EDITORIAL LANGUE DE PUTE - OGCN
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Sur la plage, leurs cœurs unis<br />
battaient la chamade....<br />
Par le sous commandant Marcos<br />
C’est après sa tournée triomphale avec<br />
Victoria Cruz et la révélation dans la presse de<br />
son implication dans l’affaire Duforto décitré,<br />
que Martialito lamouy sombra dans les bras de<br />
Bernardo Colon. Rien pourtant ne semblait les<br />
rapprocher. Bernardo, dit el guapo, est un fier<br />
garçon des favelas de la calle Moufftarda. Bien<br />
qu’il bénécie des faveurs de Mikélé Haospital,<br />
le fumeur de havanitos de déménageurios,<br />
Martialito ne s’était jamais senti aussi<br />
abandonné. Une chaleur incroyable se<br />
dégageait ce soir-là dans ce bar mal famé de<br />
puerto bastilla. Bernardo contrôle ses sens.<br />
(coupure de publicidad :L’Oréal, Benco)<br />
Bernardo contrôle ses sens. Martialito<br />
s’était violemment disputé avec Juan Pedro<br />
Badgio, el jéfé de la famila tuperwâr. Rien ne<br />
va plus dans ce couple merveilleux qui avait<br />
vu tant de succès au début de la saison de<br />
foutchball. Bernardo écoute impassible en se<br />
grattant le nez. Il avait failli le perdre (son nez)<br />
à la suite d’un diner champêtre en tête à tête<br />
avec vincenté plastocito el amor de juliette...<br />
Bernardo ouvre alors la bouche. « Mais<br />
pourquoi ? » , demande-t-il d’une petite voix<br />
candide.<br />
(Coupure de publicidad : Euridile, Canard<br />
WC)<br />
« Mais pourquoi ? » , demande-t-il d’une<br />
petite voix candide. Martialito éclate « je vais<br />
t’avouer quelque chose Bernardo. Je n’aime<br />
pas les borgnes. Déjà l’année dernière, j’ai<br />
connu une douloureuse déception sentimentale<br />
avec Christianzo Poulicano le projectionniste<br />
du cinéma Santa Scouf qui était chauve. Je ne<br />
me sens pas prêt, aujourd'hui, à vivre une<br />
nouvelle histoire avec ce chirurgien de San<br />
Paolo. ». Malgré toutes les recommandations<br />
diététiques de christobal Lapouchball,<br />
Martialito avait perdu 135 kilos et 4 ou 5<br />
occasions de sponsor pour son équipe de<br />
toreros. Martialito n’en peut plus.<br />
(Coupure de publicidad : Tampax, Always)<br />
Martialito n’en peut plus. Bernardo,<br />
impassible, se tourne soudain vers Mikélé. Il<br />
observait la scène depuis quelques minutes.<br />
Mikélé s’immobilisa. Il lâcha une bouffé de<br />
son havanitos, se figea, et après un suspens<br />
insoutenable, Mikélé sourit. Martialito ne pu<br />
se contenir. La joie l’envahit et un sentiment<br />
d’allégresse vint chatouiller la nariz de<br />
Bernardo. Ils étaient augmentés. Quant à<br />
Tomimgo Schwarzafao, personne ne sait s’il<br />
attend un second enfant d’Anna Sophia<br />
Sanchez.<br />
QUAND JE SERAI GRAND, JE SERAI<br />
3ème LIGNE AU SCUF<br />
Par Salvador ALLEN<strong>DE</strong><br />
Ils sont une quinzaine au club, plus<br />
nombreux que les ¾ ailes, ce qui est<br />
significatif. Guère séduisants, leurs<br />
attributs font rire, sous les douches,<br />
leurs camarades mieux pourvus. Unis<br />
par ces déficiences, ils forment une<br />
caste et tentent de s’approprier tous les<br />
pouvoirs.<br />
B.Colomb est tombé sous leur<br />
influence, celui-ci confiant en effet le<br />
capitanat de l’équipe I à Michel<br />
Jameau et celui de la Réserve à Doc<br />
Roulet. Depuis que J-M Guignard, à<br />
force de sueur et de sang, a repris la<br />
tête de l’équipe II, Bernard vit un<br />
calvaire. Il est harcelé jusqu’à son<br />
domicile. Des hordes de 3ème ligne se<br />
relaient auprès de lui pour l’influencer,<br />
au SCUF Dream, au Hide Out ou au<br />
Connollys’. Martial Lamy orchestre la<br />
manoeuvre.<br />
Certains sont des habitués de la<br />
zone 1 (pour plus de renseignements à<br />
propos de ces endroits de rencontre,<br />
contactez les demis de chaque équipe),<br />
dite zone de « la mine » ou des coups<br />
(des cous ?) tordus. M. Jameau s’y<br />
réfugie plus souvent qu’avant, les<br />
ballons y étant moins glissant<br />
qu’ailleurs. Les frères siamois O.<br />
Baron et C. Roulet affectionnent cette<br />
partie du terrain. Tous les deux sont<br />
très ambitieux; ils n’hésitent pas à<br />
s’essayer à tous les postes pour<br />
démontrer leur polyvalence. Si, en ce<br />
2<br />
mo ment, Olivier joue exclu,<br />
Christophe nous a récemment confié<br />
qu’il était prêt, après les agapes, à<br />
jouer pilier droit. B. Tallent a quant à<br />
lui rompu contact avec la base et sa<br />
balise Argos demeure silencieuse.<br />
Les familiers de la zone 2 sont les<br />
plus pernicieux. Sous couvert de<br />
soutien à leur ouvreur, ils s’illustrent<br />
au grand jour pour mieux lui voler la<br />
vedette. Méfions nous donc de Pec et<br />
d’O. Damoiseau, rejoint depuis peu<br />
par le jeune Connolly et Yan.<br />
Les plus rapides d’entre eux, ou<br />
les plus opportunistes, rôdent dans la<br />
zone 3 (V. Massy et Cassoulet Chazal)<br />
et ça, c’est pas cool parce que c’est la<br />
zone d’Ouguergouz et d’Ancelin.<br />
Nous connaissons enfin des 3e<br />
lignes dits du « 3ème type ». O.<br />
Vernier est connu au club pour son<br />
bon esprit, son crochet droit et par son<br />
habileté à émasculer tant les chamois<br />
que ses adversaires.<br />
Leur talon d’Achille réside dans la<br />
peur de « La descente d’un cran »,<br />
punition qu’ils évoquent entre eux<br />
avec effroi. Etienne Ousteau, O.<br />
Mérous et L. Fermeli se sont font ainsi<br />
régulièrement prendre au piège de ces<br />
dangereux intérims (cf. l’ouvrage qui<br />
fait autorité en la matière « J’ai mal au<br />
cou tous les lundi » par Ph. Dufaure).<br />
LA GUERRE DU FEU<br />
PAR SALVADOR ALLEN<strong>DE</strong><br />
Il est des joueurs qui hantent le club depuis des temps immémoriaux. Il<br />
n’est pas question de révéler ici l’histoire cachée de Rahan Ancelin, fils naturel<br />
de Crao et demi-frère de Benoit Juéry (cf. Pif Magazine n°12 : « Rahan contre<br />
les hommes-lunes »).<br />
Ces joueurs avaient autrefois l’habitude de se réunir le jeudi autour de leur<br />
chef, Frédéric Laplaze. En arrivant au club, en junior, Frédéric et O. Bejanin<br />
arboraient des crêtes de punk à forte dominante rose et verte; ils houspillaient<br />
vertement la maréchaussée et rentraient très tard le soir. Frédéric, figure<br />
emblématique du groupe, répondait alors au sobriquet de « Oumpf ! », bruit<br />
émis par son malheureux vis-à-vis pris, l’inconscient, balle en main.<br />
Laurent Rioual était un jeune activiste du Front de Libération de la Bretagne<br />
(nom de code : Kenavo Chouchen) qui s’est illustré dans la fameuse explosion<br />
du générateur électrique de la salle communale de Plouguerneu.<br />
Tout jeune instituteur, J-M Guignard, en rupture de banc avec la société et<br />
avec son père, acupuncteur à Meudon, plaquait des chèvres dans le Larzac et<br />
rivalisait d’habileté au macramé. La jeunesse de J.Béjanin est peu connue, ses<br />
mutations sportives s’expliquant toutefois par le refus d’assumer ses paternités<br />
et surtout par une allergie au latex.<br />
Comment sont-ils arrivés au SCUF ? Nul ne le sait. Les bardes de<br />
Ménilmontant racontent que ces lascars ont joué sur tous les terrains, par tous<br />
les temps et à tous les postes. Ils ont longtemps formé l’ossature d’une équipe<br />
III généreuse, redoutée pour sa défense, et qui remplissait pleinement son rôle<br />
dans l’intégration et la formation des joueurs. Depuis 2 ou 3 ans, ils sont<br />
devenus des partenaires incontournables des équipes I et II.