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Le repoussage - Centre québécois de recherche et de ...

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Il est nécessaire d’appliquer un lubrifiant pour minimiser le frottement, en particulier avec un outil lisse. <strong>Le</strong> choix du lubrifiant (huile,<br />

graisse, savon <strong>et</strong> cire) est conditionné par la sévérité <strong>de</strong> l’opération <strong>et</strong> le coût du n<strong>et</strong>toyage.<br />

En <strong>repoussage</strong> au tour, on obtient <strong>de</strong>s formes creuses autour <strong>de</strong> l’axe <strong>de</strong> rotation dans un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> déformation similaire à<br />

l’emboutissage (voir le Feuillard technique « L’emboutissage <strong>de</strong> l’aluminium ») où le diamètre « local » est réduit à chaque passe. La<br />

déformation est produite <strong>de</strong> façon « incrémentale » au contact <strong>de</strong> l’outil, ce qui génère à chaque tour une coller<strong>et</strong>te qu’on repousse<br />

progressivement vers la périphérie du disque (figure 5b). Chaque passe est assimilable à un réemboutissage où une mince coller<strong>et</strong>te<br />

en compression tangentielle subit une réduction <strong>de</strong> diamètre sous la poussée (traction radiale) <strong>de</strong> l’outil qui joue ici le rôle <strong>de</strong> matrice<br />

« expansible ». L’état <strong>de</strong> compression tangentielle dans la coller<strong>et</strong>te est souvent mis en évi<strong>de</strong>nce par le r<strong>et</strong>roussement <strong>de</strong> la tôle<br />

lorsque l’outil approche <strong>de</strong> la périphérie du disque (voir lien 6). C<strong>et</strong> état <strong>de</strong> contrainte tension-compression dans le plan <strong>de</strong> la tôle<br />

perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> conserver une épaisseur relativement constante tout au long <strong>de</strong> l’opération. Étant donné qu’il n’y a que peu ou pas <strong>de</strong><br />

changement d’épaisseur, le diamètre du flan est facile à évaluer en mesurant ou en calculant sa longueur lorsqu’il va épouser le profil<br />

du mandrin. Comme le <strong>repoussage</strong> s’apparente à une succession <strong>de</strong> réembouti <strong>de</strong> faible réduction, le plissement <strong>de</strong> la tôle (échec <strong>de</strong><br />

l’opération) est empêché par le choix judicieux <strong>de</strong> l’épaisseur <strong>de</strong> la tôle <strong>et</strong> du nombre <strong>de</strong> passes, <strong>de</strong> sorte que le succès du <strong>repoussage</strong><br />

manuel repose en gran<strong>de</strong> partie sur le savoir-faire <strong>de</strong> l’opérateur.<br />

4<br />

Figure 5a – Formation <strong>de</strong> la coller<strong>et</strong>te (lien 1) Figure 5b<br />

Il est préférable <strong>de</strong> repousser le flan à sa forme finale en opérant avec un minimum <strong>de</strong> passes (grosse coller<strong>et</strong>te) pour minimiser le<br />

durcissement. Un durcissement excessif est d’ailleurs susceptible <strong>de</strong> nuire à la réalisation <strong>de</strong> la pièce sans <strong>de</strong>voir procé<strong>de</strong>r à un recuit<br />

intermédiaire.<br />

Outil<br />

Direction <strong>de</strong><br />

déplacement

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