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lui-même en oblation pour le péché ; il fallait donc mettre fin à l’ensemble<br />
<strong>de</strong>s symboles et <strong>de</strong>s cérémonies qui avaient annoncé sa mort<br />
pendant quatre mille ans. Pendant qu’il mangeait la Pâque avec ses<br />
disciples, Jésus institua le service qui <strong>de</strong>vait remplacer cette fête et<br />
commémorer son grand sacrifice. La fête nationale <strong>de</strong>s Juifs <strong>de</strong>vait<br />
passer pour toujours. Le service établi par le Christ <strong>de</strong>vait être observé<br />
par ses disciples dans tous les pays et dans tous les siècles. » – Jésus-<br />
Christ, p. 656.<br />
« Les cérémonies en relation avec les services <strong>du</strong> temple et préfigurant<br />
le Christ sous forme <strong>de</strong> symboles et d’ombres, furent abolies<br />
au moment <strong>de</strong> la crucifixion, parce que sur la croix, le type [symbole]<br />
rencontra l’antitype [la réalité] symbolisée dans la mort <strong>de</strong> l’offran<strong>de</strong><br />
authentique et parfaite, l’Agneau <strong>de</strong> Dieu. (MS 72, 1901). » – Commentaires<br />
bibliques, p. 320.<br />
l’agneau <strong>de</strong> dieu s’oFFre lui-même<br />
5. Comment furent accomplies les paroles <strong>du</strong> prophète<br />
esaïe ? esaïe 53 : 4-7.<br />
« A Caïphe, désespéré, il ne restait plus qu’une ressource : obliger le<br />
Christ à se condamner lui-même. Le grand-prêtre se leva <strong>de</strong> son siège,<br />
le visage décomposé par la passion ; sa voix et son maintien montraient<br />
assez qu’il aurait volontiers abattu le prisonnier qui se tenait <strong>de</strong>vant<br />
lui. ‘Ne réponds-tu rien ? s’écria-t-il. Qu’est-ce que ces gens déposent<br />
contre toi ?’<br />
« Jésus garda le silence. ‘Il est maltraité et il s’humilie : il n’ouvre<br />
point la bouche. Comme l’agneau qu’on mène à la boucherie, comme la<br />
brebis muette <strong>de</strong>vant ceux qui la ton<strong>de</strong>nt, il n’a pas ouvert la bouche.’<br />
(Esaïe 53 : 7.)…<br />
« Une seule tache sur sa vie humaine, une défaillance <strong>de</strong> son<br />
humanité <strong>de</strong>vant l’épreuve redoutable, et l’Agneau <strong>de</strong> Dieu n’était<br />
plus qu’une offran<strong>de</strong> imparfaite : la ré<strong>de</strong>mption <strong>de</strong> l’homme échouait.<br />
Mais celui qui aurait pu appeler l’armée céleste à son ai<strong>de</strong>, – celui qui<br />
aurait pu chasser la foule terrorisée par le déploiement <strong>de</strong> sa majesté<br />
divine, – se soumit, dans le calme le plus parfait, aux injures et aux<br />
outrages les plus grossiers. » – Jésus-Christ, pp. 706, 737, 738.<br />
6. Qu’est-ce qui caractérisait à la fois l’agneau <strong>du</strong> sacrifice et<br />
l’Agneau <strong>de</strong> Dieu ? Lévitique 22 : 20 ; 1 Pierre 1 : 19.<br />
« Dieu ayant expressément recommandé que chaque offran<strong>de</strong><br />
fût ‘sans défaut’, toutes les bêtes <strong>de</strong>s sacrifices <strong>de</strong>vaient être examinées<br />
par les prêtres, qui refusaient celles qui avaient une tare quelconque.<br />
Seule une offran<strong>de</strong> ‘sans défaut’ pouvait servir <strong>de</strong> symbole à<br />
la pureté parfaite <strong>de</strong> ‘l’Agneau sans défaut et sans tache’ qui allait<br />
venir. » – Patriarches et Prophètes, p. 325.<br />
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