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généralité sur la tique sénégalaise et son environnement

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II L’élevage guadeloupéen<br />

II-1/ Sa p<strong>la</strong>ce dans l’agriculture guadeloupéenne<br />

L'agriculture guadeloupéenne emploie 7% de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion active <strong>et</strong> utilise environ<br />

1/3 de <strong>la</strong> <strong>sur</strong>face totale de l'île. La banane constitue le premier produit d’exportation en<br />

volume <strong>et</strong> demeure un des piliers de l’économie agricole du département. La superficie<br />

consacrée à <strong>la</strong> culture de banane est évaluée à 5 010 hectares soit 10% de <strong>la</strong> <strong>sur</strong>face agricole<br />

utilisée (SAU) (d’après DAF, 1998).<br />

La canne à sucre représente <strong>la</strong> deuxième activité agricole. Le sucre est <strong>la</strong> seconde<br />

production locale avec une production s’élevant, en 2000, à 66 150 tonnes.<br />

Les autres productions agricoles : maraîchage, fruits divers, fleurs ont une importance<br />

économique plus modeste.<br />

En ce qui concerne l’élevage, <strong>la</strong> Guadeloupe se caractérise par un troupeau bovin <strong>et</strong><br />

caprin important (plus de 100 000 têtes) <strong>et</strong> par <strong>la</strong> rar<strong>et</strong>é des ovins <strong>et</strong> des équins. La Martinique<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> Guadeloupe, couvrant 64% de <strong>la</strong> superficie des P<strong>et</strong>ites Antilles, totalisent 76% des<br />

bovins <strong>et</strong> 55% des p<strong>et</strong>its ruminants de <strong>la</strong> région (Barré, 1997). En comparai<strong>son</strong> des autres<br />

activités agricoles, l’élevage est consommateur d’espace puisque au moins 47% de <strong>la</strong> SAU<br />

<strong>son</strong>t consacrés aux prairies <strong>et</strong> aux herbages plus ou moins en friches. La Grande-Terre <strong>et</strong><br />

Marie Ga<strong>la</strong>nte, qui regroupent près de 90% des prairies, <strong>son</strong>t les régions d’élevage par<br />

excellence.<br />

Il n’existe pas de réelle filière bovine ou caprine en Guadeloupe : l’éleveur est avant<br />

tout détenteur d’animaux <strong>et</strong> d’après Sa<strong>la</strong>s <strong>et</strong> al (1988), 60% des éleveurs de bovins <strong>son</strong>t<br />

également p<strong>la</strong>nteurs de canne.<br />

Cependant, depuis plusieurs années, <strong>la</strong> culture de <strong>la</strong> canne connaît une crise grave <strong>et</strong><br />

les institutions poussent l’agriculteur à se diversifier <strong>et</strong> notamment à développer l’élevage.<br />

II-2/ Les caractéris<strong>tique</strong>s du système d’élevage guadeloupéen<br />

La très grande majorité des animaux (bovins, caprins, porcs) est élevée selon le mode<br />

traditionnel : à l’attache autour d’un piqu<strong>et</strong> dép<strong>la</strong>cé chaque jour. C<strong>et</strong> élevage au piqu<strong>et</strong> perm<strong>et</strong><br />

une bonne <strong>sur</strong>veil<strong>la</strong>nce des animaux (chaleurs, ma<strong>la</strong>dies, parasites…) <strong>et</strong> <strong>sur</strong>tout une<br />

exploitation rationnelle des pâturages dont <strong>la</strong> <strong>sur</strong>face est souvent limitée. On compte en<br />

moyenne 3,8 animaux par hectare, charge importante, souvent supérieure aux capacités des<br />

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