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Municipal 20 janvier 2011 - Carros

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Compte Rendu de la réunion du Conseil<br />

<strong>Municipal</strong><br />

<strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11<br />

Présents : 29 Représentés : 4<br />

Absente : -<br />

Le Conseil <strong>Municipal</strong>, légalement convoqué, par<br />

Monsieur Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice‐président de Nice Côte d'Azur<br />

ÉTAIENT PRÉSENTS<br />

s’est réuni à la Mairie de <strong>Carros</strong>, en séance publique:<br />

Mesdames et Messieurs – Christine CHARLES – Pierre DEMARQUE – Claude RENAUDO (jusqu'à<br />

<strong>20</strong>h00) – Éric FRANCÈS – Anny GIMENEZ – Gérard BOUQUIGNAUD – Myriam JEAN‐DRUON – Tony<br />

RAYÉ – François‐Xavier NOAT – Dominique FLAVIN‐COHEN – Annie ARNAUD – Rachid SIAD –<br />

Myriam CORA – Anne ALUNNO – Pierre BONNET – Élise DARAGON (jusqu'à <strong>20</strong>h00) – Stéphane<br />

MONVIEUX – Anthony PROVENZANO – Antoinette BASSOLEIL – Jean POZZOLI – Antoine D'AQUINO<br />

– Pascale TRUBLIN – Charles SCIBETTA (jusqu'à 19h45) – Patricia FRANCO – Jean CAVALLARO –<br />

Franck BROCK – Paul MITZNER – Estelle BORNE –<br />

ÉTAIENT EXCUSÉS<br />

Madame Claude RENAUDO qui avait donné pouvoir à Madame Christine CHARLES<br />

(à partir de <strong>20</strong>h00)<br />

Monsieur Gilles BESSET qui avait donné pouvoir à Monsieur Éric FRANCÈS<br />

Madame Valérie ROUCH qui avait donné pouvoir à Madame Myriam JEAN‐DRUON<br />

Madame Élise DARAGON qui avait donné pouvoir à Monsieur François‐Xavier NOAT<br />

(à partir de <strong>20</strong>h00)<br />

Madame Laurence MILANO qui avait donné pouvoir à Monsieur Antoine D'AQUINO<br />

Monsieur Charles SCIBETTA qui avait donné pouvoir à Monsieur Jean CAVALLARO<br />

(à partir de 19h45)<br />

Monsieur Yannick BERNARD qui avait donné pouvoir à Monsieur Paul MITZNER<br />

ABSENTS<br />

SECRÉTAIRE DE SÉANCE<br />

Monsieur Anthony PROVENZANO<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 1/102


Désignation du ou de la secrétaire de séance : Anthony PROVENZANO<br />

En application de l’article L.2121-15 du Code Général des Collectivités Territoriales, Monsieur<br />

Anthony PROVENZANO – Conseiller <strong>Municipal</strong> – est désigné, à l'unanimité, comme secrétaire<br />

de séance.<br />

Observations sur le procès-verbal de la réunion 9 décembre <strong>20</strong>10<br />

Le procès-verbal de la réunion du 9 décembre <strong>20</strong>10 n'ayant pu être établi, Monsieur le Maire invite<br />

les membres du Conseil <strong>Municipal</strong> à se prononcer sur son approbation, lors de la séance du<br />

24 février <strong>20</strong>11.<br />

<br />

Proposition de la nouvelle Charte Graphique<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Je souhaiterais,<br />

en préambule, dire que j'apprécie particulièrement le dynamisme de ce service qui travaille<br />

beaucoup. Il a été renforcé, ces derniers temps, mais je pense que ce n'est pas un investissement<br />

inutile. Il innove en permanence et est réactif afin de moderniser la communication.<br />

En ce qui concerne cette charte graphique, j'ai validé la première mouture, évidemment, mais j'ai<br />

souhaité, avant qu'elle devienne définitive, que le Conseil <strong>Municipal</strong> se prononce et apporte<br />

d'éventuelles modifications, afin que nous puissions démarrer l'année <strong>20</strong>11 avec ce dynamisme<br />

nouveau, tel qu'il a été souhaité par ce service extrêmement motivé.<br />

Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : Depuis l'immersion de <strong>Carros</strong> dans la<br />

Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur, la ville devait se doter, impérativement, d'une nouvelle<br />

image pour permettre d'émerger de l'ensemble des 27 Communes. <strong>Carros</strong> a donc eu la volonté de<br />

moderniser son image et la charte graphique est un outil qui a pour objectif d'homogénéiser son<br />

identité visuelle et d'asseoir son territoire d'expression à travers une communication contemporaine<br />

et efficace.<br />

Les règles soutenues dans cette charte vont s'appliquer, sans exception, à tous les supports pouvant<br />

utiliser l'image de la ville afin aussi, de garantir une identité visuelle cohérente sur tous les supports.<br />

Pourquoi une Charte graphique ? L'identité visuelle exprime – grâce à un graphique qui lui est<br />

propre, par les couleurs, les formes, les mots – les valeurs, les projets et les ambitions de la<br />

Commune. Elle va servir à nous distinguer des autres Communes et véhiculer l'image de la Ville.<br />

Elle se décline à travers plusieurs supports : le <strong>Carros</strong> Info – panel de communication utilisé<br />

couramment – le site internet de la Commune, la papèterie, le marquage, la signalétique, etc…<br />

Sylvie BÉZIS présente, au moyen d'une rétroprojection, le nouveau logo de la ville à l'assemblée.<br />

Chacune des descriptions évoquées plus bas est illustrée par une présentation visuelle.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 2/102


Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : Ce qui pourrait devenir le nouveau logo a été<br />

simplifié et redessiné de façon épurée pour faciliter son application sur les différents supports de<br />

communication. La forme générale du logo évoque la puissance positive d'une flèche élancée,<br />

tandis que son tracé épuré symbolise les particularités du territoire de <strong>Carros</strong> et son histoire. Les<br />

trois colonnes, en forme d'ellipse, représentent les trois identités distinctes. La ville et ses bâtiments<br />

sont représentés par l'entité la plus haute, la seconde entité – plus petite – symbolise les Plans et la<br />

dernière entité – le point – représente le Village. Ce point symbolise les tours du Château mais<br />

également le fameux point que l'on retrouve sur le logo du CIAC. La zone bleue, au bas du logo,<br />

pourrait représenter le Var ou la Zone Industrielle et la Zone Artisanale – richesses de la Commune –<br />

, le trait jaune symbolise le bec du Var, la flèche jaune reprend le logo du C.F.A. et l'ombre grisée<br />

est celle que l'on retrouve dans le logo de la Médiathèque. Tout a donc été pensé pour qu'il y ait une<br />

cohérence dans l'élaboration de ce nouveau logo. Les couleurs de la Villes sont inchangées – bleu et<br />

jaune – mais ont été intensifiées. Le bleu impérial pour les <strong>20</strong>00 ans d'histoire et le jaune or qui<br />

symbolise le soleil, une couleur accueillante et chaleureuse.<br />

Nous avons décliné une version plus simplifiée qui pourrait être utilisée pour le marquage sur les<br />

textiles et les véhicules par exemple. Le logo doit faire, au minimum, 15 millimètres de large. Pour<br />

la typographie, on a choisi 2 polices de caractères qui vont servir à tous les documents qui vont<br />

sortir, désormais, de tous les services de la Mairie. Le but est d'homogénéiser les documents<br />

internes et externes, à destination des différents partenaires, afin qu'on puisse nous identifier. Ces<br />

deux polices sont l'Araba pour les titres – qui est disponibles sur les types de postes informatiques –<br />

et la Perpetua pour les corps de texte.<br />

Ensuite, on pourra utiliser des codes graphiques en reprenant des parties du logo, notamment les 3<br />

ellipses et la courbe qui pourra servir de pied de page ou de haut de page, selon les documents.<br />

Plusieurs exemples d'utilisation de tout ou partie du logo sont présentés, de manière visuelle, à<br />

l'assemblée par Madame BEZIS. Papier en-tête, affiches, cartes de visite, enveloppes, estampillage<br />

véhicules, flocage textile, etc…<br />

Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : Évidemment, tout ne va pas se faire du jour<br />

au lendemain. Nous allons épuiser les stocks mais pour les futures commandes de toutes catégories,<br />

on privilégiera cette nouvelle charte.<br />

En matière d'édition, on va travailler sur un nouveau <strong>Carros</strong> Info qui va donc s'adapter à la charte,<br />

tant sur la typographie des titres que sur les textes et des éléments repris du logo. Sur la page de<br />

garde, on a retravaillé la grosseur du titre car on s'est rendu compte qu'il était trop petit. On va<br />

également travailler davantage sur des illustrations. On proposera les 2 essais aux Élus et on verra<br />

ce que cela donnera, en fonction des thèmes et en fonction des mois. Dans la nouvelle version du<br />

<strong>Carros</strong> Info, on a une mise en page plus aérée, avec des marges plus importantes, les têtières ont été<br />

simplifiées. On retrouve 2 pages de sommaire et d'édito alors qu'ils n'occupaient, auparavant, qu'une<br />

seule page. Nous avons fait en sorte d'aérer cette maquette qui était, bien souvent, très dense. La<br />

place perdue par l'élargissement des marges sera rattrapée par l'ajout de 4 pages supplémentaires au<br />

bulletin. On a également beaucoup travaillé sur la page "agenda" que nous trouvions très<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 3/102


minimaliste ; elle se développe, désormais, sur 2 pages avec plus de détails sur tous les rendez-vous<br />

et réunions qui intéressent la population.<br />

Cette charte sera adaptée au site internet – nous sommes en train d'y travailler – qui est un gros<br />

chantier sur le contenu, sur l'architecture et l'arborescence.<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Je ne sais pas si je suis bien placé mais je vais poser<br />

un certain nombre de questions. C'est mon métier de former des étudiants à la communication. Ma<br />

première question s'adresse à Sylvie : ce logo a-t-il été fait en interne ou êtes-vous passé par une<br />

agence ?<br />

Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : On avait fait appel à une agence de<br />

communication pour nous faire un plan de communication – il y a environ un an et demi, deux ans –<br />

et dans leurs prérogatives, elle nous avait conseillés justement, de travailler sur un nouveau logo<br />

uniquement. Par la suite, cette expérience avec cette agence n'a pas été très convaincante et lorsque<br />

son travail a été achevé, on a décidé de reprendre le dossier à bras le corps ; un logo ne suffisait pas,<br />

il fallait qu'on reprenne depuis le début pour élaborer une charte graphique plus globale.<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Quand on travaille sur une identité – que ce soit un<br />

produit, une marque ou une ville – et qu'on présente le résultat, en général, on est face à deux sortes de<br />

réactions : on aime ou on n'aime pas ; c'est toujours partagé et on ne fait jamais l'unanimité. Ce n'est<br />

pas de cette manière qu'on va juger de l'intérêt d'un logo ou pas. Je ne sais pas si vous avez mené la<br />

réflexion qui consiste à dire : quelle image veut-on donner de <strong>Carros</strong> ? Le logo est l'expression de<br />

l'image qu'on veut donner de la ville et si on n'a pas mené cette réflexion, on ne peut pas juger de la<br />

qualité d'un logo. Ce n'est pas évident de critiquer mais l'impression que l'on a, quand on regarde le logo<br />

– à première vue – on le voit, effectivement, moderne mais en même temps c'est "béton" et<br />

"routier"… C'est, personnellement, l'impression que j'ai. Cela me gêne un peu d'avoir cette<br />

impression… Après, je ne sais pas si vous avez testé les gens en leur demandant quelle impression<br />

eux avaient. L'ancien logo n'était pas parfait mais disons qu'il était plus dans la tradition. Lorsqu'on<br />

fait évoluer un logo de la tradition vers une certaine modernité, en général, on n'est pas<br />

complètement en rupture ; on essaie de garder l'aspect tradition en essayant de les combiner. Là, je<br />

trouve qu'on est complètement en rupture… Pourquoi pas… Si vous assumez le choix, il est tout à<br />

fait acceptable mais il faut savoir que vous êtes complètement en rupture avec l'ancienne image<br />

qu'exprimait le logo de <strong>Carros</strong>.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Je pense que<br />

Sylvie a ébauché la réponse, c'est-à-dire qu'on veut respecter les traditions. On a tenu à ce que les 3<br />

secteurs de la Commune figurent de manière explicite dans le logo. Il y a aussi la volonté d'associer<br />

la Zone Industrielle – jusqu'à présent cela n'était pas fait –. L'ancien logo avait beaucoup de vertus<br />

mais il avait aussi un gros défaut : il mettait en exergue le château de <strong>Carros</strong> et le Village alors que<br />

<strong>Carros</strong>, ce n'est pas que le Village, même si ce dernier garde toute son importance et toute sa valeur.<br />

Il s'agissait donc d'associer ce point et surtout de considérer que nous ne sommes plus dans la<br />

Communauté de Communes les Coteaux d’Azur mais dans Nice Côte d'Azur et, demain, dans la<br />

métropole. Evidemment, on peut toujours avoir cette nostalgie du passé mais je crois qu'il faut aussi<br />

se tourner vers l'avenir. Cela signifie, conserver sa mémoire – c'est sûr et nous l'avons fait – mais il<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 4/102


fallait aussi exprimer un certain dynamisme. Dans les courbes qui ont été présentées, je ne vois pas<br />

de routes, pour ma part, mais plutôt un élan, une volonté de s'orienter vers le moyen pays des Alpes<br />

Maritimes et de nous rattacher à cette métropole qui va naître demain. Donc, au contraire, je vois<br />

l'association de l'Histoire de notre Village et la volonté de marquer notre rupture avec un certain<br />

nombre d'associations passées et nous tourner résolument vers l'avenir. C'est une responsabilité que<br />

nous assumons et je crois que le logo devait marquer cette rupture, même s'il y a des signes forts qui<br />

considèrent que notre passé est important.<br />

Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : Je voudrais juste préciser qu'effectivement,<br />

on a travaillé sur la symbolique. C'est beaucoup plus long dans mon dossier et je ne voudrais pas,<br />

ici, y passer trop de temps mais si vous voulez, on pourra en parler ensemble. J'avais notamment,<br />

une phrase qui disait "c'est une ville fière de son passé, résolument tournée vers l'avenir". Par<br />

ailleurs, ce logo a été très longtemps affiché dans notre bureau et on a donc eu l'occasion de le tester<br />

en demandant régulièrement aux personnes de passage, ce qu'ils en pensaient. On n'a jamais<br />

entendu parler ou dire que cela faisait "route" ou "bâtiments"…<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Il s'agit de mon impression qui n'est pas forcément<br />

partagée par tous, bien entendu. L'image que vous venez d'exprimer est tout à fait bien menée mais<br />

est-ce cela qui ressort ?<br />

Anne ALUNNO – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Moi ce que je retiens, c'est cette flèche qui représente<br />

une dynamique. Cela donne du mouvement et je suis assez d'accord. Par contre, là où cela me gêne<br />

plus, c'est dans la représentation des 3 zones de la Commune. Les plans sont représentés par un petit<br />

point, le village par une barre moyenne et la ville par une grande barre. Si on considère que les<br />

plans sont la zone en devenir… Pourquoi figer la représentation des ces zones de cette manière,<br />

c'est-à-dire, 3 point et un petit village ?<br />

Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : Il s'agit de la représentation graphique. Rien<br />

n'est écrit sur un logo et nous avons travaillé pour représenter au mieux ces 3 zones.<br />

Anne ALUNNO – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Ce qui est important dans un logo, c'est l'image que<br />

l'on veut transmettre mais en même temps celle qui est perçue. Si on est en total décalage entre les<br />

2, on peut considérer qu'on a, en quelque sorte, travaillé un peu pour rien.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Je crois qu'on<br />

s'est toujours attaché à dire que <strong>Carros</strong> était un triptyque et on exprime donc de manière très claire,<br />

qu'il y a 3 entités très particulières. La taille est graduelle, parce qu'il faut que ce logo,<br />

graphiquement, ait un sens mais c'est aussi rappeler l'identité de chaque entité : le Village n'est pas<br />

les Plans et les Plans ne sont pas la Ville nouvelle. Je pense que là, ceci est exprimé très fortement<br />

et ce qui nous paraît très important est cette dynamique que nous souhaitons donner. Un logo reste<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 5/102


aussi un logo ; si on doit y mettre les fraises de <strong>Carros</strong>, le château et les barres H.L.M., cela n'est<br />

plus du tout un logo. Il doit laisser un peu de place à l'imaginaire et moi je trouve que celui qui vous<br />

est proposé ce soir est bien et je suis prêt à l'assumer.<br />

Tony RAYÉ – Adjoint à l'Habitat, Logement et Cadre de Vie : Il y a le choc de la première vue.<br />

Moi, personnellement, il ne me dérange pas – bien au contraire – et même si on doit donner des<br />

explications sur ce logo, ce sera bien puisque cela permettra de conter l'Histoire de <strong>Carros</strong>.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : (s'adressant à<br />

Sylvie BÉZIS) Ce qui serait bien, ce serait que lors de la publication d'un prochain bulletin<br />

municipal affichant ce nouveau logo, que vous le décliniez dans le détail, un peu comme vous l'avez<br />

fait ce soir devant cette assemblée. Consacrez une page ou deux à cette volonté de transformer les<br />

choses et ensuite, tout le monde va s'approprier ce nouveau logo.<br />

Anne ALUNNO – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Ne peut-on pas, dans la représentation de ces 3<br />

quartiers, créer aussi une dynamique ? Un mouvement, quelque chose qui ne soit pas figé, qui<br />

bouge – je ne sais pas trop comment – et faire en sorte que ces 3 entités ne soient pas ainsi côte à<br />

côte sans esprit de dynamique.<br />

Dominique FLAVIN-COHEN – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Il est vrai qu'il faut être <strong>Carros</strong>sois pour<br />

comprendre ce que ce logo veut dire avec ces 3 points ; je ne suis pas sûre que quelqu'un d'extérieur<br />

puisse avoir la moindre idée du symbole évoqué.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Oui hé bien il<br />

suffit de l'expliquer, comme je le disais tout à l'heure. Encore une fois, si c'est pour dessiner une<br />

fraise, un château et une tour, ce n'est même pas la peine…<br />

François-Xavier NOAT – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Pour ce qui est de la stylisation – les goûts et les<br />

couleurs peuvent être discutés – lorsque je siège à N.C.A., de tous les drapeaux et de tous les logos<br />

des différentes Communes, nous avons déjà, avec l'ancien logo, le plus moderne et de très loin…<br />

Ceci pour l'anecdote mais ma vraie question est : quel est le coût de la mise en place de cette<br />

nouvelle charte ?<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Il n'y aura pas<br />

de coût supplémentaire puisqu'on a expliqué que, progressivement, on allait épuiser nos stocks avec<br />

l'ancien logo et les nouvelles commandes se feront avec la nouvelle charte.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 6/102


Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : Les stocks de papier, notamment, avaient été<br />

prévus jusque fin <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11. Pour ce qui est des textiles (t-shirts des services des Sports et<br />

Espaces Verts) on ne va pas les jeter ; les renouvellements, en temps voulu, se feront alors avec le<br />

nouveau logo.<br />

Claude RENAUDO – Adjointe à la Culture, Vie Associative et Animation dans la Ville : Je<br />

trouve un peu dommage de rester dans le clivage des 3 zones. J'espérais avoir un logo avec une<br />

seule entité, c'est cela qui me gêne et je reconnais que ces 2 barres verticales me font penser à du<br />

béton. Par ailleurs, il est vrai que, à part cela, cette courbe de dynamique est magnifique, mais nous<br />

qui travaillons sur la transversalité des lieux, à faire en sorte de travailler ensemble, je pense que là,<br />

on repousse encore un peu les choses et je trouve cela dommage.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Je peux<br />

comprendre votre sentiment mais il y a une réalité qui s'impose à tous : les 3 zones sont bien<br />

distinctes l'une de l'autre… Je pense que dans 6, 7 ou 10 ans, Sylvie pourra nous proposer un<br />

prochain logo qui annihilera ce type de clivage entre les 3 secteurs mais pour l'heure, cela reste une<br />

réalité même si on essaie – et on a réussi, je pense, assez fortement – à assurer cette mixité entre les<br />

quartiers. Maintenant, je n'ai pas l'impression que ce logo mette en exergue cet antagonisme entre<br />

ces quartiers… Au contraire, ils sont côte à côte, proches et la Commune est bien constituée ainsi…<br />

Antoine D'AQUINO – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Ce nouveau logo me plaît, dans le sens où il montre<br />

une certaine modernité et qu'on veut aller de l'avant mais je pense que ce qu'a dit Madame<br />

RENAUDO m'interpelle et je me demande s'il n'y aurait pas, par un sigle déterminé, par un petit<br />

graphisme, le moyen de lier les 3 barres.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 7/102


Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Je vais relativiser un peu ma première impression<br />

de tout à l'heure et surtout, défendre le travail qui a été fait par le Service Communication qui est<br />

cohérent. Au niveau de la démarche, il y a une vraie réflexion derrière et on aboutit à ce logo qui est<br />

ce qu'il est, mais est, dans tous les cas, cohérent. Un logo, c'est un ensemble ; je crois qu'on ne peut<br />

pas demander aux personnes qui ont travaillé dessus, de le modifier chacun à sa manière. Donc, on<br />

est d'accord pour être en rupture et on l'assume – ce qui est tout à fait légitime et d'ailleurs, peutêtre<br />

que moi aussi, à leur place, j'aurais imaginé et accepté cette rupture finalement – mais on ne<br />

peut pas leur demander de refaire quelque chose, à partir de ce qu'ils ont montré. Sur le fait que ce<br />

logo soit cohérent avec l'image que l'on souhaite donner, je dirais, sur mes premières impressions<br />

qu'il ne l'est pas tout à fait, mais cela reste discutable. D'un point de vue esthétique, ensuite, il est<br />

très beau et lorsqu'il est mis en situation – casquette, t-shirt, etc… – j'avoue qu'il a de l'allure. Enfin,<br />

on peut dire qu'il est distinctif car on se différencie complètement par rapport aux logos d'autres<br />

villes. Je pense qu'il remplit, en somme, les qualités d'un logo – même si le premier critère reste<br />

discutable – et qui plus est, on ne peut pas demander de refaire du détail, cela n'a pas de sens. Ou<br />

bien on l'accepte, on l'assume et on le défend, ou bien on revoit complètement la copie.<br />

Élise DARAGON – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Je pensais qu'on pouvait peut-être reprendre l'idée de<br />

l'ombre grisée et la reproduire sous les 3 entités, servant ainsi de reliure entre elles.<br />

Sylvie BÉZIS – Responsable du service Communication : Pour arriver à un logo comme celui-ci, cela<br />

vous paraît, peut-être, n'être juste que 3 points et une ombre mais cela nous a pris des mois…<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Je vous<br />

demande de l'accepter dans l'esprit et voir s'il y a, éventuellement, possibilité de légères<br />

modifications pour relier les 3 secteurs. J'ai un respect indéfinissable pour le village et notre<br />

château, mais ce n'est pas tout <strong>Carros</strong>. Ne pas y insérer la Zone Industrielle consistait à présenter un<br />

logo incomplet. On va essayer, mais on ne vous garantit rien, d'améliorer ce logo pour tenir compte<br />

des observations qui ont été formulées ce soir autour de cette table.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 8/102


Estelle BORNE – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Ce qui aurait été bien, cela aurait été d'en choisir un<br />

parmi 3 ou 4, parce que là, on n'a pas le choix : c'est celui-ci ou rien…<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Sylvie,<br />

revenez le mois prochain et proposez les 2 ou 3 moutures restées dans vos tablettes… Ou bien, sans<br />

revenir, donnez-moi les documents et je les transmettrai aux collègues. En fait, j'aimerais que vous<br />

me donniez, pour le mois prochain, un document qui exprime le cheminement de votre réflexion.<br />

S'agissant d'une information, il n'y a pas de vote<br />

PERSONNEL COMMUNAL<br />

<br />

Convention de formation professionnelle continue<br />

Pierre DEMARQUE – Adjoint à la Communication, Protocole et Personnel<br />

Monsieur le Maire informe le conseil municipal de la demande faite par le service des Ressources<br />

Humaines du besoin de formation professionnelle afin d’appliquer la loi n°<strong>20</strong>10-1330 du<br />

9 novembre <strong>20</strong>10 portant réforme des retraites.<br />

Le Président de l'ADIAJ propose donc que l’agent en charge des retraites et des validations de<br />

service du service des Ressources Humaines puisse suivre un stage de formation concernant ‘ la<br />

retraite du régime général de la Sécurité Sociale et retraites complémentaires IRCANTEC,<br />

ARRCO-AGIRC’ organisé par l’Association pour le Développement de l’Information<br />

Administrative et Juridique le jeudi 21 <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 à CAGNES SUR MER.<br />

Pour ce faire, une convention doit être établie afin de préciser les relations contractuelles entre<br />

l’ADIAJ, organisme de formation et la commune de CARROS.<br />

Il précise que le montant de la prestation a été négocié, et s’élève à 151.88 €<br />

Le Conseil <strong>Municipal</strong> doit :<br />

- Approuver la convention de prestations de services à signer avec l’Association pour le<br />

Développement de l’Information Administrative et Juridique, comme jointe en annexe.<br />

- Autoriser Monsieur le Maire ou un de ses représentants délégataires à signer toutes les<br />

pièces nécessaires à ce dossier.<br />

- Approuver les crédits nécessaires à la dépense qui seront inscrits au Budget Principal <strong>20</strong>11<br />

de la commune de CARROS.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 9/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 10/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 11/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 12/102


FINANCES COMMUNALES<br />

<br />

Débat sur les Orientations Budgétaires <strong>20</strong>11<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur<br />

1. PRÉAMBULE<br />

Si l’action des collectivités locales est principalement conditionnée par le vote de leur budget<br />

annuel, leur cycle budgétaire est rythmé par la prise de nombreuses décisions. Le débat<br />

d’orientations budgétaires constitue la première étape de ce cycle.<br />

1.1 Les objectifs du débat d’orientations budgétaires<br />

Ce débat permet à l’assemblée délibérante :<br />

o de discuter des orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront affichées<br />

dans le budget primitif,<br />

o d’être informée sur l’évolution de la situation financière de la collectivité.<br />

Il donne également aux élus la possibilité de s’exprimer sur la stratégie financière de la<br />

collectivité.<br />

1.2 Les obligations légales du débat d’orientations budgétaires<br />

La tenue du D.O.B. est obligatoire dans les régions, les départements, les communes de<br />

plus de 3.500 habitants, leurs établissements publics administratifs et les groupements<br />

comprenant au moins une commune de plus de 3 500 habitants (articles L 2312-1 – L<br />

3312-1–L4311-1 et L 5211-26 du Code Général des Collectivités Territoriales).<br />

2. UN CONTEXTE NATIONAL DEFAVORABLE<br />

L’élaboration du budget primitif <strong>20</strong>11 s’inscrit dans un contexte national défavorable. La crise<br />

financière et économique qui frappe, parmi d’autres, notre Pays, a des conséquences néfastes<br />

sur le budget des collectivités locales se traduisant :<br />

2.1 Par une baisse des interventions de l’Etat<br />

Disparition progressive des subventions,<br />

Erosion de la dotation globale de fonctionnement (D.G.F.). Celle-ci s’élevait à<br />

1.949.000 € en <strong>20</strong>09, 1.965.000 € en <strong>20</strong>10, somme identique en <strong>20</strong>11. En trois ans, la<br />

progression de cette dotation est donc de + 0,6 % alors que durant la même période,<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 13/102


l’inflation s’évalue à + 6%. En euros constants, notre collectivité enregistre donc une<br />

baisse de la D.G.F. de 106.000 € (1 949 000 € x (6% - 0,6%)),<br />

La dotation de solidarité urbaine atteignait 140.000 € en <strong>20</strong>07, puis a été ramenée à<br />

67.000 € en <strong>20</strong>08 pour, enfin, être supprimée à compter de <strong>20</strong>09,<br />

Le brusque décrochage des droits de mutation a entraîné une perte de recettes<br />

considérables (<strong>20</strong>08 : 900.000 € - <strong>20</strong>09 : 300.000 € - <strong>20</strong>10 : 360.000 €). Il paraît<br />

raisonnable de n’inscrire que 400.000 € en recettes en <strong>20</strong>11.<br />

La réforme de la fiscalité se traduira par une stagnation du produit encaissé par les<br />

collectivités locales. En ce qui nous concerne la vertu principale de la taxe<br />

professionnelle se situait dans le caractère dynamique de ses bases. De plus, il était<br />

possible de peser sur son taux. Or, en <strong>20</strong>10, année de transition en la matière, <strong>Carros</strong>,<br />

via N.C.A., a perçu une compensation relais correspondant au montant de la T.P. au titre<br />

de <strong>20</strong>09, soit un manque à gagner supérieur à 600 000 €. En <strong>20</strong>11, la fiscalité se<br />

trouvera profondément modifiée. La loi de finances <strong>20</strong>10 a supprimé la Taxe<br />

Professionnelle en vigueur depuis 1975 et lui a substitué la C.E.T. (Contribution<br />

Economique Territoriale). Les communes et leurs E.P.C.I., à partir de <strong>20</strong>11,<br />

bénéficieront des impositions suivantes :<br />

Taxe d’habitation<br />

Taxe foncière sur les propriétés bâties<br />

Taxe foncière sur les propriétés non bâties<br />

Et concernant la C.E.T., (perçue par N.C.A.), la cotisation foncière des entreprises<br />

(C.F.E.) correspond à l’ancienne part foncière de la Taxe Professionnelle. En outre, il<br />

convient de rajouter 26,5 % de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises<br />

(C.V.A.E.) assise sur leurs chiffres d’affaires et enfin une part de l’imposition<br />

forfaitaire sur les entreprises de réseaux (I.F.E.R.).<br />

La C.F.E., désormais, ne constitue plus que le seul volet fiscal sur lequel les collectivités<br />

locales peuvent faire évoluer le taux, devenant ainsi de plus en plus dépendantes des dotations<br />

de l’Etat qui stagnent, voire régressent, alors que leurs dépenses courantes progressent de 3 à<br />

4 % par an.<br />

2.2 Par des dépenses incompressibles en hausse<br />

Les charges de personnel et assimilé (50 % des dépenses de fonctionnement)<br />

subissent une hausse mécanique de 3 à 4 % par an (glissement vieillesse et<br />

technicité).<br />

La restauration scolaire (500.000 €) doit répondre à une triple exigence : hausse du<br />

prix des produits alimentaires, amélioration de la qualité des repas, introduction de<br />

produits « bio » dans les menus sensiblement plus chers que les produits<br />

traditionnels.<br />

Le poste énergies (électricité, gaz, carburants, etc.) est en constante progression<br />

malgré les économies engagées, le développement des énergies renouvelables, la<br />

rationalisation du parc automobile, etc.<br />

L’action sociale (C.C.A.S., associations caritatives, etc.) doit faire face aux<br />

difficultés grandissantes de la population.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 14/102


3. UNE SITUATION LOCALE CONFLICTUELLE<br />

Après son retrait de la C.C.C.A. le 29 juillet <strong>20</strong>09, <strong>Carros</strong> a adhéré à N.C.A. le 22 septembre<br />

<strong>20</strong>09. Cette double décision est donc intervenue en plein exercice budgétaire.<br />

S’appuyant sur un vide juridique consternant (seul un protocole d’accord entre les deux parties<br />

peut permettre d’arrêter le montant de la répartition de l’actif financier de l’E.P.C.I.), la<br />

C.C.C.A. n’a toujours pas versé le solde de l’attribution de compensation (1.758.9<strong>20</strong> €) et de la<br />

dotation de solidarité (1.183.890 €), évidemment inscrit dans notre budget <strong>20</strong>09, et ce, malgré<br />

les injonctions préfectorales.<br />

De plus, les recettes provenant du produit de la T.P. et de la T.E.O.M. sur la période allant du<br />

22 septembre au 31 décembre <strong>20</strong>09 s’élevant à 3.956.880,84 € logiquement dues à N.C.A., ont<br />

été conservées par la C.C.C.A. Les conséquences financières pour la ville sont conséquentes :<br />

- Non-encaissement des montants des conventions de gestion provisoire N.C.A./Commune de<br />

<strong>Carros</strong> couvrant la période précitée inscrits dans le budget primitif <strong>20</strong>10.<br />

Fonctionnement (personnel transféré, etc.)……..480.000 €<br />

Investissements (voirie, etc.)………………………….….675.000 €<br />

Soit :…………………………………………………..……….… 1.155.000 €<br />

- Réclamation par la C.C.C.A. de :<br />

La somme de 445.000 € correspondant au montant des conventions de gestion<br />

provisoire couvrant la période du 29 juillet, date du retrait de <strong>Carros</strong> de cet E.P.C.I. au<br />

31 décembre <strong>20</strong>09 (Médiathèque, Château, etc.) alors que le produit de la T.P. qu’il a<br />

conservé est censé couvrir les dépenses de l’année.<br />

La somme de 163.000 € relative à la collecte des ordures ménagères pour la même<br />

période alors que l’E.P.C.I. a conservé la totalité du produit annuel de la T.E.O.M.<br />

provenant des foyers fiscaux carrossois.<br />

- Un rappel pour clore ce chapitre : la Commune de <strong>Carros</strong> a intégré, dans ses effectifs, 49<br />

agents (48 prévus dans l’arrêté préfectoral) représentant 73 % de la masse salariale (70 %<br />

prévus dans ce même arrêté) se traduisant par 1,3 millions d’euros, chaque année, de masse<br />

salariale supplémentaire alors que, juridiquement, elle n’avait aucune obligation en la<br />

matière (art. L5211-19 et 5211-25-1) du Code Général des Collectivités Territoriales.<br />

4. LES GRANDES ORIENTATIONS BUDGETAIRES <strong>20</strong>11<br />

Naturellement, le budget primitif <strong>20</strong>11 devra intégrer les données comptables précitées.<br />

Ainsi, fortement marqué par un environnement économique défavorable et un contentieux<br />

financier l’opposant à la C.C.C.A., toujours latent, ce budget s’articulera autour des<br />

fondamentaux suivants :<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 15/102


Poursuite de la maîtrise des dépenses de fonctionnement<br />

Ralentissement des dépenses d’investissement<br />

Baisse de la fiscalité locale<br />

Epargne brute acceptable<br />

Diminution du recours à l’emprunt<br />

Maîtrise des dépenses de fonctionnement<br />

- La section fonctionnement s’équilibrera autour de 25 à 26 millions d’euros. L’épargne<br />

brute se situera dans une fourchette allant de 1,5 à 2,5 millions d’euros.<br />

En dépenses : le chapitre « rémunération du personnel et assimilés atteindra 12,5<br />

millions d’euros, soit environ 50 % de la section.<br />

La politique du non-remplacement systématique des agents quittant notre<br />

collectivité (départs à la retraite, départs volontaires, etc.) sera prolongée.<br />

Néanmoins, les engagements pris en matière de réduction du nombre d’emplois<br />

précaires et de revalorisation du régime indemnitaire, initiée en <strong>20</strong>10, seront<br />

respectés.<br />

Seule la Police municipale bénéficiera du renforcement de ses effectifs avec le<br />

recrutement d’un agent supplémentaire.<br />

Le niveau d’intervention de la ville en direction des affaires sociales (C.C.A.S. :<br />

500.000 €) et du tissu associatif (1.400.000 €), facteur essentiel de cohésion et<br />

d’intégration, restera au minimum identique à celui de <strong>20</strong>10.<br />

La Politique de la Ville (voir tableau en annexe) verra tous ses dispositifs<br />

maintenus et disposera d’une enveloppe d’au moins 1<strong>20</strong>.000 €. En matière<br />

d’habitat, la ville accompagnera le projet « d’HABITAT 06 ». Ce bailleur social<br />

vient de se porter acquéreur de 24 logements non conventionnés appartenant à la<br />

Société PARLONIAM. Il prévoit de les transformer en logements à usage social<br />

locatif (P.L.U.S. et P.L.A.I.). Dans cette opération de 3,6 millions d’euros<br />

nécessitant 1,1 million d’euros de travaux, la participation de la ville s’élèvera à<br />

1<strong>20</strong>.000 €.<br />

En recettes : les contributions directes (5.000.000 d’euros), la dotation de<br />

compensation et de solidarité (10.500.000 €), les droits de mutation (400.000 €), la<br />

dotation globale de fonctionnement (1.960.000 €), les subventions de la Région, du<br />

Département, de la C.A.F., etc. (2.000.000 d’euros) constitueront l’essentiel du<br />

produit.<br />

Ralentissement des dépenses d’investissement<br />

Tout au long de ces dernières années, la Commune s’est résolument engagée dans des<br />

investissements lourds visant à améliorer la qualité de l’habitat social (réhabilitation du<br />

parc H.L.M. et des copropriétés dégradées), la qualité de vie (projet urbain), à étendre<br />

l’offre en matière de stationnement gratuit (parking avenue des Cigales, etc.), à compléter<br />

sa panoplie d’équipements structurants (complexe Médiathèque, écoles, Château, salle<br />

Ecovie, halle des sports, parc forestier, etc.)<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 16/102


Parallèlement, elle s’est attachée à entretenir son patrimoine (stade, piscine, gymnase,<br />

écoles, Forum Jacques Prévert, bâtiments publics, voirie, etc.) et à étendre son réseau<br />

d’assainissement collectif (700.000 €/an).<br />

Cette étape a été franchie et il convient, désormais, de revenir à un niveau<br />

d’investissement comparable à celui des communes de la même strate démographique.<br />

Hors dette, il est prévu d’inscrire 5 millions d’euros de dépenses auxquels s’ajoutent 1,5<br />

million d’euros de travaux financés par N.C.A. (voirie, assainissement, éclairage public,<br />

etc.)<br />

En dépenses : Il s’agira prioritairement :<br />

De terminer la construction du Centre social (800.000 €)<br />

D’assurer l’entretien du bâti existant (piscine, stade, écoles, bâtiments publics pour<br />

2 millions d’euros), de nos jardins et espaces publics (300.000 €)<br />

De créer de nouveaux lieux de vie (<strong>20</strong>0.000 €)<br />

D’étendre le système de vidéo protection (<strong>20</strong>0.000 €)<br />

De terminer la mise aux normes du Centre d’activités de la Grave (150.000 €)<br />

De poursuivre les aménagements du parc de la villa Barbary (150.000 €) et du parc<br />

forestier (50.000 €)<br />

De consacrer des crédits (300.000 €) pour sortir les terrains de la Tourre de la Zone<br />

inondable<br />

De poursuivre les travaux d’extension du cimetière (300.000 €)<br />

D’aménager cinq logements (Maison CAPEL, ancien presbytère) et une résidence<br />

d’artistes (maison JEOFFRET (400.000 €)<br />

De lancer les études pour la réfection de la piste d’athlétisme et la création d’un<br />

petit bassin à proximité de la piscine (50.000 €)<br />

Divers (voiries privées, etc.) (100.000 €)<br />

Via N.C.A., l’assainissement (route de la Grave, etc.), la voirie (Téréhentine, etc.),<br />

l’éclairage public (basse consommation), la signalisation verticale et horizontale<br />

mobiliseront 1,5 million d’euros de crédits.<br />

Par ailleurs, des crédits spécifiques sont prévus pour l’aménagement de la zone<br />

« 30 » (avenue des Cigales, centre ville, etc.) et pour l’aménagement de la R.D.1 au<br />

droit de l’opération « Le Castel village ».<br />

En recettes : Le F.C.T.V.A. (1 million d’euros), les subventions (1 million d’euros),<br />

l’excédent de fonctionnement capitalisé et l’excédent reporté (3 millions d’euros), la<br />

vente du patrimoine « passif » (1 million d’euros) et éventuellement l’emprunt<br />

assureront l’équilibre de la section.<br />

Baisse de la fiscalité locale<br />

- Malgré une situation très tendue, il est envisagé une baisse de 3 % des taux de la T.H.,<br />

F.B., F.N.B.<br />

- La C.T.E. (votée par N.C.A.) ne subira aucune augmentation.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 17/102


- Le taux de la T.E.O.M. fixé par N.C.A. est inférieur à celui de la C.C.C.A. (10,9 %<br />

contre 11, 68 %), soit une baisse de : 6,6 %.<br />

- Les services (tarif cantine, abonnements, C.L.S.H., etc.) ne subiront aucune évolution<br />

notable.<br />

- Le stationnement demeurera gratuit.<br />

- Le prix de l’eau, (volume facturé semestriel de 73 m3) en raison de l’augmentation de<br />

la taxe d’assainissement progresse de : 3,<strong>20</strong>%<br />

Une épargne brute acceptable<br />

Le niveau d’épargne, acceptable, qui constitue la clef de voûte en matière de gestion des<br />

deniers publics, est altéré en raison des vicissitudes évoquées plus haut. Il s’agit d’une<br />

situation conjoncturelle qui ne doit donc pas affecter notre confiance quant à l’état de<br />

santé de nos finances.<br />

La marge brute d’autofinancement qui, en fourchette basse atteindra 1,5 million d’euros<br />

et 2, 5 millions d’euros en fourchette haute, doit rapidement progresser.<br />

L’objectif consiste à ramener le ratio de désendettement entre 7 et 8 ans en <strong>20</strong>12 et entre<br />

6 et 7 ans en <strong>20</strong>13, ce qui positionnera CARROS parmi les communes les plus vertueuses<br />

en matière d’orthodoxie financière, dans la strate des villes de 10 à <strong>20</strong>.000 habitants.<br />

Diminution du recours à l’emprunt<br />

Soutenus par des taux d’intérêt historiquement bas, les emprunts massifs contractés par la<br />

ville ces dernières années pour faire face aux besoins structurels et émergeants ont constitué<br />

une formidable opportunité puisqu’ils n’ont en rien affecté l’épargne brute.<br />

Durant la période <strong>20</strong>11-<strong>20</strong>14, le ralentissement des investissements va conduire la ville à<br />

moins recourir à l’emprunt. La doctrine consiste à n’emprunter chaque année que 80 % du<br />

capital remboursé.<br />

<strong>Carros</strong> n’a pas contracté d’emprunt en <strong>20</strong>10. L’encours de sa dette s’élevait à 25,2 millions<br />

d’euros fin <strong>20</strong>10, il sera de 24 millions d’euros fin <strong>20</strong>11 (soit une baisse de 5 %) et de 22<br />

millions d’euros en <strong>20</strong>12 hors emprunts nouveaux.<br />

- Simulation encours de la dette/coefficient de solvabilité :<br />

<strong>20</strong>11 : Encours de la dette : 24 millions d’euros – épargne brute 2,5 millions d’euros, soit<br />

coefficient de solvabilité de 24 : 2,5 = 9,6 années.<br />

<strong>20</strong>12 : Encours de la dette : 22 millions d’euros – épargne brute 3 millions d’euros, soit<br />

coefficient de solvabilité de 22 : 3 = 7,3 années.<br />

<strong>20</strong>13 : Encours de la dette 21 millions d’euros – épargne brute 3,5 millions d’euros, soit<br />

coefficient de solvabilité de 21 : 3,5 = 6 années.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 18/102


5. CONCLUSION<br />

Face à une crise économique sans précédent, les collectivités locales, comme nos concitoyens,<br />

éprouvent les pires difficultés à équilibrer leur budget. En raison du contexte local, <strong>Carros</strong> subit une<br />

double peine qui l’oblige à la plus grande des vigilances afin de maintenir les équilibres<br />

fondamentaux de son budget.<br />

Si un niveau acceptable de son endettement et une épargne brute satisfaisante sont des préalables, il<br />

est exclu qu’elle remette en cause sa politique en direction de l’école, des affaires sociales, du sport,<br />

de la culture, son action en matière de sécurité, de prévention de la délinquance, et d’amélioration<br />

du cadre de vie. Il est, en outre, envisagé une plus grande synergie entre le C.F.A. et la Ville sur le<br />

dossier emploi-formation et une impulsion nouvelle en matière de développement touristique.<br />

Bien entendu, <strong>Carros</strong> devra mener à bien ces actions en prenant en compte une baisse constante de<br />

la pression fiscale initiée en <strong>20</strong>10.<br />

La quadrature du cercle à laquelle je vous convie est difficile mais motivante. Je vous invite à<br />

relever ce défi.<br />

6. ANNEXES JOINTES<br />

Les actions <strong>20</strong>11 du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (C.U.C.S.)<br />

Le tableau de bord des finances communales<br />

Encours de la dette <strong>20</strong>09-<strong>20</strong>12 (sans emprunts nouveaux)<br />

Evolution de la fiscalité locale<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Monsieur le Maire, nous vous avons écouté avec<br />

beaucoup d'attention. Sans polémiquer, vous avez fait référence à un article dans lequel – si vous en<br />

aviez lu la totalité – il était précisé "une baisse de 3% de la taxe d'habitation". Les chiffres – nous ne<br />

l'avons pas inventé, cela vient d'ailleurs de l'un de vos services – qui annonçaient l'hypothèse d'une<br />

baisse de 3% du taux de la taxe d'habitation, ne sont pas exacts ; ce n'est pas ce qui a été réalisé<br />

puisque la baisse porte sur la totalité des taux et pas seulement sur celui de la taxe d'habitation…<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Si j'ai dit des<br />

sornettes dans un édito – cela peut arriver et cela m'arrive souvent d'ailleurs – il faut me le dire et<br />

me donner la liste précise…<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : D'accord Monsieur le Maire, on fera dans les deux<br />

sens.<br />

Franck BROCK – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Oui mais on n'a pas la place pour s'exprimer…<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 19/102


Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Oui, il a raison parce que ce mois-ci, on a eu une<br />

erreur de la part du service Communication. Lorsque j'ai envoyé notre article, on nous a annoncé<br />

que nous avions 240 mots pour nous exprimer. J'ai été surpris puisque, jusque là, nous avions 360<br />

mots pour cela. Il s'est avéré, en définitive, que c'était une erreur de leur part.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Si vous avez<br />

besoin de 500 mots, 600, 700, pour énumérer toutes les hérésies que je prononce, je vous les<br />

accorde et je ferai en sorte que <strong>Carros</strong> Info s'y attache.<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Oui mais on a autre chose à faire. Monsieur le<br />

Maire, on a corrigé chacun de son côté et on va rester sur vos Orientations Budgétaires et juste vous<br />

exprimer comment on se positionne par rapport à celles-ci.<br />

Sur le diagnostic je ne n'y reviendrai pas. Sur les orientations, on ne peut pas être contre celles que<br />

vous avez exprimées puisque la plupart d'entre elles correspond à ce que nous avions prévu, nous,<br />

dans le cadre de notre projet municipal, à savoir la maîtrise des dépenses de fonctionnement, le<br />

ralentissement des investissements, une maîtrise, voire une baisse de la pression fiscale, une<br />

réduction de l'endettement, etc… Ces points qui étaient les nôtres, vous en parlez également donc<br />

on ne va pas se positionner contre, évidemment.<br />

Après, une politique, ce n'est pas simplement des chiffres, c'est aussi une politique sur certains<br />

secteurs qui font que l'on a quelques différences. Sur les points que vous venez d'évoquer, il n'y en a<br />

pas. Un dossier qui nous tient vraiment à cœur est celui de la santé qui avait un peu été balayé d'un<br />

revers de main et qui, finalement, est revenu. Je remercie d'ailleurs l'Adjointe à la Solidarité qui<br />

avait repris ce dossier et qui semblait s'y intéresser, voire, le faire évoluer, mais je vois qu'il ne<br />

figure pas du tout dans ces orientations.<br />

En somme, on est plutôt favorables à vos grandes orientations aujourd'hui, mais il reste quelques<br />

secteurs en suspens. On verra, au moment du vote du Budget, quelle sera notre position.<br />

Myriam JEAN-DRUON – Adjointe aux Affaires Sociales et Solidarité : En matière de santé, ces<br />

orientations seront évoquées lors du Conseil d'Administration du CCAS puisque cela relève du<br />

Conseil d'Administration. Cela sera abordé dans le cadre de l'Atelier Santé Ville.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Mais rien<br />

n'empêche, en effet, de l'aborder en séance du Conseil <strong>Municipal</strong>…<br />

Myriam JEAN-DRUON – Adjointe aux Affaires Sociales et Solidarité : Oui, mais cela doit être<br />

d'abord validé, en amont, par le Conseil d'Administration.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Le Centre de<br />

Santé est un projet qui va se faire, qui est utile sur un territoire où il n'y a pas de médecins, où les<br />

choses se passent difficilement. A <strong>Carros</strong>, là où il y a 14 ou 15 médecins, 50 infirmières libérales, 4<br />

ou 5 pharmacies, cela peut se faire mais à la seule condition qu'il y ait adhésion du corps médical.<br />

Or – Monsieur SCIBETTA le sait bien parce qu'il a été un long moment dans la Majorité – on n'a<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 <strong>20</strong>/102


jamais pu atteindre cet objectif, parce que les médecins n'en veulent surtout pas... Pour des raisons<br />

qui les concernent… Je ne dis pas que la situation est idéale mais dès qu'il n'y a pas adhésion, cela<br />

ne marche pas. Même des médecins venus de Nice, avec la ferme intention de convaincre le corps<br />

médical <strong>Carros</strong>sois d'adhérer, ont fait choux blanc… Je n'ai pas le pouvoir d'obliger les professions<br />

libérales à se plier à une volonté municipale, quelle qu'elle soit. Donc, Monsieur SCIBETTA<br />

ressasse ce dossier à chaque fois qu'il en a l'occasion mais je souris doucement car il a été mon<br />

Premier Adjoint pendant de nombreuses années, a mis toute son énergie à essayer de monter ce<br />

projet et n'a jamais abouti… S'il me demande, aujourd'hui, de relancer le dossier, c'est simple, je ne<br />

le ferai pas. Je sais que cela ne marchera pas et je n'ai donc pas envie de perdre mon énergie pour<br />

des objectifs que je ne pourrai pas atteindre.<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Sur le diagnostic, je suis d'accord avec vous, on ne<br />

peut pas obliger les médecins, effectivement, à assurer des gardes s'ils ne le souhaitent pas. C'est<br />

parce qu'on a le même diagnostic qu'on a envisagé cette solution. Le Centre de Santé ne consiste<br />

pas à obliger les médecins à faire des gardes, il n'y a pas non plus l'idée d'obliger des spécialistes à<br />

venir s'installer à <strong>Carros</strong>. On a simplement fait un constat : on a un problème de garde à <strong>Carros</strong> et<br />

on n'a pas suffisamment de spécialistes. Evidemment, pour certaines spécialités, ce ne sera pas<br />

rentable pour elles. Par ailleurs, la troisième problématique touche le tiers-payant, c'est-à-dire que<br />

lorsqu'on va voir un spécialiste, il y a toujours des dépassements d'honoraires. Donc, face à ces<br />

constats, on pense qu'on a trouvé une formule – que je n'avais pas envisagée à l'époque, je le<br />

reconnais – qui est celle de la création d'une structure telle qu'un Centre de Santé. Ce Centre aurait<br />

pour but de répondre à certain nombre d'objectifs. Ce qui est encore plus intéressant est que l'État,<br />

d'une part, a évolué sur cette question, puisqu'il y a des possibilités de financement, mais également<br />

– et cela à ma grande surprise il y a peu de temps – la Région qui devient financeur de ce type de<br />

structure. Ce n'est pas une vue de l'esprit ; je pense qu'il y a des besoins et ce n'est pas quelque<br />

chose qui coûtera cher Monsieur le Maire, je vous assure. On a fait des estimations, y compris sur le<br />

coût de fonctionnement et c'est quelque chose de tout à fait réaliste, qui va apporter énormément à<br />

notre population, sans que la Commune se mette en péril financièrement.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : On pourra<br />

entamer un débat sur le sujet…<br />

Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Mais quand vous le souhaitez Monsieur le Maire.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : La Région<br />

subventionne ce type de structure, là où il y a désertification en matière de soin… Or, ce n'est pas le<br />

cas ici car nous avons pléthore de médecins. Qui plus est, un centre de santé ne peut voir le jour<br />

que s'il y a adhésion des médecins et ici, à <strong>Carros</strong>, il n'y a pas une réticence mais une farouche<br />

opposition de leur part. De plus, la loi les autorise à sous-traiter leurs gardes et c'est donc S.O.S.<br />

MÉDECINS qui prend cette charge. Partant de là, je ne peux pas aller contre la loi…<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 21/102


Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Vous savez Monsieur le Maire, l'enquête que nous<br />

avons faite auprès des médecins n'a pas recueilli d'avis aussi catégoriques que vous nous le dites.<br />

On avait l'impression, nous aussi, que la majorité des médecins étaient défavorables et il s'avère que<br />

c'est faux. La majeure partie d'entre eux est favorable à ce genre de structure, telle qu'on l'avait<br />

imaginée, même si 2 ou 3 étaient contre, par principe. Alors, ils sont favorables, à condition qu'on<br />

ne les oblige pas à faire des gardes, c'est sûr, mais ne sont donc pas opposés.<br />

Christine CHARLES – PREMIERE ADJOINTE : Pour être tout à fait honnête, nous avons eu des<br />

difficultés avec les différents coordonnateurs de l'Atelier Santé Ville. Ma collègue n'a pas eu de<br />

chance parce que le dossier a pris du retard avec un personnel qui n'était pas compétent et qui,<br />

depuis, n'est plus dans nos murs… Ceci n'excuse pas le retard sur l'Atelier Santé Ville mais au<br />

moins l'explique. D'autre part, ce dossier santé, il ne faut pas croire qu'on l'ait laissé de côté.<br />

Madame JEAN-DRUON et moi-même avons pris contact avec la MGEN et nous sommes donc en<br />

train de réfléchir à la mise en place d'une convention entre le centre mutualiste et le CCAS afin que<br />

les personnes les plus défavorisées n'aient pas à payer de dépassements et aient toute la gamme des<br />

spécialistes à leur disposition. C'est déjà un premier point qui peut répondre aux besoins de la<br />

population, cela n'enlève pas le problème des gardes, certes, mais je trouve que cela est déjà une<br />

belle avancée quand nous aurons signé cette convention.<br />

La deuxième chose concerne l'Agence Régionale de Santé qui financerait une Maison de Santé.<br />

Effectivement, elle ne finance pas quand on se trouve dans une zone desservie comme la nôtre. Elle<br />

donne son aval sur l'ouverture des maisons de retraite et des EPAD. Dans le projet Ghisoni, on a<br />

inclus, en plus du projet de crèche, une maison de retraite ; sachez qu'à l'heure actuelle, on a des<br />

difficultés pour savoir si on a tout simplement le droit d'ouvrir cet établissement et à plus forte<br />

raison de le construire. Tout dépend maintenant, non pas du schéma directeur du Conseil Général<br />

au niveau de la santé, mais de l'ARS qui est en train, à ce jour, de mettre son plan en place. Tout<br />

ceci pour vous dire que ce n'est pas du tout évident d'implanter là où l'on veut…<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Ce n'est pas<br />

le débat de ce soir…<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 22/102


Christine CHARLES – PREMIERE ADJOINTE : Ce n'est pas le débat de ce soir mais il est important<br />

de remettre aussi les choses dans leur contexte véritable…<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : On fera un<br />

débat sur le sujet. Moi je crois que là où on a intérêt de se battre, c'est d'installer, dans le cadre de<br />

l'OIN, un hôpital dans la Plaine du Var.<br />

Paul MITZNER – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Monsieur le Maire, pour revenir sur le débat<br />

d'orientations, je vous ai bien écouté. Bien entendu, vos propos, au début, sont toujours un peu les<br />

mêmes mais, pour une fois, je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu'il y ait des<br />

désengagements de toutes parts. Néanmoins, j'ai bien lu votre projet et, en ce qui nous concerne, il y<br />

a beaucoup de choses à faire. Je retiens surtout que vous continuez à maintenir une baisse des taxes<br />

et cela nous satisfait complètement, bien que la situation financière ne sera pas forcément très<br />

facile. Donc nous resterons attentifs au budget que vous allez nous proposer.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Je pense<br />

qu'on a fait le tour et ce que je voudrai, c'est répondre à une préoccupation souvent exprimée par<br />

l'Opposition et, notamment, par Monsieur SCIBETTA. Je crois qu'il est important d'imaginer, pour<br />

les 3 prochaines années, pouvoir répondre aux attentes de proximité dans les quartiers. Nous avons<br />

beaucoup réalisé – Monsieur SCIBETTA, vous étiez là quand nous avons beaucoup réalisé – et il<br />

s'agit, maintenant, d'entretenir ce patrimoine ; espaces verts, bâtiments construits, etc… J'organise,<br />

en ce moment et chaque mois, une visite surprise par quartier. J'invite, en prévenant au dernier<br />

moment, les Comités de quartier, les Services pour m'accompagner et je vais constater, de manière<br />

impromptue, directement sur place. J'ai constaté, il y a quelques temps, des situations qui n'étaient<br />

pas acceptables et je considérais que le patrimoine que nous avions construit ensemble, se délitait<br />

un peu. J'ai noté aussi, que depuis quelques temps, un effort substantiel était fourni par les services.<br />

Je dis donc qu'il faut poursuivre. J'ai d'ailleurs demandé à ce que les investissements dans les<br />

espaces verts soient conséquents, afin d'améliorer le cadre de vie de la Commune. Il y a donc cette<br />

forte volonté d'entretenir notre patrimoine qui est tout à fait acceptable pour une ville de 10 000 à<br />

15 000 habitants. Je dirais même que beaucoup nous envient ces équipements structurants.<br />

Rendez-vous donc pour le budget mais je peux vous assurer qu'il sera fidèle aux orientations, telles<br />

que je vous les ai présentées aujourd'hui.<br />

S'agissant d'une information, il n'y a pas de vote<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 23/102


Millions d'€<br />

27<br />

26<br />

25<br />

24<br />

23<br />

22<br />

21<br />

<strong>20</strong><br />

19<br />

26,2<br />

25,2<br />

ANNEXES<br />

ENCOURS DE LA DETTE <strong>20</strong>09‐<strong>20</strong>12<br />

(Sans emprunts nouveaux)<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 24/102<br />

24,0<br />

<strong>20</strong>09 <strong>20</strong>10 <strong>20</strong>11 <strong>20</strong>12<br />

Ainsi, l’encours de la dette (hors emprunts nouveaux) passe de 26,2 millions d’€ en <strong>20</strong>09 à 22 millions<br />

d’€ en <strong>20</strong>12.<br />

En quatre années, il baisse donc de 4,2 millions d’€, soit : 19 %.<br />

22,0


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 25/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 26/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 27/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 28/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 29/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 30/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 31/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 32/102


Budget ville : Décision modificative n°5<br />

Gérard BOUQUIGNAUD – Adjoint aux Finances, Commande Publique et Équipements<br />

La clôture de l’exercice <strong>20</strong>10 nécessite les ouvertures de crédits suivants :<br />

Opérations d’ordre patrimoniales :<br />

Dépenses d’investissement Recettes d’investissement<br />

Chapitre Compte Libellé Montant Chapitre Compte Libellé Montant<br />

041 <strong>20</strong>442 subvention 838.69 € 041 2182 Matériel<br />

transport<br />

de 838.69 €<br />

Opérations d’ordre de section à section :<br />

Dépenses d’investissement Recettes d’investissement<br />

Chapitre Compte Libellé Montant Chapitre Compte Libellé Montant<br />

040 2111 Réserve 1 500 € 040 21111 Réserve 1 500 €<br />

foncière<br />

foncière<br />

Dépenses de fonctionnement Recettes de fonctionnement<br />

042 675 V.N.C. des<br />

immob. cédés<br />

Le Vote est Unanime<br />

1 500 € 042 775<br />

(ordre)<br />

Budget ville : cession d’un triporteur immatriculé 747 AVC 06<br />

Produits de<br />

cession<br />

Gérard BOUQUIGNAUD – Adjoint aux Finances, Commande Publique et Équipements<br />

1 500 €<br />

Dans le cadre des entretiens des espaces verts la commune a acquis le 21 mars <strong>20</strong>02 un triporteur<br />

Piaggio immatriculé 747 AVC 06. Après près de neuf ans d’utilisation, il apparaît que compte tenu<br />

de son état de vétusté les frais de remise en état de ce cyclomoteur seraient trop importants.<br />

De ce fait, la commune a consenti à la demande de M. KEPKA Josef de lui céder à titre gratuit ce<br />

triporteur en l’état.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 33/102


CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE – Avance sur subvention <strong>20</strong>11<br />

Gérard BOUQUIGNAUD – Adjoint aux Finances, Commande Publique et Équipements<br />

Conformément au décret du 22/10/<strong>20</strong>03 et à la délibération de son conseil d’administration, le<br />

Centre Communal d’Action Sociale de <strong>Carros</strong> est doté de l’autonomie financière depuis le<br />

1/01/<strong>20</strong>06.<br />

En conséquence, pour faire face aux dépenses de début d’année, je vous propose le versement d’une<br />

avance sur la subvention <strong>20</strong>11 de 100 000 €.<br />

Le complément de la subvention communale sera versé dès le vote du Budget Primitif communal et<br />

au fur et à mesure des besoins de trésorerie du Centre Communal d’Action Sociale de <strong>Carros</strong>.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Madame Myriam JEAN-DRUON – Adjointe aux Affaires Sociales et Solidarité - ne participe<br />

pas au vote, étant intéressée à l'affaire.<br />

CULTURE MANIFESTATIONS ET VIE ASSOCIATIVE<br />

<br />

Convention avec le collège Paul‐Langevin portant sur les partenariats développés avec<br />

le service municipal Centre International d’Art Contemporain<br />

Claude RENAUDO – Adjointe à la Culture, Vie Associative et Animation dans la Ville<br />

Autour des activités du Centre international d’art contemporain de <strong>Carros</strong>, des projets d'éducation<br />

artistique et culturelle sont menés en partenariat avec les établissements scolaires. Les actions de<br />

sensibilisation sont développées tout au long de l'année par le biais de visites-ateliers. Des<br />

expositions en milieu scolaire sont organisées et constituent la base d'un travail codisciplinaire.<br />

Afin de favoriser une éducation artistique et culturelle de qualité, la Commune et le collège de<br />

<strong>Carros</strong> souhaitent établir entre leurs deux établissements une collaboration durable et fructueuse.<br />

Cette démarche est conçue et organisée au profit de tous, initiée à l'école et appelée à se poursuivre<br />

hors de l'école, en premier lieu dans les établissements culturels présents sur le territoire de vie de<br />

l'enfant.<br />

Je vous invite donc, à autoriser Monsieur le Maire à signer la convention de partenariat portée en<br />

annexe, définissant les enjeux, les objectifs et les actions à mettre en œuvre ainsi que leurs<br />

modalités ; établie avec le collège Paul-Langevin de <strong>Carros</strong>.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 34/102


Entre les soussignés :<br />

CONVENTION DE PARTENARIAT<br />

ENTRE LE COLLÈGE PAUL LANGEVIN<br />

ET LA VILLE DE CARROS<br />

ANNEE SCOLAIRE <strong>20</strong>10-<strong>20</strong>11<br />

Le collège Paul Langevin<br />

ci-après désigné "établissement scolaire"<br />

Situé : 11 boulevard de la Colle Belle, 06510 <strong>Carros</strong><br />

Représenté par sa Principale, Véronique Marino.<br />

Et<br />

La Ville de <strong>Carros</strong><br />

Dont le siège est situé à : Hôtel de Ville 2 rue de l'Eusière, 06510 <strong>Carros</strong><br />

Représentée par son maire, Antoine Damiani habilité par délibération du Conseil<br />

<strong>Municipal</strong><br />

PRÉAMBULE<br />

Considérant que l'éducation artistique et culturelle favorise l'épanouissement de<br />

l'individu, participe à l'élaboration de son identité et de sa conscience citoyenne.<br />

Considérant par ailleurs qu'une éducation artistique et culturelle de qualité, conçue et<br />

organisée au profit de tous, doit être initiée à l'école et se poursuivre hors de l'école, et<br />

en premier lieu dans les établissements culturels présents sur le territoire de vie de<br />

l'enfant.<br />

Les deux parties déclarent vouloir établir entre leurs deux établissements, un contrat de<br />

co-éducation durable et fructueux dont ils décident de préciser les objectifs, les règles et<br />

les actions dans la présente convention, exposé comme suit.<br />

ARTICLE 1 er<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 35/102


Le Centre International d'Art Contemporain (CIAC), est un service municipal culturel de la<br />

Ville de <strong>Carros</strong>. Il offre sur un même site un centre international d'art contemporain, un<br />

centre de documentation et une résidence d'artistes. Son offre culturelle porte<br />

principalement sur la découverte et la connaissance de l'art moderne et de la création<br />

contemporaine dans le domaine des arts plastiques. Comme tel, il s'adresse<br />

prioritairement aux élèves dans les disciplines histoire des arts, arts plastiques, mais<br />

aussi français, philosophie, histoire-géographie, mathématiques, etc.<br />

ARTICLE 2<br />

Compte tenu de cette offre, les équipes de l’établissement éducatif et du service<br />

municipal ont mis en place un parcours artistique et culturel dont les objectifs sont de<br />

faire en sorte que les élèves soient capables de :<br />

1) dans le cadre de la découverte d'un établissement culturel de proximité<br />

o d'identifier les missions et les fonctions du Centre international d'art<br />

contemporain<br />

o d'identifier les différents métiers du secteur artistique dans le domaine des<br />

arts visuels (artiste, commissaire d'exposition, médiateur, directeur<br />

artistique,…)<br />

2) dans le cadre de la fréquentation des expositions du Centre international d'art<br />

contemporain<br />

o de différencier une œuvre d'art des produits de consommation médiatiques<br />

o d'acquérir une méthode de lecture des œuvres d'art : approche descriptive,<br />

analytique, critique, et d'identifier la démarche d'un artiste<br />

o mais aussi dans le contexte d'une exposition : apprendre à utiliser les<br />

cartels, à analyser un accrochage (les relations des œuvres entre elles) et à<br />

identifier un projet d'exposition<br />

o de participer à un débat (exprimer une opinion, argumenter)<br />

o de mettre en relation les œuvres dans un contexte historique, culturel,<br />

social, économique utiles à leur compréhension<br />

3) dans le cadre de projets avec un artiste<br />

o découverte des métiers artistiques<br />

o d'être dans une conduite de création<br />

o d'acquérir des compétences techniques appropriées à la réalisation d'une<br />

production plastique<br />

o d'acquérir les outils critiques sur sa propre production plastique<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 36/102


ARTICLE 3<br />

Le degré d'atteinte des objectifs énoncés à l'article 2 sera mesuré par les indicateurs<br />

suivants<br />

ARTICLE 4<br />

o Des indicateurs généraux :<br />

Nombre d'heures d'accueil des élèves au sein de l'établissement culturel<br />

Nombre d'élèves accueillis au sein de l'établissement culturel<br />

Nombre d'heures d'interventions des personnels de l'établissement culturel<br />

(ou de professionnels ou artistes en relation avec lui) dont ont bénéficié les<br />

élèves dans l'établissement culturel ou l'établissement scolaire<br />

Nombre d'élèves qui ont bénéficié de ces interventions<br />

Nombre d'élèves scolarisés dans l'établissement<br />

Pour atteindre les objectifs mentionnés à l'article 2, les équipes décident de mettre en<br />

œuvre durant l’année <strong>20</strong>11 une exposition d’œuvres de la collection du Centre<br />

international d’art contemporain au sein du collège, dans la salle de réunion ainsi que<br />

dans le centre de documentation.<br />

ARTICLE 5<br />

Afin d’assurer la mise en œuvre de cette action, il est décidé de prendre les dispositions<br />

suivantes :<br />

5.1. La mairie de <strong>Carros</strong>, par l’intermédiaire du CIAC<br />

- Assure la conception, l’élaboration et l’accompagnement du projet ainsi que<br />

l’installation des œuvres<br />

- Prête gratuitement les œuvres sélectionnées<br />

- Prend en charge les déplacements de ses personnels<br />

- Réalise les recherches documentaires nécessaires à la mise en œuvre du projet et<br />

réalise un dossier à destination des enseignants avec la chargée de mission en arts<br />

visuels<br />

- Propose aux enseignants du collège une visite accompagnée avec la chargée de mission<br />

en arts visuels<br />

5.2. Le collège Paul Langevin<br />

- Prend en charge le transport des œuvres et leur assurance « clou à clou »<br />

- Garantit la sécurité et la bonne conservation des œuvres exposées<br />

- Met en œuvre la logistique nécessaire à la bonne présentation des œuvres de la<br />

collection<br />

- S’efforce de valoriser l’action auprès de ses personnels ou de ses partenaires par les<br />

moyens de communication opportuns<br />

- Prend en charge le transport des élèves entre le collège et le CIAC<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 37/102


ARTICLE 6<br />

La réalisation de cette convention est suivie par les deux parties selon les modalités<br />

suivantes :<br />

o Réunion entre les équipes en mai-juin pour faire un bilan de l'année écoulée<br />

et préparer un planning d'interventions et sorties de l'année suivante<br />

o Compte-rendu écrit de cette réunion diffusée auprès des personnels des<br />

deux établissements concernés par l'action<br />

En outre chaque établissement fera connaître à sa hiérarchie les résultats de son action.<br />

ARTICLE 7<br />

La présente convention de partenariat est établie pour une durée d'une année à compter<br />

de la signature.<br />

ARTICLE 8<br />

En cas d'inobservation des clauses de la présente convention, cette dernière pourra être<br />

résiliée par l'une ou l'autre des parties par lettre recommandée avec accusé de réception<br />

adressée par l'une des parties à l'autre, deux mois avant la fin de l'année scolaire.<br />

L'établissement scolaire et la Ville de <strong>Carros</strong> se reconnaissent la possibilité d'annuler la<br />

convention à tout moment pour des motifs d'ordre public ou d'intérêt général.<br />

ARTICLE 9<br />

Tout litige qui résulterait de l'interprétation ou de l'exécution de la présente convention<br />

relèverait de la compétence du tribunal administratif de Nice.<br />

Fait en deux exemplaires, à <strong>Carros</strong>, le<br />

Madame la Principale Monsieur le Maire de <strong>Carros</strong>,<br />

du Collège Paul Langevin, Conseiller Général,<br />

Véronique MARINO Antoine DAMIANI<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 38/102


Forum Jacques Prévert ‐ Avance sur subvention <strong>20</strong>11<br />

Claude RENAUDO – Adjointe à la Culture, Vie Associative et Animation dans la Ville<br />

L’association Forum Jacques Prévert est depuis de nombreuses années un acteur majeur de la<br />

programmation culturelle à <strong>Carros</strong>, reconnu et très largement apprécié, lié à la Ville par une convention<br />

pluriannuelle de moyens et d’objectifs.<br />

Ses activités témoignent d’un succès important, qu’il s’agisse de l’offre au sein de ses murs comme des<br />

spectacles programmés sur la salle Juliette Gréco ou encore du festival des arts de la rue.<br />

L’association Forum Jacques Prévert, par courrier arrivé en mairie le 6 <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11, nous sollicite,<br />

comme prévu par les dispositions de l’article 4 de la convention, pour le versement d’une avance sur la<br />

subvention <strong>20</strong>11.<br />

Cette demande permet à l’association notamment de faire face à ses besoins de trésorerie.<br />

Je vous invite donc, dans le cadre de l’application de la convention, à vous prononcer pour le versement<br />

à l’association Forum Jacques Prévert, d’une avance sur la subvention de l’exercice <strong>20</strong>11 pour un<br />

montant de :<br />

276 000 €<br />

(deux cent soixante-seize mille euros)<br />

Le Vote est Unanime<br />

Versement d’une subvention exceptionnelle pour la nuit de la Saint Sylvestre au Club<br />

Amitiés Loisirs<br />

Claude RENAUDO – Adjointe à la Culture, Vie Associative et Animation dans la Ville<br />

Il s’agit de voter l’attribution d’une subvention exceptionnelle à l’Association Club Amitié & loisirs,<br />

correspondant à une action menée dans le cadre des festivités de la Nuit de la Saint Sylvestre.<br />

Cette animation destinée aux <strong>Carros</strong>sois de plus de 40 ans avait pour but d’offrir à un public de seniors<br />

une prestation de qualité à la salle Ecovie pour ce réveillon et ceci au titre de la lutte contre l’isolement.<br />

Aussi, afin de manifester notre soutien à cette action, je vous demande d’autoriser Monsieur le Maire à<br />

allouer une subvention exceptionnelle au Club Amitié & loisirs pour un montant de :<br />

Le Vote est Unanime<br />

3 000€<br />

(trois mille euros)<br />

Madame Myriam JEAN-DRUON – Adjointe aux Affaires Sociales et Solidarité - ne participe<br />

pas au vote, étant intéressée à l'affaire.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 39/102


FCC / CONVENTION DE SUBVENTIONNEMENT ET AVANCE SUR SUBVENTION <strong>20</strong>11<br />

Stéphane MONVIEUX – Conseiller <strong>Municipal</strong><br />

En vue d’assurer le suivi des partenariats entre la Ville et les associations subventionnées, la<br />

Commune assure une gestion quotidienne du suivi de ses conventions, démarche qu’elle a<br />

notamment renforcée depuis quelques années.<br />

La signature d’une convention est une obligation légale pour tout paiement de subventions d’un<br />

montant supérieur à 23.000 €, mais aussi un outil pertinent au service des objectifs de<br />

fonctionnement et des résultats que la collectivité et l’association entendent définir conjointement.<br />

Les services de la Commune en charge de ces questions ont travaillé sur ce document qui satisfait<br />

d’une part à l’obligation légale telle que définie notamment à l’article 10 de la loi du 12 avril <strong>20</strong>00,<br />

et qui est aussi une plateforme de partenariat, fruit de la concertation.<br />

Par ailleurs, le Football Club de <strong>Carros</strong> par courrier reçu le 03 décembre dernier, nous sollicite pour<br />

une avance sur le montant de la subvention annuelle, d’un montant de 45.000 €. Cette démarche<br />

s’inscrirait ainsi dans le cadre de l’application des dispositions de l’article 12.3 de la convention qui<br />

dispose que sur demande de l’association la Ville peut procéder à une avance sur subvention d’un<br />

montant ne dépassant pas la moitié des sommes allouées sur l’exercice précédent.<br />

Ainsi, je vous propose donc de vous prononcer pour :<br />

Autoriser Monsieur le Maire à signer la convention (jointe en annexe) entre la Ville de<br />

<strong>Carros</strong> et le Football Club de <strong>Carros</strong>,<br />

Le versement d’une avance sur la subvention au titre de l’année <strong>20</strong>11 au Football Club de<br />

<strong>Carros</strong> pour un montant de :<br />

Le Vote est Unanime<br />

45.000 €<br />

(Quarante-cinq mille euros)<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 40/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 41/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 42/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 43/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 44/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 45/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 46/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 47/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 48/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 49/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 50/102


POLITIQUE DE LA VILLE<br />

<br />

Avance sur subvention à l’association Pari Mix’Cité<br />

Claude RENAUDO – Adjointe à la Culture, Vie Associative et Animation dans la Ville<br />

Comme vous le savez, sur proposition de la commune, les deux associations, <strong>Carros</strong>@Lire et<br />

P.A.R.I Jeunesse ont décidé de se rapprocher. Issue de ce rapprochement, l'association P.A.R.I<br />

Mix'Cité est appelée à porter le Centre Social de la ville. Dans cette optique, une convention globale<br />

d’objectifs et de moyens est en cours d’élaboration et sera présentée au Conseil <strong>Municipal</strong> de<br />

février.<br />

Par courrier en date du …… Madame Maryse STRAZZACAPPA en sa qualité de Présidente de<br />

l’Association Pari Mix’Cité, sollicite toutefois un acompte sur la subvention de fonctionnement<br />

<strong>20</strong>11.<br />

Cette avance permettra à l’association de répondre à ses besoins de trésorerie dans l’attente de la<br />

signature de la future convention et du versement des subventions sollicitées auprès de divers<br />

partenaires.<br />

En effet, la précédente convention entre la Ville et l’Association a pris fin en octobre <strong>20</strong>10. Il s’agit<br />

donc d’autoriser Monsieur le Maire à signer la présente convention permettant l’octroi de l’acompte<br />

demandé au titre de l’exercice <strong>20</strong>11, soit :<br />

70 000 €<br />

(soixante dix mille euros)<br />

Ce montant correspond à 50% de la subvention de fonctionnement attribuée par la Ville à<br />

l’Association pour l’année <strong>20</strong>10.<br />

Patricia FRANCO – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Pourquoi passe-t-on des conventions pour les<br />

associations et pas pour le Forum Jacques Prévert ?<br />

Claude RENAUDO – Adjointe à la Culture, Vie Associative et Animation dans la Ville : La<br />

convention pour le Forum Jacques Prévert existe déjà. Là, en fait, en ce qui concerne Pari Mix'Cité,<br />

la convention était devenue caduque et il était urgent de la refaire.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 51/102


CONVENTION ENTRE LA VILLE DE CARROS ET<br />

L’ASSOCIATION « P.A.R.I. MIX’CITE »<br />

EN VERTU :<br />

- de la délibération du Conseil <strong>Municipal</strong> de <strong>Carros</strong> en date du …/../<strong>20</strong>10<br />

- de la délibération du Conseil d'Administration de l'association PROJETS ACTIONS<br />

RENCONTRES INITIATIVES MIX’ CITE en date du ../../<strong>20</strong>10<br />

ENTRE<br />

La Ville de CARROS, représentée par Monsieur Antoine DAMIANI, Maire de CARROS,<br />

D’UNE PART<br />

ET<br />

L'association dénommée « P.A.R.I. MIX’CITE », régie par la loi du 1 er juillet 1901, déclarée en<br />

sous-préfecture de Grasse le <strong>20</strong> OCTOBRE <strong>20</strong>09 sous le numéro W061001007, dont le siège social<br />

sis à <strong>Carros</strong> (06510) Salle Léopold VITORGE rue du Bosquet, représentée par Madame Maryse<br />

STRAZZACAPPA, Président,<br />

D’AUTRE PART<br />

IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :<br />

Article 1 : Objet de la convention<br />

1.1 Issue du rapprochement entre les deux associations <strong>Carros</strong>@Lire et P.A.R.I Jeunesse,<br />

l'association P.A.R.I Mix'Cité est appelée à porter le Centre Social de la ville. L'association<br />

s'engage à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la bonne exécution de cet objet,<br />

avec la mise en place d’une période de pré animation et la proposition d’un projet social<br />

pour obtenir l’agrément CAF de centre social.<br />

1.2 Dans l’attente de l’élaboration d’une convention globale d’objectifs et de moyens, par la<br />

présente, la Ville s’engage à soutenir la réalisation de cet objet par le versement d’un<br />

acompte de 70 000 € lui permettant de couvrir une partie des dépenses de fonctionnement<br />

liées au programme d'actions annuel.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 52/102


Article 2 : Conditions d'attribution de la subvention<br />

2.1 Cette subvention est attribuée à titre d’acompte sur l’exercice <strong>20</strong>11 et correspond à 50% de<br />

la subvention de fonctionnement allouée l’année précédente. Elle devra servir à l’équilibre<br />

budgétaire de l’association et s’ajoutera aux autres ressources de l’association et aux<br />

prestations ou subventions qui pourraient être obtenues d’autres collectivités ou organismes<br />

et à toutes autres recettes autorisées par la loi.<br />

2.2 Conformément aux statuts de l’association, un représentant au moins de la Ville siégera au<br />

conseil d’administration de l'association P.A.R.I. MIX’CITE afin d’assurer le suivi régulier<br />

des actions proposées. Ce représentant ne participe pas au vote du Conseil d’administration,<br />

il en est membre de droit.<br />

Article 3 : Contrôle de l'utilisation de la subvention<br />

3.1 La Ville se réserve le droit, à tout moment de l’année, de contrôler l’utilisation de la<br />

subvention accordée. L’association devra être en mesure de fournir les pièces comptables<br />

justificatives des emplois réalisés par l’association.<br />

3.2 Il sera fait appel à un cabinet comptable pour le suivi des comptes et à un commissaire aux<br />

comptes pour le contrôle (en fonction de la législation en vigueur). L’association devra être<br />

en mesure de fournir, à la demande de la Ville, les coordonnées du cabinet comptable et du<br />

commissaire aux comptes.<br />

Article 4 : Durée de la présente convention<br />

4.1 La présente convention est établie à compter du 1 er février <strong>20</strong>11, jusqu’à signature de la<br />

Convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens prévue dans un délai maximum de deux<br />

mois.<br />

Fait à CARROS le<br />

Pour l'Association P.A.R.I. MIX’CITE Pour la Ville de CARROS<br />

La Présidente, Le Maire,<br />

Maryse STRAZZACAPPA Antoine DAMIANI<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 53/102


ÉDUCATION JEUNESSE ET SPORTS<br />

<br />

Convention avec le collège Paul Langevin relative aux Classes à Dominantes Sportives<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Il s’agit d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention relative aux classes à dominantes<br />

sportives pour l’année scolaire <strong>20</strong>10-<strong>20</strong>11. Il s’agit d’une reconduction de projet.<br />

CONVENTION<br />

Entre<br />

La ville de <strong>Carros</strong><br />

Pôle Education Jeunesses et sports<br />

Hôtel de ville<br />

Rue de l’Eusière – 06 510 <strong>Carros</strong><br />

Représentée par Antoine DAMIANI – Agissant en qualité de Maire<br />

Autorisé en vertu de la délibération du Conseil <strong>Municipal</strong> en date du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11<br />

Et<br />

Le Collège Paul LANGEVIN - 11, bd de la Colle Belle<br />

06510 CARROS<br />

Représenté par son Principal<br />

Madame Véronique MARINO<br />

Article 1 : Objet<br />

La présente convention concerne le projet : Classes à dominantes sportives durant l’année scolaire :<br />

<strong>20</strong>10/<strong>20</strong>11<br />

Pour sa réalisation, le Collège Paul Langevin fait appel au partenariat de la ville de <strong>Carros</strong>, sur la<br />

base des modalités prévues à l’article 2.<br />

Article 2 : Modalités<br />

Le partenariat avec la ville de <strong>Carros</strong> se traduit par la collaboration entre les éducateurs sportifs<br />

qualifiés municipaux et les professeurs d’Education Physique et Sportive, pour l’encadrement des<br />

différentes disciplines sportives, sur le temps scolaire.<br />

Article 3 : Dispositions financières<br />

Le Collège s'engage à verser à la ville de <strong>Carros</strong> une participation forfaitaire de 1500 € justifiée par<br />

le calendrier annuel d'intervention des éducateurs pendant le temps scolaire.<br />

Un titre de recettes faisant référence à la présente convention sera adressé en trois exemplaires à :<br />

Monsieur le Chef d’Etablissement du collège Paul Langevin<br />

11 bd colle belle 06510 <strong>Carros</strong>.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 54/102


Article 4 : Exécution de la convention<br />

L’exécution de la présente convention est subordonnée à l’attribution d’une subvention à<br />

l’établissement. Sa durée est limitée à la réalisation de son objet.<br />

Madame Véronique MARINO Monsieur Antoine DAMIANI<br />

La Principale du collège P. Langevin Maire de <strong>Carros</strong><br />

Conseiller Général des Alpes Maritimes<br />

Vice-Président de NCA<br />

Signature et cachet Signature et cachet<br />

Le Vote est Unanime<br />

CONVENTION DE PRESTATION DE SERVICE ENTRE LA VILLE DE CARROS ET LA CAISSE<br />

DES ECOLES<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Il s’agit d’autoriser Monsieur le Maire à signer une convention de prestations pour l’année <strong>20</strong>11<br />

entre la Ville de <strong>Carros</strong> et la Caisse des Ecoles pour l’accueil d’enfants relevant du Programme de<br />

Réussite Educative et nécessitant un renfort de personnel communal dans les Accueils collectifs de<br />

Mineurs et/ou les séjours. Ce personnel est rattaché aux services de l’enfance et/ou des sports de la<br />

Ville de <strong>Carros</strong>.<br />

ENTRE<br />

CONVENTION DE PRESTATION DE SERVICE<br />

La Commune de CARROS représentée par son Maire, Monsieur Antoine DAMIANI, en vertu de<br />

la délibération du Conseil <strong>Municipal</strong> en date du<br />

Ci après dénommé « le prestataire »<br />

ET<br />

D’UNE PART,<br />

La Caisse des Ecoles sis à <strong>Carros</strong>, représentée par sa Présidente Anny GIMENEZ en vertu de la<br />

délibération du Comité d’administration en date du 13 décembre <strong>20</strong>10<br />

Ci après dénommée « le bénéficiaire »<br />

Il est arrêté et convenu ce qui suit :<br />

D’AUTRE PART,<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 55/102


ARTICLE 1 : OBJET DE LA CONVENTION<br />

Le bénéficiaire confie au prestataire, le soin d’effectuer un accueil personnalisé au profit des enfants relevant<br />

du dispositif de Réussite Educative sur les différentes prestations proposées par le Pôle Education (Accueil<br />

Collectif de Mineurs, séjours,…)<br />

ARTICLE 2 : DEFINITION DE LA PRESTATION<br />

La prestation implique les tâches suivantes :<br />

- Accueil des enfants sur la base d’un projet personnalisé intégré au projet de la prestation<br />

- Suivi individualisé avec l’enfant et la famille en lien avec le Référent de parcours de réussite éducative<br />

- Bilan de l’accueil<br />

Ces tâches sont réalisées par du personnel communal compétent et ayant pour mission l’accueil et<br />

l’encadrement de groupes d’enfants.<br />

ARTICLE 3 : CONDITIONS FINANCIERES DE LA PRESTATION<br />

La présente prestation sera consentie et acceptée suite à un état validé conjointement par les deux parties en<br />

fin d’année dans la limite de la somme de 22 000 €, somme inscrite au budget de la Caisse des Ecoles.<br />

Le recouvrement de la somme due au titre de la présente convention fera l’objet de l’émission d’un titre de<br />

recettes de la part de la Ville de <strong>Carros</strong> après la réalisation annuelle de la prestation.<br />

ARTICLE 4 : DUREE<br />

Durée initiale :<br />

La présente convention de prestation de service est consentie et acceptée pour une durée de 1 an à compter<br />

du 1 er <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11.<br />

ARTICLE 5 : DENONCIATION DE LA PRESENTE CONVENTION<br />

Il peut être mis fin à cette Convention, avec un préavis de 3 mois en cas de désaccord motivé ou<br />

modifications intervenues dans les missions de l’une ou l’autre des parties signataires.<br />

Fait en trois originaux<br />

A <strong>Carros</strong>, le<br />

« LE BENEFICIAIRE » « LE PRESTATAIRE »<br />

Pour la Caisse des Ecoles Pour la Commune de <strong>Carros</strong>,<br />

La Présidente, Le Maire, Conseiller Général,<br />

Anny GIMENEZ Antoine DAMIANI<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 56/102


CONVENTION AVEC L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ENFANTS DYSLEXIQUES<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Il s’agit d’autoriser monsieur le maire à signer la convention ci-dessous relative à l’organisation et<br />

la réalisation d’une rencontre d’information dans le cadre des relais parents (service CAJIP). La<br />

prestation est gratuite. Seuls les frais de déplacements de l’intervenant sont à la charge de la<br />

commune.<br />

Convention<br />

entre<br />

La Mairie de CARROS et l’association des parents d’enfants dyslexiques (APED)<br />

Entre<br />

La Mairie de CARROS (service municipal CAJIP- Action Soutien Médiation), située 2 rue de<br />

l’Eusière 06510 <strong>Carros</strong><br />

Représentée par Monsieur DAMIANI Maire de <strong>Carros</strong>, Conseiller général, vice président de Nice<br />

Côte d’Azur.<br />

Et<br />

L’association APED domiciliée au 31 avenue Maréchal Lyautey 06000 NICE représentée par<br />

Monsieur ODDO, directeur de l’association APED.<br />

Article 1 : Objet de la convention<br />

La présente convention a pour objet de définir les modalités pratiques de collaboration entre le<br />

service municipal CAJIP- Action Soutien Médiation de la mairie de <strong>Carros</strong> et l’association APED<br />

pour l’organisation et la réalisation d’une rencontre d’information dans le cadre des relais parents.<br />

Article 2 : Définition de la participation du CAJIP<br />

Le service municipal CAJIP se charge de mettre à disposition un lieu adapté pour la rencontre et<br />

d’accompagner le public adulte.<br />

Article 3 : Définition de la participation de l’association APED<br />

L’association APED par l’intermédiaire de Monsieur ODDO, président de l’association élabore et<br />

anime la rencontre ci-dessous :<br />

L’association APED accueille, écoute, et informe les parents et enfants confrontés à des troubles de<br />

l’apprentissage. Elle organise des temps de rencontre et de formation pour permettre aux parents de<br />

mieux accompagner leur enfant et pour promouvoir toute action qui améliore l’accueil des enfants,<br />

leur reconnaissance et leur prise en charge. L’association APED a reçu l’agrément du rectorat de<br />

Nice en <strong>20</strong>05.<br />

Thème de la rencontre : Les troubles de l’apprentissage.<br />

Durée : 1h30<br />

Contenu :<br />

Première partie : Information<br />

Définition des termes,<br />

Les différents types de Dyslexie,<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 57/102


Les signes d’alerte.<br />

Deuxième partie : Echanges<br />

Comment aider un enfant dyslexique ?<br />

Articles 4 : Modalités d’organisation<br />

L’association APED accueillera lors de la rencontre un public adulte. Cette rencontre se déroulera<br />

dans le cadre des rencontres des Relais-parents du service municipal CAJIP.<br />

Article 5 : Modalités financières<br />

L’association APED interviendra à titre gracieux lors de cette rencontre. Des indemnités<br />

kilométriques d’un montant de 31€ seront versées à l’association sur présentation d’une facture.<br />

Article 6 : Suivi et évaluation<br />

Une évaluation sera effectuée pour mesurer la satisfaction des participants.<br />

Article 7 : Durée<br />

La présente convention est établie pour le :<br />

Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 de 17h à 18h30, à <strong>Carros</strong>.<br />

Article 8 : Responsabilité :<br />

L’association APED s’engage à souscrire les assurances nécessaires.<br />

Article 9 : Litige :<br />

En cas de litige toute contestation pouvant surgir à propos de l’application des dispositions de la<br />

présente convention sera portée devant la juridiction administrative compétente.<br />

Fait à <strong>Carros</strong> le,<br />

Pour l’association APED<br />

Le directeur, Daniel ODDO<br />

Le Vote est Unanime<br />

Pour la Mairie de <strong>Carros</strong><br />

Le Maire et conseiller général<br />

Antoine DAMIANI<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 58/102


CONVENTION DE PRESTATION DE SERVICE ENTRE LA VILLE DE CARROS ET<br />

L’ASSOCIATION CINEACTIONS<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Il s’agit d’autoriser monsieur le maire à signer la convention ci-dessous relative à l’organisation et<br />

la réalisation de quatre ateliers cinéma dans le cadre d’un projet de groupe de l’accompagnement à<br />

la scolarité, ainsi que l’adhésion à l’association Cinéactions pour les participants aux ateliers et le<br />

service municipal CAJIP.<br />

Cette prestation sera inscrite au budget primitif <strong>20</strong>11.<br />

Convention<br />

entre<br />

La Mairie de CARROS et l’association Cinéactions<br />

Entre<br />

La Mairie de CARROS (service municipal CAJIP- Action Soutien Médiation), située 2 rue de<br />

l’Eusière 06510 <strong>Carros</strong><br />

Représentée par Monsieur DAMIANI Maire de <strong>Carros</strong>, Conseiller général, vice président de Nice<br />

Côte d’Azur.<br />

Et<br />

L’association Cinéactions domiciliée à la Maison des associations, 15 bis rue du Bosquet 06510<br />

<strong>Carros</strong> représentée par Madame Cathy FAFIN, présidente de l’association Cinéactions.<br />

Article 1 : Objet de la convention<br />

La présente convention a pour objet de définir les modalités pratiques de collaboration entre le<br />

service municipal CAJIP- Action Soutien Médiation de la mairie de <strong>Carros</strong> et l’association<br />

Cinéactions pour l’organisation et la réalisation de quatre ateliers cinéma dans le cadre d’un projet<br />

de groupe de l’accompagnement à la scolarité, ainsi que l’adhésion à l’association Cinéactions pour<br />

les participants aux ateliers et le service municipal CAJIP - ASM.<br />

Article 2 : Définition de la participation du CAJIP<br />

Le service municipal CAJIP se charge de mettre à disposition un lieu adapté pour les ateliers et<br />

d’accompagner le groupe de collégiens.<br />

Article 3 : Définition de la participation de l’association Cinéactions<br />

L’association Cinéactions par l’intermédiaire de Madame Cathy FAFIN, présidente de l’association<br />

élabore et anime les ateliers ci-dessous :<br />

Objectifs des ateliers:<br />

Les ateliers cinéma s’inscrivent dans le cadre d’un projet d’un groupe d’adolescents inscrit à<br />

l’accompagnement à la scolarité.<br />

Le projet s’intitule : « A la découverte d’un art : Le cinéma ».<br />

Les objectifs de ce projet sont les suivants :<br />

- Renforcer la communication écrite et orale en utilisant le support cinéma,<br />

- Favoriser le sens critique et aiguiser leur jugement,<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 59/102


- Enrichir sa culture générale, son vocabulaire et sa capacité d’analyse,<br />

- Participer à la vie culturelle locale.<br />

Contenu :<br />

Atelier 1 : Projection et échange autour du film « La vague »<br />

Durée : 2h30<br />

- Objectifs pédagogiques : apprendre à être spectateur, éveiller l’esprit critique, s’exprimer<br />

personnellement à partir d’un film, échanger autour du thème la dictature et la manipulation.<br />

Atelier 2 : L’écriture de scénario<br />

Durée : 2h<br />

- Objectifs pédagogiques : comprendre et maîtriser dans sa globalité le processus d’écriture<br />

d’un sujet fiction, sensibiliser au vocabulaire cinématographique, établir les bases de la<br />

réalisation d’un court métrage.<br />

Atelier 3 :<br />

Durée : 2h<br />

- Objectifs pédagogiques : initiation à la conception d’un événement culturel, illustration d’un<br />

projet culturel à partir de cas pratiques : le festival cinéalma et cinémator, implication<br />

potentielle du public au festival cinémator.<br />

Atelier 4 : Analyse filmique à partir d’extrait de films<br />

Durée : 2h<br />

- Objectifs pédagogiques : apprendre à situer une œuvre cinématographique dans son contexte<br />

(décors, personnages…), apprendre à identifier les échelles de plans, les angles de prises de<br />

vues et les bases du montage.<br />

Articles 4 : Modalités d’organisation.<br />

L’association cinéactions accueillera dans ces ateliers un groupe de cinq adolescents et l’animatrice<br />

du service CAJIP-ASM du groupe. Ces ateliers seront programmés dans le cadre des animations de<br />

l’accompagnement à la scolarité.<br />

Article 5 : Modalités financières<br />

En contrepartie la mairie de <strong>Carros</strong> rétribuera les prestations de l’association Cinéactions pour un<br />

montant de 250 €.<br />

La prestation sera honorée dès que les ateliers de l’association Cinéactions seront terminés et sur<br />

présentation d’une facture.<br />

Article 6 : Suivi et évaluation<br />

Une évaluation sera effectuée pour mesurer la satisfaction des participants.<br />

Article 7 : Durée<br />

La présente convention est établie pour la période du 3 <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 au 30 juin <strong>20</strong>11.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 60/102


Article 8 : Responsabilité :<br />

L’association cinéactions s’engage à souscrire les assurances nécessaires.<br />

Article 9 : Litige :<br />

En cas de litige toute contestation pouvant surgir à propos de l’application des dispositions de la<br />

présente convention sera portée devant la juridiction administrative compétente dans un délai de un<br />

mois.<br />

Pour l’association Cinéactions<br />

La présidente, Cathy FAFIN<br />

Le Vote est Unanime<br />

Pour la Mairie de <strong>Carros</strong><br />

Le Maire et conseiller général<br />

Antoine DAMIANI<br />

Monsieur Charles SCIBETTA – Conseiller <strong>Municipal</strong> - ne participe pas au vote, étant<br />

intéressé à l'affaire.<br />

Convention avec le Conseil Général concernant les séjours neige des mois de février et<br />

mars <strong>20</strong>11<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Dans la continuité de notre politique menée sur le plan de l’offre d’animation en général et des<br />

séjours en particulier, il s’agit d’autoriser Monsieur le Maire à signer une nouvelle convention avec<br />

le Conseil Général des Alpes Maritimes relative aux séjours ci-dessous.<br />

Deux séjours sont proposés :<br />

Du 19 au 25 février <strong>20</strong>11 à Valberg : 24 places (12 filles – 12 garçons) accordées à 43 € par<br />

journée-enfant<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 61/102


Du 26 février au 4 mars <strong>20</strong>11 à La Colmiane : 24 places (12 filles – 12 garçons) accordées à 43 €<br />

par journée-enfant<br />

Ces séjours sont destinés prioritairement aux carrossois âgés de 6 à 12 ans.<br />

Les inscriptions à ces séjours sont d’ores et déjà réalisées. Chaque séjour est complet. La demande<br />

ayant été supérieure au nombre de places accordées par le Conseil général, un tirage au sort, en<br />

présence des familles volontaires a eu lieu le 17 décembre <strong>20</strong>10 dans les bureaux du Pôle<br />

Education.<br />

Je propose d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention avec le Conseil Général des Alpes<br />

Maritimes.<br />

Patricia FRANCO – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Il serait bon que le tirage au sort des familles se<br />

fasse avant la date d'ouverture des inscriptions sur le site du Conseil Général. J'ai demandé à ce que<br />

le tirage au sort ait lieu plus tard, plutôt qu'en milieu d'après-midi mais il m'a été répondu que le<br />

personnel terminait son travail à 16h30. Il faudrait également, que les familles soient informées plus<br />

rapidement. Personnellement, j'ai eu la réponse par courrier, une semaine après… Heureusement<br />

que j'avais appelé le soir même pour être informée et pouvoir envoyer le dossier dès le lendemain,<br />

ce qui m'a permis d'avoir une place.<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport : Vous vous êtes déjà rapprochée du<br />

service qui a d'ailleurs pris bonne note de votre demande. On tiendra compte de vos observations<br />

pour revoir la copie l'année prochaine.<br />

Patricia FRANCO – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Merci parce qu'il faut dire que les séjours sont<br />

vraiment très performants et les places disponibles sont peu nombreuses.<br />

Le Vote est Unanime<br />

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Demande de Subventions à la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, au<br />

Conseil Général et à la Caisse d’Allocations Familiales<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

PRÉSENTATION<br />

Un des axes de la politique éducative concerne le soutien à la parentalité. Cet objectif se décline au<br />

niveau de l’ensemble des services du Pôle Éducation par deux grands types d’actions :<br />

- Les activités Parents-Enfants<br />

- L’information, la formation et l’accompagnement des familles et des professionnels<br />

1) LES ACTIVITES PARENTS - ENFANTS<br />

Objectifs<br />

- Reconnaître, valoriser voire développer les compétences des parents et des enfants à partir<br />

de temps et lieux d’échanges et d’activités regroupant parent et enfants, encadrés par des<br />

professionnels.<br />

- Faire découvrir aux parents les outils et supports pouvant faciliter les apprentissages chez<br />

l’enfant.<br />

- Conseiller les familles.<br />

Contenu<br />

Les activités Parents – Enfants correspondent à des prestations réunissant les parents et leurs<br />

enfants. Elles sont menées par l’ensemble des services du Pôle Éducation. Il s’agit de :<br />

- Les bébés nageurs<br />

- Journée des familles<br />

- Loisirs enfants familles<br />

Plan de financement de l'action<br />

Coût total de l’action ....................................................................................................... 32 480 €<br />

Participation communale ............................................................................. 16 180 €<br />

Participation des usagers ................................................................................ 7 300 €<br />

Direction Départementale de la Cohésion Sociale ......................................... 3 500 €<br />

Conseil Général .............................................................................................. 2 000 €<br />

Caisse d'Allocations Familiales ..................................................................... 3 500 €<br />

2) L’ACCOMPAGNEMENT, L’INFORMATION ET LA FORMATION DES FAMILLES ET DES<br />

PROFESSIONNELS<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 67/102


Objectifs<br />

- Reconnaître, valoriser voire développer les compétences des parents et des professionnels<br />

sur la thématique de la parentalité au moyen d’actions d’informations, de formation,<br />

d’écoute et de médiation.<br />

- Accueillir et conseiller, orienter et accompagner les parents en situation sociale difficile vers<br />

les lieux et les personnes partenaires ressources.<br />

- Harmoniser les pratiques éducatives des intervenants en valorisant les savoir-faire de chacun<br />

dans les lieux de socialisation d’éveil, dans le respect de l’équilibre de l’enfant.<br />

- Il s’agit aussi, chaque fois qu’il est souhaitable que l’action s’opère sur la période de l’année<br />

scolaire, d’amener les parents et les professionnels à s’engager réciproquement sur des<br />

actions, procédures, échanges réguliers, … Ces engagements personnalisés ont pour but de<br />

positionner et responsabiliser chacune des parties-prenante dans une démarche partenariale<br />

et de fixer des objectifs individualisés pour chaque enfant, à partir d’un diagnostic partagé.<br />

Contenu<br />

L’Accompagnement des familles et des professionnels correspond à des prestations ciblant les<br />

familles et les professionnels.<br />

Elles sont menées par l’ensemble des services du Pôle Éducation. Il s’agit de :<br />

- La liaison Parents-Écoles<br />

- La formation et l’information des familles et des professionnels<br />

- Accompagnement des familles dont les enfants présentent des troubles de santé<br />

- Les conférences et débats (information des acteurs et des parents)<br />

Plan de financement de l'action<br />

Coût total de l’action ....................................................................................................... 63 438 €<br />

Participation communale ............................................................................. 24 538 €<br />

Actions CUCS .............................................................................................. <strong>20</strong> 800 €<br />

DRAC ............................................................................................................... 600 €<br />

Direction Départementale de la Cohésion Sociale ......................................... 7 000 €<br />

Conseil Général .............................................................................................. 5 000 €<br />

Caisse d'Allocations Familiales ..................................................................... 5 500 €<br />

Entendu l'exposé du Rapporteur, il convient donc d'autoriser Monsieur le Maire à solliciter une<br />

subvention à la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, au Conseil Général et à la Caisse<br />

d’Allocations Familiales.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 68/102


Régie Guichet unique / tarification des séjours : suppression de la déduction des cinq<br />

euros par jour et par enfant pour les séjours achetés au Conseil Général<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Le Conseil Général finance, à hauteur de 5 € par jour et par enfant, les communes proposant des<br />

séjours et appliquant cette déduction de 5 € à l’usager (hors séjours achetés au Conseil Général).<br />

Toutefois, et dans le souci d’avoir une tarification uniforme sur l’ensemble de l’offre de nos séjours,<br />

nous avions entériné, lors du Conseil <strong>Municipal</strong> en date du 18 décembre <strong>20</strong>08, la déduction de 5€<br />

par jour et par enfant pour les séjours achetés au Conseil Général ; ceci malgré l’absence de<br />

subvention relative à cette action.<br />

Aujourd’hui, face à l’engouement du public pour les séjours du Conseil Général qui ont eux-mêmes<br />

augmentés (de 40€ en <strong>20</strong>09 à 43€ en <strong>20</strong>11) et à l’évolution significative des dépenses liées à la<br />

réalisation des séjours organisés par les services du pôle éducation (de 5€ par jour et par enfant en<br />

moyenne soit un coût brut de 80 € par jour et par enfant), le maintien de cette déduction représente<br />

un manque à gagner pour la commune non compensé par une subvention.<br />

Aussi, je vous propose que ces 5 € par jour et par enfant ne soient plus déduits de la facture de<br />

l’usager. Le tarif appliqué pour les séjours du Conseil Général est donc uniquement le taux d’effort<br />

CAF (2,7%) ; soit un tarif de 9,45 € à 37,8 € en fonction des ressources des familles.<br />

Cette décision entraînera une recette supplémentaire d’environ 2 700 € sur la régie du Guichet<br />

Unique.<br />

Patricia FRANCO – Conseillère <strong>Municipal</strong>e : Pour les familles allocataires de la CAF c'est bien,<br />

mais pour celles qui n'ont rien, ça l'est moins. Ce sont toujours les mêmes qui ont le mauvais rôle en<br />

quelque sorte…<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport : Les tarifs sont calculés en fonction<br />

du quotient familial. Donc le plus bas prix payé par une famille est de 9,45€ par jour et par enfant et<br />

le plus élevé, de 37€. Cela fait une moyenne de 19€ environ.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 69/102


Modification de l’acte constitutif de la régie d’avance du service de l’enfance<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Dans le cadre du fonctionnement des Accueils Collectifs de Mineurs et des séjours du service de<br />

l’enfance, celui-ci a chaque année, à sa disposition, une régie d’avance d’un montant de 2 286 .74 €<br />

(conformément à la délibération du conseil municipal du 25 mars <strong>20</strong>04).<br />

Cette somme d’argent permet d’effectuer certains achats imputés sur des natures de dépenses tel<br />

que le prévoit l’acte constitutif validé par la trésorerie le 12 juillet 1988.<br />

Au regard de l’évolution des besoins et du nombre d’enfants accueillis sur nos prestations, il est<br />

proposé :<br />

d’augmenter le montant de la régie à 3 000 €<br />

De ce fait, l’acte constitutif de la régie d’avance du service de l’enfance serait modifié en son article<br />

3 : « Le montant maximum de l’avance à consentir au régisseur est fixé à 3000 € »<br />

Le Vote est Unanime<br />

Règlement intérieur de la Maison de l’Enfance<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport<br />

Ce règlement intérieur ne présente pas de modifications d’importance mais uniquement des<br />

précisions relatives à des détails de fonctionnement notamment dans un souci d’équité d’accueil.<br />

D’autre part, certaines modifications correspondent à une application des orientations de notre<br />

partenaire la Caisse d’Allocations Familiales (déjà voté par avenant le 28 <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>10).<br />

Par facilité administrative et pour une meilleure lisibilité, je vous propose de voter l’ensemble du<br />

règlement et non divers avenants.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 70/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 71/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 72/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 73/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 74/102


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Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 76/102


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Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 78/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 79/102


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Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 81/102


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Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 83/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 84/102


Attribution d'une subvention à l’Association Diocésaine de Nice<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur<br />

Vu la loi du 25 décembre 1942, le législateur a rajouté une disposition au dernier alinéa de l’article<br />

19 de la loi du 9 décembre 1905, permettant à l’Etat et aux collectivités publiques (Conseil Général,<br />

Conseil Régional, commune) de participer aux frais de réparation des édifices affectés au culte<br />

public,<br />

qu’ils soient ou non classés monuments historiques appartenant aux associations cultuelles qui<br />

assurent, elle-même, la maîtrise d’ouvrage de ces travaux.<br />

L’Association Diocésaine de Nice demande à la commune de <strong>Carros</strong> une subvention afin<br />

d’entreprendre des travaux de restauration et de mise aux normes de sécurité de l’église St Paul à<br />

<strong>Carros</strong>. Ce programme comporte d’une part la rénovation de l’étanchéité de la chaufferie de l’entrée<br />

de l’église, sacristie et presbytère, et d’autre part la mise aux normes de sécurité électrique, alarme,<br />

portes coupe-feu.<br />

Ce programme de travaux a été estimé pour un montant de 122 428 €.<br />

La commune de <strong>Carros</strong> se propose de participer avec les autres collectivités à hauteur de 15% du<br />

montant de l’estimation soit : 18 364 €.<br />

Le conseil municipal autorise monsieur le Maire à accorder une subvention d’un montant de :<br />

18 364 €<br />

à l’Association Diocésaine de Nice<br />

Christine CHARLES – PREMIERE ADJOINTE : Je me suis occupée moi-même de ce dossier et c'est<br />

pour vous dire que je ne suis pas anticléricale jusqu'au bout… Vous m'aviez chargée de traiter ce<br />

dossier, je l'ai mené à bien, j'ai rencontré toutes les parties prenantes mais, ceci dit, pour des raisons<br />

qui sont les miennes et dont je vais m'expliquer, je ne voterai pas cette subvention.<br />

Vous savez que j'avais demandé – non sous forme de chantage mais j'en avais appelé à ce qu'on<br />

pourrait appeler de la charité chrétienne – à Monsieur le Curé de <strong>Carros</strong> qu'il puisse libérer un<br />

appartement, très peu occupé, si ce n'est par 3 ou 4 personnes qui pratiquent le catéchisme à quoi je<br />

me suis heurtée à un refus. En conséquence, je vous demande d'accepter mon abstention sur ce vote.<br />

Franck BROCK – Conseiller <strong>Municipal</strong> : Il est vrai que ce genre de subvention nous amène à<br />

mettre un peu le doigt sur une question délicate qui est celle de l'équité vis-à-vis d'autres<br />

communautés religieuses présentes sur la Commune. Est-il prévu, de ce point de vue, des<br />

financements ultérieurs qui permettraient des travaux de mise en sécurité d'autres lieux de culte ?<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Il est évident<br />

que demain – je vais donner un exemple précis – les musulmans qui vont construire une salle de<br />

prière, bénéficieront d'un accompagnement de la Collectivité. Je m'y suis engagé – je crois que cela<br />

avait fait l'objet d'un débat ici – et c'est, par exemple, la cession pour l'euro symbolique – autant<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 85/102


dire gratuite – d'un terrain permettant la construction de ce bâtiment. Il s'agit de placer toutes les<br />

communautés religieuses sur un même pied d'égalité, cela va de soi. Là, nous avons mis le doigt<br />

dans un engrenage et il faut que nous respections nos engagements, quelle que soit la communauté<br />

qui sollicite la Commune, dès lors que cela est légal.<br />

Franck BROCK – Conseiller <strong>Municipal</strong> : C'est pour cela que la solution de facilité du point de<br />

vue de l'équité, c'est de ne pas financer…<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : On se doit<br />

d'avoir cette équité.<br />

Le Vote est Majoritaire<br />

Il y a 7 ABSTENTIONS : Madame Christine CHARLES<br />

Madame Dominique FLAVIN-COHEN<br />

Monsieur Pierre BONNET<br />

Monsieur Éric FRANCÈS<br />

Madame Antoinette BASSOLEIL<br />

Monsieur Gérard BOUQUIGNAUD<br />

Monsieur Antoine D'AQUINO<br />

Avenant au contrat de service, fourniture de repas à l’association A.B.A<br />

Myriam JEAN-DRUON – Adjointe aux Affaires Sociales et Solidarité<br />

Par délibération n° <strong>20</strong>7/<strong>20</strong>10 du 26 octobre <strong>20</strong>10 un contrat de service a été signé entre la commune<br />

de <strong>Carros</strong> et l’association A.B.A. pour la fourniture et la livraison de 25 repas minimum par jour au<br />

prix de 3,73 € ttc par repas.<br />

L’article 7 du contrat stipule que l’évolution des prix des matières premières et des coûts de<br />

fabrication peuvent engendrer une modification du prix unitaire du repas chaque année. La<br />

commune est tenue d’en informer l’association A.B.A. par avenant.<br />

Le présent avenant a pour objet de fixer le tarif des repas pour l’année <strong>20</strong>11.<br />

Le montant forfaitaire unitaire du repas pour <strong>20</strong>11 est de : 3,80 €<br />

Ce tarif est applicable à partir du premier <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11.<br />

L’exposé du rapporteur entendu,<br />

Le conseil municipal autorise Monsieur le Maire à fixer le prix forfaitaire du repas à 3,80€<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 86/102


Autorisation de signature du contrat de rivière nappe et basse vallée du Var par les<br />

Maîtres d'Ouvrage<br />

Gérard BOUQUIGNAUD – Adjoint aux Finances, Commande Publique et Équipements<br />

Faisant suite à l'arrêté préfectoral d'approbation du SAGE du 7 juin <strong>20</strong>07 et en réponse à la<br />

demande du comité de bassin, les membres de la Commission Locale de l'Eau de la basse vallée du<br />

Var, qui fait office de Comité de rivière, ont élaboré le Contrat de rivière nappe et basse vallée du<br />

Var afin de mettre en œuvre les préconisations du SAGE. Ce contrat a été approuvé par le Comité<br />

de rivière le 12 juillet <strong>20</strong>10 et sera présenté au Comité d'agrément du bassin Rhône Méditerranée le<br />

21 <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11.<br />

Un contrat de rivière est une démarche partenariale qui associe les acteurs de l'eau du territoire<br />

concerné et notamment les collectivités territoriales, l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse,<br />

la Région, l'État et le département des Alpes Maritimes. Son objectif est de mettre en place, en<br />

cohérence avec la Directive européenne Cadre sur l'Eau et le Schéma Directeur d'Aménagement et<br />

de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Rhône Méditerranée, un plan de gestion global et durable<br />

permettant de rendre compatibles les enjeux humains avec la préservation et la pérennité de la<br />

ressource en eau et des milieux naturels.<br />

Le périmètre du contrat rivière est identique à celui du SAGE Var et intègre le bassin versant du<br />

Var aval, depuis la confluence avec la Vésubie jusqu'à l'embouchure, d'une superficie de 346 km² et<br />

comprenant <strong>20</strong> Communes. Ce périmètre intègre également les aquifères les plus proches<br />

alimentant la nappe de la basse vallée du Var : les coteaux de poudingues et les versants des massifs<br />

calcaires.<br />

Le contrat de rivière Var, élaboré en concertation avec tous les partenaires, comporte 23 actions<br />

organisées entre 3 volets (qualité des eaux et assainissement, gestion physique et protection contre<br />

les inondations, gestion et sensibilisation) et mise en œuvre par plusieurs Maîtres d'ouvrage.<br />

Le coût global du contrat s'élève à 7,48 millions d'euros (hors taxes) dont 3,695 millions d'euros<br />

financés par l'Agence de l'eau et la Région Provence Alpes Côte d'Azur et 3,785 millions d'euros<br />

financés par les Maîtres d'ouvrage.<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 87/102


Certaines actions financées en dehors du contrat de rivière, ont été citées pour mémoire, étant donné<br />

leur importance dans la mise en œuvre du SAGE. Il s'agit de la réhabilitation de la station<br />

d'épuration de Saint Laurent du Var sous maîtrise d'ouvrage N.C.A. et des actions inscrites dans le<br />

programme d'actions pour la prévention des inondations (PAPI) de la basse vallée du Var comme<br />

l'abaissement des seuils 8,9 et 10 et le suivi de l'évolution morphologique du lit sous maîtrise<br />

d'ouvrage Conseil Général. Ces actions ne sont pas incluses dans le coût global du contrat.<br />

Le Conseil Général des Alpes Maritimes assure l'animation du contrat du fait de la reprise des<br />

missions et de l'activité du SMEBVV.<br />

L'action 3 du contrat intitulée "suivi de l'eau dans les pratiques industrielles" a été engagée en <strong>20</strong>09<br />

avec la définition d'une démarche collective du système d'assainissement de la rive droite du Var<br />

visant à réduire les pollutions toxiques dispersées d'origine industrielle. La signature d'un accord<br />

cadre <strong>20</strong>10-<strong>20</strong>12 et de sa convention d'application doivent intervenir afin d'officialiser l'engagement<br />

de chaque partenaire de ma démarche. Cette démarche est soutenue par l'Agence de l'eau qui<br />

apporte des aides supplémentaires aux entreprises pour leur mise en conformité.<br />

En conclusion, je vous propose de délibérer afin :<br />

De donner un avis favorable au contrat rivière nappe basse vallée du Var<br />

D'autoriser Monsieur le Maire à signer, au nom de la Commune de <strong>Carros</strong>, le contrat rivière<br />

nappe basse vallée du Var<br />

D'autoriser Monsieur le Maire à signer, au nom de la Commune de <strong>Carros</strong>, l'accord cadre<br />

<strong>20</strong>10-<strong>20</strong>12 de la démarche collective de réduction des pollutions toxiques dispersées<br />

d'origine industrielle au titre de l'action n°3 du contrat et les conventions d'application qui en<br />

découleront.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 88/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 89/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 90/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 91/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 92/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 93/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 94/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 95/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 96/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 97/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 98/102


Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 99/102


Revêtement du Grand Stade de football : demande de subvention au Centre National du<br />

Développement Sportif<br />

Stéphane MONVIEUX – Conseiller <strong>Municipal</strong><br />

Le revêtement synthétique du stade de football a été réalisé en <strong>20</strong>00. Actuellement on constate que le<br />

terrain présente des faiblesses tant au niveau de l’affaissement de la couche portante qu’au niveau du<br />

revêtement synthétique déchiré et arraché à plusieurs endroits du stade. Il est urgent de remédier à ces<br />

problèmes qui rendent difficile la pratique de ce sport.<br />

Il est donc nécessaire, afin de respecter la norme AFNOR P90.112, de reprendre en totalité la couche de<br />

forme ainsi que de changer la moquette de gazon synthétique.<br />

Une délibération du conseil municipal du 27 octobre <strong>20</strong>09 sollicitait le conseil régional et le<br />

département pour le financement de cette opération.<br />

La présente délibération est destinée à demander une subvention au Centre National du Développement<br />

Sportif, d'un montant de 113 393 €, tel que précisé dans le plan de financement ci-dessous.<br />

Estimation de la dépense H.T. :<br />

Enlèvement de l’ancien revêtement 9500 m² .............................................................. 76 000 €<br />

Nivellement de la forme 9500 m² ................................................................................ 38 000 €<br />

Reprofilage avec sable sur un cm d’épaisseur ............................................................. 19 000 €<br />

Revêtement synthétique 9500 m² .............................................................................. 380 000 €<br />

Arrosage automatique du terrain ................................................................................. 33 445 €<br />

Honoraires bureau de contrôle et bureau d’étude ........................................................ <strong>20</strong> 5<strong>20</strong> €<br />

_________<br />

TOTAL H.T. .................................................................................. 566 965 €<br />

Plan de financement<br />

Estimation de le dépense hors taxe............................................................................ 566 965 €<br />

Estimation de la dépense T.T.C. ............................................................................... 678 090 €<br />

Subvention conseil Général ......................................................................................... 80 028 €<br />

Subvention Conseil Régional ...................................................................................... 80 028 €<br />

Subvention Fédération Française de Football ............................................................. 85 045 €<br />

Subvention Centre National du Développement du Sport ........................................ 113 393 €<br />

F.C.T.V.A .................................................................................................................... 87 778 €<br />

Part communale ......................................................................................................... 231 818 €<br />

Le Conseil municipal autorise monsieur le Maire à solliciter une subvention du Centre National du<br />

Développement du Sport.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 100/102


Revêtement du Grand Stade de football : demande de subvention à la Fédération<br />

Française de Football<br />

Stéphane MONVIEUX – Conseiller <strong>Municipal</strong><br />

Le revêtement synthétique du stade de football a été réalisé en <strong>20</strong>00. Actuellement on constate que le<br />

terrain présente des faiblesses tant au niveau de l’affaissement de la couche portante qu’au niveau du<br />

revêtement synthétique déchiré et arraché à plusieurs endroits du stade. Il est urgent de remédier à ces<br />

problèmes qui rendent difficile la pratique de ce sport.<br />

Il est donc nécessaire, afin de respecter la norme AFNOR P90.112, de reprendre en totalité la couche de<br />

forme ainsi que de changer la moquette de gazon synthétique.<br />

Une délibération du conseil municipal du 27 octobre <strong>20</strong>09 sollicitait le conseil régional et le<br />

département pour le financement de cette opération.<br />

La présente délibération est destinée à demander une subvention à la Fédération Française de Football,<br />

d'un montant de 85 045 € tel que précisé dans le plan de financement ci-dessous.<br />

Estimation de la dépense H.T. :<br />

Enlèvement de l’ancien revêtement 9500 m² .............................................................. 76 000 €<br />

Nivellement de la forme 9500 m² ................................................................................ 38 000 €<br />

Reprofilage avec sable sur un cm d’épaisseur ............................................................. 19 000 €<br />

Revêtement synthétique 9500 m² .............................................................................. 380 000 €<br />

Arrosage automatique du terrain ................................................................................. 33 445 €<br />

Honoraires bureau de contrôle et bureau d’étude ........................................................ <strong>20</strong> 5<strong>20</strong> €<br />

_________<br />

TOTAL H.T. ................................................................................... 566 965 €<br />

Plan de financement<br />

Estimation de le dépense hors taxe............................................................................ 566 965 €<br />

Estimation de la dépense T.T.C. .............................................................................. 678 090 €<br />

Subvention conseil Général ......................................................................................... 80 028 €<br />

Subvention Conseil Régional ...................................................................................... 80 028 €<br />

Subvention Fédération Française de Football ............................................................. 85 045 €<br />

Subvention Centre National du Développement du Sport ........................................ 113 393 €<br />

F.C.T.V.A .................................................................................................................... 87 778 €<br />

Part communale ......................................................................................................... 231 818 €<br />

Le Conseil municipal autorise monsieur le Maire à solliciter une subvention de la Fédération Française<br />

de Football d’un montant de 85 045 €.<br />

Le Vote est Unanime<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 101/102


Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Avant de<br />

clôturer cette séance, je voudrais vous faire part d'un événement heureux et d'une grande fierté pour la<br />

ville de <strong>Carros</strong>, puisque nous avons appris qu'Alexandre ALUNNO qui est dans la salle et qui est en 4 ème<br />

au Collège Paul Langevin, a été choisi par ses pairs, c'est-à-dire les collégiens, pour représenter le<br />

collège au Conseil Général des Jeunes. Alexandre est le fils de Jean-Louis ALUNNO dont tout le monde<br />

connaît le militantisme, la qualité et le talent et d'Anne qui est une Conseillère <strong>Municipal</strong>e impliquée<br />

dans la vie locale de manière très forte. Elle est aussi une amie précieuse qui m'apporte son soutien et sa<br />

collaboration au quotidien. Bon sang ne saurait mentir, Alexandre va sur les pas de maman et papa et je<br />

suis content car il n'a que 13 ans. Je vous demande donc de l'applaudir très fort et lui demande de venir à<br />

mes côtés.<br />

Monsieur MACCANTI – Principal Adjoint du Collège Paul Langevin – exprime, du fond de la salle,<br />

un certain nombre de propos louant les qualités d'Alexandre mais la retranscription stricto sensu de son<br />

intervention ne peut être établie, faut d'enregistrement au moyen d'un micro.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Nous,<br />

représentant la Commune, sommes très fiers et allons lui donner la parole, sans doute, a-t-il quelques<br />

mots à dire ?<br />

Alexandre ALUNNO - Conseiller Général des Jeunes : Je vous remercie.<br />

Anny GIMENEZ – Adjointe à l'Éducation, Enfance et Sport : As-tu déjà travaillé dans une<br />

Commission ?<br />

Alexandre ALUNNO - Conseiller Général des Jeunes : Non, nous n'avons encore rien fait et on a une<br />

première réunion le 2 février prochain.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : J'avais lu,<br />

dans la presse, que tu avais en tête un projet de collège rêvé, une sorte d'idéal…<br />

Alexandre ALUNNO - Conseiller Général des Jeunes : Oui c'est vrai.<br />

Antoine DAMIANI – Maire, Conseiller Général, Vice-Président de Nice Côte d’Azur : Hé bien cela<br />

peut être ton projet, entre autres, d'imaginer le collège de demain. Nous tenons à te féliciter<br />

chaleureusement et je prends un engagement – je demande au protocole de le respecter – qui est celui<br />

de t'inviter chaque fois que nous organiserons une manifestation à <strong>Carros</strong> ou dans le Canton. Tu suivras,<br />

bien entendu, le rythme que tu souhaites ; il ne s'agira pas de venir systématiquement, mais quand tu le<br />

pourras, quand tu en auras envie, tu accompagneras, en tant que jeune Conseiller Général, le Conseiller<br />

Général que je suis.<br />

<br />

L’ordre du jour étant épuisé, Monsieur le Maire lève la<br />

séance à <strong>20</strong>h<strong>20</strong><br />

Anthony PROVENZANO<br />

Secrétaire de Séance<br />

Compte Rendu du Conseil <strong>Municipal</strong> du <strong>20</strong> <strong>janvier</strong> <strong>20</strong>11 102/102

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