Identité chrétienne-Identité soignante - Polyclinique Saint-Laurent
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soutenir mutuellement ? Comment structurer nos établissements pour favoriser cet approche du<br />
soin ?<br />
Les grands hôpitaux sont plus des plateaux techniques que des lieux de vie. Quelles coopérations<br />
envisager pour ensemble améliorer cet état de fait ?<br />
3. Autour des nouvelles pauvretés et des enjeux du vieillissement et de la fin de la vie.<br />
- De nouvelles pauvretés se développent à nos portes : doit-on rouvrir des dispensaires ?<br />
- La première des nouvelles pauvretés, c’est le vieillissement et la dépendance :<br />
Les cliniques <strong>chrétienne</strong>s pourraient-elles apporter leur expertise-vieille de 350 ans et plus- dans<br />
la création d’unités de moyen et de long séjour adaptées à la prise en charge des patients très<br />
dépendants et au long-mourir ? Avec quelles collaborations ?<br />
Il en est de même des personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives d’évolution lente<br />
actuellement encore trop souvent réduites au désespoir et acculées à la demande d’euthanasie.<br />
On ne peut refuser l’euthanasie sans proposer une alternative de prise en charge décente.<br />
4. Autour du financement des soins<br />
Comment maintenir cet état d’esprit qui demande du temps……et donc de l’argent ? Le financement<br />
public permet de moins en moins ce type de prise en charge, privilégiant la solidarité sur la fraternité :<br />
Devrions nous nous rapprocher des modes de financement d’établissement comme l’arche, la<br />
fidesco, qui sont à la fois publique et font également appel au mécénat et à la générosité des<br />
particuliers<br />
N’oublions pas de réintroduire le bénévolat dans la prise en charge du patient, non pas au plan<br />
médical mais au plan de la vie quotidienne.<br />
5. Autour de l’enseignement et de la diffusion de cet état d’esprit<br />
Quel rôle peut-on encore jouer dans la formation des soignants ?<br />
6. Comment maintenir cet esprit de confiance et de fragilité ? La prière.<br />
S’il existe peut-être un état d’esprit et une ambiance particulière dans l’établissement où je travaille,<br />
c’est grâce à la présence et à la prière des sœurs, à cette chapelle éclairée tous les soirs. Doit-on - et<br />
comment - en témoigner ? En tout cas l’avenir des sœurs est ici assuré. Et notre reconnaissance.<br />
En guise de conclusion, je voudrais remercier tous ceux qui nous soutiennent de leur amitié, de leur<br />
fraternité et de leur prière, et en particulier les soignants, médecins inclus, que je côtoie tous les jours<br />
et en particulier la communauté des sœurs de saint <strong>Laurent</strong>- héritières de 350 ans de traditions mais<br />
aussi riches d’une humanité personnelle qui leur permettra de transmettre pendant 350 ans encore,<br />
sous une forme ou sous un autre leur vocation, dans la confiance et la fragilité.<br />
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