l'occultiste Alexandre Bartchenko et le pouvoir ... - Slavica Occitania
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ALEXANDRE ANDREEV<br />
s’agit, nous reproduirons ici un bref résumé d’une conférence de<br />
<strong>Bartchenko</strong> :<br />
Dans l’antiquité la plus ancienne – il y a environ 56 mil<strong>le</strong> ans –, il<br />
existait sur terre une culture extrêmement développée. El<strong>le</strong> possédait<br />
une science « synthétique » d’un type particulier, fondée sur un<br />
savoir originel de la Vérité, de la Loi unique universel<strong>le</strong>, sur <strong>le</strong>quel<br />
reposait tout <strong>le</strong> système de l’univers – de l’atome à l’univers. À la<br />
différence des sciences anciennes, la science moderne recherche la<br />
Vérité selon une démarche analytique qui va de la périphérie au<br />
centre <strong>et</strong> qui s’appuie sur l’observation <strong>et</strong> l’étude de l’ensemb<strong>le</strong> des<br />
différents faits <strong>et</strong> phénomènes. Le principal défaut de c<strong>et</strong>te science<br />
est sa trop grande spécification. C<strong>et</strong>te spécification a entraîné un<br />
« morcel<strong>le</strong>ment » du savoir alors que, dans <strong>le</strong> monde, tout est<br />
soumis à une loi unique <strong>et</strong> que tout est lié par une unité indestructib<strong>le</strong>.<br />
La science ancienne était détentrice de savoirs si importants<br />
<strong>et</strong> si puissants que ses gardiens, prévoyant une possib<strong>le</strong> utilisation<br />
de ces savoirs contre <strong>le</strong>s hommes jusqu’à anéantissement compl<strong>et</strong><br />
de l’humanité <strong>et</strong> destruction de la planète el<strong>le</strong>-même, <strong>le</strong>s « codifièrent<br />
» <strong>et</strong> <strong>le</strong>s « camouflèrent ». Ainsi la science ancienne a-t-el<strong>le</strong> pu<br />
être conservée <strong>et</strong> peut-el<strong>le</strong> être utilisée (« déchiffrée ») par <strong>le</strong>s<br />
hommes. Il faut la chercher dans <strong>le</strong>s grandes œuvres de l’antiquité,<br />
tels <strong>le</strong>s lieux de culte, <strong>le</strong>s livres sacrés (par exemp<strong>le</strong> la Bib<strong>le</strong>), <strong>le</strong>s<br />
ornements sacrés <strong>et</strong>c. 8<br />
Autour de <strong>Bartchenko</strong>, un cerc<strong>le</strong> de personnes partageant ses idées<br />
se forma peu à peu. Parmi eux, <strong>le</strong> mathématicien <strong>et</strong> astronome<br />
<strong>A<strong>le</strong>xandre</strong> Kondiain qui était un membre actif de la Société russe<br />
des amateurs de la connaissance du monde9 <strong>et</strong> Konstantin K.<br />
Vladimirov, un célèbre psychographologue <strong>et</strong> col<strong>le</strong>ctionneur<br />
8. Ce texte est de È<strong>le</strong>anor Mesmaxer, qui épousa par la suite <strong>A<strong>le</strong>xandre</strong><br />
Kondiain (1889-1937). Il est conservé dans <strong>le</strong>s archives familia<strong>le</strong>s d’O<strong>le</strong>g A.<br />
ondiain <strong>et</strong> Ariadna G. ondiain.<br />
9. Formée en 1909, c<strong>et</strong>te Société se proposait de réunir des amateurs<br />
de sciences naturel<strong>le</strong>s <strong>et</strong> physico-mathématiques <strong>et</strong> de diffuser <strong>le</strong>s connaissances<br />
scientifiques dans de larges couches de la société. El<strong>le</strong> était dirigée par<br />
un membre célèbre de la « Volonté du Peup<strong>le</strong> », l’économiste N. A. Morozov<br />
(1854-1946), auteur de Istorija vozniknovenija Apokalipsisa [Histoire de<br />
l’apparition de l’Apocalypse] (1907) <strong>et</strong> de V Poiskax filosofskogo kamnja [À La<br />
Recherche de la pierre philosopha<strong>le</strong>] (1909). Dès sa création, la Société<br />
s’intéressa particulièrement aux recherches en astronomie.