EDITORIAL LANGUE DE PUTE - OGCN

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ETHNOLOGIE SCUFISTE L’identification des groupes fait partie des fonctions de recensement confié au Scuf Mag. Voici une cartographie qui vous aidera peut-être à communiquer avec vos camarades de jeu. Groupe 1 : Les P7 Ils sont beaux sous le soleil islandais. Ils écoutent de la musique qui vous arrache les oreilles sans décoller les tympans. Ils viennent de l’université Paris 7. Ils se reproduisent par copulation autorégénée après une période de gestation de trois bières. Leurs œufs sont en forme de Daniel Samper... Groupe 2 : Les Banquiers et les anciens nouveaux. Bien que cela vous gêne, ils sont encore jeunes. Ils ont retrouvé leur lucidité et sont revenus au club. Leurs greffes de pénis tiennent encore malgré le froid. Leur casier judiciaire reste vierge, mais Mat. « Le Barbare » n’a pas l’intention d’en rester là. Groupe 3 : Les anciens juniors Ils sont jeunes. Ils tentent de convaincre un monde incrédule que leur talent dépasse les frontières du périphérique. Ils sont bruyants. Ils sont très bruyants. Ils sont très, très bruyants, quelques fois. Ils ne connaissent pas de chansons. Ils aiment les grandes blondes à forte poitrine avec des poils dans les oreilles et des moustaches. Groupe 4 : Les peace and run Leur s ystè me p ileux est anormalement développé. Ils aiment les flans aux œufs et les babas au rhum. Hétéroclites, ils n’en sont pas moins hétérosexuels. Leurs vies s’affichent sur les couvertures des magazines scabreux. Ils ont soif de justice et tentent de prouver leur innocence dans de sordides histoires de cigarette qui font rire. Groupe 5 : Les vieux juniors souvent juristes et pas toujours joueurs Ils sont encore étudiants mais pas tout à fait. Ils savent partager à condition de sortir avec leur copine, sœur ou bellesœur. Ils participent sans grand succès à la réinsertion sociale du jeune Jean Marc H. ils dansent la lambada, ils ont les fesses roses et mangent leur danette avec des chips. Groupe 6 : Sup de co Scuf Par LE SOUS COMMANDANT MARCOS Ils ont le sens des affaires. Ils cherchent une place avec fixe et commission. Ils n’ont pas fait l’école de rugby et ne s’en portent pas plus mal. Ils mangent comme quatre et boivent pour deux, même s’ils sont moins. Ils incarnent le renouveau du changement de l’immobilité mouvante. Ils parlent toujours en TTC. Groupe 7 : Grands leaders et entraîneurs solitaires Ils sont grands et légendaires. On ne leur adresse la parole que dans le cadre de leurs fonctions. Ils vont du mutisme à l’autoritarisme exacerbé. Ils aiment les chansons d’Hervé Villard. Ils sont nos guides, nos maîtres, nos gourous à qui nous acceptons de remettre l’intégralité de nos cotisations. Viva Ansamanara. Groupe 8 : Les SDF, Revenants et autres camarades de jeu Ils sont injustement en marge ou absents le dimanche. Ils passent rarement au Scuf Dream. Ils s’amusent mais ne s’investissent pas. Ils reprennent votre ancienne cuisine pour l’achat d’une cuisine neuve dans un de leurs cinq cents magasins. Groupe 9 : Les professionnels de la santé Ils sont diplômés d’Etat. Ils ont su faire les bonnes impasses lors de leurs nombreux examens. Ils jouent au rugby le mardi, le jeudi (quand ils ne sont pas de garde) et le dimanche. Ils font des expériences sur des animaux, des hommes et des entraîneurs. Ils aiment parfois se promener nus dans la lande avec leurs amis lémuriens. Groupe 10 : Les joueurs de la trois d’il y a quatre ans Ils tournent autour de la trentaine. Il sont solidaires, beau-frère ou amis de toujours. Ils jouent et boivent plus qu’ils ne parlent. Ils se relayent pour garder les filles de Laplaze et commencent toujours leurs phrases par « qu’est ce que tu bois ? ». Ils construisent une arme redoutable dans une cave qui leur permettra, un jour, de prendre le pouvoir aux fils de... Cette liste n’est pas exhaustive mais nous espérons que vous arriverez à vous situer. 4 LE JEU DU OUI OU NON PAR SANDINO Avec l’aimable participation virtuelle de Michel JAMEAU Scuf Mag : Tu as bien saisi que la règle t’interdisait de répondre à nos questions par autre chose que oui et non? Michel JAMEAU : Oui. SM. : Tout d’abord, quel âge as-tu? MJ. : Non. SM : C’est assez vieux en effet, ça serait intéressant de connaître ta caisse de retraite. Autrement tu as dit après le match du 24/11/97 : «Allez on y va ! ». Ne crois tu pas que c’était par trop ambitieux d’exiger ainsi de tes partenaires de venir au Hide out en abusant de ton rôle de capitaine. MJ. : Non. SM : Ta réussite au poste de 3ème ligne n’occulte t-elle pas une carrière évidente d’ailier de débordement? MJ. : Oui SM : Par débordement je pense que tu avais saisi que nous voulions parler de tes problèmes de digestion post dominicaux t’empêchant de te rendre à ton travail? MJ. : Non. On a entendu certaines critiques te reprochant d’occuper la place de Christophe Lapouge et de profiter de son absence pour t’amuser à gagner avec le SCUF, qu’en penses-tu? MJ. : Non. SM : A propos d’hygiène, considères-tu que toutes les secondes lignes avec lesquelles tu as joué ont reçu les saintes ablutions avant que d’enfiler le saint maillot. MJ. : .... SM : On t’as vu enivrer Cassoulet avec des litres de bière après la victoire méritée contre Goussainville. N’était-ce pas afin de réduire sa combativité et éliminer un concurrent potentiel au poste de N°8? MJ. : Oui. SM : Michel, je te serais redevable si tu relâchais l’étreinte de tes mains sur mon cou. MJ. : Non. SM : Michel ,es-tu fier si je te dis qu’après délibération européenne d’un seul juge, la rédaction t’a décerné le titre de la meilleure présence au filet ? MJ. : Oui, merci! SM : Perdu!
RESULTATS DES MATCHES SCUF - Goussainville : Victoire 23 - 12 Les dix premières minutes firent craindre le pire tant la poussée adverse, en mêlée fermée, nous était supérieure. A partir de ces dix minutes, le SCUF bloqua l’adversaire et dynamisa le jeu grâce à un match énorme de S. Toullalan et l’omniprésence aux points chauds de B. Tallent. J. Bejanin malgré cette mêlée en recul put tirer le meilleur des ballons. Le match dans son ensemble fut agréable à regarder et prouva qu’avec un jeu un peu dynamique, toutes les équipes du championnat sont débordantes. La réserve gagna sur un score étriqué. SCUF - Beauvais : Victoire 18-9 Si l’on pinaillait, on parlerait d’un essai et d’une pénalité escamotés par la fourberie d’un juge de touche provincial. Autrement, un bon pack et une charnière efficace permirent au SCUF de s’imposer. L’équipe adverse possède un très bon N°7 qu’il s’agira de surveiller au match retour. O. Bejanin se blessa au cours de la seconde mi-temps. Première défaite de la réserve par 5 à 8. Malmené par un arbitrage pointilleux, c’est un fait, l’équipe fut incapable, alors qu’elle menait piteusement la rencontre, de se mettre à l’abri. SCUF - Brétigny : Victoire 28 -10 C’est un match auquel je n’ai pas pu assister. Bon le SCUF a marqué 28 points, ce qui avec supposition, correspond à 4 essais transformés. On admettra que ceux -ci furent marqués par Martial Par SANDINO Lamy qui a doublé, réserve et première. De toute façon je n’avais pas que cela à faire entre autres choses, acheter un sandwich grec et boire un bon chocolat chaud. Parce que je me permets de préciser que ce jour là, le temps ne se prêtait pas au confort du spectateur. De plus je n’allais pas sacrifier mon hobbie de serial killer pour voir 2 équipes s’accorder sur un résultat fort logique (dîtes moi où est la logique si on délaisse la théorie des fractales au profit de celle du chaos). On nous a dit que la réserve avait gagné. Noisy-Le-Sec - SCUF : Défaite 26 - 11 L’équipe adverse nous opposa une bonne mêlée et un bon dix et c’est tout. La première mi-temps fut crispante tant le SCUF retomba dans ses travers de la saison passée à savoir des conquêtes mal assurées, une a c c u m u l a t i o n d e f a u t e s individuelles et de mauvais placements. Le score est élevé par rapport au jeu développé par Noisy, ce qui agace. La réserve a gagné par un score de 7 à 5 sans avoir pu gérer la fin de match. SCUF - Etampes : Victoire 63 - 9 RAS à part un mauvais esprit des deux centres vis-à-vis de l’adversaire et de la presse. Forfait de la réserve d’Etampes (quand on vous affirme que jouer en trois est souvent plus intéressant). LA CONCURRENCE NE PASSERA PAS LE COIN DES JUNIORS Par Antoine BOUTEILLY S.C.U.F. - RIS ORANGIS 3 / 13 Décidément, elle ne nous réussit pas cette équipe de Ris. Après avoir battu nos juniors l’an dernier alors que leurs cadets éliminaient les nôtres des phases finales, ils nous remettent ça cette année. Non contents de s’être imposés largement chez eux trois semaines auparavant, c’est sur l’herbe (rare) de Pouchet que les Orangois ont infligé le coup de grâce à une équipe scufiste aussi maladroite que peu soudée. Si nous avons fait preuve d’une chose, c’est de bêtise. En effet, c’est dans un esprit de vengeance que nous débutâmes ce match avec une violence inutile et injustifiée. C’est ainsi qu’en quelques minutes l’arbitre ne voyait plus que nous, sifflant chacune de nos actions au moment où nos pauvres petits esprits ne demandaient qu’à craquer. Le match avait déjà tourné et maintenant, il dégénérait. Les Orangois, plus disciplinés, n’avaient plus qu’à transformer les cadeaux gracieusement offerts par l’arbitre. Et le score aurait pu être bien plus lourd si leur botteur n’avait pas eu deux pieds gauches. La fin du match fut chaotique et hach(i)ée. Enfin, je ne reviendrai pas sur les événements honteux qui la marquèrent. VITRY / S.C.U.F. 5 / 5 Après un premier match face à ARRAS juste avant la trêve, c’est une équipe junior pas encore remise de la dinde aux marrons de Noël et des orgies vomitives du nouvel an qui se déplaçait chez le second de la poule. Alléchant sur le papier, ce match n’en fut pas moins d’une banalité affligeante et d’une nullité absolue dans tous les sens du terme. Certes, la défense du S.C.U.F. tint bon face à des adversaires soudés et puissants. Mais, la maladresse de nos ¾, un pack scufiste sur le reculoir, et l’incapacité de réaliser une action construite, ne nous permirent pas d’espérer meilleur résultat. On pourra regretter cet essai malheureux inscrit par l’équipe adverse après une tentative de pénalité s’écrasant sur les poteaux, le ballon finissant sa course, après un rebond vicelard, dans les bras d’un troisième ligne en débordement. La réponse n’arriva qu’en début de deuxième mitemps par un essai du plus disjoncté des arrières du S.C.U.F. (non, je ne nomme personne), en percussion, mais sans se baisser.. Après cet éclair de genie (qui a dit de folie ?), le match sombra de nouveau dans une létargie générale. La surcharge pondérale durement gagnée pendant les fêtes ainsi que le manque d’entraînement se faisant sensiblement sentir. Et le bref sursaut des deux équipes lors des dernières minutes ne changea rien au score, l’arbitre persistant dans sa curieuse manie de ne siffler aucun hors-jeu, empêchant ainsi la partie de se dérouler sans bavure ni violence (bah ouais, on a notre réputation quand même...) Un match sans grand intérêt donc, dont on peut, à la fois, être heureux et déçu qu’il se finisse sur un tel score. Ceux-là aussi, ils étaient prenables. Par SALVADOR ALLENDE Le SCUF MAG est l’émanation écrite, la retransciption scripturale du peuple SCUF, auto-éditée par d’auto-proclamés journalistes. Nulle autre publication n’a été autorisée à ce jour tant par la direction dictatoriale que par le soviet des journalistes assermentés. Aussi tenons-nous à dénoncer la tentative de libération de l’information lâchement orchestrée par B.Colomb et ses acolytes par l’intermédiaire d’une publication « Supplément au SCUF MAG ». Sachez, Monsieur Bernard que les lecteurs ne sont pas dupes. Cette tentative capitaliste et libérale est vouée à l’échec car elle n’a pour autre but que de semer le doute dans l’esprit de joueurs peu éduqués et qui ne sont pas encore prêts à recevoir une information brute. Ces pseudo concurrents ne peuvent pourtant ignorer que ne s’improvise pas journaliste qui veut. La presse ne sortira pas grandie d’un nouveau titre à la qualité papier est-allemande et à la pagination aussi peu imaginative. En plus, y a même pas de photos alors bon.
Page 1 and 2: Mensuel à périodicité très alé
Page 3: Depuis quelques semaines, les nuits

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