RAPPORT D'ACTIVITÉS - Angers Nantes Opéra
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<strong>RAPPORT</strong> D’’ACTIVITÉS<br />
Saiisson 2007--2008<br />
&<br />
CCOOMPPLLÉÉMEENNTT AAUU RRAAPPPPOORRTT DD’ ’’AACCTTI IVVI ITTÉÉSS 22000077~~22000088<br />
2ee SEMESTRE 2008 : ssiittuattiion ett prréviissiionss<br />
1
Rappel de la saison 2006-2007<br />
Wolfgang Amadeus Mozart<br />
CONCERT D’OUVERTURES Ouvertures,<br />
airs de concert et chœurs.<br />
Direction musicale Hervé Niquet<br />
3 séances à <strong>Nantes</strong> (septembre-‐octobre 2006)<br />
2 séances à <strong>Angers</strong> (septembre-‐octobre 2006)<br />
ROMEO ET JULIETTE<br />
de Hector Berlioz<br />
Symphonie dramatique.<br />
Direction musicale Serge Baudo<br />
2 séances à <strong>Nantes</strong> (octobre 2006)<br />
1 séance à <strong>Angers</strong> (octobre 2006)<br />
2 séances à Rennes (octobre 2006)<br />
1 séance à Lorient (octobre 2006)<br />
LES NOCES DE FIGARO<br />
de Wolfgang Amadeus Mozart<br />
Direction musicale Thomas Rösner Mise<br />
en scène Stephan Grögler<br />
6 séancesà<strong>Nantes</strong>(novembre -‐décembre2006)<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (décembre 2006)<br />
GOLEM de John Casken<br />
Direction musicale Philippe Nahon<br />
Mise en scène Jean Boillot<br />
3 séances à Rennes (novembre 2006)<br />
1 séance à Quimper (novembre 2006)<br />
4 séances à <strong>Nantes</strong> (janvier 2007)<br />
2 séances à <strong>Angers</strong> (janvier 2007)<br />
JENUFA de Leoš Janáček<br />
Direction musicale Mark Shanahan<br />
Mise en scène Patrice Caurier<br />
et Moshe Leiser<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (mars 2007)<br />
RIGOLETTO de Giuseppe Verdi<br />
Direction musicale Marko Letonja<br />
Mise en scène Arnaud Bernard<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (avril 2007)<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (mai 2007)<br />
PIRAME ET THISBE<br />
de François Rebel<br />
et François Francœur<br />
Direction musicale Daniel Cuiller<br />
Mise en scène Mariame Clément<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (mai – juin 2007)<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (juin 2007)<br />
L’ENFANT ET LES SORTILEGES<br />
de Maurice Ravel en tournée<br />
5 séances à Lille (novembre 2006)<br />
3 séances à Rennes (novembre 2006)<br />
2 séances à Bourges (décembre 2006)<br />
1 séance à <strong>Nantes</strong> (décembre 2006)<br />
Total saison lyrique 2006-2007<br />
1 concert<br />
1 symphonie dramatique<br />
1 nouvelle création<br />
1 création française<br />
3 nouvelles productions<br />
1 tournée<br />
62 représentations<br />
dont 31 à <strong>Nantes</strong><br />
14 à <strong>Angers</strong><br />
10 en Bretagne<br />
7 en tournée (hors Bretagne<br />
et Pays de la Loire)<br />
<strong>RAPPORT</strong> D’’ACTIVITÉS<br />
Saiisson 2007--2008<br />
Comme les précédents, ce rapport d’activités suit une logique de<br />
saison puisque programmation, fréquentation, action culturelle<br />
sont intimement liées à ce rythme. Un choix qui conduit parfois à<br />
prendre comme référence des chiffres différents de ceux que<br />
contiennent budgets et bilans établis sur la base de l’exercice.<br />
La saison 2007-‐2008 s’inscrit dans les objectifs du projet culturel et<br />
est fidèle à la convention du 6 octobre 2004 dans laquelle étaient<br />
inscrits les axes fondamentaux voulus par les deux villes et<br />
l’Etat qui mettaient l’accent sur une volonté d’ouverture artistique à<br />
la diversité des formes lyriques, un rayonnement accru au niveau<br />
régional, national, voire international, une attention particulière au<br />
renouvellement des publics ainsi qu’une rationalisation économique<br />
conduisant à un meilleur rendement des fonds publics.<br />
Faute de pouvoir mettre en place cette saison une véritable tournée<br />
régionale – mais sans y renoncer pour les prochaines saisons -‐,<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a poursuivi la tournée nationale de l’Enfant et<br />
les sortilèges à Paris, Valence, Reims, Guyancourt, Vélizy, Marseille,<br />
Calais, Luxembourg, Valenciennes, Dieppe, Boulogne-‐sur-‐Mer,<br />
tournée complétée par quatre séances au Quai à <strong>Angers</strong>. A cette<br />
tournée, il convient d’ajouter les deux représentations de<br />
Sumidagawa à la Maison de la culture du Japon, avec l’espoir de<br />
pouvoir présenter cette création au Mans la saison prochaine.<br />
Sumidagawa, bien que les créations soient toujours une difficulté à<br />
l’opéra, a été l’occasion, non seulement de collaborer avec l’<strong>Opéra</strong><br />
de Rennes, comme c’était déjà le cas depuis 2005, mais de finaliser<br />
un projet porté par le Théâtre de Cornouaille – centre de création<br />
musicale, scène nationale de Quimper. Les liens entre <strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de Rennes se sont d’ailleurs renforcés cette<br />
saison :<br />
• 12 séances de Sumidagawa à Quimper, Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> ;<br />
• 12 séances du Monde de la lune, à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong>, servi<br />
par l’Orchestre de Bretagne pour l’ensemble des représentations ;<br />
• 11 séances de The Rake’s Progress, à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong>,<br />
servi cette fois par l’Orchestre National des Pays de la Loire pour<br />
l’ensemble des représentations<br />
• 4 concerts pour les deux chœurs et orgue à Rennes et <strong>Nantes</strong>.<br />
Après avoir coproduit spectacles et concerts, mêler leurs chœurs,<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de Rennes ont donc réussi cette<br />
saison, non sans difficulté, à « échanger » leurs orchestres pour<br />
servir leurs coproductions lyriques, apportant ainsi, par l’exemple,<br />
de nouveaux éléments à la réflexion que mènent les principaux<br />
financeurs de ces deux structures sur la viabilité d’une politique<br />
lyrique interrégionale dans la perspective d’un pôle lyrique fort<br />
dans le grand Ouest.<br />
3
Saison lyrique 2007-2008<br />
Béla Bartók (1881-‐1945)<br />
Direction musicale Daniel Kawka<br />
LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />
Chorégraphie Lucinda Childs<br />
LE CHATEAUDE BARBE-BLEUE<br />
Mise en scène Patrice Caurier<br />
et Moshe Leiser<br />
2 séances à <strong>Angers</strong> (le Quai, septembre 2007)<br />
2 séances à <strong>Nantes</strong> (citédescongrès<br />
septembre–octobre 2007)<br />
HORS ABONNEMENT<br />
Piotr Ilyitch Tchaïkovsky (1840-1893)<br />
CASSE-NOISETTE<br />
Chorégraphie Jo Strømgren<br />
1 séance à <strong>Angers</strong> (septembre 2007)<br />
3 séances à <strong>Nantes</strong> (septembre 2007)<br />
Susumu Yoshida (né en 1947)<br />
SUMIDAGAWA<br />
Mise en scène Michel Rostain<br />
Quatuor de percussions Rhizome<br />
4 séances à Quimper (novembre 2007)<br />
2 séances à Rennes (novembre 2007)<br />
4 séances à <strong>Nantes</strong> (novembre 2007)<br />
2 séances à <strong>Angers</strong> (novembre 2007)<br />
2 séances à Paris (avril 2008)<br />
Gioacchino Rossini (1792-‐1868)<br />
LE COMTE ORY<br />
Direction musicale Giuseppe Grazioli<br />
Mise en scène Frédéric Bélier-‐Garcia<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (décembre 2007)<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (décembre 2007)<br />
Franz Joseph Haydn (1732-‐1809)<br />
LE MONDE DE LA LUNE<br />
Direction musicale Jean-‐François Verdier<br />
Mise en scène Yoshi Oïda<br />
4 séances à Rennes (décembre 2007)<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (janvier 2008)<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (janvier 2008)<br />
Igor Stravinsky (1882 -‐ 1971)<br />
THE RAKE’S PROGRESS<br />
Direction musicale Nicolas Chalvin<br />
Mise en scène Carlos Wagner<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (mars 2008)<br />
3 séances à Rennes (mars 2008)<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (avril 2008)<br />
WolfgangAmadeusMozart(1756-‐1791)<br />
COSI FAN TUTTE<br />
Direction musicale Mark Shanahan<br />
Mise en scène Pierre Constant<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (mai -‐ juin 2008)<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (juin 2008)<br />
L’ENFANT ET LES SORTILÈGES<br />
de Maurice Ravel EN TOURNEE<br />
5 séances à Paris (novembre 2007)<br />
1 séance à Valence (février 2008)<br />
4 séances à Reims (février 2008)<br />
1 séance à Guyancourt (février 2008)<br />
1 séance à Vélizy (février 2008)<br />
6 séances à Marseille (mars 2008)<br />
2 séances à Calais (mars 2008)<br />
5 séances à Luxembourg (avril 2008)<br />
1 séance à Valenciennes (avril 2008)<br />
4 séances à <strong>Angers</strong> (avril 2008)<br />
2 séances à Dieppe (mai 2008)<br />
2 séances à Boulogne-sur-Mer (mai 2008)<br />
Total saison lyrique 2007 - 2008<br />
1 création 4 nouvelles productions<br />
2 reprises de productions 2 ballets<br />
95 représentations<br />
dont 29 à <strong>Nantes</strong><br />
21 à <strong>Angers</strong><br />
13 en Bretagne<br />
32 en France et à l’étranger<br />
La prrogrrammattiion llyrriique<br />
Fidèle à son cahier des charges, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a fait preuve<br />
d’une volonté d’ouverture artistique à la diversité des formes<br />
lyriques. Cette quatrième saison du directeur général mêlait<br />
œuvres du grand répertoire, œuvres du XX e siècle, création<br />
mondiale, œuvre des débuts du classique,ungrand ballet classique :<br />
• deux œuvres du grand répertoire, avec Le Comte Ory de<br />
Gioacchino Rossini et Così Fan Tuttede Wolfgang Amadeus Mozart ;<br />
• deux œuvres marquantes du XX e siècle, avec Le Château de Barbe-<br />
Bleue de Béla Bartók -‐ associé à la pantomime Le Mandarin<br />
merveilleux du même compositeur -‐, et The Rake’s Progress de Igor<br />
Stravinsky ;<br />
• une création mondiale, avec Sumidagawa de Susumu Yoshida ;<br />
• une œuvre des débuts du classique, avec Le Monde de la Lune de<br />
Franz Joseph Haydn ;<br />
• le ballet de Piotr Ilyitch Tchaïkovsky, Casse-Noisette, complétait la<br />
saison lyrique.<br />
La production du Château de Barbe-Bleue, trop courte, nécessitait<br />
un complément de programme. De ce handicap – avec quelle pièce<br />
« marier » ce chef d’œuvre de Bartók ? – est né une magnifique<br />
opportunité de collaboration avec le Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du<br />
Rhin. Cela permettait de présenter Le Mandarin merveilleux du<br />
même compositeur et dans la chorégraphie de Lucinda Childs. Cela<br />
permettait aussi, pendant les relâches au Quai d’<strong>Angers</strong> et à la cité<br />
des congrès de <strong>Nantes</strong>, de ne pas « abandonner » le Théâtre Graslin<br />
et le Grand Théâtre et de proposer au Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du<br />
Rhin, déjà sur place, de danser le Casse-Noisette inscrit à son<br />
répertoire, un grand ballet classique comme les deux villes peuvent<br />
rarement en accueillir.<br />
Par ailleurs, pour la troisième saison consécutive, l’Enfant et les<br />
sortilèges a effectué une tournée de 34 dates, dont 5 à Paris et 4 à<br />
<strong>Angers</strong>, qui viennent s’ajouter aux 38 séances données les deux<br />
saisons précédentes.<br />
Comme les autres saisons, le choix des solistes s’est attaché à<br />
constituer des plateaux homogènes et de qualité, à trouver des<br />
chanteurs impliqués dans les productions dont ils faisaient partie,<br />
comme Karen Wierzba et Armando Noguera dans Sumidagawa qui<br />
ont su faire don de leur humanité à cette œuvre contemporaine,<br />
comme Gilles Ragon, Gail Pearson et Josef Wagner dans The Rake’s<br />
Progress, comme Yun Jun Choi, Ariana Chris, Frédéric Antoun et<br />
Paul Kong qui ont préservé à Così Fan Tutte toute sa fraicheur ou,<br />
bien sûr, Jeanne-‐Michèle Charbonnet et Gidon Saks, couple infernal<br />
et « magnétique » du Château de Barbe-Bleue mis en scène par<br />
Patrice Caurier et Moshe Leiser.<br />
Les images de Julia Fullerton-‐Batten peuplent la saison 2007-‐2008<br />
Le visuel de la saison et les photos illustrant la plupart<br />
des spectacles lyriques 2007-‐2008, sont de Julia<br />
Fullerton-‐Batten qui est née en Allemagne et vit<br />
aujourd’hui à Londres. Elle a été, avec Matthew<br />
Pillsbury, lauréate 2007 de la Fondation HSBC pour la<br />
Photographie et le Festival d’Arles leur a consacré<br />
durant l’été 2007 une exposition pour permettre au<br />
public d’avoir une vision globale de cette « jeune<br />
génération de photographes ».<br />
Alain Sayag, conseiller artistique 2007 de la Fondation HSBC dit de Julia Fullerton-‐Batten :<br />
« Elle détourne les moyens de la photo publicitaire… Elle provoque le spectateur par une<br />
narrativité esquissée mais non développée. Les couleurs sont sourdes, hormis une touche colorée<br />
ici ou là, les vêtements et lumières recherchés, et les modèles, adoptent une attitude ambiguë et<br />
tendue, déterminant une atmosphère visuellement et émotionnellement bizarrement aliénée. Ses<br />
images combinent la perfection technique des photos publicitaires, leur apparente lisibilité<br />
immédiate, l’évidence de leur composition et pourtant leur message est pour le moins ambigu. »<br />
5
Photo Michael Clements<br />
Extraits de la presse pour<br />
LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />
LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />
IL FALLAIT OSER<br />
« Ouvrir une saison avec Bartók, il fallait<br />
oser. La salle flambante neuve le Quai<br />
s’est pourtant remplie d’un public<br />
enthousiaste pour le premier spectacle<br />
lyrique dans ce lieu depuis son<br />
inauguration en juin dernier. »<br />
Maxime Kapriellan,<br />
ResMusica.com, septembre 2007.<br />
BARBE-BLEUE ET SES FEMMES<br />
« A <strong>Angers</strong>, c’est l’opéra de Bartók qui<br />
fait l’ouverture de la nouvelle salle le<br />
Quai (900 places), pour la nouvelle entité<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>. Comme le suggère<br />
le titre, c’est de la forteresse intérieure<br />
du séducteur qu’il s’agit là, et le duo de<br />
metteurs en scène Patrice Caurier-‐Moshe<br />
Leiser pousse cette logique à l’extrême :<br />
plus de château, plus de lac de larmes,<br />
plus de diamants éclaboussés de sang,<br />
plus d’épouses fantômes, nous sommes<br />
dans une chambre d’hôtel privée de<br />
fenêtre, où une femme emploie tous les<br />
arguments à sa disposition – à com-‐<br />
mencer par le sexe – pour déverrouiller<br />
l’âme de l’homme qu’elle aime. Elle y<br />
laissera la vie. […] Patrice Caurier et<br />
Moshe Leiser actualisent les œuvres du<br />
passé, mais s’ils en transposent l’action,<br />
c’est pour mieux en atteindre le cœur.<br />
Sous la direction du jeune chef Daniel<br />
Kawka, l’Orchestre National des Pays de<br />
la Loire est littéralement transfiguré, et<br />
Gidon Saks et Jeanne-‐Michèle<br />
Charbonnet jouent ce jeu de l’amour et<br />
de la mort en acteurs lyriques<br />
consommés. Dans Le Mandarin merveilleux,<br />
donné en première partie<br />
conformément aux vœux du compo-‐<br />
siteur, Kawka donne des couleurs à la<br />
chorégraphie sage de Lucinda Childs,<br />
impeccablement dansée par le Ballet du<br />
Rhin. A <strong>Nantes</strong>, dimanche en matinée, ce<br />
Bartók a rempli la grande salle de la Cité<br />
des congrès. C’est tout dire ! »<br />
François Lafon,<br />
Le Monde de la Musique, novembre 2007.<br />
LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />
« Comme tout grand soprano<br />
dramatique, Jeanne-‐Michèle Charbonnet<br />
possède une voix pleine et sonore aux<br />
couleurs de mezzo, une grande égalité<br />
sur toute la tessiture s’avérant un atout<br />
supplémentaire. […] Wagnérien accom-‐<br />
pli, Gidon Saks incarne ce monstre<br />
ordinaire d’une voix saine et stable, doté<br />
d’un timbre rond et chaud. En fosse,<br />
l’Orchestre National des Pays de la Loire<br />
fait preuve de beaucoup de délicatesse et<br />
de sensualité (harpe, clarinette, violon<br />
etc.), mené avec couleurs par Daniel<br />
Kawka qui s’offre le luxe de deux saluts<br />
sous les bravi déchainés. »<br />
Bernard Bolognesi,<br />
anaclase.com, septembre 2007.<br />
Septembre – octobre 2007 Béla Bartók<br />
Direction musicale Daniel Kawka<br />
Orchestre National des Pays de la Loire<br />
LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />
Chorégraphie Lucinda Childs<br />
Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />
Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
Ce Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók était un événement à<br />
plus d’un titre. Artistique, bien sûr, puisque l’audacieux parti pris<br />
des metteurs en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser – invités<br />
pour la cinquième fois par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> – offrait une vision<br />
sidérante d’une grande œuvre du XX e siècle, injustement méconnue<br />
et trop peudonnéepourtoucherlelarge public auquel elle s’adresse.<br />
Une vision magnifiée par le talent – voix et jeu -‐ du couple vedette,<br />
Jeanne-‐Michèle Charbonnet et Gidon Saks, se précipitant dans les<br />
tourments de cet opéra à la limite du cauchemar et de l’inconscient.<br />
Et la passion de Daniel Kawka, jeune chef remarqué lors de la<br />
création mondiale à <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> du Vase de parfums de<br />
Suzanne Giraud et Olivier Py, magnifiait cette musique fougueuse.<br />
Evénement aussi, puisque Le Mandarin merveilleux, présenté en<br />
première partie avec orchestre, également dirigé par Daniel Kawka,<br />
s’avérait plus qu’un complément de programme : l’occasion était<br />
ainsi donnée de découvrir la chorégraphie que Lucinda Childs, l’une<br />
des références de la post-modern dance, avait signé pour le Ballet de<br />
l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin en 2004. Ce Mandarin merveilleux n’était<br />
pas qu’un beau moment de danse, il familiarisait le public à<br />
l’étrange univers de Béla Bartók, l’amenait « naturellement » au<br />
Château de Barbe-Bleue qui suivait après l’entracte.<br />
Evénement aussi parce que ce double spectacle faisait l’ouverture<br />
de la première saison du Quai, la nouvelle salle angevine<br />
officiellement inaugurée au mois de juin précédent. Le ballet de la<br />
première partie, l’opéra de la deuxième partie, permettaient au<br />
public de découvrir toutes les possibilités offertes par ce lieu : vaste<br />
plateau, profonde fosse d’orchestre et bonne acoustique pour un<br />
spectacle lyrique. Pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, cette salle est un<br />
véritable atout. Sa jauge de 901 places en version lyrique permet de<br />
réaliser, en deux séances, presque autant de spectateurs qu’en trois<br />
séances au Grand Théâtre ; la taille de la fosse d’orchestre permet<br />
enfin de présenter à <strong>Angers</strong> les œuvres servies par un grand<br />
nombre de musiciens alors qu’Elektra avait dû être présenté en<br />
version de concert au Centre de congrès et qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
avait dû renoncer aux représentations angevines de Jenůfa ; la<br />
saison du Quai ne commençant le plus souvent qu’en octobre,<br />
autorisait d’envisager de pouvoir y répéter les nouvelles<br />
productions les plus lourdes de l’opéra sans avoir à louer sur une<br />
longue période la coûteuse Cité des congrès de <strong>Nantes</strong>. Il était<br />
également important que l’opéra, en tant que discipline, soit<br />
présent dans ce nouveau lieu qui, parce qu’il héberge aussi, à<br />
l’année, le Nouveau Théâtre d’<strong>Angers</strong> – centre dramatique Pays de<br />
la Loire et le Centre national de danse contemporaine, va désormais<br />
cristalliser l’essentiel du spectacle vivant à <strong>Angers</strong>. Il faut souligner<br />
que les équipes tant du Quai que du NTA ou du CNDC ont pris<br />
beaucoup de soin pour qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> se sente au mieux<br />
dans les nouveaux locaux, y travaille dans les meilleures conditions<br />
humaines et techniques, se sente partie prenante de l’activité<br />
générale du lieu. Les spectateurs angevins ont ainsi pu découvrir de<br />
façon idéale le nouveau lieu de spectacle de leur ville.<br />
6<br />
Nouvelle production<br />
LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />
Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />
Nouvelle production d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
Le Quai à <strong>Angers</strong> et la Cité des congrès à <strong>Nantes</strong>
Extraits de la presse suite…<br />
LE MANDARIN MERVEILLEUX<br />
LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE<br />
LA CHAMBRE AUX SECRETS<br />
« On sait gré à Caurier et Leiser d’avoir<br />
tiré toutes les conséquences du livret,<br />
que personne n’avait osé lire dans son<br />
implacable évidence. Leur mise en scène<br />
colle mot à mot au texte de Balázs,<br />
inexorable descente aux enfers que peut<br />
être la révélation de soi-‐même.<br />
Formidable coup au plexus d’un<br />
spectacle absolument abouti, qui capte<br />
l’attention seconde après seconde par<br />
une direction d’acteurs époustouflante.<br />
Jeanne-‐Michèle Charbonnet, en grande<br />
voix, saisit toute la densité d’un<br />
personnage qu’elle avait abordé jusque-‐<br />
là de façon assez décousue, et la basse<br />
profonde, saturée d’harmoniques, de<br />
Gidon Saks traduit les tourments de<br />
Barbe-‐Bleue avec une terreur<br />
grandissante. En fosse, Daniel Kawka ne<br />
fait pas sonner les grandes orgues,<br />
oubliant Wagner pour désigner l’autre<br />
source d’inspiration de Bartók :<br />
Debussy. »<br />
Jean-‐Charles Hoffelé,<br />
Diapason, octobre 2007.<br />
OUVERTURE MAGNIFIQUE<br />
D’INTENSITE A L’OPERA<br />
« La programmation d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> pour cette année s’annonce<br />
captivante et détonante. A l’image de la<br />
soirée d’ouverture qui en donnait un<br />
retentissant avant-‐goût. »<br />
Courrier de l’Ouest, 25 septembre 2007.<br />
Extraits de la presse pour<br />
CASSE-NOISETTE<br />
Photo DR/Masterfile<br />
UN CASSE-NOISETTE<br />
« DROLEMENT » MAGIQUE<br />
« Le ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du<br />
Rhin était invité, samedi soir, par<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> pour une<br />
représentation débridée du célèbre<br />
ballet classique Casse-Noisette.<br />
Ce Casse-Noisette original mêle humour,<br />
sarcasme, ironie et lucidité sur le<br />
réalisme social. Le spectateur est plongé<br />
dans un monde imaginaire, où les<br />
repères sont transposés, où les<br />
personnages et le décor sont vus sous<br />
différents angles. Sur la musique<br />
endiablée de Tchaïkovski, les danseurs<br />
volent […].<br />
Les danseurs de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />
ont assurément proposé une version<br />
drôle, fine et pleine de vie du ballet le<br />
plus dansé du monde. »<br />
Courrier de l’Ouest, 24 septembre 2007.<br />
La première partie permettait au Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />
de danser Le Mandarin merveilleux avec orchestre – un Orchestre<br />
National des Pays de la Loire au mieux de sa forme sous la baguette<br />
de Daniel Kawka -‐, un plaisir partagé par le public qui, en plus du<br />
choc visuel de la très sobre et très efficace chorégraphie de Lucinda<br />
Childs, pouvait découvrir toute la richesse musicale et émotionnelle<br />
de la partition de Béla Bartók. Les nombreuses réactions<br />
enthousiastes des spectateurs à la sortie de cette soirée ont montré<br />
à quel point cette initiative – cette soirée chorégraphique et<br />
lyrique -‐ avait été appréciée.<br />
Autour du Château de Barbe-Bleue et de Béla Bartók<br />
Carte blanche à Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />
A l’occasion de la nouvelle production du Château de Barbe-Bleue, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> avait proposé à Patrice Caurier et Moshe Leiser, les metteurs en scène, de<br />
choisir un film en miroir de leur travail sur cette œuvre. Ils ont présenté Le Dernier<br />
Tango à Paris (1972, 2h09), film franco-‐italien de Bernardo Bertolucci, avec<br />
Marlon Brando et Maria Schneider.<br />
Cinéma Katorza de <strong>Nantes</strong>, le jeudi 6 septembre 2007 à 19h30.<br />
Concert lecture gratuit du Quatuor Liger<br />
Conçues comme apéritif aux représentations du Mandarin merveilleux et du<br />
Château de Barbe-Bleue à la cité des congrès, la présentation et l’interprétation par<br />
les musiciens du Quatuor Liger du troisième quatuor à cordes de Béla Bartók<br />
permettaient de « vivre de l’intérieur » la genèse de ce chef-‐d’œuvre.<br />
Théâtre Graslin, le dimanche 23 septembre 2007 à 11h.<br />
4 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
2 séances à <strong>Angers</strong> 2 séances à <strong>Nantes</strong><br />
4 352 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
3 684 payants 194 à la répétition générale 474 invités, partenaires, servitudes<br />
1 230 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />
dont 435 abonnés<br />
2 928 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />
dont 2 035 abonnés<br />
108 860 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
36 260 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong><br />
72 600 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />
Septembre – octobre 2007 Ballet<br />
CASSE-NOISETTE<br />
de Piotr Ilyitch Tchaïkovsky<br />
7<br />
Chorégraphie Jo Strømgren<br />
Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />
Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong> et Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong><br />
Production du Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin 2000<br />
Pensé pour « rentabiliser » au mieux la présence du Ballet de<br />
l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin pendant sa présence obligée à <strong>Nantes</strong> et<br />
<strong>Angers</strong> pour y danser Le Mandarin merveilleux, ce Casse-Noisette<br />
permettait aussi de lancer la saison au Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et<br />
de montrer au public angevin que le Grand Théâtre ne serait pas<br />
déserté par l’<strong>Opéra</strong> avec l’ouverture du Quai.<br />
Avec 96,94% de fréquentation, les spectateurs ont fait honneur à<br />
cette nouvelle proposition d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> qui a permis de<br />
toucher un nouveau public – seulement 21,56% d’abonnés hors<br />
abonnement dans les salles – et de montrer à quel point la<br />
demande en grandes compagnies, notamment classiques, est forte.<br />
4 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
1 séance à <strong>Angers</strong> 3 séances à <strong>Nantes</strong><br />
2 563 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
2 321 payants 242 invités, partenaires, servitudes<br />
708 spectateurs à <strong>Angers</strong> spectacle proposé hors abonnement<br />
1 855 spectateurs à <strong>Nantes</strong> spectacle proposé hors abonnement<br />
55 300 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
16 515 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong><br />
38 785 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong>
Extraits de la presse pour<br />
LE MONDE DE LA LUNE<br />
Photo Olaf Veltman<br />
IL MONDO DELLA LUNA EST PAVE DE<br />
BONNE HUMEUR<br />
« Le choix, qui n’avait rien d’une facilité,<br />
de donner pour les fêtes de fin d’année<br />
un opéra peu connu de Joseph Haydn a<br />
été largement approuvé, vendredi soir,<br />
par le public de l’<strong>Opéra</strong>. […] Yoshi Oïda a<br />
choisi d’installer la comédie sur scène,<br />
les changements se font à vue, les<br />
costumes sont sur scène, un échafaudage<br />
fait le lien entre le haut et le bas de cet<br />
univers comique, l’imagination du<br />
spectateur est constamment requise<br />
pour partager la fantaisie qui égaie la<br />
scène. […] L’orchestre de Bretagne, très à<br />
l’aise dans ce répertoire, sert avec<br />
dynamisme cette superbe musique. Car<br />
quelle musique ! La partition est de<br />
premier ordre, elle atteint des sommets<br />
dans le II e acte, on croirait entendre du<br />
Mozart. »<br />
Gérard Pernon,<br />
Ouest France, 31 décembre 2007.<br />
FANTAISIE ONIRIQUE<br />
« Yoshi Oïda s’empare de cette comédie<br />
onirique sans artifices mais avec habileté<br />
et humour, faisant surgir d’un cadre<br />
épuré de belles images poétiques et<br />
dirigeant avec soin une sympathique<br />
troupe de jeunes chanteurs. Pour<br />
souligner la subtilité de caractères<br />
finement croqués, et favoriser l’empathie<br />
entre le spectateur et les acteurs, le<br />
metteur en scène a choisi une approche<br />
au second degré: pendant l’ouverture,<br />
les chanteurs font leur apparition sur<br />
scène en tenue contemporaine et se<br />
déguisent à vue “pour nous raconter<br />
l’histoire dont ils vont être les<br />
protagonistes“. Le dispositif scénique, à<br />
la fois sobre et imaginatif, souligne par<br />
ses tréteaux la thématique du théâtre<br />
dans le théâtre. Décors, costumes et<br />
lumières concourent à dessiner un<br />
Monde de la lune malicieux et magique. »<br />
Vincent Deloge,<br />
ResMusica.com, 31 décembre 2007.<br />
UN MONDE DE LA LUNE FEERIQUE<br />
« <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a présenté au<br />
Grand Théâtre Le Monde de la lune de<br />
Joseph Haydn dans une mise en scène,<br />
magnifique d’intelligence et d’interprétation<br />
poétique, de Yoshi Oïda.<br />
Une fois l’objectif lunaire atteint […],<br />
tombaient les masques et volaient les<br />
oreillers. […] Le tonnerre grondait […], le<br />
père pardonnait la moquerie et trinquait<br />
avec filles et gendres. Ceux-‐ci s’en<br />
allaient ensuite allumer mille étoiles […]<br />
pour appeler au ciel nos regards<br />
émerveillés et nous questionner sur les<br />
tromperies de notre monde. »<br />
Métabole,<br />
Courrier de l’Ouest, 29 janvier 2008.<br />
Janvier 2008 Nouvelle production<br />
LE MONDE DE LA LUNE<br />
de Franz Joseph Haydn<br />
10<br />
Direction musicale Jean-‐François Verdier<br />
Mise en scène Yoshi Oïda<br />
Orchestre de Bretagne<br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />
Coproduction <strong>Opéra</strong> de Rennes, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>,<br />
Grand Théâtre de la ville de Luxembourg<br />
Trop souvent tenu à l’ombre de Mozart dont venait de s’achever le<br />
250 e anniversaire de la naissance, Franz Joseph Haydn pouvait<br />
enfin paraître, sous son jour le plus enjoué, avec ce Drama Giocoso<br />
librement inspiré d’une farce de Carlo Goldoni. L’<strong>Opéra</strong> de Rennes,<br />
« pilote » de la mise en œuvre de cette coproduction, servie par<br />
l’Orchestre de Bretagne à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong>, accueillait en<br />
premier cette nouvelle production dont il a fait son spectacle de fin<br />
d’année. La mise en scène, signée du comédien et metteur en scène<br />
Yoshi Oïda, devenu une légende du théâtre dans le sillage de Peter<br />
Brook pour lequel il a beaucoup joué, tirait volontiers vers le<br />
théâtre de tréteaux pour le plus grand plaisir des spectateurs.<br />
La farce et le théâtre de tréteaux devenaient donc une approche<br />
possible de cette œuvre au charme assez indéfinissable – au risque<br />
de perturber la perception de la finesse de sa musique – qui porte<br />
en elle les prémices du classique sans avoir complètement renoncé<br />
à la drôlerie. Cela a servi l’action culturelle, notamment pour un<br />
travail en profondeur avec les collégiens de Loire-‐Atlantique,<br />
appréciant ce spectacle bien peu guindé en regard de leurs craintes.<br />
Cet opéra, bien que peu connu du grand public, a cependant<br />
enregistré un succès plus qu’honorable, surtout à <strong>Nantes</strong> (84,80%<br />
de fréquentation), même si la fréquentation des représentations<br />
angevines (64,43%) a été contrariée par la tenue simultanée du<br />
festival Premiers Plans qui fêtait ses vingt ans d’existence.<br />
Autour du Monde de la lune<br />
Conférence du musicologue Patrick Barbier<br />
Musée Dobrée à <strong>Nantes</strong>, le jeudi 17 janvier 2008. Club Graslin <strong>Opéra</strong>.<br />
Foyer du public du Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong>, le Jeudi 17 janvier à 20h.<br />
Les Amis de l’art lyrique.<br />
Musique au collège pour 347 collégiens de Loire-Atlantique<br />
<strong>Opéra</strong>tion réalisée en collaboration avec Musique et Danse en Loire-Atlantique.<br />
• Edition d’un guide pédagogique par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
• Journée de préparation des enseignants incluant notamment<br />
-‐ Interventions de concepteurs de la production<br />
-‐ Moment de répétition du spectacle à l’opéra de Rennes<br />
• Parcours d’éducation artistique :<br />
-‐ Intervention dans chaque classe de la compagnie Bel Viaggio pour un<br />
atelier de sensibilisation au théâtre italien via une pratique simple de<br />
jeu commedia dell’arte.<br />
-‐ Rencontre de chaque classe avec un ou deux solistes de la production,<br />
conclue par une intervention chantée<br />
-‐ Rencontre des collégiens avec des membres de l’équipe d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> — direction, action culturelle, technique<br />
-‐ Visite du théâtre Graslin.<br />
12 représentations à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong><br />
dont 4 séances à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> 3 séances à <strong>Angers</strong><br />
7 160 spectateurs à Rennes, <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong><br />
dont 2 529 à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
dont 4 621 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
4 336 payants 295 invités, partenaires, servitudes<br />
3 324 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />
dont 2 009 abonnés<br />
1 297 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />
dont 601 abonnés<br />
116 415 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
80 470 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />
35 945 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>
Extraits de la presse pour<br />
THE RAKE’S PROGRESS<br />
Photo DR/Masterfile<br />
RAKE’S CODA<br />
« Au fil de quatre Rake’s Progress en<br />
moins d’un an, André Engel, Olivier Py ou<br />
Robert Lepage ont montré que la fête<br />
était souvent triste. Le giocoso d’une<br />
partition où Stravinsky semble appliquer<br />
la morale de L’Histoire du soldat s’est-‐il<br />
envolé à jamais ? Non, répondent la mise<br />
en scène de Carlos Wagner et la direction<br />
de Nicolas Chalvin. Le premier en<br />
refusant de voir l’envers du décor, bien<br />
sûr pour mieux le laisser paraître, le<br />
second en rendant à l’orchestre de<br />
Stravinsky son ton persifleur, par-‐delà<br />
les modestes moyens de la phalange<br />
ligérienne. L’ouvrage ne devrait jamais<br />
perdre son caractère festif malgré sa fin<br />
sinistre, déclin d’un personnage abusé<br />
d’abord par lui-‐même. […] Après le<br />
spectacle fluide et poétique d’Olivier Py,<br />
Carlos Wagner est parvenu lui aussi à<br />
dire sa vérité. »<br />
Jean-‐Charles Hoffelé,<br />
Diapason, mai 2008.<br />
THE RAKE’S PROGRESS<br />
« The Rake’s Progress, on le sait, peut<br />
s’accommoder d’une présentation<br />
réduite, voire ascétique, dans la lignée de<br />
L’Histoire du soldat dont, à plusieurs<br />
égards, il est la prolongation. […] Carlos<br />
Wagner focalise l’attention sur un jeu<br />
d’acteurs serré, qui exige beaucoup des<br />
interprètes, du chœur en particulier. […]<br />
L’ensemble, cohérent, plonge dans une<br />
ambiance d’un modernisme très “british“<br />
qui convient particulièrement au texte<br />
d’Auden, d’un sérieux et d’un humour<br />
également acides. »<br />
Jean Lehel,<br />
<strong>Opéra</strong> Magazine, avril 2008.<br />
LIBERTINAGE A ANGERS<br />
« La production signée Carlos Wagner<br />
contraste radicalement avec celle<br />
d’Olivier Py. Le metteur en scène<br />
espagnol opte pour un plateau noir<br />
dépouillé, animée par une “tournette“<br />
désaxée. Guère d’accessoires, mais des<br />
lumières bien réglées et le tour est joué :<br />
l’attention reste focalisée sur le parcours<br />
de Tom Rackewell, bien plus facile à<br />
suivre qu’à Paris. L’orchestre sonne bien,<br />
efficacement dirigé par Nicolas Chalvin.<br />
De la distribution émerge l’Anne Trulove<br />
de Gaïl Person qui, pour une prise de<br />
rôle, séduit immédiatement par la<br />
fraicheur de son interprétation. Autre<br />
prise de rôle, celle du baryton Josef<br />
Wagner, qui incarne un remarquable<br />
Nick Shadow. Gilles Ragon est un Tom<br />
Rakewell qui en impose par sa puissance<br />
expressive et sa musicalité. […] Une<br />
réussite à l’actif d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong>. »<br />
Philippe Thanh,<br />
La Lettre du musicien, avril 2008.<br />
Mars -‐ avril 2008 Nouvelle production<br />
THE RAKE’S PROGRESS<br />
(La Carrière du libertin)<br />
de Igor Stravinsky<br />
11<br />
Direction musicale Nicolas Chalvin<br />
Mise en scène Carlos Wagner<br />
Orchestre National des Pays de la Loire<br />
Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong> et Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong><br />
Coproduction <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, <strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
The Rake’s Progress était cette fois «piloté » par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> et servi à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong> par un Orchestre<br />
National des Pays de la Loire subtilement dirigé par Nicolas<br />
Chalvin. Œuvre américaine et « morale » de Igor Stravinsky, cet<br />
opéra a révélé, dans la mise en scène de Carlos Wagner, tout son<br />
sens, du grotesque pathétique à l’humour glacial et dévastateur.<br />
L’histoire, variation moderne de celle de Faust, transforme l’argent,<br />
la corruption et la débauche en autant d’armes diaboliques. Ces<br />
thèmes ont touché les spectateurs par leur actualité, reléguant au<br />
rayon des clichés l’image d’œuvres lyriques éternellement<br />
esthétiques mais vides, faites d’un rêve éloigné du monde réel. La<br />
table ronde, les conférences, les parcours commentés qu’ont fait<br />
naître cette production ont dépassé la simple sensibilisation : ils<br />
ont montré à quel point l’opéra peut faire naître débat et réflexion,<br />
nourrir l’homme contemporain dans ses interrogations.<br />
Autour de The Rake’s Progress<br />
Table-ronde Regards d’artistes sur l’homme, la société et ses corruptions<br />
Bibliothèque Toussaint à <strong>Angers</strong>, le mercredi 30 janvier 2008 à 18h30.<br />
L’influence des gravures de William Hogarth sur l’opéra de Stravinsky<br />
Conférence à deux voix du professeur Frédéric Ogée et du musicologue<br />
Pascal Terrien.<br />
Musée des Beaux-‐Arts d’<strong>Angers</strong>, le jeudi 14 février 2008 à 20h.<br />
Musée Dobrée à <strong>Nantes</strong>, le mercredi 19 mars 2008. Club Graslin <strong>Opéra</strong>.<br />
Parcours commenté D’Hogarth à Stravinsky<br />
ou Comment les Beaux-Arts et la musique entrent en dialogue<br />
Musée des Beaux-‐Arts d’<strong>Angers</strong>, les mercredi 13 et samedi 16 février 2008 à 16h.<br />
Parcours organisé par les musées d’<strong>Angers</strong>.<br />
Répétition publique dans le cadre de Tous à l’<strong>Opéra</strong> !<br />
Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong>, le samedi 16 février 2008 à 14h.<br />
Pass’<strong>Opéra</strong> pour 387 lycéens de la région Pays de la Loire<br />
<strong>Opéra</strong>tion réalisée en collaboration avec le service culturel du conseil régional des Pays de la<br />
Loire, avec le concours du rectorat de l’académie de <strong>Nantes</strong>.<br />
• Edition d’un guide pédagogique par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
• Parcours d’éducation artistique :<br />
-‐ Table ronde Regards d’artistes sur l’homme, la société et ses corruptions<br />
-‐ Intervention dans chaque classe sur Les Figures du mal par Hélène Gay,<br />
comédienne, metteure en scène et plasticienne<br />
-‐ conférence à deux voix de Frédéric Ogée et Pascal Terrien<br />
-‐ Parcours commenté au musée des beaux-‐arts d’<strong>Angers</strong><br />
-‐ Duos discussion sur Corruption et libertinage lors d’un parcours XVII e et<br />
XVIII e siècles au musée des beaux-‐arts de <strong>Nantes</strong><br />
-‐ Parcours poétique à la bibliothèque anglophone d’<strong>Angers</strong> avec Tony<br />
Baker, poète et compositeur de jazz, pour une approche de la littérature<br />
et de la poésie anglaise à travers des œuvres de Wystan Hugh Auden.<br />
11 représentations à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong><br />
dont 3 séances à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> 3 séances à <strong>Angers</strong><br />
7 130 spectateurs à <strong>Angers</strong>, Rennes et <strong>Nantes</strong><br />
dont 1 842 à l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
dont 5 288 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
4 562 payants 297 à la répétition générale 429 invités, partenaires, servitudes<br />
1 555 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />
dont 528 abonnés<br />
3 436 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />
dont 1 884 abonnés<br />
123 715 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
84 155 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong><br />
39 560 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong>
Photo Julia Fullerton-Batten<br />
Extraits de la presse pour<br />
COSI FAN TUTTE<br />
COSI FAN TUTTE<br />
« Les productions qui ne vieillissent pas<br />
sont plus que rares. Celle de Così Fan<br />
Tutte conçue par Pierre Constant en<br />
1995, pou l’Atelier Lyrique de Tourcoing,<br />
n’a pas pris une ride. Elle sent bon les<br />
vieilles maisons en pierre, fraiches<br />
malgré le ciel d’un bleu implacable qu’on<br />
entrevoit à travers les persiennes semi<br />
fermées, le soleil impitoyable qui darde<br />
ses rayons dorés (remarquables<br />
éclairages de Jacques Rouveyrollis), la<br />
chaleur écrasante des belles journées<br />
d’Italie ; elle nous décrit l’intimité<br />
profonde des boudoirs féminins et celle,<br />
moite, des saunas masculins après les<br />
séances de sport. Elle nous raconte, un<br />
petit peu, les désordres des sentiments,<br />
et aussi, timidement, l’appel des sens.<br />
D’autres, avant, ont fait plus décoratif.<br />
D’autres, après, ont fait plus explicite. Ce<br />
Così en demi-‐teinte est un charmant<br />
compromis. »<br />
Catherine Scholler,<br />
<strong>Opéra</strong> magazine, avril 2008.<br />
POUR TOUS TANT DE BEAUTE !<br />
« <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a parachevé sa<br />
saison angevine de la plus belle des<br />
façons. De la mise en scène sobre,<br />
intelligente et délicate aux plumages<br />
resplendissants et aux ramages d’une<br />
beauté, d’une force et d’une intensité<br />
inouïes, ce Così Fan Tutte fourmille<br />
d’instants magiques, poignants et<br />
transcendants. […] Tout cela est au<br />
diapason du génie mozartien dont l’art<br />
de se jouer des contraintes […] est au<br />
cœur, porté par un Orchestre National<br />
des Pays de la Loire de main de maître<br />
irlandais Mark Shanahan emmené. Le<br />
public du Grand Théâtre ne se lasse pas<br />
d’acclamer cet exquis Così. »<br />
Ouest France, 18 juin 2008.<br />
AINSI FONT-ELLES TOUTES…<br />
« Ainsi font-‐elles toutes. C’est ce que<br />
chante le sage Don Alfonso en orientant<br />
le miroir vers toutes les femmes assisses<br />
dans le Théâtre Graslin. […] Des voix<br />
pures, taillées dans le diamant, celle de la<br />
soprano Yun Jung Choi, de la mezzo<br />
Ariana Chris, Fiordiligi et Dorabella,<br />
profils d’oiseaux-‐lyres à la proue de leur<br />
lit. Bateau ivre d’amour, bastion<br />
longtemps imprenable, forteresse<br />
finalement assiégée sous la torture du<br />
désir. […] Pierre Constant s’empare de<br />
cette double inconstance, évite la farce<br />
par la sobriété, sublime l’humour de<br />
Mozart. Les personnages ne sont jamais<br />
figés mais s’affrontent dans une<br />
chorégraphie limpide, qui fait passer les<br />
trois heures du spectacle à la vitesse d’un<br />
songe et finir la saison d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> en beauté »<br />
Ouest France, 3 juin 2008.<br />
Mai -‐ juin 2008 COSI FAN TUTTE<br />
de Wolfgang Amadeus Mozart<br />
Direction musicale Mark Shanahan<br />
Mise en scène Pierre Constant<br />
12<br />
Orchestre National des Pays de la Loire<br />
Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />
Production Atelier Lyrique de Tourcoing 1995<br />
Reprise d’une production de l’Atelier lyrique de Tourcoing de 1995,<br />
Così Fan Tutte finissait avec éclat la saison d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />
Il pouvait pourtant paraître périlleux de reprendre une production<br />
treize ans plus tard, d’autant que la mise en scène de Pierre<br />
Constant avait à l’époque marqué les esprits. Mais si les époques<br />
changent et les goûts aussi, cette œuvre de la maturité de Mozart<br />
qui porte sur les égarements amoureux de la jeunesse un regard<br />
plus humain, tendre, que désabusé ou cruel, trouvait un étrange<br />
écho dans la mise en scène, aujourd’hui reprise avec émotion par<br />
un Pierre Constant parvenu à l’âge de la sagesse, qui a, tout autant<br />
que dans la mise en scène d’origine, su guider avec intelligence et<br />
bienveillance la jeunesse de ses interprètes — Yun Jung Choi,<br />
Ariana Chris, Frédéric Antoun et Paul Kong, étonnants de fraîcheur<br />
et de sensualité naïve. La finesse de l’intrigue en sortait intacte,<br />
était mise en lumière avec soin, bien loin d’une comédie facile ou<br />
d’une simple variation moqueuse sur la fidélité. Rien de la gravité<br />
des sentiments, des incertitudes du cœur, n’étaient délaissés et la<br />
dangereuse profondeur de l’œuvre, mettant à mal une vision<br />
confortable de l’amour dans le mariage, rendait à l’œuvre cette<br />
saveur aigre-‐douce si chère au compositeur.<br />
Tout est dit dans la musique chez Mozart. Mark Shanahan, encore<br />
présent dans les esprits des spectateurs d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
qu’il a su mener aux larmes par sa direction de Jenůfa de Leoš<br />
Janáček la saison passée, s’en est fait le serviteur attentif et<br />
respectueux. Son travail exigeant et précis, mené avec patience<br />
attentive et humour discret, a permis à l’Orchestre National des<br />
Pays de la Loire de ne rien perdre des nuances de la musique du<br />
compositeur,auxjeunes chanteurs d’harmoniser voix et sentiments.<br />
Les nombreux spectateurs (94,83% de fréquentation, seules<br />
quelques mauvaises places n’ayant pu trouver preneurs) qui ont vu<br />
ce Così Fan Tutte sont tombés sous le charme de cette production<br />
qui, ainsi que l’a écrit <strong>Opéra</strong> magazine, « n’a pas pris une ride ». Il<br />
semble décidemment bien difficile de passer une saison sans le<br />
génie de Mozart.<br />
Autour de Così Fan Tutte<br />
Rencontre de Pierre Constant avec les associations<br />
Rencontre organisée en collaboration avec la Charte culture et solidarité d’<strong>Angers</strong>.<br />
Belle-Beille vient à Graslin<br />
<strong>Opéra</strong>tion réalisée en collaboration avec la Charte culture et solidarité d’<strong>Angers</strong>.<br />
Après la venue d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> dans leur quartier pour Le Comte Ory, les<br />
habitants de Belle-‐Beille d’<strong>Angers</strong> dont souhaité poursuivre leur découverte de<br />
l’opéra en venant rendre visite au Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong>. Au menu :<br />
-‐ Visite de l’atelier couture<br />
-‐ Découverte du travail du perruquier<br />
-‐ Visite du théâtre Graslin.<br />
8 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> 3 séances à <strong>Angers</strong><br />
5 903 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
5 222 payants 371 à la répétition générale 310 invités, partenaires, servitudes<br />
3 623 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />
dont 2 298 abonnés<br />
1 909 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />
dont 652 abonnés<br />
146 070 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
85 255 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />
60 815 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>
Extraits de la presse pour<br />
L’ENFANT ET LES SORTILEGES<br />
au Théâtre de l’Athénée<br />
CRUEL ET TENDRE PARADIS<br />
« On a peine à le croire : cette production<br />
de L’Enfant et les sortilèges a vu le jour en<br />
1989, à l’Atelier d’interprétation vocale<br />
de l’<strong>Opéra</strong> national de Lyon. Reprise par<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de<br />
Rennes, elle a beaucoup tourné, toujours<br />
avec le même succès, et son périple est<br />
loin d’être terminé. Il faut dire que la<br />
mise en scène de Patrice Caurier et<br />
Moshe Leiser est un modèle de charme,<br />
d’intelligence, de simplicité. […]<br />
De leurs huit interprètes, Caurier et<br />
Leiser ont obtenu une diction nette et<br />
précise, qui fait ressortir les mots — on<br />
ne perd pas une miette d’un texte<br />
lumineux, merveilleusement ciselé.<br />
Etre un bon chanteur ne suffit pas pour<br />
s’attaquer à Ravel, il faut également être<br />
un musicien expert. Thomas Dolié (le<br />
Fauteuil, l’Arbre), Kareen Durand (le Feu,<br />
la Pastourelle), Delphine Galou (la Mère,<br />
la Tasse, la Libellule), Simon Jaunin<br />
(l’Horloge, le Chat), Gaële Le Roi<br />
(l’Enfant), Jean-‐Louis Meunier (la<br />
Théière, la Rainette), Sandrine Sutter (la<br />
Bergère, le Pâtre, l’Ecureuil), Katia<br />
Velletaz (la Princesse, la Chauve-‐Souris)<br />
forment la plus sympathique des<br />
équipes. Le public sort ravi de ces<br />
cinquante minutes. Pour les plus jeunes,<br />
quelle meilleure initiation à l’art d’un<br />
compositeur de génie et à la magie de<br />
l’opéra ! »<br />
Michel Parouty,<br />
Les Echos, 3 décembre 2007.<br />
UN CONTE UNIVERSEL<br />
« Faut-‐il y aller ? Sans hésiter, car il y a<br />
dans le livret une résonance<br />
environnementale parfaitement dans<br />
l’air du temps, et à laquelle lui-‐même<br />
n’ était pas insensible. […] Que les<br />
admirateurs du génial orchestrateur<br />
qu’était Ravel se rassurent : “La<br />
réduction de Didier Puntos est très<br />
respectueuse de la partition originelle.”<br />
Au point que ce dernier n’a pas hésité à<br />
utiliser une bande orchestrale pour in-‐<br />
troduire le passage du jardin, musicale-‐<br />
ment l’un des plus riches de l’ouvrage. »<br />
Thierry Hilleriteau,<br />
Figaroscope, 14 novembre 2007.<br />
VOIX A LA CLARTE D’EAU FRAICHE<br />
« Gaële Le Roi […], petite et toute mince,<br />
les pommettes pointues et les genoux<br />
noueux, entre dans les personnages de<br />
gamins, gamines comme s’ils avaient été<br />
inventés pour elle. Jeu effronté de fine<br />
comédienne et voix à la clarté d’eau<br />
fraiche, elle incarne ce mélange subtil de<br />
sensualité terrienne de Colette et<br />
d’irrévérence acidulée de Ravel . »<br />
Caroline Alexander,<br />
webthea.com, 19 novembre 2007.<br />
Novembre 2007 -‐ mai 2008 EN TOURNEE<br />
L’ENFANT ET LES SORTILEGES<br />
de Maurice Ravel<br />
13<br />
Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />
Version pour piano à quatre mains, flûtes et violoncelle, de Didier Puntos<br />
En tournée nationale et Le Quai à <strong>Angers</strong><br />
Production de l’<strong>Opéra</strong> National de Lyon 1989<br />
Reprise de production <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 2006, coproduction <strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
Belle aventure que L’Enfant et les sortilèges qui a poursuivi cette<br />
saison une tournée nationale qui, en 34 représentations, l’a conduit<br />
à Paris, Valence, Reims, Guyancourt, Vélizy, Marseille, Calais,<br />
Luxembourg, Valenciennes, Dieppe, Boulogne-‐sur-‐Mer, en passant<br />
par quatre séances au Quai à <strong>Angers</strong>. Rappelons que cette reprise<br />
de la production de l’<strong>Opéra</strong> de Lyon de 1989 apportait, dès la<br />
saison 2005-‐2006, la preuve par l’exemple d’un certain nombre de<br />
principes défendus par le projet culturel du directeur général<br />
d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>. Qu’il est possible de produire des formes<br />
moyennes de qualité, qu’il est possible de coproduire entre maisons<br />
avec une réelle complicité allant du projet jusqu’aux<br />
représentations, qu’il est possible d’organiser des tournées lyriques<br />
en région sans renoncer aux salles moins bien équipées<br />
techniquement, qu’il est possible d’élargir le public et de répondre<br />
à son attente bien réelle, qu’il est possible d’intéresser à l’opéra des<br />
populations que des a priori jugeaient hostiles, qu’il est possible de<br />
mobiliser plusieurs régions sur un projet lyrique, qu’il est possible<br />
d’atteindre, au travers d’une telle initiative, une notoriété nationale,<br />
de renforcer l’idée d’un pôle lyrique fort à l’Ouest de la France.<br />
Rien de ce qui était ainsi montré il y a deux saisons par <strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et l’<strong>Opéra</strong> de Rennes n’a perdu de son bien-‐fondé.<br />
Avec aujourd’hui plus de 70 représentations, l’intarissable succès<br />
de cette reprise renforce même la justesse du propos tenu à<br />
l’époque.<br />
Cette saison, deux faits sont à souligner : les 5 séances au Théâtre<br />
de l’Athénée qui ont offert une nouvelle « vitrine » nationale à cette<br />
production ; les 4 séances angevines qui ont permis à la fois de<br />
mener avec succès une opération de relations publiques avec la<br />
Chambre de commerce et d’industrie de Maine-‐et-‐Loire – plus de<br />
deux cents cadres, artisans et dirigeants d’entreprises ont ainsi<br />
payé leurs places pour découvrir l’opéra -‐ et de gagner un nouveau<br />
public qui, ayant entendu parler du spectacle à sa présentation à<br />
<strong>Nantes</strong>, <strong>Angers</strong> et en région, n’avaient pu y assister. Le choix avait<br />
été fait de préférer la salle 900 pour un plus grand confort<br />
technique et visuel mais en tablant sur une jauge de 500 places. Un<br />
objectif facilement atteint et même, pour la dernière séance,<br />
largement dépassé avec 701 spectateurs. Ce succès ouvre de<br />
nouvelles perspectives pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, permet<br />
d’envisager de reprendre certaines productions récentes pour en<br />
élargir le public.<br />
34 représentations en tournée et à <strong>Angers</strong><br />
5 séances à Paris (Théâtre de l’Athénée, novembre 2007)<br />
1 séance à Valence (février 2008)<br />
4 séances à Reims (février 2008)<br />
1 séance à Guyancourt (février 2008)<br />
1 séance à Vélizy (février 2008)<br />
6 séances à Marseille (mars 2008)<br />
2 séances à Calais (mars 2008)<br />
5 séances à Luxembourg (avril 2008)<br />
1 séance à Valenciennes (avril 2008)<br />
2 séances à Dieppe (mai 2008)<br />
2 séances à Boulogne-‐sur-‐Mer (mai 2008)<br />
4 séances à <strong>Angers</strong><br />
2 042 spectateurs pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> au Quai à <strong>Angers</strong><br />
4 562 payants 402 invités, partenaires, servitudes<br />
21 864 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> au Quai
33 CHANTEURS SOLISTES<br />
de 12 nationalités<br />
Argentine<br />
Marcos Fink<br />
Armando Noguera<br />
Australie Louise Callinan<br />
Autriche Josef Wagner<br />
Brésil Luciano Bothelo<br />
Canada<br />
Jeanne-‐Michele Charbonnet<br />
Ariana Chris<br />
Nigel Smith<br />
Corée Du Sud<br />
Yun Chung Choi<br />
Paul Kong<br />
Israël Gidon Saks<br />
Royaume-Uni<br />
Brian Bannatyne-‐Scott<br />
Claire Booth<br />
Simon Edwards<br />
Christopher Lemmings<br />
Linda Ormiston<br />
Russie Olga Guryakova<br />
Suisse Isabelle Henriquez<br />
USA<br />
Ann McMahon Quintero<br />
Gail Pearson<br />
dont 13 solistes français<br />
Frédéric Antoun<br />
Pascale Beaudin<br />
Mélanie Boisvert<br />
Nicolas Courjal<br />
Anna Destrael<br />
Gaëlle Le Roi<br />
Delphine Galou<br />
Perruche Ingrid<br />
Franck Leguerinel<br />
Gilles Ragon<br />
Bénédicte Tauran<br />
Mathias Vidal<br />
Karen Wierzba<br />
L’ ’auttrre prrogrrammattiion au Théâttrre Grrasslliin<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a toujours le souci que le Théâtre Graslin dont<br />
il a la gestion, vive le plus possible pour dynamiser l’hyper centre<br />
nantais et permettre à d’autres publics de découvrir « leur »<br />
théâtre. Un désir bien sûr partagé par la ville de <strong>Nantes</strong>, bien<br />
qu’aucun budget ne soit prévu pour assurer une programmation de<br />
ce lieu hors son activité première de production lyrique.<br />
Les récitals, un concert du chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, l’accueil<br />
de 3 concerts de l’Heure musicale du jeudi, de 3 concerts de Da<br />
Camera, de 4 concerts de Stradivaria, de 2 concerts du quatuor<br />
Liger, de 3 « rencontres » Utopik, d’un concert David Chevallier,<br />
d’un Ciné-concert inversé et de 4 concerts gratuits du Conservatoire<br />
de <strong>Nantes</strong>, ont donné à cette saison une forte couleur musicale,<br />
d’autant qu’un récital et cinq concerts faisaient partie des toutes<br />
nouvelles Scènes baroques.<br />
Musique mais pas exclusivement, puisque dans cette autre<br />
programmation on retrouve notamment, dans le cadre d’une<br />
collaboration suivie depuis plusieurs saisons, deux productions du<br />
Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>, dont une plus<br />
spécifiquement destinée au jeune public.<br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> Les récitals<br />
Cette troisième saison de récitals, soutenue par le Club Graslin de<br />
<strong>Nantes</strong>, annoncée dans la brochure de la saison lyrique et<br />
bénéficiant pour la première fois d’un forfait trois récitals, peine<br />
encore à trouver son public alors qu’une nette augmentation de la<br />
fréquentation en 2006-‐2007 laissait espérer une nouvelle<br />
progression cette saison, déception que ne compense pas une<br />
légère augmentation des recettes (+ 5,57%). L’annulation par Gaële<br />
Le Roi de son récital, pour raison de santé, et son remplacement in<br />
extremis expliquent pour beaucoup le peu de succès du récital de<br />
Ingrid Perruche, moins connue du public nantais que l’interprète de<br />
l’enfant dans L’Enfant et les sortilèges.<br />
15<br />
INGRID PERRUCHE, soprano<br />
Julie Perruche, piano<br />
Mardi 23 octobre 2007 à 20h<br />
Programme Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Claude Debussy<br />
277 spectateurs dont 215 payants et 62 invités, partenaires, servitudes<br />
dont 128 forfaits à trois récitals<br />
3 184 € de recettes billetterie<br />
OLGA GURAYAKOVA, soprano<br />
Anna Rakhman, piano<br />
Mardi 12 février 2008 à 20h<br />
Programme Robert Schumann, Anton Dvorak, Piotr Ilyitch Tchaïkovsky,<br />
Giacomo Puccini, Giuseppe Verdi<br />
430 spectateurs dont 379 payants et 51 invités, partenaires, servitudes<br />
dont 128 forfaits à trois récitals<br />
6 439 € de recettes billetterie<br />
MEDEE FURIEUSE<br />
STEPHANIE D’OUSTRAC, mezzo-soprano<br />
AMARILLIS<br />
Direction artistique Héloïse Gaillard<br />
Héloïse Gaillard, flûtes à bec et hautbois baroque ; Gilone Gaubert-‐Jacques, violon<br />
Violaine Cochard, clavecin ; Anne-‐Marie Lasla, viole de gambe<br />
Mardi 29 avril 2008 à 20h<br />
Programme Giovanni Antonio Gianettini, Domenico Gabrielli ,<br />
Jean-‐Baptiste Lully, Gaultier de Marseille, Nicolas Bernier, Michel de La Barre,<br />
Jacques Duphly , Louis-‐Nicolas Clérambault<br />
414 spectateurs dont 368 payants et 46 invités, partenaires, servitudes<br />
dont 128 forfaits à trois récitals<br />
4 734 € de recettes billetterie
45 COMPOSITEURS<br />
interprétés en 2007-2008…<br />
Johann-Christian Bach<br />
Ludwig van Beethoven<br />
Hector Berlioz<br />
Heinrich Ignaz Franz von Biber<br />
Johannes Brahms<br />
André Caplet<br />
Dario Castello<br />
Michel Corrette<br />
Claude Debussy<br />
Antonio Falconiero<br />
Gabriel Fauré<br />
César Franck<br />
Georg Friedrich Haendel<br />
Mikhaïl Ivanovitch Glinka<br />
Joseph Haydn<br />
Paul Hindemith<br />
Leoš Janácek<br />
Charles Koechlin<br />
Wolfgang Amadeus Mozart<br />
Felix Mendelssohnn<br />
Francis Poulenc<br />
Maurice Ravel<br />
Gioacchino Rossini<br />
Eric Satie<br />
Andreas Anton Schmelzer<br />
Franz Schubert<br />
Antonio Soler<br />
Igor Stravinsky<br />
Piotr Ilyitch Tchaïkovsky<br />
Giuseppe Verdi<br />
Louis Vierne<br />
Carl Maria Von Weber<br />
Anton Webern<br />
dont 12 contemporains<br />
Béla Bartók<br />
Jose Bragato<br />
Benjamin Britten<br />
David Chevallier<br />
Jean Guillou<br />
Philippe Hersant<br />
Florantine Mulsant<br />
Thierry Pécou<br />
Astor Piazzola<br />
Joaquin Turina<br />
Heitor Villa-Lobos<br />
Susumu Yoshida<br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> Les concerts<br />
Le public des concerts, notamment de musique classique, peine<br />
toujours à exister, malgré des tarifs attractifs — dont un nouveau<br />
forfait pour dix concerts à 30€.<br />
Au programme en 2007-‐2008, l’Heure musicale du jeudi, l’ensemble<br />
Da Camera, Stradivaria qui fêtait ses 20 ans d’existence, le chœur<br />
d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> associé au chœur de l’<strong>Opéra</strong> de Rennes pour<br />
un concert en l’église Saint-‐Nicolas avec l’organiste et compositeur<br />
Jean Guillou, un moment de jazz The Rest is Silence de David<br />
Chevallier en collaboration avec Le Pannonica, une soirée mêlant<br />
musique et vidéo avec le Ciné-concert de Thierry Salvert et du<br />
quatuor Ixi, le Conservatoire <strong>Nantes</strong> et l’intéressante expérience<br />
d’Utopik qui, pour former le public à la musique contemporaine,<br />
construit un parcours nantais d’une semaine à des compositeurs<br />
invités, avec rencontres, répétitions publiques et concerts.<br />
16<br />
STRADIVARIA ensemble baroque de <strong>Nantes</strong><br />
20 ans de musique ensemble 1987-2007 Samedi 13 octobre 2007 à 20h<br />
WATER MUSIC de Georg Friedrich Haendel<br />
Stradivaria ensemble baroque de <strong>Nantes</strong> ; Daniel Cuiller, direction<br />
20 ans de musique ensemble 1987-2007 Dimanche 14 octobre à 14h30<br />
TRIO TANGO Antonio Soler ; Astor Piazzola<br />
Daniel Cuiller, violon ; Aldo Ripoche, violoncelle ; Bertrand Cuiller, clavecin<br />
Vendredi 18 janvier 2008 à 20h<br />
AMADEUS DIVERTIMENTI Wolfgang Amadeus Mozart<br />
Daniel Cuiller, Anne Chevallereau, violons ; Sophie Cerf, alto ;<br />
Ulrike Brutt , violoncelle ; Jocelyne Cuiller, clavecin<br />
Mardi 11 mars 2008 à 20h<br />
CONCERTOS COMIQUES de Michel Corrette<br />
Daniel Cuiller, direction, violon solo ; Gérard Scharapan, flûte ;<br />
Jean-‐Pierre Van Hes, musette ; Anne Chevallereau, Emmanuel Schricke, violons ;<br />
Aldo Ripoche, violoncelle ; Philippe Piat, basson ; Jocelyne Cuiller, clavecin<br />
4 concerts<br />
1 145 spectateurs dont 819 payants et 326 invités, partenaires, servitudes<br />
dont 46 places dans le forfait à dix concerts<br />
6 324 € de recettes billetterie<br />
CONCERT CHŒURS ET ORGUE<br />
Eglise Saint-Nicolas Mardi 16 octobre 2007 à 20h<br />
JEAN GUILLOU<br />
Scènes d’enfants ; improvisation sur les thèmes du Requiem de Giuseppe Verdi<br />
GIUSEPPE VERDI<br />
Quatre pièces sacrées, transcription pour orgue par Jean Guillou<br />
Jean Guillou, orgue ; Xavier Ribes, direction musicale<br />
Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> Direction Xavier Ribes<br />
Chœur de l’<strong>Opéra</strong> de Rennes Direction Gildas Pungier<br />
Coproduction <strong>Opéra</strong> de Rennes, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>,<br />
en partenariat avec les Amis de l’Orgue de <strong>Nantes</strong> et de Loire-‐Atlantique<br />
3 concerts à <strong>Nantes</strong> et Rennes<br />
dont 2 concerts à l’Eglise Saint-Germain de Rennes pour l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
1 concert à <strong>Nantes</strong> pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
1 373 spectateurs à <strong>Nantes</strong> et Rennes<br />
dont 1 041 à l’Eglise Saint-Germain de Rennes<br />
dont 332 spectateurs à l’église Saint-Nicolas de <strong>Nantes</strong><br />
dont 216 payants et 116 invités, partenaires, servitudes<br />
1 600 € de recettes billetterie à l’église Saint-Nicolas de <strong>Nantes</strong><br />
La saison des Scènes baroques 2007-‐2008<br />
Depuis longtemps, le Baroque vit à <strong>Nantes</strong> et à Rezé. Les villes de <strong>Nantes</strong> et<br />
de Rezé désiraient que ces efforts se fédèrent pour afficher la diversité des<br />
choix, des approches, des propositions. Après la belle aventure de la<br />
nouvelle création de Pirame et Thisbé en 2006-‐2007 qui, produit par <strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> en coproduction avec Stradivaria, avec le concours de<br />
l’Académie de Recherches sur l’Interprétation Ancienne pour la formation<br />
d’un chœur de jeunes chanteurs, prenait des allures d’acte fondateur, les<br />
Scènes Baroques ont offert une saison complète, faite de propositions<br />
harmonisées et complémentaires, à <strong>Nantes</strong>, à Rezé et à Saint-‐Herblain.<br />
Cette saison était le fruit d’une volonté commune d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, de l’ARC à Rezé, de<br />
l’Académie de Recherches sur l’Interprétation Ancienne de Rezé, du conservatoire de <strong>Nantes</strong>,<br />
de l’Ensemble Paul Colléaux, du Printemps des arts, festival baroque, de Stradivaria, ensemble<br />
baroque de <strong>Nantes</strong>, avec le concours du Grand T, du Musée des Beaux-‐arts de <strong>Nantes</strong> et<br />
d’ONYX-‐la Carrière de Saint-‐Herblain, avec le soutien des villes de <strong>Nantes</strong> et de Rezé.
LES 30 ETABLISSEMENTS,<br />
INSTITUTIONS ET<br />
EVENEMENTS CULTURELS<br />
avec lesquels <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
a collaboré en 2007-2008<br />
Académie de Recherches<br />
sur l’Interprétation Ancienne<br />
Amis de l'Art Lyrique d’<strong>Angers</strong><br />
arc à Rezé<br />
Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />
Bibliothèque anglophone d’<strong>Angers</strong><br />
Bibliothèque Toussaint d’<strong>Angers</strong><br />
Le Carroi à La Flèche<br />
Centre Chorégraphique<br />
National de <strong>Nantes</strong><br />
Claude Brumachon / Benjamin Lamarche<br />
Cinéma Le Katorza<br />
Club Graslin <strong>Opéra</strong><br />
Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />
Festival du Cinéma espagnol de <strong>Nantes</strong><br />
Fnac de <strong>Nantes</strong><br />
Grand T<br />
Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />
Grand Théâtre de la ville de Luxembourg<br />
Nouveau Théâtre d'<strong>Angers</strong> – centre<br />
dramatique national Pays de la Loire<br />
Musée des Beaux-‐Arts d’<strong>Angers</strong><br />
Musée des Beaux-‐Arts de <strong>Nantes</strong><br />
Musique et Danse en Loire-Atlantique<br />
<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
Orchestre de Bretagne<br />
Orchestre National des Pays de la Loire<br />
Printemps des arts<br />
Le Quai à <strong>Angers</strong><br />
Rectorat de l’académie de <strong>Nantes</strong><br />
Théâtre de Cornouaille – centre<br />
de création musicale, scène nationale<br />
de Quimper<br />
Théâtre Municipal de Saumur<br />
Université de <strong>Nantes</strong><br />
Université catholique de l’Ouest<br />
17<br />
RENCONTRES UTOPIK<br />
UTOPIK INVITE THIERRY PECOU<br />
Répétition publique commentée Jeudi 18 octobre 2007 à 14h30<br />
Répétition des œuvres de Thierry Pécou en présence du compositeur<br />
Ensemble Utopik ; Michel Bourcier, médiateur<br />
Concert Vendredi 19 octobre 2007 à 18h30<br />
THIERRY PECOU<br />
Tango que j’ai voulu voir danser ; Manoa ; Astyanax, mort d’un enfant innocent<br />
Sous l’aile du vent ; Après Rameau, une sarabande ? ; Chö, un rituel tibétain<br />
HEITOR VILLAS-LOBOS<br />
Valses Choro pour guitare seule<br />
ENSEMBLE UTOPIK Gilles de Talhouët, flûtes ; Pierre Gallier, clarinette basse<br />
François Girard, violoncelle ; Ludovic Frochot, piano<br />
Michel Grizard, guitare ; Hedy Rejiba, percussions<br />
UTOPIK INVITE FLORENTINE MULSANT<br />
Répétition publique commentée Jeudi 24 janvier 2008 à 14h30<br />
Répétition des œuvres de Florentine Mulsant en présence du compositeur<br />
Ensemble Utopik ; Michel Bourcier, médiateur<br />
Concert Vendredi 25 janvier 2008 à 18h30<br />
FLORENTINE MULSANT<br />
Sonate pour violon ; Sonate pour violoncelle ; Quatuor à cordes<br />
BELA BARTOK<br />
Troisième quatuor à cordes<br />
ENSEMBLE UTOPIK Marie-‐Violaine Cadoret, violon ; Alexandre Sauvaire, violon<br />
Paul Collin, alto ; Mathieu Chastagnol, violoncelle<br />
UTOPIK INVITE PHILIPPE HERSANT<br />
Répétition publique commentée Jeudi 13 mars 2008 à 14h30<br />
Répétition des œuvres de Philippe Hersant en présence du compositeur<br />
Ensemble Utopik ; Michel Bourcier, médiateur<br />
Concert Vendredi 14 mars 2008 à 18h30<br />
PHILIPPE HERSANT<br />
Cinq Miniatures ; Bamyan ; Hopi ; Huit Duos ; Trois Nocturnes<br />
CLAUDE DEBUSSY<br />
Sonate pour flûte, alto et harpe<br />
ENSEMBLE UTOPIK Gilles de Talhouët, flûtes ; Philippe Piat, basson<br />
Marie-‐Violaine Cadoret, alto ; Nathalie Henriet, harpe<br />
6 répétitions publiques et concerts<br />
1 091 spectateurs dont 339 payants et 932 gratuites dont répétitions publiques<br />
dont 36 places dans le forfait à dix concerts<br />
2 282 € de recettes billetterie<br />
QUATUOR LIGER<br />
Patrick Févai, Pascale Villette , violons ; Catherine Févai, alto ; Niels Hoyrup, violoncelle<br />
Concert lecture gratuit Dimanche 23 septembre 2007 à 11h<br />
BELA BARTOK Quatuor à cordes n°3<br />
En préparation au Mandarin merveilleux et au Château de Barbe-Bleue<br />
Jeudi 25 octobre 2007 à 20h<br />
JOAQUIN TURINA Prière du Torero pour quatuor à cordes<br />
CLAUDE DEBUSSY Quatuor à cordes en sol mineur opus 10<br />
CESAR FRANCK Quintette avec piano en fa mineur<br />
Mercredi 9 avril 2008 à 20h<br />
ANTON VON WEBERN Langsamer Satz pour quatuor à cordes<br />
FELIX MENDELSSOHN-BARTHOLDY Quatuor à cordes en fa mineur opus 80 “Fanny”<br />
JOHANNES BRAHMS Quintette avec piano en fa mineur opus 34<br />
Ludovic Frochot , piano<br />
3 concerts<br />
671 spectateurs dont 396 payants et 275 invités dont concert gratuit<br />
dont 26 places dans le forfait à dix concerts<br />
3 398 € de recettes billetterie<br />
Soirée Pannonica THE REST IS SILENCE DE DAVID CHEVALLIER<br />
Samedi 20 octobre 2007 à 20h<br />
Elise Caron, chant<br />
LES PYROMANES David Chevallier, direction musicale, guitares<br />
Yves Robert, trombone ; Michel Massot, tubas ; Denis Charolles, batterie<br />
ENSEMBLE OCTOPLUS Annabelle Levillain, violon ; Véronique Vénuleth, alto<br />
Jérôme Treille, violoncelle ; Estelle Desserre, contrebasse<br />
Frédéric Brard, flûtes ; Stéven Duchesne, hautbois ; Oguz Karakas, clarinettes<br />
Sylvain Baudry, basson ; François Bonhomme, cor<br />
225 spectateurs dont 155 payants et 70 invités, partenaires, servitudes<br />
dont 5 places dans le forfait à dix concerts<br />
1 195 € de recettes billetterie
15 EQUIPES ARTISTIQUES<br />
avec lesquelles <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
a collaboré en 2007-2008<br />
12 ENSEMBLES et ORCHESTRES<br />
Chœur de l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
Ensemble Da Camera<br />
Ensemble Octoplus<br />
Fanfare de la 9 e brigade légère blindée<br />
de marine de <strong>Nantes</strong><br />
Orchestre de Bretagne<br />
Orchestre National des Pays de la Loire<br />
Les Pyromanes<br />
Quatuor IXI<br />
Quatuor Liger<br />
Quatuor de percussions Rhizome<br />
Stradivaria, ensemble baroque de <strong>Nantes</strong><br />
Ensemble Utopik<br />
3 COMPAGNIES<br />
Compagnie Bel Viaggio<br />
Ballet de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin<br />
Centre Chorégraphique<br />
National de <strong>Nantes</strong><br />
Claude Brumachon / Benjamin Lamarche<br />
763 ARTISTES<br />
accueillis en 2007-2008<br />
559 musiciens<br />
dont 93 de l’O.N.P.L.<br />
186 choristes<br />
33 chanteurs solistes<br />
104 danseurs et comédiens<br />
7 chefs d’orchestres<br />
11 metteurs en scène<br />
et chorégraphes<br />
8 décorateurs<br />
6 costumiers<br />
36 artistes permanents de l’opéra<br />
dont 32 choristes<br />
3 pianistes chefs de chant<br />
1 chef de chœur<br />
ENSEMBLE DA CAMERA de <strong>Nantes</strong><br />
Georges Lambert , flûte ; Jung Wha Lee, harpe<br />
Miwa Kamiya et Hugues Borsarello, violons ; Julien Kunian, alto ; Yanik Lefort , violoncelle<br />
Vendredi 23 novembre 2007 à 20h<br />
JOHANN-CHRISTIAN BACH Quintette pour flûte, hautbois et cordes<br />
WOLFGANG AMADEUS MOZART Quatuor pour hautbois et cordes<br />
BENJAMIN BRITTEN Quatuor pour hautbois et cordes<br />
CHARLES KOECHLIN Quintette “Primavera” pour flûte, harpe et cordes<br />
Christophe Patrix, hautbois<br />
Mardi 5 février 2008 à 20h<br />
CARL MARIA VON WEBER Trio pour flûte, violoncelle et piano<br />
GABRIEL FAURE La Bonne Chanson pour voix, quatuor à cordes et piano<br />
MAURICE RAVEL Chansons Madécasses pour voix, flûte, violoncelle et piano<br />
ANDRE CAPLET Contes fantastiques pour harpe et quatuor à cordes<br />
Armando Noguera, baryton ; Patrick Nebbula, piano<br />
Jeudi 29 mai 2008 à 20h<br />
LUDWIG VAN BEETHOVEN Sérénade pour flûte, violon et alto<br />
PAUL HINDEMITH Quintette pour clarinette et cordes<br />
GABRIEL FAURE Pelléas et Mélisande (version de chambre)<br />
MAURICE RAVEL Introduction et allegro pour harpe, flûte, clarinette et cordes<br />
Véronique Trenel, clarinette<br />
3 concerts<br />
358 spectateurs dont 264 payants et 94 invités dont concert gratuit<br />
dont 48 places dans le forfait à dix concerts<br />
1 852 € de recettes billetterie<br />
67 spectateurs dont 33 payants et 34 invités, partenaires, servitudes<br />
272 € de recettes billetterie<br />
18<br />
Université Permanente / Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />
L’HEURE MUSICALE DU JEUDI<br />
Jeudi 20 décembre 2007 à 18h<br />
LES PREMICES DU BAROQUE INSTRUMENTAL EN ITALIE ET EN BOHEME<br />
Dario Castello ; Antonio Falconiero<br />
Andreas Anton Schmelzer ; Heinrich Ignaz Franz von Biber<br />
Marie-‐Noëlle Visse, flûtes à bec ; Daniel Cuiller, violon baroque<br />
Marion Middenway, violoncelle baroque ; Jocelyne Cuiller, clavecin<br />
Jeudi 24 janvier 2008 à 18h<br />
SCHUBERT A 4 MAINS : SES DIVERS VISAGES<br />
FRANZ SCHUBERT Quatre Polonaises opus 75 ; Grand Rondeau en la majeur opus 107<br />
Trois marches militaires opus 51 ; Fantaisie en fa mineur opus 103<br />
Catherine Gouget et Colette Musquer, piano<br />
Jeudi 14 février 2008 à 18h<br />
SONATES DU XX E SIECLE<br />
CLAUDE DEBUSSY Sonate<br />
LOUIS VIERNE Sonate<br />
LEOS JANACEK Le Conte<br />
Ludovic Frochot, piano ; François Girard, violoncelle<br />
4 concerts<br />
835 spectateurs<br />
Jeudi 20 mars 2008 à 18h<br />
TRIOS ROMANTIQUES<br />
LUDWIG VON BEETHOVEN Trio opus 11<br />
MIKHAÏL IVANOVITCH GLINKA Trio pathétique<br />
FELIX MENDELSSOHN Konzestück n°2 opus 114<br />
Yves Sévère, clarinette ; Philippe Piat, basson ; Tünde Hajdu, piano<br />
CINE-CONCERT INVERSE<br />
Mardi 25 mars 2008 à 20h<br />
THIERRY SALVERT vidéaste, plasticien<br />
QUATUOR IXI Régis Huby, Irène Lecoq, violons ; Guillaume Roy, alto ; Alain Grange, violoncelle<br />
4 concerts<br />
1 619 spectateurs<br />
Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />
CONCERTS GRATUITS DU DIMANCHE MATIN<br />
Dimanche 25 novembre 2007 à 11h<br />
Dimanche 2 décembre 2007 à 11h<br />
Dimanche 20 janvier 2008 à 11h<br />
Dimanche 16 mars 2008 à 11h<br />
avec les élèves de 3 e cycle et de cursus spécialisé du Conservatoire
PRIX DES PLACES<br />
POUR LA SAISON LYRIQUE<br />
en 2007-2008<br />
Le Mandarin merveilleux – Le Château<br />
de Barbe-Bleue, Le Comte Ory*, Le<br />
Monde de la lune, The Rake’s progress,<br />
Così Fan Tutte<br />
Plein tarif<br />
55€ catégorie 1 45€ à l’abonnement<br />
45€ catégorie 2 35€ à l’abonnement<br />
30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />
Tarif réduit<br />
45€ catégorie 1 35€ à l’abonnement<br />
35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />
Tarif très réduit<br />
30€ catégorie 1 20€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />
10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />
5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />
*pour le 31 décembre 2007<br />
Plein tarif<br />
60€ catégorie 1 45€ à l’abonnement<br />
50€ catégorie 2 35€ à l’abonnement<br />
40€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />
Tarif réduit<br />
50€ catégorie 1 35€ à l’abonnement<br />
40€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />
Tarif très réduit<br />
30€ catégorie 1 20€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />
10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />
Casse-Noisette, Sumidagawa<br />
Plein tarif<br />
40€ catégorie 1 30€ à l’abonnement<br />
35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />
30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />
Tarif réduit<br />
30€ catégorie 1 25€ à l’abonnement<br />
25€ catégorie 2 20€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />
Tarif très réduit<br />
20€ catégorie 1 15€ à l’abonnement<br />
15€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />
10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />
5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> La danse<br />
Après les Chemins oubliés et Une Histoire extraordinaire, le Centre<br />
Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong> présentait son Histoire d’Argan<br />
au jeune public. Par ailleurs, le public découvrait ses deux créations<br />
2008 qui associaient danse, musique et voix lyriques : Le Labyrinthe<br />
et Androgyne.<br />
CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL DE NANTES<br />
Claude Brumachon,— Benjamin Lamarche<br />
Temps scolaire et tout public HISTOIRE D’ARGAN LE VISIONNAIRE<br />
Séances sur le temps scolaire<br />
Lundi 4, mardi 5, jeudi 7, vendredi 8 février 2008 à 14h30, samedi 9 février 2008 à 10h<br />
Séances tout public<br />
Dimanches 3 et 10 février 2008 à 14h30<br />
Chorégraphie de Claude Brumachon, assisté de Benjamin Lamarche<br />
avec Vincent Blanc, Lise Fassier , Elisabetta Gareri,<br />
Julien Grosvalet, Benjamin Lamarche, Mathieu Morin<br />
Coproduction Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>, Le Grand T,<br />
La Coursive, scène nationale de la Rochelle<br />
Créations 2008 LE LABYRINTHE<br />
Chorégraphie de Claude Brumachon, assisté de Benjamin Lamarche<br />
Sandrine Sutter , soprano ; Vincent Blanc, Benjamin Lamarche, danseurs<br />
ANDROGYNE<br />
Chorégraphie de Claude Brumachon, assisté de Benjamin Lamarche<br />
Vincent Lièvre-‐Picard, ténor ; Claude Brumachon, Claire Richard, danseurs<br />
Jeudi 6, vendredi 7, samedi 8 mars 2008 à 20h<br />
Dimanche 9 mars 2008 à 14h30<br />
11 représentations<br />
dont 5 sur le temps scolaire<br />
2 980 spectateurs dont 2 348 payants et 632 invités, partenaires, servitudes<br />
12 996 € de recettes billetterie<br />
JOURNEE DU PATRIMOINE Samedi 15 et dimanche 16 septembre 2007<br />
10 présentations 3 200 visiteurs<br />
CONFERENCES SUMIDAGAWA Mercredi 24 octobre et mardi 20 novembre 2007<br />
2 à <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> 251 personnes<br />
TOUS A L’OPERA ! Samedi 16 février 2008 à 14h30 Mardi 16 oc<br />
1 répétition publique 558 spectateurs au Grand Théâtre d’<strong>Angers</strong><br />
11 locations d’espaces<br />
3 156 participants<br />
20 025 € de recettes<br />
19<br />
Autres manifestations<br />
18 E FESTIVAL DU CINEMA ESPAGNOL DE NANTES<br />
SOIRÉE ERASMUS Jeudi 13 mars 2008 à partir de 19h30<br />
1 projection 500 spectateurs<br />
EVENEMENTS<br />
FETE DE LA MUSIQUE Mercredi 21 juin 2008<br />
Place Graslin Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et chorales nantaises<br />
2 500 spectateurs et participants<br />
15 séances et manifestations<br />
7 009 personnes<br />
SIRPA TERRE Samedi 6 octobre 2007<br />
1 concert 756 spectateurs<br />
HABITAT ET HUMANISME Jeudi 11 octobre 2007<br />
1 concert 600 spectateurs<br />
SOTHEBY’S Mardi 6 novembre 2007<br />
1 Soirée dans la salle 500 personnes<br />
NRJ EVENTS Mercredi 7 novembre 2007<br />
1 spectacle 600 spectateurs pour La Route du rire<br />
TRESORERIE GENERALE 44 Mercredi 19 décembre 2007<br />
Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue du Comte Ory<br />
PRODELIA Vendredi 21 décembre 2007<br />
Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue du Comte Ory<br />
LOCATIONS<br />
COACH COMMUNICATION Mardi 12 février 2008<br />
Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue du Récital Olga Guryakova<br />
FESTIVAL DU CINEMA ESPAGNOL Mercredi 12 mars 2008<br />
Cocktail d’ouverture 550 invités<br />
FESTIVAL DU CINEMA ESPAGNOL Jeudi 13 mars 2008<br />
Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue de la soirée Erasmus<br />
GIE ERNST & YOUNG Jeudi 10 avril 2008<br />
Cocktail au foyer du public 30 invités, à l’issue de The Rake's Progress
NOUVELLES FORMULES<br />
D’ABONNEMENT 2007-2008<br />
AU THEATRE GRASLIN<br />
Forfait trois récitals<br />
45€ catégorie 1<br />
24€ catégorie 2<br />
Forfait dix concerts<br />
Tarif unique 30€<br />
Abonnement transversal<br />
proposé <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, l’ARC à Rezé, le<br />
Grand T, ONYX—La Carrière à Saint-‐Herblain,<br />
le Théâtre Universitaire de <strong>Nantes</strong>, qui permet<br />
de choisir 5 spectacles (1 par salle).<br />
Barocarte 5€<br />
qui permet de bénéficier de tarifs réduits aux<br />
Scènes baroques qui regroupent plus de 20<br />
manifestations présentées par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong>, l’ARC et l’ARIA de Rezé, le<br />
conservatoire de <strong>Nantes</strong>, l’ensemble Paul<br />
Colléaux, le Printemps des Arts et Stradivaria,<br />
ensemble baroque de <strong>Nantes</strong>. Avec le concours<br />
du Grand T, du Musée des Beaux-‐arts de<br />
<strong>Nantes</strong>, et le soutien des villes de <strong>Nantes</strong> et de<br />
Rezé.<br />
PRIX DES PLACES 2007-2008<br />
AU THEATRE GRASLIN<br />
Récitals<br />
Plein tarif<br />
25€ catégorie 1<br />
15€ catégorie 2<br />
Tarif réduit<br />
20€ catégorie 1<br />
10€ catégorie 2<br />
2€ en « réserve », places sans visibilité<br />
45€ catégorie 1 Forfait 3 Récitals<br />
24€ catégorie 2 Forfait 3 Récitals<br />
Concerts<br />
Plein tarif 10€<br />
Tarif réduit 6€<br />
2€ en « réserve », places sans visibilité<br />
30€ Forfait 10 concerts<br />
Spectacles<br />
Plein tarif 15€<br />
Tarif réduit 10€<br />
LES TARIFS REDUITS<br />
pratiqués en 2007-2008<br />
Tarif réduit<br />
Les abonnés d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> (hors abonnement), les<br />
collectivités, les comités<br />
d’entreprise et les associations (10<br />
personnes au minimum) ;<br />
les abonnés des établissements<br />
culturels de <strong>Nantes</strong> et d’<strong>Angers</strong> ;<br />
les détenteurs des cartes Cezam,<br />
Partenaires, Centre Culture<br />
Populaire Saint-‐Nazaire ;<br />
les plus de 65 ans ;<br />
les demandeurs d’emploi ;<br />
les personnes handicapées en<br />
fauteuil et leur accompagnateur.<br />
Tarif très réduit<br />
les moins de 25 ans ;<br />
les élèves des conservatoires et<br />
des écoles de musique ;<br />
les intermittents du spectacle.<br />
20<br />
RECAPITULATIF DE LA SAISON 2007-2008<br />
168 manifestations<br />
99 représentations lyriques et chorégraphiques<br />
26 séances à <strong>Nantes</strong> 20 séances à <strong>Angers</strong><br />
3 Casse-Noisette à <strong>Nantes</strong> 1 Casse-Noisette à <strong>Angers</strong><br />
13 séances en Bretagne via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes et le Théâtre de Cornouaille<br />
36 Sumidagawa et L’Enfant et les sortilèges en tournées nationales<br />
69 autres manifestations<br />
3 récitals 29 concerts dont 2 via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
11 autres séances de danse 15 manifestations diverses<br />
11 locations d’espaces<br />
62 322 personnes touchées<br />
dont 54 633 pour les spectacles<br />
40 512 aux représentations lyriques et chorégraphiques *<br />
* hors tournées nationales de Sumidagawa et L’Enfant et les sortilèges<br />
22 297 spectateurs à <strong>Nantes</strong> 12 110 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />
6 105 spectateurs en Bretagne via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes et le Théâtre de Cornouaille<br />
21 810 aux autres manifestations<br />
dont 14 121 pour les spectacles dont 1 041 via l’<strong>Opéra</strong> de Rennes<br />
848 560 € de recettes<br />
dont 828 535 € de recettes billetterie<br />
784 259 € de recettes billetterie lyrique et chorégraphique<br />
491 660 € à <strong>Nantes</strong> 292 599 € à <strong>Angers</strong><br />
44 276 € de recettes billetterie autres spectacles<br />
dont recettes billetterie encaissées par tiers, perçues pour compte de tiers,<br />
et dans le cadre de coréalisations<br />
20 025 € de recettes de locations d’espaces<br />
Le publliicc<br />
La fréquentation globale connaît un léger recul (-‐ 4,09%) dû à la<br />
baisse de fréquentation de l’autre programmation au Théâtre<br />
Graslin (-‐ 28,39%) freiné par un moindre nombre de séances,<br />
notamment jeune public. La saison lyrique et chorégraphique, par<br />
contre, a connu une belle progression de 10,12%, les propositions<br />
hors abonnement, comme Casse-Noisette ou L’Enfant et les<br />
Sortilèges au Quai, ayant permis à un nouveau public de pouvoir<br />
accéder aux salles.<br />
Les abonnements, après une forte hausse en 2006-‐2007 de 18,71%,<br />
ont connu leur première baisse (-‐ 5,69%) uniquement due à la<br />
difficulté d’obtenir des places à l’abonnement (fin juin, il n’était<br />
déjà plus possible de s’abonner à <strong>Nantes</strong>), malgré la création en<br />
catastrophe, et ce pour la deuxième saison consécutive, d’une<br />
formule à trois opéras.<br />
Avec une fréquentation moyenne de 91,07 % à <strong>Nantes</strong> et, en<br />
progression, de 86,40% à <strong>Angers</strong> (80,40% en 2006-‐2007). Les<br />
œuvres du grand répertoire n’ont de nouveau pu faire face aux<br />
demandes.<br />
Majoritairement constitué d’individuels – le nombre limité de<br />
places disponibles restreint le nombre de collectivités qui peuvent<br />
obtenir des places –, le public, dans l’impossibilité de s’étendre,<br />
reste presque exclusivement ligérien.<br />
LA SAISON 2007-2008 A NANTES ET ANGERS<br />
24 732 spectateurs en 2003-2004 (7 productions)<br />
26 609 spectateurs en 2004-2005 (6 productions)<br />
33 063 spectateurs en 2005-2006 (6 productions)<br />
31 245 spectateurs en 2006-2007 (5 productions et deux concerts)<br />
34 407 spectateurs en 2007-‐2008 (6 productions et un ballet)<br />
+ 10,12% de spectateurs en 2007-2008<br />
L’AUTRE PROGRAMMATION AU THEATRE GRASLIN<br />
6 115 spectateurs en 2003-2004 (8 séances)<br />
12 848 spectateurs en 2004-2005 (41 séances)<br />
18 079 spectateurs en 2005-2006 (52 séances)<br />
18 265 spectateurs en 2006-2007 (51 séances)<br />
13 080 spectateurs en 2007-‐2008 (45 séances)<br />
- 28,39% de spectateurs en 2007-2008
Internet : la nouvelle donne<br />
Dès la saison 2004-‐2005, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> a créé son site. Artisanal et<br />
modeste dans un premier temps, il se<br />
« construisait » en interne pendant que<br />
se menait parallèlement, dès la fin 2005,<br />
la réflexion sur la rénovation du système<br />
de billetterie.<br />
Le choix fait par la ville d’<strong>Angers</strong>, début<br />
2007, du logiciel de billetterie 3 e Acte<br />
proposé par Satori pour servir de façon<br />
centralisé ses principaux établissements<br />
culturels – le Grand Théâtre, la salle<br />
Chanzy et le futur Quai -‐, a accéléré le<br />
processus. Dans un souci d’harmo-‐<br />
nisation des systèmes de billetterie,<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> faisait à son tour le<br />
choix de 3 e Acte au printemps 2007, avec<br />
la volonté de pouvoir utiliser l’une de ses<br />
prestations : la vente en ligne.<br />
La vente en ligne est bien sûr un secteur<br />
en pleine expansion au niveau<br />
international. Pour l’opéra, dont les<br />
amateurs du genre n’hésitent pas à<br />
voyager pour assister aux spectacles<br />
lyriques, Internet a très vite été un<br />
moyen de réserver aisément. Dans la<br />
plupart des maisons qui ont proposé la<br />
vente en ligne, le volume des ventes a<br />
très vite atteint 15% des ventes de billets<br />
avec une progression spectaculaire de<br />
saison en saison, proche de 15%.<br />
Limité dans son offre en places, <strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> n’avait pas pour ambition<br />
de multiplier les ventes par Internet<br />
mais simplement de réduire, à terme,<br />
l’inégalité géographique entre les<br />
spectateurs qui veulent venir à l’<strong>Opéra</strong><br />
que la réservation par correspondance<br />
ne réduit qu’imparfaitement.<br />
Pour permettre cette mutation, le site<br />
d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> s’est modernisé,<br />
est devenu plus attractif et plus<br />
opérationnel. La vente en ligne de places<br />
à l’unité a commencé dès le 1 er<br />
septembre 2007. Pour tester ce moyen<br />
nouveau de réservation, les quotas mis<br />
en place ont été volontairement limités<br />
et ne permettent donc pas d’en tirer<br />
d’observation significative mais le fait<br />
que près de 25% des visiteurs du site<br />
aillent jusqu’aux pages billetterie<br />
montrent le réel potentiel de ce moyen<br />
de réservation.<br />
Tenant compte de ce potentiel, <strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a prévu de vendre en ligne<br />
des abonnements, en quota limité, dès la<br />
saison 2008-‐2009.<br />
L’étape suivante, déjà à l’étude, est la<br />
possibilité de mettre les billetteries de<br />
<strong>Nantes</strong> et d’<strong>Angers</strong> en réseau,<br />
permettant des ventes en temps réel et à<br />
<strong>Nantes</strong> et à <strong>Angers</strong>, une consultation des<br />
salles et une utilisation des fichiers et<br />
données depuis les bureaux de l’<strong>Opéra</strong>.<br />
Mais cela pose encore un certain nombre<br />
de problèmes techniques et juridiques<br />
qui obligent à patienter.<br />
Pour suivre les évolutions actuelles<br />
d’Internet et d’utilisateurs de plus en<br />
plus habitués aux nouvelles facilités<br />
offertes par la vente en ligne aujourd’hui,<br />
il est important qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
parvienne dans un proche avenir à un<br />
véritable Open Web offrant la possibilité<br />
aux spectateurs de réserver sur un plan<br />
de la salle entière, hors contingents mais<br />
sans la contrainte imposée par les quotas<br />
actuels.<br />
21<br />
Un public lyrique régional<br />
A plus de 95% ligérien, le public confirme son implantation<br />
presque exclusivement régionale. Bien évidemment, le nombre<br />
limité de places proposées pour les opéras favorise les achats de<br />
proximité – les réservations par téléphone (saturé en début de<br />
saison) et en ligne sont forcément très limitées en raison du<br />
nombre important de places achetées à l’abonnement -‐ et réduit<br />
considérablement les possibilités de rayonnement de l’opéra hors<br />
Loire-‐Atlantique et Maine-‐et-‐Loire, voire même de <strong>Nantes</strong> et<br />
d’<strong>Angers</strong> qui, à elles deux, représentent 55,67% des spectateurs.<br />
Elément modérateur, la saison passée, les collaborations avec<br />
l’<strong>Opéra</strong> de Rennes, les actions décentralisées et les tournées en et<br />
hors région, ne suffisent plus à endiguer les demandes sur les<br />
scènes de <strong>Nantes</strong> et d’<strong>Angers</strong>.<br />
95,10 % du public est des Pays de la Loire<br />
41,97 % <strong>Nantes</strong> 26,58 % Loire-‐Atlantique<br />
13,70 % <strong>Angers</strong> 8,32 % Maine-‐et-‐Loire<br />
4,53 % autres départements des Pays de la Loire<br />
4,90 % du public vient d’autres régions françaises et de l’étranger<br />
Un public lyrique individuel et rajeuni<br />
Le manque de places affecte également la possibilité d’accueillir les<br />
collectivités et les scolaires, et les spectateurs individuels restent<br />
fortement majoritaires (77,06%). Si les seniors sont moins<br />
présents en individuels, ils restent très actifs dans les associations<br />
et, bien sûr, dans les universités et clubs inter âges.<br />
Le public confirme son rajeunissement et si les jeunes individuels<br />
restent principalement en compagnie de leurs parents, les actions<br />
concertées avec d’autres partenaires en direction du secteur<br />
scolaire ont permis d’atteindre de nouveaux jeunes pour lesquels<br />
des places sont réservées.<br />
77,06 % de spectateurs individuels<br />
53,89 % d’adultes de 26 à 64 ans dont 26,73% d’abonnés<br />
9,51 % de seniors individuels (plus de 65 ans) dont 8,53 % d’abonnés<br />
13,65 % de jeunes individuels (moins de 25 ans) dont 7,59 % d’abonnés<br />
22,94 % de collectivités<br />
17,92 % comités d’entreprises, clubs inter âges, associations…<br />
5,03 % scolaires dont 1,29 % d’abonnés
Internet : un nouvel outil pour<br />
informer et rayonner<br />
Incontestablement, Internet est devenu<br />
un moyen d’information et de<br />
rayonnement pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
quantifiable dès cette saison 2007-‐2008.<br />
En plus de l’amélioration des<br />
performances et de l’attractivité du site,<br />
angers-‐nantes-‐opera.com bénéficie du<br />
développement informatique et Internet<br />
français, de l’importante couverture de<br />
l’activité de l’opéra par les sites<br />
spécialisés (classiquenews.com, concert<br />
classic.com, resmusica.com etc.), sites qui<br />
proposent des liens avec angers-‐nantes-‐<br />
opera.com, ainsi que le font d’ailleurs de<br />
nombreux sites « officiels » comme<br />
culture.cg44.frouculture.paysdelaloire.fr.<br />
L’étude détaillée des visites du site<br />
révèle que les internautes viennent non<br />
seulement consulter rapidement mais<br />
aussi télécharger l’information dont ils<br />
ont besoin.<br />
80 031 internautes ont effectué<br />
96 938 visites sur le site en 2007-2008<br />
238 592 pages ont été consultées<br />
• 4,89 pages en moyenne par visiteur<br />
• 2mn42 passées en moyenne sur le site<br />
• 74,17 % des visites sont nouvelles<br />
Documents en PDF sur le site en 2007-2008<br />
6 brochures et calendriers<br />
5 852 téléchargements<br />
dont 1 362 pour la brochure de saison<br />
et 2 388 pour celle du Théâtre Graslin<br />
12 newsletters<br />
2 947 téléchargements<br />
et 428 spectateurs inscrits<br />
6 dossiers pédagogiques<br />
770 téléchargements<br />
Provenance sur le territoire français des<br />
connexions Internet au site d’<strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />
Une diffusion plus large de l’information<br />
via Internet permet à l’activité d’<strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> d’être mieux suivie au<br />
niveau national (la région parisienne<br />
représente à elle seule 22,90% des<br />
connexions) sans nuire à la proximité<br />
(40,35% des connexions se font depuis<br />
l’agglomération nantaise et <strong>Angers</strong>).<br />
Villes françaises les plus «connectées»<br />
au site d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />
2 008 abonnés en 2003-‐2004<br />
2 660 abonnés en 2004-‐2005<br />
2 796 abonnés en 2005-‐2006<br />
3 319 abonnés en 2006-‐2007 (+ 18,71% par rapport à 2005-‐2006)<br />
3 130 abonnés en 2007-2008<br />
- 5,69% par rapport à 2006-2007<br />
22<br />
L’abonnement<br />
La baisse, très relative, du nombre des abonnés après, il faut le<br />
reconnaître, une spectaculaire progression de 18,71% en 2006-‐<br />
2007, est bien sûr le signe de la difficulté croissante des<br />
spectateurs à trouver des places pour une programmation lyrique<br />
qui remporte de plus en plus leur adhésion. La première victime a<br />
donc été l’abonnement à 4 opéras alors que la priorité donnée à<br />
l’ouverture des abonnements à 6 spectacles a assuré à cette<br />
formule une progression de 7,24%.<br />
Cette forte quantité d’abonnées à 6 spectacles a permis de garantir<br />
– et c’est le sens de la priorité donnée à cette formule – une bonne<br />
assise de public à la création et aux œuvres jugées plus difficiles.<br />
LES ABONNEMENTS<br />
LES PLACES VENDUES A L’ABONNEMENT<br />
8 900 places vendues à l’abonnement en 2003-‐2004<br />
12 372 places vendues à l’abonnement en 2004-‐2005<br />
12 879 places vendues à l’abonnement en 2005-‐2006<br />
15 975 places vendues à l’abonnement en 2006-‐2007 (+ 24,04 %)<br />
14 921 places vendues à l’abonnement en 2007-2008<br />
- 6,60% par rapport à 2006-2007<br />
L’abonnement transversal 2007-‐2008<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, l’arc à Rezé, le Grand T, ONYX/La Carrière à Saint-‐<br />
Herblain, le Théâtre Universitaire de <strong>Nantes</strong> ont imaginé un abonnement<br />
commun. Un nouveau choix de spectacles était proposé aux habitants de la<br />
communauté urbaine de <strong>Nantes</strong>. Un parcours découverte d’une maison à<br />
l’autre. Les spectateurs devaient choisir 5 spectacles (un par salle, parmi<br />
deux propositions). Une initiative peu retenue par le public, sans doute<br />
parce que la communication de <strong>Nantes</strong> métropole s’est peu impliquée dans<br />
le projet, que les spectacles proposés étaient trop différents en genre et en<br />
notoriété, et que la fidélisation à un lieu est encore une forte réalité.<br />
La communication<br />
Comme les saisons précédentes, la communication 2007-‐2008 s’est<br />
voulue attractive et moderne – les photos de Julia Fullerton-‐Batten<br />
en visuels de saison y ont beaucoup contribué -‐, a continué<br />
d’utiliser des supports identiques à <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> pour<br />
renforcer l’image unitaire de l’établissement, et fait toujours le<br />
choix de s’adresser à un large public. Cette communication s’est<br />
renforcée par une utilisation plus importante de l’Internet dont<br />
l’impact est aujourd’hui réellement quantifiable. La campagne de<br />
lancement des abonnements, source principale des recettes<br />
billetterie, reste le poste principal et représente la moitié du<br />
budget communication.<br />
Le travail en direction des médias, compliqué par le peu de place<br />
accordé par la presse nationale et régionale à la culture – sans<br />
parler des radios et télévisions -‐, prend de plus en plus en compte<br />
les sites Internet spécialisés, très attentifs à bien informer – en<br />
nombre et en importance des « papiers », la programmation<br />
d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.
LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES<br />
Ayant participé aux opérations<br />
phares d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
Pour Sumidagawa<br />
En Loire-Atlantique<br />
Collège Victor Hugo de <strong>Nantes</strong><br />
Collège Jean Mermoz de Nozay<br />
Collège René Bernier<br />
de Saint-‐Sébastien-‐sur-‐Loire<br />
Collège de Talence de <strong>Nantes</strong><br />
Lycée Clémenceau de <strong>Nantes</strong><br />
Lycée Joubert de Ancenis<br />
Lycée d’Orbigny de <strong>Nantes</strong><br />
En Maine-et-Loire<br />
Collège Millet de Doué-‐la-‐Fontaine<br />
Collège Calypso de Montreuil-‐Bellay<br />
Collège Paul Eluard de Gennes<br />
Collège Benjamin Delessert de Saumur<br />
Lycée Duplessis Mornay de Saumur<br />
Collège Pierre Mendès-‐France<br />
de Saumur<br />
Pour Le Monde de la lune<br />
En Loire-Atlantique<br />
Collège Julien Lambot de Trignac<br />
Collège Sainte-‐Thérèse<br />
de Saint-‐Nazaire<br />
Collège du Sacré-‐Cœur<br />
de Sainte-‐Pazanne<br />
Collège Lamoricière<br />
de Saint-‐Philbert-‐de-‐Grand-‐Lieu<br />
Collège Quéral de Pontchâteau<br />
Collège René-‐Guy Cadou<br />
de Saint-‐Brévin-‐les-‐Pins<br />
Collège Saint-‐Laurent de Blain<br />
Collège Saint-‐Hermeland de Bouaye<br />
Externat des enfants nantais de <strong>Nantes</strong><br />
Collège public d’Aigrefeuille<br />
Collège Sainte-‐Anne de Rezé<br />
Collège Notre-‐Dame de La Montagne<br />
Pour The Rake’s Progress<br />
En vendée<br />
Lycée François Rabelais<br />
de Fontenay le Comte<br />
Lycée François Truffaut de Challans<br />
En Maine-et-Loire<br />
Lycée Joachim Du Bellay d’<strong>Angers</strong><br />
Lycée Mongazon d’<strong>Angers</strong><br />
Lycée Notre-‐Dame<br />
deLa-‐Salle-‐de-‐Vihiers<br />
Lycée Saint-‐Martin d’<strong>Angers</strong><br />
En Mayenne<br />
Lycée Ambroise Parré de Laval<br />
Lycée agricole Rochefeuille deMayenne<br />
En Loire-Atlantique<br />
Lycée Jacques Prévert de Savenay<br />
Lycée de La collinière à <strong>Nantes</strong><br />
UN GUIDE PEDAGOGIQUE<br />
édité par le rectorat<br />
de l’académie de <strong>Nantes</strong><br />
pour Sumidagawa<br />
Sumidagawa, comme cela avait été le cas<br />
pour Pirame et Thisbé, a fait l’objet d’un<br />
précieux guide pédagogique de 43 pages<br />
conçu et suivi par Yves Bourdin,<br />
inspecteur d’académie, inspecteur péda-‐<br />
gogique régional éducation musicale.<br />
Ce guide est édité par le rectorat de<br />
<strong>Nantes</strong>, à destination des enseignants<br />
participant à l’opération collèges et<br />
lycées.<br />
23<br />
L’ ’accttiion<br />
cculltturrelllle<br />
Le poste de chargée de l’action culturelle a permis d’enrichir les<br />
sensibilisations des publics et d’approfondir les actions<br />
pédagogiques. De nombreuses initiatives ont été prises à la<br />
demande de relais, de partenaires conscients que l’opéra a sa place<br />
dans la vie des populations. La sensibilisation de nouveaux publics<br />
s’en est trouvé renforcée, les échanges avec les acteurs culturels<br />
ont été resserrés, l’initiation des jeunes a bénéficié de parcours<br />
dans la durée, les populations défavorisées, souvent oubliées de la<br />
culture, continuent de bénéficier d’une grande attention.<br />
Les rendez-vous publics<br />
Le lien qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> veut nouer avec le public est de<br />
plus en plus perçu par les populations. Lettres aux abonnés,<br />
programmes gratuits distribués aux séances, brochure accessible à<br />
tous, restent les premiers outils de cette politique.<br />
Rencontres à l’issue des représentations, conférences, parcours<br />
muséographiques, répétition publique, entre autres, ont facilité<br />
l’approche des œuvres par le public.<br />
DIALOGUES, RENCONTRES, CONFERENCES…<br />
6 conférences<br />
5 pour le Club Graslin de <strong>Nantes</strong> et les Amis de l’Art Lyrique à <strong>Angers</strong><br />
1 de Frédéric Ogée et Pascal Terrien<br />
4 dialogues Susumu Yoshida et Michel Rostain avec le public<br />
à l’issue de représentations de Sumidagawa<br />
2 parcours commentés au musée des Beaux-Arts d’<strong>Angers</strong><br />
1 carte blanche à Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />
au cinéma Le Katorza pour Le Château de Barbe-Bleue<br />
1 rencontre avec Utopik au forum de la Fnac de <strong>Nantes</strong><br />
1 répétition publique dans le cadre de Tous à l’<strong>Opéra</strong> !<br />
Les opérations phares<br />
Une réunion au printemps 2007 a réuni des représentants<br />
d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, du service culturel du conseil régional des<br />
Pays de la Loire, du rectorat de <strong>Nantes</strong>, de la direction régionale<br />
des affaires culturelles Pays de la Loire, de Musique et danse en<br />
Loire-Atlantique, de l’ADDM 49 pour envisager les actions<br />
pédagogiques communes sur l’opéra pour la saison 2007-‐2008.<br />
Au cours de cette rencontre, ont été définies ce qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> appelle ses « opérations phares ».<br />
Autour de SUMIDAGAWA<br />
<strong>Opéra</strong>tion collèges et lycées pour 325 collégiens et lycéens<br />
Cette opération s’est inscrite dans le cadre des conventions passées<br />
entre le rectorat de <strong>Nantes</strong> avec le service culturel du conseil<br />
régional des Pays de la Loire et avec la direction régionale des<br />
affaires culturelles des Pays de la Loire. Elle a porté sur la création<br />
mondiale de Sumidagawa, opéra-‐nô de Susumu Yoshida. Elle a<br />
associé les efforts du rectorat de <strong>Nantes</strong>, de Musique et Danse en<br />
Loire-Atlantique, du Pass culture et sport du conseil régional, des<br />
animateurs des bassins Châteaubriant Ancenis Saumur. Visant<br />
exclusivement des lycéens et collégiens géographiquement ou<br />
socialement défavorisés, cette opération a mobilisé proviseurs,<br />
professeurs de musique et professeurs associés (lettres, arts<br />
plastiques), disposant d’un guide pédagogique et d’un cd conçus et<br />
édités par le rectorat de <strong>Nantes</strong>, et bénéficiant d’une journée de<br />
formation spécifique ainsi que d’une conférence animée par une<br />
universitaire et un musicologue. 325 collégiens et lycéens ont pu
INTERVENANTS<br />
aux opérations phares<br />
d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
Pour Sumidagawa<br />
Susumu Yoshida, compositeur<br />
Michel Rostain, metteur en scène<br />
Monique Hervouët, comédienne<br />
Karen Wierzba, soliste<br />
Armando Noguera, soliste<br />
André Dos Santos,<br />
pianiste et chef de chant<br />
Pour Le Monde de la lune<br />
Delphine Galou, soliste<br />
Mathias Vidal, soliste<br />
Mélanie Boisvert, soliste<br />
Louise Callinan, soliste<br />
Simon Edwards, soliste<br />
Nigel Smith, soliste<br />
Bénédicte Tauran, soliste<br />
Frédéric Jouannais,<br />
pianiste et chef de chant<br />
Compagnie Bel Viaggio<br />
Chantal David, comédienne<br />
Jean-‐Louis David, comédien<br />
Pour The Rake’s Progress<br />
Tony Baker,<br />
poète et compositeur de jazz<br />
Hélène Gay, comédienne,<br />
metteur en scène et plasticienne<br />
Frédéric Ogée, universitaire,<br />
commissaire d'exposition<br />
Pascal Terrien, musicologue,<br />
universitaire<br />
suivre un parcours d’éducation artistique complet (musical et<br />
littéraire). Une intervention dans chaque classe a eu lieu sur les<br />
influences littéraires et culturelles des arts orientaux sur la<br />
création d’un opéra-‐nô contemporain. Une rencontre de chaque<br />
classe avec des solistes a été conclue par une prestation musicale.<br />
Les représentations auxquelles ces scolaires ont assisté en<br />
première catégorie, ont été suivies d’une rencontre avec les<br />
compositeur et metteur en scène à <strong>Nantes</strong> ou à Saumur une<br />
semaine après les représentations.<br />
24<br />
Autour de LE MONDE DE LA LUNE<br />
Musique au collège pour 347 collégiens de Loire-Atlantique<br />
Après le succès des opérations autour de L’Enfant et les sortilèges<br />
de Maurice Ravel en 2006 et Pirame et Thisbé de François Rebel et<br />
François Francœur en 2007, inscrites dans le dispositif Musique au<br />
Collège, Musique et Danse en Loire-Atlantique et <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> ont décidé de reconduire leur collaboration autour de<br />
l’opéra Le Monde de la lune de Haydn d’après un livret de Carlo<br />
Goldoni. L’opération a concerné 12 classes de la 6 e à la 3 e de<br />
collège, soit 347 collégiens de 12 à 15 ans du département de<br />
Loire-‐Atlantique, en accordant une priorité aux zones périurbaines<br />
et rurales. Les professeurs d’éducation musicale ont été référents<br />
sur le projet, la transversalité des discipline a été importante, grâce<br />
à l’implication des professeurs d’arts plastiques, de français, et<br />
d’italien. Les enseignants concernés ont disposé d’un cahier<br />
pédagogique rédigé par le service Action culturelle d’<strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, ils ont bénéficié d’une journée préparation incluant<br />
les interventions de concepteurs de la production (Caroline<br />
Marcadé), d’intervenants extérieurs et d’un moment de répétition à<br />
l’opéra de Rennes. Chacune des classes a accueilli la compagnie Bel<br />
Viaggio qui leur a proposé, dans leur établissement, 2 heures<br />
d’atelier de sensibilisation au théâtre italien via une pratique<br />
simple de jeu de commedia dell’arte. Les classes ont également<br />
rencontré un ou deux solistes de la production avec un moment<br />
musical en fin rencontre. Les collégiens ont également été<br />
sensibilisés au projet de production de création et de scénographie<br />
de cet opéra en rencontrant des membres de l’équipe d’<strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> — direction, action culturelle, technique. Enfin, ils<br />
ont visité le théâtre Graslin et ont assisté à la représentation du<br />
Monde de la lune en première catégorie.<br />
Autour de THE RAKE’S PROGRESS<br />
Pass’<strong>Opéra</strong> pour 387 lycéens de la région Pays de la Loire<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> et le service culturel du conseil régional des<br />
Pays de la Loire, avec le concours du rectorat de l’académie de<br />
<strong>Nantes</strong>, ont facilité la venue à l’opéra, grâce au Pass Class Culture<br />
Sport et à une aide spécifique au transport, de 387 lycéens de 10<br />
classes de 4 départements de la région dans le cadre du projet<br />
Pass’<strong>Opéra</strong> consacré à The Rake’s progress d’Igor Stravinsky. Cette<br />
opération régionale fut l’occasion, avec le concours d’un grand<br />
nombre de partenaires culturels et associatifs, de proposer des<br />
regards croisés sur cette œuvre : table ronde sur Regards d’artistes<br />
sur l’homme, la société et ses corruptions en partenariat avec la<br />
bibliothèque Toussaint, la bibliothèque anglophone et la société<br />
angevine de philosophie ; interventions dans les classes sur Les<br />
Figures du mal par Hélène Gay, comédienne, metteur en scène et<br />
plasticienne ; conférence à deux voix avec Frédéric Ogée,<br />
professeur à l’I.U.F.R. d’études anglophones de l’Université Paris<br />
Diderot et co-‐commissaire de l'exposition William Hogarth au<br />
Louvre et le musicologue et maître de conférences Pascal Terrien<br />
sur les influences des gravures du peintre britannique du XVIII e sur<br />
l’opéra d’Igor Stravinsky ; Parcours commenté au musée des<br />
beaux-‐arts d’<strong>Angers</strong> sur Comment les Beaux-arts et la musique<br />
entrent en dialogue ? ; Duos discussion sur le thème de Corruption
ASSOCIATIONS<br />
partenaires des actions<br />
de proximité d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
au travers de la Charte culture et<br />
solidarité d’<strong>Angers</strong><br />
Les Baladins<br />
Restau Troc<br />
Le CLCV<br />
Echange des savoirs<br />
Centre Jacques Tati / bibliothèque<br />
du quartier Belle-‐Beille<br />
Les Restaus du cœur<br />
APTIRA<br />
ATLAS<br />
et libertinage lors d’un parcours au milieu les œuvres des XVII e et<br />
XVIII e siècles extraites de la collection permanente du musée des<br />
beaux-‐arts de <strong>Nantes</strong> ; Parcours poétique à la bibliothèque<br />
anglophone d’<strong>Angers</strong>, avec le concours du Chant des mots, de Tony<br />
Baker, poète et compositeur de jazz, qui a proposé à 11 groupes<br />
une approche de la littérature et de la poésie anglaise à travers des<br />
œuvres de Wystan Hugh Auden, librettiste de The Rake’s Progress<br />
et ouvert la voie du passage du vers dit au vers chanté.<br />
25<br />
Autres actions<br />
En plus de ses opérations phares, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a proposé<br />
d’autres animations et interventions, en priorité aux classes et<br />
groupes abonnés en guise de complément pédagogique sur la<br />
découverte du monde de l'opéra.<br />
Ces actions complémentaires regroupent aussi bien des visites<br />
commentées du Théâtre Graslin ou du Grand Théâtre (son<br />
architecture, sa fonction sociologique, son vocabulaire…), des<br />
présentation des mises en scènes des opéras de la saison, de la<br />
fonction du costume scénique et des présentations des métiers de<br />
la scène.<br />
31 visites du théâtre<br />
7 présentations d'opéra<br />
44 animations réparties en plus des opérations phares<br />
4 présentations de la fonction du costume de scène<br />
2 présentations des métiers de l'opéra<br />
Les quartiers, la proximité<br />
En 2007-‐2008, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a poursuivi ses actions en<br />
direction des populations les plus défavorisées avec participation<br />
active à la Charte culture et solidarité d’<strong>Angers</strong>, facilitant ainsi la<br />
venue aux opéras de plus de 200 personnes bénéficiant du soutien<br />
d’associations humanitaires et sociales.<br />
Parmi les actions menées, la plus aboutie et exemplaire a sans<br />
doute été celle de L’<strong>Opéra</strong> et le quartier Belle-Beille. En décembre<br />
2007, à l’initiative de la Charte Culture et Solidarité, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> mais aussi le NTA -‐ centre dramatique national Pays de la<br />
Loire et l’Orchestre National des Pays de la Loire ont investi le<br />
quartier Belle-‐Beille, avec la complicité de la bibliothèque de<br />
quartier, du Centre Jacques Tati et d’associations. Au Centre<br />
Jacques Tati, le samedi 8 décembre 2007, il y eut écoute d’extraits<br />
musicaux et visionnage d’un extrait vidéo d’opéras, Heure du conte<br />
à la bibliothèque pour les enfants à partir de 7 ans, présentation<br />
d’instruments de l’Orchestre national des Pays de la Loire à la<br />
bibliothèque, parcours de l’exposition des maquettes de costumes<br />
et décors du Comte Ory réalisée par les associations, micro-‐Vidéos<br />
commentées des artisans de la production. Au Quai, le jeudi 20<br />
décembre 2007 eut lieu une rencontre avec Frédéric Bélier-‐Garcia,<br />
metteur en scène du Comte Ory puis, le même jour, au Centre<br />
Jacques Tati, une répétition publique du chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> et une rencontre avec son chef de chœur, Xavier Ribes. Enfin,<br />
au Grand Théâtre, le dimanche 30 décembre 2007, eut lieu la<br />
représentation du Comte Ory suivie d’un goûter de fin d’année avec<br />
les artistes du spectacle.<br />
A l’occasion des représentations de Così Fan Tutte, les habitants de<br />
Belle-‐Beille ont souhaité poursuivre leur découverte de l’opéra en<br />
venant rendre visite au Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong>. En plus de la<br />
représentation, un menu sur mesure leur avait été proposé avec<br />
visite de l’atelier couture, découverte du travail du perruquier et<br />
visite du théâtre Graslin.<br />
70 habitants de Belle-‐Beille ont participé à cette opération.
Saison lyrique 2008-2009<br />
Giacomo Puccini (1858-‐1924)<br />
TOSCA<br />
Livret Giuseppe Giacosa et Luigi Illica<br />
Direction musicale Jean-‐Yves Ossonce<br />
Mise en scène Patrice Caurier<br />
et Moshe Leiser<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (septembre -‐ octobre 2008)<br />
2 séances à <strong>Angers</strong> (octobre 2008)<br />
Jacques Offenbach (1819-‐1880)<br />
LA BELLE HELENE<br />
Livret de Henri Meilhac<br />
et Ludovic Halévy<br />
Direction musicale Hervé Niquet<br />
Mise en scène Mariame Clément<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (novembre 2008)<br />
2 séances à <strong>Angers</strong> (décembre 2008)<br />
Philip Glass (né en 1937)<br />
HYDROGEN JUKEBOX<br />
Livret de Allen Ginsberg<br />
Direction musicale Philippe Nahon<br />
Mise en scène Joël Jouanneau<br />
6 séances à <strong>Nantes</strong> (janvier 2009)<br />
2 séances à <strong>Angers</strong> (janvier 2009)<br />
et 8 séances en tournée de janvier à mars 2009<br />
Orléans, Dijon, Valence, Douai, Besançon,<br />
Poitiers (2 séances), Caen<br />
Kurt Weill (1900-‐1950)<br />
GRANDEUR ET DECADENCE<br />
DE LA VILLE DE MAHAGONNY<br />
Livret de Bertolt Brecht<br />
Direction musicale Pascal Verrot<br />
Mise en scène Patrice Caurier<br />
et Moshe Leiser<br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> (février -‐ mars 2009)<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (mars 2009)<br />
et 3 séances à l’<strong>Opéra</strong> de Lille (avril 2009)<br />
Richard Wagner (1813-‐1883)<br />
TRISTAN ET ISOLDE<br />
DirectionmusicaleIsaacKarabtchevsky<br />
Mise en scène Olivier Py<br />
3 séances à <strong>Angers</strong> (mai 2009)<br />
dont 1 pour l’Orchestre National<br />
des Pays de la Loire<br />
3 séances à <strong>Nantes</strong> (mai -‐ juin 2009)<br />
dont 1 pour l’Orchestre National<br />
des Pays de la Loire<br />
et 2 à l’<strong>Opéra</strong> de Dijon<br />
SUMIDAGAWA de Susumu Yoshida<br />
EN TOURNEE<br />
3 séances à Montpellier (novembre 2008)<br />
1 séance au Mans (décembre 2008)<br />
Total saison lyrique 2008-2009<br />
1 nouvelle production<br />
3 reprises de productions<br />
1 création française<br />
1 tournée<br />
61 représentations<br />
dont 30 à <strong>Nantes</strong> 14 à <strong>Angers</strong><br />
1 en Pays de la Loire<br />
16 en France<br />
COMPLÉMENT AU<br />
<strong>RAPPORT</strong> D’ ’ACTIIVIITÉS 2007~2008<br />
2 ee<br />
SEMESTRE 2008 :<br />
27<br />
ssiittuattiion ett prréviissiionss<br />
La saison 2008-‐2009, tout en offrant un nombre de spectacles à<br />
l’abonnement plus réduit qu’en 2007-‐2008, a maintenu une politique<br />
d’ouverture à la diversité des formes lyriques :<br />
• trois œuvres lyriques dites du grand répertoire, dont une française, avec<br />
Tosca de Giacomo Puccini, La Belle Hélène de Jacques Offenbach et Tristan<br />
et Isolde, œuvre monumentale de Richard Wagner ;<br />
• une grande œuvre lyrique du XX e siècle avec Grandeur et décadence de la<br />
ville de Mahagonny de Kurt Weill, sur un livret de Bertolt Brecht ;<br />
• une création française avec Hydrogen Jukebox de Philip Glass.<br />
Fin décembre, il n’y a que Tosca et La Belle Hélène dont l’intégralité des<br />
séances a été présentée.<br />
Le fait que cette saison ne compte que cinq productions lyriques, au lieu<br />
des six proposées en 2007-‐2008, montre les difficultés budgétaires<br />
chroniques de l’établissement que l’inflation, les coûts de production et de<br />
charges incompressibles de personnel – malgré un effectif désormais<br />
réduit au plus juste -‐ accentuent de saison en saison. Le souci de l’équilibre<br />
budgétaire n’offre dorénavant pas d’autre alternative que de programmer,<br />
pour pouvoir maintenir le niveau de qualité des œuvres présentées, une<br />
saison à cinq productions lyriques qui fait suite à une saison à six opéras.<br />
Cette « alternance » était moins évidente en 2006-‐2007 où l’absence d’une<br />
sixième production avait été compensée par deux grands concerts<br />
événements – Concert d’Ouvertures et Roméo et Juliette -‐, proposés à<br />
l’abonnement. Cette faiblesse budgétaire n’est évidemment pas due à une<br />
quelconque politique inflationniste ou expansionniste, mais n’affecte pas<br />
que la programmation : elle désécurise les personnels, contrarie le<br />
fonctionnement quotidien de l’établissement, contraint le développement<br />
nécessaire pour faire face à la demande croissante et, en cela, empêche une<br />
véritable analyse de l’impact de la maison, un renouvellement accru des<br />
publics, un prolongement logique du travail d’action culturelle mené.<br />
En ne présentant que cinq productions lyriques, dont une à la Cité des<br />
congrès de <strong>Nantes</strong>, cette saison a eu pour effet secondaire positif de libérer<br />
plus de jours disponibles au Théâtre Graslin, disponibilités mises à profit<br />
pour accueillir 31 séances dans le cadre de L’Autre programmation.<br />
Si chaque production présentée durant la saison est, en soi, un événement<br />
(modernité de Tosca contrastant avec une vision traditionnelle et<br />
« décorative » de l’œuvre ; valorisation de la musique française au travers<br />
d’une Belle Hélène dont la mise en scène et la direction musicale révélaient<br />
la finesse ; création française d’un compositeur contemporain et populaire<br />
avec le Hydrogen Jukebox de Philip Glass sur un livret de Allen Ginsberg ;<br />
propos d’une brûlante actualité avec Grandeur et décadence de la ville de<br />
Mahagonny de Kurt Weill sur un livret de Bertolt Brecht), le Tristan et<br />
Isolde, venu du Grand Théâtre de Genève s’annonce comme un défi<br />
artistique et technique qu’une coproduction -‐ Orchestre National des Pays<br />
de la Loire et <strong>Opéra</strong> de Dijon -‐ ainsi qu’un réel engagement des personnels<br />
permettront de relever pour donner une image, nationale et internationale,<br />
de très haut de gamme à <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>.<br />
Enfin, la politique d’action culturelle menée par <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>,<br />
instrument efficace pour conquérir de nouveaux publics, fédérer les<br />
acteurs culturels, mutualiser les efforts, créer des passerelles entre les arts,<br />
lier durablement éducation et culture, a été officiellement reconnue et<br />
encouragée, notamment au travers d’une convention, signée en septembre<br />
2008, par le rectorat de l’académie de <strong>Nantes</strong>, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, le<br />
conseil régional des Pays de la Loire et la direction régionale des affaires<br />
culturelles des Pays de la Loire.
Photo Jean-Philippe Marie<br />
Extraits des médias pour<br />
TOSCA<br />
ENTENDU SUR RTL<br />
« C’est le spectacle le plus abouti de cette<br />
rentrée en matière d’opéra. Ce qui<br />
prouve que c’est encore une fois en<br />
région que l’on découvre le plus souvent<br />
des productions excitantes, aussi bien<br />
scéniquement que musicalement, et avec<br />
un mélange savamment dosé d’artistes<br />
français et d’artistes étrangers. Cette<br />
Tosca par exemple est dirigée par un des<br />
meilleurs chefs français de la nouvelle<br />
génération, Jean-‐Yves Ossonce, qui sait<br />
insuffler à l’Orchestre des Pays de Loire,<br />
qui n’est quand même pas la<br />
Philharmonie de Berlin, une intensité, un<br />
feu, une pulsation dramatique qui<br />
soulève toute la représentation.<br />
[…] Ce couple de metteurs en scène<br />
inventifs que sont Patrice Caurier et<br />
Moshe Leiser a réussi le tour de force<br />
d’actualiser Tosca sans la défigurer et en<br />
lui donnant une force nouvelle, une<br />
épaisseur tragique qui prend à la gorge.<br />
[…] Ce regroupement d’<strong>Angers</strong> et <strong>Nantes</strong>,<br />
fait de cette entité, sous la direction<br />
efficace de Jean-‐Paul Davois, un des<br />
foyers lyriques importants en France<br />
aujourd’hui. La Belle Hélène d’Offenbach<br />
[…] ou la création française en janvier de<br />
l’opéra de Philip Glass, Hydrogen<br />
Jukebox, […] montrent que <strong>Angers</strong><br />
<strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> est devenu incontournable<br />
pour ceux qui pensent que l’art lyrique<br />
est bien vivant ! »<br />
Alain Duault,<br />
RTL, 21 octobre 2008.<br />
UN SANS FAUTE MAJEUR<br />
« Rien de plus efficace dans le cas de<br />
l'opéra Tosca qu'une lecture radicale et<br />
mordante qui met en lumière (superbes<br />
éclairages) : le cynisme et la<br />
manipulation, le calcul et la perversité.<br />
Tout conspire ici pour la mort du couple<br />
amoureux. C'est une lente et effrayante<br />
machinerie de l'horreur dont le spectacle<br />
présenté nous décrit chaque avancée. La<br />
mise en scène réalise un sans faute<br />
majeur, premier accomplissement<br />
exemplaire en ce début de saison lyrique<br />
2008 -‐ 2009. »<br />
Alexandre Pham,<br />
classicnews.com, octobre 2008.<br />
NICOLA BELLER-CARBONE SUBJUGUE<br />
« Nicola Beller-‐Carbone subjugue tant<br />
par son jeu que par son chant. La voix est<br />
franche, longue, sans failles, et capable<br />
des plus fougueux élans comme des plus<br />
tendres murmures. Et puis, quelle<br />
actrice ! Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />
ont parfaitement compris quel parti ils<br />
pouvaient tirer de pareille<br />
personnalité. »<br />
Gérard Manoni,<br />
altamusica, octobre 2008.<br />
Septembre -‐ octobre 2008 Nouvelle production<br />
TOSCA<br />
de Giacomo Puccini<br />
En pleine année du 150 e anniversaire de la naissance de Giacomo<br />
Puccini, il était intéressant de présenter Tosca, sans doute l’une de<br />
ses œuvres qui compte le plus de « fidèles » – souvent très attachés<br />
à une certaine tradition de mise en scène -‐, et de montrer ce<br />
qu’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> pouvait faire d’un répertoire qu’un goût du<br />
décoratif et de l’anecdotique confine fréquemment dans le désuet.<br />
Un journaliste, en début de saison, s’inquiétait de voir autant de<br />
Tosca fleurir dans l’hexagone, feignant d’ignorer que tourner la<br />
même production aurait pu générer des coûts parfois supérieurs,<br />
de croire que toutes les productions seraient interchangeables.<br />
Pourtant, un même titre peut donner naissance à des spectales bien<br />
différents. Quitte à se brouiller avec quelques vieux abonnés vivant<br />
dans le souvenir de « leur » Tosca et de déplaire aux avant-‐<br />
gardistes soucieux d’abstraction, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, selon son<br />
habitude, a délaissé imagerie traditionnelle et vision purement<br />
esthétisante pour revenir au sens premier de l’œuvre — dans toute<br />
la brutalité de son propos en ce qui concerne Tosca. Aller au plus<br />
près du sens des œuvres et donner aux chanteurs toute leur force<br />
émotionnelle et expressive est justement le souci premier des<br />
metteurs en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser. C’est ce qui<br />
explique la fidélité d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> pour leur travail dont la<br />
démarche rejoint sa propre conception de l’art lyrique : préférer<br />
qu’un metteur en scène soit un vrai médiateur entre une œuvre et<br />
le public plutôt qu’un « créateur » dont l’univers personnel, parfois<br />
peu soucieux de la musique, supplante celui de l’œuvre présentée.<br />
Ce qui rapproche le spectateur d’aujourd’hui d’une œuvre est aussi<br />
le lien « personnel » qu’il parvient à établir avec les personnages et<br />
la vraie modernité de Patrice Caurier et Moshe Leiser tient autant à<br />
leur capacité de fusionner musique et livret en une même action<br />
qu’à leur talent de diriger les chanteurs, le chœur, pour que la<br />
justesse de leur jeu en fasse des acteurs crédibles et émouvants.<br />
Engagée comme jamais dans un rôle-‐titrequ’elleavait pourtant déjà<br />
interprétée dans d’autres mises en scène, Nicola Beller-‐Carbone en<br />
fut une brillante illustration. Comme l’interprétation toute en<br />
nuances de Claudio Otelli, baron Scarpia d’une cruauté plus vraie<br />
que nature, subtil mélange de folie retenue et de violence imprévue.<br />
Le public, dont on aurait pu craindre qu’il ne soit décontenancé par<br />
une telle une mise à nu de l’œuvre, moins flatteuse pour les rêves,<br />
plus proche du sens originel, a réservé un triomphe à cette<br />
production (96,91% de fréquentation) en acclamant debout ses<br />
interprètes, rejoignant ainsi l’avis d’une critique unanime.<br />
28<br />
Direction musicale Jean-‐Yves Ossonce<br />
Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser<br />
Orchestre National des Pays de la Loire<br />
Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> ; Maîtrise de la Perverie<br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Le Quai à <strong>Angers</strong><br />
Nouvelle production d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
7 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> 2 séances à <strong>Angers</strong><br />
6 263 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
5 511 payants 741 à la répétition générale 411 invités, partenaires, servitudes<br />
3 722 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />
dont 2 486 abonnés<br />
1 800 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />
dont 757 abonnés<br />
142 950 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
84 045 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />
58 905 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>
Extraits de la presse pour<br />
LA BELLE HELENE<br />
DU SOURIRE AU RIRE<br />
« Cette production de La Belle Hélène,<br />
créée à l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin en<br />
décembre 2006, avait alors suscité<br />
quelques réserves de ma part […]. Dans<br />
le cadre plus étroit, plus feutré aussi, du<br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong>, la mise en<br />
scène de Mariame Clément, ici réalisée<br />
avec art par Benoît Bénichou, trouve un<br />
meilleur équilibre et parvient à<br />
convaincre.<br />
Une distribution globalement plus<br />
brillante qu’à Strasbourg, un orchestre<br />
mené de main de maître par un nouveau<br />
chef, font la différence : du sourire au<br />
rire, il n’y a qu’un pas aisément franchi,<br />
pour le plus grand bonheur du public<br />
nantais. Retrouvant le rôle d’Hélène,<br />
Stéphanie d’Oustrac semble désormais<br />
pleinement s’y épanouir, avec une<br />
vivacité scénique totale, une aisance<br />
naturelle et un aplomb de grande<br />
séductrice. Vocalement, les marques sont<br />
trouvées et elle se délecte, et nous avec<br />
elle, du plaisir de chanter. Sébastien<br />
Droit n’a rien à lui envier, Pâris<br />
charmeur et ô combien tentateur,<br />
dominant avec aisance les multiples<br />
difficultés du rôle.<br />
[…] A la tête de l’Orchestre National des<br />
Pays de la Loire et de l’excellent chœur<br />
d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, Hervé Niquet<br />
dirige avec une dynamique qui jamais ne<br />
se relâche, une réactivité immédiate aux<br />
situations et un vrai esprit d’équipe.<br />
Surtout, il sait trouver les couleurs les<br />
plus justes, qui conservent à l’ouvrage<br />
son immortelle jeunesse. »<br />
José Pons,<br />
<strong>Opéra</strong> magazine, janvier 2009.<br />
UNE BELLE HELENE QUI DENOTE<br />
SANS FAUSSES NOTES<br />
« Elle est déroutante, cette Belle Hélène<br />
signée Mariame Clément (mise en scène)<br />
et Hervé Niquet (direction musicale).<br />
Oubliée l’Antiquité, ses drapés et ses<br />
diadèmes, et vive le Hollywood des<br />
années vingt et plus si affinités.<br />
[…] C’est drôle, léger (parfois un peu<br />
trop) et souvent bien vu. Du<br />
divertissement plein de douceur et de<br />
couleurs, de clins d’œil moqueurs et<br />
sourires complices. »<br />
Ouest France, 10 décembre 2008.<br />
REJOUISSANTE BELLE HELENE<br />
« <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> redonne<br />
aujourd’hui à <strong>Angers</strong> La Belle Hélène,<br />
délicieux opéra bouffe d’Offenbach, dans<br />
une inventive mise en scène de Mariame<br />
Clément. L’opéra se vit comme un film<br />
théâtral t musical où l’on se perd entre<br />
les genres. […] La magie opère. »<br />
Métabole,<br />
Courrier de l’Ouest, 7 décembre 2008.<br />
Novembre -‐ décembre 2008<br />
En présentant La Belle Hélène de Jacques Offenbach, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> entendait à la fois poursuivre sa défense d’un répertoire<br />
français – à la suite de L’Enfant et les sortilèges, Roméo et Juliette,<br />
Pirame et Thisbé -‐, trop souvent méconnu, parfois méprisé, et<br />
montrer que la musique française dite légère, souvent réclamée par<br />
une partie du public, pouvait être de qualité pourvu qu’on la<br />
produise avec la même exigence que des œuvres « sérieuses » —<br />
une démarche initiée avec L’Etoile de Emmanuel Chabrier. Difficile,<br />
dans ces conditions, d’échapper au maître du genre, Jacques<br />
Offenbach, compositeur d’une musique et française et légère,<br />
d’autant que l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin avait réalisé en 2006 une<br />
Belle Hélène, joyeuse et esthétiquement originale, mise en scène par<br />
Mariame Clément à laquelle <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> avait déjà confié<br />
la mise en scène de son Pirame et Thisbé qui avait enchanté le<br />
public de l’<strong>Opéra</strong>. Cet « hommage » à Offenbach devrait d’ailleurs se<br />
poursuivre les prochaines saisons avec deux autres de ses œuvres<br />
marquantes, La Périchole dès 2009-‐2010 et La Vie parisienne.<br />
De façon prévisible, le public – dont une partie, souvent plus âgée,<br />
gardait la nostalgie de ce répertoire qui avait bercé sa jeunesse -‐, a<br />
plébiscité cette production (97,54% de fréquentation). La critique,<br />
même nationale – qui avait pourtant vu la production au moment<br />
des représentations de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin -‐, a, elle aussi,<br />
largement salué la qualité du spectacle.<br />
Ce spectacle permettait aussi de mettre en vedette -‐ <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong><br />
<strong>Opéra</strong> y est très vigilant -‐ des chanteurs français de qualité dont le<br />
talent ne trouve pas toujours à s’exprimer dans le grand répertoire.<br />
Un effort combiné avec le souci de montrer plusieurs facettes d’un<br />
même artiste. Ainsi le public retrouvera Stéphanie d’Oustrac, qu’il a<br />
ovationnée cette saison, en Périchole idéale la saison prochaine, la<br />
jeune Mariame Clément qui avait fait ses habiles premiers pas de<br />
metteur en scène à <strong>Nantes</strong> et <strong>Angers</strong> dans l’univers baroque de<br />
Pirame et Thisbé revenait ici avec une œuvre comique et légère.<br />
Cette fidélité aux artistes – souvent découverts à leurs débuts<br />
prometteurs mais de plus en plus difficiles à retenir dès que leur<br />
carrière progresse -‐, loin d’être une facilité, crée une évidente<br />
complicité avec le public, heureux de retrouver le travail de ceux<br />
qu’ils ont appréciés, de suivre le parcours, l’évolution, de ces<br />
artistes dont, de spectacle en spectacle, il peut mieux percevoir<br />
l’univers, les subtilités délicates à voir ou entendre en une seule<br />
production.<br />
29<br />
LA BELLE HELENE<br />
de Jacques Offenbach<br />
Direction musicale Hervé Niquet<br />
Mise en scène Mariame Clément<br />
réalisée par Benoît Bénichou<br />
Orchestre National des Pays de la Loire<br />
Chœur d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
Théâtre Graslin de <strong>Nantes</strong> et Le Quai à <strong>Angers</strong><br />
Production de l’<strong>Opéra</strong> national du Rhin 2006<br />
7 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
5 séances à <strong>Nantes</strong> 2 séances à <strong>Angers</strong><br />
6 230 spectateurs <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
5 233 payants 665 à la répétition générale 332 invités, partenaires, servitudes<br />
3 800 spectateurs à <strong>Nantes</strong><br />
dont 2 509 abonnés<br />
1 765 spectateurs à <strong>Angers</strong><br />
dont 699 abonnés<br />
143 855 € de recettes billetterie <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong><br />
84 155 € de recettes billetterie à <strong>Nantes</strong><br />
59 700 € de recettes billetterie à <strong>Angers</strong>
PRIX DES PLACES<br />
SAISON LYRIQUE 2008-2009<br />
Tosca, La Belle Hélène, Grandeur et<br />
décadence de la ville de Mahagonny,<br />
Tristan et Isolde<br />
Plein tarif<br />
55€ catégorie 1 45€ à l’abonnement<br />
45€ catégorie 2 35€ à l’abonnement<br />
30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />
Tarif réduit<br />
45€ catégorie 1 35€ à l’abonnement<br />
35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />
Tarif très réduit<br />
30€ catégorie 1 20€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />
10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />
5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />
Hydrogen Jukebox<br />
Plein tarif<br />
40€ catégorie 1 30€ à l’abonnement<br />
35€ catégorie 2 25€ à l’abonnement<br />
30€ catégorie 3 20€ à l’abonnement<br />
Tarif réduit<br />
30€ catégorie 1 25€ à l’abonnement<br />
25€ catégorie 2 20€ à l’abonnement<br />
20€ catégorie 3 10€ à l’abonnement<br />
Tarif très réduit<br />
20€ catégorie 1 15€ à l’abonnement<br />
15€ catégorie 2 10€ à l’abonnement<br />
10€ catégorie 3 5€ à l’abonnement<br />
5€ catégorie 4 uniquement au Théâtre Graslin<br />
PRIX DES PLACES 2009-2010<br />
AU THEATRE GRASLIN<br />
Récitals<br />
Plein tarif<br />
25€ catégorie 1<br />
15€ catégorie 2<br />
Tarif réduit<br />
20€ catégorie 1<br />
10€ catégorie 2<br />
2€ en « réserve », places sans visibilité<br />
45€ catégorie 1 Forfait 3 Récitals<br />
24€ catégorie 2 Forfait 3 Récitals<br />
Concerts<br />
Plein tarif 10€<br />
Tarif réduit 6€<br />
2€ en « réserve », places sans visibilité<br />
25€ Forfait 5 concerts<br />
Perrsspeccttiivess de lla ffiin de ssaiisson 2008 -- 2009<br />
30<br />
CChhi iif ff fr rees s aar rr rêêt ttéés s aauu 3311<br />
ddééc ceemmbbr ree 22000088<br />
Arrêtés au 31 décembre, les chiffres de fréquentation des<br />
spectacles lyriques de la saison 2008-‐2009 ne sont qu’indicatifs.<br />
Les états actuels ne laissent cependant pas beaucoup d’incertitude<br />
sur l’issue de la saison qui, à cette date, a déjà réalisé 90% du total<br />
des entrées possibles et alors que tous les spectacles à venir sont<br />
au-‐dessus de 75% de fréquentation. Une offre de places plus<br />
réduite – cinq titres à l’affiche au lieu de six la saison passée -‐,<br />
« trois poids lourds » du répertoire -‐ Tosca, La Belle Hélène, Tristan<br />
et Isolde–comme locomotives,deux œuvres associant compositeurs<br />
et librettistes de renom – Glass/Ginsberg pour Hydrogen Jukebox et<br />
Weill/Brecht pour Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny –<br />
quipermettaient de belles opérations d’action culturelle, expliquent<br />
aisément ce phénomène, d’autant que le nombre de places<br />
proposées reste toujours très en-‐deça de la demande — l’ouverture<br />
aux abonnés (413 abonnés) et à quelques classes inscrites dans le<br />
projet d’action culturelle (188 scolaires) des séances d’Hydrogen<br />
Jukebox au Grand T n’a été qu’une petite soupape de sécurité.<br />
Une formule d’abonnement limitée à cinq spectacles maximum, une<br />
ouverture simultanée des abonnements à quatre et cinq spectacles<br />
(la saison ne permettant pas d’offrir une priorité pour des<br />
abonnements à six spectacles), et une saison forte proposant des<br />
titres de forte notoriété dans un large éventail de genres, ont<br />
relancé les abonnements, dont le nombre avait été en légère baisse<br />
en 2007-‐2008… et, par voie de conséquence, l’insatisfaction<br />
grandissante de spectateurs frustrés de ne pouvoir obtenir de<br />
bonnes places, y compris à l’abonnement — il n’était déjà plus<br />
possible de s’abonner à <strong>Nantes</strong> dès la fin juin 2008.<br />
Cette pénurie de places touche en priorité le public individuel,<br />
même si la politique d’action culturelle mené par l’établissement,<br />
bien que préservée par un système de quotas qui permet<br />
d’accueillir des élèves mais aussi les spectateurs les plus démunis,<br />
les plus socialement ou géographiquement défavorisés, s’en trouve<br />
également de plus en plus entravée dans son développement.<br />
Quant aux entreprises, friandes de spectacles lyriques dans le cadre<br />
d’opérations de relations publiques ou d’un éventuel mécénat, elles<br />
doivent aujourd’hui se contenter de L’Autre programmation du<br />
Théâtre Graslin qui, notamment avec ses récitals, offre encore une<br />
alternative prestigieuse pour les opérations de relations publiques<br />
mais ne permet pas d’attirer un possible mécénat sur les<br />
productions lyriques.<br />
Janvier 2009 HYDROGEN JUKEBOX de Philip Glass<br />
8 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 6 à <strong>Nantes</strong> et 3 à <strong>Angers</strong><br />
3 639 spectateurs au 31 décembre 2008<br />
2 725 spectateurs à <strong>Nantes</strong> dont 1 385 abonnés<br />
914 spectateurs à <strong>Angers</strong> dont 344 abonnés<br />
83,25% de fréquentation au 31 décembre 2008 dont 39,56% d’abonnés<br />
Février -‐ mars 2009 GRANDEUR ET DECADENCE<br />
DE LA VILLE DE MAHAGONNY de Kurt Weill<br />
8 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 5 à <strong>Nantes</strong> et 3 à <strong>Angers</strong><br />
4 608 spectateurs au 31 décembre 2008<br />
3 248 spectateurs à <strong>Nantes</strong> dont 2 296 abonnés<br />
1 360 spectateurs à <strong>Angers</strong> dont 711 abonnés<br />
77,67% de fréquentation au 31 décembre 2008 dont 50,68% d’abonnés<br />
Mai -‐ juin 2009 TRISTAN ET ISOLDE de Richard Wagner<br />
4 représentations pour <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> 2 à <strong>Angers</strong> et 2 à <strong>Nantes</strong><br />
4 724 spectateurs au 31 décembre 2008<br />
1 556 spectateurs à <strong>Angers</strong> dont 739 abonnés<br />
3 168 spectateurs à <strong>Nantes</strong> dont 2 234 abonnés<br />
86,97% de fréquentation au 31 décembre 2008 dont 54,73% d’abonnés
L’AUTRE PROGRAMMATION<br />
Théâtre Graslin 2008-2009<br />
3 RECITALS<br />
VERONIQUE GENS<br />
Vendredi 17 octobre 2008<br />
JEANNE-MICHELE CHARBONNET<br />
Jeudi 19 mars 2009<br />
ARMANDO NOGUERA<br />
Mardi 21 avril 2009<br />
19 CONCERTS<br />
ENSEMBLE DA CAMERA<br />
Concert autour du cor<br />
Mardi 7 octobre 2008<br />
Beethoven / Schubert<br />
Chostakovitch / Ropartz<br />
Mardi 20 janvier 2009<br />
Schumann / d'Indy<br />
Rachmaninov / Caplet<br />
Mardi 12 mai 2009<br />
UTOPIK invite<br />
Alexandros Markéas<br />
Jeudi 22 janvier 2009 répétition publique<br />
Vendredi 23 janvier 2009<br />
Betsy Jolas<br />
Jeudi 12 mars 2009 répétition publique<br />
Vendredi 13 mars 2009<br />
STRADIVARIAensemblebaroquede<strong>Nantes</strong><br />
Perfide Amour<br />
Jeudi 27 novembre 2008<br />
Florilegium Secondum Georg Muffat<br />
Les Motets d’Upssala Daniel Daniélis<br />
Vendredi 24 avril 2009<br />
QUATUOR LIGER<br />
Soirée Schubert<br />
Samedi 6 décembre 2008<br />
Soirée Brahms<br />
Mercredi 25 mars 2009<br />
CHŒUR D’ANGERS NANTES OPERA<br />
Berliner Requiem Kurt Weill<br />
Vendredi 6 mars 2009<br />
HEURE MUSICALE DU JEUDI<br />
Quatuorpourlafindutemps OlivierMessiaen<br />
Jeudi 4 décembre 2008<br />
Wolfgang Amadeus Mozart<br />
Jeudi 22 janvier 2009<br />
Tango de loin et de près<br />
Jeudi 30 avril 2009<br />
CONCERTS GRATUITS DU DIMANCHE MATIN<br />
par le Conservatoire de <strong>Nantes</strong><br />
Dimanche 7 décembre 2008<br />
Dimanche 14 décembre 2008<br />
Dimanche 18 janvier 2009<br />
Dimanche 22 mars 2009<br />
9 REPRESENTATIONS DE DANSE<br />
CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL DE NANTES<br />
Les 20 ans de Folie<br />
Dimanche 22 mars 2009<br />
Lundi 23 mars 2009<br />
mardi 24 mars 2009<br />
Histoire d’Argan le visionnaire scolaires<br />
Lundi 30 mars 2009<br />
Mardi 31 mars 2009<br />
Jeudi 2 avril 2009 deux séances<br />
Vendredi 3 avril 2009 deux séances<br />
LL’ ’’aauut ttr ree<br />
31<br />
ppr rooggr raammmmaat tti iioonn<br />
AAbboonnnneemmeennt tts s<br />
aauu<br />
TThhééâât ttr ree GGr raas sl lli iinn<br />
<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> poursuit en 2008-‐2009 la programmation du Théâtre<br />
Graslin dont il a la gestion, toujours sans dotation budgétaire spécifique de<br />
la ville de <strong>Nantes</strong>, ce qui l’oblige, dans une situation financière de plus en<br />
plus en plus à tendue, à réduire le nombre de séances (31 séances contre<br />
41 en 2007-‐2008) hors manifestations exceptionnelles comme le festival<br />
de cinéma espagnol, et à recentrer ses objectifs sur une programmation<br />
essentiellement musicale — 19 concerts et 3 récitals sur 31 séances. Une<br />
seule proposition (six représentations) a pu être faite en direction du jeune<br />
public, grâce au Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>. Cette<br />
collaboration avec le Centre Chorégraphique National de <strong>Nantes</strong>, menée<br />
depuis la première saison d’<strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong>, permet d’ailleurs à la<br />
danse, naturellement à sa place dans une maison d’opéra, de ne pas<br />
disparaître complètement du plateau du Théâtre Graslin.<br />
Si les trois récitals, programmés par l’<strong>Opéra</strong> comme complément<br />
indispensable à la saison lyrique, ont été préservés et connaissent une<br />
fidélisation accrue (augmentation de près de 97% des forfaits récitals), les<br />
concerts, à la fréquentation souvent décevante, ne survivent qu’à l’aide de<br />
coproductions, coréalisations et prêts de salle pour éviter les surcoûts. Les<br />
équipes artistiques régionales sont cependant restées prioritaires dans les<br />
choix effectués.<br />
22000088- --22000099<br />
Cette saison, <strong>Angers</strong> <strong>Nantes</strong> <strong>Opéra</strong> a comptabilisé 3 279 abonnements, soit<br />
54,83% des places disponibles à l’abonnement. Dès fin juin 2008, il était<br />
impossible de s’abonner à <strong>Nantes</strong> en première catégorie. Des abonnements<br />
« mixtes » (7,49% du total des abonnements), mélangeant plusieurs<br />
catégories de places, ont été créés pour limiter les mécontentements.<br />
Après un léger fléchissement en 2007-‐2008 (-‐ 5,69%), les abonnements<br />
ont repris leur progression en 2008-‐2009 (+ 4,76%) sans atteindre<br />
cependant le record de 2006-‐2007 (3 319 contre 3 279 cette saison),<br />
d’autant que l’absence d’un abonnement à six spectacles réduit le nombre<br />
de places prises dans le cadre d’un abonnement (15 975 en 2006-‐2007 et<br />
14 921 en 2007-‐2008 contre 14 175 cette saison) et tempère l’effet<br />
d’embellie apporté par l’augmentation du nombre d’abonnements.<br />
ABONNEMENTS au 31 décembre 2008<br />
3 130 abonnés en 2007-‐2008 (-‐ 5,69% par rapport à 2006-‐2007)<br />
3 279 abonnés en 2008-2009<br />
+ 4,76% par rapport à 2007-2008<br />
et + 63,30% par rapport à 2003-2004