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Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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82<br />

CHAPITRE 5<br />

PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

navigant au travers des formalités tatillonnes de l’Agence canadienne<br />

de développement international, tout en veillant à ce qu’une bande<br />

d’officiers subalternes et de sous-officiers débordés et souvent très<br />

stressés, demeurent concentrés sur les tâches à accomplir.<br />

Au sommet de la pyramide, le major-général Andrew Leslie,<br />

commandant en second de la Force internationale d’assistance à la<br />

sécurité pendant la Rotation 0, a donné possiblement le meilleur<br />

exemple de leadership, à ce que je sache. À la suite de l’accident <strong>du</strong><br />

2 octobre où deux soldats en patrouille ont sauté sur une mine pas<br />

très loin de la base canadienne, devenant les premières victimes de<br />

l’opération Athéna, les militaires et les médias ont émis de nombreuses<br />

critiques et récriminations à propos de la décision de l’armée de terre<br />

d’équiper le groupement tactique de véhicules Iltis, plutôt vieux et<br />

quasiment non blindés, et la décision des commandants d’utiliser<br />

ces véhicules pour patrouiller les nombreuses routes sillonnant<br />

l’arrière-pays dans la zone canadienne.<br />

Évidemment, le décès <strong>du</strong> sergent Robert Short et <strong>du</strong> caporal Robbie<br />

Beerenfinger a semé l’inquiétude dans les rangs <strong>du</strong> groupe-bataillon,<br />

d’autant plus que les soldats détestaient en général l’Iltis. Quand la<br />

première patrouille ainsi équipée a donc quitté le camp Julien quelques<br />

jours seulement après l’accident, le major-général Leslie était assis à<br />

l’avant <strong>du</strong> véhicule de tête, accompagné par ses officiers supérieurs.<br />

Cet exemple de leadership lui a valu le respect de tous les membres <strong>du</strong><br />

groupement tactique, et a contribué dans une large mesure à restaurer la<br />

confiance des troupes vis-à-vis de ces petits véhicules et de la mission.<br />

Mais malgré ces exemples, je crois que des problèmes subsistent.<br />

Pas tellement aux échelons inférieurs—quoiqu’une organisation aussi<br />

vaste et diversifiée que les Forces canadiennes suppose presque<br />

inévitablement des lacunes chez les leaders—mais au sommet même<br />

de la hiérarchie militaire. Bref, il y aurait des faiblesses aux plus hauts<br />

échelons des Forces canadiennes, à savoir le chef d’état-major de la<br />

Défense et la douzaine d’officiers « trois étoiles » qui dirigent les forces<br />

navales, les forces terrestres et les forces aériennes et exercent les<br />

fonctions de vice-chef et de sous-chef d’état-major de la Défense. Cela<br />

ne signifie pas que les hommes (car pour l’instant, ce sont tous des<br />

hommes) qui occupent les postes haut placés sont incompétents ou<br />

Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong>

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