27.06.2013 Views

les danses populaires - Médiathèque du Centre national de la danse

les danses populaires - Médiathèque du Centre national de la danse

les danses populaires - Médiathèque du Centre national de la danse

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

as, touche au verre; il va boire, nul ne respire :<br />

tout à coup, le coq se met à chanter, l'homme<br />

tombe et l'on rit <strong>de</strong> sa disgrâce. Le triomphe <strong>de</strong>s<br />

habi<strong>les</strong> est <strong>de</strong> saisir le verre, <strong>de</strong> sauter à terre, <strong>de</strong><br />

l'offrir à sa compagne qui y trempe ses lèvres. Le<br />

coq et un bouquet <strong>de</strong> fleurs appartiennent au <strong>danse</strong>ur.<br />

» (Le Danube allemand et l'Allemagne <strong>du</strong> Sud,<br />

par H. Durand), (Edit. Marne et C'% 1863).<br />

Les Danses Pastora<strong>les</strong>.<br />

Dans plusieurs provinces<br />

pastora<strong>les</strong>. Florian, s'il <strong>les</strong><br />

aimer! Les <strong>danse</strong>urs tiennent<br />

<strong>de</strong>s houlettes, <strong>les</strong> <strong>danse</strong>uses<br />

dévi<strong>de</strong>nt un fil imaginaire<br />

enroulé sur une<br />

invisible quenouille.<br />

Certaines pastora<strong>les</strong> en<br />

Provence étaient <strong>de</strong> véritab<strong>les</strong><br />

comédies mimées.<br />

Les Danses<br />

corporatives.<br />

Nous avons vu qu'en<br />

Bretagne, « on exécutait en<br />

pantomime <strong>les</strong> différents<br />

états <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société ». Il<br />

semble que ces imitations<br />

aient été spontanées, mais<br />

il y a eu aussi <strong>de</strong> véritab<strong>les</strong><br />

<strong><strong>danse</strong>s</strong> corporatives.<br />

« Quelques notes, trouvées<br />

en <strong>de</strong> vieux manuscrits,<br />

ont permis à l'Académie<br />

Provençale <strong>de</strong> reconstituer<br />

cette <strong>danse</strong>. La<br />

musique nous a été transmise<br />

à travers quinze générations<br />

<strong>de</strong> tambourinaires.<br />

Le jeu interprète le<br />

métier à tisser, le travail<br />

<strong>de</strong>s ouvriers p<strong>la</strong>çant <strong>les</strong><br />

fils et celui <strong>du</strong> maître<br />

ouvrier, navette en main,<br />

posant <strong>la</strong> trame. » (Note<br />

<strong>de</strong> M. Tuby, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> l'Académie provençale.)<br />

ont existé <strong>de</strong>s <strong><strong>danse</strong>s</strong><br />

a connues, <strong>de</strong>vait <strong>les</strong><br />

J on chalumeau me p<strong>la</strong>rjt.flcrc/cr,<br />

PoiUJeJort je JOU/C en ca<strong>de</strong>nce ;<br />

t<br />

En fait, il s'agit bien d'un entre<strong>la</strong>cement <strong>de</strong><br />

rubans, mais il faut peut-être faire quelques réserves<br />

sur l'origine corporative <strong>de</strong> cette <strong>danse</strong>.<br />

L'âme s'exprime par <strong>la</strong> <strong>danse</strong> quand <strong>la</strong> raison<br />

ne <strong>la</strong> contraint pas.<br />

Ce qui émeut prête à <strong>danse</strong>r.<br />

Dans <strong>les</strong> campagnes s'est conservée longtemps <strong>la</strong><br />

spontanéité <strong>de</strong> l'âme. On suivait bien une tradition,<br />

mais elle était naturaliste. Il y a <strong>de</strong>s rites qui sont<br />

<strong>de</strong>s instincts enregistrés. Il est bien évi<strong>de</strong>nt que <strong>de</strong>s<br />

cartésiens ne <strong>danse</strong>nt pas ou bien <strong>danse</strong>nt en éloignant<br />

d'eux l'inspiration qui est en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s faits<br />

et qui refuse <strong>de</strong>s preuves.<br />

La Danse <strong>de</strong>s Tonneliers <strong>de</strong> Strasbourg.<br />

Cette <strong>danse</strong> est nettement corporative, mais l'at-elle<br />

toujours été? Elle peut être considérée comme<br />

un ancien rite. Elle a été décrite par Lenoir <strong>de</strong><br />

Sainte-Croix dans l'Alsacien qui rit, boit, chante et<br />

<strong>danse</strong>.<br />

« Le cortège représentait une <strong>danse</strong> mauresque. Un<br />

grand nombre <strong>de</strong> maîtres, <strong>de</strong> compagnons et d'apprentis<br />

tonneliers en faisaient partie. Leurs mains et<br />

leurs pieds nus étaient tout peints <strong>de</strong> noir; <strong>la</strong> tête<br />

et <strong>la</strong> figure couvertes d'un capuchon noir semb<strong>la</strong>ble<br />

à celui que portaient <strong>les</strong> membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> confrérie<br />

<strong>de</strong>s Pénitents; par là-<strong>de</strong>ssus,<br />

ils jetaient un voile<br />

b<strong>la</strong>nc. Ils étaient revêtus<br />

d'une chemise b<strong>la</strong>nche retenue<br />

à <strong>la</strong> ceinture par un<br />

essuie-mains enroulé autour<br />

<strong>du</strong> corps. Enfin, pour<br />

compléter cet affublement<br />

grotesque, ils se liaient<br />

aux genoux un ruban orné<br />

<strong>de</strong> grelots.<br />

« Munis <strong>de</strong> cerceaux décorés<br />

<strong>de</strong> feuil<strong>les</strong> <strong>de</strong> lierre,<br />

qu'ils manœuvraient avec<br />

élégance et facilité, et avec<br />

<strong>les</strong>quels ils décrivaient<br />

toutes sortes <strong>de</strong> figures variées,<br />

ils dansaient au son<br />

<strong>de</strong>s fifres et <strong>de</strong>s trompettes.<br />

« Ce jour-là, <strong>de</strong> septembre<br />

1538, leurs ébats<br />

étaient présidés par Maître<br />

Philippe Schreyer et Maître<br />

Jean Menlich; ce <strong>de</strong>rnier<br />

était une sorte <strong>de</strong> bouffon<br />

fort spirituel et fort amusant;<br />

il était revêtu d'un<br />

costume <strong>de</strong> fou, se livrait<br />

à toutes espèces d'extravagances,<br />

et, grâce à ses bons<br />

mots, à ses fines réparties<br />

et à ses savantes espiè-<br />

Oèerge/rre <strong>de</strong>. Çonejje. ■ gleries, il faisait <strong>les</strong> dé-<br />

_/f/4 'ji tir n'etau point léger,<br />

TlouJ éa-neertonj

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!