Nov-Déc - Journal Canora

JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011, 2011 BiMEstRiEL • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 16 ANS DÉJA
Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique
2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238
Canoraaa @on.aibn.com www.canoraaa.com
École Catholique Sainte-Marguerite-
D’youville Championne Coupe Canora 2011
Junior
École Catholique Mgr-De-Charbonnel
Champion Coupe Canora 2011
Junior
JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011, 2011 BiMEstRiEL • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 16 ANS DÉJA
Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique
2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238
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École Catholique Renaissance
Championne Coupe Canora 2011
Senior
École Catholique Renaissance
Champion Coupe Canora 2011
Senior

JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(1)
Congolese teaCher Claims ConspiraCy
against him in evangeline
French Language School
Board , Evangeline
Aritho Amfoubalela testified
before the human
rights panel Monday where
he said the school’s former
principal told him parents
and students didn’t want a
black man as a teacher.
“I can say he made that
(statement) many times,”
Amfoubalela said.
It was the fourth day of
the hearing for Amfoubalela’s
human rights complaint
he filed in 2008 against the
French Language School
Board on the grounds he
was discriminated against
because of his race, colour
or ethnic background.
Amfoubalela was fired
after he was convicted of
assault for slapping a male
student on the behind in a
washroom.
That conviction was later
overturned.
Amfoubalela is seeking
more than $62,000 in lost
wages and $50,000 in general
damages for “hurt feelings.”
He wants a letter of apology
from the French Language
School Board, sensitivity
training for staff
and reinstatement to a permanent
position with the
equivalent of six years experience.
Amfoubalela doesn’t want
taxes to affect a lump sum
JOURNAL
CANORA
2 rue Carlton suite
1403 toronto
Ontario M5B 1J3
tél:(416)203 3979
(416)-203-1342
télec:
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Le journal est disponible
sur le web.
Le Journal n’est pas
responsable des propos
exprimés dans les
articles
Aritho Amfoubalela, left, looks over documents for his
human rights complaint hearing with his agent Noel
Ayangma Monday in Charlottetown
payment, if he receives a
judgment and also wants interest
on both the lost wages
and damages.
During Monday’s proceedings,
Amfoubalela was
the only witness to testify
and said former principal
Paul Cyr told him three
times parents and teachers
didn’t want a black man
teaching at École Évangéline.
But on cross examination,
Amfoubalela said Cyr told
him people in the Evangeline
area didn’t like people
who were “from away,”
which he interpreted to
mean black people.
“I think you’re talking
about colour,” he said.
Amfoubalela also testified
that during one conversation
he asked Cyr if it was
because he was black and he
said Cyr replied it was.
Part of Amfoubalela’s
complaint focused on the
conspiracy to have him removed
from the classroom,
with staff conspiring against
him because he refused to
change marks for some students.
Under cross examination,
Amfoubalela listed about 40
people involved in the conspiracy,
including staff, students
who were witnesses in
the complaint against him
and those students’ parents.
Amfoubalela worked at
École Évangéline for three
months in 2006 before he
was suspended with pay
while an investigation was
ongoing into allegations two
students made against him.
He was found guilty of
common assault in October
2007.
Amfoubalela said he
hadn’t heard any concerns
about his performance in
the classroom, but heard
other things, such as students
who said they were
scared when they heard
about his background.
He also heard students
were saying he was weird
and that he was “checking
out” female students, which
he denied.
“Like I like them and I
want them,” he said.
Amfoubalela said some
parents had a problem with
him asking students to show
their work on their math
tests and complained about
their children’s marks.
In another incident, he
said a girl was suspended
for drawing a penis instead
of taking notes while he was
teaching.
During the proceedings,
Amfoubalela reviewed a
document that was used
to determine if he should
be hired again and looked
at both his strengths and
weaknesses.
The evaluation, which
another former École
Évangéline principal Gilles
Arsenault wrote, said Amfoubalela
showed certain
competence, got along with
staff, was open minded, accepted
criticism and was
concerned with students’
well being.
When it came to his deficiencies,
the list was much
longer and included teaching
material that was not at
a high school level, problems
he had with preparation
and the fact he gave
tests that didn’t reflect the
material taught.
The evaluation said Arsenault’s
professional opinion
was that Amfoubalela would
be better suited to adult education.
Amfoubalela said he was
angry when he read that because
Arsenault hadn’t observed
him teaching.
He also said he was good
at his job and teaching was
important to him.
“It’s your soul,” he said.
rross@theguardian.pe.ca
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
l’île de tous les sentiments et de
toutes les valeurs
Il était une fois une
île sur laquelle vivaient
tous les sentiments et
toutes les valeurs humaines
: la Bonne humeur,
la Tristesse, la
Sagesse... ainsi que tous
les autres, y compris
l›Amour.
Un jour, on annonça
que lݔle allait
être submergée. Alors
tous préparèrent
leurs embarcations
et s›enfuirent. Seul
l›Amour resta, attendant
jusqu›au dernier
moment. Quand lݔle fut
sur le point de disparaître,
l›Amour décida de
demander de l›aide..
La Richesse passa
près de l’Amour
dans un bateau luxueux
et l’Amour lui dit
: «Richesse, peux-tu
m’emmener ?» «Je ne le
peux pas car j’ai beaucoup
d’or et d’argent
dans mon bateau et il n’y
a pas de place pour toi.»
Alors l’Amour décida
de demander à
l’Orgueil qui passait
dans un magnifique
bateau : «Orgueil, je t’en
prie, emmène-moi.» «Je
Lisanga /Eskwad Phase 2
Ensemble, nous vaincrons le VIH/SIDA
Qu’allons –nous
offrir?
• Les Jetons de transport
• Le repas
• Un certificat
• Honoraire
Contactez
Anna au téléphone
416– 924-5256
poste 302 ou par
couriel : anna@apaa.ca
ne peux pas t’emmener,
Amour, tu pourrais
détruire la perfection
qui règne dans mon
bateau.»
Ensuite l’Amour demanda
à la tristesse qui
passait par là : «Tristesse,
je t’en prie, emmènemoi.»
«Oh Amour»
répondit la Tristesse «je
suis si triste que j’ai besoin
de rester seule.»
Ensuite la Bonne humeur
passa devant
l’Amour, mais elle était
si heureuse qu’elle
n’entendit pas qu’on
l’appelait.
Soudain une voix
dit : «Viens, Amour, je
t’emmène avec moi..»
C’était un vieillard qui
l’avait appelé. L’Amour
était si heureux et si
rempli de joie, qu’il en
oublia de lui demander
son nom. Arrivés sur la
terre ferme, le vieillard
s’en alla.
L’Amour se rendit
compte combien il
lui était redevable et
demanda au Savoir :
«Savoir, peux tu me dire
La communauté Afro-Caribéenne
et les réalités du VIH/SIDA/IST
qui est celui qui m’a
aidé ?» «C’est le Temps»
répondit le Savoir»
«Le Temps ?», demanda
l’Amour, «Pourquoi
le Temps m’aurait-il aidé
?» Le Savoir plein de sagesse
répondit : «Parce
que seul le Temps est
capable de comprendre
combien l’Amour est
important dans la vie».
je vous aime mes amis
On peut être
meilleur(e)s ami(e)
s un an, Très bon(ne)
s ami(e)s l’année suivante,
Ne pas se parler
souvent l’année d’après,
Et ne plus avoir envie
de se parler l’année suivante,
Alors je voulais
juste te dire, Même si un
jour je ne te parle plus,
Tu es unique pour moi
et tu as fait un changement
dans ma vie, Je te
regarde, te respecte, et
t’admire. Bénévole
« Nul besoin de temples,
nul besoin de philosophies
compliquées.
Notre cerveau et notre
cœur sont nos temples»
Dalaï Lama Karo
Voulez-vous devenir un Leader dans la
Prévention du VIH/SIDA au sein votre
communauté! Si Oui !
Joignez-vous à nous pour une
for mation de leader communautaire

JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(2)
la bible: un livre Qui dérange ?
Pasteur Lumembo Tshiswaka
pastor.lumembo@stluketoronto.com
Avant de se lancer dans
l’étude particulière d’un
livre de la Bible, il serait important
de se demander pourquoi
on étudie la Bible. Ne dit-on
pas que le temps que nous mettons
dans l’étude de la Parole de
Dieu déterminera la façon dont
nous vivons notre vie chrétienne.
Il m’a semblé, après plusieurs
centaines de conversations et
de rencontres avec de nombreux
Chrétiens et Chrétiennes
de par le monde que j’ai eu
l’opportunité de rencontrer, que
l’une des raisons pour laquelle de
nombreux croyants déambulent
d’une confession religieuse à une
autre pourrait être associée à leur
connaissance superfi cielle de la
Bible. Nombreux sont de Chrétiens
qui n’ouvrent leur Bible
que le dimanche matin ou soir
quand ils se rendent à l’Église.
En eff et, bien que la Bible soit
le livre le plus vendu dans le
monde depuis de centaines d’
années avec plusieurs milliers
d’exemplaires dans plus d’un milliers
de langues vendus chaque
année, il n’en reste pas moins vrai
que la Bible est aussi le moins lu,
et ce pour diverses raisons dont,
entre autres le faible niveau de
litéracie, l’âge, l’intérêt personnel
et la disponibilité du livre saint
dans une langue particulière.
Beaucoup de gens trouvent que
la Bible est un livre très diffi cile
puisqu’elle contient des histoires
que l’on peut diffi cilement vérifi -
er et de coutumes que l’on trouve
un peu barbare et même rétrogrades.
Combien d’entre nous
croyons encore aux miracles de
Jésus ?
Il s’avère donc que la grande
raison, mises à part ces raisons
que l’on peut qualifi er de locales
à certaines couches de la population
que la foi et la motivation
individuelle sont à la base d’un
amour pour une lecture assidue
de la Bible, parole de Dieu par
excellence de tous les Croyants
en Christ.
Pourquoi donc la Bible
dérange-t-elle ? Au cours de mon
périple sur la terre des hommes
dans tous les milieux où les
Chrétiens et non-Chrétiens vivent
et se côtoient tous les jours,
il semblerait que la Bible dérange
parce qu’elle nous révèle certaines
vérités de la part de notre
Dieu que l’on n’aime pas entendre.
Par exemple, les paroles de
Jésus nous invitant à aimer nos
ennemis et à prier pour tous
ceux qui nous haïssent, l’appel au
pardon à tous ceux qui nous font
le mal et ce, soixante-dix-sept
fois sept fois, c’est-à-dire à l’infi ni,
l’affi rmation de l’apôtre Paul
selon laquelle nous sommes tous
égaux devant Dieu. Paul nous
dit dans l’épître aux Romains,
chapitre 2, verset 11 que « Dieu
ne fait point d’acception pour
personne » La Parole de Dieu
est universelle et elle s’adresse à
toutes les personnes de tous les
âges et tous les temps jusqu’à la
consommation fi nale. Demandez
à ceux qui lisent la Bible de
manière régulière et ils vous
diront sans ambages que c’est un
livre qui ne vieillira jamais parce
que les paroles de Dieu sont éternelles
pour les générations passées,
les générations présentes
et les générations à venir. Prenez
pour exemple le premier livre de
la Bible (La Genèse) et vous allez
vous rendre compte que les péchés
d’ordre sexuel par exemple
sont les mêmes aujourd’hui, plus
de 2000 ans après !
Un des grands problèmes que
nous trouvons dans nos communautés
réside justement dans
la mauvaise connaissance et
l’interprétation de la Bible. De
nombreux frères et sœurs, parfois
de bonne foi, qui ne lisent
presque jamais la Bible prétendent
la connaître de A à Z. Ils
en parlent comme des Experts
sur des sujets même les plus
controversés parmi les grands
savants qui ont étudié les Écritures
Saintes sous plusieurs
aspects, son authenticité, les divers
langages utilisés, ses auteurs,
l’environnement géographique
et culturel, bref, tout ce qui
peut nous aider à comprendre
les prophètes tels que Moïse,
Ezéchiel, Isaïe, Luc, Paul, Jean,
Pierre etc. Chaque livre de la
Bible a un message théologique.
En guise de conclusion pour
un sujet de ce genre, que pourrions-dire
?
La Bible me semble-t-il
dérange beaucoup d’entre nous,
parce que les paroles de Dieu
qu’elle contient et conseils de
l’Eternel nous ramènent à notre
vie de chaque jour et à nous
questionner sur l’authenticité de
notre marche avec le seigneur
Jésus. Une lecture régulière nous
amène à nous poser de questions
sérieuses telles que : suis-je
vraiment en train de vivre ma
vie chrétienne comme Dieu le
demande dans sa parole ou alors,
je fais seulement semblant ?
Ai-je confessé tel ou tel péché
ou suis-je en train de vivre ma
vie chrétienne comme si la Bible
n’existait pas ? Une bonne lecture
de la Bible, ne fût-ce que
quinze minutes chaque jour, j’en
suis convaincu nous amènera à
mieux connaitre notre Dieu et à
essayer de vivre selon sa parole.
Pour tous ceux qui ne croient pas
en Dieu, la Bible dérange parce
que ses déclarations les mettent
en confl it avec l’origine de leur
propre existence. Pour le Chrétiens
qui aime leur Dieu, la Bible
n’est pas un livre qui dérange,
mais plus qu’aucune autre littérature,
elle nous réconforte que
nous avons un Père qui nous a
parlé par ses prophètes et qui
nous a envoyé son Fils unique
Jésus-Christ, manifestation de sa
gloire et témoin fi dèle. La Bible
pourra-t-elle encore te déranger
? Dieu t’y invite chaque jour
parce qu’il veut te rencontrer
pour te parler chaque jour afi n
que tu grandisses en âge et en sagesse
jusqu’à la fi n de ta vie !
Par Pasteur Lumembo Tshiswaka
Dans la nuit du 6 au
7 septembre, notre
frère, notre ami, notre père,
Dominique Makula, connu
sous le nom d’artiste
« Show-do-man » nous a
quitté suite à une maladie
en République démocratique
du Congo, son pays
natal.
Show-do-man était un
homme gentil et ouvert.
Il avait eu l’opportunité
de chanter avec certains
grands de la musique africaine,
comme Koffi Olomide,
Papa Wemba…
Notre frère laisse des en-
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
avis de déCÈs
fants.
Que l’âme de notre frère
repose en paix. Sa joie de
vivre et sa musique resteront
éternellement dans nos
pensées.
Ne pleurons pas pour
notre frère.
Ne troublons pas sa
paix.
Pensons à la joie qu’il
nous donne par sa musique
Pour plus d’information
au numéro 647-781-8076.
Pascal Bushiri, penseur
et écrivain
nouvelle nomination de
miChaelle Jean
Madame Jean, envoyé
spécial de
l’UNESCO pour Haïti,
deviendra le 1er
Février 2012, la 13ième
chancelière de l’histoire de
l’Université.
Elle succèdera ainsi à
Mme Huguette Labelle,
en poste depuis 17 ans et
donc le mandat s’achève
le 31 Janvier 2012.
Madame Jean a
précédemment servie
comme 27ième Gouver-
Artiste Show-do-man né
Dominique Makula
neur General du Canada
du 27 Septembre 2005 au
30 Septembre 2010.
Elle est par ailleurs cofondatrice
de la Fondation
qui porte son nom, lequel
supporte les actions citoyenne
à travers le Canada
dans les Arts, la culture
pour la transformation sociale
et la mobilisation de
la jeunesse.
Mme Jean s’est déclarée
‘’très excitée ‘’pour sa
nomination.
OTTAWA - Michaelle Jean,
Ancien gouverneur général
du Canada a été nommée
Chancelière de l’université
d’Ottawa

“La précipitation vient du Diable;
Dieu travaille lentement.»
Proverbe persan
«On peut détester le chien, mais
on ne doit pas dire qu’il fume» (il
ne faut pas accuser quelqu’un de ce
dont il n’est pas possible). Proverbe
Haïtien
«Même si tu soulève l’eau, tes
ennemies diront que tu soulèves de
la poussière». Proverbe Mossi
«Il n’est pas nécessaire de passer
par l’enfer pour aller au ciel.» Neale
Donald Walsch
«Si vous avez tout à gagner et
rien à perdre en demandant, alors
demandez!» W. Clement Stone
«L’œil du curieux est creux».
Proverbe Africain
«Au lieu de partir de bon matin
à la recherche d’amis, pars plutôt à
la recherche d’un logis». Proverbe
Mossi
«Le chien vole et c’est à la chèvre
qu’on coupe les oreilles». Proverbe
Africain
«Pendant que la machette use la
lime, la lime use la machette». Proverbe
Dioula
«Le mollet ne décide pas pour la
cuisse». Proverbe Africain
«Qui est impatient d’avoir un enfant,
épouse une femme enceinte».
Proverbe Sénégalais
«Gémir sur un malheur passé,
c’est le plus sûr moyen d’en attirer
un autre.» William Shakespeare
Le langage est l’écho de nos souffrances,
alors au lieu de crier inlassablement
dans la caverne de
notre esprit, dialoguer et aller vers
les autres, c’est se libérer de soi et
laisser un peu de place aux autres.
Les seuls qui ne se trompent jamais
sont ceux qui ne font rien
«Les détails font la perfection, et
la perfection n’est pas un détail.»
[Léonard de Vinci]
«Le chien a beau avoir quatre
pattes, il ne peut emprunter deux
chemins à la fois.
«Quiconque taquine un nid de
guêpes doit savoir courir.» [Proverbe
Africain]
«L’erreur n’annule pas la valeur
de l’eff ort accompli». [Proverbe Africain]
«C’est en essayant encore et encore
que le singe apprend à bondir.”
JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(3)
le CerCle de la positivité:
vous propose des teXtes de motivation et d’inspiration personnelle À volonté
Alpha-Toronto
[Proverbe Africain]
«A chaque coff re sa clé, On les ouvrira
tous.” [Proverbe Chinois]
«Il ne faut pas attendre la soif
pour tirer l’eau du puits.” [Proverbe
Chinois]
«Qui élargit son cœur, rétrécit sa
bouche.” [Proverbe Chinois]
Nous allons une fois de plus parler
de bonheur, de joie de vivre et voir
ensemble comment changer nos
habitudes en couple pour rendre
notre couple plus joyeux et heureux.
Pour cela, nous avons quelques conseils
des couples de longue date qui
expliquent ce qui fonctionnent pour
eux.
Cela dit, pas vraiment besoin
d’être psychologue renommé, sexologue
ou spécialiste pour détenir le
secret du bonheur à deux.
Secrets pour un couple heureux
Chaque couple est unique. C’est
ce qui fait la beauté de notre relation
avec notre partenaire, cette
complicité toute spéciale qui
n’appartient qu’à nous. Il n’en
reste pas moins qu’un couple
ne s’entretient pas tout seul.
Selon le docteur Mark Goulston,
psychiatre et consultant, un couple
peut modifi er en 21 jours ses habitudes
afi n d’en adopter des plus
positives et de devenir un duo plus
heureux. Il suggère ces dix changements
: Se mettre au lit à la
même heure, cultiver des intérêts
communs, marcher main dans la
main, faire de la confi ance et du
pardon une habitude, s’attarder
aux côtés positifs de notre partenaire
plus qu’aux négatifs, se dire
‘’bon matin’’ et ‘’bonne nuit’’ tous
les jours, se téléphoner une fois
durant la journée et s’affi cher fi èrement
en public avec son partenaire.
‘’Les habitudes des couples heureux
diff èrent de celles des couples
malheureux, explique-il. Une
habitude est un comportement
discret que l’on fait inconsciemment,
qui demande peu d’eff ort.
C’est après 21 jours de répétition
qu’un nouveau comportement
devient une habitude. Choisissez
donc l’un des conseils ci-dessous et
Centre de formation des adultes
Recyclage scolaire en français, calcul et informatique
Gratuit
et
confidentie
90, rue Richmond Est
Bureau 302
Toronto (Ontario)
M5C 1P1
416 542-1574 -
Gratuit
et
confidentiel
www.nald.ca/alpha/Index.htm
Ce projet Emploi Ontario est financé par le gouvernement de l‛Ontario
appliquez-le pour 21 jours; voilà,
il deviendra une habitude... qui
rendra votre couple plus heureux.’’
Ça vaut la peine d’essayer!
Être réaliste: En théorie, nous
savons tous que l’amour passionnel
et intense des débuts ne durera pas
toujours, mais il est facile de l’oublier
et d’être pris de court lorsqu’il
s’estompe presque inévitablement.
Selon les couples heureux, il faut
profi ter de cette période précieuse
pour former une réelle équipe, et
apprendre à s’entraider et à bâtir
un lien de confi ance. Un couple
fondé sur une base solide de coopération
et de confi ance gardera
son importance quand la passion
enfl ammée cédera la place à l’habitude.
‘’Plus qu’un copain, mon
conjoint est mon partenaire de vie,
dans tous les sens du terme. Nous
sommes plus qu’un couple, nous
sommes une équipe’’, nous dit une
dame en couple depuis onze ans.
Entretenir l’amitié: Presque tous
les couples à qui nous avons parlé
ont dit que leur partenaire était
d’abord et avant tout leur meilleur(e)
ami(e). ‘’Il ne s’agit pas que de choisir
quelqu’un qui nous attire physiquement,
mais bien quelqu’un avec
qui nous aimons passer du temps,
quelqu’un qui nous donne envie de
donner le meilleur de nous-mêmes.
Ma femme est ma meilleure amie,
elle me fait rire, je ne m’ennuie jamais
avec elle. Si elle n’était pas ma
femme, je voudrais quand même
passer tout mon temps avec elle”
nous dit un homme, sourire aux
lèvres. C’est ma personne préférée
sur la Terre, et je vois trop de
couples qui semblent s’aimer, mais
ne pas bien s’entendre. Pour moi,
ce genre d’union n’a pas de sens’’
Garder du temps pour soi : L’une
des réponses entendues le plus souvent
fut aussi celle de l’importance
de planifi er du temps chacun de son
côté, afi n de ne pas perdre de vue son
individualité. ‘’Même si presque tous
nos amis sont en commun, on prend
du temps pour nous-mêmes, et on a
toujours quelque chose à se raconter...
D’ailleurs, elle me manque tellement
quand je fais quelque chose
d’agréable sans elle que je suis toujours
content de la voir, même après
17 ans de mariage. En même temps,
ça me permet de faire les choses que
j’aime et qu’elle n’aime pas autant,
alors aucun de nous n’a l’impression
de faire de trop gros sacrifi ces
pour l’autre et évite le ressentiment’’
Accepter que certains diff érends
ne se régleront jamais: Apprendre
à accepter les diff érences d’opinions
sur certains sujets et à respecter le
point de vue de son amoureux(euse)
fait partie des compromis qui prolongent
la vie d’un couple. François,
29 ans, en couple avec Mikaël depuis
10 ans, dit avoir cessé d’essayer de
convaincre ce dernier de lui donner
raison sur certaines choses. ‘’ On
s’obstine assez souvent sur les mêmes
niaiseries, et le débat n’avance jamais,
tout simplement parce qu’on
n’est pas la même personne! Ça a
l’air simple à dire, mais dès que j’ai
accepté qu’on ne s’entendrait jamais
sur certaines choses, elles ont cessé
de me déranger. J’aime qui il est, et
ses diff érences font partie de ce qui
me plait chez lui. J’aime son point de
vue, intelligent et réfl échi, même si il
diff ère du mien.’’
La Conversation des Bougies
Quatre bougies brûlaient lentement.
L’ambiance était tellement
silencieuse qu’on pouvait
entendre leur conversation.
La première dit : « Je suis la Paix
». « Cependant personne n’arrive
à me tenir allumée. Je crois que je
vais m’éteindre ! » Sa fl amme
diminua rapidement et, peu à
peu, elle s’éteignit complètement.
La seconde dit : « Je suis la Foi
». « Dorénavant je ne suis plus
indispensable, cela n’a pas de sens
que je reste allumée plus longtemps
». Quand elle eut fi ni de parler, une
brise souffl a sur elle et lݎteignit.
Très triste, la troisième bougie
se manifesta à son tour, « Je
suis l’Amour ». « Je n’ai pas de
force pour rester allumée ; les
personnes me laissent de côté et ne
comprennent pas mon importance.
Elles oublient même d’aimer celles
et ceux qui sont proches d’eux ! ».
Et sans plus attendre, elle s’éteignit.
Soudain ...Un enfant entra et regarda
les trois bougies éteintes.
« Pourquoi êtes-vous éteintes ? criat-il
bouleversé. Vous deviez rester allumées
jusqu›à la fi n ! » Et disant cela
l›enfant se mit à pleurer. Son cœur
battait au rythme de son désespoir.
Alors la quatrième bougie parla
: « N›aie pas peur, tant que
j›ai ma fl amme, nous pourrons
allumer les autres bougies
».« Je suis l›Espérance ! »
Avec des yeux brillants, l’enfant
prit la bougie de l’espérance...
Il se remit à avoir confi ance.
Il crut à nouveau en son avenir
et alluma les autres bougies.
* Que la flamme de l’espérance
ne s’éteigne jamais en vos coeurs.
* Que chacun de vous sache être
l›outil pour maintenir l›Espérance,
la Foi, la Paix et l›Amour.
La joie de l’intégrité
Une mère conduisit son jeune fi ls
chez le Mahatma Gandhi. Elle le
supplia : «Je vous en prie, Mahatma,
dites à mon fi ls de ne plus manger
de sucre. Cela ruine sa santé. «
Gandhi réfl échit, puis déclara
: «Ramenez votre enfant
dans quinze jours.»
Surprise, la femme le remercia et pro-
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
mit de faire ce qu’il lui avait demandé.
Quinze jours plus tard, elle revint
avec son fi ls. Gandhi regarda
le jeune garçon dans les
yeux et dit : «Ne mange plus
de sucre, cela détruit ta santé.»
Reconnaissante mais étonnée,
la femme le questionna : «Pourquoi
m’avez-vous demandé de
le ramener après deux semaines
? Vous auriez pu lui dire la
même chose la première fois.»
Gandhi répondit : «Il y a quinze
jours, je mangeais encore du sucre.»
(Amour de lumière)
Le chauff eur de taxi et son
passager
Le passager d’un taxi se
penche vers l’avant pour poser
une question au chauff eur
et lui touche l’épaule doucement
pour attirer son attention.
Le chauff eur lâche un cri, perd le
contrôle du véhicule, évite un autobus
de justesse, monte sur le
trottoir et s’arrête à quelques centimètres
de la vitrine d’un magasin !
Pendant quelques instants
c’est le silence, puis le chauffeur,
d’une voix tremblante :
- Je regrette, mais vous m’avez
vraiment fait peur ! Le passager
s’excuse en disant qu’il ne pensait
pas qu’un simple touché sur
l’épaule pourrait l’apeurer autant.
Le chauff eur répond : - Ne vous
excusez pas, c’est entièrement de
ma faute ... C’est ma première
journée de taxi... Pendant 25
ans, j’ai conduit un corbillard!
Ne ratez pas la prochaine parution
de Canoraaa. Nous allons
développer ensemble d’autres sujets
aussi intéressants et importants
pour notre bien-être.
Je vous souhaite une bonne lecture
et vous donne rendez-vous à
la prochaine parution avec plus de
textes de motivation et d’inspiration
personnelle tout en espérant que ces
textes ont réveillé des sentiments et
attitudes positifs en vous.
«Je préfère l’avenir au passé, car
c’est là que j’ai décidé de vivre le restant
de mes jours»(Victor Hugo)
«Ce qui vous empêche d’avancer
n’est pas ce que vous êtes, mais ce
que vous pensez ne pas être.»
Kadidja M. (Toronto)

JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(4)
la présenCe franCophone en ontario remonte
Tout au long de l’histoire du
peuple francophone en Ontario,
il y a eu deux constantes (1)
quand le peuple francophone était
menacé, il s’est toujours rallié autour
d’une cause qui lui tenait à
cœur et (2) l’Église catholique
française est demeurée un appui
de taille dans les croisades linguistiques,
éducationnelles et culturelles
du peuple francophone en
Ontario. Ces luttes nous ont permis
de prendre notre place dans
l’histoire de notre province et de
nous identifi er comme le plus ancien
peuple fondateur après les
Premières nations.
La symbiose entre le peuple canadien-français
et l’Église catholique
a été bénéfi que car elle a permis la
création d’institutions de santé et
d’éducation pour n’en nommer que
quelques unes. Et les impressionnants
lieux de culte, nos églises paroissiales,
sont devenus un symbole de notre
patrimoine unique.
Cette alliance entre les peuples canadiens-français
et l’Église catholique
semblait être cimentée et imperturbable.
Mais depuis une quarantaine
d’années, on assiste à un eff ritement
de la pratique de la foi catholique.
De plus, le début du deuxième millénaire
« de l’ère chrétienne », l’Église
catholique est devenue plus préoccupé
à sauver des sous que de sauver
des âmes.
Je suis le premier à concéder que les
lieux de culte religieux, surtout les églises
catholiques en raison de leur habituellement
imposante architecture
et de l’âge des édifi ces, ne sont pas
sans besoins d’entretien et de réparations
fréquentes. Comme tous les propriétaires
d’édifi ces, les diocèses sont
confrontés à cette réalité.
On annonce de plus en plus
fréquemment la fermeture d’églises
dans les quatre coins de l’Ontario.
On pourrait penser que les dernières
annonces de fermeture dans les communautés
de Cornwall, Elliot Lake,
Ottawa et Sudbury devraient servir
de cri de ralliements pour les Francoontariennes
et Franco-Ontariens et
car non seulement la survie de notre
patrimoine religieux et culturel est en
jeu, mais également nos espaces francophones
sont en sérieux péril.
Le patrimoine religieux
Quand on parle de « patrimoine religieux
», la plupart des gens pensent
seulement à l’édifi ce, la structure.
Malgré le fait que les œuvres d’un
architecte de renommée soient importantes
afi n de déterminer la valeur
patrimoniale d’une église, nous ne
pouvons mettre de côté la valeur des
œuvres à l’intérieur de l’édifi ce. Les
sculptures, peintures ainsi que les instruments
musicales (eg. les fameuses
orgues des frères Casavant) ont une
valeur inestimable. Qui plus est, plusieurs
œuvres artistiques commandées
par le clergé ont été créées par nos
artistes et artisans locaux. Encore une
fois, il s’agit d’une valeur inestimable
pour nos communautés.
Le patrimoine culturel
Est-ce que les diocèses auraient
oublié nos communautés dans leurs
équations fi nancières? Chaque paroisse
est une communauté qui a un
sens d’appartenance et une histoire
bien à elle. Chaque fi dèle peut avoir
des mémoires vives des rites de passage
de sa famille et sa communauté.
Nos églises font partie du tissu social
de nos communautés.
Je discutais dernièrement avec un
À plus de 400 ans
fi dèle d’une paroisse de Cornwall qui
fermera bientôt ses portes. Il me racontait
que chaque année les élèves
de l’école secondaire de La Citadelle
animait « La passion du Christ » en
écrivant le dialogue et ensuite faisant
la scène en procession dans les rues
de Cornwall, un trajet de deux heures
et plusieurs kilomètres, très solennel
et émotionnel. Depuis son début, ce
chemin de croix annuel a été annulé
seulement deux fois. La première,
quand un offi ciel du diocèse a cru que
cette présentation était simplement
du « théâtre », au lieu d’une expression
de foi de jeunes catholiques, et
qu’elle n’avait pas sa place dans une
église. La deuxième, au printemps
2011, suite à l’annonce de fermeture
« possible » de la paroisse hôte.
Notre patrimoine linguistique,
un droit
Le deuxième concile œcuménique
du Vatican qui eut lieu près de 50 ans
passés, soit entre 1962 et 1965, cherchait
à moderniser l’Église. Un des résultats
fut l’usage des langues usuelles
à la place du latin dans nos églises.
Selon les évêques, des coutumes locales
ou nationales pourraient être
incorporées avec précaution à la liturgie.
La mise en application des directives
du Concile sur la liturgie fut entreprise
sous l’autorité de Paul VI, par
une commission pontifi cale spéciale,
incluse par la suite dans la Congrégation
pour le culte divin et la discipline
des sacrements. Les conférences épiscopales
nationales jouèrent également
un grand rôle, en particulier pour
donner une traduction commune des
textes liturgiques pour les pays qui
leur étaient confi és. Bref, le Vatican
voulait assurer activement les droits
linguistiques dans chaque paroisse,
communauté, dans le pays d’origine
des fi dèles. Pourtant, nous entendons
de plus en plus des représentants diocésains
: « Vous êtes bilingue et vous
comprenez l’anglais… Allez dans une
paroisse bilingue ou anglaise. » Alors,
si la tendance se maintient, même
dans nos paroisses, nous ne pourrons
éventuellement plus pratiquer dans
pourQuoi une fleur, pourQuoi le
CoQueliCot?
Le « Jour du Souvenir«, 89 ans
après la fi n de la Première
Guerre Mondiale. Canoraa, ses
lecteurs et tous ceux qui les soutiennent
d’une manière ou d’une autre
ce souvienne en ce jour spécial du
courage de la détermination des soldats
africains et des Antilles appelé
des tirailleurs
Les tirailleurs sénégalais étaient
un corps de militaires appartenant
à l’Armée coloniale constitué au
sein de l’Empire colonial français
en 1857, principal élément de la «
Force noire »[1].
En 1914-1918, ce sont environ 200
000 « Sénégalais » de l’AOF qui se
battent dans les rangs français, dont
plus de 135 000 en Europe. 30 000
d’entre eux y ont trouvé la mort sur
les 1 397 800 soldats français morts
durant le confl it (soit moins de
2,3%), et nombreux sont ceux qui
sont revenus blessés ou invalides[2].
NOTRE langue, le français.
Les diocèses ont-ils oublié que
l’église n’est pas seulement un lieu de
culte mais aussi un espace francophone,
un monument de la présence
et surtout de la persévérance du peuple
francophone en Ontario. Quand
nos droits linguistiques furent en jeu
suite au Règlement 17, n’est-ce pas
l’Église en Ontario français qui épaula
les Canadiens français de l’Ontario
dans leur lutte.
Nous connaissons les défi s actuels
de l’Église catholique partout dans
le monde. Le Canada et l’Ontario
ne font pas exception. Mais, l’Église
catholique n’a-t-elle pas une excellente
opportunité de s’adapter aux
nouvelles réalités et d’être là pour un
peuple qui l’a toujours suivi depuis
son arrivée en Nouvelle-France.
Solutions possibles
Il est évident qu’il n’y pas de solution
magique car il existe trop de variables
et il serait impossible d’identifi er
une formule qui répondrait à toutes
les communautés. De leur côté, les
paroissiens doivent mettre leurs émotions
de côté et entamer une discussion
de fonds avec leurs comités
diocésains afi n qu’ils pondèrent les
variables de façon équitable et qu’ils
fassent partie de la solution et non du
problème.
Il ne faut pas oublier que ces comités
sont formés de membres de l’Église
mais aussi de membres respectés de la
communauté. Je n’envie aucunement
leur travail. Ils/elles doivent analyser
les fi nances de chaque paroisse, le ratio
de contributions des fi dèles, l’âge
moyenne des fi dèles et plus encore.
Il est évident que l’Église catholique
est en crise. Le nombre des prêtres
ordonnés diminue. L’âge moyen de
prêtres est au-delà de 70 ans. Le nombre
de fi dèles diminue à toutes les
générations. Ceci est la réalité de ce
deuxième millénaire, non seulement
au Canada et en Amérique du Nord,
mais dans tous les pays industrialisés.
En Afrique Française du Nord
(AFN) et surtout au Maroc, des
unités de l’armée coloniale, européennes
ou africaines (12 bataillons),
servaient dans le cadre de la
pacifi cation.
L’armée coloniale envoya en
Métropole, dès le 17 septembre
1914, des unités de marche mixtes
(Européens et Africains) à raison,
pour chaque régiment mixte, d’un
bataillon africain pour deux bataillons
européens.
Ces unités (régiments mixtes
d’infanterie coloniale du Maroc –
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
Les diocèses sont aussi responsables
pour cette crise. Les évêques
et archevêques doivent maintenir un
esprit ouvert et accepter de travailler
avec leurs paroisses et surtout de faire
les choses diff éremment.
Rappelez-vous du dossier « SOS
églises » de Saint-Joachim et Pointeaux-Roches
dans le Sud-ouest de
l’Ontario. Il ne fut pas refaire les
mêmes erreurs. Si les paroissiens sont
prêts à travailler avec vous pour trouver
des solutions, il ne faut pas fermer
la porte. Si vous les diocèses agissent
de bonne foi, les paroissiens pourront
devenir des partenaires responsables
de leurs paroisses.
Une prise en charge d’une église par
des paroissiens pourrait permettre
une continuité pour cette communauté
et la préservation du patrimoine
culturel, religieux et bâti. Il est
clair que les communautés devront se
prendre en mains et démontré qu’elles
la capacité d’entreprendre la gestion
d’une telle initiative. N’est-ce pas
mieux que la confrontation où tout le
monde y perd.
Le patrimoine culturel religieux des
Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes
est en péril. D’années en années,
il y aura de plus en plus de lieux
de culte qui fermeront leurs portes et
plusieurs seront démolis soit par une
pelle mécanique, ou par la négligence
et le temps.
Je suis un Canadien-français
catholique désabusé qui fait encore
confi ance dans les hommes de bonne
volonté. Nous avons tous un esprit
analytique et une capacité d’agir. Pour
ma part, j’agis en écrivant cette lettre
ouverte dans l’optique que tous les intéressés
puissent aussi agir à leur tour
afi n de protéger notre histoire, notre
patrimoine et notre identité linguistique.
Richard St-Georges
Président
Réseau du patrimoine franco - ontarien
RMICM) renforcèrent en premier
lieu la division marocaine et furent
engagées au combat dès le 21 septembre
à Noyon. Durant toute la
guerre, les troupes levées en
Afrique noire, transitèrent ainsi
en AFN où, tout en participant
activement à la pacifi cation, elles
s’acclimataient et s’aguerrissaient
quelque temps avant de rejoindre
les champs de bataille d’Europe ou
d’Asie mineure (Dardanelles).
Le général Charles Mangin[3],
promoteur de La Force Noire, ouvrage
qui fi t sensation en 1910, retrouva
ces troupes africaines sous
ses ordres lors de la reprise du fort
de Douaumont (1916). Durant ce
confl it, environ 200 000 Africains
furent enrôlés sous les drapeaux,
dont 135 000 servirent en Europe.
Les pertes sont estimées à plus de
30 000.
Source :Wikipedia

ÉTIENNE-BRÛLE (GARÇONS)
JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(5)
la Coupe Canora senior 2011 en image 12 oCtobre 2011
RENNAISSANCE SENIOR (GARÇONS)
COLLEGE FRANÇAIS SENIOR (GARÇONS)
SAINTE-FAMILLE SENIOR (GARÇONS)
COLLEGE FRANÇAIS SENIOR (FILLES) 2011
SAINTE FAMILLE SENIOR (FILLES) 2011
CHAMPION 2011
FINALISTE 2011
FINALISTE 2011
MGR-DE-CHARBONNEL(FILLES) 2011
MGR-DE-CHARBONNEL SENIOR (GARÇONS)
RENNAISSANCE SENIOR (FILLES)
RENNAISSANCE SENIOR (GARÇONS)
CHAMPION 2011
ÉTIENNE-BRULÉ SENIOR (FILLES)
L’avenir du sport appartient à sa jeunesse et vous êtes
nos espoirs de demain (Bonne chance)
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
CHAMPIONNE 2011

JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(5) P(1)
la Coupe Canora Junior 2010 en image 19 oCtobre
ÉTIENNE-BRULE DÉFAIT L’ÉQUIPE DE SAINTE-FAMILLE PAR LA
MARQUE DE 2 À 0 L’ORS DE LA GRANDE FINALE
RENAISSANCE JUNIOR (FILLES)
SAINTE FAMILLE JUNIOR 2011 MEDAILLE OR SAINTE-FAMILLE DÉFAIT L’ÉQUIPE DU
COLLÈGE-FRANÇAIS PAR LA MARQUE DE 2 À 0 L’ORS DE LA GRANDE FINALE
JUNIOR SAINTE-FAMILLE (GARÇONS)
FINALISTE COUPE CANORA 2011
COLLEGE FRANÇAIS JUNIOR
CHAMPION 2011
JEUNES SANS FRONTIERES
SAINTE FAMILLE JUNIOR 2011 MEDAILLE OR
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
COLLEGE FRANÇAIS FINALISTE 2011-
MEDAILLE D’ARGENT
JEUNES SANS FRONTIERES (GARÇONS)
RENAISSANCE
ÉTIENNE-BRÛLE
CHAMPION 2011

JUNIOR SACRE-COEUR
JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(5)
la Coupe Canora Junior 2011 en image 20 oCtobre 2011
LES JEUNES EN ACTION
JUNIOR ROMEO-DALLAIRE 2011
MGR-DE-CHARBONNEL
CHAMPION 2011
FINALISTE 2011- MEDAILLE D’ARGENT
SAINTE JEANNE-D’ARC
MEDAILLE D’ARGENT
BULULU KABATAKAKA DIRECTEUR DU POSTSECONDAIRE ET DE
L’INTEGRATION DU COLLEGE BOREAL CAMPUS DE TORONTO
FELICITE LES JUNIORS DE MGR-DE CHARBONNEL
JUNIOR MGR-DE CHARBONNEL (GARÇONS)
JUNIOR SAINTE-MARGUERITE-D’YOUVILLE GARÇONS)
SAINTE MARGUERITE D’YOUVILLE
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
CHAMPIONNE 2011 MEDAILLE OR
JUNIOR SAINTE-FAMILLE (GARÇONS)
CHAMPION 2011
SAINTE JEANNE-D’ARC
FINALISTE COUPE CANORA 2011

UNE PARTIE DE SOCCER
JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(8)
la Coupe Canora senior 2011 en image 12 oCtobre 2011
REMISE DE MÉDAILLE D’ARGENT DR GEORGE
UNE PARTIE DE SOCCER
ECOLE CATHOLIQUE SAINT ALBERT LE GRAND DE BAZOU (CAMEROUN)
BIENTOT LA COUPE CANORA A BAZOU
L’ARTISTE NJACKO BACKO ENCOURAGE LES ELEVES DE
SAINTE-MARGUERITE-D’YOUVILLE
MR BULULU REMET LES PRIX AUX JEUNES JUNIORS
DE MGR DE CHARBONNEL
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
UNE JOURNEE A LA COUPE CANORA : PARENTS ET COORDONNATEUR
FAKORO MARIKO ET LES CAPITAINS DES EQUIPES JUNIORS
BENEVOLES
LE COORDONATEUR DE LA COUPE CANORA S’ADRESSANT AUX JEUNES
FAKORO MARIKO MOBILISE LES JEUNES ARBITRES

Les politiciens s’y mettent
un peu plus chaque année.
Ils invitent les hommes
à laisser pousser leur
moustache dans le but de
participer à une collecte de
fonds pour sensibiliser les
Canadiens au cancer de la
prostate. Selon le politicien
Justin Trudeau, l’année
dernière, la contribution
s’est élevée à 22 millions de
dollars. Tout cela se déroule
en novembre d’où le jeu de
mot “Movember”. Doiton
prendre une trivialité
telle que le rasage de poils
faciaux pour trouver un
moyen d’intéresser le plus
grand nombre d’hommes
au cancer de la prostate?
Cette campagne ressemble,
dans son aspect spontané et
superfi ciel, au “fl ash mob”
qui font fureur dans certains
endroits de la planète.
Il s’agit d’internautes qui
décident de se pointer au
même endroit et au même
moment. Ils peuvent danser,
chanter, porter tous
un t-shirt vert, cela n’a pas
vraiment d’importance.
L’idée principale est qu’ils
ont manifesté ensemble;
maintenant leur bannière
doit être la plus large possible
sinon il n’y aura pas
beaucoup de personnes intéressées.
Le cancer de la prostate
est un sujet sérieux et je
comprends qu’on ne peut
laisser aux autorités compétentes,
le ministère fédéral
de la Santé, la seule respon-
JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(9)
les élus poilus lula auX afriCains: Cesser de
sabilité de sensibilisation.
Mais pourquoi est-ce toujours
le cancer qui réussit à
être la maladie qui intéresse
les principaux médias? C’est
parce que ceux qui sont les
plus inquiets sont des gens
avec beaucoup d’infl uence.
La génération des politiciens
au pouvoir appartient
à la celle qui risque le plus
d’être touchée par une
forme de maladie cancéreuse.
Par conséquent, il y
a un intérêt bien plus grand
qui est créé pour “Movember”.
Mais il faut aller plus
loin dans le constat. La
classe sociale dominante
réussit toujours à mettre les
sujets qui la préoccupent
dans les premières pages
des journaux. Que ce soit
le cancer du sein ou celui
de la prostate. Les fonds
viennent des organisations
dont les préoccupations
ne sont pas le fi nancement
des garderies, ni le sida
touchant surtout les classes
sociales défavorisées, encore
moins la lutte contre
la violence conjugale ou
l’augmentation des utilisateurs
des banques alimentaires.
Même le contrôle des
armes à feu ne bénéfi cie pas
d’une unanimité au sein des
politiciens, donc aucune
sensibilisation unanime
de leur part n’est permise.
Mais pourquoi s’inquiéter
du cancer de la prostate
quand on est abattu par un
cambrioleur à la gâchette
facile? Faire des marathons
pour lutter contre le cancer
du sein vaut la peine mais
qu’en est-il de la politique
inexistante du contrôle des
loyers qui chasse les classes
moyennes vers les banlieues
et augmente le trafi c
routier, une des sources de
la pollution urbaine?
Les priorités des politiciens
et politicienne révèlent
leurs générations. Les
hauts cadres des banques
et des sociétés étatiques ou
privées sont préoccupés par
l’alimentation anti-cancer.
Ils lisent des magazines
aux publicités anti-rides et
consultent leur diététiciens
pour obtenir le meilleur
régime alimentaire. L’élite
canadienne s’inquiète de ce
qu’elle ne peut pas infl uencer.
Aucun des pouvoirs de
ces hauts cadres ne peut les
empêcher d’avoir le cancer
du sein ou de la prostate. Par
contre, ils ne s’inquiètent
jamais des loyers qui augmentent
sans cesse car leurs
maisons sont payées. Ils ignorent
le problème des frais
de scolarité des jeunes canadiens
qui s’endettent pour
étudier car leurs enfants
n’ont pas eu à s’endetter;
quant au problème du sida,
ils sont persuadés qu’il faut
être toxicomane pour être
à risque. Par conséquent,
quand on vous dit de raser
votre moustache pour “movember”,
ne la rasez pas. Les
priorités des hauts cadres
doivent d’abord changer.
un saCrifiCe partiCulier pour
avoir un enfant
Deux coépouses ont
passé plusieurs années
dans leur mariage
sans avoir d’enfant.
Des conseillères et sages
du village leur suggérèrent
d’aller voir une vieille
femme très redoutée d’un
village lointain qui possiblement
avait le secret de
la conception.
Les deux femmes décidèrent
d’aller la consulter.
Arrivées chez elle, elles
exposèrent leur situation.
La sorcière les écouta
attentivement puis leur fi t
savoir que le seul remède
c’est d’accepter d’être folle
avant de tomber enceinte
.La réponse de la deuxième
épouse ne se fi t pas
attendre : “ avoir une enfant
est source de bonheur
et de fi erté mais passer
forcément par la folie
pour être mère , c’est une
épreuve que je ne suis pas
prête à subir dira -t-elle .
La première femme resta
calme et tout en en ré-
fl échissant, elle s’exprima
en ces termes : “même si
je suis folle avec un enfant
aujourd’hui, je suis
sûre que mon nom ne disparaîtra
pas et on parlera
de moi en voyant mon
enfant, moi en ce qui me
concerne, j’accepte votre
proposition “
Quelques mois
après, celle qui a accepté
les conditions de la
sorcière, accoucha d’un
très beau garçon tout
en étant lucide. Trois ans
passèrent, pas de folie
mais plutôt une bel enfant
en santé et sa mère
resplendissante de bonheur.
La deuxième femme
commença a se poser des
questions et décida de
retourner voir la vieille
femme.
Une fois chez la sorcière,
elle lui demanda la clef du
mystère observé depuis
leur dernière visite “ Vieille
mère : “Comment se
fait-il que ma coépouse
ait eu un enfant voila 3
ans déjà et ne manifeste
aucun signe de folie?
La sorcière la regarda
et éclata de rire en lui demanda:
n’as-tu pas réellement
constaté des signes
de folies chez ta coépouse?
Non, répliqua la dame.
Alors elle lui dit:, n’est- ce
pas vrai que ta coépouse
est devenue très agitée,?
Elle a perdu son repos, n’a
plus le temps pour elle-
même, crie a tout moment
pour ceci ou cela, a des
problèmes avec certains
voisins à cause du mauvais
comportement de son
fi ls . Elle ne dort pas tant
que l’enfant ne ferme pas
l’œil, elle ne peut manger
sans penser à lui, est
très inquiète lorsqu’elle ne
le voit pas....etc.
Voila ce que c’est devenir
folle.
Réfl exion Bankongo (République
Démocratique du
Congo)
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
baisser votre pantalon devant
les oCCidentauX
Suivant l’exemple de
l’Amérique Latine,
l’Afrique devrait décider de
prendre sa vraie indépendance
qui est aux mains des occidentaux.
Le continent Africain
qui est riche de gisements minéraux
et de terre fertile, aurait
en eff et toutes les potentialités
pour devenir la première puissance
économique planétaire,
mais elle est encore opprimée
sous la coupe coloniale
des grandes puissances de la
terre. Ce sont les parole de
l’ex -président brésilien LULA
DA SILVA, qui était en Guinée
Équatoriale pour la réunion
des chefs d’états africains.
Lula a invité les chefs d’État
à “ouvrir les yeux” sur ce qui
se passe en Afrique ces derniers
mois, en Libye et en Côte
d’Ivoire : l’interférence de la
France et des États-Unis constitue
un sérieux danger pour
la souveraineté africaine et
pour les futures générations.
Durant l’assemblée générale
sur le rôle des jeunes africains,
une session détachée de
la réunion avec pour thème
la crise libyenne, Lula a accusé
les chefs africains d’être
avides, assoiff és de pouvoir,
de trahir leurs propres pays
et surtout d’être les serviteurs
de l’occident, qui saccagent le
continent noir et déciment sa
souveraineté. La devise de ces
chefs d’État étant “chacun pour
soi, Dieu pour tous” ne portera
pas loin l’Afrique. Il faut le sens
de responsabilité, d’humilité,
de dignité et d’Unité pour bien
gouverner ! Critiquant le fait
que les leaders africains qui
sont arrivés au pouvoir par un
coup d’état ou par le vouloir
des puissances occidentales, il
a ensuite dénoncé le monopole
des 5 pays du monde. ajoutant
que: L’UNION AFRICAINE
a 1,4 milliard d’habitants...
et c’est inconcevable que
les USA, LA FRANCE,LA
CHINE,LA RUSSIE ET LA
GRANDE BRETAGNE dictent
la loi au conseil de sécurité de
l’ONU ! Surtout que la crise
économique mondiale provient
des Etats-Unis.
Il a déploré le fait que
l’UNION AFRICAINE soit fi -
nancée seulement par 5 pays
africains et le reste par des
dons occidentaux. Par conséquent,
pour cela, l’UA ne
peut pas défendre les intérêts
de l’Afrique et avoir un poids
au niveau international. C’est
cette même U.A qui légitime
les coups d’états, les rebellions
ou actions illégales pour
l’obtention du pouvoir en Afrique,
ignorant la volonté du
peuple et la fi nalité des élections.
Beaucoup de chefs d’Etat
présents avaient la tête basse, à
qui il a rappelé l’invasion française
dans le continent noir !
LA FRANCE nourrit et arme
les rebelles dans les pays qui
ont cessé d’être leurs colonies
avec des interférences dans les
aff aires internes des pays africains
! C’est clair la référence
avec le cas de la Côte d’Ivoire,
où Paris avec l’utilisation de
la force a enlevé le president
GBAGBO pour mettre à son
poste Ouattara.
Si pour la Cote d’Ivoire, rien
n’a été fait pour arrêter le coup
d’état, l’union Africaine peut
demander le cessez le feu immédiat
en Libye. En soutien
s’est ajouté le président Jacob
Zuma, un des chefs opposants
qui tient tête à l’Occident disant
qu’ils n’ont pas le droit
d’assassiner KHADAFI.
Un silence d’ombre dans
la salle de l’UA où les présidents
qui sont les talons de
l’occident étaient nombreux,
en l’occurrence ABDOU-
LAYE WADE du Sénégal qui
a séjourné à Benghazi pour
reconnaitre le gouvernement
des rebelles , BLAISE COM-
PAORE du Burkina Faso qui a
soutenu la rébellion de OUAT-
TARA en Côte d’Ivoire contre
GBAGBO, YOWERI MUSEV-
ENI de l’Uganda qui combat
les AL Shabaab en Somalie ,
PAUL KAGAME du Rwanda
qui saccage pour le compte
de l’Occident et puis SAS-
SOU N’GUESSO du Congo
Brazzaville, IDRISS DEBY
du TCHAD, PAUL BIYA du
Cameroun, FAURE GNASS-
INGBE du Togo, ODINBA
ALI BONGO du Gabon et le
dernier recruté qui s’est ajouté
à la dépendance des “puissances
de l’oppression” AL-
LASSANE OUATTARA de la
Côte d’ivoire !
TEXTE ITALIEN
TRADUIT EN FRANCAIS
PAR KOUAME CELESTIN
N’BRAH http://afrohistorama.over-blog.com
poÈme d’un petit garÇon
pour son pÈre
Où es-tu papa ;
Ça fait longtemps que je ne
te vois plus ;
Si je veux jouer maman me
dit qu’elle n’a pas le temps ;
Si nous marchons, je demande
à maman de me prendre,
elle dit que je suis grand ;
Au parc, je n’ai per-
sonne avec qui jouer au ballon
;
Mon frère et ma soeur
n’aiment pas jouer au ballon ;
Et maman ne joue pas
comme toi ;
Je me sens seul tu sais ;
Le soir, je n’entends plus ta
voix me chuchoter à l’oreille
avant de m’endormir;
Dors bien je t’aime ;
A l’école mon ami vient
avec son papa tous les matins
;
Ça me fait penser à toi ;
Viens vite me tenir dans
tes bras papa;
Gaudence Nahimana

JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(10)
de la néCessité d’un sursaut de l’intelleCtualité afriCaine
autopsie d’un naufrage de la pensée et enseignements
Les récents événements survenus
en Afrique, de la crise ivoirienne
à la formidable révolution sociale
déclenchée par la Tunisie et qui
s’étend de manière inexorable bien
au-delà de l’Afrique et du monde
arabe, constituent les manifestations
d’une accélération de l’histoire dont
les répercutions pourraient modifier
de manière radicale les équilibres
géopolitiques du monde. Ces événements
procurent de la matière pour
une réflexion globale sur les causes
de la stagnation apparente des sociétés
d’Afrique noire, qui prend parfois
des allures d’une terrible régression
comme dans le cas du Congo (ex.
Zaïre), de la Guinée ou de la Somalie
pour citer quelques uns des cas les
plus frappants.
Une des causes de ce naufrage
doit être recherchée dans le décalage
qu’on observe entre l’élite intellectuelle
et politique, et les préoccupations
quotidiennes de l’immense
majorité de la population africaine.
Ces préoccupations ont trait en premier
lieu aux problèmes très concrets
tels que le chômage, l’insécurité
alimentaire, la santé, auxquels cette
élite n’a apporté aucune réponse
convaincante au cours de ces 50
dernières années, suite aux indépendances
qui leur procuraient pourtant
l’opportunité de prendre en main le
destin de leurs communautés.
Ces événements constituent un
véritable laboratoire en grandeur
nature et une formidable opportunité
pour à la fois illustrer les désordres
engendrés par la faiblesse
et l’irresponsabilité de cette élite, et
tirer les enseignements de ces insuffisances
afin de pouvoir mener victorieusement
la bataille décisive de
l’émancipation et du développement
de l’Afrique.
Les impostures intellectuelles que
cette élite utilise pour masquer ses
insuffisances et sauver les apparences
ont été analysées avec pertinence
dans de nombreux articles
dont quelques uns des plus remarquables
sont cités en référence [1].
On n’aurait aucun mal à dépeindre
un grand nombre de représentants
de cette élite sous les traits
« d’intellectuels faussaires » pour
paraphraser le titre de l’excellent ouvrage
du chercheur et politologue
français Pascal Boniface [2].
Sans prétendre à l’exhaustivité,
nous examinons ci-dessous quelques
une des postures intellectuelles défaillantes,
parmi les plus significatives
et les plus fréquemment adoptées.
Lecture archaïque et paresseuse
des équilibres géopolitiques du
monde
Les représentants de cette posture
restent figés dans le schéma d’une
répartition de rôles qui n’est plus
d’actualité avec la fin de la guerre
froide, comportant un “pré carré
français” qu’une entente entre puissances
aurait concédé à la gestion
discrétionnaire de la France.
Ils refusent de voir que ces équilibres
évoluent de manière inexorable,
et que cette évolution s’est accélérée
avec la chute du mur de Berlin et
l’effondrement du bloc de l’Est en
1989, avec la mondialisation et la
généralisation d’une compétition
tout azimut entre les nations sans
plus aucune considération de chasse
gardée, et avec la montée en puissance
des pays émergeants dont
certains d’entre eux (Chine, Brésil,
Inde en particulier) deviennent des
acteurs majeurs à la puissance comparable
à celle des pays occidentaux
précédemment dominateurs, mais
dont l’influence décline.
Invective antioccidentale
Les tenants de cette ligne argumentaire
refusent d’assumer et
de s’assumer, préférant se réfugier
dans une dénonciation rhétorique
et incantatoire de l’influence extérieure
(comprendre influence de
l’Occident), n’hésitant pas parfois à
se lancer dans une surenchère verbale
qui se veut radicale et révolutionnaire,
mais qui frise plutôt une
gesticulation d’opérette.
• Leur argumentaire conduit souvent
à exhiber une cause externe aux
problèmes de l’Afrique et à évoquer
la fatalité : «je ne suis en rien responsable,
c’est la cupidité de l’occident
qui est la cause de tous mes mots »,
« l’occident place ses hommes au
pouvoir ce qui empêche notre
développement », « s’il n’y avait pas
d’intervention extérieure, on se porterait
mieux », « l’occident ne nous
laissera jamais nous développer »,
« les Africains ne peuvent rien faire
parce que l’occident a des intérêts à
défendre en Afrique » … Tous ces
prétextes sont bien commodes pour
occulter sa propre irresponsabilité.
Ils sont bien dérisoires lorsqu’on
considère que d’autres peuples se
sont développés (ou en tout cas se
sont plus développés que les pays Africains)
en triomphant de ces mêmes
contraintes (pays d’Asie, d’Amérique
latine, Afrique du sud, Australie …).
Une des positions les plus caricaturales
de cette tendance est expri-
mée par le Dr Jean- Paul Pougala
dans une interview qu’il a accordée
au journal La Nouvelle Expression
en avril 2011, dans laquelle il affirme
péremptoirement : « Les occidentaux
ont en eux le virus de
l’asservissement des autres » [3].
Poser le problème de la domination
de l’Afrique dans les termes d’une
opposition manichéenne entre bons
et méchants (les méchants occidentaux
par opposition aux Africains
parées de vertus !) parait contestable.
La question de fond n’est pas d’ordre
éthique, mais s’inscrit fondamentalement
dans la recherche des moyens
de rétablir un équilibre de rapports
permettant de préserver les intérêts
de l’Afrique. Dans la même interview,
Mr Poulaga n’hésite pas à asséner
d’étonnantes contradictions et
contrevérités. Par exemple:
• « l’apparition d’une nouvelle
puissance, la Chine, qui a décidé de
collaborer avec l’Afrique, libère inexorablement
le continent du joug
d’un occidental impitoyable » : on
a du mal à voir comment une nouvelle
puissance collaborant avec
l’Afrique peut libérer cette dernière
de l’asservissement (la domination
chinoise serait-elle préférable ?).
• « l’exemple Libyen est là pour
nous prouver que l’Afrique peut
donner des leçons de démocratie
à l’Occident » : comment peut-on
comprendre une telle contre-vérité ?
• « Il y a des années que je me
suis prononcé contre le système de
suffrage universel » : quel meilleur
moyen propose t-il aujourd’hui pour
identifier, légitimer et contrôler les
dirigeants à qui confier le destin de
nos nations ? Récuser les principes
de « démocratie » et de « suffrage
universel » n’a de sens que si on est
en mesure de proposer une alternative
valable pour les remplacer.
• « Je suis très opposé au vote de
la Diaspora … » : cet auteur prétendrait-il
qu’il y a des catégories de citoyens
Camerounais dont certaines
auraient plus de droits que d’autres ?
• L’occident est systématiquement
désigné en coupable, coupable idéal,
sans doute trop idéal pour être le vrai
ou en tout cas le seul coupable (on
pourrait faire le parallèle avec la stigmatisation
dont les immigrés font
parfois l’objet dans les pays d’accueil
lorsque la situation sociale se tend, le
plus souvent sans que soit établi le
moindre lien entre ces émigrés et les
problèmes rencontrés).
• La rhétorique antioccidentale
est parfois poussée jusqu’à
l’irresponsabilité. Il n’est pas rare
d’entendre le raisonnement suivant
au nom d’une conception discutable
de la souveraineté nationale qui
s’affranchirait de tout regard extérieur
: « même si nous faisons des
conneries, que nous n’arrivons pas
à régler nos problèmes, laissez nous
tranquille et ne vous mêlez surtout
pas de nos affaires, on est chez nous,
on est un pays souverain » , et cela
même lorsque la situation évolue
de manière dramatique et cause des
souffrances humaines insoutenables
comme dans le cas du récent conflit
armé en Côte d’Ivoire . Des institutions
nationales telles qu’une cour
suprême ou un conseil constitutionnel
sont appelées sans vergogne à la
rescousse des positions défendues,
même lorsque ces institutions sont
de toute évidence peu crédibles et à
la solde d’un pouvoir politique corrompu
et illégitime, pourvu que ces
positions soient contraires à celles
adoptées par l’occident.
Déni du mérite
Certains intellectuels n’hésitent
pas à se retrancher dans le déni du
mérite des acteurs qui parviennent
à reprendre même partiellement
le contrôle de leur destin, en attribuant
systématiquement ces succès
à une intervention extérieure
et non à l’habileté et aux capacités
d’initiatives de ceux qui les ont
obtenus. Attitude bien commode
pour justifier l’inaction et la démission,
par un raisonnement tenant
à peu près ceci : « il ne sert à rien
de tenter d’obtenir un changement
quelconque si les puissances extérieures
ne l’ont pas décidé, sous peine
d’un échec garanti ». Ma position
n’est pas ici de nier qu’il puisse
exister objectivement des obstacles
externes au progrès des sociétés
africaines, cependant ceux-ci sont
loin d’être les seuls déterminants
de la dynamique des changements
dans ces sociétés. Dans la logique
de ce déni, il est facile d’élaborer
une explication sur mesure pour
toutes les situations, le plus souvent
sans apporter aucune preuve
tangible pour l’étayer :
• La révolution arabe qui a éclaté
au printemps dernier en Tunisie
n’aurait été possible que parce
qu’elle a été suscitée et organisée
secrètement par les puissances occidentales.
• En Afrique francophone, rien
ne peut se faire contre la volonté
de la France, notamment un
changement de régime. Mais estce
vraiment le cas ou est-ce un
phantasme ? Ceux qui pensent
ainsi ne s’enferment-ils pas à leur
corps défendant dans une attitude
d’allégeance systématique
à l’ancienne puissance coloniale
en tenant pour immuable le rapport
de force où ils tiennent le rôle
d’opprimé et d’inférieur ?
• Paul Kagamé ne réussit à transformer
la société rwandaise que
parce qu’il bénéficie du soutien des
Américains. Le président Mobutu a
été pendant de nombreuses années
l’allié privilégié des Américains et
de l’occident, sans pouvoir le moins
du monde tirer parti de la protection
et du soutien de ces derniers.
• Alassane Ouattara n’a gagné le
bras de fer qui l’a opposé à Laurent
Gbagbo que parce qu’il avait le
soutien de la France et de l’occident.
On pourrait multiplier ces exemples.
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
Complexe d’infériorité
Ce complexe d’infériorité se traduit
par un mélange de fascination/rejet
du colon blanc/occidental qu’on se
représente en protecteur tout puissant,
et dont on rêve de faire un allié,
tout en le haïssant puisqu’il ne
manque pas de réclamer le prix de
sa protection (que cette protection
soit réelle ou factice importe peu, les
occidentaux/blancs l’ont bien compris
et en profitent sans retenue).
Cet aspect est illustré de manière
spectaculaire par l’organisation de la
défense du président ivoirien déchu
Laurent Gbagbo, qui est constituée
presque exclusivement de blancs européens
dont certains affichent leur
sympathie pour des parties politiques
d’extrême droite qui ne font aucun
mystère de leurs opinions racistes
(l’avocat français Gilbert Collard
qui défend Mr Laurent Gbagbo apporte
publiquement son soutien à
dirigeante politique d’extrême droite
française Marine Lepen). Malgré
ses diatribes enflammées contre la
France et l’occident au plus fort de la
crise ivoirienne, Mr Gbagbo semble
convaincu que des occidentaux sont
le plus à même de défendre ses intérêts.
Il s’inscrivait pourtant dans une
logique tout à fait contraire au moment
où il tentait par tous les moyens
de se maintenir au pouvoir. Une telle
ambivalence est malheureusement
assez commune en Afrique noire.
Cette tendance aux rapports infantilisants
entre l’Afrique et l’occident,
en particulier entre l’Afrique noire
francophone et la France, doit cesser.
Et pour cela les Africains doivent
se convaincre qu’ils sont les seuls
acteurs pouvant infléchir la trajectoire
de l’Afrique vers des lendemains
meilleurs, en prenant en main
leur destin au lieu de se contenter
de n’être que spectateurs du jeu des
grandes puissances, et notamment
de la France, sur leur continent.
En particulier, les Africains francophones
doivent apprendre à se
préoccuper moins de ce que dit ou
pense tel homme politique français
et tel intellectuel ou journal français,
pour se concentrer davantage sur les
priorités qu’ils ont eux-mêmes fixés.
Il est par exemple inacceptable que
de nombreux intellectuels Africains
aient passé de nombreux mois (des
années ?) et consacré une énergie
considérable à dénoncer les propos
scandaleux et inadmissibles du président
français Nicolas Sarkozy lors de
son discours prononcé à l’université
de Dakar peu après son élection en
2007 [4]. S’il est évident que de tels
propos doivent être dénoncés de
la manière la plus ferme, il est tout
aussi évident qu’ils n’engagent que
celui qui les a prononcés et non
l’Afrique entière. En conséquence les
Africains, qui ont certainement des
défis plus sérieux à relever, ne sont
en rien tenus de leur consacrer plus
d’attention que nécessaire.
Le seul juge de paix dans ce challenge
de l’émancipation et du développement,
n’est ni la virulence du
discours et de la posture de dénonciation,
ni la conjoncture internationale,
mais une transformation
positive et visible de la société
africaine sur une ou plusieurs de
ses dimensions de développement :
économique, suffisance alimentaire,
santé … Une transformation dont les
intellectuels peuvent et doivent être
les éclaireurs et les fermants.
Eugène Wope, 25/10/2011

L
’émancipation des peuples africains
à l’ère de la mondialisation,
du village planétaire et de la prolifération
des nouvelles technologies
de l’information et de la communication
(NTIC), peut-elle contribuer
efficacement à la libération totale
des ex-colonies de la France en Afrique
subsaharienne ? La complicité
existante entre les puissances de
l’occident qui contrôlent le monde,
n’est-elle pas une arme redoutable
pour freiner une mutation qualitative
des populations Africaines vers
une libération véritable ?
La jeunesse qui n’a pas été formée
dans les moules de la colonisation
n’annonce – t - elle pas avenir houleux
pour la françafrique ?
Nous allons ci-après recenser
et analyser les éléments capables
d’influencer sur les relations ente la
France et ses ex-colonies qui restent
encore sa chasse gardée, malgré les
assauts des pays émergents, notamment
la Chine.
Face au bilan des 50 ans des indépendances
des pays francophones
d’Afrique, les esprits éveillés disent
sans hésiter que les pays d’Afrique
subsaharienne n’ont jamais connu
de libération au sens strict du
thème. Les colons français qui
avaient été contraints de déclarer
l’indépendance, continuent d’y exercer
un contrôle réel. Nous avons
démontré au cours de l’année 2010,
dans la série des articles que nous
avons produits dans le cadre du
bilan des cinquantenaires des indépendances
des pays francophones
d’Afrique, les mécanismes de contrôle
mis sur pieds.
Nous y avons reconnu au demeurant
que, tant que les pactes signés
entres les colons et leurs filleules
qu’ils mettaient aux pouvoirs resteront
secrets, il sera difficile d’obtenir
une indépendance réelle des ces excolonies.
ETAT DES RELATIONS ENTRE
LA FRANCE ET SES EX-
COLONIES
Voilà ci-après quelques faits qui
montrent que les ex-colonies françaises
en Afrique disposent d’une
toute petite marge de manœuvres
dans les politiques appliquées, ce
qui fait dire qu’ils n’ont qu’une souveraineté
de façade.
ϖ -Le France contrôle tous les
fonds des institutions financières
sous régionales, notamment la
BEAC et la BEAO respectivement
en Afrique centrale et de l’ouest.
Ces fonds sont placés dans le trésor
français.
- Ces pays continuent à utiliser
le francs des colonies françaises en
Afrique (FCFA); actuellement en
Cote d’Ivoire, la France à instruit
à l’homme fort qu’elle a placé au
pouvoir de poursuivre le président
Laurent GBAGBO parce qu’il a osé
créer la monnaie ivoirienne.
- Les institutions internationales
telles que la Banque Mondiale, FMI,
Union Européenne, la BAD etc.…,
imposent des conditions draconiennes
aux pays Africains qui sollicitent
leurs appuis.
- Seuls les dirigeants récalcitrants
qui osent placer l’intérêt de leurs
populations au dessus de tous, sont
combattus et pourchassés pendant
que ceux qui tuent et pillent, l’on
leur déroule le tapis rouge dans les
grandes chancelleries en occident.
JOURNAL CANORA • VOLUME 16, numéro 85, Nov-Déc. 2011 BiMEstRiEL • BiMENsUEL • P(11)
l’afriQue pourra-t-elle se liberer du Joug Colonial ?
regard sur les pays franCophones subsahariens
- Les dirigeants de ces ex-colonies
qui restent fidèles aux maîtres, manipulent
à leur guise les textes fondamentaux
de leurs pays respectifs
pour se maintenir à vie au pouvoir
et disposer à volonté du patrimoine
du pays en toute sérénité, sous les
regards complices des dirigeants de
l’occident
- héoriquement les ex-colonies
sont indépendants après des longues
luttes, mais pratiquement elles ont le
statut des tributaires, autrement dit,
le prix de leur liberté a été la perte
de leur liberté.
- Les ambassades de France où
sont tapis les barbouzes restent encore
bien influentes dans les jeux
électoraux, d’où les réseaux de la
françafrique demeurent toujours
actifs en Afrique francophone.
-Tous les organismes régionaux,
sous régionaux et même continentaux
ont tous le statut de tributaire
au niveau des grandes assemblées
où l’on décide du sort des peuples
tels qu’à l’ONU. Certain y jouent le
rôle de voyeurs.
- A travers les cercles ésotériques,
les grands maîtres du monde renforcent
leur emprise sur les dirigeants
Africains.
- Les dirigeants français collaborent
étroitement avec les régimes
prébendiers, qui n’ont aucun souci
pour le bien être des peuples.
- La lutte contre la corruption et la
mauvaise gouvernance que prône la
communauté internationale depuis
deux décennies est devenu un serpent
de mer, aucun résultat n’est
présenté, les dirigeants indexés par
leur société civil et les institutions
d’observation, ne sont jamais inquiétés,
pire encore ils se targuent
d’être des meilleurs amis ou élèves
des tout-puissants du monde.
- Cinquante ans après les indépendances,
ces pays présentent toujours
l’image d’un mendiant assis sur une
mine d’or.
- Après la deuxième guerre mondiale,
les vainqueurs, particulièrement
les USA, ayant estimé qu’ils
n’avaient plus besoin de gendarme
en Afrique pour contrôler le communisme,
ont poussé la France à
proclamer les indépendances de
ses colonies. C’est dans cette situation
que les français ont conçu le
monstre d’ELF, une compagnie pétrolière,
une sorte de bras séculier
pour contrôler le pétrole et financer
le pouvoir politique en France et
en Afrique. Ce qui offusquait est
le fait que les dirigeants Africains
laissaient des centaines des milliers
d’enfants mourir de famine pendant
qu’ils convoyaient des sommes colossales
destinées aux politiciens
français. Toute la classe politique en
France avait bénéficié du financement
occulte émanant des fonds
spoliés aux africains par ELF (cf. :
documentaire TV sur les services
secrets de la France)
Vous conviendrez avec nous que
les faits cités ci-dessus sont de nature
à révolter les générations à venir.
Ceci dit, nous allons analyser la
réponse que ces générations pourraient
apporter à ces bulldozers de
l’occident, qui montrent par leurs
agissements que, pour eux, perdre
le contrôle de cette partie du monde
leur mettrait dans une situation
d’impécuniosité néfaste pour leur
essor. Tous les capitaux des états, des
multinationales et les produits des
transactions mafieuses sont placés
dans les banques et les trésoreries
nationales en occident.
L’idée qui nous taraude l’esprit est
celle de savoir si les colonisateurs
qui se sont montrés jusqu’ici, maîtres
dans l’art des prévisions et des
anticipations, ont – ils déjà pensé à
un système de rechange pour les décennies
à venir ? Qu’à cela ne tienne,
il ne faut pas oublier que la nature
a des forces que nul ne peut barrer.
Pour penser ces ex-colonies dans
les prochaines décennies, il faut
mettre dans les contingents : les
glissements de mœurs qui sont parfois
dus aux NTIC et les ruptures ou
coupure sociales ou intellectuelles.
QUE PEUVENT LES AFRICAINS
FACE A L’ENTETEMENT DES
COLONISATEURS A LES
CONTROLER ?
Certaines critiques disent que les
africains sont les principaux responsables
de leurs sorts, et que nul ne
peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Les africains placent aisément
l’intérêt individuel avant les intérêts
généraux. L’on y voit régulièrement
des dirigeants brader les grandes
compagnies de l’état ou une partie
de la forêt contre un compte numéroté
dans les paradis fiscaux.
Ils sont nombreux à accepter
promptement de prendre le pouvoir
suprême contre plusieurs vies
humaines à sacrifier. Vous pouvez
voir l’exemple du Congo Brazzaville
où la société ELF avait financé la
guérilla urbaine pour remettre au
pouvoir l’actuel président qui avait
été battu démocratiquement, et actuellement
nous vivons le cas de la
Côte d’ivoire où la France a tué plus
de 5.000 personnes mettre l’actuel
président sur le trône. Ce dernier
qui n’a aucun remord se livre à la
chasse aux sorcières.
Tels des enfants de la maternelle,
ces dirigeants « intellectuels » ignorent
que le même sort leur sera
réservé à la fin de leur règne, certains
se targuent d’être des fidèles
des fidèles aux maîtres.
Ces africains moulés dans les universités
des colons manquent de
dignité pour la plupart. Ils semblent
ignorer que ces maîtres n’ont pas
d’amis, mais des intérêts
Le soutien des maîtres gonfle souvent
ces dirigeants au point de développer
en eux des reflexes conditionnels
nocifs pour l’épanouissement
des populations. Ils se voient devenir
des messies, des pères de la nation,
des hommes providentielles et,
ils vont jusqu’à avoir le sentiment
d’être des supers hommes. Ainsi, il
ne leur reste qu’à muter la république
en Monarchie.
Pour la moindre promesse du
matériel ou du pouvoir, les dirigeants
africains sont prêts à perdre
leur dignité. Ils sont facilement appâtés
par le matériel ou le pouvoir,
au point de renier leurs origines. Ils
sont fiers de faire élargir la disparité
qui existe entre eux et leurs peuples,
pendant qu’en occident l’on ne cesse
de réfléchir pour la réduire.
Mais, ce qui curieux c’est que
ces occidentaux qui interviennent
dans tous les compartiments de la
société dans ces colonies sous le
label de la communauté internationale
ou de l’assistance technique,
semblent bien être complices de
l’instrumentalisation des peuples
Des systèmes robustes savamment
pensés sont mis sur pieds par les
pouvoirs publics pour embastiller
tous les agents de l’état, les intellectuels
qui deviennent de thuriféraires
pour prétendre à une promotion et
les opérateurs économiques. Ces
derniers ont la menace du fisc suspendue
à leurs têtes telle une épée
de Damoclès.
C’est pour cette raison que les oppositions
sont généralement constituées
des bannis, des aigris et une
forte armée des laissés pour compte.
Voilà pourquoi, les dirigeants et
leurs parrains, connaissant bien cet
état des choses ne peuvent pas faire
l’erreur d’organiser des élections libres
et transparentes, les irréductibles
sont très nombreux dans les
populations des laissés pour compte
(plus de 75%).
Des sommes faramineuses sont
dépensées pour des campagnes de
mise en scène trompeuse, pour faire
croire à l’opinion que ces régimes
ont le souci du bien être des peuples.
Mais, sur le terrain, l’on assiste à la
dégradation du niveau de vie de la
grande majorité des populations. La
dignité de l’homme africain est bafouillée
par les africains eux même,
ils ne sont pas généralement prêts à
faire un sacrifice suprême pour leur
dignité à l’instar du pilote d’avion
américain, que les pirates de l’air
orientaient vers la maison blanche
le 11 septembre, qui se bâta avec
leurs bourreaux pour que l’appareil
n’échoue pas sur leur palais présidentiel.
Nous avons aussi l’histoire
de Malraux, qui demanda un jour à
un combattant rencontré dans une
tranchée de Teruel, pourquoi il est
là. Il n’a dormi depuis trois nuits, pas
mangé depuis vingt- quatre heures ;
il était habillé de haillons, couvert
de boue et de vermine. Il répondit
« pour la dignité ».
Donc, nous souhaitons pour les
africains qu’ils apprennent à se battre
pour leur dignité et non pour du
matériel ou le pouvoir à tout prix.
Le politique a fait une invasion
dans tous les secteurs de la société
de ces pays. Tous les universitaires
sont pris en otage, le secteur de la
culture se meurt, les artistes sont
clochardisés, il faut jouer aux griots
pour survivre, il en est de même
pour les leaders syndicaux et de la
société civil. Les administrations ne
sont compétitives parce que le recrutement
se fait sur la base du militantisme
et non de la compétence
ou du rendement.
Les dirigeants africains tels des
nains s’engagent volontairement
à combattre les valeurs sûres, les
personnes dotées d’érudition dans
leurs domaines de compétence. Il
se dit là-bas que « les connaisseurs
gênent ». Le système est fait tel que
les délateurs et les thuriféraires se
sentent à l’aise.
Les tares et les avatars que nous
présentons ci-dessus sont à mettre
aux comptes des générations qui ont
dirigé ces pays depuis la proclamation
des indépendances.
Ceci étant, la véritable idée qui
nous taraude à l’esprit est celle de
savoir si les générations qui vont
monter aux affaires après dix ou
vingt ans, n’auront pas hérité ces défauts
de leurs parents ?
Si non, pourront-elles avoir les
coudées franches pour conduire en
tORONtO-MONtRÉAL-MONCtON-OttAWA-CHARLOttEtOWN
toute souveraineté les affaires de
leurs ^pays respectifs ?
L’Afrique reste encore la partie
du monde où le bon Dieu a laissé
plus de richesses naturelles. L’on y
trouve de l’or noir (pétrole) à l’or
vert (forêt) en passant par l’or jaune
(or), les mines les minerais et les
autres. L’Afrique est entourée d’eau.
L’écosystème y est tempéré.
Donc, l’Afrique est un cadre
propice pour tout développement
économique. Mais elle demeure encore
la partie du monde la moins
explorée, elle accuse auprès des autres
continents un retard très grand.
Ces marionnettes placées à la tête
des ex-colonies de la France n’ont
même pas écouté le conseil de Jules
César qui disait que « pour calmer
un peuple, il faut lui donner du pain
et le jeu »
L’AFRIQUE EN PERSPECTIVE
POUR LES CINQUANTES
PROCHAINES ANNEES
La problématique vise à savoir
si les générations futures de gouvernants
auront la chance de se
libérer du joug colonial et, avancer
vers l’instauration des politiques
de développement durable en toute
souveraineté.
Le tableau que nous avons présenté
ci-dessus dégage une conclusion
qui veut que les africains demeurent
encore dans le statut des tributaire
et des assistés pour plusieurs décennies.
Mais, eu égard aux potentialités
qu’elle dispose en général, nous
pensons que les ex-colonies de la
France qui sont à la traine dans plusieurs
domaines sont paradoxalement
les plus grands bénéficiaires
des richesses naturelles.
Nous estimons qu’il faille pour
la nouvelle génération de faire
une rupture avec le passé, en
mettent leurs pays dans le temps de
l’économie et non dans celui de la
politique, comme c’est le cas actuellement.
Nous disons à l’attention de futures
dirigeantes qu’il faille redonner
à l’intelligentsia toutes ses lettres
de noblesse, il faut faire l’inventaire
des problèmes qui minent les sociétés
et faire appel aux spécialistes que
l’on mettra au travail pour produire
des stratégies et des solutions.
Il faut trouver des visions capables
d’amener nos états au développement
durable.
Au demeurant, nous disons à
l’attention des africains que « yes
we can », pour leur amener à comprendre
qu’aucune condition n’est
permanente sur terre. Il est question
pour eux de créer des grands
états fédérés, environ trois pour
toutes l’afrique afin de faire face à
l’hégémonie des grands tels que les
USA et l’UE.
La condition reste de faire taire les
egos, de se regrouper et conjuguer
les forces pour le développement.
C’est ave cette prise de conscience
que l’afrique peut se doté d’un establishment
et d’une intelligentsia forts,
capables de susciter beaucoup de respects
vis-à-vis des grands..
C’est à ce prix que l’on ^pourra
amorcer la vraie libérations de
l’afrique qui n’aura plus qu’à former
ses fils et obtenir des technologies
pour son essor.
Jean Jacques YATCHA
Notre correspondant en Afrique