Page 1 - Clip Industrie
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Le Soudage (suite)<br />
- Le soudage électrique par résistance est réalisé par la combinaison d'une forte intensité électrique et d'une<br />
pression ponctuelle. Ce procédé ne nécessite pas d'apport extérieur. L'intensité électrique chauffe la matière<br />
jusqu'à la fusion. La pression maintient le contact entre l'électrode et l'assemblage. Pour souder, une pince<br />
plaque l'assemblage avec des embouts, ou des électrodes en cuivre, matière bonne conductrice de l'électricité<br />
et de la chaleur, ce qui permet de moins chauffer la zone de contact avec cette pince et d'en éviter la fusion,<br />
qui se trouve limitée à la zone de contact entre les deux feuilles à souder. Cette technique est donc dépendante<br />
de la résistivité (résistance électrique) des matières, de l'épaisseur totale de l'assemblage et du diamètre des<br />
électrodes. Ce procédé est majoritairement utilisé dans l'assemblage de tôle d'acier de faible épaisseur (< 6 mm).<br />
Cette technique bénéficie d'un savoir-faire très important et d'une productivité incomparable (dans le domaine<br />
d'application). Pour exemple, une caisse automobile est assemblée à plus de 80 % par des points soudés.<br />
- Le soudage electrogaz est un développement du soudage sous laitier électro-conducteur auquel il ressemble<br />
quant à sa conception et son utilisation. Au lieu de fondre dans un laitier, l'électrode fond dans un arc entouré<br />
d’un gaz de protection, comme en soudage MIG / MAG. Cette méthode est utilisée pour des tôles de 12 à 100 mm<br />
; un balayage est utilisé pour des épaisseurs supérieures. Le joint est normalement préparé en « I », avec un<br />
espace. On utilise aussi des préparations en « V ». En réalisation de joints verticaux, sur de gros réservoirs par<br />
exemple, des économies importantes sont faisables, comparativement au soudage MIG / MAG<br />
- Principe du soudage laser : un système optique concentre l'énergie du faisceau laser, (105 W/cm² à 106 W/cm²)<br />
et génère un capillaire rempli de vapeurs métalliques dont les parois sont tapissées de métal liquide en fusion. Le<br />
bain de fusion ainsi créé est déplacé et le métal liquide se resolidifie après le passage du faisceau assurant la<br />
continuité métallurgique entre les pièces.<br />
- Le soudage MIG-MAG est un procédé de soudage semi- automatique. La fusion des métaux est obtenue par<br />
l’énergie calorifique dégagée par un arc électrique qui éclate dans une atmosphère de protection entre un fil<br />
électrode fusible et les pièces à assembler.<br />
Les acronymes MIG et MAG signifient respectivement Metal inert gas et Metal active gas. La différence entre<br />
les deux procédés tient à la composition du gaz. Le procédé MIG utilise un gaz neutre qui ne réagit pas avec le<br />
métal fondu (argon ou argon + hélium), contrairement au procédé MAG (mélange d'argon avec du dioxyde de<br />
carbone et de l'hydrogène en proportions variables selon les métaux à souder). Le gaz est injecté en continu sur<br />
l'arc afin d'isoler complètement le métal en fusion de l'air ambiant.<br />
- Le soudage orbital est un procédé de soudage spécial pendant lequel un arc tourne sans interruption à au<br />
moins 360 ° autour d’une pièce fixe (composant cylindrique, tel qu’un tube).<br />
- Soudage oxyacétylénique ou soudage oxy-gaz : L'énergie thermique est générée par l'oxycombustion du<br />
mélange oxygène-acétylène. Le métal d'apport est en général amené sous forme de baguette.<br />
<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 49