Sortie au parc national de Plaisance L'inventaire du Grèbe jougris ...

Sortie au parc
national de
Plaisance
L’inventaire du
Grèbe jougris
Balbuzard
pêcheur:
protrait de
famille
Sauvetage
des oiseaux
de proie en
Abitibi
Numéro 32, décembre 2010
SOCIÉTÉ DU LOISIR ORNITHOLOGIQUE DE L’ABITIBI

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PAGE COUVERTURE
Mésange à tête brune
photo : Raymond Ladurantaye
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Présidente : Suzanne Trudel
Vice-président et responsable
du suivi des oiseaux menacés : Jean Lapointe
Trésorière : Claudia Siano
Directrices : Linda Melnbardis
Hélène Chouinard
Directeurs : Jonathan Gagnon
Réal Gauthier
Le journal Le Mésangeai est produit par la Société du Loisir
Ornithologique de l’Abitibi grâce à l’aide financière du Club
Kinsmen de Rouyn-Noranda.
CONCEPTION DE LA
REVUE LE MÉSANGEAI
Graphisme : Brigithe Perron
Coordination: Suzanne Trudel
Rédaction : Suzanne Trudel
France Neveu
Louis Imbeau
Jonathan Gagnon
Marie-Julie Vander Haeghe
Luc Farrell
Audrey Marquis
Correction : Danielle Letendre
SOCIÉTÉ DU LOISIR ORNITHOLOGIQUE
DE L’ABITIBI (SLOA)
SOMMAIRE du numéro 31
3 Le mot de la présidente
4 Sortie au parc national de Plaisance
Notes et anecdotes racontées par France Neveu
l’une des membres de la SLOA prenant part à cette
sortie ornithologique.
7 L’inventaire du Grèbe jougris, un nicheur
juste pour nous
Dans le cadre du projet Suivi d’espèces rares ou
vulnérables nichant en bordure des lacs situés à
proximité de la fonderie Horne à Rouyn-Noranda,
Jonathan Gagnon et Marie-Julie Vander Haeghe
résument le travail d’un été
10 Balbuzard pêcheur : protrait de famille
Un reportage photographique relatant quelques
moments intimes d’une famille de Balbuzards
pêcheurs réalisé par Luc Farrell, un passionné
d’observation de la faune et de photographie
animalière.
12 L’oiseau rare
Les observations ornithologiques rapportées durant
l’hiver 2009-2010 et le printemps 2010
30 Sauvetage d’oiseaux de proie en Abitibi
Dans notre région qu’advient-il si un de ces chasseurs
du ciel est retrouvé blessé ou malade? À découvrir dans
l’article de Audrey Marquis vétiérinaire.
32 À travers les branches
C.P. 91, Rouyn-Noranda
(Québec) J9X 5C1
Site Internet : www.sloa.ca
Courriel : adminsloa@sloa.ca

Le mot de la présidente
par Suzanne Trudel
Quelles belles saisons nous avons eues ! Un été des plus ensoleillés suivi d’un automne dont la température clémente nous
a permis de profiter au maximum des couleurs chatoyantes de nos forêts… Maintenant, nous nous apprêtons à entamer la
saison blanche avec des mangeoires regorgeant de graines, attendant patiemment, le nez collé dans nos fenêtres, qu’un
beL oiseau s’y pointe.
Dans ce numéro de décembre, vous pourrez lire plusieurs textes de nos membres. Participant à l’Atlas, Luc Farrell nous invite
à faire le suivi de la nichée d’un couple de balbuzards. Si une image vaut mille mots, imaginez six magnifiques photos.
La Clinique Vétérinaire Marquis de Rouyn-Noranda participe au sauvetage des oiseaux de proie blessés de la région. Audrey
Marquis, propriétaire et vétérinaire nous dresse un portrait de cette activité ornithologique qui sort de l’ordinaire.
Au printemps dernier, Jonathan Gagnon et Marie-Julie Vander Haeghe de la SLOA ont effectué pour le compte de Xtrata
Fonderie Horne, un inventaire du Grèbe jougris dans les plans d’eaux aux abords de Rouyn-Noranda. Cet inventaire vient
confirmer ce que les observateurs de la Société ont consigné depuis plus de 20 ans : la présence de plus en plus importante
de cet oiseau dans ce secteur. Jonathan nous relate quelques faits saillants accompagnés des résultats de l’inventaire.
Le voyage ornithologique au parc national de Plaisance, en mai dernier, s’est avéré une très belle expérience d’observations
et de découvertes. Ce qui fait un bon voyage «d’ornitho» est sans nul doute la présence d’oiseaux. Or, les événements vécus
par les personnes de l’équipage du voyage donnent lieu à des moments mémorables. Vous pourrez lire ce que France Neveu
a retenu de cette odyssée.
Avec la saison hivernale, le dénombrement régional des oiseaux d’hiver en janvier et le premier recensement de Noël dans
la Forêt ornithologique St-Benoît à La Corne arrivent à grands pas. Nous vous invitons nombreux à communiquer avec les
responsables pour l’une ou l’autre des activités.
Au nom du conseil d’administration de la SLOA, je vous souhaite un très joyeux Noël et une bonne santé pour la nouvelle
année.
Bon hiver ! Et préparez-vous à tourner les pages de votre magnifique calendrier des oiseaux de l’Abitibi 2011 !
Photos : Raymond Ladurantaye
Gros-bec errant mâle Gros-bec errant femelle Durbec des sapins mâle Durbec des sapins femelle
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Sortie de la SLOA au parc national
notes et anecdotes
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Par France Neveu
Le Belvédère de la baie Noire
photo : Ghislain Hénault
Les joyeux ornithologues Murielle Couture, Robert Chartier, Hélène
Chouinard, France Neveu, Ghislain Hénault, Suzanne Trudel et Jean Aubé
photo : Ghislain Hénault
Murielle Couture et Robert Chartier, Jean Aubé,
France neveu, Réal Gauthier et son petit fils, Hélène
Chouinard, Lucie Auclair et à l’avant Suzanne Trudel.
photo : Lucie Auclair

de Plaisance :
Les personnes participantes ont fait la route vendredi.
Elles ont déposé leurs bagages à divers endroits : au
Motel Bell-Eau Inn, au camping municipal de Montebello
ou dans leur famille. Onze personnes en tout.
Le trajet s’est déroulé allègrement et sans accrochage,
sauf pour Hélène laquelle s’est couchée en se
demandant pourquoi la portière de sa voiture était
attirée par les voitures stationnées à proximité… Ne
serait-ce pas une question d’aimant? Elle a peut-être
trouvé une réponse à son questionnement au cours
de la nuit, car sa chambre était côté rue… et la rue
bruyante ! Elle a donc eu le privilège de dormir les yeux
ouverts et d’y réfléchir pendant plusieurs heures !!!
La sortie de samedi était prévue à 7 h 30, et le rendezvous,
fixé à l’entrée du parc à Plaisance même.
Cette première journée a été remplie de rencontres
fortuites, et pas juste avec des oiseaux. Lorraine Gauthier,
ancienne membre de la SLOA, était sur place comme
garde-parc! Suzanne et Hélène ont passé un moment
avec Josée qu’elles connaissaient toutes les deux.
Aussi, des ornithologues de la région de l’Outaouais se
trouvaient dans les sentiers.
Au cours de la journée, nous avons pu mesurer la
hauteur de Suzanne. Une photo d’elle dans les fougères
pourra en témoigner. Il n’y a cependant pas de photo
démontrant la « baisseur » de Réal. C’est pourtant à
Suzanne Trudel dans les fougères
photo : Lucie Auclair
« sa baisseur » (sic Suzanne) que s’est trouvée une femelle
cardinal dimanche avant midi, à la Baie noire.
Les Tyrans tritri, le Pic flamboyant, le goglu sur un fil, les
Parulines jaunes en grand nombre, et bien d’autres
parulines encore nous ont fait l’honneur de leur chant, de
leur vol et de leur plumage.
Que dire maintenant du Héron vert qui « s’est donné »
à nous pendant plusieurs minutes et qui nous a offert le
spectacle d’attraper une grenouille sous nos yeux? Autre
moment d’observation exceptionnel.
Plus tard samedi, vous auriez été étonnés de constater
combien d’ornithologues peuvent loger sur une superficie
de dix pieds carrés. C’était en effet l’espace disponible sur
le poste d’observation où d’ailleurs tout le groupe s’était
agglutiné pour observer, devinez quoi? Une tortue et un
wawaron : photo à l’appui. Si le son pouvait être annexé
à la photo, vous constateriez, en plus, que toutes et tous
piaillaient comme des poules.
La course pour aller se mettre à l’abri quand l’orage s’est
fait menaçant n’a pas été filmée, mais c’est ainsi que s’est
complétée la journée d’observation de samedi.
Hélène a profité de la pause précédant le souper pour
obtenir une chambre côté rivière plutôt que côté rue.
Elle a certainement dormi samedi soir, plutôt que de se
questionner sur sa portière de voiture!
À suivi bien sûr, un souper sur une terrasse, fort convivial
ma foi.
Pendant qu’une partie du groupe mangeait et « piaillait »,
Réal se promenait sur le trottoir avec sa conjointe, sa fille et
ses petits enfants. Encore une fois, on se serait cru en pays
de connaissance.
Dimanche matin, Maryse nous attendait à 7 h à l’entrée du
parc de Plaisance situé à Thurso.
Réal nous avait réservé des places dans un restaurant
ouvert dès 6 h, et c’est le ventre bien rempli que nous
sommes arrivés au rendez-vous, un peu en retard… N’en
accusons que la lenteur du service au resto.
Des gallinules, des guifettes, quelques bernaches, une
femelle cardinal (apparue à la « baisseur » de Réal …
rappelons-nous le) pour n’en nommer que certaines,
étaient au rendez-vous. La chaleur aussi. Le groupe a donc
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6
diminué en après-midi.
Le chemin du retour chez-soi, les rencontres avec des amis ou parents, la visite d’une gallérie d’art et
le repos ont été retenus par les unes ou les autres.
Mention ornithologique nécessaire ici cependant: Hélène a eu le plaisir de voir le Passerin indigo en
marchant, cet après-midi là, sur la propriété de Serge et Lorraine.
C’est au souper de dimanche que France a eu en peu l’air fou quand elle s’est exclamée en se levant
de sa chaise (c’était sur une terrasse) : « Mais regardez tout le monde, cette volée de bernaches qui
nous passe au-dessus de la tête ».À quoi elle s’est fait répondre par des résidants de Montebello : «
Elles nous réveillent à 4 h tous les matins, on n’a plus envie de les regarder ! » Disons que pour une fille
qui ne se lasse pas des bernaches, c’était décevant d’entendre cela.
Réal et Céline ont rejoint, ce soir-là sur la terrasse, les membres du groupe qui restaient (Jean, Lucie,
Hélène et France) pour une sangria (sans escargots) et au fil de la soirée, le groupe s’est clairsemé en
prévision de la route à faire le lendemain.
Serez-vous du groupe l’an prochain pour une sortie à l’extérieur de la région ? Ces brèves notes et
anecdotes visaient juste à vous en donner le goût.
Au plaisir de vous y rencontrer,
NDLR : des feuillets détaillés de chacune des sorties ont été transmis au Club d’ornithologie de
l’Outaouais. Réal, Jean et Robert les ont complétés.
Oriole de Baltimoire
photo : Ghislain Hénault

L’Inventaire du Grèbe jougris,
un nicheur juste à nous!
Par Jonathan Gagnon et Marie-Julie Vander Haeghe
La SLOA a pris de l’importance une fois de plus cet été en
effectuant un important contrat d’inventaire ornithologique.
En effet, la Fonderie Horne d’Xstrata Cuivre, dans sa politique
de développement durable, a demandé l’aide de la
SLOA afin de dresser un portrait de la population nicheuse
de Grèbe jougris de Rouyn-Noranda. Qui plus est, cette
population est la seule population nicheuse québécoise
connue. Après quelques discussions entre Xstrata, la Sloa et
Louis Imbeau chercheur à l’UQAT, une proposition de projet
nommée « Suivi d’espèces rares ou vulnérables nichant en
bordure des lacs situés à proximité de la fonderie Horne, à
Rouyn-Noranda » est acceptée. Emballés, nous voilà partis
pour un beau projet. Il ne reste plus qu’à rapatrier matériel,
bénévoles et un biologiste qui sera le gestionnaire de ce
projet. Voici un résumé du travail de cet été.
Avant de vous décrire le merveilleux été passé à sillonner les
lacs de Rouyn-Noranda, faisons un bref topo de la situation
du Grèbe jougris au Québec et sur la nécessité de réaliser un
tel projet. Quoiqu’il soit un migrateur régulier au Québec et un
nicheur plutôt commun dans l’ouest et le centre du Canada,
sa nidification dans la province n’est confirmée que depuis
quelques dizaines d’années à peine. Les premières mentions
(transcrites à l’intérieur de feuillets d’observations ÉPOQ),
d’adultes observés en période de nidification remontent à
la fin des années 70 au lac Joannès et au lac Écho (Rollet)
alors que les premières tentatives de nidification connues
remontent à 1980 et 1981 au lac Pelletier à Rouyn-Noranda.
Il est à noter que ces dernières observations sont l’œuvre
de Jean Lapointe, biologiste et vice-président du C.A de
la SLOA. Une première nidification a été complétée avec
succès sur ce même lac en 1982. Depuis, en parallèle avec
un accroissement de l’effort d’observation, le nombre de
Grèbes jougris dans la région semble subir une augmentation,
car un ou des individus ont été signalés en période de
nidification sur plusieurs étendues d’eau. À l’exception de
mentions d’adultes au lac Beauchamp (secteur d’Amos – fin
des années 1990) et au parc à résidus miniers East Sullivan
de Val-d’Or (2010), des nids contenant des œufs ou des
adultes vus en compagnie de leurs jeunes ont été répertoriés
sur moins d’une dizaine de plans d’eau au Québec. Ceux-ci
sont tous situés à Rouyn-Noranda, à proximité de la Fonderie
Horne de Xstrata Cuivre. Admettez que c’est intriguant.
Pourquoi toutes ces nichées (et les seules nichées qui plus
est) sont toutes à la périphérie d’une fonderie? Ces étendues
d’eau et la première date de confirmation de nidification
sont les suivantes : lac Pelletier (1982), étang Stadacona
(1984), lac Fiske (1992), lac Osisko (1997), lac Édouard (2002),
lac Noranda (2008).
Famille de Grèbe jougris photographiée au lac Noranda. Un juvénile
se tient sur le dos d’un parent ; deux œufs non éclos sont dans le nid.
photo : Jonathan Gagnon
Toutes les données mentionnées ci-haut proviennent de la
banque de données EPOQ (bravo aux observateurs! Ça
vaut la peine de remplir des feuillets d’observation !). Ceci
signifie que ces mentions ont été faites de façon sporadique
par divers bénévoles. Ainsi, jusqu’à ce jour, aucun
dénombrement précis des couples nicheurs n’a jamais été
effectué. Et voilà, il est temps de remédier à tout ça! Nous
sommes les seuls au Québec à pouvoir observer cet oiseau
nicher dans notre région, alors mieux vaut prévenir que
guérir!
La SLOA s’est donc vu confier comme mandat de déterminer
le nombre de couples nicheurs de Grèbes jougris sur les lacs
à proximité des activités de la Fonderie Horne et d’inventorier
d’autres espèces aviaires dont certaines sont aussi en situation
particulière (Guifette noire et Pygargue à tête blanche par
exemple). Voilà aussi une merveilleuse occasion de mettre
à jour les données ÉPOQ et l’ATLAS des oiseaux nicheurs
(qui a participé à L’ATLAS cette année? Pour les autres, ce
n’est pas bien grave, il reste encore quatre ans!). Bien que
nous connaissions le type de lac généralement choisi par le
grèbe pour la nidification (lac avec beaucoup de plantes
aquatiques submergées et/ou non, avec des baies à l’abri
du vent et avec présences d’invertébrés aquatiques entre
autres) nous avons plutôt sélectionnés les lacs selon la
présence historique de grèbes à l’intérieur de ceux-ci et selon
leur proximité de la ville de Rouyn-Noranda. Ainsi, 16 lacs et
bassins ont été sélectionnés.
Bassin Osisko Centre Bassin Osisko Nord Bassin Séguin
Étang Stadacona Lac Dufault Lac Sénator Lac Édouard
Lac Fiske Lac Marlon (Héré) Lac Noranda Lac Osisko Sud
Lac Pelletier Lac Routhier Lac Rouyn Parc à résidus
Noranda 4 Parc à résidus Quémont 2
7

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C’est à ce moment que commence le travail terrain, travail
d’équipe avec toujours à sa tête la biologiste Marie-Julie
Vander Haeghe accompagnée de différents bénévoles.
C’est à ce moment que ça devient excitant! Armée d’un
canot, d’une voiture ou d’un camion, de rames et/ou de
moteurs électrique et à essence, le recensement débute.
Marie-Julie Vander Haeghe, biologiste responsable du projet
armée de son canot, sa rame et ses jumelles.
photo: Benjamin Gagnon
La méthode est assez simple : en canot, nous longeons les
berges des lacs et des îles à la recherche de Grèbe jougris
et/ou de leur nid. Le comportement du grèbe nous aide
beaucoup à trouver son nid ou encore à intensifier les
recherches dans une zone donnée. En effet, à notre arrivée,
les adultes sortent de la ligne de jonc pour se faire remarquer.
Ils tentent en fait de nous éloigner de leur nid. À ce moment,
nous, tout au contraire, on redouble d’attention. Parfois le
nid, monticule de plantes aquatiques encrées au fond, est
bien en vue et facile à trouver. Parfois, il est mieux caché à
l’intérieur des touffes de quenouilles.
Nid de Grèbe jougris bien visible
près de la piste cyclable du lac Pelletier.
photo : Jonathan Gagnon
Il arrive de voir l’adulte quitter son nid en plongeant pour
ressortir dans la direction opposée. Nous avons identifié des
monticules vides (ayant servis ou prêts à servir), des nids avec
des œufs, des jeunes sur le dos des parents et une fois un
jeune en retrait caché dans les joncs à proximité d’un couple
d’adultes.
Jeune Grèbe jougris caché parmi les plantes aquatiques
du Bassin Osisko sud. Un couple d’adultes était à proximité
photo : Jonathan Gagnon
Au final, en ce qui a trait au Grèbe jougris, un total de 17
nids contenant des œufs, trois couvées et un jeune caché
dans la végétation non loin d’un couple ont été observés.
Ceci donne un total de 21 couples nicheurs confirmés dans
la région de Rouyn-Noranda. Cette information est capitale
si l’on pense que ces 21 couples nicheurs sont probablement
les seuls couples nicheurs que possède le Québec. Un statut
provincial particulier devrait être accordé à cet oiseau.
Sinon, concrètement et rapidement, une façon de limiter
l’impact des humains sur la population de Grèbes jougris
de Rouyn-Noranda serait de restreindre l’accès aux sites
propices à leur nidification (milieux peu profonds bordés
de quenouilles). Par exemple, les clôtures de chaque côté
de la piste cyclable entre le bassin Osisko Centre et le lac
Osisko Sud semblent très bien jouer ce rôle. Il s’agit en effet
de l’emplacement avec la plus forte densité de couples
nicheurs. Selon nos observations, les endroits qui semblent les
plus sujets aux perturbations humaines sont le lac Noranda
(pêche sportive) et la portion du lac Osisko Sud située derrière
l’hôpital (haute fréquentation des lieux et grande accessibilité
des berges par les riverains). Une sensibilisation de la ville de
Rouyn-Noranda à cette problématique de dérangement
nous apparaît primordiale.
Dans les cas où il est difficile de restreindre à un niveau
suffisant l’accès aux berges qui sont propices à la nidification,
il serait possible d’installer des plateformes de nidification
flottantes un peu plus au large. Celles-ci pourraient favoriser
la nidification des grèbes plus loin de la berge, à l’abri
des dérangements. Ce type d’installation en bois, plutôt
expérimental, a déjà été essayé avec succès au lac Ontario.
Le travail devra continuer à ce propos.

Nid de Grèbe jougris contenant neuf œufs. Nous avons ainsi battu le record
enregistré de 8 œufs dans un nid (Atlas des oiseaux nicheurs, 1995)! Ce
nombre d’œufs est vraiment surprenant étant donné qu’il n’y seulement que
de deux à trois œufs qui écloraient par nichée.
photo : Jonathan Gagnon
De plus, au cours de cet inventaire, il nous a été donné
d’observer de beaux oiseaux, en couple, seul ou en famille.
Parmi ceux-ci, notons l’île de Sterne Pierregarin (30 adultes
pour 14 nids et 23 œufs), le nid de Pygargue avec au moins
un jeune et les nids de Guifettes noires, tout ça au lac Dufault
seulement. De plus, des guifettes avaient un comportement
nicheur au marais Fiske. Un très grand nombre de familles de
Plongeon huard ont aussi été inventoriés. Fait intéressant, un
adulte Grèbe jougris a attaqué une famille de colvert par
en dessous. Tel un sous-marin, il a plongé pour refaire une
remontée à la surface directement dans la ligne de canetons
suivant la femelle. La famille de canard a été prise d’une
certaine panique, mais tout le monde en est sorti indemne.
Finalement, afin de bien nous renseigner sur la biodiversité du
plan d’eau et de ses berges, nous avons ouvert les yeux et
les oreilles afin d’identifier toutes espèces aviaires présentes
en plus de noter les comportements particuliers (individu
fabrique un nid, transporte de la nourriture, présence de
jeunes, etc.). De cette manière, il a été possible, entre autres,
d’identifier 45 espèces d’oiseaux au lac Routhier et 43 au lac
Rouyn.
Carte relatant les couvées et colonies observées d’espèces d’intérêts
À la mi-juillet, après plusieurs heures de canot, des dos un
peu courbaturés, des bras en forme et un joli bronzage,
nous déposons les armes en amarrant le canot à la maison.
L’inventaire est terminé, il ne reste plus qu’à remettre un
rapport !
Pour l’an prochain, histoire de s’amuser un peu, lacs Écho,
D’Alembert, Dufresnoy pour les canards et Pygargues, en
plus du marais Maine pour le Râle jaune ? Pourquoi pas ?!
L’ATLAS est loin d’être terminé et ÉPOQ a toujours besoin
d’être tenu à jour!
Remerciement à M. Jacques Leclerc, directeur
environnement Xstrata Copper Canada, fonderie Horne
de nous permettre de publier ces résultats.
Résultats tirés de :
EPOQ (2010). Observations de Grèbe jougris en Abitibi. Rapport d’observation des espèces. Montréal, Regroupement
QuébecOiseaux.
Lapointe, J. (1995). Grèbe jougris, p. 218-219 dans Gauthier, J. et Y. Aubry (sous la direction de). Les Oiseaux nicheurs
du Québec: Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, Association québécoise des groupes d’ornithologues,
Société québécoise de protection des oiseaux, Service canadien de la faune, Environnement Canada, région du
Québec, Montréal: xviii + 1295 p.
Vander Haeghe M-J et J Gagnon (2010), Inventaire du Grèbe jougris et des autres espèces d’intérêt sur les plans d’eau
dans la région de Rouyn-Noranda. Société du Loisir Ornithologique de l’Abitibi, Rouyn-Noranda (Qc) 47 p.
9

Balbuzard pêcheur :
portrait de famille
Texte et photos de Luc Farrell
10
À titre de participant à l’atlas des oiseaux nicheurs du Québec durant l’été 2010, j’ai eu la chance de faire plusieurs
observations intéressantes.
Pour ma part, je profite de ces sorties en forêt pour concilier mes deux passions, qui sont l’observation de la faune et la
photographie animalière.
C’est pourquoi j’ai pensé partager avec vous, quelques moments intimes d’une famille de Balbuzards pêcheurs, sous la forme
d’un reportage photographique.
7 mai 2010
Le couple de Balbuzards pêcheurs met la touche finale
à la construction de leur nid. En mars 2010, un couple de
Grands-ducs d’Amérique occupait ce même nid, mais
malheureusement une journée de forts vents avait eu raison
du nid.
Il aurait été intéressant d’observer la réaction du couple de
balbuzards face aux squatters de leur domicile.
7 mai 2010
Moment intime entre les deux d’oiseaux. Sur
cette photo, on peut observer les différences
entre le mâle et la femelle : le plumage du mâle
est plus foncé au niveau du dos : sa poitrine est
d’un blanc immaculé tandis que la femelle a la
poitrine tachetée de points bruns.

4 juin 2010
Femelle durant la période decouvaison. Un
couple de quiscales profite de l’amas de
branches créé par le nid des balbuzards,
pour nicher sous celui-ci.
8 août 2010
Toute la famille est occupée à manger. Contrairement au
mâle qui dépose les poissons et repart aussitôt, la femelle
prend encore le temps de donner la becquée à ses rejetons
et ce, malgré qu’ils ne semblent avoir aucune difficulté à se
nourrir seuls.
8 août 2010
Arrivée de la femelle au nid avec un poisson. La Barbotte brune est l’espèce de
poisson la plus fréquemment rapportée par les parents. J’ai aussi observé les
espèces suivantes dans les serres des adultes : doré, perchaude et meunier.
6 août 2010
Premier envol du plus téméraire des 3 jeunes. Ces frères et/ou
sœurs semblent impressionnés par les prouesses de celui-ci.
11

L’oiseau rare...
par Louis Imbeau
12
La chronique «L’oiseau rare...» présente l’ensemble des observations particulières d’une saison. De façon arbitraire et pour
s’uniformiser avec tous les autres compilateurs du reste de l’Amérique du Nord, les saisons ornithologiques ont été délimitées
comme suit : l’hiver comprend les mois de décembre, janvier et février ; le printemps couvre mars, avril et mai ; l’été inclut
juin et juillet ; l’automne englobe les mois d’août, septembre, octobre et novembre. Cette chronique regroupe aussi toutes
observations inusitées de comportement, de dimorphisme, ou autre, rapportées par nos membres. Alors n’hésitez pas à
nous faire parvenir vos observations, de préférence à l’aide de feuillets d’observations quotidiennes (voir encadré). Dans ce
numéro, nous présentons les observations ornithologiques remarquables rapportées durant l’hiver 2009-2010 et le printemps
2010. Les espèces dont le nom est écrit en majuscules sont rares, ayant été signalées moins de 20 fois dans la région. Le fond
de texte tramé en pâle indique que l’espèce a été observée moins de 10 fois. Les notes apparaissant en italique ont été
reproduites fidèlement à partir du feuillet d’observations quotidiennes, suivies des initiales de l’auteur. Un total de 1015 feuillets
d’observations a été compilé au cours de cette période, soit malheureusement 129 de moins que l’an dernier (1144).
Les feuillets d’observations quotidiennes :
La meilleure façon de consigner et de rapporter ses observations !
Vous voulez faire partie du groupe d’observateurs qui consigne ses observations aux mangeoires ou sur le terrain ?
Rien de plus simple : vous n’avez qu’à faire une demande de feuillets à l’adresse de la SLOA ou imprimez-les à partir du
site www.sloa.ca. Les feuillets d’observations quotidiennes sont gratuits et rendent un grand service pour l’étude des
oiseaux rapportés dans la région. En effet, bien qu’une mention rapportée sur Internet avise les autres ornithologues de
vos découvertes, ces informations sont rapidement perdues. Tous les feuillets d’observations sont ajoutés à une base
régionale d’information qui assure que les mentions sont consignées à long terme. De plus, cette banque alimente le
fichier d’étude des populations d’oiseaux du Québec et permet de produire un état saisonnier des observations qui
nous aide à produire cette chronique. N’oubliez pas de faire parvenir ces feuillets à la SLOA à la fin de chaque mois.
Contactez le responsable de la chronique pour signaler la présence d’une espèce rare en région, ou pour corriger
toute erreur ou omission importante de certaines mentions (par écrit à l’adresse de la SLOA, par téléphone 819-764-
9839, ou par courriel : louis.imbeau@uqat.ca).
FUSIONS MUNICIPALES : Sur vos feuillets, il est fortement conseillé d’indiquer le site ou la localité précise où les observations
ont été effectuées. Dans le cas des villes récemment fusionnées, nous vous prions d’indiquer les sites selon les noms de
localités qui existaient avant de telles fusions.
NOTES et PHOTOS : Lorsque vous ferez parvenir vos prochains feuillets d’observations quotidiennes, n’hésitez surtout
pas à documenter vos observations particulières par des notes ou des photographies. Il est important pour des
consultations futures que de tels renseignements soient inclus. De plus, ces photos enrichissent grandement le contenu
de « l’oiseau rare » ! Si vous avez une caméra numérique, vous pouvez préférablement envoyer vos photos par courriel
à l’auteur de cette chronique.

HIVER 2009-2010 (décembre, janvier, février)
Au cours de cette période, nous avons reçu 254 feuillets
d’observations quotidiennes, soit une baisse de 129 feuillets
par rapport à l’an dernier (383), totalisant 150 heures
d’observation. Malgré cette baisse de production de
feuillets, un total de 58 espèces ont été signalées au cours de
cette saison, soit onze de plus que l’an dernier (47). Le temps
clément du début de décembre a notamment favorisé la
présence à cette période de plusieurs espèces aquatiques
qui nous quittent habituellement en novembre
Le résumé ornithologique
Les chiffres entre parenthèses indiquent d’abord le nombre
total de mentions, et ensuite le nombre de mentions reçues
en décembre, janvier et février. Des commentaires sont
ajoutés pour souligner les mentions d’intérêt plus particulier.
Bernache du Canada (1 : 1, 0, 0)
Rarement signalée en hiver, deux individus sont vus à Amos,
sur le chemin de l’Hydro, le 27 décembre (J. Héneault et
F. Berthiaume).
Canard noir (5 : 1, 2, 2)
Jusqu’à cinq individus sont notés au cours de l’hiver à la
source Gabriel de Val-d’Or (R. Ladurantaye et al.).
Canard colvert (6 : 2, 2, 2)
Un nouveau nombre record hivernal de 98 individus (ancien
record : 48 individus) est noté le 9 janvier à la source Gabriel
de Val-d’Or (C. Siano, R. Ladurantaye, C. Ladurantaye).
Hybride Canard colvert X Canard noir (6 : 2, 2, 2)
Un individu est noté aux étangs d’épuration de
Rouyn-Noranda le 1 décembre (L. Imbeau et J. Gagnon),
tandis qu’un individu est présent à la source Gabriel de Vald’Or
du 25 décembre au 13 février (R. Ladurantaye et al.).
Petit Fuligule (4 : 4, 0, 0)
Observé au début de décembre au lac Osisko et aux
étangs d’épuration de Rouyn-Noranda, la dernière mention
concerne toutefois deux individus au lac Blouin le 6 décembre
(R. Ladurantaye).
Milouinan et/ou Petit Fuligule (1 : 1, 0, 0)
ARLEQUIN PLONGEUR (13, 13, 0, 0)
La dernière mention de la femelle repérée fin-novembre
aux rapides de la rivière Harricana à Amos a finalement
été réalisée le 21 décembre (P. Perreault, R. Ladurantaye,
R.Thibault). Toutes les mentions reçues concernent le même
individu.
Garrot à œil d’or (4 : 4, 0, 0)
Tout comme pour le Petit Fuligule, cette espèce a été
observée au début de décembre au lac Osisko et aux étangs
d’épuration de Rouyn-Noranda. Cependant, la dernière
mention concerne un individu au lac Blouin le 6 décembre
(R. Ladurantaye).
Harle couronné (2 : 2, 0, 0)
La dernière mention concerne un individu au lac Blouin à la
date très tardive du 6 décembre (R. Ladurantaye).
Grand Harle (2 : 2, 0, 0)
Les deux derniers individus sont notés le 5 décembre au lac
Blouin (C. Siano, R. Ladurantaye).
Harle huppé (1 : 1, 0, 0)
Trois individus sont notés avant la prise des glaces au lac
Osisko le 1 décembre (L. Imbeau, J. Gagnon).
Gélinotte huppée (99 : 33, 37, 29)
Plongeon huard (1 : 1, 0, 0)
La dernière mention concerne deux individus au lac Osisko le
1 décembre (L. Imbeau, J. Gagnon).
Pygargue à tête blanche (2 : 1, 0, 1)
Un immature est noté près des étangs d’épuration de
Rouyn-Noranda le 1 décembre (L. Imbeau, J. Gagnon). Un
autre individu est signalé à Val-d’Or le 3 février (J. Leclair) :
« Entre Val-d’Or et Louvicourt, environ à 5 km de Val-d’Or.
C’est un individu de trois ans et demi. Près du dépotoir. Selon
un des employés de l’endroit, deux pygargues auraient
hiverné à ce site d’enfouissement cette année. » (JL). Il s’agit
de la première fois que ce rapace est noté en hiver dans la
région au-delà du 1 décembre.
13

14
Autour des palombes (1 : 1, 0, 0)
Buse pattue (3 : 3, 0, 0)
Des individus attardés sont notés entre le 3 et le 12 décembre
à Mont-Brun, St-Marc-de-Figuery et La Motte.
FAUCON GERFAUT (1 : 1, 0, 0)
L’identification d’un individu est confirmée par des
photographies prises au parc à résidus miniers East Sullivan
de Val-d’Or le 13 décembre (C. Siano et R. Ladurantaye). Il
s’agit de la première année où cette espèce est observée
en hiver.
Goéland à bec cerclé (2 : 2, 0, 0)
Faucon gerfaut, parc à résidus miniers East
Sullivan de Val-d’Or, 13 décembre 2009
photo : Raymond Ladurantaye
Faucon gerfaut, parc à résidus miniers East
Sullivan de Val-d’Or, 13 décembre 2009
photo : Raymond Ladurantaye
Goéland argenté (10 : 10, 0, 0)
Un groupe de 200 individus au parc à résidus miniers East
Sullivan de Val-d’Or le 6 décembre (R. Ladurantaye) constitue
un nouveau nombre record hivernal (ancien record : 108
individus).
GOÉLAND ARCTIQUE (4 : 4, 0, 0)
Un groupe de sept individus au parc à résidus miniers
East Sullivan de Val-d’Or le 2 décembre (C. Siano et R.
Ladurantaye) constitue un nouveau nombre record hivernal
(ancien record : un individu).
Goéland bourgmestre (5 : 5, 0, 0)
Un groupe de sept individus au parc à résidus miniers East
Sullivan de Val-d’Or le 6 décembre (R. Ladurantaye) constitue
un nouveau nombre record hivernal (ancien record : six
individus).
Goéland marin (3 : 3, 0, 0)
Goéland sp (1 : 1, 0, 0)
Pigeon biset (24 : 7, 8, 9)
Tourterelle triste (22 : 8, 8, 6)
Grand-duc d’Amérique (2 : 1, 0, 1)
Goélands bourgmestres (posés sur la glace) et
Goéland arctique (sur l’eau), parc à résidus miniers
East Sullivan de Val-d’Or, 13 décembre 2009
photo : Raymond Ladurantaye
Chouette épervière (9 : 2, 6, 1)
Des individus sont rapportés dans huit localités différentes :
Villemontel, Authier, Macamic, Granada, Mont-Brun, La
Reine, St-Vital-de-Clermont et Amos.

Chouette lapone (3 : 1, 0, 2)
Un individu est signalé à Authier-Nord le 3 décembre
(B. Gagnon), tandis qu’un individu est vu sur le chemin
de la traverse de St-Edmond entre le 2 et le 28 février
(R. Ladurantaye, C. Siano et al.).
Chouette lapone, St-Edmond, 21 février 2010
photo : Raymond Ladurantaye
Nyctale de Tengmalm (1 : 0, 1, 0)
Un individu est rapporté à La Reine le 11 janvier (N. East) :
« Nicole East a aperçu sur le bord de la route sur un poteau
une petite chouette. Elle pensait que c’était une Petite
Nyctale, mais elle dit avoir vu le V en noir dans la face, plus la
période de l’année, ce serait plus une Tengmalm (Fide Jean
Aubé). ».
Pic mineur (124 : 35, 48, 41)
Un total de sept individus à Val-d’Or le 16 janvier (C. Siano,
R. Ladurantaye et C. Ladurantaye) constitue un nouveau
nombre record hivernal (ancien record : cinq individus).
Pic chevelu (162 : 42, 73, 47)
Pic à dos noir (1 : 0, 1, 0)
La seule mention concerne une femelle à
Sainte-Germaine-Boulé le 23 janvier (J. Aubé).
Grand Pic (6 : 3, 1, 2)
Pie-grièche grise (5 : 2, 3, 0)
Mésangeai du Canada (31 : 4, 23, 4)
Un total de 15 individus dénombrés à Val-Senneville le 9
janvier (C. Siano, R. Ladurantaye et C. Ladurantaye) constitue
un nouveau nombre record hivernal (ancien record : 10
individus).
Geai bleu (142 : 40, 59, 43)
Corneille d’Amérique (31 : 12, 11, 8)
Un individu présentant les caractéristiques d’un albinisme
partiel (ailes blanches) est noté à Amos jusqu’au 6 février (P.
Perreault).
Grand Corbeau (136 : 43, 55, 38)
Mésange à tête noire (183 : 43, 86, 54)
Mésange à tête brune (9 : 1, 7, 1)
Sittelle à poitrine rousse (125 : 38, 52, 35)
Sittelle à poitrine blanche (19 : 1, 6, 12)
Les individus signalés sont rapportés dans sept localités
différentes : lac Opasatica, Val-Senneville, Senneterre,
La Corne, Val-d’Or, Rémigny et Mont-Brun.
Grimpereau brun (7 : 2, 3, 2)
Toujours rare en région en hiver, quelques individus sont
rapportés à Val-d’Or et à Mont-Brun au cours de la saison.
TROGLODYTE DE CAROLINE (1 : 1, 0, 0)
Très rarement mentionné en région, un individu est
photographié à des mangeoires de Montbeillard le 20
décembre (M. Grandbois) : « Pas d’erreur possible pour
mon observation. J’ai vérifié dans deux livres. Cela fait
plus de deux semaines qu’il vient à la mangeoire. Il attend
que ce soit plus tranquille, il y a beaucoup de trafic :
Durbecs, Geais bleus, Pic chevelu, mésanges sans arrêt.
Les mésanges ne semblent pas le déranger. Il a grugé un
morceau de pain par terre l’autre jour. » (MG). Ces photos,
même de loin, permettent de confirmer l’identification
hors de tout doute.
15

16
Moqueur roux (2 : 1, 0, 1)
Un individu est rapporté à des mangeoires près du lac Figuery
entre le 14 décembre et le 22 février (D. Audet).
Étourneau sansonnet (39 : 16, 15, 8)
Jaseur boréal (7 : 5, 0, 2)
Plectrophane lapon (1 : 1, 0, 0)
La seule mention concerne un individu le 20 décembre au
parc à résidus miniers East Sullivan de Val-d’Or (C. Siano, R.
Ladurantaye).
Plectrophane des neiges (21 : 6, 12, 3)
Bruant à gorge blanche (35 : 32, 3, 0)
Un individu est vu à des mangeoires de Mont-Brun jusqu’au
1 janvier (S. Gagnon); un individu est signalé à Rémigny le 17
janvier (F. Demontigny); un dernier oiseau est rapporté à Vald’Or
le 19 janvier (C. Plante).
Junco ardoisé (7 : 2, 3, 2)
Un individu est vu au lac Wyeth jusqu’au 9 janvier (R.
Ladurantaye); un individu est vu à Roquemaure le 9 janvier
(G. et L. Gagné); un dernier est présent à Val-d’Or jusqu’au
27 février (C. Siano), ce qui constitue une nouvelle date
hivernale tardive (ancien record : 24 février).
Carouge à épaulettes (1 : 1, 0, 0)
La seule mention concerne un individu à Macamic le 4
décembre (R. Plante).
Vacher à tête brune (13 : 2, 5, 6)
Une femelle est vue à des mangeoires de Val-d’Or du 27
décembre au 27 février (C. Siano, R. Ladurantaye), ce qui
constitue une première présence hivernale de l’espèce en
région.
Durbec des sapins (163 : 37, 74, 52)
Roselin pourpré (4 : 0, 2, 2)
Quelques individus sont signalés au lac Vaudray, Rémigny,
D’Alembert et Preissac.
Bec-croisé des sapins (18 : 5, 7, 6)
Toutes les mentions ont été réalisées à Val-d’Or, où un groupe
de 150 individus le 20 janvier (R. Ladurantaye) constitue
un nouveau nombre record hivernal (ancien record : 14
individus).
Sizerin flammé (40 : 5, 12, 23)
Tarin des pins (1 : 0, 1, 0)
Chardonneret jaune (8 : 2, 4, 2)
Gros-bec errant (125 : 36, 49, 40)
Moineau domestique (10 : 2, 5, 3)
PRINTEMPS 2010 (mars, avril, mai)
Au cours de cette période, nous avons reçu 761 feuillets
d’observations quotidiennes totalisant 672 heures
d’observation. Il s’agit d’une baisse de 37 feuillets par rapport
à l’an dernier (798). Malgré cette baisse de production
de feuillets, un total de 197 espèces ont été signalées au
cours de cette saison, soit seulement neuf de moins que le
printemps dernier (206). Parmi les faits saillants du printemps,
un grand nombre de mentions de hiboux semble indiquer
que les rongeurs étaient dans un sommet d’abondance
cette année, ce qui a favorisé la nidification de plusieurs
espèces.
Le résumé ornithologique
Les chiffres entre parenthèses indiquent d’abord le nombre
total de mentions, et ensuite le nombre de mentions reçues
en mars, avril et mai.
OIE RIEUSE (1 : 0, 1, 0)
Un total d’au moins 25 individus est noté à Mont-Brun le 27
avril (L. Farrell) : « Je n’ai pas fait le décompte exact, mais
j’estime à 25 leur nombre total. On peut en dénombrer
jusqu’à 17 sur une seule de mes photos. Elles étaient posées
dans un champ du Rang Cloutier. » (LF).

Bernache cravant (18 : 0, 0, 18)
Bernache du Canada (129 : 7, 66, 56)
Oies rieuses, Mont-Brun, 27 avril 2010
photo : Luc Farrell
CYGNE TROMPETTE (1 : 0, 1, 0)
Un couple, dont un individu est marqué à l’aile, est observé
au parc à résidus miniers Agnico Eagle de Joutel le 22 avril
(J.-F. Doyon). Ces oiseaux sont issus d’un programme de
réintroduction de l’espèce réalisé récemment en Ontario.
Un couple était également présent à ce site au cours
de l’été 2009, mais la mention a été connue seulement
après la parution de cette chronique l’an dernier. D’autres
détails sur ces oiseaux sont à venir lors de la chronique de
l’automne 2010…
Canard branchu (22 : 0, 6, 16)
Une femelle utilisant un nichoir artificiel couvait 14 œufs
le 6 mai à Authier-Nord (J. Gagnon), une autre femelle
couvant des œufs dans une ancienne cavité de Grand
Pic est découverte à Duparquet le 20 mai (R. Deschênes,
D.-J. Léandri-Breton, P. Cadieux et C. Allen).
Canard chipeau (6 : 0, 1, 5
Deux individus vus le 17 avril au parc à résidus miniers East
Sullivan de Val-d’Or (R. Ladurantaye et J. Héneault) : constitue
une nouvelle date d’observation printanière hâtive (ancien
record : 20 avril).
Canard d’Amérique (93 : 0, 17, 76)
Canard noir (52 : 1, 21, 30)
Canard colvert (167 : 2, 61, 104)
Sarcelle à ailes bleues (12 : 0, 1, 11)
Canard souchet (39 : 0, 8, 31)
Deux individus vus le 5 avril au Marais Antoine de Roquemaure
(J. Aubé) : constitue une nouvelle date d’observation
printanière hâtive (ancien record : 12 avril).
Canard pilet (20 : 1, 16, 3)
Deux individus vus le 26 mars à la Source Gabriel de Val-d’Or
(R. Ladurantaye) : constitue une nouvelle date d’observation
printanière hâtive (ancien record : 8 avril).
Sarcelle d’hiver (51 : 0, 25, 26)
Fuligule à tête rouge (1 : 0, 0, 1)
La seule observation concerne un mâle au lac Beauchamp
le 9 mai lors d’une sortie de la SLOA (L. Imbeau et al.).
Fuligule à collier (56 : 0, 18, 38)
Fuligule milouinan (4 : 0, 0, 4)
Petit Fuligule (12 : 0, 3, 9)
Milouinan et/ou Petit Fuligule (28 : 0, 9, 19)
Macreuse à front blanc (2: 0, 0, 2)
Les deux mentions proviennent du lac Duparquet où jusqu’à
six individus sont dénombrés sur le lac le 17 mai (R. Deschênes,
D.-J. Léandri-Breton, P. Cadieux et C. Allen).
Macreuse brune (9: 0, 0, 9)
Macreuse à bec jaune (2: 0, 0, 2)
Comme pour la Macreuse à front blanc, les deux mentions
proviennent du lac Duparquet où jusqu’à trois individus
sont dénombrés sur le lac le 17 mai (R. Deschênes,
D.-J. Léandri-Breton, P. Cadieux et C. Allen).
Harelde kakawi (11 : 0, 0, 11)
Un total de 560 individus dénombrés avec des macreuses
au lac Duparquet le 17 mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-
Breton, P. Cadieux et C. Allen) constitue un nouveau
nombre d’individus maximum printanier (ancien record : 320
individus).
Petit Garrot (21 : 0, 11, 10)
Trois individus vus le 6 avril à la baie Sergius du lac Dufault
17

18
(C. Aubé et A. Lévesque) : constitue une nouvelle date
d’observation printanière hâtive (ancien record : 13 avril).
Garrot à œil d’or (87 : 6, 32, 49)
Dans le cadre d’un projet de recherche sur l’utilisation des
cavités par la faune, plusieurs femelles couvant des œufs
dans des cavités de Grand Pic ont encore une fois été
signalées ce printemps, dans des Peupliers faux-trembles en
bordure du lac Duparquet (R. Deschênes et al.).
Harle couronné (15 : 1, 5, 9)
Cinq individus vus le 20 mars aux rapides de la rivière
Harricana à Amos (P. Perreault) : constitue une nouvelle date
d’observation printanière hâtive (ancien record : 30 mars).
Grand Harle (43 : 2, 16, 25)
Harle huppé (13 : 0, 0, 13)
Canard sp. (3 : 0, 3, 0)
Gélinotte huppée (147 : 36, 46, 65)
Tétras du Canada (9 : 0, 4, 5)
Tétras à queue fine (5 : 0, 3, 2)
Plongeon huard (64 : 0, 7, 57)
Grèbe à bec bigarré (16 : 0, 3, 13)
Un individu vu le 11 avril au lac Desandrouins à Rollet
(M. Lessard) établit une nouvelle date d’observation
printanière hâtive (ancien record : 13 avril).
Grèbe jougris (14 : 0, 1, 13)
Un individu vu le 19 avril au lac Fiske à Rouyn-Noranda
(I. Daigle, C. Montémurro, Y. Charron) établit de justesse une
nouvelle date d’observation printanière hâtive (ancien record
: 20 avril). Un couple construisant un nid au parc à résidus
miniers East Sullivan de Val-d’Or le 9 mai constitue la première
preuve de nidification hors des lacs de Rouyn-Noranda en
région (C. Siano et R. Ladurantaye). Malheureusement, les
oiseaux ne seront pas revus à ce site après le 15 mai.
Cormoran à aigrettes (33 : 0, 3, 30)
Grèbes jougris, parc à résidus miniers
East Sullivan de Val-d’Or, 9 mai 2010
photo : Raymond Ladurantaye
Butor d’Amérique (42 : 0, 0, 42)
Un total de 11 individus dénombrés le 23 mai à Montbeillard
(L. Imbeau) constitue un nouveau nombre d'individus
maximum printanier (ancien record : 9 individus).
Grand Héron (52 : 1, 15, 36)
IBIS SP (1 : 0, 0, 1)
Un ibis est vu et photographié au lac Opasatica le 22 mai
(J. Racicot) : « L’oiseau s’est posé dans le haut d’un arbre,
ensuite il s’est déplacé et il a atterri sur la berge. » (JR).
Malheureusement, les photos ne donnent pas une vue
nette de la tête, ce qui ne permet pas d’affirmer hors de
tout doute si l’oiseau est un Ibis falcinelle ou un Ibis à face
blanche. Tout ibis vu en Abitibi peut appartenir à l’une ou
l’autre de ces deux espèces.
Ibis sp, lac Opasatica, le 22 mai 2010
photo : Jacinthe Racicot

Urubu à tête rouge (11 : 0, 6, 5)
Balbuzard pêcheur (20 : 0, 2, 18)
Pygargue à tête blanche (32 : 6, 14, 12)
Busard St-Martin (87 : 3, 45, 39)
Épervier brun (9 : 0, 5, 4)
Un individu vu le 5 avril à Cadillac (J. Gagnon) établit
de justesse une nouvelle date d’observation printanière
hâtive (ancien record : 6 avril). À Val-d’Or, le 19 avril, une
observatrice ajoute la note suivante concernant l’individu
observé (C. Siano) : « L’épervier était à quelques pieds de
moi dans les buissons, je ne l’ai vu que quand il est sorti de
là avec un quiscale dans les pattes. Il s’est envolé pour aller
plus loin, mais le lendemain midi, surprise, la queue et une
patte du quiscale se trouvaient presque à l’endroit où je les
avais vues la veille. Donc il n’est pas allé loin pour manger son
lunch. » (CS).
Autour des palombes (2 : 0, 1, 1)
Épervier sp (1 : 0, 1, 0)
Petite Buse (16 : 0, 2, 14)
Buse à queue rousse (15 : 0, 7, 8)
Même si l’espèce niche en région, peu de feuillets contiennent
des notes liées à la nidification de cette espèce en Abitibi. Un
nid est toutefois découvert au Parc d’Aiguebelle le 24 avril
(S. Gagnon) : « Nid dans un Peuplier faux-tremble, structure
de bonne dimension en branches, garniture de mousses
apparente. Dans une bétulaie, même secteur qu’un nid
de grand-duc vu il y a une vingtaine d’années. Un individu
assis sur le nid replaçant quelques brindilles et observant les
alentours. Quitte le nid. Un adulte mâle place une branche
dans le nid puis quitte le nid en criant. Rejoint la femelle,
accouplement puis se pose à ses côtés. » (SG). Le 3 mai,
la même observatrice ajoute : « Un individu au vol atterrit
sur le nid et un autre vient le rejoindre, semble y avoir un
accouplement, le mâle présumé quitte et la femelle s’installe
en position de couvaison. » (SG).
Buse pattue (22 : 0, 20, 2)
Crécerelle d’Amérique (128 : 0, 46, 82)
Faucon émerillon (16 : 1, 4, 11)
Un individu vu le 14 mars à Val-d’Or (C. Siano) établit de
justesse une nouvelle date d’observation printanière hâtive
(ancien record : 15 mars). Un premier nid sera découvert le
27 mai à Poularies (J. Gagnon, M. Séguy) : « Adulte au nid
couve cinq oeufs dans une Épinette noire. Oeufs semblables
à ceux de la Crécerelle d’Amérique mais un peu plus foncés
et un peu plus gros. » (JG). Un second nid sera découvert au
lac Duparquet le 29 mai (D.-J. Léandri-Breton, R. Deschênes
et C. Héquet) : « Un couple excité par notre présence. Nous
découvrons finalement le nid, fait de branches grossières de
Peuplier faux-tremble, près du tronc d’une Épinette blanche
à environ 45 pieds de haut. La femelle vient se poser à moins
de 5 pieds de son nid. » (RD).
Faucon pèlerin (5 : 1, 4, 0)
Une femelle présente avec certitude près du mont Kekeko le
31 mars (J. Lapointe) établit une nouvelle date d’observation
printanière hâtive (ancien record : 23 avril) : « Basé sur des
données de télémétrie. Correspond à la date d’arrivée de la
femelle sur son site de nidification. » (JL). En effet, cette femelle
portant un collier GPS a permis de connaître avec certitude
sa date d’arrivée en région ! Les autres mentions printanières
concernent un couple présent à la colline Cheminis (mont
chaudron) à Montbeillard (J. Lapointe).
Faucon sp. (2 : 0, 2, 0)
Rapace sp. (5 : 0, 4, 1)
Râle de Virginie (1 : 0, 0, 1)
Marouette de Caroline (9 : 0, 0, 9)
Foulque d’Amérique (3 : 0, 1, 2)
Un individu présent au lac Osisko le 14 avril (D Hébert et
A. Normand) établit une nouvelle date d’observation
printanière hâtive (ancien record : 23 avril)
Grue du Canada (81 : 0, 29, 52)
Pluvier argenté (4 : 0, 0, 4)
Pluvier semipalmé (6 : 0, 0, 6)
Pluvier kildir (72 : 0, 25, 47)
Chevalier grivelé (32 : 0, 0, 32)
Grand Chevalier (8 : 0, 2, 6)
Un individu présent au parc à résidus miniers East Sullivan de
Val-d’Or le 4 avril (R. Ladurantaye) établit une nouvelle date
19

20
d’observation printanière hâtive (ancien record : 20 avril)
Petit Chevalier (2 : 0, 0, 2)
BARGE HUDSONIENNE (1 : 0, 0, 1)
Migrateur très rarement observé, un individu est
photographié au parc à résidus miniers Manitou de
Val-d’Or le 27 mai (R. Ladurantaye).
Barge hudsonienne, parc à résidus miniers
Manitou de Val-d’Or le 27 mai 2010
photo : Raymond Ladurantaye
BÉCASSEAU MAUBÈCHE (1 : 0, 0, 1)
Deux individus en plumage nuptial sont photographiés au
parc à résidus miniers East Sullivan de Val-d’Or le 29 mai
(R. Ladurantaye).
Bécasseaux maubèches,
parc à résidus miniers East Sullivan
de Val-d’Or le 29 mai 2010
photo : Raymond Ladurantaye
Cormoran à aigrettes (33 : 0, 3, 30)
Bécasseau semipalmé (4 : 0, 0, 4)
Bécasseau minuscule (4 : 0, 0, 4)
Bécasseau variable (2 : 0, 0, 2)
Bécassin roux (2 : 0, 0, 2)
Bécassine de Wilson (92 : 0, 32, 60)
Bécasse d’Amérique (59 : 0, 39, 20)
Un total de 38 individus dénombrés le 25 avril à
Sainte-Agnès-de-Bellecombe (L. Imbeau) constitue un
nouveau nombre d’individus maximum printanier (ancien
record : 24 individus).
Phalarope à bec étroit (1 : 0, 0, 1)
Un individu présent au lac Osisko le 24 mai (J. Gagnon et
M.-J. Vander- Haeghe) établit de justesse une nouvelle date
d’observation printanière hâtive (ancien record : 25 mai) :
« Phalarope tout près nage le long de la piste cyclable. Très
coloré, le manteau blanc et le cou totalement roux. De toute
beauté. » (JG).
Mouette de Bonaparte (5 : 0, 0, 5)
Goéland à bec cerclé (97 : 3, 37, 57)
Goéland argenté (57 : 1, 16, 40)
Quelques mentions de nidification nous proviennent d’îlots
rocheux sur le lac Duparquet (R. Deschênes et al.).
GOÉLAND BRUN (4 : 0, 3, 1)
Un adulte vu aux parcs à résidus miniers East Sullivan et
Manitou de Val-d’Or le 11 avril (C. Siano et R. Ladurataye)
sera revu le 17 avril, ainsi que le 31 mai au parc à résidus
miniers Manitou. Bien qu’il puisse s’agir de deux individus
différents, on ne peut toutefois l’affirmer hors de tout
doute.
Goéland bourgmestre (1 : 0, 0, 1)
Goéland marin (3 : 0, 1, 2)
Goéland sp (16 : 0, 8, 8)
Goéland brun, adulte, parc à résidus
miniers Manitou de Val-d’Or le 31 mai 2010
photo : Raymond Ladurantaye

STERNE CASPIENNE (1 : 0, 0, 1)
Un individu est aperçu au lac Osisko le 26 mai (L. Imbeau) :
« En marchant sur la passerelle près du lac Osisko, sans
jumelles, j’aperçois une grosse sterne en vol, de la taille
d’un goéland. Bec rouge, noir sous les primaires, plonge
pour capturer des poissons. Pas de doutes, il s’agit d’une
Sterne caspienne. » (LI).
Guifette noire (3, 0, 0, 3)
Deux des trois mentions soulignent la nidification de cette
espèce rare en région. Le premier cas rapporté concerne
six individus le 29 mai à la baie Sergius du lac Dufault
(J. Gagnon et M.-J. Vander-Haeghe) : « Guifette houspille
quand le canot approche d’un bosquet de foin. Nous
approchons et trouvons un oeuf. » (JG). Le deuxième cas est
rapporté au lac Duparquet où trois adultes sont notés le 29
mai (D.-J. Léandri-Breton, R. Deschênes, C. Héquet) : « Deux
individus défendant, avec vigueur, un territoire de nidification,
contre un Grand Héron venu se poser dans les marais. Après
avoir chassé le Grand Héron, une des deux guifettes se pose
sur ce qui semble être un site de nidification. » (RD).
Sterne pierregarin (20 : 0, 0, 20)
Pigeon biset (36 : 9, 10, 17)
Tourterelle triste (53 : 8, 19, 26)
Coulicou à bec noir (2 : 0, 0, 2)
Grand-duc d’Amérique (42 : 7, 23, 12)
Chouette épervière (23 : 11, 5, 7)
Une nidification confirmée de l’espèce nous provient de Mont-
Brun, où un adulte est photographié perché sur son nid, un
arbre mort à la cime cassée, le 26 avril (L. Farrell). Deux jeunes
au nid seront vus à ce même site le 14 mai, ceux-ci étaient
déjà hors du nid le 24 mai (L. Farrell). D’autres nidifications
possibles concernent des mâles chanteurs vus à St-Edmond
le 11 mars (S. Déziel), à La Morandière le 16 avril (L. Imbeau),
à Taschereau le 20 avril (L. Imbeau), ainsi qu’à Authier-Nord
le 5 mai (J. Gagnon et M.-J. Vander- Haeghe).
Chouette épervière, adulte avec un
rongeur, à Mont-Brun, le 24 mai 2010
photo : Luc Farrell
Chouette épervière, adulte sur son
nid à Mont-Brun, le 26 avril 2010
photo : Luc Farrell
Chouette épervière, jeune hors du nid,
à Mont-Brun, le 24 mai 2010
photo : Luc Farrell
21

22
Chouette rayée (1 : 0, 0, 1)
La seule mention concerne deux individus répondant
à l’imitation de leur chant au lac Duparquet le 16 mai
(R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton et C. Héquet).
Chouette lapone (4 : 2, 0, 2)
Deux individus sont notés à St-Edmond le 7 mars (G. Tremblay,
R. Ladurantaye). En pleine période de nidification, un individu
est vu dans le canton Fénélon le 4 mai (D. Fauteux, G. Brochu).
Cependant, le premier nid de cette espèce découvert dans
la région est photographié dans le canton Gaudet le 16 mai
2010 (D. Fauteux, G. Brochu). En effet, un adulte couvait à
la cime d’un tronc cassé de Peuplier baumier, dans une
coupe partielle. Il n’était toutefois pas possible de voir si le nid
contenait des œufs ou des jeunes.
Chouette lapone, adulte au nid,
canton Gaudet, le 16 mai 2010
photos : Guillaume Brochu
Hibou moyen-duc (4 : 0, 3, 1)
Des mâles chanteurs sont repérés à Saint-
Dominique-du-Rosaire et à Saint-Nazaire-de-Berry le 20 avril,
ainsi qu’à Berry le 21 avril (L. Imbeau). Un adulte en chasse est
vu à Val-Saint-Gilles le 27 mai (J. Gagnon et M. Séguy).
Hibou des marais (6 : 0, 6, 0)
Deux individus sont notés à La Sarre le 14 avril (J. Aubé,
D. Alain, M. Godbout), tandis qu’un individu est vu à plusieurs
reprises à Saint-Edmond entre le 18 et le 27 avril (S. Déziel,
J. Leclair et al.).
Hibou des marais, adulte en chasse,
Saint-Edmond, le 25 avril 2010
photos : Raymond Ladurantaye
Hibou du genre Asio sp (1 : 0, 1, 0)
L’identification du Hibou des marais ou du Hibou moyen-duc
est parfois difficile, surtout pour des individus vus de loin, en
vol. Dans ces circonstances, il vaut mieux laisser la mention
comme Hibou du genre Asio sp, comme dans le cas de
cette observation le 25 avril à Saint-Roch-de-Bellecombe
(L. Imbeau) : « Hibou en vol assez haut, au-dessus du village
de St-Roch vers 20h55. Vol de papillon. Je ne l’ai pas vu de
face. Probablement un Hibou des marais, mais je ne peux
pas exclure la possibilité d’un Hibou moyen-duc. » (LI).
Hibou sp (2 : 0, 2, 0)
Nyctale de Tengmalm (14 : 0, 8, 6)
Plusieurs mâles chanteurs ont été recensés ce printemps
: un individu à Villebois le 10 avril (L. Imbeau), deux
individus à Beaucanton le 11 avril (L. Imbeau), un individu
à Saint-Nazaire-de-Berry le 20 avril (L. Imbeau), un individu
à Arntfield le 22 avril (J. Lapointe et D. Letendre), un
dernier individu à Saint-Roch-de-Bellecombe le 25 avril
(L. Imbeau). Dans le cadre du suivi d’un réseau de nichoirs,
des nids contenants des œufs ou des jeunes sont signalés
à Val-Saint-Gilles, Dupuy ainsi qu’à Saint-Vital-de-Clermont
(J. Gagnon, M. Séguy).

Nyctale de Tengmalm, Saint-Vitalde-Clermont,
le 27 avril 2010
photo : Jonathan Gagnon
Petite Nyctale (75 : 1, 35, 39)
Plusieurs mâles chanteurs ont été notés lors d’inventaires
effectués dans le cadre de l’Atlas des oiseaux nicheurs du
Québec en avril et en mai, et ce même au nord de la région
à des sites tels que Villebois et Beaucanton (L. Imbeau et
al.). De plus, plusieurs nichoirs ont été occupés en région,
dans les localités suivantes : Évain, Val-Saint-Gilles, Normétal,
Languedoc, Parc d’Aiguebelle, Authier, Duparquet
(J. Gagnon et al.), ainsi qu’à La Corne (N. Roy). Une femelle
occupant un nichoir à Guyenne était déjà baguée (J. Gagnon,
M. Séguy), celle-ci avait été capturée au Massachusets lors
de sa migration automnale en octobre 2009 ! Finalement,
dans le cadre d’un suivi de cavités à l’aide de caméras, des
nids sont découverts dans d’anciennes cavités de Grand Pic
au Lac Duparquet et à Duparquet (R. Deschênes et al.).
Engoulevent d’Amérique (4 : 0, 0, 4)
Colibri à gorge rubis (26 : 0, 0, 26)
Petite Nyctale,
parc d’Aiguebelle, le 13 mai 2010
photo : Jonathan Gagnon
Martin-pêcheur d’Amérique (38 : 0, 9, 29)
Pic maculé (83 : 0, 10, 73)
De très nombreuses mentions de nidifications proviennent
du secteur du lac Duparquet. Un total de 23 individus
dénombrés à ce site le 14 mai (D.-J. Léandri-Breton,
R. Deschênes, P. Cadieux et C. Allen) constitue un nouveau
nombre d’individus maximum printanier (ancien record : 16
individus).
Pic mineur (122 : 49, 32, 41)
Pic chevelu (155 : 61, 36, 58)
Pic à dos rayé (1 : 0, 0, 1)
La seule mention concerne deux individus à des sites
différents à Mont-Brun le 15 mai (L. Imbeau) : « Un mâle
répond à l’enregistrement de ses cris. Forêt d’Épinettes noires
matures. Une femelle répond également dans le même type
d’habitat à un autre site. » (LI).
Pic à dos noir (3 : 0, 0, 3)
Pic flamboyant (114 : 0, 31, 83)
Grand Pic (47 : 11, 13, 23)
Pic sp (8 : 0, 1, 7)
Moucherolle à côtés olive (2 : 0, 0, 2)
Des mâles chanteurs sont notés à Granada le 24 mai
(L. Imbeau) et au lac Duparquet le 31 mai (R. Deschênes,
D.-J. Léandri-Breton, C. Allen, S. Bédard et C. Héquet).
Moucherolle à ventre jaune (7 : 0, 0, 7)
Moucherolle des aulnes (37 : 0, 0, 37)
Un total de 20 individus dénombrés à Sainte-Germaine-Boulé
le 30 mai (R. Deschênes et D.-J. Léandri-Breton) constitue un
nouveau nombre d’individus maximum printanier (ancien
record : 17 individus).
Moucherolle tchébec (43 : 0, 0, 43)
Empidonax sp (1 : 0, 0, 1)
Tyran tritri (6 : 0, 0, 6)
23

24
Pie-grièche grise (8 : 2, 6, 0)
Pie-grièche sp (1 : 1, 0, 0)
Viréo à tête bleue (52 : 0, 0, 52)
Un total de 15 individus dénombrés au lac Duparquet le
18 mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton, P. Cadieux et
C. Allen) constitue un nouveau nombre d’individus maximum
printanier (ancien record : 10 individus).
Viréo de Philadelphie (23 : 0, 0, 23)
Viréo aux yeux rouges (60 : 0, 0, 60)
Viréo sp (2 : 0, 1, 1)
Mésangeai du Canada (23 : 5, 3, 15)
Geai bleu (115 : 49, 25, 41)
Un individu partiellement albinos se nourrissant à des
mangeoires de Mont-Brun depuis le 13 octobre sera revu
jusqu’au 9 avril (S. Gagnon).
Corneille d’Amérique (292 : 45, 107, 140)
Un individu avec albinisme partiel (ailes blanches) sera signalé
pour la dernière fois à Amos le 6 mars (P. Perreault).
Grand Corbeau (211 : 54, 47, 110)
Alouette hausse-col (3 : 0, 0, 3)
Hirondelle bicolore (130 : 0, 12, 118)
Quatre individus présents à McWatters le 2 avril (L. Bergeron)
établissent de justesse une nouvelle date d’observation
printanière hâtive (ancien record : 3 avril)
Hirondelle de rivage (5 : 0, 0, 5)
Un individu au lac Beauchamp le 9 mai lors d’une sortie
de la SLOA (L. Imbeau et al.) constitue une nouvelle date
d’observation printanière hâtive (ancien record : 12 mai).
Hirondelle à front blanc (11 : 0, 0, 11)
Hirondelle rustique (34 : 0, 0, 34)
Mésange à tête noire (224 : 72, 63, 89)
Mésange à tête brune (11 : 3, 0, 8)
Sittelle à poitrine rousse (177 : 50, 37, 90)
En plus de plusieurs mentions de nidification dans le
secteur du lac Duparquet qui enrichiront notre banque de
données, un total de 25 individus dénombrés à ce site le 18
mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton, P. Cadieux et C.
Allen) constitue un nouveau nombre d’individus maximum
printanier (ancien record : 22 individus).
Sittelle à poitrine blanche (14 : 13, 1, 0)
Les mentions concernent principalement des oiseaux vus aux
mangeoires et proviennent de quatre localités différentes :
Mont-Brun, Val-d’Or, La Corne et lac Opasatica.
Grimpereau brun (38 : 3, 5, 30)
Une rare mention de nidification confirmée nous provient du
lac Duparquet le 28 mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton
et S. Bédard) : « Un nid contenant six oeufs. Nid construit
sous l’écorce pendante d’un Peuplier faux-tremble de fort
diamètre, tronqué. La base du nid est faite de longs lambeaux
d’écorce subcorticale de Peuplier faux-tremble, alors que
la coupe épouse le tronc, et est fabriquée de brindilles de
graminées finement agencées. Quand la caméra entre
au-dessus de la coupole, le nid est vide (pas d’adulte) mais
rapidement un individu arrive et houspille ardemment ma
caméra! » (RD). De plus, un total de 11 individus dénombrés au
lac Duparquet le 16 mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton,
et C. Héquet) constitue un nouveau nombre d’individus
maximum printanier (ancien record : 9 individus).
Troglodyte des forêts (100 : 0, 15, 85)
Un individu présent au parc d’Aiguebelle le 4 avril (S. Gagnon)
établit une nouvelle date d’observation printanière hâtive
(ancien record : 12 avril).
Roitelet à couronne dorée (76 : 1, 12, 63)
Roitelet à couronne rubis (131 : 0, 18, 113)
Un individu présent à Val-d’Or le 2 avril (C. Siano) établit
une nouvelle date d’observation printanière hâtive (ancien
record : 3 avril).
Merlebleu de l’Est (10 : 0, 0, 10)
Grive fauve (48 : 0, 1, 47)

Grive à dos olive (24 : 0, 0, 24)
Un total de 15 individus dénombrés au lac Duparquet le
24 mai (R. Deschênes et D.-J. Léandri-Breton) constitue un
nouveau nombre d’individus maximum printanier (ancien
record : 12 individus).
Grive solitaire (74 : 0, 1, 73)
Merle d’Amérique (283 : 2, 107, 174)
Un total de 300 individus dénombrés à Bellecombe le 21
avril (J. Gagnon) constitue un nouveau nombre d’individus
maximum printanier (ancien record : 150 individus).
Grive sp (1 : 0, 0, 1)
Moqueur chat (1 : 0, 0, 1)
La seule mention de la saison concerne un individu à
Sainte-Germaine-Boulé le 25 mai (M. Bégin).
Moqueur roux (5 : 0, 2, 3)
La seule mention de la saison concerne un individu à
D’Alembert du 17 avril au 11 mai (L. Imbeau, N. Lafond et
al.).
Étourneau sansonnet (163 : 30, 43, 90)
Pipit d’Amérique (9 : 0, 0, 9)
Jaseur boréal (5 : 4, 1, 0)
Jaseur d’Amérique (25 : 0, 0, 25)
Plectrophane lapon (4 : 0, 3, 1)
Plectrophane des neiges (14 : 9, 5, 0)
Paruline obscure (56 : 0, 0, 56)
Paruline verdâtre (5 : 0, 0, 5)
Parmi les mentions reçues, un total de quatre individus
dénombrés à Mont-Brun le 18 mai (S. Gagnon) constitue un
nouveau nombre d’individus maximum printanier (ancien
record : deux individus).
Paruline à joues grises (90 : 0, 0, 90)
Paruline à collier (23 : 0, 0, 23)
Un individu présent au lac Hébécourt le 12 mai (R. Deschênes,
S. Bédard, C. Héquet et C. Allen) établit une nouvelle date
d’observation printanière hâtive (ancien record : 13 mai). De
plus, un total de 15 individus dénombrés au lac Duparquet
le 18 mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton, P. Cadieux et
C. Allen) constitue un nouveau nombre d’individus maximum
printanier (ancien record : sept individus).
Paruline jaune (43 : 0, 0, 43)
Paruline à flancs marron (51 : 0, 0, 51)
Paruline à tête cendrée (62 : 0, 0, 62)
Paruline tigrée (2 : 0, 0, 2)
Paruline bleue (45 : 0, 0, 45)
Un total de 15 individus dénombrés au lac Duparquet le 28
mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton, S. Bédard) constitue
un nouveau nombre d’individus maximum printanier (ancien
record : 14 individus).
Paruline à croupion jaune (107 : 0, 7, 100)
Paruline à gorge noire (41 : 0, 0, 41)
Un total de 16 individus dénombrés au parc d’Aiguebelle le
30 mai (J. Gagnon) constitue un nouveau nombre d’individus
maximum printanier (ancien record : 15 individus).
Paruline à gorge orangée (27 : 0, 0, 27)
Un total de 25 individus dénombrés au lac Duparquet le 18
mai (R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton, P. Cadieux et C.
Allen) constitue un nouveau nombre d’individus maximum
printanier (ancien record : 15 individus).
Paruline à couronne rousse (4 : 0, 0, 4)
Paruline à poitrine baie (11 : 0, 0, 11)
Paruline rayée (5 : 0, 0, 5)
Paruline noir et blanc (72 : 0, 0, 72)
Paruline flamboyante (64 : 0, 0, 64)
Paruline couronnée (91 : 0, 0, 91)
25

26
Paruline des ruisseaux (43 : 0, 0, 43)
Un total de 12 individus dénombrés au lac Duparquet le 16 mai
(R. Deschênes, D.-J. Léandri-Breton, et C. Héquet) constitue
un nouveau nombre d’individus maximum printanier (ancien
record : sept individus).
Paruline à gorge grise (4 : 0, 0, 4)
Les mentions concernent des pinèdes grises déjà connues
comme site d’observation de l’espèce : chemin forestier
La Pause à Mont-Brun à compter du 18 mai (S, Gagnon),
ce qui établit une nouvelle date d’observation printanière
hâtive (ancien record : 30 mai), ainsi que l’esker au sud de
Launay à compter du 21 mai (L. Imbeau).
Paruline triste (40 : 0, 0, 40)
Paruline masquée (51 : 0, 0, 51)
Paruline à calotte noire (11 : 0, 0, 11)
Paruline du Canada (16 : 0, 0, 16)
Un total de neuf individus dénombrés au lac Duparquet le
23 mai (R. Deschênes et D.-J. Léandri-Breton) constitue un
nouveau nombre d’individus maximum printanier (ancien
record : six individus).
Paruline sp (5 : 0, 0, 5)
Bruant hudsonien (81 : 6, 67, 8)
Bruant familier (79 : 0, 3, 76)
Bruant des plaines (4 : 0, 0, 4)
Les mentions concernant des mâles chanteurs dans de
jeunes plantations de résineux ou des friches à Cloutier le 22
mai (L. Imbeau), à Destor les 25 et 30 mai (L. Imbeau et al.),
ainsi qu’à Poularies le 27 mai (J. Gagnon et M. Séguy).
Bruant vespéral (8 : 0, 2, 6)
Quatre individus présents au parc à résidus miniers East
Sullivan de Val-d’Or le 17 avril (R. Ladurantaye et J. Héneault)
établissent une nouvelle date d’observation printanière
hâtive (ancien record : 20 avril). De plus, un total de 15
individus dénombrés au même site le 9 mai (C. Siano et
R. Ladurantaye) constitue un nouveau nombre d’individus
maximum printanier (ancien record : dix individus).
Bruant des prés (62 : 0, 0, 62)
Bruant de Le Conte (8, 0, 0, 8)
Parmi les mentions reçues, un total de cinq individus
dénombrés à Beaudry dans des champs herbeux le 24 mai (L.
Imbeau) constitue un nouveau nombre d’individus maximum
printanier (ancien record : trois individus).
Bruant fauve (35 : 0, 32, 3)
Bruant chanteur (127 : 0, 37, 90)
Bruant de Lincoln (38 : 0, 0, 38)
Bruant des marais (48 : 0, 0, 48)
Bruant à gorge blanche (177 : 0, 17, 160)
BRUANT À FACE NOIRE (2 : 0, 0, 2)
Un individu en plumage nuptial s’arrête à des mangeoires
de Val-d’Or les 17 et 18 mai (C, Siano, R. Ladurantaye et
al.).
Bruant à couronne blanche (50 : 0, 0, 50)
Bruant à face noire, Val-d’Or, le 17 mai 2010
photo : Raymond Ladurantaye
Junco ardoisé (125 : 6, 71, 48)
Parmi les mentions reçues, soulignons des individus partiellement
albinos photographiés au lac Wyeth le 4 avril (R. Thibault) et à
Val-d’Or le 2 mai (C. Siano et R. Ladurantaye).
De plus, un individu ayant hiverné à des mangeoires de Val-d’Or
est noté jusqu’au 19 mars (C. Siano et R. Ladurantaye).

Bruant sp. (1 : 0, 0, 1)
Piranga écarlate (2 : 0, 0, 2)
.
Junco ardoisé partiellement albinos,
lac Wyeth, le 4 avril 2010
photo : Romain Thibault
Junco ardoisé partiellement albinos,
Val-d’Or, le 2 mai 2010
photo : Raymond Ladurantaye
PIRANGA VERMILLON (2 : 0, 0, 2)
Un individu en plumage nuptial s’arrête à des mangeoires
de Macamic du 5 au 13 mai, où il a pu être photographié
(R. Plante). Il se nourrissait de millet, de suif, et de bananes.
Il s’agit seulement d’une deuxième mention régionale.
Piranga vermillon, Macamic, le 5 mai 2010
photo : Robert Plante
Cardinal à poitrine rose (11 : 0, 0, 11)
PASSERIN INDIGO (5 : 0, 0, 5)
Un mâle est vu à des mangeoires de Mont-Brun du 25 au 31
mai (S. Gagnon).
Goglu des prés (16 : 0, 0, 16)
Carouge à épaulettes (166 : 14, 59, 93)
STURNELLE DES PRÉS (1 : 0, 1, 0)
Rarement observée en région, un individu est vu dans un
habitat inhabituel près du chemin de la Faune à D’Alembert
le 22 avril (J. Gagnon et M. Séguy) : « Sturnelle à proximité
d’un étang à castor avec une ouverture en bordure de
chemin. L’oiseau passe d’abord au vol devant la voiture. Je
l’examine et passe en revue toutes les espèces apparentes
possibles en les éliminant aussitôt. Ce qui me frappe le plus
est le battement d’ailes rapide mais à la fois sans force.
De plus, la queue rabaissée au vol m’apparaît étrange.
Heureusement pour moi, elle se pose à la cime d’un grand Pin
gris à découvert. Je peux alors identifier l’oiseau aux jumelles.
Elle tournera autour de moi pendant que je prends quelques
photos en s’arrêtant sur les fils électriques, en bordure de
route et dans le Pin gris. » (JG).
Quiscale rouilleux (19 : 0, 6, 13)
Quiscale bronzé (209 : 18, 68, 123)
Vacher à tête brune (17 : 4, 6, 7)
La femelle ayant hiverné avec succès à Val-d’Or est
signalée à des mangeoires jusqu’au 2 avril (C. Siano et R.
Ladurantaye).
ORIOLE DE BALTIMORE (1 : 0, 0, 1)
La seule mention concerne un mâle à des mangeoires de
Villebois le 22 mai (M. Grandbois). L’oiseau aurait mangé une
orange et aurait séjourné près d’une semaine à ce site.
Durbec des sapins (24 : 23, 0, 1)
Roselin pourpré (141 : 13, 49, 79)
Bec-croisé des sapins (3 : 0, 0, 3)
Toutes les mentions proviennent de Val-d’Or, où un jeune
nourrit par des adultes est photographié le 19 mai (C. Siano
27

28
et R. Ladurantaye). Il s’agit d’une des rares preuves de
nidification de l’espèce en région.
Bec-croisé bifascié (2 : 1, 0, 1)
Sizerin flammé (23 : 21, 2, 0)
Tarin des pins (25 : 2, 2, 21)
Bec-croisés des sapins, Val-d’Or, le 19 mai 2010
photo : Raymond Ladurantayet
Chardonneret jaune (91 : 1, 7, 83)
CHARDONNERET ÉLÉGANT (4 : 1, 3, 0)
Certainement d’origine captive, un individu est présent
à La Sarre le 29 mars (L. Lizotte et J. Lizotte), un autre à
des mangeoires de Rouyn-Noranda du 16 au 18 avril
(R. Simard), et un dernier à des mangeoires du lac Wyeth
le 18 avril (R. Thibault)
UN GRAND MERCI À TOUS LES OBSERVATEURS (Nombre de feuillets)
Alain, Denis (1)
Allen, Christine (15)
Aubé, Claude (13)
Aubé, Jean (15)
Auclair, Lucie (5)
Audet, Denis (2)
Audet, Sonia (5)
Bélisle, Annie-Claude (1)
Bédard, Colombe (1)
Bédard, Simon (6)
Bégin, Marlen (4)
Bélanger, Johanne (5)
Bergeron, Denis (1)
Berthiaume, Fernande (1)
Bergeron, Lina (1)
Blanchette, Nicole (9)
Brochu, Guillaume (3)
Cadieux, Philippe (8)
Chartier, Sylvie (2)
Charron, Yolande (15)
Gros-bec errant (89 : 50, 31, 8)
Chardonneret élégant, Rouyn-Noranda, le 18 avril 2010
photo : Robert Simard
Moineau domestique (35 : 6, 10, 19)
Chouinard, Hélène (1)
Cossette, Yan (1)
Côté, Régis (2)
Daigle, Irène (5)
Delorme, Rita (1)
Demontigny, Françoise (15)
Desrochers, André (1)
Desrosiers, Lisette (1)
Deschênes, Réjean (33)
Déziel, Stéphanie (7)
Chardonneret élégant, lac Wyeth, le 18 avril 2010
photo : Romain Thibault
Doyon, Jean-François (2)
East, Nicole (2)
Farrell, Luc (5)
Fauteux, Dominique (3)
Fournier, Roger (5)
Fréchette, Jonathan (1)
Gagnon, Alain (1)
Gagnon, Benjamin (5)
Gagné, Germaine (1)
Gagnon, Jonathan (171)

Gagné, Lucienne (1)
Gagnon, Martin (1)
Gagnon, Sylvie (212)
Gauthier, Annick (1)
Gauvin, Michèle (16)
Gauthier, Réal (2)
Gingras-Charrois, Yolange (1)
Gervais, David (1)
Gilbert, Réal (2)
Godard, François (1)
Godbout, Myriam (1)
Grandbois, Monique (3)
Graham-Sauvé, Luana (1)
Guillemette, Toma (1)
Hébert, Danielle (7)
Hébert, Daniel (1)
Hénault, Ghislain (11)
Héneault, Jacques (9)
Héquet, Céline (8)
Hovington, Évan (8)
Imbeau, Louis (121)
photo Ghislain Hénault
Jourdain, Louis (2)
Krawczyk, Alexandre (13)
Laborde, Bernard (8)
Ladurantaye, Chantal (5)
Ladurantaye, Raymond (95)
Lafond, Nancy (4)
Lambert, Jacques (2)
Lapointe, Jean (13)
Larose, Fernand (1)
Larouche, Josée (1)
Léandri-Breton, Don-Jean (27)
Leclair, Jonathan (7)
Leclair, Roger (1)
Leclair, Rosée (1)
Lefebvre, Richard (1)
Lessard, Maryse (14)
Letendre, Danielle (1)
Lévesque, Andrée (14)
Lévesque, Fernand (1)
Levac, Lucie (3)
Lévesque, Marie-Hélène (1)
Lizotte, Jeanne (1)
Lizotte, Laurier (1)
Major, Bruno (2)
Melnbardis, Linda (2)
Meunier, Roger (3)
Michaud, Jean-Paul (14)
Michaud, Justin (1)
Michaud, Thérèse (1)
Montémurro, Cécile (8)
Moulinier, Julien (1)
Neveu, France (5)
Normand, Alain (4)
Pelletier, Ruth (6)
Perreault, Pascal (74)
Piché, Jessy (3)
Piché, Jimmy (2)
Pinard, Alain (1)
Plante, Cécile (32)
Plante, Jocelyne (21)
Plante, Robert (7)
Prince, Samuel (4)
Racicot, Jacinthe (3)
Rioux, Ghislain (1)
Rivard, Sylvain (1)
Robichaud, Claire (1)
Roy, Normand (5)
Savard, Linda (5)
Séguy, Marion (82)
Siano, Claudia (83)
Simard, Robert (2)
Thivierge, Robert (2)
Thibault, Romain (4)
Tremblay, Denis (2)
Tremblay, Gaétan (2)
Trudeau, Caroline (1)
Trudel, Suzanne (20)
Turcotte, Élizabeth (4)
Van de Walle, Édith (3)
Vander-Heaghe, Marie-Julie (22)
Villeneuve, Réal (2)
29

Sauvetage des oiseaux
de proie en Abitibi
par Dre Audrey Marquis, vétérinaire
30
Nous avons tous, un jour ou l’autre, fait l’expérience d’une observation d’oiseau de proie. Que ce soit une crécerelle qui quitte
son fil électrique au passage d’une voiture, un émerillon qui chasse aux mangeoires ou un pygargue qui plane paresseusement
dans une thermale. Ces oiseaux font partie plus que jamais du paysage abitibien.
Qu’advient-il si, au détour d’un chemin, un de ces chasseurs du ciel est retrouvé blessé ou malade?
Hé bien, sachez que le Québec peut s’enorgueillir d’avoir un des réseaux les mieux développés pour soigner, réhabiliter
et relâcher avec succès nos oiseaux de proie en détresse. L’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie, ou
UQROP, fondée par le Dr Guy Fitzgérald (originaire d’Amos) en 1989, recueille et soigne plus de 300 oiseaux de proie par
année, ce qui en fait un des 5 plus grands centres de réhabilitation d’oiseaux de proie en Amérique du Nord. L’UQROP a mis
en place un réseau d’intervenants couvrant tout le territoire de la province et permettant de leur acheminer les patients ailés
pour qu’ils soient soignés et réhabilités par une équipe spécialisée. De plus, étant située sur le site de la Faculté de médecine
vétérinaire de l’Université de Montréal, la clinique pour oiseaux de proie de l’UQROP a également accès aux équipements de
pointe et aux spécialistes de multiples domaines comme l’ophtalmologie ou la chirurgie orthopédique. Finalement, l’UQROP
possède 9 volières d’entraînement pour procéder à la réhabilitation des oiseaux avant la relâche, dont la plus grande mesure
100’x30’x22.
La première étape pour un oiseau mal en point est évidemment la
capture. L’animal peut être capturé par l’observateur qui l’a trouvé
ou encore par un agent de la faune. Il est primordial dans de telles
circonstances de se protéger contre les armes naturelles de l’oiseau en
portant des gants de cuir de type gants de soudeur et des manches
longues pour éviter d’être happé par une serre car la pression exercée
par un oiseau comme un grand-duc ou une Buse à queue rousse est
phénoménale. Il est possible de recouvrir l’oiseau d’une couverture ou
d’une serviette. Par la suite, l’oiseau sera installé dans une boîte de
plastique type Rubbermaid ou une boîte de carton, bien ventilée et
au fond recouvert de papier. Il est important de mettre cette boîte
dans une pièce sombre et silencieuse, afin de diminuer le stress de la
capture et permettre à l’oiseau de récupérer. Il faut également noter
que les cages en grillage ne sont pas appropriées pour les oiseaux de
proie et ce même pour quelques minutes car elles endommagent trop
leur plumage et peut retarder la relâche jusqu’ après la mue. Il n’est
pas nécessaire et peut même être dangereux de nourrir ou d’abreuver
l’oiseau captif.
La seconde étape de son rétablissement est le signalement de
l’animal. Au Québec, il est illégal de détenir un oiseau de proie en
captivité, et même mort, sans les permis appropriés; l’animal trouvé
doit donc être signalé aux agents de la faune, soit par la personne
qui l’a trouvé ou par le vétérinaire qui le prend en charge. Par la suite,
l’oiseau sera examiné par un vétérinaire et devra recevoir les premiers
soins. Cette étape peut être réalisée par tout vétérinaire expérimenté
avec les oiseaux de proie. En Abitibi, la Clinique vétérinaire Marquis
de Rouyn-Noranda fait office de point de chute pour l’UQROP; étant
Couple de Harfangs des neiges en réhabilitation
dans l’immense volière d’entraînement de l’UQROP
photo : UQROP
Jeune faucon gerfaut dans son nid de fortune.
photo : UQROP

moi-même fauconnière, j’ai pu former mon équipe de techniciennes en
santé animale à la manipulation sécuritaire des oiseaux de proie et à leurs
soins. La clinique possède également les installations nécessaires pour loger
convenablement ces patients. Les oiseaux peuvent être apportés autant
par des gens du public que par un agent de la faune. Une fois arrivé à
la clinique, l’animal est pesé et examiné pour découvrir toute blessure ou
état nécessitant des soins urgents; les plaies sont nettoyées voire même
suturées. Des antibiotiques ou anti-inflammatoires peuvent être administrés
si le cas le justifie; des radiographies peuvent être prises pour évaluer la
sévérité et le type d’une fracture. Une fois leur évaluation complétée, les
oiseaux peuvent être réhydratés par voie orale ou par injection et parfois
des bandages sont mis en place pour immobiliser une fracture afin qu’elle
ne s’aggrave pas pendant le transport vers l’UQROP Bref, tout est mis en
oeuvre pour permettre un rétablissement rapide et optimal de l’oiseau.
Quelques oiseaux chanceux pourront être soignés et relâchés par l’équipe
de la Clinique vétérinaire Marquis après quelques jours de soins. Par contre,
ceux qui nécessitent des soins plus spécialisés seront envoyés par transport
à Saint-Hyacinthe où l’équipe de l’UQROP les prendra en charge. Parfois,
l’intervention d’un fauconnier sera nécessaire pour muscler l’oiseau et lui
apprendre à chasser correctement avant d’être relâché dans son habitat
naturel; les Faucons pèlerins, dont le vol et le type de chasse sont très
particuliers, sont le plus souvent bénéficiaires de ce type de réhabilitation,
alors que les oiseaux qui chassent à l’affût peuvent très bien regagner leur
adresse et leur musculature dans une des volières d’entraînement. Voilà
donc le parcours d’un oiseau de proie trouvé blessé ou malade dans notre
belle région. N’hésitez pas si un jour au détour d’un sentier vous rencontrez
un de ces prédateurs ailés en détresse; un réseau solide est présent pour lui
apporter de l’aide avec une expertise vétérinaire accessible facilement et
sans aucun frais. Vous contribuerez ainsi à redonner ses ailes à un animal
d’une noblesse incomparable.
Clinique vétérinaire Marquis
539 avenue Larivière, Rouyn-Noranda
819-764-2428
www.cliniqueveterinairemarquis.com
www.uqrop.qc.ca
Hibou moyen-duc lors de son examen
à la Clinique vétérinaire Marquis, août 2005.
photo Audrey Marquis
Me voici étudiante avec un faucon pèlerin mâle
adulte blessé au bréchet, qui fût relâché avec
succès par l’UQROP en 2003
photo UQROP
L’instant magique qui donne sa raison d’être à
ce réseau d’intervenants : un Harfand des neiges
relâché après sa réhabilitation
photo : UQROP
31

À travers les branches
par Suzanne Trudel
32
10% DE RÉDUCTION CHEZ MONSIEUR BOUFF
.
La SLOA tient à remercier l’entreprise de Rouyn-Noranda
«Monsieur Bouff» pour l’offre de 10% de réduction lors
de l’achat de graines d’oiseaux. S.V.P. présentez ce
Mésangeai au préposé au comptoir lors de votre achat.
Cela prouvera que vous êtes bien membre de la SLOA.
Boutique Monsieur Bouff
25, avenue Chaudière
Rouyn-Noranda, QC J9X 1P8
(819) 797-2564
monsieurbouff.com
NOTRE CALENDRIER VOYAGE !
La SLOA fait le tour du monde. Après avoir
parcouru la région, le calendrier est à
Montréal, à Québec, au Saguenay-Lac-St-
Jean, à Ottawa, à Kingston, en France, en
Suisse et même en Nouvelle-Zélande ! Le
calendrier s’avère une superbe vitrine pour
faire connaître l’existence et les activités de la
société ornithologique. Nous allons reconduire
l’expérience pour 2012.
VISITE ORNITHOLOGIQUE AU LAC BEAUCHAMP, LA FERME
Les nouveaux propriétaires du domaine des Clercs de St-
Viateur à La Ferme ont des demandes bien légitimes à
faire auprès des observateurs d’oiseaux. Les ornithologues
sont toujours les bienvenus à condition de respecter un
certain code d’éthique :
Aviser à l’avance de la venue d’un groupe en
téléphonant au 819-732-4637 boîte vocale # 2
Tous les véhicules (groupe ou individu) doivent être
stationnés à l’avant du bâtiment.
S.V.P. Respectez ces règles toutes simples afin d’établir
une bonne relation et ainsi conserver l’accès au lac pour
le bénéfice de tous.
LA « EAST SULLIVAN » VOUS CONNAISSEZ ?
Cet automne, une demande a été déposée auprès
du MRNF par Mines Agnico-Eagle afin de remblayer les
bassins du site du parc à résidus miniers East Sullivan,
situé près de Val-d’Or. Ce remplissage permettrait de
restaurer le site et éviterait les risques de bris des digues
et de lessivage des résidus.
Selon la banque ÉPOQ, un total de 190 espèces
d’oiseaux y a été rapporté. Paradoxalement, ce site est
l’un des plus productifs en région pour la faune aviaire.
Il va de soi qu’un remplissage des bassins éliminerait
l’essentiel du potentiel ornithologique du secteur. La
SLOA a rencontré Jean-François Doyon, biologiste et
spécialiste du développement durable à Agnico-Eagle,
afin de faire valoir nos préoccupations et d’explorer
l’éventualité de conserver une partie des bassins lors
du remblayage. Notre demande a été reçue de façon
favorable. Un rapport démontrant la productivité du site
par la présence d’espèces d’oiseaux à intérêt particulier
sera déposé au MRNF et à Mines Agnico-Eagle Ltée. Le
dossier est à suivre.
L’ATLAS EN ABITIBI, UN APERÇU
Région Rouyn-Noranda : 245 formulaires, 1470.307
heures d’observation, 112 nicheurs confirmés, 156
espèces dénombrées, 103 parcelles avec données,
4657 mentions, 242 points d’écoute complétés.
Région Val-d’Or : 94 Formulaires, 418.614 heures
d’observation, 106 nicheurs confirmés, 145 espèces
dénombrées, 54 parcelles avec données, 1689
mentions, 135 points d’écoute complétés.
Fait saillant : nidification confirmée d’un couple de
Cygne trompette à Joutel.
Nous aurons récolté en cette première année, plus de
données que le total des 6 années du premier Atlas !
Selon Louis Imbeau, responsable en région, l’effort
d’observation est déjà largement dépassé par rapport
au premier atlas et nous aurons une bien meilleure
connaissance de la répartition des espèces nichant en
région.
Des données plus complètes seront présentées dans le
Mésangeai de juin 2011.

ATLAS DES OISEAUX NICHEURS DU QUÉBEC :
UN BILAN PROVISOIRE IMPRESSIONNANT!
Tiré du site internet du Regroupement QuébecOiseaux
La première saison de terrain a permis de mettre en
place le protocole de collecte de données pour
l’atlas et le recrutement de plus de 1 100 observateurs
bénévoles. À cet égard, nous avons déjà dépassé le
niveau de participation du premier atlas. Même si les
données ne sont pas encore toutes enregistrées, nous
savons déjà que les participants au projet d’atlas ont
passé plus de 13 000 heures sur le terrain en 2010 et ont
rapporté des indices de nidification pour 253 espèces
d’oiseaux. Comme on pouvait s’y attendre, la première
saison de terrain a conduit à de belles découvertes.
Mentionnons notamment la première nidification de
la Pie-grièche migratrice en sol québécois depuis 15
ans, la confirmation de la nidification du Jaseur boréal
et la découverte d’un couple de Chouette épervière
(et éventuellement trois jeunes) dans le sud du Québec
à Saint-Just-de-Bretenières (Chaudière-Appalaches).
Un couple de Pygargue à tête blanche a également
tenté de nicher à l’île aux Hérons, à quelques kilomètres
seulement du centre-ville de Montréal. D’autres
espèces habituellement rares ont été particulièrement
abondantes au Québec lors de la saison 2010, comme
le Coulicou à bec jaune et le Bruant des plaines.
Espérons maintenant que vous serez nombreux à
poursuivre la collecte de données lors de la prochaine
saison de nidification.
DÉNOMBREMENT RÉGIONAL DES OISEAUX D’HIVER
Maryse Lessard
(819) 768-2777
lessardm@tlb.sympatico.ca
RECENSEMENT DES OISEAUX DE NOËL À LA FORÊT
ORNITHOLOGIQUE DE ST-BENOIT À LA CORNE
Normand Roy (819) 799-2564
NOS OISEAUX EN PEINTURE
En octobre dernier, les artistes de l’Académie des arts
Céline J. Dallaire d’Évain ont invité la SLOA. Le but :
réaliser une exposition en arts visuels sur le thème des
oiseaux. Quelle belle idée ! Plusieurs sujets leur ont été
suggérés tels que : les oiseaux nicheurs (projet Atlas), les
espèces faisant l’objet de recherche en région (Faucon
pèlerin, Petite Nyctale, Grèbe jougris), les espèces
nichant dans les cavités naturelles ainsi que les espèces à
intérêt particulier (Tétras à queue fine, Grue du canada,
Paruline à gorge grise, etc.). Cette exposition itinérante
est prévue en octobre 2011. Nous serions heureux de
découvrir les talents des artistes-ornithologues parmi
les membres du club. Si vous vous reconnaissez et que
le projet vous intéresse, contactez Mme Dallaire au 819
768-2916 afin de connaître les modalités d’inscription.
info@fosb.ca GRAND DÉCOMPTE NORD-AMÉRICAIN DES OISEAUX
(AUDUBON)
Du 18 au 21 février 2011
Pour information et transmission des données
www.gbbc-quebec.org
BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES
Johanne Bélanger, Évain
Bibliothèque d’Évain (Marie-Claire
Dickey)
Bibliothèque municipale Richelieu de
La Sarre (N. Marcoux)
Céline Dallaire, Évain
Lise Delisle, Destor
Pascal Dufour, Val-d’Or
Pierre Duquette, Preissac
René Gagnon, Rouyn-Noranda
Hélène Plante, Val-d’Or
Suzanne Plante, Authier-Nord
Claude Portelance, Rouyn-Noranda
Michel Savard, Saguenay
Michel Saint-Amant, McWatters
Carole Veillette, Rivière-Héva
La SLOA compte cette année 139
membres.
33

34
Nouveau look
Bienvenue à Ghislain Hénault, membre et nouveau
webmestre de la SLOA. Ghislain a changé l’apparence
de la page d’accueil du site. Jetez-y un coup d’œil ! Il
vous invite à le communiquer en cliquant sur «Comment
nous joindre». Vos commentaires et vos suggestions sont
toujours appréciés. www.sloa.ca/
RENCONTRE AVEC LE COMITÉ DU LAC OSISKO
Activités hivernales
La SLOA et Jacques Leclerc, directeur en environnement à Xstrata fonderie Horne,
Ne manquez pas les activités d’observations
ornithologiques d’hiver. C’est une belle occasion de
chausser raquettes ou skis de fond et partir en forêt en
famille ou entre amis ou tout simplement faire l’observation
aux mangeoires. Contactez les responsables pour de
participer aux activités désirées.
présenteront les résultats du rapport de l’Inventaire du Grèbe jougris sur les plans d’eau dans la région de Rouyn-Noranda
au Comité du lac Osisko. Cette présentation a pour but de sensibiliser les intervenants à la présence de cette espèce et
de considérer certaines mesures de protection dans le projet de mise en valeur du lac Osisko.

Évadez-vous
au parc national d’Aiguebelle
Photos : Mathieu Dupuis, Valérie Guertin
Forfait Évasion
À partir de
202 ,00$
séjour/pers./occ. double
(taxes et accès au parc en sus)
Forfait L’Évasion
En skis nordiques ou en raquettes, évadez-vous vers l’un de nos chaleureux camps
rustiques et complétez L’Évasion en savourant des moments de détente dans le
confort douillet de l’Hôtel Gouverneur Le Noranda.
Le forfait comprend :
■ 1 nuit en camp rustique incluant le transport de bagages ;
■ 1 nuit à l’Hôtel Gouverneur Le Noranda incluant un souper
4 services, un petit déjeuner complet au restaurant le Cellier,
le tout couronné d’une séance de massage d’une durée d’une heure.
Pour information ou réservation :
819 637-7322 • www.parcsquebec.com/aiguebelle
Ne manquez pas l’activité
Raquettes et flambeaux, le 12 mars 2011