Vocabulaire Le végétal dans l'espace public - Lille Métropole

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Une stratégie végétale
Les territoires naturels de la métropole sont les suivants :
La plaine du Ferrain, un territoire majoritairement urbanisé s’étendant sur la partie
Nord et Est de la métropole. A l’Ouest, le Ferrain est relativement vallonné, humidifié
par la Lys et la Deûle. Son substrat est composé essentiellement d’argile et de
sable. Au Sud, au niveau de la Marque, les espaces sont plus ouverts. Prairies et
cultures dominent. Ainsi les bourgs du Ferrain conservent leur morphologie rurale
résultant d’une activité agricole et artisanale encore significative. Le frêne est
fréquent dans tous les milieux. Les saules blancs, les aulnes glutineux et les différents
peupliers s’installent dans les terrains les plus mouillés. Le chêne pédonculé,
le tilleul sont privilégiés dans les parties urbanisées.
Les plaines des Weppes, paysage souple et agricole au substrat de sables et de
limons. C’est un territoire ponctué de nombreux bois et bosquets, très légèrement
bosselé, propice aux vues panoramiques. De nombreux villages se sont donc
implantés sur le haut des talus. Les villages sont construits dans les terrains
humides. Frênes, aulnes, peupliers y trouvent leur place.
Les plaines de la Pévèle, territoires légèrement bosselés, avec un point culminant
à 100 mètres à Mons-en-Pévèle. Le sol est argileux et souvent mêlé de sable. Ce
paysage est marqué par d’importantes peupleraies et bois qui structurent l’horizon,
donnant par alternance un effet de cloisonnement puis d’ouverture. Sur les
hauteurs, on trouve le chêne pédonculé, le hêtre et le charme.
La vallée de la Marque : la Marque, tour à tour simple fossé, égout exutoire de
l’industrie, rivière rurale puis petit canal, se fait discrète entre les vallonnements
argileux de la Pévèle, puis imposante dans les secteurs de marais. L’humidité
marque le paysage par des peupleraies, prairies et des terres inondables.
L’urbanisation demeure à distance et les situations sont très contrastées entre
zones basses et humides, d’une part, et sols plus secs sur les hauteurs.