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Présentez-vous : Individu
Nom André Marois
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Ville Montréal
Biographie
Mot clé choisi Crime
Né à Créteil en 1959, André Marois a grandi dans la banlieue
sud de Paris avant de s’envoler pour Montréal en 1992.
Écrivain, chroniqueur et scénariste, il a publié vingt-sept livres
au Québec et en France. Il écrit des romans noirs pour les
adultes, des romans policiers pour la jeunesse et des recueils de
nouvelles pour tirer sur tout ce qui bouge. Dans ses histoires, il
s’intéresse surtout aux victimes et à leurs bourreaux.
Son roman Sa propre mort a été finaliste au prix Saint-Pacôme
du roman policier 2010.
André Marois collabore à titre de nouvelliste à différentes
revues au Québec et en France : Alibis, Moebius, L’Ours polar,
Plaisirs de vivre, Zinc, Pica...
Il est chroniqueur au magazine Infopresse depuis 2007 et
collabore à Urbania depuis le numéro 2.
À l’hiver 2009, son conte Noël Bio a pris l’affiche des Contes
Urbains au théâtre La Licorne à Montréal.
Résumé Dans les romans policiers, la ville est un personnage

Type de présentation Texte
Description du projet
Documents
supplémentaires
Budget de production
omniprésent que l’on n’entend que rarement. Pourtant, les lieux
du crime y sont souvent décrits avec minutie.
Pour ce projet, je me propose de donner la parole aux lieux du
crime montréalais. Je me glisserai dans la peau d’un quartier ou
d’un parc pour livrer son point de vue : comment a-t-il a vécu le
drame ? Pourquoi s’est-il déroulé chez lui ? De quelle façon
l’événement risque-t-il de marquer son évolution ?
J’écrirai donc «à chaud», suite à un meurtre, une attaque à main
armée, un hold-up... J’irai sur place, je deviendrai un immeuble
ou un coin de rue et je témoignerai de ce qui s’est passé.
Il s’agira de courtes fictions, de nouvelles noires comme j’ai
l’habitude d’en écrire, mais où le narrateur est une entité
architecturale.
Je suggère l’écriture de six textes dans six lieux différents, afin
de donner l’ampleur nécessaire à mon projet, tout en reflétant
une certaine diversité urbaine.
Moi-même auteur de polars, j’ai plaisir à imaginer les lecteurs
se projetant dans mon environnement grâce à la fiction.
Ici, je me propose de devenir un porte-parole des lieux du crime
de Montréal.

André Marois pour le CCA – 31 août 2012
3 – Note dʼintention
ABC-MTL
Les lieux du crime
C pour Crime
Les auteurs de romans policiers nous font découvrir la face cachée des grandes villes,
loin des clichés et des lieux communs. Plusieurs dʼentre eux ancrent leurs histoires dans
leur arrière-cour, dans les endroits quʼils connaissent le mieux : Dashiell Hammett à San
Francisco, Denis Lehane à Boston, Manuel Vazquez Montalban à Barcelone, Ian Rankin
à Édimbourg, Daniel Pennac à Belleville ou Stieg Larsson à Stockholm... Ils sont les
ambassadeurs dʼun autre type de visite.
Chaque livre se transforme en un guide de voyage précis qui nous invite à sortir des
sentiers battus.
Dans mes propres polars, je situe souvent lʼaction de mes romans et de mes nouvelles
à Montréal, dans le quartier où jʼhabite. Je souhaite ainsi rendre mes intrigues plus
vraies et plus fortes. À ma façon, plutôt meurtrière, je deviens un guide du Plateau Mont-
Royal.
Au-delà de cette découverte, il me semble intéressant dʼenvisager le lieu du crime
comme un personnage à part entière, avec son caractère, son passé, ses envies, ses
contradictions, ses alliés et ses ennemis. Cʼest lui qui raconte lʼhistoire, en toute
subjectivité.
Le lieu nʼest plus un simple décor, ni un témoin immobile ; il participe à lʼaction à part
entière - par son architecture, sa localisation, sa fonction, son urbanisme, ses espaces,
son historique.
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En sortant de mon Plateau, mes personnages potentiels deviennent infinis : la station de
métro Lionel Groulx, la Banque Royale du Vieux-Montréal, les galeries dʼAnjou, un bout
de trottoir de lʼavenue Sherbrooke, le lac des Castors, une ruelle dans Hochelaga...
Lʼactualité du crime me dictera mon itinéraire ancré dans la réalité criminelle locale,
mʼobligeant ainsi à mʼéloigner des clichés du genre, des lieux convenus ou attendus,
tout en rendant hommage à lʼarchitecture et à la richesse des lieux.
Jʼirai là où le délit fleurit, en quête de sens, dʼinterprétation. Il faudra ensuite laisser le
réel nourrir la fiction. Lʼinspiration naitra autant des faits que des emplacements.
Chacun de mes textes sera associé à un article journalistique qui relate le crime en
question.
Au final, C pour Crime dressera un portrait bigarré de Montréal. Un visage à six faces
interlopes, terriblement vivantes et habitées.
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André Marois pour le CCA – 31 août 2012
4 – Bibliographie et références
ABC-MTL
Les lieux du crime
Romans
2010 - 9 ans, pas peur, Éd. La courte échelle
2010 - Sa propre mort, Éd. La courte échelle
2007 - Passeport pathogène, Éd. Héliotrope (illustré par Pascal Hierholz)
2003 - Les effets sont secondaires, Éd. la courte échelle (Édition de poche 2010)
2000 - Tête de pioche, Éd. Les Allusifs
1999 - Accidents de parcours, Éd. la courte échelle (Édition de poche 2006)
Recueils de nouvelles
2011 - Tab’Arnaques (avec Luc Baranger), Éd. Québec Amérique
2011 - Petit feu, Éd. La courte échelle
2006 - Du cyan plein les mains, Éd. la courte échelle (trad anglais de Je me tue et
j’arrive dans The Crime Writers Association Anthology en 2008, Éd Comma press),
(Édition de poche 2010)
2005 - Boucs émissaires, Éd. Les 400 coups (coauteur)
2001 - 38 morts dont 9 femmes, Éd. Trait dʼunion
1998 - Circonstances particulières, Éd. L’instant même (coauteur)
Romans et albums jeunesse
2012 – La Forêt des insoumis, Éd. Boréal
2011 - En mai, fais ce qu’il te plaît, Éd. Boréal
2010 - Mesures de guerre, Éd. Boréal
2010 - J’aime pas les mascottes, illustré par Jean-Luc Trudel, Éd. Les 400 coups
2009 - Les Allergiks, Éd. La courte échelle
2008 - Papy, où t’as mis tes dents ?, illustré par Virginie Egger, Éd. Les 400 coups
2006 - La main dans le sac, Éd. la courte échelle
2006 - Au feu! - Série Jérémie et Malie, Éd. la courte échelle
2005 - Vol à l’étalage - Série Jérémie et Malie, Éd. la courte échelle
2004 - Avis de recherche - Série Jérémie et Malie, Éd. la courte échelle
2002 - Meurtre à l’écluse 50 - Série Jérémie et Malie, Éd. la courte échelle
2001 - Les voleurs d’espoir, Éd. la courte échelle
2000 - Blanc comme la mort, Éd. Boréal
2000 -Tueurs en 4x4, Éd. Albin Michel, collection Le Furet enquête
(trad.allemand, Mürder im Geländewagen, Éd. RoRoRo)
1999 - Un ami qui te veut du mal, Éd. Boréal
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1999 - Le Chat botté à New York, illustré par Josée Masse, Éd. Les 400 coups
Prix
Mesures de guerre, finaliste au Prix des libraires, section jeunesse, 2011.
Sa Propre mort, finaliste au prix Saint-Pacôme du roman policier, 2010.
Grand prix des Magazines du Québec, catégorie Chronique d’humeur, billet, 2008 et
2010.
Petit feu, 2 e prix au concours des prix Littéraires Radio-Canada, catégorie nouvelles,
Montréal, 2006.
Le tueur autodidacte, gagnante du concours de nouvelles policières de Ligny, Belgique,
1999.
Belle mort, gagnante du concours de nouvelles de la revue Stop, Montréal, 1995.
Dialogue de sourds, gagnante du concours de nouvelles de la revue Nouvelles
Fraîches, Montréal, 1994.
Van Gogh a encore frappé, gagnante du concours de nouvelles policières du journal
Voir, Montréal, 1993.
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