Notre-Dame du Scex - Abbaye de Saint-Maurice
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<strong>de</strong> terrain nécessaire (COM 601/603/610). De<br />
quels WC s’agit-il ? Les plans <strong>de</strong> situation, <strong>de</strong>s<br />
plus anciens aux actuels, marquent toujours<br />
l’emplacement <strong>de</strong>s toilettes sur la petite esplana<strong>de</strong><br />
au sud <strong>de</strong> la chapelle, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la source<br />
et <strong>de</strong> la sacristie. En 1936, on a donc probablement<br />
construit les WC qui se trouvent toujours<br />
à l’autre extrémité <strong>du</strong> site <strong>du</strong> sanctuaire, tout<br />
près <strong>de</strong> l’ermitage.<br />
Aurait-on eu, en 1936, le désir <strong>de</strong> réaliser la<br />
chapelle souterraine imaginée par l’architecte<br />
Guyonnet ? Les archives sont muettes à ce sujet.<br />
Mais ne serait-ce pas alors que l’on construisit le<br />
petit pavillon pour les objets <strong>de</strong> piété, juste en<br />
<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l’arrivée <strong>du</strong> sentier à la chapelle ? Les<br />
anciens <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Maurice</strong> se rappellent <strong>de</strong> ce petit<br />
kiosque tenu par Frère Luc qui fut probablement<br />
le commanditaire <strong>de</strong> cette construction.<br />
Pouvons-nous aussi attribuer à Guyonnet l’installation<br />
<strong>de</strong> l’éclairage électrique ? Cela n’est<br />
pas impossible, mais nous n’en avons pas la<br />
preuve. Les cartes postales qui sont datées permettent<br />
d’affirmer que l’électricité est arrivée<br />
à la chapelle entre 1929 et 1937. On voit dès<br />
lors <strong>de</strong>ux potelets électriques sur la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
la chapelle. A l’intérieur <strong>de</strong> l’édifice, les chan<strong>de</strong>liers<br />
suspen<strong>du</strong>s sont remplacés par <strong>de</strong>s lampes<br />
aux ampoules nues placées sur les chapiteaux<br />
<strong>de</strong>s colonnes. De plus, les appliques en fer forgé<br />
commandées par Charles David en 1752 et qui<br />
servaient <strong>de</strong> chan<strong>de</strong>liers à l’entrée <strong>du</strong> chœur<br />
ont été placées à l’entrée <strong>de</strong> la chapelle <strong>Notre</strong>-<br />
<strong>Dame</strong> <strong>de</strong> la Basilique lors <strong>de</strong> la restauration <strong>de</strong><br />
1933 (Dupont Lachenal, 1954-1, 132). On peut<br />
donc penser que c’est l’architecte genevois qui<br />
aura fait ôter ces chan<strong>de</strong>liers <strong>de</strong>venus inutiles<br />
avec l’arrivée <strong>de</strong> l’éclairage électrique.<br />
Sous une <strong>de</strong>s premières photos <strong>du</strong> petit sanctuaire à<br />
saint Amé, l’arrivée <strong>de</strong> l’électricité en photos : l’intérieur<br />
<strong>de</strong> la chapelle est dépourvu <strong>de</strong>s chan<strong>de</strong>liers au<br />
profit d’ampoules; les fils électriques arrivent jusque<br />
sur la faça<strong>de</strong> <strong>du</strong> sanctuaire.