis tombé
tout petit dans les cuma !” faisant
référence à ses parents déjà adhérents
à une cuma avec chauffeur dans
le centre Manche (Montchaton).
6
5- Pour conclure, Marc Lecoustey,
président départemental des cuma :
“le lien social, c’est la valeur ajoutée
de la cuma !”. Jean-Pierre Carnet,
président national des cuma a
développé les 3 aspects de la cuma :
les hommes, les machines et
le territoire. Jean Bizet, sénateur et
conseiller général : “quand il y a une
cuma sur le territoire, on voit que
l’agriculture se porte bien !”.
Madame Bouillet, maire de St-Quentin
a souhaité que le hangar de la cuma
soit identifié pour mieux faire connaître
la cuma et le métier d’agriculteurs.
6- Adhérents, amis, partenaires de la cuma et cuma voisines se sont retrouvés
autour du pot de l’amitié.
5
avril 2010 29 Entraid’

Réseau
Morbihan Grand Champ
Forum des métiers
Le 22 janvier se déroulait la 4e édition du “forum des métiers” à Grand
Champ. Y participaient nombre d’organismes professionnels
agricoles et para-agricoles, des écoles d’agriculture... Pour des
métiers qui attirent et recrutent malgré un contexte difficile.
2 500 départs en retraite d’ici 5 ans, 150 installations sur le
département : le renouvellement des générations en agriculture
est un vrai challenge. L’agriculture occupe et irrigue tout un territoire
: des hommes et des femmes sont venus témoigner à cette
journée de leur métier devant un public de tous âges. Des parcours
pour certains complètement atypiques, mais dont l’enthousiasme
était le meilleur vecteur pour convaincre.
Les chauffeurs en avant
La nouvelle génération de chauffeurs, représentée par Yann et
Eric de la cuma l’Elite de Locoal Mendon, ont parlé de leur métier
tout au long de la journée. Des fils de chauffeurs, en visite avec
leur lycée, ont fait une halte au stand, histoire de savoir s’il n’y
avait pas de poste à pourvoir cet été à la moisson dans le
réseau... Une bonne journée de rencontres. Et l’occasion d’afficher
nos nouveaux supports de communication, hauts en couleur
et très appréciés par les jeunes visiteurs.
Morbihan Formation semis
Parler mécanique “sans a priori”
Stop, le groupe affiche complet ! 12 chauffeurs ont répondu présents
le 11 février à la cuma Illys en Moustoir Rémungol, qui accueillait la
première journée de formation 2010.
Nicolas Thibault, spécialiste en agronomie, machinisme et
récolte a animé la journée autour du semis. Objectifs : être
capable de citer les principales caractéristiques des matériels,
leurs fonctionnements et réglages ; préciser les conditions
d’emploi de chaque matériel et l’incidence des réglages ; définir
les itinéraires techniques les plus adaptés en fonction de la
complémentarité des outils ; approcher des coûts d’implantation
de différents systèmes ; parler “mécanique” ouvertement et sans
a priori .
Certains chauffeurs regrettent de ne pas être plus impliqués dans
le choix d’achat du matériel. Ils doivent aussi se soumettre aux
directives techniques de l’adhérent, qui ne sont pas toujours
adaptées. “Cette formation serait transposable aux adhérents de
cuma”, dixit les chauffeurs.
Un second groupe est inscrit pour le 9 décembre prochain. A
suivre... SLB
Entraid’ 30 avril 2010
Ille-et-Vilaine Agenda
Assemblée générale Fdcuma : 4 juin
L’assemblée générale est programmée le vendredi 4 juin à
Bédée. La table ronde sera consacrée à l’incidence des
nouvelles technologies sur les charges de mécanisation.
Finistère Innov’29
Destruction des couverts :
nouveautés
Innov’ 29, à la suite de son assemblée générale, a choisi de proposer
une animation innovante aux agriculteurs.
Le Roll Krop au travail.
Le matériel de destruction des couverts végétaux a évolué et les
administrateurs souhaitaient mesurer l’efficacité de nouveaux
outils sur des couverts. Le 16 février, une soixantaine de
professionnels se sont retrouvés sur une parcelle de Bernard
Pouliquen, agriculteur en semis direct au Tréhou. De la féverole,
aux radis, en passant par l’avoine, le tournesol, trèfle, niger,
moutarde, phacélie, ray-grass, ce sont 17 implantations
différentes que l’on pouvait visualiser sur la même parcelle (le
détail en pages Terrain de ce numéro).
Côtes-d’Armor Agenda
AG Fdcuma le 1 er juin
Date à retenir : mardi 1er juin, à Tramain, sur le thème
“autonomie alimentaire des exploitations”. Table ronde,
témoignages d’actions collectives et présence d’une
emboudineuse.

Pays de la Loire Sécurité
Le risque électrique en plein champ
Que faire lorsque le câble électrique est au sol ou lorsque l’engin
agricole touche encore le câble ?
C’est la principale question qu’ont posé les 40 salariés de cuma
des départements de la Loire-Atlantique et de Vendée lors des
deux demi-journées organisées avec ERDF et RTE.
Les intervenants ont précisé la conduite à tenir : ne pas
descendre du matériel ou comment le faire en cas d’incendie ; qui
prévenir pour que les cycles de remise en route automatique
soient stoppés... Il faut rester vigilant si le matériel est inférieur à
5 m et qu’il y a un réel danger si le matériel hors tout (y compris
antennE) est supérieur aux 5 mètres. Qui contacter ? Les
coordonnées pour votre commune sur : www.protys.fr
Frédéric Duval
Pour cette première édition en Loire-Atlantique, les salariés de cuma
sont venus avec des questions très pratiques. Une journée à renouveler.
Loire-Atlantique
Apprentissage technique grâce
aux cuma
Une classe de Bac Pro de l’Ireo de Carquefou s’est rendue le
20 janvier à la cuma La Chaléonnaise de St Hilaire de Chaléons.
Les étudiants ont pu échanger avec les salariés de la cuma de St Hilaire
de Chaléons.
Objectif pour ces jeunes : avoir une connaissance pratique des
matériels liés à la fauche-fenaison-pressage et aux matériels de
semis. Christian Pipaud, président de la cuma a expliqué le
fonctionnement de la cuma. Deux salariés, Laurent et Sébastien,
ont ensuite expliqué aux étudiants l’organisation de ces activités
et les aspects techniques liés aux matériels : réglages, entretien,
sécurité, prix de revient... Intérêt de ces rencontres : une vision
pratique et une confrontation de point de vue avec des
utilisateurs confirmés.
Jérôme Lenouvel
Réseau
Loire-Atlantique
La cuma a remplacé le café du coin ?
Organisation différente, mais résultats équivalents dans les cuma :
réduction des charges, mais aussi lieu d’échanges, d’écoute et de
soutien. Un rôle fondamental pour des jeunes qui s’installent.
“52 semaines et 52 réunions de cuma tous les lundis matin de
11h30 à 12h30, rien de tel pour créer du lien et organiser les
chantiers”. Michel Béziaud, trésorier de la cuma du Muguet à
Maumusson, résume en quelques mots l’état d’esprit de leur
groupe lorsqu’on lui pose la question du rôle de la cuma auprès
des exploitations et des jeunes en particulier. Et les résultats
sont probants : les trois tracteurs de la cuma ont réalisé prés de
1 000 heures chacun entre neuf exploitations et sans salarié.
Pour Tony Luais, jeune installé, la cuma est comme une famille :
“je ne me suis pas posé la question d’adhérer ou pas, l’efficacité
de nos groupes tracteurs est démontrée et c’est la volonté de chacun
qui le permet”.
Rôle fédérateur
Du côté de la cuma des Forêts à Pannecé, le discours est le
même, mais pour des raisons différentes. “Chez nous, les adhérents
sont particulièrement satisfaits de la qualité de service que
rend la cuma grâce aux deux salariés” affirme Michel Perray,
administrateur de la cuma et du secteur. “Mais il faut quand
même faire attention à certains jeunes qui s’installent et ne voient
pas tout de suite le rôle fédérateur que représente la cuma sur la
commune et qui, pour quelques euros sont prêts à remettre en
cause certaines dynamiques. C’est pourquoi il faut se retrouver et
discuter pour en être conscient”. La charte cuma doit y contribuer.
Marc Auréjac
Paroles de jeunes
Emmanuel : “La cuma est indispensable pour accéder à
du matériel. L’engagement moral est fort car on partage
des intérêts communs. En m’installant, cela m’a permis
de voir du monde et de ne pas m’isoler”.
Cédric : “J’apprécie le service car les matériels sont
toujours bien entretenus grâce aux salariés. Par ailleurs,
j’assume des responsabilités dans la gestion des
plannings et cela me plait.
Tony : “L’ambiance est importante, les réunions de la
cuma ont remplacé le café du coin”.
Nicolas : “Nous avons mis en place une banque de
travail pour renforcer l’entraide et le développement de la
cuma. Avec moins d’exploitations, la cuma va prendre
plus de place, car on a besoin de se retrouver.
Les jeunes doivent trouver leur place dans les cuma.
avril 2010 31 Entraid’

Réseau
Loire-Atlantique
Jean-Paul Lecorps, président des
cuma de Loire-Atlantique
Jean-Paul Lecorps (48 ans) a été élu lors du
conseil d’administration du 19 février dernier,
président de la section Loire-Atlantique de
l’Union des cuma des Pays de la Loire.
Producteur de porcs et de céréales sur
60 ha à St-Viaud dans le Pays de Retz,
Jean-Paul Lecorps a été, durant 8 ans,
président de la cuma Littoral à St-Père en
Retz. Une cuma dont le chiffre d’affaires
dépasse les 800 000 € et apporte un
service conséquent avec 9 salariés.
Depuis, suite à la fusion de quatre cuma, Jean-Paul Lecorps
assume la présidence de la cuma Loiretz à Corsept. Il est
également président de la Commission Emploi, à l’UCPDL.
Quant à Christophe Perraud, après 10 ans de présidence
dynamique, il reste fortement impliqué dans le réseau cuma en
tant que président de l’AGC cuma Ouest et trésorier de l’Union des
cuma des Pays de la Loire.
Loire-Atlantique Charges méca
Informer, échanger et agir !
Dans le cadre d’un groupe de formation “Adapter ma stratégie
d’entreprise pour assurer sa pérennité” piloté par la Chambre
d’agriculture, l’Union des cuma est intervenue le 2 mars dernier à Ste-
Pazanne sur le thème des charges de mécanisation.
Une première partie sous forme d’apports de références, a
permis de resituer l’enjeu des charges de mécanisation sur les
exploitations agricoles et de déterminer les postes les plus
importants, en l’occurrence la traction. Nous avons pu sur les
7 exploitations du groupe établir un objectif de coût de
mécanisation en fonction du système de l’exploitation, ainsi que
les coûts réels à partir des données comptables. Ces éléments,
avec l’aide de critères supplémentaires (nb cv/ha...), ont permis
au groupe d’échanger sur leur stratégie (investissement
individuel, délégation...) et de se donner des pistes de réflexion.
Enfin, une visite sur le site du Gaec des Brosses à Cheméré a
permis de visualiser leur stratégie de mécanisation adaptée à leur
système et leurs objectifs : délégation des principaux travaux de
cultures à la cuma locale pour s’investir sur l’élevage avec un
parc traction adapté sur l’exploitation. Jérôme Lenouvel
Jean-Louis et Jacques Chevalier (Gaec des Brosses) expliquent au
groupe leur stratégie de mécanisation : forte délégation à la cuma
locale pour les travaux de culture (traction de forte puissance), parc
traction sur l’exploitation adapté à leurs besoins en le faisant vieillir,
renouvellement régulier de la désileuse.
Entraid’ 32 avril 2010
Loire-Atlantique
Les cuma accompagnent les jeunes
dans leurs formations
Les étudiants en CS du centre de formation de Nozay attentifs aux
propos d’Alain Volteau, salarié de la cuma de St Joseph à Bouvron.
L’Union des cuma entretient des relations de travail avec les
centres de formation du département : Centre de Formation de
Nozay, Lycée de Derval, Ireo de Carquefou... L’objectif de l’Union
étant de mieux faire connaître les cuma aux jeunes, qui seront
demain pour certains leur employeur et pour d’autres leur outil
pour maitriser leurs charges de mécanisation.
Certaines de ces interventions avec les centres de formation se
réalisent sur le terrain dans les cuma. Par exemple, le 25 février
dernier à la cuma de Bouvron, Alain Volteau, salarié, a pu
expliquer son métier et l’organisation de la cuma (renouvellement
du matériel, gestion des plannings, relations de travail avec les
responsables de la cuma...) aux étudiants en CS à Nozay. D’autre
part, la classe de Bac pro 2 de l’Ireo de Carquefou s’est déplacée
le 1 er mars à la cuma de Châtillon à Cordemais pour mieux
comprendre la pulvérisation et le fonctionnement d’un
pulvérisateur (réglementation, contrôle des pulvérisateurs,
fonctionnement, réglages, entretien, sécurité...).
L’automoteur de la cuma de Châtillon à Cordemais a servi de support
aux étudiants de l’Ireo pour mieux connaître la pulvérisation, avec les
explications de Pascal salarié de la cuma et de Bernard Jarnoux
président.

Réseau
Pays de la Loire Assemblée générale
L’Union des cuma des Pays de la Loire se réunit
L’Assemblée générale de l’Union
des cuma des Pays de la Loire
(Loire-Atlantique, Maine-et-Loire,
Sarthe et Vendée) s’est déroulée
le jeudi 11 mars à Angers.
“La création de cette nouvelle
entité est en bonne voie”
comme l’a souligné Jean-Paul
Rivalin, président. De nombreuses
actions, démarches
administratives, juridiques,
comptables, organisationnelles
ont eu lieu mais le travail de
construction reste important.
Il se poursuit par la mise en
œuvre de la mutualisation des
compétences, des expertises
et des outils de travail afin de
faciliter le travail de chaque
salarié.
L’animation de proximité, objectif
majeur de la création de
l’Union est à développer afin de
mieux répondre aux demandes
plus pointues des responsables
de cuma .
Par ailleurs, Jean-Paul Rivalin a
annoncé son intention de ne
Sarthe Distribution
2,27 tonnes d’aliments en 11 minutes
Les désileuses en cuma ne cessent de se développer dans l’Ouest.
Tournée avec la cuma du Bon Temps, dans la Sarthe
Les adhérents de la cuma du Bon Temps.
Le groupe, créé en 1998,
effectue sa tournée de 20 km
dans la région St-Calais, en
2h30 l’hiver, pour alimenter les
vaches laitières, génisses et
taurillons de 4 exploitations.
Coût : de 18 € à 30 €/jour,
tout compris. Objectif : améliorer
les conditions de travail,
réduire l’astreinte, disposer de
temps pour emmener les
enfants à l’école.
Hervé Boulay, le salarié âgé de
21 ans, conduit l’automotrice
depuis juin 2009. un rendezvous
avec lui au Gaec Daguenet
à 7h15, nous emmène de
surprise en surprise. Primo : la
multitude d’aliments mélangés
pour effectuer la ration :
luzerne, maïs ensilage, pomme
de terre, enrubannage,
concentrés...
pas poursuivre sa mission de
président afin de se concentrer
sur son exploitation et à la section
vendéenne. L’assemblée a
tenu à souligner son rôle majeur
dans la création de l’Union.
Séance d’inter-connaissance
Enfin, pour favoriser les liens
entre les administrateurs des
quatre départements, le conseil
d’administration avait organisé
une séance de travail d’interconnaissance.
La thématique
de cette séquence avait pour
thème : “Pour mieux travailler
ensemble au projet politique de
Une organisation qui pèse
4 départements pour 1090 cuma
Loire Atlantique
Maine et Loire
Sarthe
Vendée
- 1ere organisation nationale en
nombre de cuma, investissements,
chiffre d’affaires, nombre d’adhérents
et de salariés en cuma.
C’est rapide !
Dans un souci d’efficacité, les
chantiers sont organisés et préparés.
Le salarié n’a pas besoin
de descendre de sa machine.
Les différents aliments sont
accessibles, souvent placés sur
des surfaces bétonnées. Sur
l’une des exploitations, le
temps de chargement et de distribution
de 2,27 tonnes d’aliments
est de 11 minutes, avec
une multitude de composants.
Qui dit mieux ?
Le groupe vient juste de changer
de machine avec l’achat
d’une RMH à vis verticale. Il
est prêt à accueillir de nouveaux
adhérents de son secteur,
à présenter son fonctionnement.
Pourquoi ne pas en
profiter ?
Ph. Coupard
Les présidents des quatre sections.
l’Union, échangeons sur nos
objectifs et nos pratiques dans
chacun des départements”.
Ce temps de travail studieux et
riche a permis à chacun de
réfléchir ensemble aux points
forts de l’Union et aux axes de
développement.
Sarthe Perche Sarthois
Nouvelle chaudière à bois
déchiqueté
A Tuffé, la maison de retraite et la
salle Omnisport bénéficient
depuis quelques semaines d’une
chaufferie commune fonctionnant
au bois déchiqueté.
Ce réseau de chaleur est la
quatrième installation de chaudière
collective sur le Pays du
Perche Sarthois. Résultat d’un
travail engagé par les élus du
Pays depuis plusieurs années, il
entend soutenir les porteurs de
projet et l’organisation de la
filière d’approvisionnement. Le
président du Conseil général,
Roland Du Luart, a insisté sur
l’exemplarité de ce projet et
souhaite voir émerger de nouvelles
installations sur le département,
comme pour le chauffage
du nouveau foyer de
l’enfance, qui devrait voir le jour
en 2011.
Vers une plateforme de
stockage ?
A Tuffé, l’installation de
220 kW associée à des chaudières
gaz d’appoint, permettra
La soirée conviviale s’est poursuivie
autour d’un repas agrémenté
de chansons, de rimiaux
et d’histoires interprétées par le
groupe “Les Compagnons des
Terroirs d’Anjou et d’ailleurs”.
Yann Le Pleux
Union des Cuma des Pays de la Loire
Christophe Perraud
nouveau président
Christophe Perraud, 47 ans, vient
d’être élu à la présidence de l’Union
des cuma des Pays de la Loire.
Membre d’un gaec de quatre associés
en production laitière et vaches
allaitantes sur la commune de St-
Hilaire-de-Clisson, Christophe Perraud
a été durant 10 ans président de la Fédération des
cuma de Loire-Atlantique. Localement, il est membre des
cuma l’Espérance et la Cordiale à St-Hilaire de Clisson.
La chaudière à bois de 220 kW.
de chauffer également la salle
polyvalente actuellement en
travaux. Pour l’approvisionnement
en bois, les élus ont fait le
choix d’un combustible local
(moins de 20 km) et d’origine
bocager fourni par des agriculteurs
des communes voisines.
Les besoins annuels, environ
900 m 3 , associés aux besoins
des particuliers et autres collectivités,
incitent à penser à
une organisation locale de la
filière. La Communauté de Communes
de l’Huisne Sarthoise
réfléchit à la création d’une
plate-forme de stockage.
Jean-François Viot
avril 2010 33 Entraid’

Réseau
Maine-et-Loire
Intercuma moisson et ensilage
Comme chaque année, cette rencontre de cuma s’est déroulée dans le
Segréen avec visite d’une cuma : La Pouancéenne.
Située à l’extrémité nordouest
du département, la
cuma La Pouancéenne s’est
présentée de sa création à ses
projets actuels. Son mode
d’appel du capital social au
chiffre d’affaires a suscité
beaucoup de questions de la
part des 25 responsables présents.
En intercuma depuis
4 ans avec la cuma du Semmenon
(53) pour l’ensilage, le
groupe a validé le projet de
renouvellement de l’ensileuse :
passage du 6 au 8 rangs pour
la prochaine campagne. D’autres
projets émergent : achat
d’un tracteur de 160 cv avec
un fissurateur et une lame
“bull” pour confectionner les
silos : signe que le groupe “va
de l’avant”.
Emploi et cuma
Le volet “emploi” a été
abordé : entretien à l’atelier,
conduite des automoteurs,
groupement d’employeurs et
programmation d’une rencon-
Entraid’ 34 avril 2010
tre des responsables du secteur
de Pouancé sur le thème
de l’emploi. L’organisation des
chantiers de moisson semble
créer des soucis dans les
groupes. Ce sujet sera abordé
dans une prochaine rencontre
des cuma du Segréen.
Le binage du maïs
Les responsables du service
semis et binage du maïs, de la
cuma du Tremblay, ont présenté
le matériel acheté en
2009 : semoir avec désherbage
sur le rang et bineuse, le
tout en 8 rangs. La réflexion
est partie de la comparaison
économique entre les différentes
modalités possibles. Le
groupe, pour mettre en place
un service de qualité, a investi
dans un tracteur équipé de
roues étroites attelé en permanence
sur le semoir ou la
bineuse. Cette nouvelle organisation
de la journée a permis
d’enrichir les échanges entre
les participants. Gérard Poujol
Maine-et-Loire
Les intercuma des Mauges
Cette année, le thème retenu “Les techniques culturales sans labour”
a permis aux responsables de cuma présents de mieux appréhender
le passage du tout labour au non-labour.
Certes, le sujet aurait mérité
plus de temps. Cependant, cette
première approche a donné les
principaux repères technico-économiques.
Mais aussi et surtout,
les points fondamentaux
de la simplification du travail du
sol : le fonctionnement du sol, son organisation, les plantes et
l’assolement, les couverts végétaux. Comme l’an passé, le
temps d’échanges entre les participants a été un moment fort de
la journée. Trois réunions (St-Germain/Moine, La Tessoualle, St-
Quentin-en-Mauges) ont rassemblé 72 responsables, représentant
26 cuma. Gérard Poujol

Maine-et-Loire
Tracteurs au banc d’essai : surprises
Présent sur le département durant 4 jours début mars, le banc a
permis de contrôler 36 tracteurs : puissance à la prise de force,
réserve de couple et consommation spécifique à pleine charge.
L’analyse des résultats permet au technicien de Aile de diagnostiquer
4 éventuels dysfonctionnements : comparer la puissance
réelle et annoncée par le constructeur, bonne valorisation du carburant…
Préconisations
Ainsi, il peut préconiser des contrôles à effectuer sur le réglage
des soupapes, le tarage des injecteurs, le débit d’alimentation en
gasoil. Exemple : un tracteur passé au banc en 2004, avait perdu
11 cv en 6 ans ; un autre acheté au printemps dernier avait 10 cv
de moins qu’annoncé par le constructeur. Le technicien explique,
à la lecture des courbes de puissance, comment mieux utiliser
son tracteur pour économiser du carburant : jusqu’à 3 l à l’heure.
GP
Vendée Bournezeau
La distribution des fourrages
à l’essai
Les 23 et 24 février derniers, 6 exploitations laitières du secteur de
Bournezeau ont simulé une tournée de distribution de fourrages avec
une désileuse automotrice.
Les Ets Kuhn ont gracieusement mis à disposition une désileuseautomotrice
(14 m 3 ) et un chauffeur. Deux objectifs à ces essais :
la première fois, permettre de pointer dans chaque exploitation
les gains possibles dans l’organisation de la distribution (les
déplacements, disposition des balles de paille de foin et des
concentrés, etc). La deuxième journée a permis de simuler la
tournée en année de croisière avec relevé des temps (distribution
et déplacements) et relevé des quantités distribuées. Quelques
résultats en chiffres : une tournée de 30 km, pour une durée de
3,5 h (2,5 h de distribution et 1 h de déplacement), un quota de
4,8 millions de litres pour un tarif moyen prévisionnel de
11,54 €/1 000 litres, 1 100 h de travail/an). La suite de la
réflexion se fera avec la visite de groupes cuma désileuse dans
des départements limitrophes.
La deuxième journée d’essai a été l’occasion d’inviter les éleveurs du
secteur à venir voir fonctionner la machine.
Vendée
Nouveau guide
des prix de revient
Il vient de sortir. Un outil unique,
indispensable pour maitriser au mieux le prix
de revient, les coûts d’entretien des différents
matériels que l’on partage en cuma.
Disponible auprès de l’Union des cuma des
Pays de la Loire, section 85.
Réseau
Vendée
Salariés et agriculteurs apprennent
les gestes de secours
Avec la formation de deux jours en décembre 2009, plus de la moitié
des salariés de cuma de la Vendée sont sauveteurs secouristes du
travail (SST).
Ce travail de prévention de la
santé a été initié avec la MSA
Vendée en 2005. A ce jour,
plus de 40 salariés sont formés
et réalisent des recyclages
tous les deux ans. Pour
la première fois, l’Union des
cuma organisait aussi une formation
pour les agriculteurs.
Portée par un groupe de sept
exploitants des Epesses, la formation
a été un succès. Même
si tout le monde s’accorde à
dire qu’il vaut mieux prévenir
plutôt qu’être confronté à
Antoine Godin (à gauche) et Hervé
Roy apprennent les gestes pour
réaliser un massage cardiaque.
Un effort technique et aussi très
physique.
secourir un collègue ou un voisin.
Frédéric Duval
avril 2010 35 Entraid’

Réseau
PCA Nord-Est Assemblée générale
La grande Région Nord-Est en marche...
Le 4 mars, le réseau cuma Nord-Est (RCNE) a tenu sa première
assemblée générale depuis sa constitution en décembre 2008. Les
fédérations de cuma de cette vaste inter-région ne manquent pas
d’ambition pour enclencher une véritable “dynamique” de réseau,
profitable à tous.
Le Pôle de coordination et
d’appui cuma de la grande
région Nord-Est (appelé aussi
RCNE), affiche désormais “complet”
puisque toutes les
Fdcuma de la zone ont rejoint
cette nouvelle structure qui
couvre au total 9 régions :
Champagne-Ardennes, Alsace,
Lorraine, Franche-Comté, Bourgogne,
Picardie, Haute-Normandie,
Ile-de-France et Nord-
Pas-de-Calais. Soit plus de
2 000 cuma au total ! Toutes
les fédérations concernées ont
été invitées à se réunir le
4 mars à Paris, à l’occasion de
leur première assemblée générale,
présidée par Pascal Perrot.
Elles sont bien décidées à
investir plusieurs champs d’action.
En particulier, la mise en
place de formation à l’intention
des salariés du réseau et des
administrateurs. Les sujets ne
manquent pas : droit coopératif,
environnement territorial,
maîtrise des charges de mécanisation,
énergies renouvela-
Entraid’ 36 avril 2010
bles, ... La nécessité d’accompagner
les Fdcuma dans leur
évolution est également l’une
des raisons d’être du PCA
animé par Nadia Bretagnolle.
Cela peut être par exemple un
appui au montage des dossiers
de demande financement
auprès des Conseils régionaux
ou de l’ADEME. Autre exemple
de collaboration en cours à
l’échelle du RCNE : la diffusion
très prochaine d’un guide des
prix de revient... Parmi les
actions prioritaires inscrites en
2010, citons aussi l’appui au
déploiement du nouveau logiciel
cum@net et l’organisation
d’une journée technique Méca-
Evénement sur la zone Nord-
Est en 2011.
Remue-méninges
Au cours de l’après-midi, les
participants à l’assemblée
générale ont eu l’occasion de
faire travailler leurs méninges
à propos de la grande réflexion
prospective engagée par la
Fncuma, intitulée “Cuma
Somme Remplacement
Changement à la Fdcuma
Après 10 ans de bons et loyaux services, Philippe Sellier, animateur
de la Fdcuma a souhaité prendre une autre direction professionnelle
en quittant la Fdcuma le 31 mars dernier.
Nombreuses sont les cuma qui
ont apprécié à la fois les
connaissances de Philippe Sellier,
tout comme sa simplicité
et sa disponibilité. Il est remplacé,
à ce poste d’animateur,
par Jean-Philippe Trollet. Ce
jeune homme de 22 ans inaugure
véritablement sa carrière
professionnelle en rejoignant la
Fdcuma de la Somme. Originaire
de la région voisine du
Nord-Pas-de-Calais, le milieu
agricole est loin d’être une
inconnue pour lui. D’une part,
puisqu’il en est originaire et,
d’autre part, en raison de la
solide formation qu’il dispose
en ce domaine. En effet, après
une formation BTS en agroéquipement
(GDEA), il s’est
armé ensuite d’une licence
GE3A. Bienvenue dans la
Somme.
Jean-Philippe Trollet succède à
Philippe Sellier (en bas)
à la Fdcuma de la Somme.
Travail en petits groupes l’après-midi sur différents scénarios évolutifs
qui demain préfigureront peut - être la nouvelle physionomie des cuma
2020, anticipons !”. C’est Stéphane
Gérard, trésorier de la
Fncuma, en charge également
de ce dossier, qui a introduit le
débat. Il a tout d’abord rappelé
l’objectif du projet : interpeller
toutes les cuma et leurs fédérations
sur leur fonctionnement
actuel et les inviter à
réfléchir à leur avenir. Pour cet
exercice salvateur, les animateurs
disposeront d’un questionnaire
qui permettra à
chaque cuma de se positionner
à partir de scénarios pré-définis,
correspondants aux principaux
types de cuma rencontrés
dans la nature. En
avant-première, les Fédéra-
Agenda
tions membres du RCNE ont
testé avec succès cette
méthode participative. Administrateurs
et animateurs du
réseau cuma réunis le 4 mars à
Paris, sont convaincus qu’il
faudra demain, plus que
jamais, ajuster les moyens des
Fédérations aux nouveaux
besoins des cuma dont le profil
va évoluer rapidement. Les
Fédérations de proximité réunies
au sein du RCNE, devront
immanquablement “accompagner”
ces fortes mutations qui
traversent le monde agricole et
en filigrane, l’ensemble du
mouvement cuma...
V. Demazel
Nord-Pas-de-Calais
Rencontres hivernales, suite
Les Rencontres Hivernales des cuma du Nord/Pas-de-Calais sont
toujours une occasion pour la Frcuma de repréciser des points de
fonctionnement pour les responsables des cuma. Cette année, les
subventions ont fait l’objet d’une attention particulière. Les
responsables des cuma du Nord/Pas-de-Calais ont tous bien
mesuré l’impact fondamental que les subventions publiques ont
sur la consolidation des fonds propres de leur cuma, et donc sur
leur capacité à développer de nouveaux projets
d’investissements. (Lire aussi en rubrique Gestion) D. Desruelles
L’assemblée générale de la Frcuma Nord/Pas-de-Calais, se
tiengra le jeudi 27 mai à 17h00 à la Salle des Fêtes de Vimy.
Inscrivez dès à présent cette date sur votre agenda ! Tous
les adhérents des cuma de la région sont conviés à participer
à cet évènement annuel de leur réseau. Ambiance, convivialité,
vitalité du réseau !
L’assemblée générale de la Frcuma est un “moment fort et
incontournable” du réseau cuma du Nord-Pas-de-Calais. Ci-dessus,
photo de l’édition 2009.

Nord-P-de-C Journée technique
Manipuler les bovins en sécurité
Suite à l’aide incitative de la Msa pour faciliter l’obtention de couloirs
de contention en 2009, la Frcuma et la MSA ont proposé aux cuma,
le 17 février à Croisette, une journée technique sur la manipulation et
la contention des bovins.
Cette journée comprenait plusieurs objectifs :
Découvrir l’importance des accidents de travail au contact des
bovins.
Savoir comment approcher et manipuler un bovin en sécurité,
en fonction de ses perceptions sensorielles et de son comportement
social.
Découvrir, par des démonstrations et quelques mises en situation,
quelles sont les bonnes pratiques pour approcher, déplacer
et manipuler un bovin en sécurité
La journée s’est déroulée en 2 parties
La matinée, en salle afin de voir les risques d’accidents liés aux
bovins, mais aussi afin de comprendre les perceptions sensorielles
et le comportement social du bovin.
L’après-midi, en exploitation, les participants ont pu mettre en
pratique la méthode acquise le matin.
13 adhérents de cuma était présents. Pour la majorité d’entre
eux, leur cuma avait bénéficié de l’aide sur les couloirs de contention.
Cette journée a été réalisée avec le soutien financier du
FEAGA (Fonds européens agricole de garantie).
De multiples précautions s’imposent pour approcher, déplacer et
manipuler un bovin en toute prudence.
Nord-Pas-de-Calais Diagnostic
Vérifier les engins de levage et
manutention
Pour le 3 e hiver, la frcuma Nord Pas-de-Calais organise avec les
FDSEA 59 et 62 des journées “Vérification des engins de levage”.
La formule de cette journée est la suivante : réunir sur un même
lieu au moins 10 engins pour pouvoir bénéficier du tarif négocié,
soit 36 € HT par matériel. Un prestataire (Apave) contrôle les différents
chargeurs et remet un rapport dans lequel il est clairement
noté les différents points à améliorer. Cette formule donne
la possibilité aux cuma, à leurs adhérents et à leur voisinage de
répondre aux normes imposées en s’organisant pour bénéficier
d’un tarif 6 € moins élevé qu’au tarif individuel.
Pour les hivers 2008 et 2009, 650 engins ont été contrôlés et,
depuis janvier, 80 engins ont déjà passé ce contrôle.
FX Brulin
Profitez des
journées
collectives de
vérification
des engins de
levage.
Réseau
Nord-P-de-C Portes-ouvertes
Démo de contrôle de consommation
Le 14 mars se sont déroulées les portes ouvertes du lycée agricole de
Savy-Berlette.
Sur les chargeurs automoteurs, les économies de carburant concernent
surtout la conduite sur route.
A cette occasion, la Frcuma a
organisé une action de sensibilisation
sur les économies
d’énergies. A cet effet, le
contrôleur de consommation a
été installé sur un des chargeurs
automoteurs de la cuma
les Quatres Saisons de Penin.
Plusieurs adhérents de cuma
ont donc pu essayer leur
“style” de conduite en manipulant
des ballots de paille. Les
résultats se sont échelonnés
entre 8,2 et 10,9 litres par
heure, selon le style de
conduite. Cependant, ces données
sont à confronter avec
les temps de parcours qui ont
été inversement proportionnels
à la consommation
horaire ! En effet, ce type de
matériel est animé par un
entraînement hydraulique, dont
le débit dépend de la vitesse
de rotation du moteur. C’est
pourquoi, les “styles” de
conduite dites “agressives”
(fortes accélérations) n’ont
pas révélé de sur-consommation,
car le débit de chantier
était plus élevé.
Au final, il y a peu d’économies
de carburant à réaliser sur un
chargeur télescopique au travail
(moins de 5 %). L’impact
de l’utilisateur sur la consommation
pour ce type d’outil ne
peut donc se situer que vis-àvis
de la conduite sur route. A
savoir également : dans les
cuma du Nord-Pas-de-Calais, la
consommation de ce type d’engin
s’échelonne entre 5 et
8,5 l/heure sur l’année. Ce
grand écart s’explique par les
débits des pompes hydrauliques
: certaines offrent un
débit important à bas régime,
d’autres uniquement à un
régime élevé. Cette caractéristique
est souvent négligée lors
des investissements, mais
influe fortement sur la consommation
en carburant ! D’autres
essais avec le contrôleur de
consommation sont en cours
de préparation, notamment
lors de “Terres en Fêtes
2010”, début juin prochain.
Ces actions sont réalisées
avec le soutien du FRAMEE
(Fond régional d’aide à la maîtrise
de l’énergie et de l’environnement)
C. Guille
avril 2010 37 Entraid’

Réseau
Haute-Normandie Journée bois
Le bois déchiqueté a la côte
La semaine du bois déchiqueté qui s’est déroulée du 22 au 26 février
a suscité un vif intérêt. D’autres opérations de déchiquetage vont
avoir lieu en juin prochain et au printemps 2011.
Grâce au déchiquetage, le bois de chauffage n’est plus vraiment une
corvée!
Progressivement, la filière bois
déchiqueté s’échafaude en
Seine-Maritime. Les chantiers
organisés fin février ont, en
effet, drainé de nombreux visiteurs
qui ont pu se rendre
compte de l’efficacité redoutable
de la déchiqueteuse mise à
disposition par la cuma
Innov’61 (Orne). La cuma
ornaise est experte dans ce
domaine grâce à son expérience
de 10 ans dans le déchiquetage
de bois. Et depuis
5 ans maintenant, elle s’est
dotée d’une machine avec
grappin permettant d’atteindre
des débits de chantiers élevés.
En tout, plus d’une dizaine de
chantiers de déchiquetage ont
été réalisés pendant cette
semaine de promotion du bois
déchiqueté. Dont l’un sur le
département voisin de l’Oise,
chez M. Fraiture, le président
de la Fdcuma 60. La communauté
de communes du Pays
de Bray dans l’Oise où a lieu
cette opération de déchiquetage
est intéressée par le
développement de cette nouvelle
technique de valorisation
du bois.
Un bilan positif
La Fdcuma de Seine-Maritime,
à l’origine de la semaine de
déchiquetage en partenariat
avec l’association Les Défis
Ruraux, se félicite du large
écho médiatique qu’a suscité
cette opération dans les journaux
locaux et les télévisions
régionales. Même si l’apparition
d’une panne mécanique
survenue sur le tracteur attelé
à la déchiqueteuse et l’arrivée
Entraid’ 38 avril 2010
de la pluie ont contrarié le
déroulement des chantiers,
l’impression globale reste largement
positive. “On a montré
que le bois de chauffage peut
désormais être complètement
mécanisé et que ce n’est plus
forcément pour les agriculteurs
une corvée qui se prolonge plusieurs
jours” insiste François
Dupont, directeur de la
Fdcuma, qui ajoute : “nous
voulons faire prendre
conscience aux élus de l’opportunité
économique et environnementale
que représente le
développement de cette filière
sur leurs territoires, et montrer
aussi aux agriculteurs le potentiel
important de ressources en
bois pouvant être aisément
valorisées de cette manière”.
La semaine du bois déchiqueté
qui a bénéficié de l’appui financier
de l’Ademe et du Conseil
général de Seine-Maritime, ne
va pas rester lettre morte. En
effet, une autre session de
déchiquetage est prévue en
juin prochain, notamment le
9 juin dans le cadre de la journée
Agri-Caux, organisée par la
Chambre d’agriculture. Au printemps
2011, l’objectif de la
Fdcuma est d’organiser cette
fois, une “quinzaine du bois
déchiqueté”. Les organisateurs
tiennent à remercier tout
particulièrement M. Harivel, le
président de la cuma Innov’61
et Sébastien Léveillé, le chauffeur
de la déchiqueteuse, pour
la disponibilité et le savoir-faire
dont ils ont fait preuve pendant
cette semaine.
Centre Mécafourrages
Dernière ligne
droite
L’organisation de mécafourrages
2010 s’active. Le
18 mars à Charnizay, un
comité de pilotage s’est réuni pour affiner le programme technique
de cette grande journée et régler toutes les questions d’intendance.
L’après-midi, une conférence de presse a permis de
présenter tous les tenants et les aboutissants de cette journée
aux différents partenaires et exposants.
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter la Frcuma
Centre au 05 49 44 74 90 ou vous connecter sur
www.centre.cuma.fr
Conférence de presse de présentation de Mécafourrages,
le 18 mars dernier.
Indre Conduite économique
Des règles simples pour diminuer
sa consommation
Les 23 et 24 février derniers, la Fdcuma de l’Indre organisait un stage
sur la conduite économique du tracteur. Mickaël Madier, conseiller
agro-équipement à la Fdcuma 79, est intervenu pour informer des
règles permettant de diminuer ses niveaux de consommation.
De cette séance de formation, 4 règles de base sont à retenir,
auxquelles il convient de rajouter quelques conseils pratiques
(voir aussi en rubrique Terrain)
Règle 1 : Pour adapter ta conduite, les courbes caractéristiques
de ton tracteur, tu connaîtras !
Règle 2 : Pour lester ton tracteur de manière judicieuse, en
configuration de travail, tu le pèseras !
Règle 3 : Le tracteur le mieux adapté à l’outil, tu choisiras !
Règle 4 : De manière optimum, ta boîte de vitesses à variation
continue, tu utiliseras !
Les autres règles, tu adopteras
D’autres sujets ont été abordés pour diminuer la consommation
de carburant comme l’entretien des circuits d’alimentation du
moteur (carburant, air) qui peuvent permettre jusqu’à 10 % d’économies,
les règles de lestage et d’attelage des outils (convergence
longue ou courte) ou la pression des pneumatiques.
A l’issue de ces deux journées de formation, en alternant apport
théorique en salle et mise en situation sur le terrain, les stagiaires
ont pu acquérir un certain nombre de connaissances leur
permettant de réaliser des économies importantes sur le poste
carburant mais aussi d’être en capacité d’évaluer précisément,
lors du renouvellement d’un tracteur, leurs besoins réels de puissance.
Ce dernier point ayant une incidence importante sur les
coûts de mécanisation.
Ce stage a bénéficié de la participation financière de : Vivea, l’Europe
avec le Feader et la Région Centre.
M. Guillouard

L’époque est propice aux
remises en cause. Où peut-on
retrouver quelques marges de
manœuvre ? Dans les charges
de mécanisation répond la
Fdcuma qui a choisi de traiter
ce thème lors de son assemblée
générale le 25 février à
Chambray-les-Tours. Elle a sollicité
pour cela l’éclairage de
Laurence Caillol de la Chambre
d’agriculture, qui a dressé un
panorama complet des coûts
de mécanisation en Indre-et-
Loire. En lait, ceux-ci s’élèvent
à 406 €/ha, alors qu’ils atteignent
261 €/ha en céréales.
Des charges qui ont considérablement
augmenté entre 2005
et 2008 selon l’intervenante.
Leurs poids représentent en
moyenne 30 à 35 % des
charges d’exploitations, calcule
Benoît Bruchet, de la
Fdcuma de Mayenne qui a longuement
planché sur le sujet :
“on observe un écart important
entre exploitations. Beaucoup
de critères déterminent le
niveau des charges de méca :
la main-d’œuvre, le parcellaire,
la distance, le système fourrager,
le type de sol, la situation
fiscale, sans oublier la possibilité
de trouver des alternatives
à l’équipement individuel”
explique-t-il. Une approche globale
et cohérente des choix de
mécanisation sur l’exploitation,
s’impose selon lui. Il souligne
certains travers dans le
raisonnement de la mécanisation
tels que les phénomènes
de doublonnage de matériels
observés dans quelques exploitations
adhérentes de cuma ou
des raisonnements fiscaux
hasardeux à terme. La
fameuse DFI a suscité en particulier
beaucoup de réactions.
“Les investissements réalisés
en cuma ne pourraient-ils pas
bénéficier de possibilités de
déductions fiscales dans les
mêmes proportions que les
investissements individuels ?”
s’est-on interrogé dans la
salle.
Chiffres à l’appui
En filigrane à ce débat, les responsables
des cuma de Chemillé
sur Indrois et de la Brassica
ont justifié leur choix
d’investissement collectif en
moissonneuse-batteuse. Pour
le premier groupe, Henry Frémont,
a détaillé les performances
en moisson des
10 exploitations associées
autour de 2 moissonneuses sur
une superficie de 1 033 ha.
Les tarifs s’étalent de 60 € par
ha en céréales jusqu’à 70 €
pour le maïs, le pois et féverole.
Les prix s’entendent fuel
compris, de même que
350 heures de conduite réalisées
par un salarié (le reste
est assuré par les adhérents).
“Nous avons récemment augmenté
nos tarifs d’environ
10 € suite au renouvellement
de machines, mais, en contrepartie,
nous bénéficions de
meilleures conditions de
confort et davantage de sécurité
pour la récolte” précise
Henry Frémont. Pour le
deuxième groupe, c’est Jacky
Tassin et Ludovic Primault qui
ont présenté les contours de
cette nouvelle activité dans
leur cuma : “Nous avons inauguré
le battage en cuma lors de
la moisson 2008. Nous avons
acheté une New Holland CX de
7,30 m de coupe, que nous
facturons 58,70 € par ha, fuel
compris, hors main-d’œuvre.
Nous avons renouvelé en
décembre 2009, notre
machine par une autre de
même modèle de manière à
repartir à neuf, face à l’augmentation
des surfaces qui
passe de 500 ha à 536 ha”
précisent les deux responsables,
qui jugent qu’un tel investissement
raisonné collectivement
leur procure de
Réseau
Indre-et-Loire AG
Moins de charges et plus de marge
Le coût de la mécanisation impacte considérablement les exploitations agricoles confrontées à une sévère crise. La Fdcuma a mis ce sujet au
cœur de son assemblée générale du 25 février dernier à Chambray-les-Tours.
Benoît Bruchet, de la Fdcuma de
Mayenne, a avancé des pistes
pour optimiser les charges de
mécanisation.
Concours
Remise des 1 er et 2 e prix du concours “A la rencontre des cuma”
organisé avec la Banque Populaire.
La cuma Brassica s’est récemment engagée dans la moisson en cuma
pour 5 adhérents, et ne regrette pas ce choix.
La traditionnelle remise des prix intitulé “A la rencontre des
cuma 2010” a conclu l’assemblée générale. Organisé en
partenariat avec la Banque Populaire, ce concours a pour
objectif de faire connaître les cuma auprès des jeunes des
établissements scolaires agricoles. Cette année, 7 groupes
d’élèves étaient candidats. Verdict du Jury : 1 er prix de
1000 € attribué à la MFR du Val de l’Indre, Bac Pro CGEA
pour son dossier de présentation de la cuma Ceres. Le
2 e prix de 500 € a récompensé la classe de Bac Pro Maintenance
des matériels agricoles du Centre de formation des
apprentis de Sorigny qui a présenté la cuma de Chemillé sur
Indrois. Les deux classes gagnantes vont profiter de cette
manne pour financer un voyage d’étude à l’étranger.
meilleures conditions de travail
comparativement à la situation
précédente où les exploitants
réalisaient plus ou moins seuls
les moissons avec bien souvent
du matériel vétuste. Pour
eux, pas question de revenir en
arrière ! V. Demazel
En Bref
En moyenne, chaque
cuma a réalisé en 2009, un
CA de 27 233 € par an. “Un
chiffre qui pourrait être largement
augmenté, de manière
à ce que la mutualisation
des matériels génèrent des
économies de charges réellement
significatives” a jugé
Stéphane Gérard, le viceprésident
de la Fdcuma et
trésorier de la Fncuma.
47 cuma ont fait les
démarches nécessaires
pour bénéficier du Plan de
soutien à l’Agriculture. Les
responsables de la Fdcuma
regrettent que les montants
d’aides soient excessivement
modestes (de
l’ordre de 500 € pour le
minimum), même si c’est
la première fois que le
réseau cuma bénéficie
ainsi du Fonds d’allègement
des charges mis en
place lors des crises agricoles.
Que faire des pneus usagés
? La Fdcuma est associée
au réseau des “Missions
déchets” de la région
Centre pour trouver une
solution pour collecter les
pneus inutilisés. Le
Contrôle Laitier va appuyer
cette démarche en enquêtant
ses adhérents.
avril 2010 39 Entraid’

Réseau
Loir-et-Cher Assemblée générale
Bilan d’activités
La neige avait obligé les responsables de l’Udcuma à reporter
l’assemblée générale prévue initialement en décembre. Celle-ci a eu
lieu finalement le jeudi 5 mars à La Chambre d’agriculture.
Suite au départ de Philippe Daveau, Joël Cousin a présidé pour la
première fois l’assemblée générale de l’Udcuma le 5 mars à Blois.
Les cumistes présents ont eu le droit à un examen complet de
l’actualité du réseau cuma au cours de l’année passée. Un des
faits marquants est, bien sûr, le départ de Françoise Godeberge
et l’arrivée de Stéphane Chapuis à l’Udcuma. C’est lui qui a désormais
en charge le suivi réglementaire des cuma, en complément
de son activité principale de conseil en machinisme et plus
généralement d’animation du réseau.
Les besoins d’accompagnement des cuma sont importants tels
que le suivi des projets d’investissement et des procédures de
financement (prêts MTS, subventions à l’investissement PVE et
pays). Concernant, les actions machinisme, la fédération est particulièrement
attachée à développer les contrôles de pulvérisateur,
d’engins de levage et de banc d’essai tracteur... Idem pour
l’élaboration de références fiables. Autant de pistes d’actions
pour conforter le fonctionnement des 98 cuma cotisantes que
compte le département à ce jour. Des cuma qui ont été particulièrement
dynamiques ces derniers temps, comme l’atteste le
niveau des investissements qui s’est élevé à 2,62 millions d’euros
en 2008.
Stéphane Chapuis
Assemblée générale le 5 mars dernier à la Chambre d’agriculture de
Blois.
En Bref
Le conseil a annoncé un déplacement en car à destination
de Mécafourrages à Charnizay le 28 mai pour les éleveurs
du département, financé par le Crédit Mutuel.
L’assemblée a été accueillie à titre gratuit par la Chambre
d’agriculture du Loir-et-Cher.
Au cours de cette réunion Nadine Lecellier a également présenté
les comptes de l’antenne Loir-et-Cher de l’AGC cuma
Centre Ouest.
Pour clore la matinée, Jean-Yves Hallouin (agriculteur,
adhérent de la cuma de Danzé et maire de cette commune)
assisté de Philippe Daveau (ancien président de l’UD) ont
présenté les différentes démarches réalisées par leur cuma
pour la création d’une unité de méthanisation faisant intervenir
des agriculteurs, mais également des collectivités et
des entreprises privées. Ils ont expliqué les différentes solutions
techniques envisagées (cogénération, injection de gaz
dans le réseau, etc.) ainsi que les particularités du projet
(étude de faisabilité d’incorporation de boues de stations,
volonté de ne pas utiliser des cultures énergétiques pour ne
pas concurrencer le rôle nourricier de l’agriculture, souci
d’efficacité économique mais aussi écologique avec la
volonté de limiter les transports de matière ...).
Le jour de l’assemblée générale, on apprenait malheureusement
le décès de Jean Mellinet, président de la cuma de
Danzé depuis 1 an.
Entraid’ 40 avril 2010
Charente-Maritime Xynthia
La Fdcuma sur le pont
La Charente-Maritime a été particulièrement éprouvée le mois dernier
par la tempête Xynthia. Du point de vue agricole, on considère que les
terres inondées couvrent une superficie d’environ 40 000 ha de SAU.
La Fdcuma s’est associée au plan départemental de soutien mis en
œuvre pour aider les agriculteurs sinistrés.
Fidèle aux valeurs d’entraide
qui l’anime, le réseau des cuma
s’est efforcé de prêter main
forte aux agriculteurs touchés.
Des “bonnes volontés” ont été
sollicitées pour aider à réparer
les dégâts constatés dans les
zones dévastées telle qu’au
Nord de l’Ile de Ré où les parcelles
de vignes ont beaucoup
souffert. Certains parcs à huîtres
de la côte Atlantique ont
également été sévèrement
atteints par les déluges d’eau.
Cela représente de lourdes
pertes pour les agriculteurs
touchés. Les conséquences
devraient également se faire
sentir sur la trentaine de cuma
dont les adhérents ont été
affectés. En effet, l’activité
des matériels de récolte
Parler d’installation en ces
temps difficiles pour l’agriculture,
pourrait s’apparenter à une
chimère. Il n’en est rien pour les
cuma Creusoises qui ont placé
ce sujet au cœur de leur assemblée
générale du 23 février. Elles
veulent y croire malgré la désespérance
qui guette les campagnes
aujourd’hui.
Bilan d’année
A Toulx Sainte Croix où les responsables
de cuma se sont réunis,
on a préalablement dressé
le bilan de l’année écoulée. Fait
majeur : en 2009 le niveau
d’activité a été maintenu
puisque les cuma ont investi
pas moins de 3,8 millions d’euros
alors que la moyenne des
10 dernières années s’élève à
3 millions. Ce chiffre a tendance
mécaniquement à enfler
compte - tenu des augmentations
régulières du coût de
matériels. L’augmentation des
achats de cuma traduit aussi la
vitalité des groupes. Et plus
particulièrement, celle des 56
cuma qui ont fait l’acquisition
en 2009 de 165 matériels au
total En conséquence, le chiffre
d’affaires moyen progresse peu
devrait probablement être
réduite dans les années à venir,
le temps que s’estompe la salinité
des sols recouverts par
l’eau de mer. Ceci devrait
entraîner des conséquences
financières négatives dans les
comptes d’exploitations des
cuma concernées. La Fédération
départementale des cuma
tente d’ores-et-déjà d’évaluer
les pertes à venir. Elle fait
appel aux cuma équipées de
semoirs adaptés à l’épandage
de Gypse pour qu’elles mettent
leur matériel à disposition.
L’objectif étant de pouvoir
intervenir rapidement pour restaurer
la fertilité des sols grâce
à cet amendement.
Renseignements Fdcuma Charente
Maritime au 05 46 34 70 74.
Creuse Assemblée générale
Continuer à installer
Malgré la morosité actuelle, les cuma veulent croire en l’avenir. Elles
ont choisi « l’installation » comme thème de leur assemblée générale,
le 23 février dernier à Toulx Sainte Croix.
Comment les cuma peuvent-elles
favoriser l’implication des jeunes
en leur sein ? Guy Darlet et
Alexandre Connois ont témoigné
de leur fructueuse expérience
menée à la cuma Tracto-plus 89.
à peu pour atteindre aujourd’hui
1 400 € par adhérent. Les
aides publiques jouent un rôle
incitatif à l’investissement en
cuma. Même si, les présidents
de cuma présents dans la salle
ont amèrement déploré l’extrême
lenteur des dossiers
d’instruction. En 2010, certains
dossiers déposés en
2008, ne sont toujours pas
honorés.
Malgré ces fâcheux contretemps,
les 120 cuma actives
que compte le département ont
poursuivi leurs efforts d’organisation
collective et de rai-
…

Le réseau des cuma réuni le 23 février dernier à Toulx-St-Croix.
…
sonnement des coûts de
mécanisation.
Marchepied à l’installation
Les cuma entendent faciliter
aussi l’entrée des jeunes dans
le métier. Guy Darlet, président
de la cuma locale Tracto-
Plus 89 basée dans la région de
Boussac a témoigné de l’expérience
fructueuse menée par la
cuma dans ce domaine. En
effet, Tracto-Plus 89 a, au
cours de sa récente histoire,
accompagné l’installation de
3 jeunes dont 2 étaient d’anciens
salariés du groupement
d’employeurs qui épaule la
cuma. Leur connaissance du
milieu agricole local a grandement
facilité leur installation.
Réseau
Corrèze Assemblée générale
3,3 millions d’euros d’investissements
Sous la présidence de Francis Coste, les cuma corréziennes ont tenu
leur assemblée générale annuelle au lycée agricole de Tulles, le
4 mars.
Après un creux en 2006 et
plus encore en 2007, les investissements
réalisés par les
cuma Corréziennes ont repris
sérieusement des couleurs.
C’est l’une des données
majeures présentées à l’assemblée
générale de la
Fdcuma du 4 mars dernier. En
2009, les achats conclus par
les cuma se sont élevés précisément
à 3 028 049 €. Un chiffre
dans la même veine que les
3 060 000 € d’investissements
comptabilisés en 2008. Il s’agit
bien souvent de matériels familiers
aux cuma tels que fendeuses
de bûches (7),
remorques bennes (21), bétaillère
(10), plateaux (8), les
herses émousseuses (12), ou
les gyrobroyeurs (15). Autres
Alexandre Connois, un des
jeunes installé en 2006, a
relaté son expérience
concluante lors de l’assemblée
générale. Par an, il verse
7 200 € de facture à la cuma.
En contrepartie, il accède à
une chaîne quasi-complète
d’outils (40 matériels au total)
mis à disposition auprès de
14 exploitations du groupe
(80 000 € de CA), dont
5 constituent le “noyau dur” de
la cuma. Au final, les charges
de mécanisation de Alexandre,
producteur de bovins-viande
s’élèvent à 145 €/ha. Un chiffre
très satisfaisant au regard
de la performance du matériel
mis à disposition par la cuma.
C’est au Lycée agricole de Tulles Naves que s’est tenue l’assemblée
générale annuelle de la Fdcuma, le 4 mars dernier. Fait marquant : le
bon niveau des investissements observé en 2009.
matériels qui ont eu la côte :
les pulvérisateurs (12). Ce
sont au total 234 matériels qui
ont été achetés en 2009. Les
cuma ont fait preuve de vitalité
malgré les obstacles qu’elles
rencontrent. Francis Coste, le
président n’a pas manqué,
d’ailleurs, de faire écho aux différentes
revendications de la
Fdcuma (voir encadré) relatives
aux 159 cuma actives
présentes sur le département.
L’avenir des cuma dépendra
aussi de leur capacité à faire
vivre les valeurs que sont la
transparence et l’équité, a
insisté aussi le président de la
Fdcuma dans son rapport
d’orientation. Dans le même
esprit, Francis Coste a rappelé
la nécessité de rationaliser le
Ce petit-fils d’agriculteur n’aurait
pas pu s’équiper individuellement
de tous les matériels
nécessaires à son exploitation.
Un débat sur le rôle des cuma
dans l’accompagnement des
Creuse Cuma 23
Du matériel pro pour le bois
La cuma 23 vient d’investir dans deux gros matériels utilisés
dans la valorisation du bois. Il s’agit d’une fendeuse de bûches
dont la particularité est d’être extrêmement puissante (voir aussi
dans notre rubrique Terrain). Ce nouveau matériel conçu par un
artisan local sera mis à disposition d’une vingtaine de cuma adhérentes
qui géreront l’utilisation de cette machine sur chacun de
leur territoire. 2ème gros investissement : une déchiqueteuse à
grappin. Cette acquisition d’un matériel spécialisé pour réaliser
des plaquettes forestières répond à l’essor progressif de cette
filière, entièrement mécanisable désormais.
Pour plus de renseignements
sur ces activités, n’hésitez pas à
contacter la Fdcuma au 05 55
51 27 14.
La toute nouvelle
fendeuse de bûches de la
Cuma 23 ne manque pas
de muscle !
Revendications
A l’occasion de l’assemblée générale, la Fdcuma a exprimé
différentes revendications. Extraits.
La Fdcuma déplore la lenteur du versement des aides européennes.
Ce qui a obligé les cuma à mettre en place des prêts à
court terme, à un taux moyen de 3,5 % pour financer ces subventions
en attente de leur versement.
La Fdcuma est satisfaite que les cuma soient enfin prises en
compte dans un plan de soutien conjoncturel, mais regrette le
manque de moyens financiers. L’enveloppe attribuée à la région
Limousin est de 106 000 €, alors que les besoins de la Corrèze
seule sont de 113 000 €. L’enveloppe attribuée couvre à peine
un tiers des besoins.
La Fdcuma regrette aussi de voir diminuer d’année en année la
liste des matériels éligibles aux prêts bonifiés. Sur ce sujet, elle
demande un réengagement fort de l’Etat en faveur des cuma,
que l’ensemble des matériels nécessaires à leur activité puissent
bénéficier d’une bonification et que l’enveloppe de bonification
soit à la hauteur des besoins.
Enfin, la Fdcuma conteste le fait que les matériels automoteurs
d’occasion ne soient plus finançables par les prêts bonifiés ni
même éligibles aux subventions des collectivités et de l’Europe.
Elle demande, que là encore, soit tenu compte des particularités
de zone d’élevage où peu de groupes ont la possibilité de rentabiliser
une moissonneuse batteuse ou même une ensileuse neuve.
parc de matériels et l’organisation
des chantiers. Pour illustrer
ce propos, Jean-Pierre
Lizeaux, de la cuma de St Salavadour
Beaumont, a témoigné
des avantages de la banque
d’entraide mise en place dans
son groupe. Cette journée
jeunes à l’installation a clos
cette assemblée participative
et consciente des valeurs de
coopération qui s’imposent en
cette période tourmentée.
V. Demazel
s’est terminée par une
démonstration de pose de fil
lisse et de matériel d’entretien
sous clôture. Un exemple parlant
de matériel qui allège
considérablement le travail
des éleveurs et peut être facilement
mutualisé ...
avril 2010 41 Entraid’

Réseau
Haute-Vienne Assemblée générale
Les cuma secouées par la crise
Comme d’autres territoires, la Haute-Vienne est confrontée aux difficultés agricoles. L’ambiance de l’assemblée générale de la Fdcuma du 25
février dernier au lycée agricole des Vaseix s’en est ressentie. C’est pourquoi, la Fédération tient à épauler les cuma secouées par la
conjoncture.
La rude crise actuelle de l’agriculture rejaillit sur le réseau cuma réuni en
assemblée générale le 25 février au lycée Agricole des Vaseix.
Pourquoi vient-on à l’assemblée
générale ? Pour s’informer
de toute l’activité du réseau de
cuma du département, forcément.
Mais aussi pour prendre
le temps de discuter et nouer
des contacts avec les cuma
voisines lors des pauses. Le 25
février dernier au lycée Agricole
des Vaseix où s’est tenue l’assemblée
générale, présidents
et trésoriers ont particulièrement
apprécié ce temps
d’échange avec leurs pairs, car
les préoccupations sont nombreuses
et prégnantes. On s’inquiète
des divisions syndicales
apparues pendant la crise de
l’élevage comme le relate dans
son rapport d’orientation, Bernard
Lauserie, le président de la
Fdcuma. On redoute aussi l’impact
des impayés. “Quel
accompagnement peut proposer
la Fédération ?” demande
un responsable dans la salle. La
mauvaise situation économique
des exploitations peut, en
effet, interférer sur le bon fonctionnement
des cuma.
Quelques-uns choisissent,
d’honorer la facture de la cuma
en dernier, considérant que la
gestion dans le groupe entre
voisins, se fait souvent à la
bonne franquette. Mais attention,
la machine peut se gripper
! Des créances de quelques
centaines d’euros, voire plusieurs
milliers par adhérent ont
pour effet de plomber inévitablement
les comptes des coopératives
de matériels agricoles,
“obligeant même parfois
le trésorier et le président, dans
l’embarras, à décaler l’échéancier
de remboursement des
emprunts !” observe Pascal
Entraid’ 42 avril 2010
Raphaël, animateur de la Fédération.
“Nous attirons l’attention
des responsables sur la
mise en œuvre de procédures
de recouvrement qui soient précises
et, bien entendu, équitables
entre adhérents, poursuit
l’animateur qui insiste également
sur la nécessité de faire
circuler l’information entre
cuma, “car un agriculteur en
retard de paiement peut être un
adhérent qui adhère à une ou
plusieurs autres cuma”. Cette
question des impayés est à ce
point pesante que certains
groupes envisagent de geler les
projets de renouvellement.
Cette épreuve peut compromettre
aussi les liens indicibles qui
unissent les membres d’un
même groupe, au risque de fissurer
durablement la confiance
entre adhérents.
Subventions en berne
A ces problèmes de fond, se
rajoute la lourdeur administrative
qui prévaut dans le déroulement
des dossiers d’aides aux
cuma représentant tout de
même la bagatelle de
1 648 000 € pour la période
2007-2009. Notons à ce propos,
que les collectivités territoriales,
département et région,
ont joué le jeu pour que les
cuma parviennent à mobiliser
les ressources financières du
Feader (Europe). Malheureusement,
les enveloppes se sont
avérées beaucoup trop faibles
par rapport aux besoins... L’éligibilité
des cuma au FAC et la
reconduction des prêts bonifiés
à un taux avantageux, ont
redonné un peu de baume au
cœur des responsables de
cuma réunis ce 25 février. De
même que la décision de la
Fdcuma de ne pas bouger le
niveau de cotisation, même si
les finances de la Fédération
affichent un sérieux déficit pour
l’exercice comptable clos au
30/09. Les responsables vont
étudier toutes les pistes pour
résorber ce déséquilibre dont
l’origine tient à plusieurs fac-
Haute-Vienne Cuma de l’Or Noir
10 e anniversaire de l’Or Noir
La cuma départementale de l’Or Noir a fêté ses 10 années d’activité,
le 25 février dernier, dans le prolongement de l’assemblée générale de
la Fdcuma. Cet évènement s’est déroulé sur le site du Lycée Agricole
des Vaseix.
Le coupeur
abatteur a été
l’une des
animations
“phare” du
10 e anniversaire
de la cuma l’Or
Noir, le 25 février
dernier, au terme
de l’assemblée
générale annuelle
de la Fdcuma.
teurs et notamment à la réduction
des aides publiques accordées
à la Fédération. Malgré
toutes ces questions graves qui
taraudent la Fdcuma, le président
et l’ensemble de l’équipe
de la Fdcuma sont convaincus
que le salut prochain passera,
une fois de plus, par la cohésion
des groupes... V.Demazel
Présidée par Pierre Hedde, la cuma créée en 2000 a pour objet
de faciliter le lancement d’activités novatrices. Le choix du nom
de cette cuma à vocation départementale évoque la première
activité développée par l’Or Noir : le compostage. Depuis, d’autres
initiatives ont vu le jour. Ainsi, deux remorques mélangeusesdéfibreuses
ont été achetées par la cuma. Elles servent principalement
à recycler les déchets verts collectés en déchetteries
pour les incorporer dans le compost agricole. L’activité de déchiquetage
est l’autre point fort de la cuma l’Or Noir qui dispose
d’une déchiqueteuse à grappin (utilisée également en Creuse et
Vienne). Le succès de cette nouvelle activité ne s’est pas
démenti. Les plaquettes forestières obtenues servent principalement
au chauffage bois et peuvent être utilisées aussi au paillage.
Pour entraîner ces matériels, la cuma dispose de 3 puissants
tracteurs. Les nombreux visiteurs, présents l’après-midi,
ont pu voir ces différents matériels en action sous la férule de
Patrick Dufour, cheville ouvrière de la cuma. Pour compléter cette
démonstration sur la chaîne bois, on a fait venir un grappin-abatteur.
Cet équipement permet de mécaniser complètement la corvée
de bois. Son principe : une pince entoure l’arbre ou les
branches à abattre, puis un coupeur, conçu avec un système de
chaîne de tronçonneuse ou de guillotine, vient les sectionner à la
base.
Enfin, les organisateurs ont souhaité exposer des matériels présents
dans quelques cuma dynamiques de Haute-Vienne mais
encore peu répandus dans le département. Citons : 1 boudineuse
(mise à disposition de la cuma cantonale de Châteauponsac),
2 moissonneuses à coupes repliables (mise à disposition des
cuma de la Mazelle et de Roussac), une presse-enrubanneuse
(mise à disposition de la cuma du Vigen), un semoir pour semis
direct (mis à disposition de la cuma de Rançon)...