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Un concert de prestige…<br />

…pour clôturer une saison<br />

d’exception !<br />

Le Le 7 7 juin juin 2013<br />

2013<br />

A A l’Opéra l’Opéra-Théâtre l’Opéra Théâtre du du Grand Grand <strong>Avignon</strong><br />

<strong>Avignon</strong><br />

A A 20h30<br />

20h30<br />

Une rencontre surprenante : allié à la troupe de marionnettistes<br />

Bambalina Bambalina Teatre Teatre Practicable Practicable issue de la scène de Valence (Espagne),<br />

l'Orchestre Régional <strong>Avignon</strong> Provence narre les aventures<br />

picaresques de Don Quichotte, bien épaulé par les musiques de<br />

Joaquin Turina, Roberto Gerhard, Maurice Ravel et Manuel de Falla, le<br />

tout sous l'œil avisé d'un spécialiste, le pianiste et chef d'orchestre<br />

Jean Jean-François Jean François Heisser Heisser. Heisser<br />

Programme<br />

Programme<br />

Joaquin Joaquin Turina<br />

Turina<br />

Rhapsodie symphonique<br />

Roberto Roberto Gerhard<br />

Gerhard<br />

Danses de Don Quichotte<br />

Maurice Maurice Ravel<br />

Ravel<br />

3 chansons de Don Quichotte à Dulcinée, pour baryton<br />

Manuel Manuel de de Falla<br />

Falla<br />

Les Tréteaux de Maître Pierre, pour soprano, ténor et baryton<br />

1


Aventures ventures et et nouvelles nouvelles aventure aventures aventure de de de Don<br />

Don<br />

Quichotte Quichotte…<br />

Quichotte Quichotte<br />

Au faîte d’une gloire internationale, dans un entretien pour la Gazette de Biarritz, Maurice<br />

Ravel, le plus espagnol des musiciens français, confiait à l’occasion du premier Festival<br />

Ravel organisé au Casino, avec en soliste le pianiste Robert Casadesus (11 septembre<br />

1929) : « On peut toujours tout rapporter à soi et à sa vie antérieure. Si j’aime le Pays<br />

Basque… c’est-à dire que je n’aime vraiment que le Pays Basque ? Mais, je voyage<br />

beaucoup et j’essaie d’être Russe en Russie, Espagnol en Espagne et Chinois en Chine…<br />

J’élargis le problème de l’esprit européen cher à Valéry et à Edmond Jaloux. La Chine<br />

m’amuse énormément. Il y a chez moi, dans ma retraite des environs de Paris, des<br />

estampes chinoises du XVIIIème siècle représentant des Romains ou des temples grecs ».<br />

Évoquant les racines basques de Ravel, le musicologue Vladimir Jankélévitch, insistait sur<br />

le rythme de la danse : « Au point de vue des innovations métronomiques proprement<br />

dites, Ravel, comme Verlaine, a nourri une prédilection constante pour l’Impair. Influence<br />

de certaines danses basques, comme le zortzico à 5/8, influence des trésors de la<br />

métrique grecque retrouvée ? ». Pour André Suarès, « La danse gouverne toute la<br />

musique de Ravel comme celle des Espagnols et des clavecinistes». Intime du<br />

compositeur, la violoniste Hélène Jourdan Morhange, qui accompagna plusieurs fois son<br />

« Ravelito » (ce sobriquet est d’elle !) lorsqu’il revenait à Saint-Jean-de-Luz, raconte cette<br />

passion pour la danse. « Nous ne manquions jamais le soir, aux lampions, le populaire<br />

fandango dansé sur la place par les femmes du pays. Ravel aimait cette danse à la grâce<br />

mesurée, une des seules à laquelle les femmes prennent part, et avec une pudeur qui<br />

refuse toute étreinte : leurs bras relevés en corbeille évoluent autour de leurs visages<br />

comme des oiseaux inquiets». Une danse statique qui annonce le Boléro. Lorsque le jeune<br />

Ravel quitte Saint-Jean-de-Luz pour aller étudier à Paris, il retrouve l’Espagne à travers<br />

son amitié avec un jeune prodige catalan, le pianiste Ricardo Viñes. Les « jumeaux », (ils<br />

sont nés la même année, en 1875) se rencontrèrent au cours Schaller, en 1888 ; les mères<br />

surveillant leur progéniture en parlant castillan. D’authentiques dandys ! Fines<br />

moustaches, chemises à jabot, costumes rayés : une élégance, un chic que Maurice<br />

conservera toujours. Quelques années plus tard, leur carrière prenant de l’essor, les deux<br />

musiciens continuèrent à se fréquenter, au point que Viñes devint le dédicataire de la<br />

Sérénade grotesque (1892), du Menuet antique (1895) et des Oiseaux tristes, en 1904.<br />

Pendant près de vingt ans, le pianiste exerça une certaine ascendance sur le compositeur.<br />

Comme le révèle son journal, dès 1892, il lisait énormément (Rousseau, Vauvenargues, La<br />

Bruyère et La Rochefoucauld), au point d’entraîner Ravel dans ses passions littéraires.<br />

3<br />

Quelle Espagne inspire Ravel ? Pas celle des cartes postales, aimable pacotille qui<br />

encombre les tourniquets de l’idéal romantique, mais plutôt un sortilège, une Espagne<br />

rêvée (il s’y rend pour la première fois au printemps 1924, à l’âge de 49 ans !), et surtout,<br />

un prétexte à la plaisanterie et la comédie. Car, après tout, la zarzuela (l’opérette<br />

espagnole) et la grandeur tragicomique du personnage de Don Quichotte (thème de<br />

l’ultime partition de Ravel : 3 Chansons de Don Quichotte à Dulcinée), ne sont-ils pas le<br />

ferment véritable de nombre de ses partitions ? « Tout son midi est d’Espagne ; toute sa<br />

mer classique est ibère. Et là-dessus règnent l’esprit français et la pensée de Paris »<br />

remarquait le poète André Suarès en guise d’épitaphe, dans « l’Hommage à Maurice Ravel<br />

» de la Revue musicale de décembre 1938. Étrange personnalité, amateur de folklores,<br />

proches ou lointains, sans qu’à aucun moment on puisse le traiter de « folkloriste ». Pour<br />

preuve, sa comédie lyrique en un acte l’Heure espagnole, sur un livret de Franc-Nohain,<br />

montée à Paris, en 1911 : une farce, un guignol qui annoncerait presque Ionesco et<br />

Beckett. « Une Espagne vue du haut Montmartre » selon Roland-Manuel, un opéra-bouffe<br />

d’un nouveau genre, où les rares sérénades et cavatines « à la mélodie volontairement<br />

2


exagérée » (Maurice Ravel) pastichent le beau chant, le compositeur privilégiant plutôt<br />

des dialogues parlés et les rimes comiques, comme celle de la femme de l’horloger<br />

s’adressant à ses prétendants trop timides : « Ah ! la déplorable aventure ! À deux pas de<br />

l’Estramadure ! En 1928 arrive d’une compagnie cinématographique la proposition d’une<br />

partition pour le prochain film de l’Autrichien Georg Wilhelm Pabst, un Don Quichotte<br />

inspiré de Cervantès. Le grand chanteur russe Fédor Chaliapine – voisin de Ravel lorsqu’il<br />

est en villégiature à Saint-Jean-de-Luz – tient le rôle-titre et c’est l’écrivain Paul Morand<br />

qui assure l’adaptation et les dialogues. Amateur du cinéma allemand et enchanté de<br />

pouvoir composer à partir de Cervantès, Ravel accepta aussitôt. Malheureusement,<br />

prenant du retard pour achever sa partition, on lui préfère Jacques Ibert… Entretemps,les<br />

producteurs du film ayant disparu, Ravel achève néanmoins ses trois mélodies et le film<br />

sera tourné avec une nouvelle société de production, en 1933. Sitôt terminé, Don<br />

Quichotte à Dulcinée est enregistré par le baryton américain Martial Singher, sous le<br />

contrôle du compositeur et avec un orchestre anonyme dirigé par Piero Coppola, avant la<br />

création publique, aux Concerts Colonne (Théâtre du Châtelet, dir. Paul Paray, 1er<br />

décembre 1933). L’ultime composition de Ravel s’ouvre sur une « Chanson romanesque »<br />

dont le rythme est calqué sur les pizzicatos des cordes d’une guitare, sérénade souple et<br />

pleine d’allant où le compositeur fait virevolter les mots du poète. La seconde mélodie «<br />

Chanson épique » repose sur un rythme à 5/4 de zortzico basque : l’atmosphère change<br />

du tout au tout et se tourne vers la prière. L’extase liturgique ne dure qu’un instant, car<br />

voici la troisième et dernière mélodie « Chanson à boire », une jota aragonaise pour Don<br />

Quichotte, impénitent rêveur espagnol.<br />

4<br />

L’attraction entre Espagnols et Français est réciproque au tournant du XXème siècle. Une<br />

séduction qui, si l’on se cantonne au domaine musical, rapproche Claude Debussy, Isaac<br />

Albéniz, Joaquín Turina ou encore Enrique Granados, Manuel de Falla – qui considérait<br />

Paris comme sa seconde patrie –, Federico Mompou, Joaquin Rodrigo et Maurice Ravel.<br />

Né à Séville, le 9 décembre 1882, Turina est fortement marqué par le folklore araboandalou<br />

dans sa ville natale, puis à Madrid où il suit les cours de José Trago, également<br />

professeur de Falla. À l’âge de vingt-quatre ans, il va à Paris suivre l’enseignement de<br />

Vincent d’Indy, à la Schola Cantorum, tout en étudiant le piano sous la direction de Moritz<br />

Moszkowski. Déjà parisiens, ses compatriotes Albéniz, Granados et Falla l’encouragent à<br />

se nourrir de la tradition hispanique pour ses propres compositions, à la suite de l’audition<br />

de sa première œuvre, trop scolaire, Albéniz lui aurait dit : « Tu es de Séville ? Alors,<br />

chante-nous donc Séville ! ». De retour à Madrid, il cultive un style hérité de la discipline<br />

d’indyste, basé une forme cyclique, et compose à la fois pour orchestre, chant, piano,<br />

guitare, orgue et musique de chambre. Chef d’orchestre, il dirigea notamment plusieurs<br />

représentations des Ballets Russes de Diaghilev, lors de leurs venues en Espagne. Sa<br />

musique d’orchestre est autant marquée par l’école de d’Indy que par l’impressionnisme<br />

et les rythmes exotiques de Debussy. À cet égard, sa Rapsodie symphonique pour piano<br />

et orchestre à cordes de 1934 se rapproche des premiers opus de Debussy, en particulier<br />

la Fantaisie pour piano et orchestre, par cet instrument soliste, évanescent dans la<br />

première section « Adante », et au rythme bien syncopé dans la deuxième « Allegro<br />

vivo » – caractéristique de la danse populaire. Influencé, à Paris, où il résida de 1907 à<br />

1914, par ses amis Debussy, Dukas et Ravel, Manuel de Falla fut marqué par l’Espagne, où il<br />

est né, mais dans le regard de Debussy qui n’y mit jamais les pieds. À son retour, il<br />

compose l’Amour sorcier, une « gitanerie musicale », à la demande de la plus célèbre<br />

danseuse de flamenco du moment, Pastora Imperio. Inspiré par des airs gitans chantés<br />

par la mère de la danseuse, Rosario la Mejorana, le ballet repose sur un livret en un acte et<br />

deux tableaux du poète et dramaturge Gregorio Martinez Sierra. Créée, sans grand succès,<br />

sur la scène trop étroite du Teatro Lara de Madrid (15 avril 1915), cette pantomime dansée<br />

avec dialogues et chants dans l’esprit de l’Histoire du soldat de Stravinsky, s’impose<br />

néanmoins à la scène, grâce à Paris, une décennie plus tard, dans une nouvelle<br />

3


chorégraphie d’Antonia Mercé y Luque, dite la Argentina (Trianon lyrique, 22 mai 1925).<br />

Mais, plus encore, c’est avec Les Tréteaux de Maître Pierre, composés en 1923, que le<br />

musicien signe une œuvre majeure, tiré du vingt-sixième chapitre de la deuxième partie<br />

de l’Ingénieux Chevalier Don Quichotte de la Manche, de Miguel Cervantès. La<br />

commanditaire, la Princesse de Polignac, à qui l’on doit déjà Renard de Stravinsky, Socrate<br />

de Satie, Les malheurs d’Orphée de Milhaud ou encore le Concerto pour orgue de<br />

Poulenc, souhaite que l’ouvrage puisse être représenté dans son hôtel particulier parisien,<br />

équipé d’un petit théâtre. L’action se situe dans la région de la Manche, aux limites de la<br />

province d’Aragon.<br />

5<br />

Maître Pierre, directeur d’un théâtre de marionnettes, s’apprête à donner une<br />

représentation dans l’écurie d’une auberge perdue en pleine campagne. Tandis que<br />

l’orchestre joue une étrange marche royale, et que les spectateurs affluent, entre au<br />

dernier moment un curieux chevalier, Don Quichotte, flanqué de son inséparable valet,<br />

Sancho Pança. On entend alors la voix d’un jeune garçon servant de narrateur (Falla le<br />

nome le Truchement). Maître Pierre évoque l’histoire de Mélisendre, enlevée à son époux<br />

par les Maures. Don Quichotte prend les marionnettes pour des personnages réels, et<br />

décide de sauver la pauvre jeune fille et de tuer les Maures. Dans son élan, il saccage le<br />

théâtre et pourfend toutes les marionnettes. Théâtre dans le théâtre, caractérisation<br />

parfaite de chacun des personnages – « style noble » (Falla) pour Don Quichotte, «<br />

expression plus rude, dépourvue de toute inflexion lyrique » pour le narrateur –, cet<br />

admirable petit opéra de poche, ni cantate, ni oratorio, ni opéra traditionnel, est d’une<br />

richesse et d’une variété musicale unique. Il enchanta le compositeur Francis Poulenc,<br />

pour qui cet ouvrage : « a toujours fait l’effet d’un objet musical comme ces chefsd’œuvre<br />

des orfèvres de la Renaissance, où sont enchâssées, pêlemêle, mais avec quel<br />

génie, les pierres les plus précieuses dans une monture prodigieuse ».<br />

Ultime clin d’œil de ce concert au personnage picaresque de Cervantès, les Danses de<br />

Don Quichotte du Catalan Roberto Gerhard (1896-1970) concilient, comme son opéra La<br />

Duenna, deux styles en apparence opposés, l’héritage de la tradition espagnole – la<br />

musique populaire –, et le classicisme de la musique germanique, reflet de<br />

l’enseignement, à Berlin et Vienne, du professeur Arnold Schoenberg, maître de la<br />

musique dodécaphonique.<br />

Ce ballet, à l’orchestration fine et savoureuse, composé en 1941, et révisé entre 1947 et<br />

1949, repose sur plusieurs épisodes de l’ouvrage de Cervantès, notamment les passages<br />

intitulés « La Danse des muletiers », « l’Âge d’or », la « Grotte de Montesinos » et l’ «<br />

Epilogue », qui évoque la rédemption et la mort du héros. L’oeuvre fut créée au Covent<br />

Garden de Londres, le 22 février 1950, dans une chorégraphie de Ninette de Valois, par le<br />

Sadler’s Wells Ballet, dirigé par Robert Irving. Le compositeur en tira également une suite,<br />

pour piano.<br />

Franck Franck Franck Franck Mallet<br />

Mallet Mallet Mallet<br />

4


Focus Focus sur sur les les tréteaux tréteaux de de Maitre Maitre Pierre<br />

Pierre<br />

Manuel Manuel De De Falla<br />

Falla<br />

Manuel de Falla réalisa lui-même le livret de cette pièce, adaptation musicale et scénique<br />

de "El ingenioso caballero Don Quijote de la Mancha" de Miguel de Cervantes. La<br />

princesse de Polignac qui avait commandé l’œuvre la fit jouer dans son palais parisien le<br />

25 juin 1923.<br />

C’est un opéra de chambre, les effectifs de l’orchestre sont réduits et la distribution vocale<br />

ne comprend que trois rôles : le Truchement, Maître Pierre et Don Quichotte lui-même.<br />

Cette œuvre propose une réflexion sur le théâtre dans le théâtre dans la mesure où<br />

l’action est double, d’un côté la vente où l’on représente "el retablo", de l’autre la narration<br />

carolingienne qui nous expose par l’intermédiaire de marionnettes les amours de<br />

Melisendra, captive des maures, et de son époux Gayferos.<br />

Ce petit opéra était à l’origine conçu pour être exécuté entièrement par des marionnettes<br />

qui devaient être deux fois plus grandes lorsqu’elles tenaient le rôle des êtres humains.<br />

Dans l’écurie d’une auberge de la Manche, aux limites de l’Aragon. A l’arrière-plan, dans<br />

l’écurie, se trouve le théâtre de marionnettes de Maître Pierre. L’œuvre qui dure moins<br />

d’une demi-heure, nous présente Maître Pierre et le public du spectacle, puis raconte<br />

l’histoire de la délivrance de Melisendra, chaque épisode étant d’abord présenté par le<br />

garçon qui sert de narrateur dans un extraordinaire style de récitatif, puis mimé par les<br />

marionnettes. A la fin, Don Quichotte interrompt le spectacle. La beauté grave de la<br />

musique, la vivacité irrésistible de la narration du garçon, et l’orchestration délicate de<br />

Falla et son sens très vif du contraste, ainsi qu’en témoignent les différents épisodes,<br />

concourent à en faire une œuvre particulièrement remarquable.<br />

Les vents, par-dessus une caisse claire, jouent un air méridional, une espèce d’air de<br />

cornemuse ; une cloche sonne et Maître Pierre invite les clients de l’auberge à assister au<br />

spectacle. Pendant que l’orchestre joue la "symphonie" de Maître Pierre, un mélange de<br />

dignité et d’insolence dans une mesure à 6/8, le public s’assemble, les derniers à arriver<br />

étant Don Quichotte et Sancho Pança. Le garçon raconte l’histoire de la délivrance de la<br />

belle Melisendra, prisonnière des Maures, par son époux Don Gayferos.<br />

Scène Scène Scène Scène 1 11<br />

1 ---- Don Gayferos joue aux échecs avec Don Roland. L’empereur Charlemagne, le<br />

père de Melisendra, s’emporte lorsqu’il voit que Don Gayferos préfère jouer plutôt que de<br />

sauver sa femme emprisonnée. Gayferos renverse l’échiquier, essaie en vain d’emprunter<br />

l’épée de Roland, et s’apprête à aller sauver sa femme.<br />

Scène Scène Scène Scène 2 22<br />

2 ---- La tour maure de Saragosse : Melisendra est au balcon. Un Maure lui vole un<br />

baiser et Marsilius, roi des Maures, ordonne qu’on le fouette.<br />

Scène Scène Scène Scène 3 33<br />

3 ---- Il doit recevoir deux cents coups, une peine exécutée sommairement, nous dit<br />

le garçon, sans les procédures légales. Don Quichotte se plaint de la manière dont le<br />

garçon brode autour de cette histoire ; les témoignages doivent toujours être jugés en<br />

5


espectant la légalité, Maître Pierre est d’accord avec lui : "Chantez votre propre plainchant,<br />

et ne vous mêlez pas aux autres voix, car un tel contrepoint gâte les accords du<br />

luth".<br />

Scène Scène Scène Scène 4 44<br />

4 ---- Don Gayferos traverse à cheval les Pyrénées, une pièce parfaite par sa<br />

stylisation musicale, faisant sonner de temps à autre son cor de chasse.<br />

Scène Scène Scène Scène 5 55<br />

5 ---- Melisendra est sauvée par son mari.<br />

Scène Scène 6 6 ---- La poursuite des Maures. Le garçon commence par souhaiter longue vie et<br />

beaucoup de bonheur au couple, dans un langage extrêmement fleuri, mais il est à<br />

nouveau rappelé à l’ordre par Maître Pierre pour s’être éloigné du texte. L’alerte est<br />

donnée et les cloches sonnent dans les mosquées et les minarets. Don Quichotte<br />

proteste : "Chez les Maures on ne sonne pas les cloches, mais on bat les tambours, et on<br />

fait résonner les hautbois". Maître Pierre fait valoir qu’il s’agit d’une licence théâtrale, et le<br />

garçon décrit les cavaliers maures partis rattraper les fugitifs. Don Quichotte ne supporte<br />

plus une telle tension, bondit l’épée à la main sur la scène du théâtre et s’attaque aux<br />

marionnettes, détruisant tout ce qu’il peut, malgré les protestations de Maître Pierre. Don<br />

Quichotte évoque, en quelques très belles phrases, Dulcinée et chante la gloire des<br />

chevaliers errants.<br />

L’opéra se termine sur son triomphe, alors que Maître Pierre contemple tristement les<br />

ruines de son théâtre.<br />

6


Biographie Biographie dde<br />

d e Jean Jean-François Jean<br />

François Heisser,<br />

Heisser,<br />

Chef Chef d’orchestre<br />

d’orchestre d’orchestre et et et Piano<br />

Piano<br />

"Artiste complet", l’expression prend tout son sens<br />

avec Jean-François Heisser, pianiste, chef<br />

d’orchestre, pédagogue à la vaste culture et à la<br />

curiosité sans cesse en éveil.<br />

Né à Saint-Etienne, titulaire de six premiers prix au<br />

Conservatoire de Paris, il est le disciple et l’héritier<br />

de Vlado Perlemuter et Henriette Puig-Roger<br />

avant de se perfectionner auprès de Maria Curcio,<br />

récemment disparue. Il enseigne à son tour depuis<br />

1991 au Conservatoire National Supérieur de<br />

Musique de Paris. Parmi ses disciples on peut citer<br />

Bertrand Chamayou et Jean-Frédéric Neuburger<br />

avec lesquels il entretient une relation de grande complicité musicale.<br />

Le début de son parcours est partagé entre la musique de chambre, une activité soliste et la<br />

musique contemporaine : il joue entre autres la Turangalilâ-Symphonie et Des Canyons aux Étoiles<br />

d’Olivier Messiaen avec les plus grands orchestres sous la direction de Mehta, Janowski ou<br />

Segerstam. Ses premiers enregistrements marquants sont "l’œuvre pour piano" de Paul Dukas, le<br />

coffret "Espagne" (six CD chez Erato). Le fil conducteur de sa carrière reste toutefois Beethoven,<br />

compositeur dont il enregistre les dernières Sonates, Bagatelles et Variations Diabelli (2 CD chez<br />

Naïve, 2000).<br />

Depuis 2001, sa carrière a évolué vers une activité conjuguée de soliste et de chef d’orchestre.<br />

Développant le projet de l’Orchestre Poitou-Charentes, "orchestre Mozart", il l’a hissé au plus haut<br />

niveau des formations françaises, ainsi qu’en atteste l’enregistrement De Falla (L'Amour Sorcier, Les<br />

Tréteaux de Maître Pierre, Mirare, 2007), salué par une presse unanime.<br />

Aucune terra incognita ne décourage l’insatiable défricheur au jugement avisé qu’est Jean-<br />

François Heisser. C’est ainsi que le pianiste a récemment créé le Concerto de Gilbert Amy<br />

(Orchestre philharmonique de Radio France), La Ville de Philippe Manoury (commande de Piano<br />

aux Jacobins enregistrée chez Praga), tandis que le pianiste et chef révélait, avec l'OPC, Terra<br />

Ignota de ce compositeur (Bouffes du Nord, 2008).<br />

Son exigence d’interprète le pousse à jouer régulièrement sur pianos historiques (Weber, les quatre<br />

Sonates chez Praga, Konzertstück chez Mirare, sur piano Erard). Avec le chef François-Xavier Roth<br />

et son orchestre "Les Siècles", il alterne claviers modernes (les trois Concertos de Bartók) et<br />

instruments d’époque (Saint-Saëns).<br />

En 2009, il joue Beethoven au Concertgebouw d’Amsterdam avec l’orchestre National de Lille<br />

dirigé par Jean-Claude Casadesus, Prokofiev à l’Opéra de Berlin, Saint-Saëns à l’Opéra Comique de<br />

Paris. Il donne les cinq concertos de Beethoven dirigés du piano avec l’Orchestre Poitou-<br />

Charentes, à Poitiers d’abord et en avril 2011 à Paris. Depuis 2008, Jean-François Heisser a dirigé<br />

les orchestres de Bordeaux, Île de France, Ensemble Orchestral de Paris, Auvergne, Pays de Savoie,<br />

Colonne, Grenade. Il sera à la tête des orchestres de Bayonne et de Besançon au cours de la saison<br />

2010-2011.En avril 2010 est sortie une nouvelle version d’Iberia d’Albéniz (édition Musicales Actes<br />

Sud) .Il a d’autre part enregistré un disque en hommage au pianiste Ricardo Viñes ; Debussy (avec<br />

Hervé Niquet, Marie-Josèphe Jude et le chœur de la Radio Flamande) et le 4e Concerto de Saint-<br />

Saëns (live à l’Opéra-Comique avec François-Xavier Roth et "Les Siècles").<br />

Il préside également l'Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz et assure la programmation<br />

des Soirées musicales d'Arles.<br />

7


Biographie Biographie de de Chantal Chantal Perraud,<br />

Perraud,<br />

Soprano<br />

Soprano<br />

Après un prix de chant au Conservatoire National<br />

de Musique de Paris (classe de Christiane Eda-<br />

Pierre), Chantal Perraud complète sa formation au<br />

CNIPAL de Marseille. En 1999, l’Opéra National de<br />

Lyon l’engage dans sa troupe. Lui sont alors<br />

confiés les rôles du Feu et du Rossignol dans<br />

L’Enfant et les Sortilèges de Ravel et celui d’Hélène<br />

dans Un Chapeau de Paille d’Italie de Nino Rota.<br />

Lors de la saison 00-01, Chantal Perraud est<br />

l’interprète remarquée du rôle-titre de<br />

Medeamaterial de Pascal Dusapin au Festival<br />

Musica de Strasbourg (création française). Elle<br />

assure, lors de cette même saison, la reprise de la<br />

trilogie des opéras de Monteverdi lors d’une tournée en France et réalise une série de concerts<br />

dans le rôle du Truchement des Tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla.<br />

En 01-02, elle est Quat’z’oneilles dans l’Opéra Ubu-Roi de Vincent Bouchot, créé à l’Opéra-<br />

Comique de Paris. En 02-03, elle est la fille d’Alloro dans Perela, l’Homme de fumée de Pascal<br />

Dusapin, création mondiale à l’Opéra Bastille. En 03-04 elle reprend le rôle de Zémire dans Zémire<br />

et Azor de Grétry, celui de Bérénice lors d’une tournée de l’Occasion fait le Larron de Rossini et de<br />

Lakmé où elle tient le rôle-titre, Le Théâtre du Châtelet à Paris l’invite pour un récital avec Nora<br />

Gubisch, mezzo, et Alain Altinoglu, piano. Elle se produit également avec François-René Duchâble,<br />

piano, et Alain Carré, comédien. En 04-05, elle est la Reine de la Nuit dans la Flûte Enchantée. En<br />

mai 05, Chantal Perraud triomphe dans Fiakermili d’Arabella au Théâtre du Châtelet à Paris.<br />

Lors de la saison 06-07, le rôle-titre de Marianne dans les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet lui<br />

est confié à l’Opéra de Dijon. Elle se produit également à l’Opéra National de Montpellier pour la<br />

création Mondiale du compositeur contemporain Marco-Antonio Perez Ramirez, Rimbaud, la<br />

parole libérée, où elle joue le rôle de Verlaine. Elle est invitée au Japon au festival de musique de<br />

Miyasaki ainsi qu’au Festival de Saint-Céré pour une reprise des Caprices de Marianne. Lors de la<br />

saison 07-08, elle enregistre les Tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla avec l’Orchestre de<br />

Poitou-Charentes. L’Opéra-Comique la sollicite pour une série de récitals d’air d’Opéra. Elle<br />

interprète également les Héroïnes de Mozart.<br />

Lors de la saison 08-09, elle reprend le rôle du Truchement des Tréteaux de Maître Pierre de<br />

Manuel de Falla avec l’Orchestre de Poitou-Charentes. En 2010 elle interprète le rôle de Carmen<br />

d’après la nouvelle de Prosper et se produit avec le pianiste virtuose Francois-René Duchable, le<br />

comédien Alain Carré et la danseuse Anna Yerno.<br />

En 2011, elle reprend le Truchement dans les Tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla. Elle<br />

interprète La première fois que je suis née, avec Jérôme Thiébaux récitant et l’orchestre de<br />

Besançon. Elle est l’invitée par le Festival Notes d’automne. En 2012, Chantal Perraud se produira<br />

sur différentes scènes notamment, au Châtelet avec l’Orchestre National de France, au Cirque<br />

d’hiver avec Nora Gubisch et l’orchestre Lamoureux.<br />

Chantal Perraud a chanté sous la direction de chefs tels que Jean-Claude Malgoire, Laurence<br />

Equilbey, James Colon, Alain Altinoglu, S Lang-Lessing, Giuseppe Grazioli, Joël Suhubiette, Jérôme<br />

Pillement, Jean-François Heisser, Jean-François Verdier…Elle s’est produit avec l’Orchestre de<br />

Poitou-Charentes, l’Orchestre de Pau, l’Orchestre de Besançon et dans des lieux prestigieux :<br />

Théâtre du Châtelet, Opéra National de Montpellier, Opéra de Limoges, Opéra Comique, Opéra de<br />

Dijon, Théâtre des Bouffes du Nord, Opéra de Strasbourg, Opéra National de Paris, Opéra de<br />

Rouen…<br />

8


Biographie Biographie d’Eric d’Eric Huchet,<br />

Huchet,<br />

Ténor<br />

Ténor<br />

Premier prix à l’unanimité au CNR de Paris en 1992, Eric Huchet<br />

obtient, la même année, la bourse de la Fondation pour la vocation<br />

Marcel Bleustein-Blanchet qui lui permet de poursuivre ses études à<br />

la Hochschule für Musik de Vienne dans la classe de Walter Berry<br />

(lied et l’oratorio). Il entame dès lors une carrière lyrique et interprète<br />

notamment Laios (Œdipe de Georges Enesco), Belmonte (Die<br />

Entführung aus dem Serail) au château de Schönbrunn à Vienne, à<br />

Massy et en concert à Grenoble, le Peintre (Lulu d’Alban Berg) à<br />

Vienne et à l’Opéra du Rhin, Almaviva (Il barbiere di Siviglia) à Rouen,<br />

à Duisbourg, Beppe (I Pagliacci), Jacquino (Fidelio) à l’Opéra de Nice,<br />

le Chevalier de la Force (Dialogues des carmélites) à l’Opéra de Vichy,<br />

Ferrando (Così fan Tutte) au festival de Loches, Pollicino de Henze au<br />

Châtelet, Monostatos (Zauberflöte) à l’Opéra Angers-Nantes, La<br />

Favorite à l’Opéra de Zurich, Jeanne d’Arc au Bûcher au Festival de<br />

Montpellier, Un juif (Salomé) à l’Opéra de Paris, Dubartas (Colombe<br />

de Damase), Escartefigue (Marius) à l’Opéra de Marseille et à<br />

<strong>Avignon</strong>, Andrea Chenier à l’Opéra de Nancy, Mahagonny et Melot<br />

(Tristan und Isolde) à Angers-Nantes Opéra et à l’Opéra de Dijon, Truffaldino (L’Amour des Trois<br />

Oranges) à l’Opéra de Dijon, le Duc et le Capitaine (Faust de Fénelon), Sylvester von Schaumberg<br />

(Mathis der Maler) et Heinrich der Schreiber (Tannhäuser) à l’Opéra National de Paris, La<br />

Chartreuse de Parme à l’Opéra de Marseille et Bardolfo (Falstaff) à Angers-Nantes et à Rennes.<br />

Le répertoire d’Eric Huchet s’étend également à l’opéra-comique et à l’opérette. Il travaille avec<br />

Jérôme Savary dans La Périchole d’Offenbach qu’il joue plus de 150 fois au Théâtre national de<br />

Chaillot et à l’Opéra-Comique, et chante dans La Vie parisienne ou La Mascotte. Il participe<br />

également à toutes les productions Offenbach du tandem Marc Minkowski / Laurent Pelly : Aristée-<br />

Pluton (Orphée aux Enfers) à Genève et à Lyon, Achille (La Belle Hélène) au Châtelet, Spalanzani<br />

(Les Contes d’Hoffmann) à Lausanne. Il interprète le rôle d’Ouf 1er dans L’Étoile de Chabrier à<br />

l’Opéra Angers-Nantes et au Luxembourg, Ajax I (La Belle Hélène) au Capitole de Toulouse et à<br />

Marseille, Les Valets (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra de Genève et à l’Opéra Monte-Carlo, Alfred<br />

(La Chauve-Souris) à l’Opéra de Bordeaux à l’Opéra de Liège et à l’Opéra de Nancy, Falsacappa (Les<br />

Brigands) à l’Opéra de Bordeaux, au Grand Théâtre du Luxembourg, à l’Opéra de Toulon et à<br />

l’Opéra-Comique<br />

Parallèlement, il se produit en concert et en récital. Il a été invité en tant que soliste par de<br />

nombreux orchestres : Orchestre national de Mexico, Orchestre National Bordeaux Aquitaine, Les<br />

Musiciens du Louvre (dir. Marc Minkowski), Orchestre de Paris (dir. Semyon Bychkov), Orchestre<br />

national d’Île-de-France, Orchestre Philharmonique de Radio France (dir. Eliahu Inbal et John<br />

Nelson). Il a également fait des apparitions remarquées au festival Massenet à Saint-Étienne et au<br />

festival d’Édimbourg.<br />

Plus récemment, il chante Graf Elemer (Arabella), Truffaldino (L’Amour des Trois Oranges) et Les<br />

Valets (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra de Paris, le Roi Ouf (L’Etoile) à l’Opéra National de<br />

Lorraine, Les Dialogues des Carmélites, Salomé et Orphée aux Enfers à l’Opéra de Bordeaux<br />

Parmi ses projets : Normano (Lucia di Lammermoor), Harry (La Fanciulla del West) et Spoletta<br />

(Tosca) à l’Opéra de Paris…<br />

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Biographie Biographie de de Laurent Laurent Alvaro,<br />

Alvaro,<br />

Baryton<br />

Baryton<br />

Né à Bordeaux, Laurent Alvaro y acquiert d'abord une riche<br />

formation musicale (piano, basson, viole de gambe, écriture,<br />

direction d'orchestre) avant d'intégrer la troupe de l'Opéra<br />

national de Lyon où il interprète notamment Demetrius (A<br />

Midsummer Night's Dream de Britten) mis en scène par Robert<br />

Carsen, Schaunard (La Bohème) et Jupiter (Orphée aux Enfers) mis<br />

en scène par Laurent Pelly, créé à Genève.<br />

On a pu l’entendre ensuite dans Ramiro (L'Heure espagnole),<br />

Germano (La scala di seta) au festival Rossini de Bad Wildbad, Le<br />

Dancaïre (Carmen) à Genève et à Reykjavik, Ned Keene (Peter<br />

Grimes) et Albert (Werther) à Tours, puis Ping (Turandot) mis en<br />

scène par Zhang Yimou à Paris ainsi qu'à Munich. Il se produit<br />

également au Concertgebouw d'Amsterdam, au Barbican Center<br />

de Londres, aux festivals de Ravenne en Italie et de Radio France à<br />

Montpellier.<br />

Régulièrement invité par le Théâtre du Châtelet, on a pu l’y voir en Donner (Das Rheingold) mis en<br />

scène par Robert Wilson, Di Cosimo (Il Postino) de Daniel Catán, Morald (Die Feen de Wagner),<br />

Ragueneau (Cyrano de Bergerac), Max (The Sound of Music), Coquenard (Véronique), Gora<br />

(Padmâvatî) ou tenir le rôle-titre du Luthier de Venise de Gualtiero Dazzi.<br />

Son nouveau répertoire de baryton-basse lui permet d’aborder des rôles de premier plan sur de<br />

nombreuses scènes françaises et internationales : Golaud (Pelléas et Mélisande) à Montpellier, Seth<br />

Brundle (The Fly) d’Howard Shore sous la direction de David Cronenberg et Plácido Domingo,<br />

Frère Léon (Saint François d’Assise) et Wotan (Das Rheingold) avec l’Orchestre Symphonique de<br />

Montréal, Frank Maurrant (Street Scene) de Kurt Weill et Le marquis de la Force (Dialogues des<br />

Carmélites) à Toulon, Léandre (L’Amour des trois oranges), Pandolfe (Cendrillon) de Massenet à<br />

l’Opéra-Comique, au Konzerthaus de Vienne, Saint-Étienne et Luxembourg, Pietro (La Muette de<br />

Portici) à l’Opéra-Comique de Paris et Crespel (Les Contes d’Hoffmann) salle Pleyel, sous la<br />

direction de Marc Minkowski. Il a récemment fait ses débuts au Nederlandse Opera d’Amsterdam<br />

en Thoas (Iphigénie en Tauride) et Arcas (Iphigénie en Aulide), et au Teatro Real de Madrid dans<br />

Ragueneau (Cyrano de Bergerac).<br />

Laurent Alvaro travaille le répertoire du Lied et de la mélodie française auprès de Ruben Lifschitz. Il<br />

a récemment interprété son premier Winterreise au Festival de Sablé-sur-Sarthe avec le pianiste<br />

Michaël Guido. Il est aussi régulièrement invité par Jean-François Zygel, en concert, à la radio ou à<br />

la télévision.<br />

De ses projets futurs ressortent Les Tréteaux de Maître Pierre et Don Quichotte à Dulcinée de Ravel<br />

à <strong>Avignon</strong>, les rôles de l’Entrepreneur et du Surveillant Général dans la création mondiale Claude<br />

de Thierry Escaich mis en scène par Olivier Py à Lyon et Golaud (Pelléas et Mélisande) à l’Opéra-<br />

Comique.<br />

10


Troupe Troupe de de marionnettistes,<br />

arionnettistes,<br />

Bambalina Bambalina Teatre Teatre Teatre Practicable<br />

Practicable<br />

Practicable<br />

Bambalina émerge sur la scène valencienne en<br />

1981, se concentrant sur ce qui fait leur<br />

particularité : le théâtre de marionnettes. Dans<br />

une volonté de revitaliser ce type d’expression<br />

artistique, ils ont créé la Mostra de Titelles à la<br />

Vall d’Albaida (1985) et le Museo Internacional de<br />

Titeres de Albaida (1997), deux initiatives<br />

marquantes pour le quartier qui sont devenues<br />

des références internationales.<br />

Bambalina s’établit à Valence en 1991 et<br />

commence alors à collaborer avec différents<br />

artistes tels que Carles Alfaro, Joaquín Hinojosa,<br />

Ramón Moreno, Gemma Miralles, Joan Cerveró, Ricardo Belda, Jesús Salvador “Chapi”, Charles<br />

Ditout, Jean-François Heisser et Peter Csaba. La compagnie a su pérenniser sa présence dans les<br />

grandes villes espagnoles et dans plusieurs festivals européens. L’importance grandissante de la<br />

compagnie est le résultat d’un nombre important de prix et de reconnaissances de plusieurs<br />

grandes institutions telles que la Generalitat Valenciani et le Ministère de la Culture.<br />

Depuis les années 2000, la compagnie s’implique dans des projets de plus en plus importants : une<br />

coproduction avec la Sociedad Estatal de Conmemoraciones Culturales et l’Instituto Valenciano de<br />

la Música. Plus tard, c’est une convention d’exposition avec l’Instituto Cervantes et le Ministère des<br />

Affaires Étrangères qui les conduira aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Amérique Centrale,<br />

en Amérique du Sud, au Maroc et dans tous l’Asie de l’Est. En 2005, Bambalina conforte son<br />

expansion avec Ubú, une grande coproduction pour la Nave de Sagunto.<br />

Bambalina a toujours été remarquée pour l’interdisciplinarité de ses spectacles et pour la<br />

pertinence de son langage théâtral en lien avec des textes du répertoire. Tout au long de ses 30<br />

années d’existence, la compagnie a mis en scène des œuvres littéraires et musicales<br />

emblématiques telles que Pinocchio, Don Quichotte, l’Odyssée, Cyrano de Bergerac, Alice au pays<br />

des Merveilles et Le retable de maître Pierre. Cela ne l’empêche pas également de mettre en scène<br />

ses propres créations telles que : El Jardín de las delicias, Pasionaria, La Sonrisa de Federico García<br />

Lorca, El cielo en una estancia, Kraft, La mujer irreal o Cosmos.<br />

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Biographie Biographie de de l’Orchestre l’Orchestre Lyrique Lyrique de de Région<br />

Région<br />

<strong>Avignon</strong> <strong>Avignon</strong> Provence<br />

Provence<br />

Fondé à la fin du XVIIIème siècle,<br />

l’Orchestre Lyrique de Région<br />

<strong>Avignon</strong> Provence appartient à ces<br />

orchestres qui, depuis longtemps,<br />

structurent la vie musicale française<br />

et y accomplissent les missions de<br />

service public. Fort de ses deux cents<br />

ans d'existence, il est une vitrine<br />

culturelle incontournable de la Ville<br />

d’<strong>Avignon</strong>, de la Communauté<br />

d’Agglomération du Grand <strong>Avignon</strong>, du Département de Vaucluse et de la Région<br />

Provence-Alpes-Côte d’Azur. Comme tous les autres orchestres permanents en France,<br />

l’Orchestre Lyrique de Région <strong>Avignon</strong> Provence eut d’abord une tutelle unique (la Ville<br />

d’<strong>Avignon</strong>). Depuis 1982, il est devenu orchestre régional et, régi par le statut associatif, il<br />

assume une triple mission :<br />

- Dans la fosse de l’Opéra d’<strong>Avignon</strong>, il participe à toutes les saisons lyriques de l’Opéra-<br />

Théâtre du Grand <strong>Avignon</strong>.<br />

- À <strong>Avignon</strong> et dans toute la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il réalise une ample<br />

activité de concerts à destination de tous les publics, notamment auprès des jeunes<br />

générations.<br />

- En outre la création du département Nouveaux Publics en 2009 permet aujourd’hui à<br />

plus de 20 000 jeunes, de la maternelle à l’université, d’assister aux concerts de<br />

l’Orchestre.<br />

Dans chacune de ces trois missions, il interprète toute l’histoire de la musique orchestrale,<br />

de la musique baroque aux musiques d’aujourd’hui, notamment Pascal Dusapin, Marcel<br />

Landowski, György Ligeti, Toru Takemitsu et Éric Tanguy.<br />

Grâce à ses directeurs musicaux, l’Orchestre Lyrique de Région <strong>Avignon</strong> Provence offre<br />

une profonde intelligence musicale et une rare souplesse dans l’approche des œuvres,<br />

quels que soient leur époque et leur style.<br />

En octobre 2010, il a été invité en Corée du Sud dans le cadre du Festival International<br />

d’Orchestre de Daejeon. Il était en Inde en février et mars 2013 pour une tournée<br />

organisée par l’Institut Français et l’Ambassade de France en Inde dans le cadre de l’année<br />

de la France en Inde.<br />

Soutenu par la Ville d’<strong>Avignon</strong>, la Communauté d’Agglomération du Grand <strong>Avignon</strong>, l’État<br />

(au travers du Ministère de la Culture et de la Communication), le Conseil Général de<br />

Vaucluse et le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Orchestre Lyrique de<br />

Région <strong>Avignon</strong> Provence apporte son concours à un territoire régional dont le<br />

patrimoine culturel et l’histoire musicale, tant passés que présents, sont parmi les plus<br />

riches d’Europe. Sous l’impulsion de Philippe Grison, son Directeur Général, l’Orchestre<br />

Lyrique de Région <strong>Avignon</strong> Provence rayonne désormais sur son territoire, en France et à<br />

l’international.<br />

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Les Les Les Les chefs chefs chefs chefs qui qui qui qui l’ont l’ont l’ont l’ont dirigé… dirigé… dirigé… dirigé…<br />

Alain Altinoglu, Arie Van Beek ,Claudio Cruz, Samuel Jean, Friedemann Layer, Kent<br />

Nagano, Laurent Petitgirard, Jérôme Pillement, Michel Plasson, Pascal Rophé, Yeruham<br />

Scharovsky, Emil Tabakov, Alexander Vakoulski, Hikotaro Yazaki, Roberto Rizzi-Brignoli,<br />

Shinik Hahm, Laurence Equilbey, Rani Calderon, Jean Deroyer, Jean-François Verdier,<br />

Christophe Mangou, Jacques Lacombe, Cyril Diederich, Sébastien Billard, Jean-François<br />

Heisser, Benjamin Ellin, Marzio Conti, Alain Guingal, Claude Poletti, Juraj Valcuha, Rumon<br />

Gamba, Rossen Milanov, Tito Munoz, Kiyotaka Teraoka, Claude Schnitzler, Andras Ligeti,<br />

Michel Tabachnik, Gabriel Chmura, Maurizio Arena, Rouslan Raichev, Gabor Ötvös, Antoni<br />

Ros-Marbà, Lionel Bringuier, Alberto Zedda, Stéphane Denève, Luciano Acoccella, Patrick<br />

Fournillier, Louis Langrée, Antonio de Almeida, Bertrand de Billy, Marco Guidarini, David<br />

Robertson, Jacques Mercier, Philippe Bender, Frédéric Chaslin, Moshe Atzmon, Mark<br />

Foster, Paul Ethuin, Jean-Claude Malgoire, Francesco Corti, Jean-Sébastien Béreau, , , Erich<br />

Binder, François-Xavier Bilger, Jun Märkl, Maxim Vengerov, Pierre Roullier, Benjamin<br />

Pionnier, Roberto Fores-Veses, Marc-Olivier Dupin, Alexandre Piquion…<br />

Les Les Les Les solistes solistes solistes solistes qu’il qu’il qu’il qu’il a a a a invités… invités… invités… invités…<br />

Maurice Bourgue, Renaud et Gautier Capuçon, Adam Laloum, Olivier Charlier, Marc<br />

Coppey, Henri Demarquette, Brigitte Engerer, Nelson Freire, François-Frédéric Guy, Marie-<br />

Josèphe Jude, Laurent Korcia, Arto Noras, Marielle Nordmann,Vadim Repin, Bruno<br />

Rigutto, Mikhaïl Rudy, Vanessa Wagner, Sonia Wieder-Atherton, Pieter Wispelwey, Patrice<br />

Fontanarosa, Liouba Timofeyeva, Nicolas Bringuier, Dang Thaï Son, Gary Hoffmann, Pavel<br />

Sporcl, Giovanni Bellucci, Kirill Troussov, Roger Muraro, Carlos Roque-Alsina, Augustin<br />

Dumay, Alexander Kniazev, Alain Planès, Dmitri Makhtin, Emmanuel Rossfelder, Sergeï<br />

Krylov, Laure Favre-Kahn, Vahan Mardirossian, Luigi Puddu, Vitalij Kuprij, Daishin<br />

Kashimoto, Juan Carmona, Maurice André, Bernard Soustrot, Guy Touvron, Alexandre<br />

Lagoya, David Grimal, Emmanuel Pahud, Denis Matsuev, Ivo Pogorelich, Dmitry<br />

Sitkovetsky, Jean-Marc Philipps, Régis et Bruno Pasquier, Jean-François Heisser, Michel<br />

Portal, Jean-Pierre Rampal, Emile Naoumoff, Roland Pidoux, Jean Philippe Collard,<br />

Catherine Collard, Jonathan Gilad, France Clidat, Yuri Bashmet, Gérard Caussé, Anne<br />

Queffélec, Nikita Magaloff, Hedwig Bilgram, Michel Béroff, Miguel-Angel Estrella,, , Pierre<br />

Amoyal, Frédéric Lodéon, , Isabelle Faust, Yvan Chiffoleau, , Jean-Guihen Queyras, William<br />

Sabatier, Jean Ferrandis, Anastasia Khitruk, Silvia Marcovici, Nicolas Angelich, Thomas<br />

Leleu, Romain Leleu, Ustad Amjad Ali Khan, Ayaan Ali Khan, Amaan Ali Khan …<br />

Les Les Les Les chanteurs chanteurs chanteurs chanteurs qu’il qu’il qu’il qu’il a a a a accompagnés…<br />

accompagnés…<br />

accompagnés…<br />

accompagnés…<br />

Roberto Alagna, June Anderson, Teresa Berganza, Montserrat Caballé, Patrizia Ciofi, José<br />

Van Dam, Placido Domingo, Barbara Hendricks, Nathalie Manfrino, Jessye<br />

Norman,Stéphanie d’Oustrac , Luciano Pavarotti, Ruggero Raimondi, Carolina Faria,<br />

Cristina Zavalloni, Pilar Jurado, Nora Gubisch, Katarina Jovanovic, Natalie Dessay,<br />

Véronique Gens, Jaime Aragall, Teresa Zylis-Gara, Renato Bruson, Lucia Valentini-Terrani,<br />

Leo Nucci, Régine Crespin, Magali Léger, Christiane Eda-Pierre, Béatrice Uria-Mozon,<br />

Angela Gheorghiu, Gabriel Bacquier, Alain Fondary, Jean-Philippe Lafont, Margarita<br />

Castro-Alberty, Victoria de los Angeles, Marie-Ange Todorovitch, Gilles Ragon, Eric-Martin<br />

Bonnet, Isabelle Guillaume, Laura Brioli, Sophie Fournier, Mariana Ramos…<br />

© Crédits Photo : Sébastien Voerman<br />

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Renseignements<br />

Renseignements<br />

CONTACT<br />

CONTACT<br />

Orchestre Lyrique de Région <strong>Avignon</strong> Provence<br />

BP 1096 - ZI <strong>Avignon</strong> Courtine<br />

258 chemin des Rémouleurs<br />

84093 AVIGNON<br />

www.orchestre-avignon.com<br />

RESERVATIONS<br />

RESERVATIONS<br />

04 90 82 81 40<br />

www.opera-avignon.fr<br />

LIEU LIEU LIEU DU DU DU CONCERT CONCERT<br />

CONCERT<br />

Opéra-Théâtre du Grand <strong>Avignon</strong><br />

1 rue Racine 84000 AVIGNON<br />

CONTACTS CONTACTS PRESSE<br />

PRESSE<br />

Marion DUFFAUT<br />

marion.duffaut@agglo-grandavignon.fr<br />

04 90 82 42 42<br />

Marie-Emilie COSTE<br />

Assistante de communication<br />

communication@orchestre-avignon.com<br />

04 90 85 22 39<br />

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