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RAPPORT D'ACTIVITÉS - Angers Nantes Opéra

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<strong>RAPPORT</strong> D’’ACTIVITÉS<br />

Saiisson 2007--2008<br />

&<br />

CCOOMPPLLÉÉMEENNTT AAUU RRAAPPPPOORRTT DD’ ’’AACCTTI IVVI ITTÉÉSS 22000077~~22000088<br />

2ee SEMESTRE 2008 : ssiittuattiion ett prréviissiionss<br />

1


Rappel de la saison 2006-2007<br />

Wolfgang Amadeus Mozart<br />

CONCERT D’OUVERTURES Ouvertures,<br />

airs de concert et chœurs.<br />

Direction musicale Hervé Niquet<br />

3 séances à <strong>Nantes</strong> (septembre-­‐octobre 2006)<br />

2 séances à <strong>Angers</strong> (septembre-­‐octobre 2006)<br />

ROMEO ET JULIETTE<br />

de Hector Berlioz<br />

Symphonie dramatique.<br />

Direction musicale Serge Baudo<br />

2 séances à <strong>Nantes</strong> (octobre 2006)<br />

1 séance à <strong>Angers</strong> (octobre 2006)<br />

2 séances à Rennes (octobre 2006)<br />

1 séance à Lorient (octobre 2006)<br />

LES NOCES DE FIGARO<br />

de Wolfgang Amadeus Mozart<br />

Direction musicale Thomas Rösner Mise<br />

en scène Stephan Grögler<br />

6 séancesà<strong>Nantes</strong>(novembre -­‐décembre2006)<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (décembre 2006)<br />

GOLEM de John Casken<br />

Direction musicale Philippe Nahon<br />

Mise en scène Jean Boillot<br />

3 séances à Rennes (novembre 2006)<br />

1 séance à Quimper (novembre 2006)<br />

4 séances à <strong>Nantes</strong> (janvier 2007)<br />

2 séances à <strong>Angers</strong> (janvier 2007)<br />

JENUFA de Leoš Janáček<br />

Direction musicale Mark Shanahan<br />

Mise en scène Patrice Caurier<br />

et Moshe Leiser<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (mars 2007)<br />

RIGOLETTO de Giuseppe Verdi<br />

Direction musicale Marko Letonja<br />

Mise en scène Arnaud Bernard<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (avril 2007)<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (mai 2007)<br />

PIRAME ET THISBE<br />

de François Rebel<br />

et François Francœur<br />

Direction musicale Daniel Cuiller<br />

Mise en scène Mariame Clément<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (mai – juin 2007)<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (juin 2007)<br />

L’ENFANT ET LES SORTILEGES<br />

de Maurice Ravel en tournée<br />

5 séances à Lille (novembre 2006)<br />

3 séances à Rennes (novembre 2006)<br />

2 séances à Bourges (décembre 2006)<br />

1 séance à <strong>Nantes</strong> (décembre 2006)<br />

Total saison lyrique 2006-2007<br />

1 concert<br />

1 symphonie dramatique<br />

1 nouvelle création<br />

1 création française<br />

3 nouvelles productions<br />

1 tournée<br />

62 représentations<br />

dont 31 à <strong>Nantes</strong><br />

14 à <strong>Angers</strong><br />

10 en Bretagne<br />

7 en tournée (hors Bretagne<br />

et Pays de la Loire)<br />

<strong>RAPPORT</strong> D’’ACTIVITÉS<br />

Saiisson 2007--2008<br />

Comme les précédents, ce rapport d’activités suit une logique de<br />

saison puisque programmation, fréquentation, action culturelle<br />

sont intimement liées à ce rythme. Un choix qui conduit parfois à<br />

prendre comme référence des chiffres différents de ceux que<br />

contiennent budgets et bilans établis sur la base de l’exercice.<br />

La saison 2007-­‐2008 s’inscrit dans les objectifs du projet culturel et<br />

est fidèle à la convention du 6 octobre 2004 dans laquelle étaient<br />

inscrits les axes fondamentaux voulus par les deux villes et<br />

l’Etat qui mettaient l’accent sur une volonté d’ouverture artistique à<br />

la diversité des formes lyriques, un rayonnement accru au niveau<br />

régional, national, voire international, une attention particulière au<br />

renouvellement des publics ainsi qu’une rationalisation économique<br />

conduisant à un meilleur rendement des fonds publics.<br />

Faute de pouvoir mettre en place cette saison une véritable tournée<br />

régionale – mais sans y renoncer pour les prochaines saisons -­‐,<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a poursuivi la tournée nationale de l’Enfant et<br />

les sortilèges à Paris, Valence, Reims, Guyancourt, Vélizy, Marseille,<br />

Calais, Luxembourg, Valenciennes, Dieppe, Boulogne-­‐sur-­‐Mer,<br />

tournée complétée par quatre séances au Quai à <strong>Angers</strong>. A cette<br />

tournée, il convient d’ajouter les deux représentations de<br />

Sumidagawa à la Maison de la culture du Japon, avec l’espoir de<br />

pouvoir présenter cette création au Mans la saison prochaine.<br />

Sumidagawa, bien que les créations soient toujours une difficulté à<br />

l’opéra, a été l’occasion, non seulement de collaborer avec l’<strong>Opéra</strong><br />

de Rennes, comme c’était déjà le cas depuis 2005, mais de finaliser<br />

un projet porté par le Théâtre de Cornouaille – centre de création<br />

musicale, scène nationale de Quimper. Les liens entre <strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de Rennes se sont d’ailleurs renforcés cette<br />

saison :<br />

• 12 séances de Sumidagawa à Quimper, Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> ;<br />

• 12 séances du Monde de la lune, à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong>, servi<br />

par l’Orchestre de Bretagne pour l’ensemble des représentations ;<br />

• 11 séances de The Rake’s Progress, à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong>,<br />

servi cette fois par l’Orchestre National des Pays de la Loire pour<br />

l’ensemble des représentations<br />

• 4 concerts pour les deux chœurs et orgue à Rennes et <strong>Nantes</strong>.<br />

Après avoir coproduit spectacles et concerts, mêler leurs chœurs,<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de Rennes ont donc réussi cette<br />

saison, non sans difficulté, à « échanger » leurs orchestres pour<br />

servir leurs coproductions lyriques, apportant ainsi, par l’exemple,<br />

de nouveaux éléments à la réflexion que mènent les principaux<br />

financeurs de ces deux structures sur la viabilité d’une politique<br />

lyrique interrégionale dans la perspective d’un pôle lyrique fort<br />

dans le grand Ouest.<br />

3


Saison lyrique 2007-2008<br />

Béla Bartók (1881-­‐1945)<br />

Direction musicale Daniel Kawka<br />

LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />

Chorégraphie Lucinda Childs<br />

LE CHATEAUDE BARBE-BLEUE<br />

Mise en scène Patrice Caurier<br />

et Moshe Leiser<br />

2 séances à <strong>Angers</strong> (le Quai, septembre 2007)<br />

2 séances à <strong>Nantes</strong> (citédescongrès<br />

septembre–octobre 2007)<br />

HORS ABONNEMENT<br />

Piotr Ilyitch Tchaïkovsky (1840-1893)<br />

CASSE-NOISETTE<br />

Chorégraphie Jo Strømgren<br />

1 séance à <strong>Angers</strong> (septembre 2007)<br />

3 séances à <strong>Nantes</strong> (septembre 2007)<br />

Susumu Yoshida (né en 1947)<br />

SUMIDAGAWA<br />

Mise en scène Michel Rostain<br />

Quatuor de percussions Rhizome<br />

4 séances à Quimper (novembre 2007)<br />

2 séances à Rennes (novembre 2007)<br />

4 séances à <strong>Nantes</strong> (novembre 2007)<br />

2 séances à <strong>Angers</strong> (novembre 2007)<br />

2 séances à Paris (avril 2008)<br />

Gioacchino Rossini (1792-­‐1868)<br />

LE COMTE ORY<br />

Direction musicale Giuseppe Grazioli<br />

Mise en scène Frédéric Bélier-­‐Garcia<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (décembre 2007)<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (décembre 2007)<br />

Franz Joseph Haydn (1732-­‐1809)<br />

LE MONDE DE LA LUNE<br />

Direction musicale Jean-­‐François Verdier<br />

Mise en scène Yoshi Oïda<br />

4 séances à Rennes (décembre 2007)<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (janvier 2008)<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (janvier 2008)<br />

Igor Stravinsky (1882 -­‐ 1971)<br />

THE RAKE’S PROGRESS<br />

Direction musicale Nicolas Chalvin<br />

Mise en scène Carlos Wagner<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (mars 2008)<br />

3 séances à Rennes (mars 2008)<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (avril 2008)<br />

WolfgangAmadeusMozart(1756-­‐1791)<br />

COSI FAN TUTTE<br />

Direction musicale Mark Shanahan<br />

Mise en scène Pierre Constant<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (mai -­‐ juin 2008)<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (juin 2008)<br />

L’ENFANT ET LES SORTILÈGES<br />

de Maurice Ravel EN TOURNEE<br />

5 séances à Paris (novembre 2007)<br />

1 séance à Valence (février 2008)<br />

4 séances à Reims (février 2008)<br />

1 séance à Guyancourt (février 2008)<br />

1 séance à Vélizy (février 2008)<br />

6 séances à Marseille (mars 2008)<br />

2 séances à Calais (mars 2008)<br />

5 séances à Luxembourg (avril 2008)<br />

1 séance à Valenciennes (avril 2008)<br />

4 séances à <strong>Angers</strong> (avril 2008)<br />

2 séances à Dieppe (mai 2008)<br />

2 séances à Boulogne-sur-Mer (mai 2008)<br />

Total saison lyrique 2007 - 2008<br />

1 création 4 nouvelles productions<br />

2 reprises de productions 2 ballets<br />

95 représentations<br />

dont 29 à <strong>Nantes</strong><br />

21 à <strong>Angers</strong><br />

13 en Bretagne<br />

32 en France et à l’étranger<br />

La prrogrrammattiion llyrriique<br />

Fidèle à son cahier des charges, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a fait preuve<br />

d’une volonté d’ouverture artistique à la diversité des formes<br />

lyriques. Cette quatrième saison du directeur général mêlait<br />

œuvres du grand répertoire, œuvres du XX e siècle, création<br />

mondiale, œuvre des débuts du classique,ungrand ballet classique :<br />

• deux œuvres du grand répertoire, avec Le Comte Ory de<br />

Gioacchino Rossini et Così Fan Tuttede Wolfgang Amadeus Mozart ;<br />

• deux œuvres marquantes du XX e siècle, avec Le Château de Barbe-<br />

Bleue de Béla Bartók -­‐ associé à la pantomime Le Mandarin<br />

merveilleux du même compositeur -­‐, et The Rake’s Progress de Igor<br />

Stravinsky ;<br />

• une création mondiale, avec Sumidagawa de Susumu Yoshida ;<br />

• une œuvre des débuts du classique, avec Le Monde de la Lune de<br />

Franz Joseph Haydn ;<br />

• le ballet de Piotr Ilyitch Tchaïkovsky, Casse-Noisette, complétait la<br />

saison lyrique.<br />

La production du Château de Barbe-Bleue, trop courte, nécessitait<br />

un complément de programme. De ce handicap – avec quelle pièce<br />

« marier » ce chef d’œuvre de Bartók ? – est né une magnifique<br />

opportunité de collaboration avec le Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du<br />

Rhin. Cela permettait de présenter Le Mandarin merveilleux du<br />

même compositeur et dans la chorégraphie de Lucinda Childs. Cela<br />

permettait aussi, pendant les relâches au Quai d’<strong>Angers</strong> et à la cité<br />

des congrès de <strong>Nantes</strong>, de ne pas « abandonner » le Théâtre Graslin<br />

et le Grand Théâtre et de proposer au Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du<br />

Rhin, déjà sur place, de danser le Casse-Noisette inscrit à son<br />

répertoire, un grand ballet classique comme les deux villes peuvent<br />

rarement en accueillir.<br />

Par ailleurs, pour la troisième saison consécutive, l’Enfant et les<br />

sortilèges a effectué une tournée de 34 dates, dont 5 à Paris et 4 à<br />

<strong>Angers</strong>, qui viennent s’ajouter aux 38 séances données les deux<br />

saisons précédentes.<br />

Comme les autres saisons, le choix des solistes s’est attaché à<br />

constituer des plateaux homogènes et de qualité, à trouver des<br />

chanteurs impliqués dans les productions dont ils faisaient partie,<br />

comme Karen Wierzba et Armando Noguera dans Sumidagawa qui<br />

ont su faire don de leur humanité à cette œuvre contemporaine,<br />

comme Gilles Ragon, Gail Pearson et Josef Wagner dans The Rake’s<br />

Progress, comme Yun Jun Choi, Ariana Chris, Frédéric Antoun et<br />

Paul Kong qui ont préservé à Così Fan Tutte toute sa fraicheur ou,<br />

bien sûr, Jeanne-­‐Michèle Charbonnet et Gidon Saks, couple infernal<br />

et « magnétique » du Château de Barbe-Bleue mis en scène par<br />

Patrice Caurier et Moshe Leiser.<br />

Les images de Julia Fullerton-­‐Batten peuplent la saison 2007-­‐2008<br />

Le visuel de la saison et les photos illustrant la plupart<br />

des spectacles lyriques 2007-­‐2008, sont de Julia<br />

Fullerton-­‐Batten qui est née en Allemagne et vit<br />

aujourd’hui à Londres. Elle a été, avec Matthew<br />

Pillsbury, lauréate 2007 de la Fondation HSBC pour la<br />

Photographie et le Festival d’Arles leur a consacré<br />

durant l’été 2007 une exposition pour permettre au<br />

public d’avoir une vision globale de cette « jeune<br />

génération de photographes ».<br />

Alain Sayag, conseiller artistique 2007 de la Fondation HSBC dit de Julia Fullerton-­‐Batten :<br />

« Elle détourne les moyens de la photo publicitaire… Elle provoque le spectateur par une<br />

narrativité esquissée mais non développée. Les couleurs sont sourdes, hormis une touche colorée<br />

ici ou là, les vêtements et lumières recherchés, et les modèles, adoptent une attitude ambiguë et<br />

tendue, déterminant une atmosphère visuellement et émotionnellement bizarrement aliénée. Ses<br />

images combinent la perfection technique des photos publicitaires, leur apparente lisibilité<br />

immédiate, l’évidence de leur composition et pourtant leur message est pour le moins ambigu. »<br />

5


Photo Michael Clements<br />

Extraits de la presse pour<br />

LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />

LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />

IL FALLAIT OSER<br />

« Ouvrir une saison avec Bartók, il fallait<br />

oser. La salle flambante neuve le Quai<br />

s’est pourtant remplie d’un public<br />

enthousiaste pour le premier spectacle<br />

lyrique dans ce lieu depuis son<br />

inauguration en juin dernier. »<br />

Maxime Kapriellan,<br />

ResMusica.com, septembre 2007.<br />

BARBE-BLEUE ET SES FEMMES<br />

« A <strong>Angers</strong>, c’est l’opéra de Bartók qui<br />

fait l’ouverture de la nouvelle salle le<br />

Quai (900 places), pour la nouvelle entité<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>. Comme le suggère<br />

le titre, c’est de la forteresse intérieure<br />

du séducteur qu’il s’agit là, et le duo de<br />

metteurs en scène Patrice Caurier-­‐Moshe<br />

Leiser pousse cette logique à l’extrême :<br />

plus de château, plus de lac de larmes,<br />

plus de diamants éclaboussés de sang,<br />

plus d’épouses fantômes, nous sommes<br />

dans une chambre d’hôtel privée de<br />

fenêtre, où une femme emploie tous les<br />

arguments à sa disposition – à com-­‐<br />

mencer par le sexe – pour déverrouiller<br />

l’âme de l’homme qu’elle aime. Elle y<br />

laissera la vie. […] Patrice Caurier et<br />

Moshe Leiser actualisent les œuvres du<br />

passé, mais s’ils en transposent l’action,<br />

c’est pour mieux en atteindre le cœur.<br />

Sous la direction du jeune chef Daniel<br />

Kawka, l’Orchestre National des Pays de<br />

la Loire est littéralement transfiguré, et<br />

Gidon Saks et Jeanne-­‐Michèle<br />

Charbonnet jouent ce jeu de l’amour et<br />

de la mort en acteurs lyriques<br />

consommés. Dans Le Mandarin merveilleux,<br />

donné en première partie<br />

conformément aux vœux du compo-­‐<br />

siteur, Kawka donne des couleurs à la<br />

chorégraphie sage de Lucinda Childs,<br />

impeccablement dansée par le Ballet du<br />

Rhin. A <strong>Nantes</strong>, dimanche en matinée, ce<br />

Bartók a rempli la grande salle de la Cité<br />

des congrès. C’est tout dire ! »<br />

François Lafon,<br />

Le Monde de la Musique, novembre 2007.<br />

LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />

« Comme tout grand soprano<br />

dramatique, Jeanne-­‐Michèle Charbonnet<br />

possède une voix pleine et sonore aux<br />

couleurs de mezzo, une grande égalité<br />

sur toute la tessiture s’avérant un atout<br />

supplémentaire. […] Wagnérien accom-­‐<br />

pli, Gidon Saks incarne ce monstre<br />

ordinaire d’une voix saine et stable, doté<br />

d’un timbre rond et chaud. En fosse,<br />

l’Orchestre National des Pays de la Loire<br />

fait preuve de beaucoup de délicatesse et<br />

de sensualité (harpe, clarinette, violon<br />

etc.), mené avec couleurs par Daniel<br />

Kawka qui s’offre le luxe de deux saluts<br />

sous les bravi déchainés. »<br />

Bernard Bolognesi,<br />

anaclase.com, septembre 2007.<br />

Septembre – octobre 2007 Béla Bartók<br />

Direction musicale Daniel Kawka<br />

Orchestre National des Pays de la Loire<br />

LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />

Chorégraphie Lucinda Childs<br />

Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />

Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

Ce Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók était un événement à<br />

plus d’un titre. Artistique, bien sûr, puisque l’audacieux parti pris<br />

des metteurs en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser – invités<br />

pour la cinquième fois par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> – offrait une vision<br />

sidérante d’une grande œuvre du XX e siècle, injustement méconnue<br />

et trop peudonnéepourtoucherlelarge public auquel elle s’adresse.<br />

Une vision magnifiée par le talent – voix et jeu -­‐ du couple vedette,<br />

Jeanne-­‐Michèle Charbonnet et Gidon Saks, se précipitant dans les<br />

tourments de cet opéra à la limite du cauchemar et de l’inconscient.<br />

Et la passion de Daniel Kawka, jeune chef remarqué lors de la<br />

création mondiale à <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> du Vase de parfums de<br />

Suzanne Giraud et Olivier Py, magnifiait cette musique fougueuse.<br />

Evénement aussi, puisque Le Mandarin merveilleux, présenté en<br />

première partie avec orchestre, également dirigé par Daniel Kawka,<br />

s’avérait plus qu’un complément de programme : l’occasion était<br />

ainsi donnée de découvrir la chorégraphie que Lucinda Childs, l’une<br />

des références de la post-modern dance, avait signé pour le Ballet de<br />

l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin en 2004. Ce Mandarin merveilleux n’était<br />

pas qu’un beau moment de danse, il familiarisait le public à<br />

l’étrange univers de Béla Bartók, l’amenait « naturellement » au<br />

Château de Barbe-Bleue qui suivait après l’entracte.<br />

Evénement aussi parce que ce double spectacle faisait l’ouverture<br />

de la première saison du Quai, la nouvelle salle angevine<br />

officiellement inaugurée au mois de juin précédent. Le ballet de la<br />

première partie, l’opéra de la deuxième partie, permettaient au<br />

public de découvrir toutes les possibilités offertes par ce lieu : vaste<br />

plateau, profonde fosse d’orchestre et bonne acoustique pour un<br />

spectacle lyrique. Pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, cette salle est un<br />

véritable atout. Sa jauge de 901 places en version lyrique permet de<br />

réaliser, en deux séances, presque autant de spectateurs qu’en trois<br />

séances au Grand Théâtre ; la taille de la fosse d’orchestre permet<br />

enfin de présenter à <strong>Angers</strong> les œuvres servies par un grand<br />

nombre de musiciens alors qu’Elektra avait dû être présenté en<br />

version de concert au Centre de congrès et qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

avait dû renoncer aux représentations angevines de Jenůfa ; la<br />

saison du Quai ne commençant le plus souvent qu’en octobre,<br />

autorisait d’envisager de pouvoir y répéter les nouvelles<br />

productions les plus lourdes de l’opéra sans avoir à louer sur une<br />

longue période la coûteuse Cité des congrès de <strong>Nantes</strong>. Il était<br />

également important que l’opéra, en tant que discipline, soit<br />

présent dans ce nouveau lieu qui, parce qu’il héberge aussi, à<br />

l’année, le Nouveau Théâtre d’<strong>Angers</strong> – centre dramatique Pays de<br />

la Loire et le Centre national de danse contemporaine, va désormais<br />

cristalliser l’essentiel du spectacle vivant à <strong>Angers</strong>. Il faut souligner<br />

que les équipes tant du Quai que du NTA ou du CNDC ont pris<br />

beaucoup de soin pour qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> se sente au mieux<br />

dans les nouveaux locaux, y travaille dans les meilleures conditions<br />

humaines et techniques, se sente partie prenante de l’activité<br />

générale du lieu. Les spectateurs angevins ont ainsi pu découvrir de<br />

façon idéale le nouveau lieu de spectacle de leur ville.<br />

6<br />

Nouvelle production<br />

LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />

Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />

Nouvelle production d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

Le Quai à <strong>Angers</strong> et la Cité des congrès à <strong>Nantes</strong>


Extraits de la presse suite…<br />

LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />

LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />

LA CHAMBRE AUX SECRETS<br />

« On sait gré à Caurier et Leiser d’avoir<br />

tiré toutes les conséquences du livret,<br />

que personne n’avait osé lire dans son<br />

implacable évidence. Leur mise en scène<br />

colle mot à mot au texte de Balázs,<br />

inexorable descente aux enfers que peut<br />

être la révélation de soi-­‐même.<br />

Formidable coup au plexus d’un<br />

spectacle absolument abouti, qui capte<br />

l’attention seconde après seconde par<br />

une direction d’acteurs époustouflante.<br />

Jeanne-­‐Michèle Charbonnet, en grande<br />

voix, saisit toute la densité d’un<br />

personnage qu’elle avait abordé jusque-­‐<br />

là de façon assez décousue, et la basse<br />

profonde, saturée d’harmoniques, de<br />

Gidon Saks traduit les tourments de<br />

Barbe-­‐Bleue avec une terreur<br />

grandissante. En fosse, Daniel Kawka ne<br />

fait pas sonner les grandes orgues,<br />

oubliant Wagner pour désigner l’autre<br />

source d’inspiration de Bartók :<br />

Debussy. »<br />

Jean-­‐Charles Hoffelé,<br />

Diapason, octobre 2007.<br />

OUVERTURE MAGNIFIQUE<br />

D’INTENSITE A L’OPERA<br />

« La programmation d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> pour cette année s’annonce<br />

captivante et détonante. A l’image de la<br />

soirée d’ouverture qui en donnait un<br />

retentissant avant-­‐goût. »<br />

Courrier de l’Ouest, 25 septembre 2007.<br />

Extraits de la presse pour<br />

CASSE-NOISETTE<br />

Photo DR/Masterfile<br />

UN CASSE-NOISETTE<br />

« DROLEMENT » MAGIQUE<br />

« Le ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du<br />

Rhin était invité, samedi soir, par<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> pour une<br />

représentation débridée du célèbre<br />

ballet classique Casse-Noisette.<br />

Ce Casse-Noisette original mêle humour,<br />

sarcasme, ironie et lucidité sur le<br />

réalisme social. Le spectateur est plongé<br />

dans un monde imaginaire, où les<br />

repères sont transposés, où les<br />

personnages et le décor sont vus sous<br />

différents angles. Sur la musique<br />

endiablée de Tchaïkovski, les danseurs<br />

volent […].<br />

Les danseurs de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />

ont assurément proposé une version<br />

drôle, fine et pleine de vie du ballet le<br />

plus dansé du monde. »<br />

Courrier de l’Ouest, 24 septembre 2007.<br />

La première partie permettait au Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />

de danser Le Mandarin merveilleux avec orchestre – un Orchestre<br />

National des Pays de la Loire au mieux de sa forme sous la baguette<br />

de Daniel Kawka -­‐, un plaisir partagé par le public qui, en plus du<br />

choc visuel de la très sobre et très efficace chorégraphie de Lucinda<br />

Childs, pouvait découvrir toute la richesse musicale et émotionnelle<br />

de la partition de Béla Bartók. Les nombreuses réactions<br />

enthousiastes des spectateurs à la sortie de cette soirée ont montré<br />

à quel point cette initiative – cette soirée chorégraphique et<br />

lyrique -­‐ avait été appréciée.<br />

Autour du Château de Barbe-Bleue et de Béla Bartók<br />

Carte blanche à Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />

A l’occasion de la nouvelle production du Château de Barbe-Bleue, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> avait proposé à Patrice Caurier et Moshe Leiser, les metteurs en scène, de<br />

choisir un film en miroir de leur travail sur cette œuvre. Ils ont présenté Le Dernier<br />

Tango à Paris (1972, 2h09), film franco-­‐italien de Bernardo Bertolucci, avec<br />

Marlon Brando et Maria Schneider.<br />

Cinéma Katorza de <strong>Nantes</strong>, le jeudi 6 septembre 2007 à 19h30.<br />

Concert lecture gratuit du Quatuor Liger<br />

Conçues comme apéritif aux représentations du Mandarin merveilleux et du<br />

Château de Barbe-Bleue à la cité des congrès, la présentation et l’interprétation par<br />

les musiciens du Quatuor Liger du troisième quatuor à cordes de Béla Bartók<br />

permettaient de « vivre de l’intérieur » la genèse de ce chef-­‐d’œuvre.<br />

Théâtre Graslin, le dimanche 23 septembre 2007 à 11h.<br />

4 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

2 séances à <strong>Angers</strong> 2 séances à <strong>Nantes</strong><br />

4 352 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

3 684 payants 194 à la répétition générale 474 invités, partenaires, servitudes<br />

1 230 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />

dont 435 abonnés<br />

2 928 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />

dont 2 035 abonnés<br />

108 860 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

36 260 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong><br />

72 600 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />

Septembre – octobre 2007 Ballet<br />

CASSE-NOISETTE<br />

de Piotr Ilyitch Tchaïkovsky<br />

7<br />

Chorégraphie Jo Strømgren<br />

Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />

Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong> et Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong><br />

Production du Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin 2000<br />

Pensé pour « rentabiliser » au mieux la présence du Ballet de<br />

l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin pendant sa présence obligée à <strong>Nantes</strong> et<br />

<strong>Angers</strong> pour y danser Le Mandarin merveilleux, ce Casse-Noisette<br />

permettait aussi de lancer la saison au Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et<br />

de montrer au public angevin que le Grand Théâtre ne serait pas<br />

déserté par l’<strong>Opéra</strong> avec l’ouverture du Quai.<br />

Avec 96,94% de fréquentation, les spectateurs ont fait honneur à<br />

cette nouvelle proposition d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> qui a permis de<br />

toucher un nouveau public – seulement 21,56% d’abonnés hors<br />

abonnement dans les salles – et de montrer à quel point la<br />

demande en grandes compagnies, notamment classiques, est forte.<br />

4 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

1 séance à <strong>Angers</strong> 3 séances à <strong>Nantes</strong><br />

2 563 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

2 321 payants 242 invités, partenaires, servitudes<br />

708 spectateurs à <strong>Angers</strong> spectacle proposé hors abonnement<br />

1 855 spectateurs à <strong>Nantes</strong> spectacle proposé hors abonnement<br />

55 300 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

16 515 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong><br />

38 785 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong>


Extraits de la presse pour<br />

LE MONDE DE LA LUNE<br />

Photo Olaf Veltman<br />

IL MONDO DELLA LUNA EST PAVE DE<br />

BONNE HUMEUR<br />

« Le choix, qui n’avait rien d’une facilité,<br />

de donner pour les fêtes de fin d’année<br />

un opéra peu connu de Joseph Haydn a<br />

été largement approuvé, vendredi soir,<br />

par le public de l’<strong>Opéra</strong>. […] Yoshi Oïda a<br />

choisi d’installer la comédie sur scène,<br />

les changements se font à vue, les<br />

costumes sont sur scène, un échafaudage<br />

fait le lien entre le haut et le bas de cet<br />

univers comique, l’imagination du<br />

spectateur est constamment requise<br />

pour partager la fantaisie qui égaie la<br />

scène. […] L’orchestre de Bretagne, très à<br />

l’aise dans ce répertoire, sert avec<br />

dynamisme cette superbe musique. Car<br />

quelle musique ! La partition est de<br />

premier ordre, elle atteint des sommets<br />

dans le II e acte, on croirait entendre du<br />

Mozart. »<br />

Gérard Pernon,<br />

Ouest France, 31 décembre 2007.<br />

FANTAISIE ONIRIQUE<br />

« Yoshi Oïda s’empare de cette comédie<br />

onirique sans artifices mais avec habileté<br />

et humour, faisant surgir d’un cadre<br />

épuré de belles images poétiques et<br />

dirigeant avec soin une sympathique<br />

troupe de jeunes chanteurs. Pour<br />

souligner la subtilité de caractères<br />

finement croqués, et favoriser l’empathie<br />

entre le spectateur et les acteurs, le<br />

metteur en scène a choisi une approche<br />

au second degré: pendant l’ouverture,<br />

les chanteurs font leur apparition sur<br />

scène en tenue contemporaine et se<br />

déguisent à vue “pour nous raconter<br />

l’histoire dont ils vont être les<br />

protagonistes“. Le dispositif scénique, à<br />

la fois sobre et imaginatif, souligne par<br />

ses tréteaux la thématique du théâtre<br />

dans le théâtre. Décors, costumes et<br />

lumières concourent à dessiner un<br />

Monde de la lune malicieux et magique. »<br />

Vincent Deloge,<br />

ResMusica.com, 31 décembre 2007.<br />

UN MONDE DE LA LUNE FEERIQUE<br />

« <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a présenté au<br />

Grand Théâtre Le Monde de la lune de<br />

Joseph Haydn dans une mise en scène,<br />

magnifique d’intelligence et d’interprétation<br />

poétique, de Yoshi Oïda.<br />

Une fois l’objectif lunaire atteint […],<br />

tombaient les masques et volaient les<br />

oreillers. […] Le tonnerre grondait […], le<br />

père pardonnait la moquerie et trinquait<br />

avec filles et gendres. Ceux-­‐ci s’en<br />

allaient ensuite allumer mille étoiles […]<br />

pour appeler au ciel nos regards<br />

émerveillés et nous questionner sur les<br />

tromperies de notre monde. »<br />

Métabole,<br />

Courrier de l’Ouest, 29 janvier 2008.<br />

Janvier 2008 Nouvelle production<br />

LE MONDE DE LA LUNE<br />

de Franz Joseph Haydn<br />

10<br />

Direction musicale Jean-­‐François Verdier<br />

Mise en scène Yoshi Oïda<br />

Orchestre de Bretagne<br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />

Coproduction <strong>Opéra</strong> de Rennes, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>,<br />

Grand Théâtre de la ville de Luxembourg<br />

Trop souvent tenu à l’ombre de Mozart dont venait de s’achever le<br />

250 e anniversaire de la naissance, Franz Joseph Haydn pouvait<br />

enfin paraître, sous son jour le plus enjoué, avec ce Drama Giocoso<br />

librement inspiré d’une farce de Carlo Goldoni. L’<strong>Opéra</strong> de Rennes,<br />

« pilote » de la mise en œuvre de cette coproduction, servie par<br />

l’Orchestre de Bretagne à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong>, accueillait en<br />

premier cette nouvelle production dont il a fait son spectacle de fin<br />

d’année. La mise en scène, signée du comédien et metteur en scène<br />

Yoshi Oïda, devenu une légende du théâtre dans le sillage de Peter<br />

Brook pour lequel il a beaucoup joué, tirait volontiers vers le<br />

théâtre de tréteaux pour le plus grand plaisir des spectateurs.<br />

La farce et le théâtre de tréteaux devenaient donc une approche<br />

possible de cette œuvre au charme assez indéfinissable – au risque<br />

de perturber la perception de la finesse de sa musique – qui porte<br />

en elle les prémices du classique sans avoir complètement renoncé<br />

à la drôlerie. Cela a servi l’action culturelle, notamment pour un<br />

travail en profondeur avec les collégiens de Loire-­‐Atlantique,<br />

appréciant ce spectacle bien peu guindé en regard de leurs craintes.<br />

Cet opéra, bien que peu connu du grand public, a cependant<br />

enregistré un succès plus qu’honorable, surtout à <strong>Nantes</strong> (84,80%<br />

de fréquentation), même si la fréquentation des représentations<br />

angevines (64,43%) a été contrariée par la tenue simultanée du<br />

festival Premiers Plans qui fêtait ses vingt ans d’existence.<br />

Autour du Monde de la lune<br />

Conférence du musicologue Patrick Barbier<br />

Musée Dobrée à <strong>Nantes</strong>, le jeudi 17 janvier 2008. Club Graslin <strong>Opéra</strong>.<br />

Foyer du public du Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong>, le Jeudi 17 janvier à 20h.<br />

Les Amis de l’art lyrique.<br />

Musique au collège pour 347 collégiens de Loire-Atlantique<br />

<strong>Opéra</strong>tion réalisée en collaboration avec Musique et Danse en Loire-Atlantique.<br />

• Edition d’un guide pédagogique par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

• Journée de préparation des enseignants incluant notamment<br />

-­‐ Interventions de concepteurs de la production<br />

-­‐ Moment de répétition du spectacle à l’opéra de Rennes<br />

• Parcours d’éducation artistique :<br />

-­‐ Intervention dans chaque classe de la compagnie Bel Viaggio pour un<br />

atelier de sensibilisation au théâtre italien via une pratique simple de<br />

jeu commedia dell’arte.<br />

-­‐ Rencontre de chaque classe avec un ou deux solistes de la production,<br />

conclue par une intervention chantée<br />

-­‐ Rencontre des collégiens avec des membres de l’équipe d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> — direction, action culturelle, technique<br />

-­‐ Visite du théâtre Graslin.<br />

12 représentations à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong><br />

dont 4 séances à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> 3 séances à <strong>Angers</strong><br />

7 160 spectateurs à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong><br />

dont 2 529 à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

dont 4 621 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

4 336 payants 295 invités, partenaires, servitudes<br />

3 324 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />

dont 2 009 abonnés<br />

1 297 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />

dont 601 abonnés<br />

116 415 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

80 470 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />

35 945 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>


Extraits de la presse pour<br />

THE RAKE’S PROGRESS<br />

Photo DR/Masterfile<br />

RAKE’S CODA<br />

« Au fil de quatre Rake’s Progress en<br />

moins d’un an, André Engel, Olivier Py ou<br />

Robert Lepage ont montré que la fête<br />

était souvent triste. Le giocoso d’une<br />

partition où Stravinsky semble appliquer<br />

la morale de L’Histoire du soldat s’est-­‐il<br />

envolé à jamais ? Non, répondent la mise<br />

en scène de Carlos Wagner et la direction<br />

de Nicolas Chalvin. Le premier en<br />

refusant de voir l’envers du décor, bien<br />

sûr pour mieux le laisser paraître, le<br />

second en rendant à l’orchestre de<br />

Stravinsky son ton persifleur, par-­‐delà<br />

les modestes moyens de la phalange<br />

ligérienne. L’ouvrage ne devrait jamais<br />

perdre son caractère festif malgré sa fin<br />

sinistre, déclin d’un personnage abusé<br />

d’abord par lui-­‐même. […] Après le<br />

spectacle fluide et poétique d’Olivier Py,<br />

Carlos Wagner est parvenu lui aussi à<br />

dire sa vérité. »<br />

Jean-­‐Charles Hoffelé,<br />

Diapason, mai 2008.<br />

THE RAKE’S PROGRESS<br />

« The Rake’s Progress, on le sait, peut<br />

s’accommoder d’une présentation<br />

réduite, voire ascétique, dans la lignée de<br />

L’Histoire du soldat dont, à plusieurs<br />

égards, il est la prolongation. […] Carlos<br />

Wagner focalise l’attention sur un jeu<br />

d’acteurs serré, qui exige beaucoup des<br />

interprètes, du chœur en particulier. […]<br />

L’ensemble, cohérent, plonge dans une<br />

ambiance d’un modernisme très “british“<br />

qui convient particulièrement au texte<br />

d’Auden, d’un sérieux et d’un humour<br />

également acides. »<br />

Jean Lehel,<br />

<strong>Opéra</strong> Magazine, avril 2008.<br />

LIBERTINAGE A ANGERS<br />

« La production signée Carlos Wagner<br />

contraste radicalement avec celle<br />

d’Olivier Py. Le metteur en scène<br />

espagnol opte pour un plateau noir<br />

dépouillé, animée par une “tournette“<br />

désaxée. Guère d’accessoires, mais des<br />

lumières bien réglées et le tour est joué :<br />

l’attention reste focalisée sur le parcours<br />

de Tom Rackewell, bien plus facile à<br />

suivre qu’à Paris. L’orchestre sonne bien,<br />

efficacement dirigé par Nicolas Chalvin.<br />

De la distribution émerge l’Anne Trulove<br />

de Gaïl Person qui, pour une prise de<br />

rôle, séduit immédiatement par la<br />

fraicheur de son interprétation. Autre<br />

prise de rôle, celle du baryton Josef<br />

Wagner, qui incarne un remarquable<br />

Nick Shadow. Gilles Ragon est un Tom<br />

Rakewell qui en impose par sa puissance<br />

expressive et sa musicalité. […] Une<br />

réussite à l’actif d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong>. »<br />

Philippe Thanh,<br />

La Lettre du musicien, avril 2008.<br />

Mars -­‐ avril 2008 Nouvelle production<br />

THE RAKE’S PROGRESS<br />

(La Carrière du libertin)<br />

de Igor Stravinsky<br />

11<br />

Direction musicale Nicolas Chalvin<br />

Mise en scène Carlos Wagner<br />

Orchestre National des Pays de la Loire<br />

Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong> et Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong><br />

Coproduction <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, <strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

The Rake’s Progress était cette fois «piloté » par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> et servi à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong> par un Orchestre<br />

National des Pays de la Loire subtilement dirigé par Nicolas<br />

Chalvin. Œuvre américaine et « morale » de Igor Stravinsky, cet<br />

opéra a révélé, dans la mise en scène de Carlos Wagner, tout son<br />

sens, du grotesque pathétique à l’humour glacial et dévastateur.<br />

L’histoire, variation moderne de celle de Faust, transforme l’argent,<br />

la corruption et la débauche en autant d’armes diaboliques. Ces<br />

thèmes ont touché les spectateurs par leur actualité, reléguant au<br />

rayon des clichés l’image d’œuvres lyriques éternellement<br />

esthétiques mais vides, faites d’un rêve éloigné du monde réel. La<br />

table ronde, les conférences, les parcours commentés qu’ont fait<br />

naître cette production ont dépassé la simple sensibilisation : ils<br />

ont montré à quel point l’opéra peut faire naître débat et réflexion,<br />

nourrir l’homme contemporain dans ses interrogations.<br />

Autour de The Rake’s Progress<br />

Table-ronde Regards d’artistes sur l’homme, la société et ses corruptions<br />

Bibliothèque Toussaint à <strong>Angers</strong>, le mercredi 30 janvier 2008 à 18h30.<br />

L’influence des gravures de William Hogarth sur l’opéra de Stravinsky<br />

Conférence à deux voix du professeur Frédéric Ogée et du musicologue<br />

Pascal Terrien.<br />

Musée des Beaux-­‐Arts d’<strong>Angers</strong>, le jeudi 14 février 2008 à 20h.<br />

Musée Dobrée à <strong>Nantes</strong>, le mercredi 19 mars 2008. Club Graslin <strong>Opéra</strong>.<br />

Parcours commenté D’Hogarth à Stravinsky<br />

ou Comment les Beaux-Arts et la musique entrent en dialogue<br />

Musée des Beaux-­‐Arts d’<strong>Angers</strong>, les mercredi 13 et samedi 16 février 2008 à 16h.<br />

Parcours organisé par les musées d’<strong>Angers</strong>.<br />

Répétition publique dans le cadre de Tous à l’<strong>Opéra</strong> !<br />

Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong>, le samedi 16 février 2008 à 14h.<br />

Pass’<strong>Opéra</strong> pour 387 lycéens de la région Pays de la Loire<br />

<strong>Opéra</strong>tion réalisée en collaboration avec le service culturel du conseil régional des Pays de la<br />

Loire, avec le concours du rectorat de l’académie de <strong>Nantes</strong>.<br />

• Edition d’un guide pédagogique par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

• Parcours d’éducation artistique :<br />

-­‐ Table ronde Regards d’artistes sur l’homme, la société et ses corruptions<br />

-­‐ Intervention dans chaque classe sur Les Figures du mal par Hélène Gay,<br />

comédienne, metteure en scène et plasticienne<br />

-­‐ conférence à deux voix de Frédéric Ogée et Pascal Terrien<br />

-­‐ Parcours commenté au musée des beaux-­‐arts d’<strong>Angers</strong><br />

-­‐ Duos discussion sur Corruption et libertinage lors d’un parcours XVII e et<br />

XVIII e siècles au musée des beaux-­‐arts de <strong>Nantes</strong><br />

-­‐ Parcours poétique à la bibliothèque anglophone d’<strong>Angers</strong> avec Tony<br />

Baker, poète et compositeur de jazz, pour une approche de la littérature<br />

et de la poésie anglaise à travers des œuvres de Wystan Hugh Auden.<br />

11 représentations à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong><br />

dont 3 séances à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> 3 séances à <strong>Angers</strong><br />

7 130 spectateurs à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong><br />

dont 1 842 à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

dont 5 288 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

4 562 payants 297 à la répétition générale 429 invités, partenaires, servitudes<br />

1 555 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />

dont 528 abonnés<br />

3 436 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />

dont 1 884 abonnés<br />

123 715 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

84 155 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong><br />

39 560 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong>


Photo Julia Fullerton-Batten<br />

Extraits de la presse pour<br />

COSI FAN TUTTE<br />

COSI FAN TUTTE<br />

« Les productions qui ne vieillissent pas<br />

sont plus que rares. Celle de Così Fan<br />

Tutte conçue par Pierre Constant en<br />

1995, pou l’Atelier Lyrique de Tourcoing,<br />

n’a pas pris une ride. Elle sent bon les<br />

vieilles maisons en pierre, fraiches<br />

malgré le ciel d’un bleu implacable qu’on<br />

entrevoit à travers les persiennes semi<br />

fermées, le soleil impitoyable qui darde<br />

ses rayons dorés (remarquables<br />

éclairages de Jacques Rouveyrollis), la<br />

chaleur écrasante des belles journées<br />

d’Italie ; elle nous décrit l’intimité<br />

profonde des boudoirs féminins et celle,<br />

moite, des saunas masculins après les<br />

séances de sport. Elle nous raconte, un<br />

petit peu, les désordres des sentiments,<br />

et aussi, timidement, l’appel des sens.<br />

D’autres, avant, ont fait plus décoratif.<br />

D’autres, après, ont fait plus explicite. Ce<br />

Così en demi-­‐teinte est un charmant<br />

compromis. »<br />

Catherine Scholler,<br />

<strong>Opéra</strong> magazine, avril 2008.<br />

POUR TOUS TANT DE BEAUTE !<br />

« <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a parachevé sa<br />

saison angevine de la plus belle des<br />

façons. De la mise en scène sobre,<br />

intelligente et délicate aux plumages<br />

resplendissants et aux ramages d’une<br />

beauté, d’une force et d’une intensité<br />

inouïes, ce Così Fan Tutte fourmille<br />

d’instants magiques, poignants et<br />

transcendants. […] Tout cela est au<br />

diapason du génie mozartien dont l’art<br />

de se jouer des contraintes […] est au<br />

cœur, porté par un Orchestre National<br />

des Pays de la Loire de main de maître<br />

irlandais Mark Shanahan emmené. Le<br />

public du Grand Théâtre ne se lasse pas<br />

d’acclamer cet exquis Così. »<br />

Ouest France, 18 juin 2008.<br />

AINSI FONT-ELLES TOUTES…<br />

« Ainsi font-­‐elles toutes. C’est ce que<br />

chante le sage Don Alfonso en orientant<br />

le miroir vers toutes les femmes assisses<br />

dans le Théâtre Graslin. […] Des voix<br />

pures, taillées dans le diamant, celle de la<br />

soprano Yun Jung Choi, de la mezzo<br />

Ariana Chris, Fiordiligi et Dorabella,<br />

profils d’oiseaux-­‐lyres à la proue de leur<br />

lit. Bateau ivre d’amour, bastion<br />

longtemps imprenable, forteresse<br />

finalement assiégée sous la torture du<br />

désir. […] Pierre Constant s’empare de<br />

cette double inconstance, évite la farce<br />

par la sobriété, sublime l’humour de<br />

Mozart. Les personnages ne sont jamais<br />

figés mais s’affrontent dans une<br />

chorégraphie limpide, qui fait passer les<br />

trois heures du spectacle à la vitesse d’un<br />

songe et finir la saison d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> en beauté »<br />

Ouest France, 3 juin 2008.<br />

Mai -­‐ juin 2008 COSI FAN TUTTE<br />

de Wolfgang Amadeus Mozart<br />

Direction musicale Mark Shanahan<br />

Mise en scène Pierre Constant<br />

12<br />

Orchestre National des Pays de la Loire<br />

Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />

Production Atelier Lyrique de Tourcoing 1995<br />

Reprise d’une production de l’Atelier lyrique de Tourcoing de 1995,<br />

Così Fan Tutte finissait avec éclat la saison d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />

Il pouvait pourtant paraître périlleux de reprendre une production<br />

treize ans plus tard, d’autant que la mise en scène de Pierre<br />

Constant avait à l’époque marqué les esprits. Mais si les époques<br />

changent et les goûts aussi, cette œuvre de la maturité de Mozart<br />

qui porte sur les égarements amoureux de la jeunesse un regard<br />

plus humain, tendre, que désabusé ou cruel, trouvait un étrange<br />

écho dans la mise en scène, aujourd’hui reprise avec émotion par<br />

un Pierre Constant parvenu à l’âge de la sagesse, qui a, tout autant<br />

que dans la mise en scène d’origine, su guider avec intelligence et<br />

bienveillance la jeunesse de ses interprètes — Yun Jung Choi,<br />

Ariana Chris, Frédéric Antoun et Paul Kong, étonnants de fraîcheur<br />

et de sensualité naïve. La finesse de l’intrigue en sortait intacte,<br />

était mise en lumière avec soin, bien loin d’une comédie facile ou<br />

d’une simple variation moqueuse sur la fidélité. Rien de la gravité<br />

des sentiments, des incertitudes du cœur, n’étaient délaissés et la<br />

dangereuse profondeur de l’œuvre, mettant à mal une vision<br />

confortable de l’amour dans le mariage, rendait à l’œuvre cette<br />

saveur aigre-­‐douce si chère au compositeur.<br />

Tout est dit dans la musique chez Mozart. Mark Shanahan, encore<br />

présent dans les esprits des spectateurs d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

qu’il a su mener aux larmes par sa direction de Jenůfa de Leoš<br />

Janáček la saison passée, s’en est fait le serviteur attentif et<br />

respectueux. Son travail exigeant et précis, mené avec patience<br />

attentive et humour discret, a permis à l’Orchestre National des<br />

Pays de la Loire de ne rien perdre des nuances de la musique du<br />

compositeur,auxjeunes chanteurs d’harmoniser voix et sentiments.<br />

Les nombreux spectateurs (94,83% de fréquentation, seules<br />

quelques mauvaises places n’ayant pu trouver preneurs) qui ont vu<br />

ce Così Fan Tutte sont tombés sous le charme de cette production<br />

qui, ainsi que l’a écrit <strong>Opéra</strong> magazine, « n’a pas pris une ride ». Il<br />

semble décidemment bien difficile de passer une saison sans le<br />

génie de Mozart.<br />

Autour de Così Fan Tutte<br />

Rencontre de Pierre Constant avec les associations<br />

Rencontre organisée en collaboration avec la Charte culture et solidarité d’<strong>Angers</strong>.<br />

Belle-Beille vient à Graslin<br />

<strong>Opéra</strong>tion réalisée en collaboration avec la Charte culture et solidarité d’<strong>Angers</strong>.<br />

Après la venue d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> dans leur quartier pour Le Comte Ory, les<br />

habitants de Belle-­‐Beille d’<strong>Angers</strong> dont souhaité poursuivre leur découverte de<br />

l’opéra en venant rendre visite au Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong>. Au menu :<br />

-­‐ Visite de l’atelier couture<br />

-­‐ Découverte du travail du perruquier<br />

-­‐ Visite du théâtre Graslin.<br />

8 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> 3 séances à <strong>Angers</strong><br />

5 903 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

5 222 payants 371 à la répétition générale 310 invités, partenaires, servitudes<br />

3 623 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />

dont 2 298 abonnés<br />

1 909 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />

dont 652 abonnés<br />

146 070 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

85 255 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />

60 815 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>


Extraits de la presse pour<br />

L’ENFANT ET LES SORTILEGES<br />

au Théâtre de l’Athénée<br />

CRUEL ET TENDRE PARADIS<br />

« On a peine à le croire : cette production<br />

de L’Enfant et les sortilèges a vu le jour en<br />

1989, à l’Atelier d’interprétation vocale<br />

de l’<strong>Opéra</strong> national de Lyon. Reprise par<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de<br />

Rennes, elle a beaucoup tourné, toujours<br />

avec le même succès, et son périple est<br />

loin d’être terminé. Il faut dire que la<br />

mise en scène de Patrice Caurier et<br />

Moshe Leiser est un modèle de charme,<br />

d’intelligence, de simplicité. […]<br />

De leurs huit interprètes, Caurier et<br />

Leiser ont obtenu une diction nette et<br />

précise, qui fait ressortir les mots — on<br />

ne perd pas une miette d’un texte<br />

lumineux, merveilleusement ciselé.<br />

Etre un bon chanteur ne suffit pas pour<br />

s’attaquer à Ravel, il faut également être<br />

un musicien expert. Thomas Dolié (le<br />

Fauteuil, l’Arbre), Kareen Durand (le Feu,<br />

la Pastourelle), Delphine Galou (la Mère,<br />

la Tasse, la Libellule), Simon Jaunin<br />

(l’Horloge, le Chat), Gaële Le Roi<br />

(l’Enfant), Jean-­‐Louis Meunier (la<br />

Théière, la Rainette), Sandrine Sutter (la<br />

Bergère, le Pâtre, l’Ecureuil), Katia<br />

Velletaz (la Princesse, la Chauve-­‐Souris)<br />

forment la plus sympathique des<br />

équipes. Le public sort ravi de ces<br />

cinquante minutes. Pour les plus jeunes,<br />

quelle meilleure initiation à l’art d’un<br />

compositeur de génie et à la magie de<br />

l’opéra ! »<br />

Michel Parouty,<br />

Les Echos, 3 décembre 2007.<br />

UN CONTE UNIVERSEL<br />

« Faut-­‐il y aller ? Sans hésiter, car il y a<br />

dans le livret une résonance<br />

environnementale parfaitement dans<br />

l’air du temps, et à laquelle lui-­‐même<br />

n’ était pas insensible. […] Que les<br />

admirateurs du génial orchestrateur<br />

qu’était Ravel se rassurent : “La<br />

réduction de Didier Puntos est très<br />

respectueuse de la partition originelle.”<br />

Au point que ce dernier n’a pas hésité à<br />

utiliser une bande orchestrale pour in-­‐<br />

troduire le passage du jardin, musicale-­‐<br />

ment l’un des plus riches de l’ouvrage. »<br />

Thierry Hilleriteau,<br />

Figaroscope, 14 novembre 2007.<br />

VOIX A LA CLARTE D’EAU FRAICHE<br />

« Gaële Le Roi […], petite et toute mince,<br />

les pommettes pointues et les genoux<br />

noueux, entre dans les personnages de<br />

gamins, gamines comme s’ils avaient été<br />

inventés pour elle. Jeu effronté de fine<br />

comédienne et voix à la clarté d’eau<br />

fraiche, elle incarne ce mélange subtil de<br />

sensualité terrienne de Colette et<br />

d’irrévérence acidulée de Ravel . »<br />

Caroline Alexander,<br />

webthea.com, 19 novembre 2007.<br />

Novembre 2007 -­‐ mai 2008 EN TOURNEE<br />

L’ENFANT ET LES SORTILEGES<br />

de Maurice Ravel<br />

13<br />

Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />

Version pour piano à quatre mains, flûtes et violoncelle, de Didier Puntos<br />

En tournée nationale et Le Quai à <strong>Angers</strong><br />

Production de l’<strong>Opéra</strong> National de Lyon 1989<br />

Reprise de production <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 2006, coproduction <strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

Belle aventure que L’Enfant et les sortilèges qui a poursuivi cette<br />

saison une tournée nationale qui, en 34 représentations, l’a conduit<br />

à Paris, Valence, Reims, Guyancourt, Vélizy, Marseille, Calais,<br />

Luxembourg, Valenciennes, Dieppe, Boulogne-­‐sur-­‐Mer, en passant<br />

par quatre séances au Quai à <strong>Angers</strong>. Rappelons que cette reprise<br />

de la production de l’<strong>Opéra</strong> de Lyon de 1989 apportait, dès la<br />

saison 2005-­‐2006, la preuve par l’exemple d’un certain nombre de<br />

principes défendus par le projet culturel du directeur général<br />

d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>. Qu’il est possible de produire des formes<br />

moyennes de qualité, qu’il est possible de coproduire entre maisons<br />

avec une réelle complicité allant du projet jusqu’aux<br />

représentations, qu’il est possible d’organiser des tournées lyriques<br />

en région sans renoncer aux salles moins bien équipées<br />

techniquement, qu’il est possible d’élargir le public et de répondre<br />

à son attente bien réelle, qu’il est possible d’intéresser à l’opéra des<br />

populations que des a priori jugeaient hostiles, qu’il est possible de<br />

mobiliser plusieurs régions sur un projet lyrique, qu’il est possible<br />

d’atteindre, au travers d’une telle initiative, une notoriété nationale,<br />

de renforcer l’idée d’un pôle lyrique fort à l’Ouest de la France.<br />

Rien de ce qui était ainsi montré il y a deux saisons par <strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de Rennes n’a perdu de son bien-­‐fondé.<br />

Avec aujourd’hui plus de 70 représentations, l’intarissable succès<br />

de cette reprise renforce même la justesse du propos tenu à<br />

l’époque.<br />

Cette saison, deux faits sont à souligner : les 5 séances au Théâtre<br />

de l’Athénée qui ont offert une nouvelle « vitrine » nationale à cette<br />

production ; les 4 séances angevines qui ont permis à la fois de<br />

mener avec succès une opération de relations publiques avec la<br />

Chambre de commerce et d’industrie de Maine-­‐et-­‐Loire – plus de<br />

deux cents cadres, artisans et dirigeants d’entreprises ont ainsi<br />

payé leurs places pour découvrir l’opéra -­‐ et de gagner un nouveau<br />

public qui, ayant entendu parler du spectacle à sa présentation à<br />

<strong>Nantes</strong>, <strong>Angers</strong> et en région, n’avaient pu y assister. Le choix avait<br />

été fait de préférer la salle 900 pour un plus grand confort<br />

technique et visuel mais en tablant sur une jauge de 500 places. Un<br />

objectif facilement atteint et même, pour la dernière séance,<br />

largement dépassé avec 701 spectateurs. Ce succès ouvre de<br />

nouvelles perspectives pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, permet<br />

d’envisager de reprendre certaines productions récentes pour en<br />

élargir le public.<br />

34 représentations en tournée et à <strong>Angers</strong><br />

5 séances à Paris (Théâtre de l’Athénée, novembre 2007)<br />

1 séance à Valence (février 2008)<br />

4 séances à Reims (février 2008)<br />

1 séance à Guyancourt (février 2008)<br />

1 séance à Vélizy (février 2008)<br />

6 séances à Marseille (mars 2008)<br />

2 séances à Calais (mars 2008)<br />

5 séances à Luxembourg (avril 2008)<br />

1 séance à Valenciennes (avril 2008)<br />

2 séances à Dieppe (mai 2008)<br />

2 séances à Boulogne-­‐sur-­‐Mer (mai 2008)<br />

4 séances à <strong>Angers</strong><br />

2 042 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> au Quai à <strong>Angers</strong><br />

4 562 payants 402 invités, partenaires, servitudes<br />

21 864 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> au Quai


33 CHANTEURS SOLISTES<br />

de 12 nationalités<br />

Argentine<br />

Marcos Fink<br />

Armando Noguera<br />

Australie Louise Callinan<br />

Autriche Josef Wagner<br />

Brésil Luciano Bothelo<br />

Canada<br />

Jeanne-­‐Michele Charbonnet<br />

Ariana Chris<br />

Nigel Smith<br />

Corée Du Sud<br />

Yun Chung Choi<br />

Paul Kong<br />

Israël Gidon Saks<br />

Royaume-Uni<br />

Brian Bannatyne-­‐Scott<br />

Claire Booth<br />

Simon Edwards<br />

Christopher Lemmings<br />

Linda Ormiston<br />

Russie Olga Guryakova<br />

Suisse Isabelle Henriquez<br />

USA<br />

Ann McMahon Quintero<br />

Gail Pearson<br />

dont 13 solistes français<br />

Frédéric Antoun<br />

Pascale Beaudin<br />

Mélanie Boisvert<br />

Nicolas Courjal<br />

Anna Destrael<br />

Gaëlle Le Roi<br />

Delphine Galou<br />

Perruche Ingrid<br />

Franck Leguerinel<br />

Gilles Ragon<br />

Bénédicte Tauran<br />

Mathias Vidal<br />

Karen Wierzba<br />

L’ ’auttrre prrogrrammattiion au Théâttrre Grrasslliin<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a toujours le souci que le Théâtre Graslin dont<br />

il a la gestion, vive le plus possible pour dynamiser l’hyper centre<br />

nantais et permettre à d’autres publics de découvrir « leur »<br />

théâtre. Un désir bien sûr partagé par la ville de <strong>Nantes</strong>, bien<br />

qu’aucun budget ne soit prévu pour assurer une programmation de<br />

ce lieu hors son activité première de production lyrique.<br />

Les récitals, un concert du chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, l’accueil<br />

de 3 concerts de l’Heure musicale du jeudi, de 3 concerts de Da<br />

Camera, de 4 concerts de Stradivaria, de 2 concerts du quatuor<br />

Liger, de 3 « rencontres » Utopik, d’un concert David Chevallier,<br />

d’un Ciné-concert inversé et de 4 concerts gratuits du Conservatoire<br />

de <strong>Nantes</strong>, ont donné à cette saison une forte couleur musicale,<br />

d’autant qu’un récital et cinq concerts faisaient partie des toutes<br />

nouvelles Scènes baroques.<br />

Musique mais pas exclusivement, puisque dans cette autre<br />

programmation on retrouve notamment, dans le cadre d’une<br />

collaboration suivie depuis plusieurs saisons, deux productions du<br />

Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>, dont une plus<br />

spécifiquement destinée au jeune public.<br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> Les récitals<br />

Cette troisième saison de récitals, soutenue par le Club Graslin de<br />

<strong>Nantes</strong>, annoncée dans la brochure de la saison lyrique et<br />

bénéficiant pour la première fois d’un forfait trois récitals, peine<br />

encore à trouver son public alors qu’une nette augmentation de la<br />

fréquentation en 2006-­‐2007 laissait espérer une nouvelle<br />

progression cette saison, déception que ne compense pas une<br />

légère augmentation des recettes (+ 5,57%). L’annulation par Gaële<br />

Le Roi de son récital, pour raison de santé, et son remplacement in<br />

extremis expliquent pour beaucoup le peu de succès du récital de<br />

Ingrid Perruche, moins connue du public nantais que l’interprète de<br />

l’enfant dans L’Enfant et les sortilèges.<br />

15<br />

INGRID PERRUCHE, soprano<br />

Julie Perruche, piano<br />

Mardi 23 octobre 2007 à 20h<br />

Programme Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Claude Debussy<br />

277 spectateurs dont 215 payants et 62 invités, partenaires, servitudes<br />

dont 128 forfaits à trois récitals<br />

3 184 € de recettes billetterie<br />

OLGA GURAYAKOVA, soprano<br />

Anna Rakhman, piano<br />

Mardi 12 février 2008 à 20h<br />

Programme Robert Schumann, Anton Dvorak, Piotr Ilyitch Tchaïkovsky,<br />

Giacomo Puccini, Giuseppe Verdi<br />

430 spectateurs dont 379 payants et 51 invités, partenaires, servitudes<br />

dont 128 forfaits à trois récitals<br />

6 439 € de recettes billetterie<br />

MEDEE FURIEUSE<br />

STEPHANIE D’OUSTRAC, mezzo-soprano<br />

AMARILLIS<br />

Direction artistique Héloïse Gaillard<br />

Héloïse Gaillard, flûtes à bec et hautbois baroque ; Gilone Gaubert-­‐Jacques, violon<br />

Violaine Cochard, clavecin ; Anne-­‐Marie Lasla, viole de gambe<br />

Mardi 29 avril 2008 à 20h<br />

Programme Giovanni Antonio Gianettini, Domenico Gabrielli ,<br />

Jean-­‐Baptiste Lully, Gaultier de Marseille, Nicolas Bernier, Michel de La Barre,<br />

Jacques Duphly , Louis-­‐Nicolas Clérambault<br />

414 spectateurs dont 368 payants et 46 invités, partenaires, servitudes<br />

dont 128 forfaits à trois récitals<br />

4 734 € de recettes billetterie


45 COMPOSITEURS<br />

interprétés en 2007-2008…<br />

Johann-Christian Bach<br />

Ludwig van Beethoven<br />

Hector Berlioz<br />

Heinrich Ignaz Franz von Biber<br />

Johannes Brahms<br />

André Caplet<br />

Dario Castello<br />

Michel Corrette<br />

Claude Debussy<br />

Antonio Falconiero<br />

Gabriel Fauré<br />

César Franck<br />

Georg Friedrich Haendel<br />

Mikhaïl Ivanovitch Glinka<br />

Joseph Haydn<br />

Paul Hindemith<br />

Leoš Janácek<br />

Charles Koechlin<br />

Wolfgang Amadeus Mozart<br />

Felix Mendelssohnn<br />

Francis Poulenc<br />

Maurice Ravel<br />

Gioacchino Rossini<br />

Eric Satie<br />

Andreas Anton Schmelzer<br />

Franz Schubert<br />

Antonio Soler<br />

Igor Stravinsky<br />

Piotr Ilyitch Tchaïkovsky<br />

Giuseppe Verdi<br />

Louis Vierne<br />

Carl Maria Von Weber<br />

Anton Webern<br />

dont 12 contemporains<br />

Béla Bartók<br />

Jose Bragato<br />

Benjamin Britten<br />

David Chevallier<br />

Jean Guillou<br />

Philippe Hersant<br />

Florantine Mulsant<br />

Thierry Pécou<br />

Astor Piazzola<br />

Joaquin Turina<br />

Heitor Villa-Lobos<br />

Susumu Yoshida<br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> Les concerts<br />

Le public des concerts, notamment de musique classique, peine<br />

toujours à exister, malgré des tarifs attractifs — dont un nouveau<br />

forfait pour dix concerts à 30€.<br />

Au programme en 2007-­‐2008, l’Heure musicale du jeudi, l’ensemble<br />

Da Camera, Stradivaria qui fêtait ses 20 ans d’existence, le chœur<br />

d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> associé au chœur de l’<strong>Opéra</strong> de Rennes pour<br />

un concert en l’église Saint-­‐Nicolas avec l’organiste et compositeur<br />

Jean Guillou, un moment de jazz The Rest is Silence de David<br />

Chevallier en collaboration avec Le Pannonica, une soirée mêlant<br />

musique et vidéo avec le Ciné-concert de Thierry Salvert et du<br />

quatuor Ixi, le Conservatoire <strong>Nantes</strong> et l’intéressante expérience<br />

d’Utopik qui, pour former le public à la musique contemporaine,<br />

construit un parcours nantais d’une semaine à des compositeurs<br />

invités, avec rencontres, répétitions publiques et concerts.<br />

16<br />

STRADIVARIA ensemble baroque de <strong>Nantes</strong><br />

20 ans de musique ensemble 1987-2007 Samedi 13 octobre 2007 à 20h<br />

WATER MUSIC de Georg Friedrich Haendel<br />

Stradivaria ensemble baroque de <strong>Nantes</strong> ; Daniel Cuiller, direction<br />

20 ans de musique ensemble 1987-2007 Dimanche 14 octobre à 14h30<br />

TRIO TANGO Antonio Soler ; Astor Piazzola<br />

Daniel Cuiller, violon ; Aldo Ripoche, violoncelle ; Bertrand Cuiller, clavecin<br />

Vendredi 18 janvier 2008 à 20h<br />

AMADEUS DIVERTIMENTI Wolfgang Amadeus Mozart<br />

Daniel Cuiller, Anne Chevallereau, violons ; Sophie Cerf, alto ;<br />

Ulrike Brutt , violoncelle ; Jocelyne Cuiller, clavecin<br />

Mardi 11 mars 2008 à 20h<br />

CONCERTOS COMIQUES de Michel Corrette<br />

Daniel Cuiller, direction, violon solo ; Gérard Scharapan, flûte ;<br />

Jean-­‐Pierre Van Hes, musette ; Anne Chevallereau, Emmanuel Schricke, violons ;<br />

Aldo Ripoche, violoncelle ; Philippe Piat, basson ; Jocelyne Cuiller, clavecin<br />

4 concerts<br />

1 145 spectateurs dont 819 payants et 326 invités, partenaires, servitudes<br />

dont 46 places dans le forfait à dix concerts<br />

6 324 € de recettes billetterie<br />

CONCERT CHŒURS ET ORGUE<br />

Eglise Saint-Nicolas Mardi 16 octobre 2007 à 20h<br />

JEAN GUILLOU<br />

Scènes d’enfants ; improvisation sur les thèmes du Requiem de Giuseppe Verdi<br />

GIUSEPPE VERDI<br />

Quatre pièces sacrées, transcription pour orgue par Jean Guillou<br />

Jean Guillou, orgue ; Xavier Ribes, direction musicale<br />

Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> Direction Xavier Ribes<br />

Chœur de l’<strong>Opéra</strong> de Rennes Direction Gildas Pungier<br />

Coproduction <strong>Opéra</strong> de Rennes, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>,<br />

en partenariat avec les Amis de l’Orgue de <strong>Nantes</strong> et de Loire-­‐Atlantique<br />

3 concerts à <strong>Nantes</strong> et Rennes<br />

dont 2 concerts à l’Eglise Saint-Germain de Rennes pour l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

1 concert à <strong>Nantes</strong> pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

1 373 spectateurs à <strong>Nantes</strong> et Rennes<br />

dont 1 041 à l’Eglise Saint-Germain de Rennes<br />

dont 332 spectateurs à l’église Saint-Nicolas de <strong>Nantes</strong><br />

dont 216 payants et 116 invités, partenaires, servitudes<br />

1 600 € de recettes billetterie à l’église Saint-Nicolas de <strong>Nantes</strong><br />

La saison des Scènes baroques 2007-­‐2008<br />

Depuis longtemps, le Baroque vit à <strong>Nantes</strong> et à Rezé. Les villes de <strong>Nantes</strong> et<br />

de Rezé désiraient que ces efforts se fédèrent pour afficher la diversité des<br />

choix, des approches, des propositions. Après la belle aventure de la<br />

nouvelle création de Pirame et Thisbé en 2006-­‐2007 qui, produit par <strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> en coproduction avec Stradivaria, avec le concours de<br />

l’Académie de Recherches sur l’Interprétation Ancienne pour la formation<br />

d’un chœur de jeunes chanteurs, prenait des allures d’acte fondateur, les<br />

Scènes Baroques ont offert une saison complète, faite de propositions<br />

harmonisées et complémentaires, à <strong>Nantes</strong>, à Rezé et à Saint-­‐Herblain.<br />

Cette saison était le fruit d’une volonté commune d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, de l’ARC à Rezé, de<br />

l’Académie de Recherches sur l’Interprétation Ancienne de Rezé, du conservatoire de <strong>Nantes</strong>,<br />

de l’Ensemble Paul Colléaux, du Printemps des arts, festival baroque, de Stradivaria, ensemble<br />

baroque de <strong>Nantes</strong>, avec le concours du Grand T, du Musée des Beaux-­‐arts de <strong>Nantes</strong> et<br />

d’ONYX-­‐la Carrière de Saint-­‐Herblain, avec le soutien des villes de <strong>Nantes</strong> et de Rezé.


LES 30 ETABLISSEMENTS,<br />

INSTITUTIONS ET<br />

EVENEMENTS CULTURELS<br />

avec lesquels <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

a collaboré en 2007-2008<br />

Académie de Recherches<br />

sur l’Interprétation Ancienne<br />

Amis de l'Art Lyrique d’<strong>Angers</strong><br />

arc à Rezé<br />

Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />

Bibliothèque anglophone d’<strong>Angers</strong><br />

Bibliothèque Toussaint d’<strong>Angers</strong><br />

Le Carroi à La Flèche<br />

Centre Chorégraphique<br />

National de <strong>Nantes</strong><br />

Claude Brumachon / Benjamin Lamarche<br />

Cinéma Le Katorza<br />

Club Graslin <strong>Opéra</strong><br />

Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />

Festival du Cinéma espagnol de <strong>Nantes</strong><br />

Fnac de <strong>Nantes</strong><br />

Grand T<br />

Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />

Grand Théâtre de la ville de Luxembourg<br />

Nouveau Théâtre d'<strong>Angers</strong> – centre<br />

dramatique national Pays de la Loire<br />

Musée des Beaux-­‐Arts d’<strong>Angers</strong><br />

Musée des Beaux-­‐Arts de <strong>Nantes</strong><br />

Musique et Danse en Loire-Atlantique<br />

<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

Orchestre de Bretagne<br />

Orchestre National des Pays de la Loire<br />

Printemps des arts<br />

Le Quai à <strong>Angers</strong><br />

Rectorat de l’académie de <strong>Nantes</strong><br />

Théâtre de Cornouaille – centre<br />

de création musicale, scène nationale<br />

de Quimper<br />

Théâtre Municipal de Saumur<br />

Université de <strong>Nantes</strong><br />

Université catholique de l’Ouest<br />

17<br />

RENCONTRES UTOPIK<br />

UTOPIK INVITE THIERRY PECOU<br />

Répétition publique commentée Jeudi 18 octobre 2007 à 14h30<br />

Répétition des œuvres de Thierry Pécou en présence du compositeur<br />

Ensemble Utopik ; Michel Bourcier, médiateur<br />

Concert Vendredi 19 octobre 2007 à 18h30<br />

THIERRY PECOU<br />

Tango que j’ai voulu voir danser ; Manoa ; Astyanax, mort d’un enfant innocent<br />

Sous l’aile du vent ; Après Rameau, une sarabande ? ; Chö, un rituel tibétain<br />

HEITOR VILLAS-LOBOS<br />

Valses Choro pour guitare seule<br />

ENSEMBLE UTOPIK Gilles de Talhouët, flûtes ; Pierre Gallier, clarinette basse<br />

François Girard, violoncelle ; Ludovic Frochot, piano<br />

Michel Grizard, guitare ; Hedy Rejiba, percussions<br />

UTOPIK INVITE FLORENTINE MULSANT<br />

Répétition publique commentée Jeudi 24 janvier 2008 à 14h30<br />

Répétition des œuvres de Florentine Mulsant en présence du compositeur<br />

Ensemble Utopik ; Michel Bourcier, médiateur<br />

Concert Vendredi 25 janvier 2008 à 18h30<br />

FLORENTINE MULSANT<br />

Sonate pour violon ; Sonate pour violoncelle ; Quatuor à cordes<br />

BELA BARTOK<br />

Troisième quatuor à cordes<br />

ENSEMBLE UTOPIK Marie-­‐Violaine Cadoret, violon ; Alexandre Sauvaire, violon<br />

Paul Collin, alto ; Mathieu Chastagnol, violoncelle<br />

UTOPIK INVITE PHILIPPE HERSANT<br />

Répétition publique commentée Jeudi 13 mars 2008 à 14h30<br />

Répétition des œuvres de Philippe Hersant en présence du compositeur<br />

Ensemble Utopik ; Michel Bourcier, médiateur<br />

Concert Vendredi 14 mars 2008 à 18h30<br />

PHILIPPE HERSANT<br />

Cinq Miniatures ; Bamyan ; Hopi ; Huit Duos ; Trois Nocturnes<br />

CLAUDE DEBUSSY<br />

Sonate pour flûte, alto et harpe<br />

ENSEMBLE UTOPIK Gilles de Talhouët, flûtes ; Philippe Piat, basson<br />

Marie-­‐Violaine Cadoret, alto ; Nathalie Henriet, harpe<br />

6 répétitions publiques et concerts<br />

1 091 spectateurs dont 339 payants et 932 gratuites dont répétitions publiques<br />

dont 36 places dans le forfait à dix concerts<br />

2 282 € de recettes billetterie<br />

QUATUOR LIGER<br />

Patrick Févai, Pascale Villette , violons ; Catherine Févai, alto ; Niels Hoyrup, violoncelle<br />

Concert lecture gratuit Dimanche 23 septembre 2007 à 11h<br />

BELA BARTOK Quatuor à cordes n°3<br />

En préparation au Mandarin merveilleux et au Château de Barbe-Bleue<br />

Jeudi 25 octobre 2007 à 20h<br />

JOAQUIN TURINA Prière du Torero pour quatuor à cordes<br />

CLAUDE DEBUSSY Quatuor à cordes en sol mineur opus 10<br />

CESAR FRANCK Quintette avec piano en fa mineur<br />

Mercredi 9 avril 2008 à 20h<br />

ANTON VON WEBERN Langsamer Satz pour quatuor à cordes<br />

FELIX MENDELSSOHN-BARTHOLDY Quatuor à cordes en fa mineur opus 80 “Fanny”<br />

JOHANNES BRAHMS Quintette avec piano en fa mineur opus 34<br />

Ludovic Frochot , piano<br />

3 concerts<br />

671 spectateurs dont 396 payants et 275 invités dont concert gratuit<br />

dont 26 places dans le forfait à dix concerts<br />

3 398 € de recettes billetterie<br />

Soirée Pannonica THE REST IS SILENCE DE DAVID CHEVALLIER<br />

Samedi 20 octobre 2007 à 20h<br />

Elise Caron, chant<br />

LES PYROMANES David Chevallier, direction musicale, guitares<br />

Yves Robert, trombone ; Michel Massot, tubas ; Denis Charolles, batterie<br />

ENSEMBLE OCTOPLUS Annabelle Levillain, violon ; Véronique Vénuleth, alto<br />

Jérôme Treille, violoncelle ; Estelle Desserre, contrebasse<br />

Frédéric Brard, flûtes ; Stéven Duchesne, hautbois ; Oguz Karakas, clarinettes<br />

Sylvain Baudry, basson ; François Bonhomme, cor<br />

225 spectateurs dont 155 payants et 70 invités, partenaires, servitudes<br />

dont 5 places dans le forfait à dix concerts<br />

1 195 € de recettes billetterie


15 EQUIPES ARTISTIQUES<br />

avec lesquelles <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

a collaboré en 2007-2008<br />

12 ENSEMBLES et ORCHESTRES<br />

Chœur de l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

Ensemble Da Camera<br />

Ensemble Octoplus<br />

Fanfare de la 9 e brigade légère blindée<br />

de marine de <strong>Nantes</strong><br />

Orchestre de Bretagne<br />

Orchestre National des Pays de la Loire<br />

Les Pyromanes<br />

Quatuor IXI<br />

Quatuor Liger<br />

Quatuor de percussions Rhizome<br />

Stradivaria, ensemble baroque de <strong>Nantes</strong><br />

Ensemble Utopik<br />

3 COMPAGNIES<br />

Compagnie Bel Viaggio<br />

Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />

Centre Chorégraphique<br />

National de <strong>Nantes</strong><br />

Claude Brumachon / Benjamin Lamarche<br />

763 ARTISTES<br />

accueillis en 2007-2008<br />

559 musiciens<br />

dont 93 de l’O.N.P.L.<br />

186 choristes<br />

33 chanteurs solistes<br />

104 danseurs et comédiens<br />

7 chefs d’orchestres<br />

11 metteurs en scène<br />

et chorégraphes<br />

8 décorateurs<br />

6 costumiers<br />

36 artistes permanents de l’opéra<br />

dont 32 choristes<br />

3 pianistes chefs de chant<br />

1 chef de chœur<br />

ENSEMBLE DA CAMERA de <strong>Nantes</strong><br />

Georges Lambert , flûte ; Jung Wha Lee, harpe<br />

Miwa Kamiya et Hugues Borsarello, violons ; Julien Kunian, alto ; Yanik Lefort , violoncelle<br />

Vendredi 23 novembre 2007 à 20h<br />

JOHANN-CHRISTIAN BACH Quintette pour flûte, hautbois et cordes<br />

WOLFGANG AMADEUS MOZART Quatuor pour hautbois et cordes<br />

BENJAMIN BRITTEN Quatuor pour hautbois et cordes<br />

CHARLES KOECHLIN Quintette “Primavera” pour flûte, harpe et cordes<br />

Christophe Patrix, hautbois<br />

Mardi 5 février 2008 à 20h<br />

CARL MARIA VON WEBER Trio pour flûte, violoncelle et piano<br />

GABRIEL FAURE La Bonne Chanson pour voix, quatuor à cordes et piano<br />

MAURICE RAVEL Chansons Madécasses pour voix, flûte, violoncelle et piano<br />

ANDRE CAPLET Contes fantastiques pour harpe et quatuor à cordes<br />

Armando Noguera, baryton ; Patrick Nebbula, piano<br />

Jeudi 29 mai 2008 à 20h<br />

LUDWIG VAN BEETHOVEN Sérénade pour flûte, violon et alto<br />

PAUL HINDEMITH Quintette pour clarinette et cordes<br />

GABRIEL FAURE Pelléas et Mélisande (version de chambre)<br />

MAURICE RAVEL Introduction et allegro pour harpe, flûte, clarinette et cordes<br />

Véronique Trenel, clarinette<br />

3 concerts<br />

358 spectateurs dont 264 payants et 94 invités dont concert gratuit<br />

dont 48 places dans le forfait à dix concerts<br />

1 852 € de recettes billetterie<br />

67 spectateurs dont 33 payants et 34 invités, partenaires, servitudes<br />

272 € de recettes billetterie<br />

18<br />

Université Permanente / Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />

L’HEURE MUSICALE DU JEUDI<br />

Jeudi 20 décembre 2007 à 18h<br />

LES PREMICES DU BAROQUE INSTRUMENTAL EN ITALIE ET EN BOHEME<br />

Dario Castello ; Antonio Falconiero<br />

Andreas Anton Schmelzer ; Heinrich Ignaz Franz von Biber<br />

Marie-­‐Noëlle Visse, flûtes à bec ; Daniel Cuiller, violon baroque<br />

Marion Middenway, violoncelle baroque ; Jocelyne Cuiller, clavecin<br />

Jeudi 24 janvier 2008 à 18h<br />

SCHUBERT A 4 MAINS : SES DIVERS VISAGES<br />

FRANZ SCHUBERT Quatre Polonaises opus 75 ; Grand Rondeau en la majeur opus 107<br />

Trois marches militaires opus 51 ; Fantaisie en fa mineur opus 103<br />

Catherine Gouget et Colette Musquer, piano<br />

Jeudi 14 février 2008 à 18h<br />

SONATES DU XX E SIECLE<br />

CLAUDE DEBUSSY Sonate<br />

LOUIS VIERNE Sonate<br />

LEOS JANACEK Le Conte<br />

Ludovic Frochot, piano ; François Girard, violoncelle<br />

4 concerts<br />

835 spectateurs<br />

Jeudi 20 mars 2008 à 18h<br />

TRIOS ROMANTIQUES<br />

LUDWIG VON BEETHOVEN Trio opus 11<br />

MIKHAÏL IVANOVITCH GLINKA Trio pathétique<br />

FELIX MENDELSSOHN Konzestück n°2 opus 114<br />

Yves Sévère, clarinette ; Philippe Piat, basson ; Tünde Hajdu, piano<br />

CINE-CONCERT INVERSE<br />

Mardi 25 mars 2008 à 20h<br />

THIERRY SALVERT vidéaste, plasticien<br />

QUATUOR IXI Régis Huby, Irène Lecoq, violons ; Guillaume Roy, alto ; Alain Grange, violoncelle<br />

4 concerts<br />

1 619 spectateurs<br />

Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />

CONCERTS GRATUITS DU DIMANCHE MATIN<br />

Dimanche 25 novembre 2007 à 11h<br />

Dimanche 2 décembre 2007 à 11h<br />

Dimanche 20 janvier 2008 à 11h<br />

Dimanche 16 mars 2008 à 11h<br />

avec les élèves de 3 e cycle et de cursus spécialisé du Conservatoire


PRIX DES PLACES<br />

POUR LA SAISON LYRIQUE<br />

en 2007-2008<br />

Le Mandarin merveilleux – Le Château<br />

de Barbe-Bleue, Le Comte Ory*, Le<br />

Monde de la lune, The Rake’s progress,<br />

Così Fan Tutte<br />

Plein tarif<br />

55€ catégorie 1 45€ à l’abonnement<br />

45€ catégorie 2 35€ à l’abonnement<br />

30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />

Tarif réduit<br />

45€ catégorie 1 35€ à l’abonnement<br />

35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />

Tarif très réduit<br />

30€ catégorie 1 20€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />

10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />

5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />

*pour le 31 décembre 2007<br />

Plein tarif<br />

60€ catégorie 1 45€ à l’abonnement<br />

50€ catégorie 2 35€ à l’abonnement<br />

40€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />

Tarif réduit<br />

50€ catégorie 1 35€ à l’abonnement<br />

40€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />

Tarif très réduit<br />

30€ catégorie 1 20€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />

10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />

Casse-Noisette, Sumidagawa<br />

Plein tarif<br />

40€ catégorie 1 30€ à l’abonnement<br />

35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />

30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />

Tarif réduit<br />

30€ catégorie 1 25€ à l’abonnement<br />

25€ catégorie 2 20€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />

Tarif très réduit<br />

20€ catégorie 1 15€ à l’abonnement<br />

15€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />

10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />

5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> La danse<br />

Après les Chemins oubliés et Une Histoire extraordinaire, le Centre<br />

Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong> présentait son Histoire d’Argan<br />

au jeune public. Par ailleurs, le public découvrait ses deux créations<br />

2008 qui associaient danse, musique et voix lyriques : Le Labyrinthe<br />

et Androgyne.<br />

CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL DE NANTES<br />

Claude Brumachon,— Benjamin Lamarche<br />

Temps scolaire et tout public HISTOIRE D’ARGAN LE VISIONNAIRE<br />

Séances sur le temps scolaire<br />

Lundi 4, mardi 5, jeudi 7, vendredi 8 février 2008 à 14h30, samedi 9 février 2008 à 10h<br />

Séances tout public<br />

Dimanches 3 et 10 février 2008 à 14h30<br />

Chorégraphie de Claude Brumachon, assisté de Benjamin Lamarche<br />

avec Vincent Blanc, Lise Fassier , Elisabetta Gareri,<br />

Julien Grosvalet, Benjamin Lamarche, Mathieu Morin<br />

Coproduction Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>, Le Grand T,<br />

La Coursive, scène nationale de la Rochelle<br />

Créations 2008 LE LABYRINTHE<br />

Chorégraphie de Claude Brumachon, assisté de Benjamin Lamarche<br />

Sandrine Sutter , soprano ; Vincent Blanc, Benjamin Lamarche, danseurs<br />

ANDROGYNE<br />

Chorégraphie de Claude Brumachon, assisté de Benjamin Lamarche<br />

Vincent Lièvre-­‐Picard, ténor ; Claude Brumachon, Claire Richard, danseurs<br />

Jeudi 6, vendredi 7, samedi 8 mars 2008 à 20h<br />

Dimanche 9 mars 2008 à 14h30<br />

11 représentations<br />

dont 5 sur le temps scolaire<br />

2 980 spectateurs dont 2 348 payants et 632 invités, partenaires, servitudes<br />

12 996 € de recettes billetterie<br />

JOURNEE DU PATRIMOINE Samedi 15 et dimanche 16 septembre 2007<br />

10 présentations 3 200 visiteurs<br />

CONFERENCES SUMIDAGAWA Mercredi 24 octobre et mardi 20 novembre 2007<br />

2 à <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> 251 personnes<br />

TOUS A L’OPERA ! Samedi 16 février 2008 à 14h30 Mardi 16 oc<br />

1 répétition publique 558 spectateurs au Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />

11 locations d’espaces<br />

3 156 participants<br />

20 025 € de recettes<br />

19<br />

Autres manifestations<br />

18 E FESTIVAL DU CINEMA ESPAGNOL DE NANTES<br />

SOIRÉE ERASMUS Jeudi 13 mars 2008 à partir de 19h30<br />

1 projection 500 spectateurs<br />

EVENEMENTS<br />

FETE DE LA MUSIQUE Mercredi 21 juin 2008<br />

Place Graslin Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et chorales nantaises<br />

2 500 spectateurs et participants<br />

15 séances et manifestations<br />

7 009 personnes<br />

SIRPA TERRE Samedi 6 octobre 2007<br />

1 concert 756 spectateurs<br />

HABITAT ET HUMANISME Jeudi 11 octobre 2007<br />

1 concert 600 spectateurs<br />

SOTHEBY’S Mardi 6 novembre 2007<br />

1 Soirée dans la salle 500 personnes<br />

NRJ EVENTS Mercredi 7 novembre 2007<br />

1 spectacle 600 spectateurs pour La Route du rire<br />

TRESORERIE GENERALE 44 Mercredi 19 décembre 2007<br />

Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue du Comte Ory<br />

PRODELIA Vendredi 21 décembre 2007<br />

Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue du Comte Ory<br />

LOCATIONS<br />

COACH COMMUNICATION Mardi 12 février 2008<br />

Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue du Récital Olga Guryakova<br />

FESTIVAL DU CINEMA ESPAGNOL Mercredi 12 mars 2008<br />

Cocktail d’ouverture 550 invités<br />

FESTIVAL DU CINEMA ESPAGNOL Jeudi 13 mars 2008<br />

Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue de la soirée Erasmus<br />

GIE ERNST & YOUNG Jeudi 10 avril 2008<br />

Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue de The Rake's Progress


NOUVELLES FORMULES<br />

D’ABONNEMENT 2007-2008<br />

AU THEATRE GRASLIN<br />

Forfait trois récitals<br />

45€ catégorie 1<br />

24€ catégorie 2<br />

Forfait dix concerts<br />

Tarif unique 30€<br />

Abonnement transversal<br />

proposé <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, l’ARC à Rezé, le<br />

Grand T, ONYX—La Carrière à Saint-­‐Herblain,<br />

le Théâtre Universitaire de <strong>Nantes</strong>, qui permet<br />

de choisir 5 spectacles (1 par salle).<br />

Barocarte 5€<br />

qui permet de bénéficier de tarifs réduits aux<br />

Scènes baroques qui regroupent plus de 20<br />

manifestations présentées par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong>, l’ARC et l’ARIA de Rezé, le<br />

conservatoire de <strong>Nantes</strong>, l’ensemble Paul<br />

Colléaux, le Printemps des Arts et Stradivaria,<br />

ensemble baroque de <strong>Nantes</strong>. Avec le concours<br />

du Grand T, du Musée des Beaux-­‐arts de<br />

<strong>Nantes</strong>, et le soutien des villes de <strong>Nantes</strong> et de<br />

Rezé.<br />

PRIX DES PLACES 2007-2008<br />

AU THEATRE GRASLIN<br />

Récitals<br />

Plein tarif<br />

25€ catégorie 1<br />

15€ catégorie 2<br />

Tarif réduit<br />

20€ catégorie 1<br />

10€ catégorie 2<br />

2€ en « réserve », places sans visibilité<br />

45€ catégorie 1 Forfait 3 Récitals<br />

24€ catégorie 2 Forfait 3 Récitals<br />

Concerts<br />

Plein tarif 10€<br />

Tarif réduit 6€<br />

2€ en « réserve », places sans visibilité<br />

30€ Forfait 10 concerts<br />

Spectacles<br />

Plein tarif 15€<br />

Tarif réduit 10€<br />

LES TARIFS REDUITS<br />

pratiqués en 2007-2008<br />

Tarif réduit<br />

Les abonnés d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> (hors abonnement), les<br />

collectivités, les comités<br />

d’entreprise et les associations (10<br />

personnes au minimum) ;<br />

les abonnés des établissements<br />

culturels de <strong>Nantes</strong> et d’<strong>Angers</strong> ;<br />

les détenteurs des cartes Cezam,<br />

Partenaires, Centre Culture<br />

Populaire Saint-­‐Nazaire ;<br />

les plus de 65 ans ;<br />

les demandeurs d’emploi ;<br />

les personnes handicapées en<br />

fauteuil et leur accompagnateur.<br />

Tarif très réduit<br />

les moins de 25 ans ;<br />

les élèves des conservatoires et<br />

des écoles de musique ;<br />

les intermittents du spectacle.<br />

20<br />

RECAPITULATIF DE LA SAISON 2007-2008<br />

168 manifestations<br />

99 représentations lyriques et chorégraphiques<br />

26 séances à <strong>Nantes</strong> 20 séances à <strong>Angers</strong><br />

3 Casse-Noisette à <strong>Nantes</strong> 1 Casse-Noisette à <strong>Angers</strong><br />

13 séances en Bretagne via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes et le Théâtre de Cornouaille<br />

36 Sumidagawa et L’Enfant et les sortilèges en tournées nationales<br />

69 autres manifestations<br />

3 récitals 29 concerts dont 2 via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

11 autres séances de danse 15 manifestations diverses<br />

11 locations d’espaces<br />

62 322 personnes touchées<br />

dont 54 633 pour les spectacles<br />

40 512 aux représentations lyriques et chorégraphiques *<br />

* hors tournées nationales de Sumidagawa et L’Enfant et les sortilèges<br />

22 297 spectateurs à <strong>Nantes</strong> 12 110 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />

6 105 spectateurs en Bretagne via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes et le Théâtre de Cornouaille<br />

21 810 aux autres manifestations<br />

dont 14 121 pour les spectacles dont 1 041 via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />

848 560 € de recettes<br />

dont 828 535 € de recettes billetterie<br />

784 259 € de recettes billetterie lyrique et chorégraphique<br />

491 660 € à <strong>Nantes</strong> 292 599 € à <strong>Angers</strong><br />

44 276 € de recettes billetterie autres spectacles<br />

dont recettes billetterie encaissées par tiers, perçues pour compte de tiers,<br />

et dans le cadre de coréalisations<br />

20 025 € de recettes de locations d’espaces<br />

Le publliicc<br />

La fréquentation globale connaît un léger recul (-­‐ 4,09%) dû à la<br />

baisse de fréquentation de l’autre programmation au Théâtre<br />

Graslin (-­‐ 28,39%) freiné par un moindre nombre de séances,<br />

notamment jeune public. La saison lyrique et chorégraphique, par<br />

contre, a connu une belle progression de 10,12%, les propositions<br />

hors abonnement, comme Casse-Noisette ou L’Enfant et les<br />

Sortilèges au Quai, ayant permis à un nouveau public de pouvoir<br />

accéder aux salles.<br />

Les abonnements, après une forte hausse en 2006-­‐2007 de 18,71%,<br />

ont connu leur première baisse (-­‐ 5,69%) uniquement due à la<br />

difficulté d’obtenir des places à l’abonnement (fin juin, il n’était<br />

déjà plus possible de s’abonner à <strong>Nantes</strong>), malgré la création en<br />

catastrophe, et ce pour la deuxième saison consécutive, d’une<br />

formule à trois opéras.<br />

Avec une fréquentation moyenne de 91,07 % à <strong>Nantes</strong> et, en<br />

progression, de 86,40% à <strong>Angers</strong> (80,40% en 2006-­‐2007). Les<br />

œuvres du grand répertoire n’ont de nouveau pu faire face aux<br />

demandes.<br />

Majoritairement constitué d’individuels – le nombre limité de<br />

places disponibles restreint le nombre de collectivités qui peuvent<br />

obtenir des places –, le public, dans l’impossibilité de s’étendre,<br />

reste presque exclusivement ligérien.<br />

LA SAISON 2007-2008 A NANTES ET ANGERS<br />

24 732 spectateurs en 2003-2004 (7 productions)<br />

26 609 spectateurs en 2004-2005 (6 productions)<br />

33 063 spectateurs en 2005-2006 (6 productions)<br />

31 245 spectateurs en 2006-2007 (5 productions et deux concerts)<br />

34 407 spectateurs en 2007-­‐2008 (6 productions et un ballet)<br />

+ 10,12% de spectateurs en 2007-2008<br />

L’AUTRE PROGRAMMATION AU THEATRE GRASLIN<br />

6 115 spectateurs en 2003-2004 (8 séances)<br />

12 848 spectateurs en 2004-2005 (41 séances)<br />

18 079 spectateurs en 2005-2006 (52 séances)<br />

18 265 spectateurs en 2006-2007 (51 séances)<br />

13 080 spectateurs en 2007-­‐2008 (45 séances)<br />

- 28,39% de spectateurs en 2007-2008


Internet : la nouvelle donne<br />

Dès la saison 2004-­‐2005, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> a créé son site. Artisanal et<br />

modeste dans un premier temps, il se<br />

« construisait » en interne pendant que<br />

se menait parallèlement, dès la fin 2005,<br />

la réflexion sur la rénovation du système<br />

de billetterie.<br />

Le choix fait par la ville d’<strong>Angers</strong>, début<br />

2007, du logiciel de billetterie 3 e Acte<br />

proposé par Satori pour servir de façon<br />

centralisé ses principaux établissements<br />

culturels – le Grand Théâtre, la salle<br />

Chanzy et le futur Quai -­‐, a accéléré le<br />

processus. Dans un souci d’harmo-­‐<br />

nisation des systèmes de billetterie,<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> faisait à son tour le<br />

choix de 3 e Acte au printemps 2007, avec<br />

la volonté de pouvoir utiliser l’une de ses<br />

prestations : la vente en ligne.<br />

La vente en ligne est bien sûr un secteur<br />

en pleine expansion au niveau<br />

international. Pour l’opéra, dont les<br />

amateurs du genre n’hésitent pas à<br />

voyager pour assister aux spectacles<br />

lyriques, Internet a très vite été un<br />

moyen de réserver aisément. Dans la<br />

plupart des maisons qui ont proposé la<br />

vente en ligne, le volume des ventes a<br />

très vite atteint 15% des ventes de billets<br />

avec une progression spectaculaire de<br />

saison en saison, proche de 15%.<br />

Limité dans son offre en places, <strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> n’avait pas pour ambition<br />

de multiplier les ventes par Internet<br />

mais simplement de réduire, à terme,<br />

l’inégalité géographique entre les<br />

spectateurs qui veulent venir à l’<strong>Opéra</strong><br />

que la réservation par correspondance<br />

ne réduit qu’imparfaitement.<br />

Pour permettre cette mutation, le site<br />

d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> s’est modernisé,<br />

est devenu plus attractif et plus<br />

opérationnel. La vente en ligne de places<br />

à l’unité a commencé dès le 1 er<br />

septembre 2007. Pour tester ce moyen<br />

nouveau de réservation, les quotas mis<br />

en place ont été volontairement limités<br />

et ne permettent donc pas d’en tirer<br />

d’observation significative mais le fait<br />

que près de 25% des visiteurs du site<br />

aillent jusqu’aux pages billetterie<br />

montrent le réel potentiel de ce moyen<br />

de réservation.<br />

Tenant compte de ce potentiel, <strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a prévu de vendre en ligne<br />

des abonnements, en quota limité, dès la<br />

saison 2008-­‐2009.<br />

L’étape suivante, déjà à l’étude, est la<br />

possibilité de mettre les billetteries de<br />

<strong>Nantes</strong> et d’<strong>Angers</strong> en réseau,<br />

permettant des ventes en temps réel et à<br />

<strong>Nantes</strong> et à <strong>Angers</strong>, une consultation des<br />

salles et une utilisation des fichiers et<br />

données depuis les bureaux de l’<strong>Opéra</strong>.<br />

Mais cela pose encore un certain nombre<br />

de problèmes techniques et juridiques<br />

qui obligent à patienter.<br />

Pour suivre les évolutions actuelles<br />

d’Internet et d’utilisateurs de plus en<br />

plus habitués aux nouvelles facilités<br />

offertes par la vente en ligne aujourd’hui,<br />

il est important qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

parvienne dans un proche avenir à un<br />

véritable Open Web offrant la possibilité<br />

aux spectateurs de réserver sur un plan<br />

de la salle entière, hors contingents mais<br />

sans la contrainte imposée par les quotas<br />

actuels.<br />

21<br />

Un public lyrique régional<br />

A plus de 95% ligérien, le public confirme son implantation<br />

presque exclusivement régionale. Bien évidemment, le nombre<br />

limité de places proposées pour les opéras favorise les achats de<br />

proximité – les réservations par téléphone (saturé en début de<br />

saison) et en ligne sont forcément très limitées en raison du<br />

nombre important de places achetées à l’abonnement -­‐ et réduit<br />

considérablement les possibilités de rayonnement de l’opéra hors<br />

Loire-­‐Atlantique et Maine-­‐et-­‐Loire, voire même de <strong>Nantes</strong> et<br />

d’<strong>Angers</strong> qui, à elles deux, représentent 55,67% des spectateurs.<br />

Elément modérateur, la saison passée, les collaborations avec<br />

l’<strong>Opéra</strong> de Rennes, les actions décentralisées et les tournées en et<br />

hors région, ne suffisent plus à endiguer les demandes sur les<br />

scènes de <strong>Nantes</strong> et d’<strong>Angers</strong>.<br />

95,10 % du public est des Pays de la Loire<br />

41,97 % <strong>Nantes</strong> 26,58 % Loire-­‐Atlantique<br />

13,70 % <strong>Angers</strong> 8,32 % Maine-­‐et-­‐Loire<br />

4,53 % autres départements des Pays de la Loire<br />

4,90 % du public vient d’autres régions françaises et de l’étranger<br />

Un public lyrique individuel et rajeuni<br />

Le manque de places affecte également la possibilité d’accueillir les<br />

collectivités et les scolaires, et les spectateurs individuels restent<br />

fortement majoritaires (77,06%). Si les seniors sont moins<br />

présents en individuels, ils restent très actifs dans les associations<br />

et, bien sûr, dans les universités et clubs inter âges.<br />

Le public confirme son rajeunissement et si les jeunes individuels<br />

restent principalement en compagnie de leurs parents, les actions<br />

concertées avec d’autres partenaires en direction du secteur<br />

scolaire ont permis d’atteindre de nouveaux jeunes pour lesquels<br />

des places sont réservées.<br />

77,06 % de spectateurs individuels<br />

53,89 % d’adultes de 26 à 64 ans dont 26,73% d’abonnés<br />

9,51 % de seniors individuels (plus de 65 ans) dont 8,53 % d’abonnés<br />

13,65 % de jeunes individuels (moins de 25 ans) dont 7,59 % d’abonnés<br />

22,94 % de collectivités<br />

17,92 % comités d’entreprises, clubs inter âges, associations…<br />

5,03 % scolaires dont 1,29 % d’abonnés


Internet : un nouvel outil pour<br />

informer et rayonner<br />

Incontestablement, Internet est devenu<br />

un moyen d’information et de<br />

rayonnement pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

quantifiable dès cette saison 2007-­‐2008.<br />

En plus de l’amélioration des<br />

performances et de l’attractivité du site,<br />

angers-­‐nantes-­‐opera.com bénéficie du<br />

développement informatique et Internet<br />

français, de l’importante couverture de<br />

l’activité de l’opéra par les sites<br />

spécialisés (classiquenews.com, concert<br />

classic.com, resmusica.com etc.), sites qui<br />

proposent des liens avec angers-­‐nantes-­‐<br />

opera.com, ainsi que le font d’ailleurs de<br />

nombreux sites « officiels » comme<br />

culture.cg44.frouculture.paysdelaloire.fr.<br />

L’étude détaillée des visites du site<br />

révèle que les internautes viennent non<br />

seulement consulter rapidement mais<br />

aussi télécharger l’information dont ils<br />

ont besoin.<br />

80 031 internautes ont effectué<br />

96 938 visites sur le site en 2007-2008<br />

238 592 pages ont été consultées<br />

• 4,89 pages en moyenne par visiteur<br />

• 2mn42 passées en moyenne sur le site<br />

• 74,17 % des visites sont nouvelles<br />

Documents en PDF sur le site en 2007-2008<br />

6 brochures et calendriers<br />

5 852 téléchargements<br />

dont 1 362 pour la brochure de saison<br />

et 2 388 pour celle du Théâtre Graslin<br />

12 newsletters<br />

2 947 téléchargements<br />

et 428 spectateurs inscrits<br />

6 dossiers pédagogiques<br />

770 téléchargements<br />

Provenance sur le territoire français des<br />

connexions Internet au site d’<strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />

Une diffusion plus large de l’information<br />

via Internet permet à l’activité d’<strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> d’être mieux suivie au<br />

niveau national (la région parisienne<br />

représente à elle seule 22,90% des<br />

connexions) sans nuire à la proximité<br />

(40,35% des connexions se font depuis<br />

l’agglomération nantaise et <strong>Angers</strong>).<br />

Villes françaises les plus «connectées»<br />

au site d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />

2 008 abonnés en 2003-­‐2004<br />

2 660 abonnés en 2004-­‐2005<br />

2 796 abonnés en 2005-­‐2006<br />

3 319 abonnés en 2006-­‐2007 (+ 18,71% par rapport à 2005-­‐2006)<br />

3 130 abonnés en 2007-2008<br />

- 5,69% par rapport à 2006-2007<br />

22<br />

L’abonnement<br />

La baisse, très relative, du nombre des abonnés après, il faut le<br />

reconnaître, une spectaculaire progression de 18,71% en 2006-­‐<br />

2007, est bien sûr le signe de la difficulté croissante des<br />

spectateurs à trouver des places pour une programmation lyrique<br />

qui remporte de plus en plus leur adhésion. La première victime a<br />

donc été l’abonnement à 4 opéras alors que la priorité donnée à<br />

l’ouverture des abonnements à 6 spectacles a assuré à cette<br />

formule une progression de 7,24%.<br />

Cette forte quantité d’abonnées à 6 spectacles a permis de garantir<br />

– et c’est le sens de la priorité donnée à cette formule – une bonne<br />

assise de public à la création et aux œuvres jugées plus difficiles.<br />

LES ABONNEMENTS<br />

LES PLACES VENDUES A L’ABONNEMENT<br />

8 900 places vendues à l’abonnement en 2003-­‐2004<br />

12 372 places vendues à l’abonnement en 2004-­‐2005<br />

12 879 places vendues à l’abonnement en 2005-­‐2006<br />

15 975 places vendues à l’abonnement en 2006-­‐2007 (+ 24,04 %)<br />

14 921 places vendues à l’abonnement en 2007-2008<br />

- 6,60% par rapport à 2006-2007<br />

L’abonnement transversal 2007-­‐2008<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, l’arc à Rezé, le Grand T, ONYX/La Carrière à Saint-­‐<br />

Herblain, le Théâtre Universitaire de <strong>Nantes</strong> ont imaginé un abonnement<br />

commun. Un nouveau choix de spectacles était proposé aux habitants de la<br />

communauté urbaine de <strong>Nantes</strong>. Un parcours découverte d’une maison à<br />

l’autre. Les spectateurs devaient choisir 5 spectacles (un par salle, parmi<br />

deux propositions). Une initiative peu retenue par le public, sans doute<br />

parce que la communication de <strong>Nantes</strong> métropole s’est peu impliquée dans<br />

le projet, que les spectacles proposés étaient trop différents en genre et en<br />

notoriété, et que la fidélisation à un lieu est encore une forte réalité.<br />

La communication<br />

Comme les saisons précédentes, la communication 2007-­‐2008 s’est<br />

voulue attractive et moderne – les photos de Julia Fullerton-­‐Batten<br />

en visuels de saison y ont beaucoup contribué -­‐, a continué<br />

d’utiliser des supports identiques à <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> pour<br />

renforcer l’image unitaire de l’établissement, et fait toujours le<br />

choix de s’adresser à un large public. Cette communication s’est<br />

renforcée par une utilisation plus importante de l’Internet dont<br />

l’impact est aujourd’hui réellement quantifiable. La campagne de<br />

lancement des abonnements, source principale des recettes<br />

billetterie, reste le poste principal et représente la moitié du<br />

budget communication.<br />

Le travail en direction des médias, compliqué par le peu de place<br />

accordé par la presse nationale et régionale à la culture – sans<br />

parler des radios et télévisions -­‐, prend de plus en plus en compte<br />

les sites Internet spécialisés, très attentifs à bien informer – en<br />

nombre et en importance des « papiers », la programmation<br />

d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.


LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES<br />

Ayant participé aux opérations<br />

phares d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

Pour Sumidagawa<br />

En Loire-Atlantique<br />

Collège Victor Hugo de <strong>Nantes</strong><br />

Collège Jean Mermoz de Nozay<br />

Collège René Bernier<br />

de Saint-­‐Sébastien-­‐sur-­‐Loire<br />

Collège de Talence de <strong>Nantes</strong><br />

Lycée Clémenceau de <strong>Nantes</strong><br />

Lycée Joubert de Ancenis<br />

Lycée d’Orbigny de <strong>Nantes</strong><br />

En Maine-et-Loire<br />

Collège Millet de Doué-­‐la-­‐Fontaine<br />

Collège Calypso de Montreuil-­‐Bellay<br />

Collège Paul Eluard de Gennes<br />

Collège Benjamin Delessert de Saumur<br />

Lycée Duplessis Mornay de Saumur<br />

Collège Pierre Mendès-­‐France<br />

de Saumur<br />

Pour Le Monde de la lune<br />

En Loire-Atlantique<br />

Collège Julien Lambot de Trignac<br />

Collège Sainte-­‐Thérèse<br />

de Saint-­‐Nazaire<br />

Collège du Sacré-­‐Cœur<br />

de Sainte-­‐Pazanne<br />

Collège Lamoricière<br />

de Saint-­‐Philbert-­‐de-­‐Grand-­‐Lieu<br />

Collège Quéral de Pontchâteau<br />

Collège René-­‐Guy Cadou<br />

de Saint-­‐Brévin-­‐les-­‐Pins<br />

Collège Saint-­‐Laurent de Blain<br />

Collège Saint-­‐Hermeland de Bouaye<br />

Externat des enfants nantais de <strong>Nantes</strong><br />

Collège public d’Aigrefeuille<br />

Collège Sainte-­‐Anne de Rezé<br />

Collège Notre-­‐Dame de La Montagne<br />

Pour The Rake’s Progress<br />

En vendée<br />

Lycée François Rabelais<br />

de Fontenay le Comte<br />

Lycée François Truffaut de Challans<br />

En Maine-et-Loire<br />

Lycée Joachim Du Bellay d’<strong>Angers</strong><br />

Lycée Mongazon d’<strong>Angers</strong><br />

Lycée Notre-­‐Dame<br />

deLa-­‐Salle-­‐de-­‐Vihiers<br />

Lycée Saint-­‐Martin d’<strong>Angers</strong><br />

En Mayenne<br />

Lycée Ambroise Parré de Laval<br />

Lycée agricole Rochefeuille deMayenne<br />

En Loire-Atlantique<br />

Lycée Jacques Prévert de Savenay<br />

Lycée de La collinière à <strong>Nantes</strong><br />

UN GUIDE PEDAGOGIQUE<br />

édité par le rectorat<br />

de l’académie de <strong>Nantes</strong><br />

pour Sumidagawa<br />

Sumidagawa, comme cela avait été le cas<br />

pour Pirame et Thisbé, a fait l’objet d’un<br />

précieux guide pédagogique de 43 pages<br />

conçu et suivi par Yves Bourdin,<br />

inspecteur d’académie, inspecteur péda-­‐<br />

gogique régional éducation musicale.<br />

Ce guide est édité par le rectorat de<br />

<strong>Nantes</strong>, à destination des enseignants<br />

participant à l’opération collèges et<br />

lycées.<br />

23<br />

L’ ’accttiion<br />

cculltturrelllle<br />

Le poste de chargée de l’action culturelle a permis d’enrichir les<br />

sensibilisations des publics et d’approfondir les actions<br />

pédagogiques. De nombreuses initiatives ont été prises à la<br />

demande de relais, de partenaires conscients que l’opéra a sa place<br />

dans la vie des populations. La sensibilisation de nouveaux publics<br />

s’en est trouvé renforcée, les échanges avec les acteurs culturels<br />

ont été resserrés, l’initiation des jeunes a bénéficié de parcours<br />

dans la durée, les populations défavorisées, souvent oubliées de la<br />

culture, continuent de bénéficier d’une grande attention.<br />

Les rendez-vous publics<br />

Le lien qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> veut nouer avec le public est de<br />

plus en plus perçu par les populations. Lettres aux abonnés,<br />

programmes gratuits distribués aux séances, brochure accessible à<br />

tous, restent les premiers outils de cette politique.<br />

Rencontres à l’issue des représentations, conférences, parcours<br />

muséographiques, répétition publique, entre autres, ont facilité<br />

l’approche des œuvres par le public.<br />

DIALOGUES, RENCONTRES, CONFERENCES…<br />

6 conférences<br />

5 pour le Club Graslin de <strong>Nantes</strong> et les Amis de l’Art Lyrique à <strong>Angers</strong><br />

1 de Frédéric Ogée et Pascal Terrien<br />

4 dialogues Susumu Yoshida et Michel Rostain avec le public<br />

à l’issue de représentations de Sumidagawa<br />

2 parcours commentés au musée des Beaux-Arts d’<strong>Angers</strong><br />

1 carte blanche à Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />

au cinéma Le Katorza pour Le Château de Barbe-Bleue<br />

1 rencontre avec Utopik au forum de la Fnac de <strong>Nantes</strong><br />

1 répétition publique dans le cadre de Tous à l’<strong>Opéra</strong> !<br />

Les opérations phares<br />

Une réunion au printemps 2007 a réuni des représentants<br />

d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, du service culturel du conseil régional des<br />

Pays de la Loire, du rectorat de <strong>Nantes</strong>, de la direction régionale<br />

des affaires culturelles Pays de la Loire, de Musique et danse en<br />

Loire-Atlantique, de l’ADDM 49 pour envisager les actions<br />

pédagogiques communes sur l’opéra pour la saison 2007-­‐2008.<br />

Au cours de cette rencontre, ont été définies ce qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> appelle ses « opérations phares ».<br />

Autour de SUMIDAGAWA<br />

<strong>Opéra</strong>tion collèges et lycées pour 325 collégiens et lycéens<br />

Cette opération s’est inscrite dans le cadre des conventions passées<br />

entre le rectorat de <strong>Nantes</strong> avec le service culturel du conseil<br />

régional des Pays de la Loire et avec la direction régionale des<br />

affaires culturelles des Pays de la Loire. Elle a porté sur la création<br />

mondiale de Sumidagawa, opéra-­‐nô de Susumu Yoshida. Elle a<br />

associé les efforts du rectorat de <strong>Nantes</strong>, de Musique et Danse en<br />

Loire-Atlantique, du Pass culture et sport du conseil régional, des<br />

animateurs des bassins Châteaubriant Ancenis Saumur. Visant<br />

exclusivement des lycéens et collégiens géographiquement ou<br />

socialement défavorisés, cette opération a mobilisé proviseurs,<br />

professeurs de musique et professeurs associés (lettres, arts<br />

plastiques), disposant d’un guide pédagogique et d’un cd conçus et<br />

édités par le rectorat de <strong>Nantes</strong>, et bénéficiant d’une journée de<br />

formation spécifique ainsi que d’une conférence animée par une<br />

universitaire et un musicologue. 325 collégiens et lycéens ont pu


INTERVENANTS<br />

aux opérations phares<br />

d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

Pour Sumidagawa<br />

Susumu Yoshida, compositeur<br />

Michel Rostain, metteur en scène<br />

Monique Hervouët, comédienne<br />

Karen Wierzba, soliste<br />

Armando Noguera, soliste<br />

André Dos Santos,<br />

pianiste et chef de chant<br />

Pour Le Monde de la lune<br />

Delphine Galou, soliste<br />

Mathias Vidal, soliste<br />

Mélanie Boisvert, soliste<br />

Louise Callinan, soliste<br />

Simon Edwards, soliste<br />

Nigel Smith, soliste<br />

Bénédicte Tauran, soliste<br />

Frédéric Jouannais,<br />

pianiste et chef de chant<br />

Compagnie Bel Viaggio<br />

Chantal David, comédienne<br />

Jean-­‐Louis David, comédien<br />

Pour The Rake’s Progress<br />

Tony Baker,<br />

poète et compositeur de jazz<br />

Hélène Gay, comédienne,<br />

metteur en scène et plasticienne<br />

Frédéric Ogée, universitaire,<br />

commissaire d'exposition<br />

Pascal Terrien, musicologue,<br />

universitaire<br />

suivre un parcours d’éducation artistique complet (musical et<br />

littéraire). Une intervention dans chaque classe a eu lieu sur les<br />

influences littéraires et culturelles des arts orientaux sur la<br />

création d’un opéra-­‐nô contemporain. Une rencontre de chaque<br />

classe avec des solistes a été conclue par une prestation musicale.<br />

Les représentations auxquelles ces scolaires ont assisté en<br />

première catégorie, ont été suivies d’une rencontre avec les<br />

compositeur et metteur en scène à <strong>Nantes</strong> ou à Saumur une<br />

semaine après les représentations.<br />

24<br />

Autour de LE MONDE DE LA LUNE<br />

Musique au collège pour 347 collégiens de Loire-Atlantique<br />

Après le succès des opérations autour de L’Enfant et les sortilèges<br />

de Maurice Ravel en 2006 et Pirame et Thisbé de François Rebel et<br />

François Francœur en 2007, inscrites dans le dispositif Musique au<br />

Collège, Musique et Danse en Loire-Atlantique et <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> ont décidé de reconduire leur collaboration autour de<br />

l’opéra Le Monde de la lune de Haydn d’après un livret de Carlo<br />

Goldoni. L’opération a concerné 12 classes de la 6 e à la 3 e de<br />

collège, soit 347 collégiens de 12 à 15 ans du département de<br />

Loire-­‐Atlantique, en accordant une priorité aux zones périurbaines<br />

et rurales. Les professeurs d’éducation musicale ont été référents<br />

sur le projet, la transversalité des discipline a été importante, grâce<br />

à l’implication des professeurs d’arts plastiques, de français, et<br />

d’italien. Les enseignants concernés ont disposé d’un cahier<br />

pédagogique rédigé par le service Action culturelle d’<strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, ils ont bénéficié d’une journée préparation incluant<br />

les interventions de concepteurs de la production (Caroline<br />

Marcadé), d’intervenants extérieurs et d’un moment de répétition à<br />

l’opéra de Rennes. Chacune des classes a accueilli la compagnie Bel<br />

Viaggio qui leur a proposé, dans leur établissement, 2 heures<br />

d’atelier de sensibilisation au théâtre italien via une pratique<br />

simple de jeu de commedia dell’arte. Les classes ont également<br />

rencontré un ou deux solistes de la production avec un moment<br />

musical en fin rencontre. Les collégiens ont également été<br />

sensibilisés au projet de production de création et de scénographie<br />

de cet opéra en rencontrant des membres de l’équipe d’<strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> — direction, action culturelle, technique. Enfin, ils<br />

ont visité le théâtre Graslin et ont assisté à la représentation du<br />

Monde de la lune en première catégorie.<br />

Autour de THE RAKE’S PROGRESS<br />

Pass’<strong>Opéra</strong> pour 387 lycéens de la région Pays de la Loire<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et le service culturel du conseil régional des<br />

Pays de la Loire, avec le concours du rectorat de l’académie de<br />

<strong>Nantes</strong>, ont facilité la venue à l’opéra, grâce au Pass Class Culture<br />

Sport et à une aide spécifique au transport, de 387 lycéens de 10<br />

classes de 4 départements de la région dans le cadre du projet<br />

Pass’<strong>Opéra</strong> consacré à The Rake’s progress d’Igor Stravinsky. Cette<br />

opération régionale fut l’occasion, avec le concours d’un grand<br />

nombre de partenaires culturels et associatifs, de proposer des<br />

regards croisés sur cette œuvre : table ronde sur Regards d’artistes<br />

sur l’homme, la société et ses corruptions en partenariat avec la<br />

bibliothèque Toussaint, la bibliothèque anglophone et la société<br />

angevine de philosophie ; interventions dans les classes sur Les<br />

Figures du mal par Hélène Gay, comédienne, metteur en scène et<br />

plasticienne ; conférence à deux voix avec Frédéric Ogée,<br />

professeur à l’I.U.F.R. d’études anglophones de l’Université Paris<br />

Diderot et co-­‐commissaire de l'exposition William Hogarth au<br />

Louvre et le musicologue et maître de conférences Pascal Terrien<br />

sur les influences des gravures du peintre britannique du XVIII e sur<br />

l’opéra d’Igor Stravinsky ; Parcours commenté au musée des<br />

beaux-­‐arts d’<strong>Angers</strong> sur Comment les Beaux-arts et la musique<br />

entrent en dialogue ? ; Duos discussion sur le thème de Corruption


ASSOCIATIONS<br />

partenaires des actions<br />

de proximité d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

au travers de la Charte culture et<br />

solidarité d’<strong>Angers</strong><br />

Les Baladins<br />

Restau Troc<br />

Le CLCV<br />

Echange des savoirs<br />

Centre Jacques Tati / bibliothèque<br />

du quartier Belle-­‐Beille<br />

Les Restaus du cœur<br />

APTIRA<br />

ATLAS<br />

et libertinage lors d’un parcours au milieu les œuvres des XVII e et<br />

XVIII e siècles extraites de la collection permanente du musée des<br />

beaux-­‐arts de <strong>Nantes</strong> ; Parcours poétique à la bibliothèque<br />

anglophone d’<strong>Angers</strong>, avec le concours du Chant des mots, de Tony<br />

Baker, poète et compositeur de jazz, qui a proposé à 11 groupes<br />

une approche de la littérature et de la poésie anglaise à travers des<br />

œuvres de Wystan Hugh Auden, librettiste de The Rake’s Progress<br />

et ouvert la voie du passage du vers dit au vers chanté.<br />

25<br />

Autres actions<br />

En plus de ses opérations phares, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a proposé<br />

d’autres animations et interventions, en priorité aux classes et<br />

groupes abonnés en guise de complément pédagogique sur la<br />

découverte du monde de l'opéra.<br />

Ces actions complémentaires regroupent aussi bien des visites<br />

commentées du Théâtre Graslin ou du Grand Théâtre (son<br />

architecture, sa fonction sociologique, son vocabulaire…), des<br />

présentation des mises en scènes des opéras de la saison, de la<br />

fonction du costume scénique et des présentations des métiers de<br />

la scène.<br />

31 visites du théâtre<br />

7 présentations d'opéra<br />

44 animations réparties en plus des opérations phares<br />

4 présentations de la fonction du costume de scène<br />

2 présentations des métiers de l'opéra<br />

Les quartiers, la proximité<br />

En 2007-­‐2008, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a poursuivi ses actions en<br />

direction des populations les plus défavorisées avec participation<br />

active à la Charte culture et solidarité d’<strong>Angers</strong>, facilitant ainsi la<br />

venue aux opéras de plus de 200 personnes bénéficiant du soutien<br />

d’associations humanitaires et sociales.<br />

Parmi les actions menées, la plus aboutie et exemplaire a sans<br />

doute été celle de L’<strong>Opéra</strong> et le quartier Belle-Beille. En décembre<br />

2007, à l’initiative de la Charte Culture et Solidarité, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> mais aussi le NTA -­‐ centre dramatique national Pays de la<br />

Loire et l’Orchestre National des Pays de la Loire ont investi le<br />

quartier Belle-­‐Beille, avec la complicité de la bibliothèque de<br />

quartier, du Centre Jacques Tati et d’associations. Au Centre<br />

Jacques Tati, le samedi 8 décembre 2007, il y eut écoute d’extraits<br />

musicaux et visionnage d’un extrait vidéo d’opéras, Heure du conte<br />

à la bibliothèque pour les enfants à partir de 7 ans, présentation<br />

d’instruments de l’Orchestre national des Pays de la Loire à la<br />

bibliothèque, parcours de l’exposition des maquettes de costumes<br />

et décors du Comte Ory réalisée par les associations, micro-­‐Vidéos<br />

commentées des artisans de la production. Au Quai, le jeudi 20<br />

décembre 2007 eut lieu une rencontre avec Frédéric Bélier-­‐Garcia,<br />

metteur en scène du Comte Ory puis, le même jour, au Centre<br />

Jacques Tati, une répétition publique du chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> et une rencontre avec son chef de chœur, Xavier Ribes. Enfin,<br />

au Grand Théâtre, le dimanche 30 décembre 2007, eut lieu la<br />

représentation du Comte Ory suivie d’un goûter de fin d’année avec<br />

les artistes du spectacle.<br />

A l’occasion des représentations de Così Fan Tutte, les habitants de<br />

Belle-­‐Beille ont souhaité poursuivre leur découverte de l’opéra en<br />

venant rendre visite au Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong>. En plus de la<br />

représentation, un menu sur mesure leur avait été proposé avec<br />

visite de l’atelier couture, découverte du travail du perruquier et<br />

visite du théâtre Graslin.<br />

70 habitants de Belle-­‐Beille ont participé à cette opération.


Saison lyrique 2008-2009<br />

Giacomo Puccini (1858-­‐1924)<br />

TOSCA<br />

Livret Giuseppe Giacosa et Luigi Illica<br />

Direction musicale Jean-­‐Yves Ossonce<br />

Mise en scène Patrice Caurier<br />

et Moshe Leiser<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (septembre -­‐ octobre 2008)<br />

2 séances à <strong>Angers</strong> (octobre 2008)<br />

Jacques Offenbach (1819-­‐1880)<br />

LA BELLE HELENE<br />

Livret de Henri Meilhac<br />

et Ludovic Halévy<br />

Direction musicale Hervé Niquet<br />

Mise en scène Mariame Clément<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (novembre 2008)<br />

2 séances à <strong>Angers</strong> (décembre 2008)<br />

Philip Glass (né en 1937)<br />

HYDROGEN JUKEBOX<br />

Livret de Allen Ginsberg<br />

Direction musicale Philippe Nahon<br />

Mise en scène Joël Jouanneau<br />

6 séances à <strong>Nantes</strong> (janvier 2009)<br />

2 séances à <strong>Angers</strong> (janvier 2009)<br />

et 8 séances en tournée de janvier à mars 2009<br />

Orléans, Dijon, Valence, Douai, Besançon,<br />

Poitiers (2 séances), Caen<br />

Kurt Weill (1900-­‐1950)<br />

GRANDEUR ET DECADENCE<br />

DE LA VILLE DE MAHAGONNY<br />

Livret de Bertolt Brecht<br />

Direction musicale Pascal Verrot<br />

Mise en scène Patrice Caurier<br />

et Moshe Leiser<br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> (février -­‐ mars 2009)<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (mars 2009)<br />

et 3 séances à l’<strong>Opéra</strong> de Lille (avril 2009)<br />

Richard Wagner (1813-­‐1883)<br />

TRISTAN ET ISOLDE<br />

DirectionmusicaleIsaacKarabtchevsky<br />

Mise en scène Olivier Py<br />

3 séances à <strong>Angers</strong> (mai 2009)<br />

dont 1 pour l’Orchestre National<br />

des Pays de la Loire<br />

3 séances à <strong>Nantes</strong> (mai -­‐ juin 2009)<br />

dont 1 pour l’Orchestre National<br />

des Pays de la Loire<br />

et 2 à l’<strong>Opéra</strong> de Dijon<br />

SUMIDAGAWA de Susumu Yoshida<br />

EN TOURNEE<br />

3 séances à Montpellier (novembre 2008)<br />

1 séance au Mans (décembre 2008)<br />

Total saison lyrique 2008-2009<br />

1 nouvelle production<br />

3 reprises de productions<br />

1 création française<br />

1 tournée<br />

61 représentations<br />

dont 30 à <strong>Nantes</strong> 14 à <strong>Angers</strong><br />

1 en Pays de la Loire<br />

16 en France<br />

COMPLÉMENT AU<br />

<strong>RAPPORT</strong> D’ ’ACTIIVIITÉS 2007~2008<br />

2 ee<br />

SEMESTRE 2008 :<br />

27<br />

ssiittuattiion ett prréviissiionss<br />

La saison 2008-­‐2009, tout en offrant un nombre de spectacles à<br />

l’abonnement plus réduit qu’en 2007-­‐2008, a maintenu une politique<br />

d’ouverture à la diversité des formes lyriques :<br />

• trois œuvres lyriques dites du grand répertoire, dont une française, avec<br />

Tosca de Giacomo Puccini, La Belle Hélène de Jacques Offenbach et Tristan<br />

et Isolde, œuvre monumentale de Richard Wagner ;<br />

• une grande œuvre lyrique du XX e siècle avec Grandeur et décadence de la<br />

ville de Mahagonny de Kurt Weill, sur un livret de Bertolt Brecht ;<br />

• une création française avec Hydrogen Jukebox de Philip Glass.<br />

Fin décembre, il n’y a que Tosca et La Belle Hélène dont l’intégralité des<br />

séances a été présentée.<br />

Le fait que cette saison ne compte que cinq productions lyriques, au lieu<br />

des six proposées en 2007-­‐2008, montre les difficultés budgétaires<br />

chroniques de l’établissement que l’inflation, les coûts de production et de<br />

charges incompressibles de personnel – malgré un effectif désormais<br />

réduit au plus juste -­‐ accentuent de saison en saison. Le souci de l’équilibre<br />

budgétaire n’offre dorénavant pas d’autre alternative que de programmer,<br />

pour pouvoir maintenir le niveau de qualité des œuvres présentées, une<br />

saison à cinq productions lyriques qui fait suite à une saison à six opéras.<br />

Cette « alternance » était moins évidente en 2006-­‐2007 où l’absence d’une<br />

sixième production avait été compensée par deux grands concerts<br />

événements – Concert d’Ouvertures et Roméo et Juliette -­‐, proposés à<br />

l’abonnement. Cette faiblesse budgétaire n’est évidemment pas due à une<br />

quelconque politique inflationniste ou expansionniste, mais n’affecte pas<br />

que la programmation : elle désécurise les personnels, contrarie le<br />

fonctionnement quotidien de l’établissement, contraint le développement<br />

nécessaire pour faire face à la demande croissante et, en cela, empêche une<br />

véritable analyse de l’impact de la maison, un renouvellement accru des<br />

publics, un prolongement logique du travail d’action culturelle mené.<br />

En ne présentant que cinq productions lyriques, dont une à la Cité des<br />

congrès de <strong>Nantes</strong>, cette saison a eu pour effet secondaire positif de libérer<br />

plus de jours disponibles au Théâtre Graslin, disponibilités mises à profit<br />

pour accueillir 31 séances dans le cadre de L’Autre programmation.<br />

Si chaque production présentée durant la saison est, en soi, un événement<br />

(modernité de Tosca contrastant avec une vision traditionnelle et<br />

« décorative » de l’œuvre ; valorisation de la musique française au travers<br />

d’une Belle Hélène dont la mise en scène et la direction musicale révélaient<br />

la finesse ; création française d’un compositeur contemporain et populaire<br />

avec le Hydrogen Jukebox de Philip Glass sur un livret de Allen Ginsberg ;<br />

propos d’une brûlante actualité avec Grandeur et décadence de la ville de<br />

Mahagonny de Kurt Weill sur un livret de Bertolt Brecht), le Tristan et<br />

Isolde, venu du Grand Théâtre de Genève s’annonce comme un défi<br />

artistique et technique qu’une coproduction -­‐ Orchestre National des Pays<br />

de la Loire et <strong>Opéra</strong> de Dijon -­‐ ainsi qu’un réel engagement des personnels<br />

permettront de relever pour donner une image, nationale et internationale,<br />

de très haut de gamme à <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />

Enfin, la politique d’action culturelle menée par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>,<br />

instrument efficace pour conquérir de nouveaux publics, fédérer les<br />

acteurs culturels, mutualiser les efforts, créer des passerelles entre les arts,<br />

lier durablement éducation et culture, a été officiellement reconnue et<br />

encouragée, notamment au travers d’une convention, signée en septembre<br />

2008, par le rectorat de l’académie de <strong>Nantes</strong>, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, le<br />

conseil régional des Pays de la Loire et la direction régionale des affaires<br />

culturelles des Pays de la Loire.


Photo Jean-Philippe Marie<br />

Extraits des médias pour<br />

TOSCA<br />

ENTENDU SUR RTL<br />

« C’est le spectacle le plus abouti de cette<br />

rentrée en matière d’opéra. Ce qui<br />

prouve que c’est encore une fois en<br />

région que l’on découvre le plus souvent<br />

des productions excitantes, aussi bien<br />

scéniquement que musicalement, et avec<br />

un mélange savamment dosé d’artistes<br />

français et d’artistes étrangers. Cette<br />

Tosca par exemple est dirigée par un des<br />

meilleurs chefs français de la nouvelle<br />

génération, Jean-­‐Yves Ossonce, qui sait<br />

insuffler à l’Orchestre des Pays de Loire,<br />

qui n’est quand même pas la<br />

Philharmonie de Berlin, une intensité, un<br />

feu, une pulsation dramatique qui<br />

soulève toute la représentation.<br />

[…] Ce couple de metteurs en scène<br />

inventifs que sont Patrice Caurier et<br />

Moshe Leiser a réussi le tour de force<br />

d’actualiser Tosca sans la défigurer et en<br />

lui donnant une force nouvelle, une<br />

épaisseur tragique qui prend à la gorge.<br />

[…] Ce regroupement d’<strong>Angers</strong> et <strong>Nantes</strong>,<br />

fait de cette entité, sous la direction<br />

efficace de Jean-­‐Paul Davois, un des<br />

foyers lyriques importants en France<br />

aujourd’hui. La Belle Hélène d’Offenbach<br />

[…] ou la création française en janvier de<br />

l’opéra de Philip Glass, Hydrogen<br />

Jukebox, […] montrent que <strong>Angers</strong><br />

<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> est devenu incontournable<br />

pour ceux qui pensent que l’art lyrique<br />

est bien vivant ! »<br />

Alain Duault,<br />

RTL, 21 octobre 2008.<br />

UN SANS FAUTE MAJEUR<br />

« Rien de plus efficace dans le cas de<br />

l'opéra Tosca qu'une lecture radicale et<br />

mordante qui met en lumière (superbes<br />

éclairages) : le cynisme et la<br />

manipulation, le calcul et la perversité.<br />

Tout conspire ici pour la mort du couple<br />

amoureux. C'est une lente et effrayante<br />

machinerie de l'horreur dont le spectacle<br />

présenté nous décrit chaque avancée. La<br />

mise en scène réalise un sans faute<br />

majeur, premier accomplissement<br />

exemplaire en ce début de saison lyrique<br />

2008 -­‐ 2009. »<br />

Alexandre Pham,<br />

classicnews.com, octobre 2008.<br />

NICOLA BELLER-CARBONE SUBJUGUE<br />

« Nicola Beller-­‐Carbone subjugue tant<br />

par son jeu que par son chant. La voix est<br />

franche, longue, sans failles, et capable<br />

des plus fougueux élans comme des plus<br />

tendres murmures. Et puis, quelle<br />

actrice ! Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />

ont parfaitement compris quel parti ils<br />

pouvaient tirer de pareille<br />

personnalité. »<br />

Gérard Manoni,<br />

altamusica, octobre 2008.<br />

Septembre -­‐ octobre 2008 Nouvelle production<br />

TOSCA<br />

de Giacomo Puccini<br />

En pleine année du 150 e anniversaire de la naissance de Giacomo<br />

Puccini, il était intéressant de présenter Tosca, sans doute l’une de<br />

ses œuvres qui compte le plus de « fidèles » – souvent très attachés<br />

à une certaine tradition de mise en scène -­‐, et de montrer ce<br />

qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> pouvait faire d’un répertoire qu’un goût du<br />

décoratif et de l’anecdotique confine fréquemment dans le désuet.<br />

Un journaliste, en début de saison, s’inquiétait de voir autant de<br />

Tosca fleurir dans l’hexagone, feignant d’ignorer que tourner la<br />

même production aurait pu générer des coûts parfois supérieurs,<br />

de croire que toutes les productions seraient interchangeables.<br />

Pourtant, un même titre peut donner naissance à des spectales bien<br />

différents. Quitte à se brouiller avec quelques vieux abonnés vivant<br />

dans le souvenir de « leur » Tosca et de déplaire aux avant-­‐<br />

gardistes soucieux d’abstraction, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, selon son<br />

habitude, a délaissé imagerie traditionnelle et vision purement<br />

esthétisante pour revenir au sens premier de l’œuvre — dans toute<br />

la brutalité de son propos en ce qui concerne Tosca. Aller au plus<br />

près du sens des œuvres et donner aux chanteurs toute leur force<br />

émotionnelle et expressive est justement le souci premier des<br />

metteurs en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser. C’est ce qui<br />

explique la fidélité d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> pour leur travail dont la<br />

démarche rejoint sa propre conception de l’art lyrique : préférer<br />

qu’un metteur en scène soit un vrai médiateur entre une œuvre et<br />

le public plutôt qu’un « créateur » dont l’univers personnel, parfois<br />

peu soucieux de la musique, supplante celui de l’œuvre présentée.<br />

Ce qui rapproche le spectateur d’aujourd’hui d’une œuvre est aussi<br />

le lien « personnel » qu’il parvient à établir avec les personnages et<br />

la vraie modernité de Patrice Caurier et Moshe Leiser tient autant à<br />

leur capacité de fusionner musique et livret en une même action<br />

qu’à leur talent de diriger les chanteurs, le chœur, pour que la<br />

justesse de leur jeu en fasse des acteurs crédibles et émouvants.<br />

Engagée comme jamais dans un rôle-­‐titrequ’elleavait pourtant déjà<br />

interprétée dans d’autres mises en scène, Nicola Beller-­‐Carbone en<br />

fut une brillante illustration. Comme l’interprétation toute en<br />

nuances de Claudio Otelli, baron Scarpia d’une cruauté plus vraie<br />

que nature, subtil mélange de folie retenue et de violence imprévue.<br />

Le public, dont on aurait pu craindre qu’il ne soit décontenancé par<br />

une telle une mise à nu de l’œuvre, moins flatteuse pour les rêves,<br />

plus proche du sens originel, a réservé un triomphe à cette<br />

production (96,91% de fréquentation) en acclamant debout ses<br />

interprètes, rejoignant ainsi l’avis d’une critique unanime.<br />

28<br />

Direction musicale Jean-­‐Yves Ossonce<br />

Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />

Orchestre National des Pays de la Loire<br />

Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> ; Maîtrise de la Perverie<br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Le Quai à <strong>Angers</strong><br />

Nouvelle production d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

7 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> 2 séances à <strong>Angers</strong><br />

6 263 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

5 511 payants 741 à la répétition générale 411 invités, partenaires, servitudes<br />

3 722 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />

dont 2 486 abonnés<br />

1 800 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />

dont 757 abonnés<br />

142 950 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

84 045 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />

58 905 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>


Extraits de la presse pour<br />

LA BELLE HELENE<br />

DU SOURIRE AU RIRE<br />

« Cette production de La Belle Hélène,<br />

créée à l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin en<br />

décembre 2006, avait alors suscité<br />

quelques réserves de ma part […]. Dans<br />

le cadre plus étroit, plus feutré aussi, du<br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong>, la mise en<br />

scène de Mariame Clément, ici réalisée<br />

avec art par Benoît Bénichou, trouve un<br />

meilleur équilibre et parvient à<br />

convaincre.<br />

Une distribution globalement plus<br />

brillante qu’à Strasbourg, un orchestre<br />

mené de main de maître par un nouveau<br />

chef, font la différence : du sourire au<br />

rire, il n’y a qu’un pas aisément franchi,<br />

pour le plus grand bonheur du public<br />

nantais. Retrouvant le rôle d’Hélène,<br />

Stéphanie d’Oustrac semble désormais<br />

pleinement s’y épanouir, avec une<br />

vivacité scénique totale, une aisance<br />

naturelle et un aplomb de grande<br />

séductrice. Vocalement, les marques sont<br />

trouvées et elle se délecte, et nous avec<br />

elle, du plaisir de chanter. Sébastien<br />

Droit n’a rien à lui envier, Pâris<br />

charmeur et ô combien tentateur,<br />

dominant avec aisance les multiples<br />

difficultés du rôle.<br />

[…] A la tête de l’Orchestre National des<br />

Pays de la Loire et de l’excellent chœur<br />

d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, Hervé Niquet<br />

dirige avec une dynamique qui jamais ne<br />

se relâche, une réactivité immédiate aux<br />

situations et un vrai esprit d’équipe.<br />

Surtout, il sait trouver les couleurs les<br />

plus justes, qui conservent à l’ouvrage<br />

son immortelle jeunesse. »<br />

José Pons,<br />

<strong>Opéra</strong> magazine, janvier 2009.<br />

UNE BELLE HELENE QUI DENOTE<br />

SANS FAUSSES NOTES<br />

« Elle est déroutante, cette Belle Hélène<br />

signée Mariame Clément (mise en scène)<br />

et Hervé Niquet (direction musicale).<br />

Oubliée l’Antiquité, ses drapés et ses<br />

diadèmes, et vive le Hollywood des<br />

années vingt et plus si affinités.<br />

[…] C’est drôle, léger (parfois un peu<br />

trop) et souvent bien vu. Du<br />

divertissement plein de douceur et de<br />

couleurs, de clins d’œil moqueurs et<br />

sourires complices. »<br />

Ouest France, 10 décembre 2008.<br />

REJOUISSANTE BELLE HELENE<br />

« <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> redonne<br />

aujourd’hui à <strong>Angers</strong> La Belle Hélène,<br />

délicieux opéra bouffe d’Offenbach, dans<br />

une inventive mise en scène de Mariame<br />

Clément. L’opéra se vit comme un film<br />

théâtral t musical où l’on se perd entre<br />

les genres. […] La magie opère. »<br />

Métabole,<br />

Courrier de l’Ouest, 7 décembre 2008.<br />

Novembre -­‐ décembre 2008<br />

En présentant La Belle Hélène de Jacques Offenbach, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> entendait à la fois poursuivre sa défense d’un répertoire<br />

français – à la suite de L’Enfant et les sortilèges, Roméo et Juliette,<br />

Pirame et Thisbé -­‐, trop souvent méconnu, parfois méprisé, et<br />

montrer que la musique française dite légère, souvent réclamée par<br />

une partie du public, pouvait être de qualité pourvu qu’on la<br />

produise avec la même exigence que des œuvres « sérieuses » —<br />

une démarche initiée avec L’Etoile de Emmanuel Chabrier. Difficile,<br />

dans ces conditions, d’échapper au maître du genre, Jacques<br />

Offenbach, compositeur d’une musique et française et légère,<br />

d’autant que l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin avait réalisé en 2006 une<br />

Belle Hélène, joyeuse et esthétiquement originale, mise en scène par<br />

Mariame Clément à laquelle <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> avait déjà confié<br />

la mise en scène de son Pirame et Thisbé qui avait enchanté le<br />

public de l’<strong>Opéra</strong>. Cet « hommage » à Offenbach devrait d’ailleurs se<br />

poursuivre les prochaines saisons avec deux autres de ses œuvres<br />

marquantes, La Périchole dès 2009-­‐2010 et La Vie parisienne.<br />

De façon prévisible, le public – dont une partie, souvent plus âgée,<br />

gardait la nostalgie de ce répertoire qui avait bercé sa jeunesse -­‐, a<br />

plébiscité cette production (97,54% de fréquentation). La critique,<br />

même nationale – qui avait pourtant vu la production au moment<br />

des représentations de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin -­‐, a, elle aussi,<br />

largement salué la qualité du spectacle.<br />

Ce spectacle permettait aussi de mettre en vedette -­‐ <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />

<strong>Opéra</strong> y est très vigilant -­‐ des chanteurs français de qualité dont le<br />

talent ne trouve pas toujours à s’exprimer dans le grand répertoire.<br />

Un effort combiné avec le souci de montrer plusieurs facettes d’un<br />

même artiste. Ainsi le public retrouvera Stéphanie d’Oustrac, qu’il a<br />

ovationnée cette saison, en Périchole idéale la saison prochaine, la<br />

jeune Mariame Clément qui avait fait ses habiles premiers pas de<br />

metteur en scène à <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> dans l’univers baroque de<br />

Pirame et Thisbé revenait ici avec une œuvre comique et légère.<br />

Cette fidélité aux artistes – souvent découverts à leurs débuts<br />

prometteurs mais de plus en plus difficiles à retenir dès que leur<br />

carrière progresse -­‐, loin d’être une facilité, crée une évidente<br />

complicité avec le public, heureux de retrouver le travail de ceux<br />

qu’ils ont appréciés, de suivre le parcours, l’évolution, de ces<br />

artistes dont, de spectacle en spectacle, il peut mieux percevoir<br />

l’univers, les subtilités délicates à voir ou entendre en une seule<br />

production.<br />

29<br />

LA BELLE HELENE<br />

de Jacques Offenbach<br />

Direction musicale Hervé Niquet<br />

Mise en scène Mariame Clément<br />

réalisée par Benoît Bénichou<br />

Orchestre National des Pays de la Loire<br />

Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Le Quai à <strong>Angers</strong><br />

Production de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin 2006<br />

7 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

5 séances à <strong>Nantes</strong> 2 séances à <strong>Angers</strong><br />

6 230 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

5 233 payants 665 à la répétition générale 332 invités, partenaires, servitudes<br />

3 800 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />

dont 2 509 abonnés<br />

1 765 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />

dont 699 abonnés<br />

143 855 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />

84 155 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />

59 700 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>


PRIX DES PLACES<br />

SAISON LYRIQUE 2008-2009<br />

Tosca, La Belle Hélène, Grandeur et<br />

décadence de la ville de Mahagonny,<br />

Tristan et Isolde<br />

Plein tarif<br />

55€ catégorie 1 45€ à l’abonnement<br />

45€ catégorie 2 35€ à l’abonnement<br />

30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />

Tarif réduit<br />

45€ catégorie 1 35€ à l’abonnement<br />

35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />

Tarif très réduit<br />

30€ catégorie 1 20€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />

10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />

5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />

Hydrogen Jukebox<br />

Plein tarif<br />

40€ catégorie 1 30€ à l’abonnement<br />

35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />

30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />

Tarif réduit<br />

30€ catégorie 1 25€ à l’abonnement<br />

25€ catégorie 2 20€ à l’abonnement<br />

20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />

Tarif très réduit<br />

20€ catégorie 1 15€ à l’abonnement<br />

15€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />

10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />

5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />

PRIX DES PLACES 2009-2010<br />

AU THEATRE GRASLIN<br />

Récitals<br />

Plein tarif<br />

25€ catégorie 1<br />

15€ catégorie 2<br />

Tarif réduit<br />

20€ catégorie 1<br />

10€ catégorie 2<br />

2€ en « réserve », places sans visibilité<br />

45€ catégorie 1 Forfait 3 Récitals<br />

24€ catégorie 2 Forfait 3 Récitals<br />

Concerts<br />

Plein tarif 10€<br />

Tarif réduit 6€<br />

2€ en « réserve », places sans visibilité<br />

25€ Forfait 5 concerts<br />

Perrsspeccttiivess de lla ffiin de ssaiisson 2008 -- 2009<br />

30<br />

CChhi iif ff fr rees s aar rr rêêt ttéés s aauu 3311<br />

ddééc ceemmbbr ree 22000088<br />

Arrêtés au 31 décembre, les chiffres de fréquentation des<br />

spectacles lyriques de la saison 2008-­‐2009 ne sont qu’indicatifs.<br />

Les états actuels ne laissent cependant pas beaucoup d’incertitude<br />

sur l’issue de la saison qui, à cette date, a déjà réalisé 90% du total<br />

des entrées possibles et alors que tous les spectacles à venir sont<br />

au-­‐dessus de 75% de fréquentation. Une offre de places plus<br />

réduite – cinq titres à l’affiche au lieu de six la saison passée -­‐,<br />

« trois poids lourds » du répertoire -­‐ Tosca, La Belle Hélène, Tristan<br />

et Isolde–comme locomotives,deux œuvres associant compositeurs<br />

et librettistes de renom – Glass/Ginsberg pour Hydrogen Jukebox et<br />

Weill/Brecht pour Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny –<br />

quipermettaient de belles opérations d’action culturelle, expliquent<br />

aisément ce phénomène, d’autant que le nombre de places<br />

proposées reste toujours très en-­‐deça de la demande — l’ouverture<br />

aux abonnés (413 abonnés) et à quelques classes inscrites dans le<br />

projet d’action culturelle (188 scolaires) des séances d’Hydrogen<br />

Jukebox au Grand T n’a été qu’une petite soupape de sécurité.<br />

Une formule d’abonnement limitée à cinq spectacles maximum, une<br />

ouverture simultanée des abonnements à quatre et cinq spectacles<br />

(la saison ne permettant pas d’offrir une priorité pour des<br />

abonnements à six spectacles), et une saison forte proposant des<br />

titres de forte notoriété dans un large éventail de genres, ont<br />

relancé les abonnements, dont le nombre avait été en légère baisse<br />

en 2007-­‐2008… et, par voie de conséquence, l’insatisfaction<br />

grandissante de spectateurs frustrés de ne pouvoir obtenir de<br />

bonnes places, y compris à l’abonnement — il n’était déjà plus<br />

possible de s’abonner à <strong>Nantes</strong> dès la fin juin 2008.<br />

Cette pénurie de places touche en priorité le public individuel,<br />

même si la politique d’action culturelle mené par l’établissement,<br />

bien que préservée par un système de quotas qui permet<br />

d’accueillir des élèves mais aussi les spectateurs les plus démunis,<br />

les plus socialement ou géographiquement défavorisés, s’en trouve<br />

également de plus en plus entravée dans son développement.<br />

Quant aux entreprises, friandes de spectacles lyriques dans le cadre<br />

d’opérations de relations publiques ou d’un éventuel mécénat, elles<br />

doivent aujourd’hui se contenter de L’Autre programmation du<br />

Théâtre Graslin qui, notamment avec ses récitals, offre encore une<br />

alternative prestigieuse pour les opérations de relations publiques<br />

mais ne permet pas d’attirer un possible mécénat sur les<br />

productions lyriques.<br />

Janvier 2009 HYDROGEN JUKEBOX de Philip Glass<br />

8 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 6 à <strong>Nantes</strong> et 3 à <strong>Angers</strong><br />

3 639 spectateurs au 31 décembre 2008<br />

2 725 spectateurs à <strong>Nantes</strong> dont 1 385 abonnés<br />

914 spectateurs à <strong>Angers</strong> dont 344 abonnés<br />

83,25% de fréquentation au 31 décembre 2008 dont 39,56% d’abonnés<br />

Février -­‐ mars 2009 GRANDEUR ET DECADENCE<br />

DE LA VILLE DE MAHAGONNY de Kurt Weill<br />

8 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 5 à <strong>Nantes</strong> et 3 à <strong>Angers</strong><br />

4 608 spectateurs au 31 décembre 2008<br />

3 248 spectateurs à <strong>Nantes</strong> dont 2 296 abonnés<br />

1 360 spectateurs à <strong>Angers</strong> dont 711 abonnés<br />

77,67% de fréquentation au 31 décembre 2008 dont 50,68% d’abonnés<br />

Mai -­‐ juin 2009 TRISTAN ET ISOLDE de Richard Wagner<br />

4 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 2 à <strong>Angers</strong> et 2 à <strong>Nantes</strong><br />

4 724 spectateurs au 31 décembre 2008<br />

1 556 spectateurs à <strong>Angers</strong> dont 739 abonnés<br />

3 168 spectateurs à <strong>Nantes</strong> dont 2 234 abonnés<br />

86,97% de fréquentation au 31 décembre 2008 dont 54,73% d’abonnés


L’AUTRE PROGRAMMATION<br />

Théâtre Graslin 2008-2009<br />

3 RECITALS<br />

VERONIQUE GENS<br />

Vendredi 17 octobre 2008<br />

JEANNE-MICHELE CHARBONNET<br />

Jeudi 19 mars 2009<br />

ARMANDO NOGUERA<br />

Mardi 21 avril 2009<br />

19 CONCERTS<br />

ENSEMBLE DA CAMERA<br />

Concert autour du cor<br />

Mardi 7 octobre 2008<br />

Beethoven / Schubert<br />

Chostakovitch / Ropartz<br />

Mardi 20 janvier 2009<br />

Schumann / d'Indy<br />

Rachmaninov / Caplet<br />

Mardi 12 mai 2009<br />

UTOPIK invite<br />

Alexandros Markéas<br />

Jeudi 22 janvier 2009 répétition publique<br />

Vendredi 23 janvier 2009<br />

Betsy Jolas<br />

Jeudi 12 mars 2009 répétition publique<br />

Vendredi 13 mars 2009<br />

STRADIVARIAensemblebaroquede<strong>Nantes</strong><br />

Perfide Amour<br />

Jeudi 27 novembre 2008<br />

Florilegium Secondum Georg Muffat<br />

Les Motets d’Upssala Daniel Daniélis<br />

Vendredi 24 avril 2009<br />

QUATUOR LIGER<br />

Soirée Schubert<br />

Samedi 6 décembre 2008<br />

Soirée Brahms<br />

Mercredi 25 mars 2009<br />

CHŒUR D’ANGERS NANTES OPERA<br />

Berliner Requiem Kurt Weill<br />

Vendredi 6 mars 2009<br />

HEURE MUSICALE DU JEUDI<br />

Quatuorpourlafindutemps OlivierMessiaen<br />

Jeudi 4 décembre 2008<br />

Wolfgang Amadeus Mozart<br />

Jeudi 22 janvier 2009<br />

Tango de loin et de près<br />

Jeudi 30 avril 2009<br />

CONCERTS GRATUITS DU DIMANCHE MATIN<br />

par le Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />

Dimanche 7 décembre 2008<br />

Dimanche 14 décembre 2008<br />

Dimanche 18 janvier 2009<br />

Dimanche 22 mars 2009<br />

9 REPRESENTATIONS DE DANSE<br />

CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL DE NANTES<br />

Les 20 ans de Folie<br />

Dimanche 22 mars 2009<br />

Lundi 23 mars 2009<br />

mardi 24 mars 2009<br />

Histoire d’Argan le visionnaire scolaires<br />

Lundi 30 mars 2009<br />

Mardi 31 mars 2009<br />

Jeudi 2 avril 2009 deux séances<br />

Vendredi 3 avril 2009 deux séances<br />

LL’ ’’aauut ttr ree<br />

31<br />

ppr rooggr raammmmaat tti iioonn<br />

AAbboonnnneemmeennt tts s<br />

aauu<br />

TThhééâât ttr ree GGr raas sl lli iinn<br />

<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> poursuit en 2008-­‐2009 la programmation du Théâtre<br />

Graslin dont il a la gestion, toujours sans dotation budgétaire spécifique de<br />

la ville de <strong>Nantes</strong>, ce qui l’oblige, dans une situation financière de plus en<br />

plus en plus à tendue, à réduire le nombre de séances (31 séances contre<br />

41 en 2007-­‐2008) hors manifestations exceptionnelles comme le festival<br />

de cinéma espagnol, et à recentrer ses objectifs sur une programmation<br />

essentiellement musicale — 19 concerts et 3 récitals sur 31 séances. Une<br />

seule proposition (six représentations) a pu être faite en direction du jeune<br />

public, grâce au Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>. Cette<br />

collaboration avec le Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>, menée<br />

depuis la première saison d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, permet d’ailleurs à la<br />

danse, naturellement à sa place dans une maison d’opéra, de ne pas<br />

disparaître complètement du plateau du Théâtre Graslin.<br />

Si les trois récitals, programmés par l’<strong>Opéra</strong> comme complément<br />

indispensable à la saison lyrique, ont été préservés et connaissent une<br />

fidélisation accrue (augmentation de près de 97% des forfaits récitals), les<br />

concerts, à la fréquentation souvent décevante, ne survivent qu’à l’aide de<br />

coproductions, coréalisations et prêts de salle pour éviter les surcoûts. Les<br />

équipes artistiques régionales sont cependant restées prioritaires dans les<br />

choix effectués.<br />

22000088- --22000099<br />

Cette saison, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a comptabilisé 3 279 abonnements, soit<br />

54,83% des places disponibles à l’abonnement. Dès fin juin 2008, il était<br />

impossible de s’abonner à <strong>Nantes</strong> en première catégorie. Des abonnements<br />

« mixtes » (7,49% du total des abonnements), mélangeant plusieurs<br />

catégories de places, ont été créés pour limiter les mécontentements.<br />

Après un léger fléchissement en 2007-­‐2008 (-­‐ 5,69%), les abonnements<br />

ont repris leur progression en 2008-­‐2009 (+ 4,76%) sans atteindre<br />

cependant le record de 2006-­‐2007 (3 319 contre 3 279 cette saison),<br />

d’autant que l’absence d’un abonnement à six spectacles réduit le nombre<br />

de places prises dans le cadre d’un abonnement (15 975 en 2006-­‐2007 et<br />

14 921 en 2007-­‐2008 contre 14 175 cette saison) et tempère l’effet<br />

d’embellie apporté par l’augmentation du nombre d’abonnements.<br />

ABONNEMENTS au 31 décembre 2008<br />

3 130 abonnés en 2007-­‐2008 (-­‐ 5,69% par rapport à 2006-­‐2007)<br />

3 279 abonnés en 2008-2009<br />

+ 4,76% par rapport à 2007-2008<br />

et + 63,30% par rapport à 2003-2004

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