26.06.2013 Views

EDITORIAL LANGUE DE PUTE - OGCN

EDITORIAL LANGUE DE PUTE - OGCN

EDITORIAL LANGUE DE PUTE - OGCN

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Mensuel à périodicité très aléatoire<br />

<strong>EDITORIAL</strong><br />

Une nouvelle année s’ouvre pour le S.C.U.F. sous de<br />

meilleurs auspices que la précédente. Il y a un an, nous tâchions<br />

désespérément d’éviter une nouvelle relégation ; cette année le<br />

S.C.U.F. est deuxième de sa poule et espère remonter en honneur<br />

pour la saison prochaine. En ce début d’année, c’est le principal<br />

des voeux que nous vous présentons.<br />

Cependant, comme l’an dernier, nous proposerons quelques<br />

cadeaux de Noël tardifs à certains :<br />

Des casques bleus pour Martial et à Le Bal’ch, Un pied à<br />

terre parisien à Michel Jamaux pour les lendemains, de<br />

nombreux sponsors à Lapouge, un bon de rééducation à<br />

Chouraqui (troisième année) à Butez (première année), à Lacaze<br />

(redoublant) et à Jean Marc et Maxime (Professionnels). Un<br />

plancher renforcé et un bar échancré à Daniel et Philippe, un peu<br />

de self-control aux juniors. Deux mains gauches à Jean Marc<br />

pour ne plus jamais perdre aux buffalo’s (ah non, il les a déjà).<br />

Une victoire pour la trois, des peignes pour Ancelin et Juéry, un<br />

ver solitaire pour J.B. Un stage d’oxygenothérapie à Dufaure, un<br />

manuel de la passe pour les centres, des coupons de tarif réduit<br />

sur les tournées pour le président, un manuel d’organisation des<br />

tournées à son fils ainé, une remise en état complete à son fils<br />

cadet (foie inclus), un plan à grande échelle de la banlieue<br />

parisienne pour Nanard, une montre en garde alternée pour<br />

Benoit Fisse et Denis Baranger, un retrait du permis de chasse<br />

pour Arnaud de France...<br />

Et surtout, un calendrier qui ne retarde pas pour l’ensemble<br />

des membres de la rédaction afin que vous puissiez avoir votre<br />

journal dans les temps.<br />

<strong>LANGUE</strong> <strong>DE</strong> <strong>PUTE</strong><br />

«LA CONTINUITE» N° 17 JANVIER 1998<br />

SAUVE PAR L’AIRBAG !<br />

Tremblez freluquets et autres maigrichons ! Vous ne<br />

pouvez pas compter sur la seconde chance réservée<br />

aux dirigeants et gérants du S.C.U.F. Dream. Ceux-ci,<br />

grâce à un travail quotidien de la sangle abdominale,<br />

sont parvenus à favoriser la naissance d’un airbag de<br />

secours intégré qui a sauvé notre ami Daniel quand un<br />

rond-point égaré a traversé la route devant sa voiture.<br />

Après Thomas et Anne-Sophie, Philippe Dufaure et Sophie se sont inscrits pour le grand concours d’apnée du S.C.U.F.<br />

Dream. Malgré la qualité de la prestation, saluée par les témoins, le titre de Thomas ne serait cependant pas en danger.<br />

Philippe s’arrète de manger pour l’occasion alors que Thomas ne renonce pas à sa bière pour autant.<br />

La rédaction du Scuf-mag voulant stigmatiser la violence sur les terrains, ne peut que conspuer le comportement d’O.<br />

BARONS, suspendu pour 3 matchs. Ce dernier aurait l’outrecuidance de plaider l’innocence en affirmant ne pas avoir eu<br />

l’occasion d’allonger sa droite.<br />

Doc accusé de dopage contre Coulommiers ! Sa prestation bondissante a amené le doute et conduit à une enquête. Le<br />

résultat du test aurait été négatif : aucune substance licite n’a été trouvée dans ses urines.<br />

Halte à la violence (suite). Se refusant à tout commentaire sur son geste, O.BARONS aurait écrit sur les murs du SCUF<br />

DREAM : « Vernier l’a pousser ».<br />

Depuis son opposition aux seize hommes de Brétigny/Orge, nous étions toujours sans nouvelle d’O. VERNIER.<br />

Cependant l’espoir renaît depuis peu, sous la forme d’un message énigmatique adressé à O. BARON dont nous vous livrons<br />

la teneur : «Je regrette».<br />

Le même Vernier reste de moins en moins longtemps sur le terrain et son nez se fragilise. Postulerait-il à un poste<br />

d’entraîneur ?


Sur la plage, leurs cœurs unis<br />

battaient la chamade....<br />

Par le sous commandant Marcos<br />

C’est après sa tournée triomphale avec<br />

Victoria Cruz et la révélation dans la presse de<br />

son implication dans l’affaire Duforto décitré,<br />

que Martialito lamouy sombra dans les bras de<br />

Bernardo Colon. Rien pourtant ne semblait les<br />

rapprocher. Bernardo, dit el guapo, est un fier<br />

garçon des favelas de la calle Moufftarda. Bien<br />

qu’il bénécie des faveurs de Mikélé Haospital,<br />

le fumeur de havanitos de déménageurios,<br />

Martialito ne s’était jamais senti aussi<br />

abandonné. Une chaleur incroyable se<br />

dégageait ce soir-là dans ce bar mal famé de<br />

puerto bastilla. Bernardo contrôle ses sens.<br />

(coupure de publicidad :L’Oréal, Benco)<br />

Bernardo contrôle ses sens. Martialito<br />

s’était violemment disputé avec Juan Pedro<br />

Badgio, el jéfé de la famila tuperwâr. Rien ne<br />

va plus dans ce couple merveilleux qui avait<br />

vu tant de succès au début de la saison de<br />

foutchball. Bernardo écoute impassible en se<br />

grattant le nez. Il avait failli le perdre (son nez)<br />

à la suite d’un diner champêtre en tête à tête<br />

avec vincenté plastocito el amor de juliette...<br />

Bernardo ouvre alors la bouche. « Mais<br />

pourquoi ? » , demande-t-il d’une petite voix<br />

candide.<br />

(Coupure de publicidad : Euridile, Canard<br />

WC)<br />

« Mais pourquoi ? » , demande-t-il d’une<br />

petite voix candide. Martialito éclate « je vais<br />

t’avouer quelque chose Bernardo. Je n’aime<br />

pas les borgnes. Déjà l’année dernière, j’ai<br />

connu une douloureuse déception sentimentale<br />

avec Christianzo Poulicano le projectionniste<br />

du cinéma Santa Scouf qui était chauve. Je ne<br />

me sens pas prêt, aujourd'hui, à vivre une<br />

nouvelle histoire avec ce chirurgien de San<br />

Paolo. ». Malgré toutes les recommandations<br />

diététiques de christobal Lapouchball,<br />

Martialito avait perdu 135 kilos et 4 ou 5<br />

occasions de sponsor pour son équipe de<br />

toreros. Martialito n’en peut plus.<br />

(Coupure de publicidad : Tampax, Always)<br />

Martialito n’en peut plus. Bernardo,<br />

impassible, se tourne soudain vers Mikélé. Il<br />

observait la scène depuis quelques minutes.<br />

Mikélé s’immobilisa. Il lâcha une bouffé de<br />

son havanitos, se figea, et après un suspens<br />

insoutenable, Mikélé sourit. Martialito ne pu<br />

se contenir. La joie l’envahit et un sentiment<br />

d’allégresse vint chatouiller la nariz de<br />

Bernardo. Ils étaient augmentés. Quant à<br />

Tomimgo Schwarzafao, personne ne sait s’il<br />

attend un second enfant d’Anna Sophia<br />

Sanchez.<br />

QUAND JE SERAI GRAND, JE SERAI<br />

3ème LIGNE AU SCUF<br />

Par Salvador ALLEN<strong>DE</strong><br />

Ils sont une quinzaine au club, plus<br />

nombreux que les ¾ ailes, ce qui est<br />

significatif. Guère séduisants, leurs<br />

attributs font rire, sous les douches,<br />

leurs camarades mieux pourvus. Unis<br />

par ces déficiences, ils forment une<br />

caste et tentent de s’approprier tous les<br />

pouvoirs.<br />

B.Colomb est tombé sous leur<br />

influence, celui-ci confiant en effet le<br />

capitanat de l’équipe I à Michel<br />

Jameau et celui de la Réserve à Doc<br />

Roulet. Depuis que J-M Guignard, à<br />

force de sueur et de sang, a repris la<br />

tête de l’équipe II, Bernard vit un<br />

calvaire. Il est harcelé jusqu’à son<br />

domicile. Des hordes de 3ème ligne se<br />

relaient auprès de lui pour l’influencer,<br />

au SCUF Dream, au Hide Out ou au<br />

Connollys’. Martial Lamy orchestre la<br />

manoeuvre.<br />

Certains sont des habitués de la<br />

zone 1 (pour plus de renseignements à<br />

propos de ces endroits de rencontre,<br />

contactez les demis de chaque équipe),<br />

dite zone de « la mine » ou des coups<br />

(des cous ?) tordus. M. Jameau s’y<br />

réfugie plus souvent qu’avant, les<br />

ballons y étant moins glissant<br />

qu’ailleurs. Les frères siamois O.<br />

Baron et C. Roulet affectionnent cette<br />

partie du terrain. Tous les deux sont<br />

très ambitieux; ils n’hésitent pas à<br />

s’essayer à tous les postes pour<br />

démontrer leur polyvalence. Si, en ce<br />

2<br />

mo ment, Olivier joue exclu,<br />

Christophe nous a récemment confié<br />

qu’il était prêt, après les agapes, à<br />

jouer pilier droit. B. Tallent a quant à<br />

lui rompu contact avec la base et sa<br />

balise Argos demeure silencieuse.<br />

Les familiers de la zone 2 sont les<br />

plus pernicieux. Sous couvert de<br />

soutien à leur ouvreur, ils s’illustrent<br />

au grand jour pour mieux lui voler la<br />

vedette. Méfions nous donc de Pec et<br />

d’O. Damoiseau, rejoint depuis peu<br />

par le jeune Connolly et Yan.<br />

Les plus rapides d’entre eux, ou<br />

les plus opportunistes, rôdent dans la<br />

zone 3 (V. Massy et Cassoulet Chazal)<br />

et ça, c’est pas cool parce que c’est la<br />

zone d’Ouguergouz et d’Ancelin.<br />

Nous connaissons enfin des 3e<br />

lignes dits du « 3ème type ». O.<br />

Vernier est connu au club pour son<br />

bon esprit, son crochet droit et par son<br />

habileté à émasculer tant les chamois<br />

que ses adversaires.<br />

Leur talon d’Achille réside dans la<br />

peur de « La descente d’un cran »,<br />

punition qu’ils évoquent entre eux<br />

avec effroi. Etienne Ousteau, O.<br />

Mérous et L. Fermeli se sont font ainsi<br />

régulièrement prendre au piège de ces<br />

dangereux intérims (cf. l’ouvrage qui<br />

fait autorité en la matière « J’ai mal au<br />

cou tous les lundi » par Ph. Dufaure).<br />

LA GUERRE DU FEU<br />

PAR SALVADOR ALLEN<strong>DE</strong><br />

Il est des joueurs qui hantent le club depuis des temps immémoriaux. Il<br />

n’est pas question de révéler ici l’histoire cachée de Rahan Ancelin, fils naturel<br />

de Crao et demi-frère de Benoit Juéry (cf. Pif Magazine n°12 : « Rahan contre<br />

les hommes-lunes »).<br />

Ces joueurs avaient autrefois l’habitude de se réunir le jeudi autour de leur<br />

chef, Frédéric Laplaze. En arrivant au club, en junior, Frédéric et O. Bejanin<br />

arboraient des crêtes de punk à forte dominante rose et verte; ils houspillaient<br />

vertement la maréchaussée et rentraient très tard le soir. Frédéric, figure<br />

emblématique du groupe, répondait alors au sobriquet de « Oumpf ! », bruit<br />

émis par son malheureux vis-à-vis pris, l’inconscient, balle en main.<br />

Laurent Rioual était un jeune activiste du Front de Libération de la Bretagne<br />

(nom de code : Kenavo Chouchen) qui s’est illustré dans la fameuse explosion<br />

du générateur électrique de la salle communale de Plouguerneu.<br />

Tout jeune instituteur, J-M Guignard, en rupture de banc avec la société et<br />

avec son père, acupuncteur à Meudon, plaquait des chèvres dans le Larzac et<br />

rivalisait d’habileté au macramé. La jeunesse de J.Béjanin est peu connue, ses<br />

mutations sportives s’expliquant toutefois par le refus d’assumer ses paternités<br />

et surtout par une allergie au latex.<br />

Comment sont-ils arrivés au SCUF ? Nul ne le sait. Les bardes de<br />

Ménilmontant racontent que ces lascars ont joué sur tous les terrains, par tous<br />

les temps et à tous les postes. Ils ont longtemps formé l’ossature d’une équipe<br />

III généreuse, redoutée pour sa défense, et qui remplissait pleinement son rôle<br />

dans l’intégration et la formation des joueurs. Depuis 2 ou 3 ans, ils sont<br />

devenus des partenaires incontournables des équipes I et II.


Depuis quelques semaines, les nuits<br />

de l’est parisien connaissent la peur bleue<br />

des nuits blanches dans les rues noires. Si,<br />

comme nous, vous n’êtes pas de fidèles<br />

lecteurs de France-Soir, vous savez, parce<br />

que vous prenez le métro plus souvent que<br />

Balladur mais autant qu’Yvette Horner et<br />

son accordéon légendaire, qu’un<br />

mystérieux inconnu (mais qui ne l’est pas<br />

de ses proches) prend du plaisir avec de<br />

rousses demoiselles.<br />

Des lettres anonymes reçues par la<br />

rédaction du S.C.U.F. Mag. semblent<br />

désigner l’un des rédacteurs dudit journal<br />

comme l’auteur de ces « parties de plaisir<br />

non consenties par la partenaire» qui<br />

devient donc une adversaire. D’emblée,<br />

Nicolas Hossard a prétendu s’exclure de<br />

la liste des suspects en arguant qu’à la<br />

différence de nombreux entraîneurs,<br />

jamais une femme n’a refusé la<br />

démonstration des ses capacités physicotechniques.<br />

Il s’agirait donc d’un de ses<br />

collègues ; évoquons les :<br />

Tout de suite, vous pensez, à tort ou à<br />

raison, à Lionel. Il serait facile de se dire<br />

que son désir de faire perdurer l’espèce<br />

rousse en voie de disparition irait de pair<br />

avec son appétit sexuel bien connu dans<br />

certains milieux. D’autant plus qu’il<br />

réside dans cette zone géographique.<br />

Séverine nous a cependant certifié - sans<br />

préciser pourquoi - qu’il en serait<br />

incapable. Laissons donc cette hypothèse<br />

SERIAL VIOLEUR<br />

NONO IS BACK !<br />

Par Le Che<br />

de coté pour nous interroger sur les<br />

absences régulières de Bruno. En effet, les<br />

jours et heures d’entraînement semblent<br />

concorder avec ceux des « crimes ». Or<br />

Bruno n’a pas d’alibi puisque son épouse<br />

travaille le soir, que son fils dort à la nuit<br />

tombée et qu’on ne le voit que rarement à<br />

Pouchet. Mais pourquoi l’est parisien alors<br />

qu’il vit au sud ? Passon à Jean Marc.<br />

Toutes les victimes mesurent plus d’un<br />

mètre soixante dix et auraient subi l’acte<br />

en position verticale, dos au mur. Malgré<br />

une capacité d’érection de 32 cms et à<br />

moins de se déplacer avec un tabouret,<br />

Jean Marc ne peut arriver à un point si<br />

élevé. En effet, 170-32 = 138 cms, ce qui<br />

est à peine sa taille et aucune victime n’a<br />

déclaré avoir été saillie par un nain. De<br />

plus, Suzanne est formelle : Elle seule<br />

peut supporter sa trompe sans en mourir.<br />

Serait-ce Thierry alors ? Ou s’est-il luxé<br />

l’épaule ? Seul un cerveau d’avant peut<br />

croire qu’il s’agit d’un accident<br />

rugbystique, nous, nous ne sommes pas<br />

dupes ; tout le monde le dit mais qui l’a vu<br />

se blesser ? De plus, il était déjà suspecté<br />

du même crime à l’encontre d’une<br />

octogénaire il y a quelques semaines de<br />

cela.<br />

Le débat est lancé ; n’hésitez pas à<br />

nous faire part de vos suggestions afin,<br />

qu’au nom de la liberté de la presse, nous<br />

puissions poursuivre notre enquête.<br />

« A 18 ans, j’ai quitté ma province » est devenu, sans doute par nostalgie, la<br />

chanson de Nono II. La conquête de Paris étant déjà achevée, il voulut conquérir<br />

l ‘Amérique sous le couvert d’un charmant prétexte prénommé Ashley. Ah,<br />

l’Amérique, Arnaud en rêvait depuis le départ d’Ashley II malgré le rôle de nain de<br />

jardin à brouette que ses anglais de parents voulaient attribuer à notre froggy de 2 ème<br />

ligne. Si vous avez manqué les épisodes précédents, sachez brièvement que Nono I,<br />

par erreur, est tombé sur Ashley I et n’a jamais pu s’en relever. Mais, Ashley I est<br />

partie, devenant Ashley II, emmenant avec elle photos et chaussettes de son beau<br />

normand. Nono I s’est mis à boire comme un Derek en jurant à qui voulait l’entendre :<br />

« Je n’aimerai plus jamais ! » Forte de son amour, Ashley, devenue III, est revenue<br />

pour se rappeler comme il est doux d’aimer et « nononaper » son prince charmant au<br />

campus de Berkeley, non loin de Mineapolis, afin de lui faire subir l’ultime épreuve :<br />

« Je te présente mes copines ». C’est avec talent, brio et flaccidité réunis que Nono I a<br />

su résister aux demoiselles désireuses de connaître ce French Lover. Conscient de<br />

l’épreuve que sa divinité, Ashley III, lui envoyait et refusant d’y cèder, Nono I a<br />

sombré dans la déchéance. L’alcool, comme toutes les bonnes choses, étant illicite aux<br />

Etats Unis, le Nono I d’Ashley III a trouvé refuge dans les Mac Do (pour les intimes),<br />

nalds pour les autres, l’amitié canine et le football américain. Pauvre petit Nono. Tant<br />

d’efforts pour rentrer finalement seul avec ses kilos en plus et son amour pour Georges<br />

Eddy et les labradors. L’hyver sera long pour notre Nono II et son Ashley III qui va<br />

bientôt devenir IV puisque des rumeurs courrent (plus vite que Nono) sur son éventuel<br />

retour<br />

A suivre donc dans un prochain épisode intitulé « Ricky Martin et sa Spice<br />

NOEL, LES SAPINS,<br />

L’ESPOIR<br />

Par Salvador ALLEN<strong>DE</strong><br />

Ah! Noël ! Célébration de la nativité,<br />

fruit des amours entre un charpentier et<br />

une sainte qui a pourtant conservé sa<br />

vertu (vertu : en latin, peut se traduire<br />

par hymen). C’est aussi la déforestation<br />

annuelle des pinèdes de Brest. Dans<br />

l’imagerie populaire, cette période est<br />

celle du Père Noël, en bas résille de cuir<br />

rouge, qui fouette ses nains bricoleurs,<br />

attachés nus par des guirlandes<br />

électriques, sur des rennes en string<br />

(« Noel SM » CD-ROM 250 Frs;<br />

demander aussi à Ph Dufaure ou à Ph de<br />

Citres).<br />

C’est le temps des cadeaux, de<br />

l’amour à un ou à deux, de l’amitié et<br />

des bonnes résolutions. De mon temps,<br />

avec une orange et un fil de fer, j’étais le<br />

plus heureux. C’est pas comme<br />

maintenant.<br />

Un message de paix et de partage<br />

doit envahir nos coeurs et vos bourses<br />

(ou vos SICAV, c’est égal). Aussi, ton<br />

repas tu offriras à ceux qui n’ont<br />

d’argent que pour boire, ton ballon tu<br />

passeras, ton savon tu ramasseras dans<br />

les douches et l’entraîneur tu écouteras<br />

en toutes circonstances (si, même M.<br />

Marolles).<br />

Plusieurs prières se sont fait entendre<br />

dans le secret de la confession : S.<br />

Chouraqui veut courir plus de 3mn sans<br />

temps de récupération, B. Lambert<br />

souhaite le dernier ordinateur VG5000,<br />

O. Richard espère perdre ses poils et JM<br />

Hanna les récupérer. Plus que tout, nous<br />

souhaitons que Daniel et Philippe<br />

FESTIVITES 1998<br />

(prévisions et projets)<br />

Week-End du 1er mai (du 1 au 3) :<br />

tournoi à 7 de Gevrey-Chambertin<br />

Week-End du 8 mai (du 8 au 10) :<br />

Stratford<br />

Samedi 16 ou 23 mai : 2e tournoi<br />

international universitaire francilien de<br />

rugby à 7 sur terrain souple, du SCUF.<br />

Week-End de Pentecôte (du 29 au 31) :<br />

tournoi à 7 de Grandville (Normandie)<br />

Pour la Pentecote, le S.C.U.F. est<br />

également invité au tournoi des clubs<br />

universitaires du S.M.U.C. à Marseille.


ETHNOLOGIE SCUFISTE<br />

L’identification des groupes fait<br />

partie des fonctions de recensement<br />

confié au Scuf Mag. Voici une<br />

cartographie qui vous aidera peut-être à<br />

communiquer avec vos camarades de<br />

jeu.<br />

Groupe 1 : Les P7<br />

Ils sont beaux sous le soleil<br />

islandais. Ils écoutent de la musique qui<br />

vous arrache les oreilles sans décoller les<br />

tympans. Ils viennent de l’université<br />

Paris 7. Ils se reproduisent par copulation<br />

autorégénée après une période de<br />

gestation de trois bières. Leurs œufs sont<br />

en forme de Daniel Samper...<br />

Groupe 2 : Les Banquiers et les anciens<br />

nouveaux.<br />

Bien que cela vous gêne, ils sont<br />

encore jeunes. Ils ont retrouvé leur<br />

lucidité et sont revenus au club. Leurs<br />

greffes de pénis tiennent encore malgré<br />

le froid. Leur casier judiciaire reste<br />

vierge, mais Mat. « Le Barbare » n’a pas<br />

l’intention d’en rester là.<br />

Groupe 3 : Les anciens juniors<br />

Ils sont jeunes. Ils tentent de<br />

convaincre un monde incrédule que leur<br />

talent dépasse les frontières du<br />

périphérique. Ils sont bruyants. Ils sont<br />

très bruyants. Ils sont très, très bruyants,<br />

quelques fois. Ils ne connaissent pas de<br />

chansons. Ils aiment les grandes blondes<br />

à forte poitrine avec des poils dans les<br />

oreilles et des moustaches.<br />

Groupe 4 : Les peace and run<br />

Leur s ystè me p ileux est<br />

anormalement développé. Ils aiment les<br />

flans aux œufs et les babas au rhum.<br />

Hétéroclites, ils n’en sont pas moins<br />

hétérosexuels. Leurs vies s’affichent sur<br />

les couvertures des magazines scabreux.<br />

Ils ont soif de justice et tentent de<br />

prouver leur innocence dans de sordides<br />

histoires de cigarette qui font rire.<br />

Groupe 5 : Les vieux juniors souvent<br />

juristes et pas toujours joueurs<br />

Ils sont encore étudiants mais pas<br />

tout à fait. Ils savent partager à condition<br />

de sortir avec leur copine, sœur ou bellesœur.<br />

Ils participent sans grand succès à<br />

la réinsertion sociale du jeune Jean Marc<br />

H. ils dansent la lambada, ils ont les<br />

fesses roses et mangent leur danette avec<br />

des chips.<br />

Groupe 6 : Sup de co Scuf<br />

Par LE SOUS COMMANDANT MARCOS<br />

Ils ont le sens des affaires. Ils<br />

cherchent une place avec fixe et<br />

commission. Ils n’ont pas fait l’école de<br />

rugby et ne s’en portent pas plus mal. Ils<br />

mangent comme quatre et boivent pour<br />

deux, même s’ils sont moins. Ils incarnent<br />

le renouveau du changement de<br />

l’immobilité mouvante. Ils parlent<br />

toujours en TTC.<br />

Groupe 7 : Grands leaders et entraîneurs<br />

solitaires<br />

Ils sont grands et légendaires. On ne<br />

leur adresse la parole que dans le cadre de<br />

leurs fonctions. Ils vont du mutisme à<br />

l’autoritarisme exacerbé. Ils aiment les<br />

chansons d’Hervé Villard. Ils sont nos<br />

guides, nos maîtres, nos gourous à qui<br />

nous acceptons de remettre l’intégralité de<br />

nos cotisations. Viva Ansamanara.<br />

Groupe 8 : Les SDF, Revenants et autres<br />

camarades de jeu<br />

Ils sont injustement en marge ou<br />

absents le dimanche. Ils passent rarement<br />

au Scuf Dream. Ils s’amusent mais ne<br />

s’investissent pas. Ils reprennent votre<br />

ancienne cuisine pour l’achat d’une<br />

cuisine neuve dans un de leurs cinq cents<br />

magasins.<br />

Groupe 9 : Les professionnels de la santé<br />

Ils sont diplômés d’Etat. Ils ont su<br />

faire les bonnes impasses lors de leurs<br />

nombreux examens. Ils jouent au rugby le<br />

mardi, le jeudi (quand ils ne sont pas de<br />

garde) et le dimanche. Ils font des<br />

expériences sur des animaux, des hommes<br />

et des entraîneurs. Ils aiment parfois se<br />

promener nus dans la lande avec leurs<br />

amis lémuriens.<br />

Groupe 10 : Les joueurs de la trois d’il y<br />

a quatre ans<br />

Ils tournent autour de la trentaine. Il<br />

sont solidaires, beau-frère ou amis de<br />

toujours. Ils jouent et boivent plus qu’ils<br />

ne parlent. Ils se relayent pour garder les<br />

filles de Laplaze et commencent toujours<br />

leurs phrases par « qu’est ce que tu<br />

bois ? ». Ils construisent une arme<br />

redoutable dans une cave qui leur<br />

permettra, un jour, de prendre le pouvoir<br />

aux fils de...<br />

Cette liste n’est pas exhaustive mais<br />

nous espérons que vous arriverez à vous<br />

situer.<br />

4<br />

LE JEU DU OUI OU NON<br />

PAR SANDINO<br />

Avec l’aimable participation virtuelle de<br />

Michel JAMEAU<br />

Scuf Mag : Tu as bien saisi que la règle<br />

t’interdisait de répondre à nos questions<br />

par autre chose que oui et non?<br />

Michel JAMEAU : Oui.<br />

SM. : Tout d’abord, quel âge as-tu?<br />

MJ. : Non.<br />

SM : C’est assez vieux en effet, ça serait<br />

intéressant de connaître ta caisse de<br />

retraite. Autrement tu as dit après le match<br />

du 24/11/97 : «Allez on y va ! ». Ne crois<br />

tu pas que c’était par trop ambitieux<br />

d’exiger ainsi de tes partenaires de venir<br />

au Hide out en abusant de ton rôle de<br />

capitaine.<br />

MJ. : Non.<br />

SM : Ta réussite au poste de 3ème ligne<br />

n’occulte t-elle pas une carrière évidente<br />

d’ailier de débordement?<br />

MJ. : Oui<br />

SM : Par débordement je pense que tu<br />

avais saisi que nous voulions parler de tes<br />

problèmes de digestion post dominicaux<br />

t’empêchant de te rendre à ton travail?<br />

MJ. : Non.<br />

On a entendu certaines critiques te<br />

reprochant d’occuper la place de<br />

Christophe Lapouge et de profiter de son<br />

absence pour t’amuser à gagner avec le<br />

SCUF, qu’en penses-tu?<br />

MJ. : Non.<br />

SM : A propos d’hygiène, considères-tu<br />

que toutes les secondes lignes avec<br />

lesquelles tu as joué ont reçu les saintes<br />

ablutions avant que d’enfiler le saint<br />

maillot.<br />

MJ. : ....<br />

SM : On t’as vu enivrer Cassoulet avec<br />

des litres de bière après la victoire méritée<br />

contre Goussainville. N’était-ce pas afin<br />

de réduire sa combativité et éliminer un<br />

concurrent potentiel au poste de N°8?<br />

MJ. : Oui.<br />

SM : Michel, je te serais redevable si tu<br />

relâchais l’étreinte de tes mains sur mon<br />

cou.<br />

MJ. : Non.<br />

SM : Michel ,es-tu fier si je te dis<br />

qu’après délibération européenne d’un<br />

seul juge, la rédaction t’a décerné le titre<br />

de la meilleure présence au filet ?<br />

MJ. : Oui, merci!<br />

SM : Perdu!


RESULTATS <strong>DE</strong>S MATCHES<br />

SCUF - Goussainville : Victoire 23 - 12<br />

Les dix premières minutes<br />

firent craindre le pire tant la<br />

poussée adverse, en mêlée fermée,<br />

nous était supérieure. A partir de<br />

ces dix minutes, le SCUF bloqua<br />

l’adversaire et dynamisa le jeu<br />

grâce à un match énorme de S.<br />

Toullalan et l’omniprésence aux<br />

points chauds de B. Tallent.<br />

J. Bejanin malgré cette mêlée<br />

en recul put tirer le meilleur des<br />

ballons. Le match dans son<br />

ensemble fut agréable à regarder et<br />

prouva qu’avec un jeu un peu<br />

dynamique, toutes les équipes du<br />

championnat sont débordantes.<br />

La réserve gagna sur un score<br />

étriqué.<br />

SCUF - Beauvais : Victoire 18-9<br />

Si l’on pinaillait, on parlerait<br />

d’un essai et d’une pénalité<br />

escamotés par la fourberie d’un<br />

juge de touche provincial.<br />

Autrement, un bon pack et une<br />

charnière efficace permirent au<br />

SCUF de s’imposer. L’équipe<br />

adverse possède un très bon N°7<br />

qu’il s’agira de surveiller au match<br />

retour. O. Bejanin se blessa au<br />

cours de la seconde mi-temps.<br />

Première défaite de la réserve<br />

par 5 à 8. Malmené par un<br />

arbitrage pointilleux, c’est un fait,<br />

l’équipe fut incapable, alors<br />

qu’elle menait piteusement la<br />

rencontre, de se mettre à l’abri.<br />

SCUF - Brétigny : Victoire 28 -10<br />

C’est un match auquel je n’ai<br />

pas pu assister. Bon le SCUF a<br />

marqué 28 points, ce qui avec<br />

supposition, correspond à 4 essais<br />

transformés. On admettra que ceux<br />

-ci furent marqués par Martial<br />

Par SANDINO<br />

Lamy qui a doublé, réserve et<br />

première.<br />

De toute façon je n’avais pas<br />

que cela à faire entre autres<br />

choses, acheter un sandwich grec<br />

et boire un bon chocolat chaud.<br />

Parce que je me permets de<br />

préciser que ce jour là, le temps<br />

ne se prêtait pas au confort du<br />

spectateur. De plus je n’allais pas<br />

sacrifier mon hobbie de serial<br />

killer pour voir 2 équipes<br />

s’accorder sur un résultat fort<br />

logique (dîtes moi où est la<br />

logique si on délaisse la théorie<br />

des fractales au profit de celle du<br />

chaos).<br />

On nous a dit que la réserve<br />

avait gagné.<br />

Noisy-Le-Sec - SCUF : Défaite 26 -<br />

11<br />

L’équipe adverse nous<br />

opposa une bonne mêlée et un<br />

bon dix et c’est tout. La première<br />

mi-temps fut crispante tant le<br />

SCUF retomba dans ses travers<br />

de la saison passée à savoir des<br />

conquêtes mal assurées, une<br />

a c c u m u l a t i o n d e f a u t e s<br />

individuelles et de mauvais<br />

placements. Le score est élevé par<br />

rapport au jeu développé par<br />

Noisy, ce qui agace.<br />

La réserve a gagné par un<br />

score de 7 à 5 sans avoir pu gérer<br />

la fin de match.<br />

SCUF - Etampes : Victoire 63 - 9<br />

RAS à part un mauvais esprit<br />

des deux centres vis-à-vis de<br />

l’adversaire et de la presse.<br />

Forfait de la réserve<br />

d’Etampes (quand on vous<br />

affirme que jouer en trois est<br />

souvent plus intéressant).<br />

LA CONCURRENCE NE PASSERA PAS<br />

LE COIN <strong>DE</strong>S JUNIORS<br />

Par Antoine BOUTEILLY<br />

S.C.U.F. - RIS ORANGIS<br />

3 / 13<br />

Décidément, elle ne nous réussit pas cette équipe de Ris.<br />

Après avoir battu nos juniors l’an dernier alors que leurs cadets<br />

éliminaient les nôtres des phases finales, ils nous remettent ça<br />

cette année. Non contents de s’être imposés largement chez eux<br />

trois semaines auparavant, c’est sur l’herbe (rare) de Pouchet<br />

que les Orangois ont infligé le coup de grâce à une équipe<br />

scufiste aussi maladroite que peu soudée. Si nous avons fait<br />

preuve d’une chose, c’est de bêtise. En effet, c’est dans un esprit<br />

de vengeance que nous débutâmes ce match avec une violence<br />

inutile et injustifiée. C’est ainsi qu’en quelques minutes l’arbitre<br />

ne voyait plus que nous, sifflant chacune de nos actions au<br />

moment où nos pauvres petits esprits ne demandaient qu’à<br />

craquer. Le match avait déjà tourné et maintenant, il dégénérait.<br />

Les Orangois, plus disciplinés, n’avaient plus qu’à transformer<br />

les cadeaux gracieusement offerts par l’arbitre. Et le score aurait<br />

pu être bien plus lourd si leur botteur n’avait pas eu deux pieds<br />

gauches. La fin du match fut chaotique et hach(i)ée. Enfin, je ne<br />

reviendrai pas sur les événements honteux qui la marquèrent.<br />

VITRY / S.C.U.F.<br />

5 / 5<br />

Après un premier match face à ARRAS juste avant la trêve,<br />

c’est une équipe junior pas encore remise de la dinde aux<br />

marrons de Noël et des orgies vomitives du nouvel an qui se<br />

déplaçait chez le second de la poule. Alléchant sur le papier, ce<br />

match n’en fut pas moins d’une banalité affligeante et d’une<br />

nullité absolue dans tous les sens du terme. Certes, la défense du<br />

S.C.U.F. tint bon face à des adversaires soudés et puissants.<br />

Mais, la maladresse de nos ¾, un pack scufiste sur le reculoir, et<br />

l’incapacité de réaliser une action construite, ne nous permirent<br />

pas d’espérer meilleur résultat. On pourra regretter cet essai<br />

malheureux inscrit par l’équipe adverse après une tentative de<br />

pénalité s’écrasant sur les poteaux, le ballon finissant sa course,<br />

après un rebond vicelard, dans les bras d’un troisième ligne en<br />

débordement. La réponse n’arriva qu’en début de deuxième mitemps<br />

par un essai du plus disjoncté des arrières du S.C.U.F.<br />

(non, je ne nomme personne), en percussion, mais sans se<br />

baisser.. Après cet éclair de genie (qui a dit de folie ?), le match<br />

sombra de nouveau dans une létargie générale. La surcharge<br />

pondérale durement gagnée pendant les fêtes ainsi que le<br />

manque d’entraînement se faisant sensiblement sentir. Et le bref<br />

sursaut des deux équipes lors des dernières minutes ne changea<br />

rien au score, l’arbitre persistant dans sa curieuse manie de ne<br />

siffler aucun hors-jeu, empêchant ainsi la partie de se dérouler<br />

sans bavure ni violence (bah ouais, on a notre réputation quand<br />

même...)<br />

Un match sans grand intérêt donc, dont on peut, à la fois,<br />

être heureux et déçu qu’il se finisse sur un tel score.<br />

Ceux-là aussi, ils étaient prenables.<br />

Par SALVADOR ALLEN<strong>DE</strong><br />

Le SCUF MAG est l’émanation écrite, la retransciption scripturale du peuple SCUF, auto-éditée par d’auto-proclamés<br />

journalistes. Nulle autre publication n’a été autorisée à ce jour tant par la direction dictatoriale que par le soviet des journalistes<br />

assermentés.<br />

Aussi tenons-nous à dénoncer la tentative de libération de l’information lâchement orchestrée par B.Colomb et ses acolytes<br />

par l’intermédiaire d’une publication « Supplément au SCUF MAG ». Sachez, Monsieur Bernard que les lecteurs ne sont pas<br />

dupes.<br />

Cette tentative capitaliste et libérale est vouée à l’échec car elle n’a pour autre but que de semer le doute dans l’esprit de<br />

joueurs peu éduqués et qui ne sont pas encore prêts à recevoir une information brute.<br />

Ces pseudo concurrents ne peuvent pourtant ignorer que ne s’improvise pas journaliste qui veut. La presse ne sortira pas<br />

grandie d’un nouveau titre à la qualité papier est-allemande et à la pagination aussi peu imaginative. En plus, y a même pas de<br />

photos alors bon.


J’ai de plus en plus de mal à dormir.<br />

Est-ce l’âge, l’excès pondéral, mes<br />

futures analyses de mercredi, je ne<br />

saurais vous dire. Ayant déjà usé de la<br />

technique du comptage des bouteilles de<br />

Pommard, je réflechissais l’autre lundi<br />

au bilan de cette première partie du<br />

championnat.<br />

Plus d’une demi-douzaine de têtes<br />

nouvelles ; j’en détaillais les<br />

obédiences :<br />

Les élitistes renforcent les rangs de<br />

toutes les équipes senior. Pour la plupart<br />

anciens scufistes, une bonne part est<br />

également composée de membres<br />

influents des Vieux Cochons, des Globes<br />

-Trotters, de F.D. (1) ou anciens de<br />

l’O.A.S.C.C. (2). Leur retour était<br />

attendu, de part la bienveillante et<br />

discrète surveillance d’un rédacteur en<br />

chef.<br />

Des conscrits nous ont aussi rejoint,<br />

sous l’influence de doux rêveurs,<br />

fleuristes amateurs, jardiniers<br />

professionnels, entraîneurs-futursjoueurs,<br />

fournisseurs de calvados à<br />

facturation douteuse et fumeurs de pipes.<br />

Recevant l’un d’entre eux au<br />

S.C.U.F. Dream, ce joueur d’un club de<br />

la région parisienne orientale<br />

m’affirmait participer à un championnat<br />

que, pour ma part, je pensais avoir été<br />

abandonné par la F.F.R. depuis<br />

longtemps (3).<br />

Ma mémoire s’était alors emballée,<br />

influencée sans doute par l’opacité de<br />

certaines fumées toxiques (Colcot était à<br />

quelques mètres au bar). Des flashes<br />

ayant pour nom Pontarlier, Dijon,<br />

Mâcon, Strasbourg, Vitry s/ Seine et<br />

Bobigny, dont je ne soupçonnais même<br />

pas l’existence (4), ont explosé dan mon<br />

crâne comme si la mémoire d’une vie<br />

antérieure resurgissait.<br />

Je fus rassuré en apercevant mon<br />

compagnon de bar qui souriait et<br />

évoquait avec Thiery et Xavier sa<br />

participation à la compétition<br />

interplanétaire de golf du mois de<br />

novembre (5). Fort de ma culture<br />

picarde, je savais bien qu’il n’existait<br />

pas de championnat de rugby amateur de<br />

deuxième division !<br />

L’humilité se nourrit de la pensée d’autrui<br />

Mais ici commencèrent mes<br />

troubles. Un illuminé notoire (Aguigui<br />

Mouna ?), Bien connu de la Montagne<br />

Sainte Geneviève, arrivait au Club, le<br />

trouvait mieux organisé que ses<br />

précédents (6), et souhaitait en consulter<br />

les archives photographiques (7).<br />

Après avoir immédiatement<br />

c o n s u l t é K i k i p o u r u n<br />

électrocardiogramme préventif, je<br />

déroulais le passé troublé de ce pauvre<br />

hère vivant jadis dans une mystérieuse<br />

forêt digne de Brocéliande, dans un lieu<br />

communément surnommé le Saut du<br />

Loup par les sorciers et paysans<br />

environnants.<br />

Je ressurgissait, une heure plus tard,<br />

de mon assoupissement, effrayé par ce<br />

mystérieux cauchemar, empli de<br />

talonneurs à pilosité variable,<br />

publicitaires/romantiques/reproducteurs,<br />

étudiants/agents de sécurité/chasseurs de<br />

fauves musclés comme des cyclopes,<br />

centres professionnels anglais deuxième<br />

langue et troisième entraînement,<br />

deuxièmes ligne exhibitionnistes<br />

amateurs du Queen (8), juniors à<br />

l’entraînement du mardi...<br />

Dépassé, je me penchais derechef<br />

sur mon seul vrai grand projet : La<br />

réalisation de mon traité de diététique.<br />

Une cigarette plus tard, mon esprit<br />

s’engourdissait de nouveau, enfumé par<br />

le poids du courant des dilettantes,<br />

manifestant pour apparaître dans mon<br />

articles à coup de pavés parisiens. La<br />

force de ces électrons libres décalés<br />

réside dans un magnétisme exceptionnel<br />

qui permet aux autres d’espérer en leur<br />

potentiel et qui, en réalité, nous<br />

apprendra à savoir raison garder ou<br />

espoir maintenir (9).<br />

Mais, pour la première fois de ma<br />

vie, le cauchemar se transformait en<br />

rêve, mélangeant les entraînements avec<br />

les matches (je n’ai pas de mémoire).<br />

Les victoires arrivaient, drainant des<br />

spectateurs dans les tribunes parmi<br />

lesquels des anciens, surpris de voir une<br />

équipe dotée d’une âme combative et<br />

d’une première ligne militant pour<br />

l’interdiction des produits dopants à<br />

moins de 5 degrés dans le sport.<br />

Sursautant brusquement, je me<br />

6<br />

PAR LAPOUGE<br />

dressais sur mon lit, l’esprit soudain en<br />

alerte : comment va réagir ce magma<br />

dans la deuxième partie de saison face<br />

aux matches à l’extérieur, comment vont<br />

-il aborder la coupure hivernale, les<br />

anniversaires brumeux, comment va<br />

évoluer le S.C.U.F. Dream...<br />

Déjà 6 heures, j’ai un rendez-vous à<br />

9 heures, je dois rappeler P.L.D. pour e<br />

repas de chasse, Michel pour<br />

l’élastoplaste, Bernard pour les licences,<br />

Polpot pour les tirages photo. Je me<br />

levais finalement plein d’entrain, fier de<br />

connaître tous ces fous furieux.<br />

1) Force Démocrate<br />

2) Organisation Armée Secrète Contre<br />

la Connerie, association loi de 1901,<br />

a réellement été crée au cours d’une<br />

période de terrorisme (dite de<br />

Soubrah et Chatillah). Sa dissolution<br />

reste incertaine, certains courants de<br />

p e n s é e r é c l a m a n t s o n<br />

autodestruction, d’autres évoquant<br />

un sacrifice répertorié au Journal<br />

Officiel sous le diktat d’un<br />

gouvernement se réclamant de la<br />

pensée unique libérale.<br />

3) Un show nommé « la deuxième<br />

division », sans ambiance entre les<br />

joueurs, avec des vedettes<br />

rémunérées !<br />

4) Après étude de ma carte mondiale de<br />

la picardie, je maintiens que ces<br />

villes n’existent pas ou ont subi le<br />

sort de l’Atlantide.<br />

5) Le S.C.U.F. golf Beaujolais pour les<br />

incultes et autres membres de la<br />

ligue antialcoolique.<br />

6) merci Jacques !<br />

7) S’intéresser à l’historique photo ; ne<br />

serait ce pas Polpot déguisé ?<br />

Impossible, il passe son temps à<br />

décortiquer Ivanhoé avec ses<br />

descendants.<br />

8) Décidément, CCMX est tombé bien<br />

bas, il faut que j’en parle à Jean<br />

Jacques Lambert.<br />

9) De manière générale, cette catégorie<br />

disparate rejoint vite le clan des<br />

blessés assidus du S.C.U.F. Dream<br />

ou le clan des routards. Certains<br />

s’enfuient pour mieux réapparaitre 6<br />

mois plus tard de retour d’un powwow<br />

vécu en compagnie d’une<br />

indigène qui aurait fui le mildiou au<br />

siècle précédent : C’est à n’y rien<br />

comprendre !

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!