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Notre-Dame du Scex - Abbaye de Saint-Maurice

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3.6 GUIDES DU PÈLERIN ET PUBLICATIONS DIVERSES<br />

Les gui<strong>de</strong>s et récits <strong>de</strong> voyage citent presque<br />

toujours la chapelle <strong>de</strong> <strong>Notre</strong>-<strong>Dame</strong> <strong>du</strong> <strong>Scex</strong><br />

lorsque leur auteur décrit le passage par <strong>Saint</strong>-<br />

<strong>Maurice</strong>. La <strong>de</strong>scription est plus ou moins<br />

longue, selon que l’auteur est monté ou non à la<br />

chapelle. De passage à <strong>Saint</strong>-<strong>Maurice</strong> en 1805,<br />

Goethe lui-même fait le projet d’y monter…<br />

Le texte le plus curieux découvert au cours <strong>de</strong><br />

cette recherche restera le poème publié à Paris<br />

en 1844 par Claudius Hébrard (1820-1885)<br />

dans ses Heures poétiques et morales <strong>de</strong> l’ouvrier.<br />

Cet écrivain, journaliste catholique et<br />

homme d’œuvres, participa à la fondation <strong>de</strong><br />

l’Institut catholique <strong>de</strong> Lyon. Dans son ouvrage<br />

dédié aux ouvriers, il consacre un poème aux<br />

pèlerinages et un autre à <strong>Notre</strong>-<strong>Dame</strong> <strong>de</strong> Fouvière<br />

<strong>de</strong> Lyon avant d’écrire plusieurs pages<br />

intitulées « <strong>Notre</strong>-<strong>Dame</strong>-<strong>du</strong>-Sex ». Il décrit un<br />

pauvre édifice où rien ne réjouit l’œil, mais où<br />

le cœur est joyeux ! La première partie <strong>de</strong> son<br />

œuvre se termine par un aveu nous montrant<br />

qu’il a bien passé par Agaune : « Je ne suis plus<br />

touriste, et, voyageur chrétien, / Je dresse ici ma<br />

tente et je m’y trouve bien. » (Hébrard, p. 66)<br />

En 1844 toujours, L’Université catholique, recueil<br />

religieux, philosophique, scientifique et<br />

littéraire (numéro 101, mai 1844, p. 393-399)<br />

recense longuement l’œuvre <strong>de</strong> Claudius Hébrard<br />

et dit que le poème <strong>Notre</strong>-<strong>Dame</strong>-<strong>du</strong>-Sex<br />

est une « délicieuse cantate qui vient d’être<br />

mise en musique avec un goût exquis par M.<br />

Boutroy » (p. 398). Malheureusement, il semble<br />

bien que l’œuvre <strong>de</strong> ce M. Boutroy n’ait pas<br />

laissé un souvenir impérissable…<br />

Signalons l’existence <strong>de</strong> trois textes littéraires<br />

parus à la fin <strong>du</strong> XVIII e siècle, qui ont eu leur<br />

succès et qui sont souvent cités. Alors qu’il<br />

est étudiant en classe <strong>de</strong> rhétorique, Eugène<br />

Coquoz publie dans la revue <strong>de</strong>s Etudiants<br />

suisses <strong>de</strong> 1885 une poésie latine intitulée<br />

« <strong>Notre</strong>-<strong>Dame</strong>-<strong>du</strong>-Sez ». Charles-Louis <strong>de</strong> Bons<br />

fait paraître <strong>de</strong>ux fois sa poésie au nom <strong>de</strong><br />

« <strong>Notre</strong>-<strong>Dame</strong> <strong>du</strong> Scez », d’abord dans la Revue<br />

<strong>de</strong> la Suisse catholique en 1870, puis dans l’Almanach<br />

catholique <strong>de</strong> la suisse française en<br />

1878. « Le vœu », récit d’un prodige attribué à<br />

la Vierge, est lui aussi publié <strong>de</strong>ux fois par Jacques<br />

Deschamps : dans les Echos en 1903, puis<br />

avec le sous-titre « Souvenirs <strong>de</strong> <strong>Notre</strong>-<strong>Dame</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>Scex</strong> » dans l’Almanach <strong>du</strong> Valais en 1910.<br />

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